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 Cassiopée - HELL'S BELL

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Niklaus L. Bălan
 
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SIGNALEMENT : Batard dégénéré destructeur d'innocence.
HABILITIES : Nécromancie, traditions gitanes, vagabonds sujet à la possession.
OFFICE : Nécromant, il a une petite clientèle et ne désire pas plus. Arrondis ses fins de mois en jouant au faussaire d'artéfacte et de grimoires. Il vent également son sang sur le marché noir.
SERENADE : ULVER - Darling didn't we kill you? | Hellraiser main theme

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MessageSujet: Cassiopée - HELL'S BELL   Cassiopée - HELL'S BELL Icon_minitime3/5/2010, 21:50


Cassiopée - HELL'S BELL 7f2u
© Lighted Fireflies



Cassiopée Roseburn
âge. 23 ans
date et lieu de naissance. 12 décembre, Nouvelle Orléans
nationalité. Américaine
camp. bien.
type de magie. mage
statut occupé. membre de la blanche confrérie.
classification. potentiellement dangereuse
état civil. célibataire
lieu d'habitation. Southempton
métier. Consultante pour le BIAS, Magicienne oeuvrant comme détective privé.
étiquette qui vous est collé. Elle a une réputation de garce et de salope parce qu’elle sait se montrer prête à tout, mais c’est aussi quelqu’un de serviable, et ceux qu’elle a aidé l’adore et la trouve géniale.
Cassiopée - HELL'S BELL 15xwtj9


Dernière édition par Cassiopée Roseburn le 10/5/2010, 16:27, édité 3 fois
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Niklaus L. Bălan
 
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MessageSujet: Re: Cassiopée - HELL'S BELL   Cassiopée - HELL'S BELL Icon_minitime3/5/2010, 22:48

Cassiopée - HELL'S BELL 2wgx1g6© gloomyhell.

Qui je suis
CES PETITS DETAILS QUI ME DEFINISSENT


traits de caractère.
Insolente – Pragmatique – Serviable – Adorable – Energique – Forte – Déterminée – Séduisante – Rationnelle – Fiable – Autoritaire – Courageuse – Piquante – Cynique – Méfiante – Attentionnée – Sensible – Distante – Ironique – Excentrique – Indépendante – Sur la défensive – Jalouse – Loyale – Charismatique – Hyperactive – Susceptible – Franche – Bonne comédienne – Directe – Maligne – Observatrice – Honnête

Vous pouvez toujours tenter de me comprendre, j’ai bien dit tenter, parce que je ne suis pas simple comme nana. C’est tout le contraire. A première vue vous pourriez croire que je suis une garce, mais ça c’est la réputation qu’on m’a faite. C’est vrai que je rend les coups, et souvent dix fois plus forts. Je ne suis pas quelqu’un qui se laisse marcher sur les pieds. Bien au contraire, et si vous m’avez planter un couteau dans le dos, faudra pas s’étonner si ma vengeance sera à la hauteur de la colère et de la peine que j’ai ressentie. C’est vrai que je ne pardonne pas facilement. Qui le peut ? Pas mal de gens sans doute, mais pas moi. On peut toujours essayer de me supplier à genoux, mais pour moi ce sont les faits qui compte pas les belles paroles. Qu’un salaud finit me tende la main quand je suis au plus bas, et il aura ma reconnaissance. Peu importe le visage de celui qui m’aide je saurais le reconnaître parmi les loups qui rôdent autour de moi. Parce que oui, je sais qu’on me déteste et qu’on préférait me voir morte, mais voyez-vous je ne suis pas facile à abattre. On peut dire que je suis une vraie teigne. Et si vous avez l’intention de vous attaquer à moi, assurez-vous que je suis à terre sinon la vengeance que vous subirez pourrait bien vous clouer au sol pour toujours.

Ce n’est pas que j’aime la vengeance, mais plutôt que j’ai un sens aigue de la justice. Peu importe que des salauds échappent à la justice, s’ils tombent dans mon champs de tir, c’est moi qui les attraperaient. Je suis comme ça. Si on m’avait filé des collants et un masque je serais devenue une de ces justicières agissant dans l’ombre. Je n’aime pas l’injustice, et je déteste voir que quelqu’un peut s’en sortir sans égratignure. Alors oui, je suis capable d’être la pire des salopes, d’être une véritable tornades déferlantes si ça peut mettre un méchant hors d’état de nuire. Que ce soit des sadiques qui s’en prennent à des jeunes filles ou un démon qu’un sorcier malfaisant à lâcher sur la ville, je serais toujours là pour leur botter les fesses, vous pouvez compter sur moi. Et c’est vrai que je peux sortir de mon domaine d’action très facilement. Les gens s’imposent des règles, pas moi. Ma seule règle est de respecter mes valeurs. En effet chez moi, les valeurs sont très importantes. Par exemple, ne pas abandonner son enfant, ne pas trahir ceux qu’on aime et qui compte sur vous, être présent pour ceux qui vous ont aider, et la vérité, parce que même si je suis la meilleure des menteuses et une redoutable comédienne, la seule chose qui a vraiment de la valeur à mes yeux c’est la vérité. Et pour la découvrir je suis prête à tout.

On dit que j’ai des fichiers sur tout le monde et on n’a pas tord. J’aime savoir à qui j’ai affaire, alors souvent je fais mes petites recherches, même si c’est sur le mec qui m’a invité à dîner. Je suis comme ça, j’aime pas les surprises, j’ai trop été blessée par le passé, je ne veux plus qu’on puisse m’atteindre aussi facilement. Alors oui, je suis méfiante, oui, je tire à vue, et alors ? Ca vaut mieux plutôt que de claquer, non ? Dans mon boulot, c’est tout à fait normal d’être paranoïaque et de s’informer pour éviter les pièges, mais c’est vrai que j’ai des déformations professionnelles qui envahissent ma vie privée. Ce n’est pas de ma faute, des méchants ont tentés par le passé de m’atteindre dans ma vie privée, et croyez-moi je ne suis pas prête à les laisser recommancer.

Non je ne peux pas tout contrôler, même si j’essaie au maximum de ne pas me laisser surprendre. Je sais bien que tout ne peut pas se savoir, qu’on ne peut pas maîtriser chaque rencontre, chaque fait, et qu’on ne peut jamais connaître complètement quelqu’un, pourtant j’essaie encore et encore. Parfois je relâche la pression. Dans la passion d’une étreinte, dans l’alcool d’une soirée, je perd le contrôle et cela est si bon et doux que je veille à ce que cela ne se produise pas trop souvent. Si seulement j’avais un petit copain qui puisse tempéré mon caractère de feu, sans doute serais-je moins forte et laisserais-je ma chance à l’inconnu.

occupation diurne. Elle possède un bureau comme n’importe quel détective privé en centre ville, excepté que sur sa carte c’est marqué : « magicienne, pas de filtre d’amour. » La note pas de filtre d’amour, elle l’a ajouté après avoir passé plusieurs saint valentin à travailler sur des filtres d’amour qui lui ont coûté une relation intéressante avec un petit ami qui trouvait qu’elle travaillait trop. Dans son bureau, elle reçoit ses clients. Principalement ce sont des gens qui ont un problème avec une sorcière qui les a arnaqué, un vampire qui leur tourne trop autour, bref, les mêmes cas classiques qu’ont les détectives privés en mode surnaturel. Elle peut passer tout son temps libre sur ses enquêtes. Mais ce qui lui prend vraiment du temps, c’est sa collaboration avec le B.I.A.S. N’étant pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, la demoiselle a rapidement imposé son emploi du temps au bureau d’investigation, mais elle n’arrive pas à refuser une affaire. Elle se laisse trop facilement prendre par les sentiments.

manie, habitudes & goût.
♠️ Elle adore utiliser des petits objets enchantés. Certains magiciens se répugnent à ensorceler des objets, pas elle. Pourquoi ne pas profiter de ses dons pour améliorer son boulot et faciliter ses enquêtes ? D’autant que les objets ensorcelés c’est sa spécialité. Son plus réussit est le presse papier qui est capable de lui révéler le contenu des feuilles sur lesquelles il a été posé.
♠️ Vivre avec son temps lui a toujours semblé important. La confrérie est vétuste et n’utilise que la magie pour tout ce qu’elle a affaire. Cassy, préfère utiliser les bons vieux micro pour obtenir plus d’informations même si elle ne crache pas sur ses pouvoirs et ses potions qui lui sont toujours incroyablement utiles.
♠️ Sans être spécialement méchante, Cassy a simplement la réplique facile. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, c’est le moins qu’on puisse dire. Ne lui donnez surtout pas le baton pour se faire battre, parce qu’elle n’hésite pas un instant à utiliser la moindre arme qu’elle a dans les mains pour battre son ennemi et le mettre K.O.
♠️ Lorsqu’elle ne se sent pas bien, elle met le poste de musique à fond, dévore un énorme pot de glace, tout en épuisant sa boîte de mouchoir. Cependant, elle ravale tout le temps ses larmes dès que quelqu’un peut la voir. Elle ne supporte pas l’idée que quelqu’un puisse la voir en larme et la prendre en pitié.
♠️ S’il y a bien une chose qu’elle aime, c’est se venger. Quelque soit le tord que vous lui avez causer, elle finira tôt ou tard par obtenir sa vengeance et plus elle attend, plus la vengeance sera dure et cruelle. La demoiselle ne se sentira vraiment bien qu’après avoir obtenu justice, et par justice elle entend sa version de la justice bien sûr.
♠️ Protectrice envers ses amis, elle ne supporte pas l’idée qu’un de ses amis puissent souffrir, être dans la misère ou avoir des problèmes, aussi elle se débrouille toujours pour parvenir à leur venir en aide quelque soit la manière dont elle doit s’y prendre.

magie utilisée. Tout comme sa mère, elle est devenue une magicienne. Son talent de naissance est de pouvoir voir la magie autour d’elle, à travers le don de clairvoyance, et de pouvoir la canaliser en elle. La petite magicienne a beaucoup appris grâce à son mentor qui lui a enseigné comment réussir des potions ou encore cracher le feu avec son bâton de magicien. Même si elle respecte beaucoup l’enseignement de son mentor et suit la longue lignée de magicien et magiciennes nés avant elle, la demoiselle pense qu’on peut vivre avec son temps et malgré les petits ennuis que provoque la magie sur les appareils modernes, elle essaie réunir ses forces et celle des armes des humains. Et n’importe quelle arme peut être utile dans son métier, du moins, c’est ce qu’elle estime.

conviction. Avant la révélation, c’est simple, on la prennait pour une folle. Toutes les fois où elle a collaboré avec la police, on pensait sérieusement qu’elle était un charlattan même si elle leur donnait un sérieux coup de main. Aujourd’hui les choses ont beau être différente, la jeune femme ne voit pas bien la différence. Les méchants font toujours souffrir les bonnes gens, le monde court toujours à sa perte. Les humains ont beau avoir ouvert les yeux, enfin, sur le surnaturel, ça lui permet juste de finir les fins de mois sans trop se poser de question du style vais-je réussir à payer mon loyer. Mais si la révélation a vraiment changer sa vie ? Pas vraiment, elle a toujours la sensation de nager à contre courrant. Comprenez-la, si les humains ne la prennent plus pour une folle ou une fille légèrement dérangée, aujourd’hui on a peur de ce qu’elle pourrait leur faire, et si les sorciers sont reconnu comme tel, ça n’empêche pas la confrérie de continuer à lui chercher des poux même si elle collabore avec le B.I.A.S. comme quoi, en fait, rien n’a changé, c’est juste… pas pareil.

signes particuliers. Son corps est couvert de diverses cicatrices, et heureusement son visage n’a gardé aucune trace d’un accident survenue lorsqu’elle était enfant. En revanche, la croix imposé en bas de son dos n’a rien d’un tatouage sexy, c’est un prêtre fou qui voulait la brûler sur un bûcher qui l’a imposé au fer rouge. Quand aux diverses petites cicatrices, aujourd’hui elles sont pratiquement effacées, mais elles lui rappellent toujours la souffrance qu’elle avait éprouver, et ça l’empêche de se jeter dans la gueule du loup, même si elle a toujours une nette tendance à trouver les ennuis.


Dernière édition par Cassiopée Roseburn le 4/5/2010, 00:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Cassiopée - HELL'S BELL   Cassiopée - HELL'S BELL Icon_minitime3/5/2010, 22:51

Cassiopée - HELL'S BELL 11gu4u8© blackbird.


Une histoire extraordinaire
TOUTES CES EPREUVES ONT FAIT CE QUE JE SUIS


histoire. racontez l'histoire de votre personnage jusqu'à la grande révélation. Entre 20 et 30 lignes, vous pouvez faire un résumé ou choisir une forme de rp, ou encore des extraits de journaux intimes, vous avez carte blanche. Essayez d'agrémenter votre récit d'images, et d'aéré.
test rp. Faites nous un rp de 15lignes minimum, vous pouvez choisir la situation que vous désirez mais vous avez une contrainte, ce rp doit se situer après la grande révélation afin que nous en sachions plus sur la situation actuelle de votre personnage.
famille. Son père était un policier, un inspecteur de police. Il a éduqué tout seul ses deux filles après le départ de sa femme. Cassie n’a jamais eut vraiment la chance de connaître sa mère, elle n’en conserve qu’un vague souvenir, mais elle sait une chose : sa mère n’était pas une gentille magicienne et elle les a laissé tomber, elle et son père et sa sœur. Cassie n’a jamais voulu retrouver sa mère disparue. Elle lui en veut. En revanche, elle adorait son père. Mais il y a eut un accident. Son père est mort, il a enquêter sur les vampires et ça l’a tué. Cassie s’est jurée de le venger. Sa petite sœur est la personne qui préoccupe le plus ses pensées. En effet cette dernière ne maîtrise pas très bien ses dons, se montre incontrôlable, mais il y a pire que tout ça, elle est mourante, sans un cœur, elle n’aura qu’un an ou deux à vivre, et Cassie est prête à tout pour sauver la vie de sa sœur, y compris tenter de retrouver leur mère.

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MessageSujet: Re: Cassiopée - HELL'S BELL   Cassiopée - HELL'S BELL Icon_minitime10/5/2010, 16:03

Cassiopée - HELL'S BELL 24wd0le
© Shatteredkillers
« Une question épineuse. »


« Pourquoi reste-tu là, chérie ? » demanda un père inquiet en voyant son enfant toujours à la fenêtre à contempler le vide comme si quelque chose allait apparaître là, à cet endroit, par magie. Le père inquiet savait pourquoi sa fille restait là, pourquoi son bout de chou fixait étrangement le vide, avec ce regard mélancolique plein d’amertume si lugubre quand il est porté par une fillette de six ans. La petite fille ne se retourne même pas. Elle semble avoir pleinement conscience de l’inquiétude de son père, savoir que son attitude n’est pas normale, mais regarder par la fenêtre est très important, c’est une mission qu’on lui a confié, une mission très importe. Le père s’avance alors, à pas feutré, presque trop silencieux comme s’il était dans une église, et caresse les boucles blondes de son enfant. « Tu es sûre que tu ne préfère pas regarder un dessin animé avec ta sœur ? » insiste le père qui serait soulagé de voir sa fille quitter cette attitude absente. La fillette ne répond pas tout de suite. Et ce silence devient si pesant pour le père. Il ne sait pas comment agir, quoi lui dire. Comment vous pouvez dire à une enfant que sa mère ne reviendra jamais ? Qu’elle ne voulait pas revenir, qu’elle n’avait aucune envie de venir, qu’elle ne s’intéressait même pas à ses deux filles adorables et pourtant montrant des signes de la colère et de l’amertume qu’elles ressentent. Ce serait plus simple si sa fille l’insultait, hurlait, lui demandait en pleurant pourquoi. Il saurait gérer cette situation. Mais le silence de sa fille aînée devenait insupportable. « Je peux pas papa, laisse moi encore dix minutes. Je voudrais pas rater le rendez-vous. » affirma l’enfant avec une voix claire mais vacillante chargée d’une certaine maturité que vous apporte certains évènements traumatisants. Le père poussa un lourd soupire et tapota l’épaule de son enfant, résistant à l’envie de la prendre dans ses bras. S’il faisait ça, il allait éclater en sanglot.

La sonnette retentit à cet instant là. Il aurait dû sentir un certain soulagement, mais ce n’était pas le cas. La petite Cassie allait croire que c’était sa mère qui revenait. Mélusine était heureusement dans le salon. Mais ce fut elle qui se mit à courir maladroitement en criant « C’est maman ? Maman ? » avec une voix d’une innocence qui fendit le cœur du père en deux. Il se tourna vers sa petite fille minuscule et la saisit dans ses bras. Elle le fixa de ses grands yeux bleus avec une intensité qui fit fondre le cœur du père. Il aurait voulu la rassurer, lui dire que sa mère allait franchir la porte, lui mentir, ça serait tellement plus simple. Mais il ne savait pas où était leur mère, il n’avait pas de pouvoir magique contrairement à elle, et ignorait comment la retrouver. La seule chose qu’il savait c’est qu’elle ne reviendrait pas de son plein gré. Il aurait pu utiliser les moyens de la police pour la retrouver, mais à quoi cela pourrait-il servir ? Elle était partie en laissant derrière elle leurs deux enfants, deux magnifiques petites filles. Si ces deux filles n’avaient pas pu la retenir, qu’est-ce qui le pourrait ? Il savait que c’était vain. Espérer ne rendrait que les choses plus douloureuses. Il déposa un baiser sur la joue de sa fille et constata qu’elle était légèrement humide. Depuis quand Mélusine pleurait-elle en silence ? Ca devenait vraiment effrayant. Il se concentra sur la porte tentant de repousser l’inéluctable : le moment où il devrait lui expliquer que sa mère ne reviendrait jamais. Il ne leur avait pas dit qu’elle était morte et ne tenait pas à le faire. Cassie avait compris et Mélusine ne tarderait pas à le comprendre. Leur mère était tout simplement partie, elle ne voulait pas de cette vie de famille, et elle ne reviendrait pas. Elle les avait abandonnés. La porte s’ouvrit sur l’oncle Julien.

Exaspéré en voyant ce cinquantenaire élégant vêtu comme un dandy avec cette mine réjouie qu’il abordait toujours lorsqu’ils se croisaient, le père ferma son visage, chassant toute expression qui aurait pu le trahir et demanda d’une voix sèche : « Que voulez-vous ? » Il n’usait plus de formule de politesse avec cet homme pourtant si raffiné qui lui ne perdait jamais son sang froid. L’oncle Julien était mille fois plus exaspérant parce qu’il ne se trahissait jamais, qu’il abordait toujours ce sourire de vendeur, et que malgré son air froid et distant, il se dégageait de lui un sentiment de sympathie. Si les choses s’étaient passés autrement, le malheureux père aurait pu apprécier l’oncle Julien. « Ne soyez pas fâché, je viens en ami. » répondit calmement l’oncle Julien. Evidemment ce fut Mélusine qui rompit cette atmosphère pesante. Elle battit des bras pour avoir un câlin avec l’oncle Julien. Le fait était que Mélusine adorait son oncle. Elle était toujours souriante et pleine de joie dès qu’elle le voyait. Et c’était bien ce qui inquiétait son père. L’oncle Julien ne lui inspirait que de la méfiance comme le reste de la famille de sa femme. Il était sans doute le seul à avoir montré de la sympathie envers le pauvre père abandonné par sa femme après le départ de la dite femme, le seul qui soit venu épauler le père soudainement seul avec ses deux filles et son travail de flic. Mais le père aurait préféré que l’oncle Julien ne l’aide pas. Il ressentait sa présence comme une menace sans savoir exactement pourquoi. C’était son instinct qu’il lui disait de garder ses filles loin de l’oncle Julien.

Mélusine était si excitée par la présence de son oncle, elle gigotait tellement, que son père dû la laisser aller dans les bras de l’oncle Julien de peur qu’elle ne fasse une crise s’il lui refusait ce petit plaisir tout à fait anodin. Pourtant son cœur se serra en voyant l’oncle Julien tenir sa fille, et quelque chose en lui hurlait qu’il ne devait pas le laisser la toucher. Mélusine eut un sourire apaisée, comme si elle ressentait une vague d’amour l’envelopper. L’oncle Julien avait vraiment l’air de l’apprécier, il n’avait pas un regard de prédateur et rien dans son attitude n’avait d’alarmant, pourtant le père ressentait sa présence comme une menace. « Qu’elle grandit vite ! » s’exclama l’oncle Julien. Le père étouffa un soupire dans une quinte de toux. Inutile de paraître encore plus froid. Il sentit une présence et baissa les yeux pour voir Cassie qui se tenait à côté de lui, croisant les bras, avec un air drôlement sérieux. Le plus étonnant chez sa fille aînée, c’est qu’elle le soutenait toujours. Quelle que soit la situation, il savait qu’elle lui ferait toujours confiance. Une confiance aveugle. L’oncle Julien déposa la charmante petite Mélusine par terre. Cassie la récupéra avec une aisance inhabituelle pour une enfant de son âge. Le père regrettait que sa fille soit obligée de jouer les secondes mères pour sa petite sœur. « Je crois vous avoir posé une question, non ? » insista le père en essayant de ne pas froncer les sourcils. L’oncle Julien sourit, il devait sentir l’animosité de son interlocuteur mais il ne semblait pas s’en offusqué, comme s’il s’y attendait. « Je suis venu pour discuter des talents de vos filles. Laissez-moi entrer ça sera plus simple pour discuter. » Le père durcit son regard, laissant la tension entre eux monter avant de s’effacer. Il aurait voulu le jeter dehors, l’empêcher d’entrer chez lui, mais il ne pouvait pas faire ça. Si l’oncle Julien ne se montrait pas aussi sympathique ça serait plus facile, mais il n’avait rien de tangible contre lui, uniquement une vague sensation.

Assis autour de la table basse du salon, une tasse de thé en face de lui, l’oncle Julien grignotait un biscuit sec. Non loin de là, les deux fillettes jouaient avec des poupées, mais Cassie semblait pas vraiment concentrée sur son jeu. Elle jetait de petits coups d’œil furtif à son père. Partageait-elle le sentiment de son père ou lui faisait-elle simplement confiance, comprenant ce qu’il ressentait ? Le père l’ignorait mais si cela le rassurait, il n’aimait pas l’idée que sa fille se fasse du soucis. Elle en aurait bien l’occasion plus tard. « Je suis désolé, mais il est hors de question que je vous confie l’éducation de mes filles. » répondit le père d’un ton légèrement menaçant. Il sentait le flic ressortir, il avait envie de menacer franchement l’oncle Julien avec ses si bonnes intentions, son envie tellement pressante de l’aider, d’être là à chaque moment important, qu’il aille se faire foutre lui et sa famille ! C’était à elle de s’en occuper de leur éducation et elle avait foutu le camp. Personne d’autre n’avait le droit d’intervenir. Il ne laisserait pas ces mages si sombre toucher à ses filles. Sa femme n’avait pas tellement l’air de leur faire si confiance que ça, et pourtant il savait qu’elle était loin d’être un ange. Si elle ne leur faisait pas confiance, il ne pouvait certainement pas le faire. « Réfléchissez-y, nous sommes les mieux placés pour les aider à contrôler leurs pouvoirs. Viendra un moment où vous serez surpassé par les évènements, et à ce moment là, ça sera trop tard. » insista l’oncle Julien qui n’avait même pas prit un ton pressant, il disait cela d’une voix presque triste. Le père aurait pu se montrer compréhensif, mais tout ce qu’il ressentait c’était de la colère, froide, brutale et dévastatrice. Il ne songeait qu’à une chose, comment empêcher cet homme et la famille de sa femme d’approcher de ses filles.
Cassiopée - HELL'S BELL 2iaub7c
© .dixiPEARL
« Rien n'est jamais fortuit. »


Cassie hésita avant de frapper à la porte. La jeune adolescente devait avoir dans les 13ans mais s’était habillée de manière à en paraître 3ans de plus. Son père ignorait qu’elle était là et c’était mieux pour lui. Il serait mortifié à l’idée qu’elle puisse venir régulièrement voir l’oncle Julien, celui que son père avait tenté par tous les moyens d’éloigner de ses deux filles. Il serait tellement déçu de voir que sa fille venait régulièrement le voir. Mais Cassie savait ce qu’elle faisait, du moins, elle l’espérait. Son père ne serait jamais capable de l’aider à maîtriser ses dons, il ne pourrait jamais lui apprendre à contrôler sa magie et encore moins comprendre pourquoi elle avait tant besoin de réponse. Et l’oncle Julien était prêt à lui fournir toutes les réponses qu’elle désirait. Il n’était pas foncièrement quelqu’un de bien, et parfois Cassie avait juste envie de prendre ses jambes à son cou, tant elle sentait que sa magie n’était pas uniquement blanche, mais Julien parvenait à la rassurer, sans qu’elle s’explique comment. L’oncle mit du temps à répondre. Ca n’était pas dans ses habitudes. Il l’aimait bien, et affirmait qu’elle avait un grand potentiel. Elle savait qu’il disait vrai parce qu’il était toujours présent, ne manquait jamais un rendez-vous et semblait attristé lorsqu’elle lui posait un lapin. Alors pourquoi mettait-il autant de temps pour répondre ?

Cassie haussa les épaules. Elle passa sa main devant la serrure répétant le sort appris avec lui la semaine dernière et entendit le petit clic signifiant qu’elle avait réussit. Enfin ! Elle poussa la porte avec un petit sourire montrant sa fierté. C’était la seconde fois qu’elle tentait ce sort et s’en tirait mieux que lorsqu’à ses 9ans elle avait tenté de forcer la porte du bureau de son père avec deux barrettes pour les cheveux. Infiniment plus efficace. Elle ouvrit donc la porte et entra dans le loft luxueux de l’oncle Julien. Elle perçu rapidement deux voix, et reconnu l’une d’entre elles comme celle de Julien. La seconde lui semblait familière, très familière et une boule se forma dans sa gorge, ayant peur de reconnaître cette voix, elle s’appuya contre le mur en poussant un soupire. Pitié faites, que je me trompe, supplia-t-elle, faites que j’ai tord et que ça ne soit pas ma petite sœur qui est ici ! Elle se reprit en un clin d’œil et continua à avancer. Elle ne pouvait pas rester sans savoir, supposer serait trop incertain. Elle avait toujours eut cette curiosité maladive, un trait de caractère familial à en voir sa sœur et son père. Sa mère aussi était-elle curieuse ? Faut croire que non puisqu’elle n’avait jamais cherché à savoir si ses filles allaient bien. Malheureusement, elle avait eut raison. C’était bien les adorables boucles blondes vénitiennes de sa sœur qu’elle voyait.

« Julien ? Pourquoi ma sœur est ici ? »
s’exclama Cassie sans autre préambule. Julien savait fort bien que la petite Mélusine ne devait pas venir ici, ne devait pas apprendre la magie avec lui. Cassie avait assuré à son oncle qu’elle s’occuperait en personne de l’éducation magique de sa petite sœur. Elle lui avait expliqué maintes et maintes fois combien son père en souffrirait si ses deux filles venaient régulièrement chez lui. Il savait. Il aurait dû agir en conséquence. « Ecoute, c’est elle qui a voulu me voir, elle qui se posait des questions. Ta sœur a besoin de moi, tout comme toi. » répliqua l’oncle Julien sans le moindre regret dans la voix. Il était étonnamment calme et pondéré. Cassie s’approcha de Mélusine qui l’observait avec ses grands yeux verts, fixant sa sœur avec intensité pour lui faire comprendre que rien de mal ne se passait ici, qu’il avait raison et qu’elle devait l’écouter. Cassie secoua la tête et se tourna, telle une furie, vers son oncle. « Non, elle n’a pas besoin de toi. On n’a pas besoin de toi. Si on voulait apprendre, on n’aurait qu’à contacter la confrérie. D’ailleurs je devrais le faire. » L’oncle Julien restait calme, toujours aussi calme, avec son sang froid. Avait-il seulement un cœur ? Il semblait ne jamais perdre son calme olympien, et Cassie trouvait tout d’un coup cela très énervant. Malgré son air paisible, elle sentait que le pouvoir de son oncle s’étendait dans la pièce, comme s’il cherchait à l’impressionner. Mais Cassie savait plus que quiconque, qu’elle tirait plus de puissance de l’environnement plutôt que de son essence à elle. « Appelle donc la confrérie, ma nièce adorée, et laisse toi piégée petite folle dans sa toile. »

Cassie était furieuse. Il avait peut-être raison. Mais elle n’en était pas certaine. La seule personne qui lui avait parlé de la confrérie, c’était lui. Comment savoir si ce qu’il lui avait dit était vrai ou non ? Selon lui la confrérie voulait le pouvoir pour elle seule, et ceux qui en faisait parti devenait ses esclaves, devant obéir à ses stupides lois. Elle avait compris deux choses, la première étant que la confrérie donnait probablement dans la politique, devant représenter quelque chose comme la police des sorciers et que son oncle n’était pas spécialement du camps des gentils. Pouvait-elle se fier à ses déductions ? En avait-elle seulement le choix ? Julien était un bon professeur, et dans le fond, elle l’aimait bien, lui accordait sa confiance, mais pas suffisamment pour lui confier sa petite sœur, hein ? Traitez-moi d’hypocrite, je m’en fous, ma sœur est la seule personne qui importe ! aurait probablement répliqué la jeune femme qui saisit sa jeune sœur par le poignet et l’obligea à se lever pour la suivre. Elle quitta le loft d’un pas décidé et furieux, en claquant la porte le plus fort possible. Une fois dehors, elle pu réfléchir un peu plus à ce qu’il venait de se passer, mais elle devait d’abord ramener sa sœur chez eux. Son père serait probablement fou d’inquiétude. Le mieux serait sans doute de lui mentir, mais Mélusine risquait de ne pas collaborer.
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Niklaus L. Bălan
 
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MessageSujet: Re: Cassiopée - HELL'S BELL   Cassiopée - HELL'S BELL Icon_minitime10/5/2010, 21:42

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« Les événements vous prennent parfois par surprise, vous laissant vidé de toute énergie. »



« Je vous assure que je n’ai pas revu Julien Mayfield. »
répliqua d’une voix ferme la jeune sorcière. Julien… l’oncle Julien… ça paraissait si lointain à présent et pourtant chaque fois qu’elle repensait à lui, elle sentait une vague de remord venir l’étouffer. Elle avait dû couper tout contact avec lui après qu’il eut couché avec sa jeune sœur . Sur le moment, elle avait bien faillit l’assassiner. Sa sœur n’avait que 13ans. Elle avait menacé de tout révéler à la police, de se charger elle-même de leur fournir toutes les preuves, d’envoyer le tout à la presse et surtout d’en parler à la confrérie. Comme d’habitude, il n’avait pas vraiment réagit. Sa fureur s’était peu à peu atténuée. La suite des événements l’avait poussé à s’interroger. Visiblement sa jeune sœur avait perdu depuis belle lurette sa virginité. Elle couchait avec tellement de mec que Cassie ne savait même plus à quel saint se vouer. La seule chose qu’elle pouvait faire c’était masquer tout ça à leur père qui serait malade s’il savait. De toute façon, il ne pourrait rien faire. La jeune sorcière savait moduler les expressions de son visage pour ne rien laisser filtrer de ses émotions. La confrérie n’avait pas besoin de savoir que sa jeune sœur était absolument désespérante. Ni que l’oncle Julien n’avait pas fait de mal à sa sœur, et qu’elle se sentait coupable encore aujourd’hui de n’avoir pas compris ce qui se passait sous ses yeux. La seule coupable avait été Mélusine. Julien était tout de même coupable. Il représentait une menace depuis toujours et son père l’avait senti. Elle aurait dû briser le lien qui l’unissait à sa jeune sœur depuis longtemps, et par faiblesse, elle l’avait laissé agir à sa guise, elle les avait laissé s’apprécier, un peu trop.

L’homme devant elle s’avança, il essayait d’avoir l’air menaçant, mais Cassie n’était pas facilement impressionnable. Les petites frappes de son quartier était bien plus effrayantes que ce mage qui possédait un pouvoir qui aurait de quoi l’effrayée si elle ne connaissait pas les lois de la confrérie. Ca faisait plus de 5ans qu’elle connaissait l’existence de la Confrérie, c’était eux qu’elle avait appelé à l’aide pour mettre le plus de distance possible entre sa famille, sa sœur en particulier et l’oncle Julien. Au début tout s’était absolument bien passé. Ils avaient eut droit à un manuel, des grimoires, un sorcier était venu leur donner des cours, et ont leur avait confié un esprit sensé leur apporté son savoir. Tout allait bien, sauf qu’il s’était passé quelque chose. Et à présent, on l’interrogeait sur l’oncle Julien. « Vous ne savez absolument pas où il peut se trouver ? Ne nous mentez pas, la situation est grave. » Cassie soupira. Ils étaient vraiment borné en plus ! Ils ne réalisaient pas que si elle avait fait appel à eux c’était justement pour ne plus voir l’oncle Julien. Elle ignorait comment leur faire comprendre qu’elle n’était pas la complice de l’oncle Julien, qu’elle aurait préféré ne jamais le connaître, qu’elle se sentait coupable de l’avoir laissé avoir autant d’emprise sur elle. Il avait un certain charme et vous donnait l’impression d’être unique lorsqu’il vous regardait. Si elle s’était sentie attiré par lui ? Peut-être, en tout cas, elle avait l’impression d’être aimé, que quelqu’un veillait sur elle, lorsqu’il était prêt d’elle, elle avait le sentiment que rien de grave ne pourrait lui arriver. C’était stupide mais c’était ainsi.

Comment lui faire comprendre qu’elle aurait préféré s’arracher le cœur plutôt que de ressentir à nouveau tous ces sentiments mêlé au remord de ne pas avoir su, ne pas avoir compris, que sa jeune sœur était plus influençable qu’elle, qu’elle allait s’amouracher de l’oncle Julien et que ce dernier ne ferait rien pour repousser cet amour de jeunesse ? Elle savait qu’en plongeant son regard dans celui du mage, elle pourrait lui montrer tout cela. La lecture de l’âme. Lorsqu’un mage plonge ses yeux dans celui d’un être humain, il peut lire son âme, voir tout ce qu’il a fait, tout ce qu’il n’a pas fait, ce qu’il a ressentit, ce qu’il voulait faire. Mais généralement ça vous montre des choses que vous n’auriez pas voulu voir. Et c’est à double sens, l’autre lit dans votre âme. Tout le monde n’est pas prêt à soumettre son âme au regard d’un mage. Elle était jeune, et n’avait pas encore commis d’acte qu’elle regrettait vraiment. Les adultes si, et en général ils évitent ce genre d’échange de regard. « Je vous jure que je n’ai plus eut le moindre contact avec mon oncle depuis plus d’un mois. » répondit calmement la jeune femme. Perdre son calme n’arrangerait pas la situation, ça la mettrait seulement en situation de faiblesse. « Si je l’avais revu, je lui aurait planté un couteau dans le cœur. » Après ce qu’il avait fait, elle ne pourrait pas lui pardonner, jamais. Mais sa petite histoire avec Mélusine n’était rien aux yeux de la confrérie. Son oncle était impliqué dans une affaire plus grave. Il aurait pratiquer de la magie noire, aurait invoqué un puissant démon et l’aurait lâché sur la ville. Evidemment, la confrérie voulait sa tête et était prête à tout pour obtenir un coupable.

Le mage s’avança un peu plus, il n’avait plus cet air menaçant mais il avait l’air déterminé. Cassie aurait préféré qu’il soit menaçant, le rôle du méchant flic, elle connaissait par cœur. Son père étant un policier, elle n’avait aucun mal à ne pas céder à la pression. Mais les personnes déterminées c’est autre chose. Elles ont déjà fait leur choix. Cela voulait dire qu’on avait déjà décidé de son sort. Et honnêtement ça la faisait trembler de peur à l’idée qu’on puisse la prendre pour une complice. La confrérie ne plaisantait pas, et en tant que simple apprentie, c’était la mort qu’elle risquait et sans procès. « Ecoutez, nous savons comment vérifier vos dires. Mais certains parmi nous doutent de vous. » Il eut un petit sourire qui fit songer à Cassie que lui-même doutait sérieusement d’elle. « Nous allons vous confier une mission, de sa réussite dépend votre sort. Vous devez retrouver votre oncle et détruire le démon, si vous ne l’avez pas fait d’ici une semaine, vous serez jugé comme complice. » Cassie encaissa le coup. Le souffle lui manqua comme si on venait de la frapper au couteau dans le ventre, mais elle parvint à garder un semblant de sang froid. Merci l’oncle Julien, vraiment merci. Il s’imaginait que la confrérie n’allait pas les impliquer elle et sa sœur après ce qu’il avait fait. Après tout la confrérie considérait l’oncle Julien comme leur mentor et techniquement c’était le cas, ça avait été le cas, car aujourd’hui elles n’avaient plus aucun contact avec lui. « Vous savez comme moi que c’est parfaitement injuste. Je n’ai pas la capacité et encore moins la puissance pour effectuer cette mission. » répliqua-t-elle avec suffisamment de force pour ne pas laisser les larmes couler sur ses joues. Elle ignorait par quel miracle elle tenait encore debout. Ils l’avaient prit en traître, l’avait plaqué au sol et lui avait assené le coup fatal sans lui laisser la moindre chance.

Elle soupira, contenir ses larmes était facile, ne pas perdre son sang froid était bien plus difficile. Qu’arriverait-il à sa sœur ? La considérerait-ils comme complice elle aussi ? Et que dirait son père ? Bon sang, elle aurait dû écouter l’oncle Julien. Ne jamais leur faire confiance. Ils trouveront un moyen de pression et te garderont à leur merci lui avait-il dit. Elle réalisait aujourd’hui à quel point il avait raison. Pouvait-elle s’en aller à présent ? Parce qu’elle ne pourrait plus contenir ses hurlements bien longtemps. Il lui faudrait relâcher la pression et ça risquait de devenir violent. Surtout si ce mage continuait à la fixer comme si elle était un insecte qu’il écrasait de sa botte. « Vous ne serez pas seule. » fit une voix masculine. Elle se tourna vers lui. C’était un homme au visage creusé par les épreuves, à l’expression triste qu’elle devinait être l’expression qui ne quittait jamais son visage, au regard de ceux qui en ont trop vu. Elle ne l’avait encore jamais vu, mais au son de sa voix, elle sentit une énergie puissante et protectrice sur laquelle elle pourrait s’appuyer. « Vous aurez besoin d’un mentor, et vous ne pourrez parvenir à remplir cette mission toute seule. » poursuivit-il d’une voix calme, posée, et infiniment rassurante. « Je serais cette personne. Je vous aiderait autant que me le permettra la confrérie. »

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© Shatteredkiller
« Pourquoi est-ce si compliqué? »


La vie n’est pas aussi simple qu’on se l’imagine, n’est-ce pas ? Cassie ne comprenait pas pourquoi la vie était devenue si compliquée. Il y avait eut d’abord son oncle, son premier mentor, qui avait touché sa petite sœur, pire que ça, ils avaient couchés ensemble. Elle avait dû mettre un terme à tout ça, ne rien dire à son père, sachant que ça le rendrait malade sans qu’il puisse rien y faire. En faisant appel à la confrérie elle s’était malgré elle impliqué dans une histoire bien plus complexe encore. En effet son oncle avait usé de la magie noire et avait commis une grave erreur. Il avait perdu le contrôle sur un démon qu’il avait invoqué. Résultat ? En plus de devoir gérer sa sœur nymphomane courrant depuis ses 13ans sur tout ce qui bouge et de sexe masculin, elle a dû prouver son innocence en acceptant une mission à risquer : éliminer le démon que son oncle avait lâché sur la ville. Evidemment ça c’était le début de ses problèmes. Puisqu’on lui avait mis dans les pattes un nouveau mentor choisit par la confrérie. Oh, elle n’avait pas à se plaindre, il n’était pas méchant ni trop autoritaire, le problème était ailleurs. Pourquoi donc sa vie était si compliquée ? Ne pouvait-elle donc pas vivre une vie normale pour une adolescente comme le voulait tant son père soucieux qu’elle cesse de mener des enquêtes et qu’elle cesse de vouloir l’aider. « Qu’est-ce qui te tracasse ? » lui demanda Dorian en arquant son sourcil. Il avança son bras pour repousser une mèche blonde qui tombait devant son visage. Elle recula de quelques centimètres. Ce n’est pas qu’elle ne voulait pas qu’il la touche mais plutôt qu’elle avait peur de ce qui pourrait se passer si elle le laissait la toucher.

Elle se releva, quittant sa position allongée sur le ventre, ramena ses jambes contre son torse et les entoura de ses bras. Pourquoi se sentait-elle donc si oppressée alors qu’il était près d’elle, qu’il était avec elle, juste à ses côtés ? Il était son mentor, son véritable mentor, même si c’était la confrérie qui lui avait confié cet homme, même si c’était elle qui avait tout ficelé pour qu’elle lui fasse confiance. Cassiopée savait tout cela, mais elle savait aussi qu’au moment où elle faisait face au démon, c’était lui qui avait attaqué le dit démon lorsqu’il l’avait senti faiblir. Ils l’avaient tués ensemble même si c’était Cassie toute seule qui s’était occupée de son oncle. Elle n’avait pas eut le choix. Elle avait dû le tuer. C’était lui ou elle. Où était alors Dorian ? Prit au piège par son oncle. Elle l’avait détesté. Julien avait toujours été si intelligent, mais il n’avait pas voulu la tuer, il y avait été forcé. Durant de longs moments, elle se demandait encore s’il ne l’avait pas provoqué pour qu’elle le tue. Avait-il vraiment eut l’intention de la tuer ? C’était plus facile de se dire que oui, qu’il avait voulu la tuer, qu’il était mauvais, complètement mauvais et que rien n’aurait pu le sauver. Comme il était plus facile de se dire que son mentor était comme un second père sur qui elle pouvait se reposer. Mais c’était faux, bien évidemment. « Cassie… qu’est-ce qui ne va pas ? » insista-t-il en montrant un visage légèrement inquiet. Depuis qu’elle le connaissait, même dans les instants où il semblait heureux, il y avait toujours cet air triste sur son visage. La jeune femme avait envie de l’embrasser, de le prendre dans ses bras, de le serrer contre elle et de le rassurer. Mais elle ne pouvait pas. Non. Il y avait la différence d’âge, le fait qu’il soit fortement impliqué dans la confrérie, et puis, elle ne pouvait pas s’offrir un tel luxe, lui non plus. Elle était encore mineur, son père n’hésiterait pas à tout tenter pour envoyer en taule Dorian.

Elle releva son visage, le fixant avec intensité. Voyait-il qu’elle l’aimait ? Elle ne lui avait jamais posé la question, ne lui avait jamais avoué ses sentiments. Ca serait trop difficile de faire demi tour après ça, trop dur de lui dire qu’elle l’aimait puis juste après qu’ils ne pourraient pas vivre cet amour. Mais elle sentait son amour tout autour d’elle. Personne n’avait jamais été aussi présent dans sa vie que son mentor l’était désormais. Elle sentait son amour avec tant de force à cet instant que s’en était douloureux. « Désolé Dorian, j’ai juste un de ces moments d’absence. » Bravo Cassie ! Evite encore le sujet. Elle devrait prendre une décision, faire un choix. Mais au lieu de cela, elle ne voulait pas le chasser de sa vie, elle voulait qu’il reste prêt d’elle, mais ne pouvait pas vivre cet amour pourtant partager. Accepterait-il longtemps cette situation ? Elle en doutait mais ne pouvait faire autrement.
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