➽ date et lieu de naissance. Shadow est née le 3 mars 1988 à Shreveport ➽ nationalité. Américaine ➽ camp. Neutre ➽ capacités. Shadow est dotée d'une incroyable clairvoyance et peu voir ce qui est invisible aux autres. Grâce à ce don, elle est en mesure de voir qui sont réellement les gens, elle voit au delà des apparence. En plus de sa clairvoyance, Shadow est capable, simplement en touchant une personne, de voir des images de son avenir. Un don que la jeune femme maîtrise moins et c'est pour cette raison qu'elle a tendance à fuir tout contact physique. Pour elle rien n'est pire que de pouvoir connaitre le destin des personnes qui l'entoure..... ➽ classification. lLa jeune femme est considérée comme inoffensive, en revanche, entre de mauvaises mains, ses dons pourraient être dangereux... ➽ état civil. Célibataire ➽ lieu d'habitation. Stoner Hill ➽ métier. Shadow est une artiste peintre et à un don particulier pour le dessin depuis toujours. Régulièrement, elle expose ses oeuvres dans les galerie de Shreveport. Depuis peu, des galeries d'autre villes demandent à ce qu'elle y expose son travail. A travers son art, Shadow y exprime ce qu'elle voit du monde qui l'entoure, c'est à dire ce que les autres sont incapables de discerner.➽ étiquette qui vous est collée. Shadow est considérée comme une jeune femme sans histoire qui se contente de vivre au jour le jour sans causer de problème. Personne ne la connait vraiment et tout le monde ne voit d'elle que l'image qu'elle veut bien montrer. En effet, aux yeux de tous, elle est juste la fille sympathique à qui on peut demander de l'aide n'importe quand. Personne ne sait qu'elle possède des dons particuliers, mais sa façon d'éviter tout contact physique à tendance à surprendre et à éveiller certaines questions... Son visage d'ange inspire la confiance.

Shadow est une jeune femme à la personnalité assez complexe. Les gens diront d’elle qu’elle est gentille, serviable, bienveillante, souriante et toujours aimable, mais sous son visage d’ange se cache un tempérament plus torturé et des secrets bien cachés. En effet, l’histoire de la jeune femme l’a obligé à se forger un tempérament d’acier. Shadow est donc une battante qui chaque jour se lève dans le but de vivre sa vie comme elle l’entend. Oui, on peut dire d’elle qu’elle est d’une grande gentillesse, mais il y a bien longtemps qu’elle a cessé d’être naïve. S’il y a une chose à laquelle elle tient plus que tout, c’est son indépendance, sa liberté. En effet, la jeune femme estime n’avoir besoin de personne et mène sa barque sans l’aide de quiconque. Shadow est donc un mélange de gentillesse, d’indépendance, de fort tempérament, associé à une part plus sombre qui fait qu’elle ne parle jamais de son passé ni même du fait qu’elle soit une Médium. Son histoire et ses dons font partis de son jardin secret, un jardin qu’elle ne dévoile à personne, car même si la jeune femme est très sociable, elle garde aux yeux de tous une part de mystère. Finalement, les rares personnes qui la côtoient depuis plusieurs années, ne savent pas grand-chose de sa vie, surtout de son passé.

La vie de Shadow est bien remplie. Artiste peintre, il n’est pas rare de la voir arpenter les rues un crayon et un carnet de croquis à la main, et ce dans le but de trouver l’inspiration. Mise à part sa passion pour le dessin, la jeune femme a un besoin quasi vital de faire le vide quotidiennement en faisant du sport. Rien ne saurait la faire renoncer à son jogging matinal, pas même le mauvais temps. Lorsque Shadow ne se promène pas un crayon à la main, ou qu’elle ne court pas, la jeune femme apprécie de passer du temps avec ses amis, à discuter et organiser des soirées cinéma.

Shadow aime : le chocolat – faire les boutiques – organiser des soirées films d’horreurs avec ses amis - faire du sport – dessiner – écouter la musique à fond lorsqu’elle revient de son jogging matinal – danser toute seule comme une gamine dans son appartement quitte à passer pour une folle – se gaver de sucreries en regardant des films
Shadow n’aime pas : les corvées ménagère – être à l’heures à un rendez-vous – parler du fait qu’elle est Médium – être capable de voir l’avenir des gens en les touchant, ce qui l’oblige a éviter tout contact physique – les légumes – ne rien faire – les transports en commun durant les heures de pointes

Shadow est dotée d’une incroyable clairvoyance et peu voir ce qui est invisible aux autres. Grâce à ce don, elle est en mesure de voir qui sont réellement les gens, elle voit au-delà des apparences. En plus de sa clairvoyance, Shadow est capable, simplement en touchant un personne, de voir des images de son avenir. Un don que la jeune femme maîtrise moins et c’est pour cette raison qu’elle a tendance à fuir tout contact physique. Pour elle rien n’est pire que de pouvoir connaître le destin des personnes qui l’entourent.

Shadow pense que la révélation a permis de révéler des choses qui sont trop longtemps restées cachées. La race humaine devait savoir dans quel monde elle vit actuellement, et cette révélation a permis à l’humanité de prendre réellement conscience des dangers qui l’entoure. Maintenant que la vérité a éclatée, pour Shadow c’est l’occasion de mettre en place des règles et d’apprendre à cohabiter, seulement les choses ne se passent pas toujours aussi bien qu’on le souhaiterait…. Donc même si la jeune femme n’a pas vu cette fameuse révélation d’un mauvais œil, elle se méfie tout de même de ce que cela peut impliquer.

La jeune femme possède une cicatrice dans le dos dont elle ne connait pas la provenance. Une longue cicatrice qui commence dans sa nuque, longe le long de sa colonne vertébrale et vient disparaître au creux de ses reins. Une cicatrice qui remonte à son enfance.

Vous parler de l’enfance de Shadow ne sera pas chose aisée. En effet, ses souvenirs les plus anciens remontent à l’année de ses 10 ans, le jour elle est entrée à l’orphelinat de Shreveport. Bizarrement, la jeune femme ne garde aucun souvenir de la période précédent son arrivée à l’orphelinat. Elle ne se souvient pas de qui étaient ses parents, et les seules choses qu’elle possède d’eux sont une photo accompagnée d’un médaillon qui ne l’a jamais quitté depuis son enfance. Shadow ne sait pas pourquoi elle a grandit dans un orphelinat, bien qu’elle se doute que quelque chose devait être arrivé à ses parents. Quoi qu’il en soit, jamais personne ne fut en mesure de lui parler de son passé, ni même de lui parler des circonstances qui l’avait conduite ici, dans cet orphelinat. Lorsque la jeune femme posait des questions sur les raisons de sa présence ici, ou sur qui pouvait bien être ses parents, c’était le silence total, on se contentait de l’ignorer et de passer au sujet suivant. Une réaction qui ne fit qu’attiser la curiosité de Shadow, qui finalement ne garde pas grand-chose de la période avant ses 10 ans, si ce n’est son acte de naissance, une photo en partie brûlée de ses parents, un médaillon et une cicatrice dans le dos.

L’année de ses 10 ans marqua donc son entrée dans l’orphelinat de la ville. Shadow n’en garde pas de mauvais souvenir, même si contrairement à beaucoup d’autres enfants, elle n’avait pas la chance de savoir ce qu’était une vie de famille. Elle eut le droit à une éducation exemplaire et son parcours différent lui donna l’envie de persévérer pour réussir. A 12 ans, ses dons firent leur apparition et Shadow compris une fois de plus, qu’elle n’était pas destinée à mener une vie normale. C’est à partir de là qu’elle commença à fuir toute forme de contact physique pour ne pas être envahie d’images concernant l’avenir de la personne qu’elle touchait. Jamais elle n’oubliera la première fois ou une chose pareille lui était arrivée. Une des surveillantes de l’orphelinat, avec qui Shadow avait lié une profonde amitié, était venue la voir le soir, au moment du couché. La jeune femme se rappelle encore des images qui avaient envahie son esprit lorsque l’adulte avait déposé un baisé sur son front. Des images d’une voiture accidentée, de gyrophares et d’agitation. Elle n’avait pas compris ce qui lui était arrivé, jusqu’à ce que le lendemain matin, la directrice vienne dans le réfectoire annoncer le décès de la surveillante dans un tragique accident de voiture. Shadow fit aussitôt le rapprochement avec les images de la veille…

Lorsque Shadow eut 18 ans, elle quitta l’orphelinat pour poursuivre sa route toute seule. Elle trouva un petit appartement ou vivre, et bien que ce dernier ce situe dans un quartier mal fréquenté, elle était contente d’avoir son chez elle pour la première fois. Ce n’était pas le grand luxe, mais c’était chez elle et elle se moquait du reste. Ses toiles lui permettaient de vivre et elle ne demandait rien de plus. L’année de ses 18 ans marqua également l’année de la révélation qui chamboula la vie de tout à chacun. Shadow vu dans cet évènement, un élément déclencheur quant à son passé et son désire d’en savoir plus. Découvrir l’existence des vampires et autres créatures ouvrait une nouvelle brèche dans son histoire. Et si finalement son passé était lié aux derniers évènements ?

Assise sur le rebord de la fenêtre de son petit salon, Shadow observait ce qu’il se passait sous ses yeux. La nuit n’allait pas tarder à tomber sur Shreveport, et bientôt les rues deviendraient dangereuses. Depuis la révélation, il n’était plus bon de circuler dans les rues de Stoner Hill, quartier qui a la base n’était pas célèbre pour ses fréquentation. Avec les années les choses ne s’étaient pas arrangées, loin de là, mais la jeune femme se sentait tout de même en sécurité dans son appartement situé au dernier étage d’un petit immeuble. D’un geste sûre d’elle, Shadow attrapa son crayon et son carnet avant de commencer à dessiner un croquis. Le moindre instant captant son attention était figé à tout jamais dans son calepin. Peut être une façon pour elle de figer l’instant de façon à ne jamais l’oublier. Oui, le dessin était pour elle un moyen de ne plus jamais oublier une partie de sa vie comme elle l’avait fait par le passé. Si jamais par malheur elle venait un jour à oublier, ses dessins seraient là pour l’aider à se souvenir et cette pensée était une source de réconfort pour elle. Donc Shadow continuait de dessiner avec passion, figeant à jamais un souvenir dans son carnet de croquis. Elle aimait capturer la magie d’un instant simple, comme celui d’une mère qui prend son enfant dans les bras. Elle n’avait pas connu ça et en appréciait davantage la valeur, c’est pourquoi elle avait pris la peine de prendre son carnet de croquis pour dessiner la scène à laquelle elle était en train d’assister.

Tranquillement installée sur le rebord de sa fenêtre, Shadow ne vit pas le temps passer. Absorber par ce qu’elle dessinait, elle fut forcer de s’arrêter quand le dernier rayon de soleil disparut pour laisser place à l’éclat de la lune. A présent que la nuit était tombée, la population du quartier allait changer… Les quelques familles présentes allaient laisser place aux voyous en tout genre. Shadow posa son carnet de croquis qu’elle échangea contre une cigarette. Il n’était pas rare qu’elle reste assise sur le rebord de sa fenêtre, les jambes s’agitant dans le vide, à observer son quartier. Elle appréciait fumer sa cigarette tout en écoutant la musique lointaine des bars environnants. La nuit venait à peine de tomber, et de la viande saoule commençait déjà à arpenter les rues. Lamentables, voilà ce que pensait Shadow en les voyant tituber. Un homme d’une cinquantaine d’année sembla la remarquer et avança tant bien que mal au bas de l’immeuble de la jeune femme. « Et ba ma jolie…hic… on s’ennuie toute seule…hic…t’veux qu’j’vienne te tnir compagnie ? hic… » Shadow baissa les yeux et observa un instant le déchet qui lui avait adressé la parole. Rien de nouveau ni d’étonnant, elle était habituée à ce genre d’approche. « Si tu cherches de la compagnie tu t’adresse à la mauvaise personne. Je fais pas dans le vieillard alcoolique. » Shadow termina sa cigarette qu’elle laissa tomber au sol avant de rentrer à l’intérieur de son appartement. Si elle avait dû peindre une toile sur ce que lui inspiré cet homme, elle l’aurait probablement nommée la déchéance dans toute sa splendeur… Finalement, il ne s’agissait là que d’une soirée de plus dans son quartier. Rien ne changerait jamais, c’était une certitude.