✤ Traits de caractères Keagan est le genre d'homme à sourire souvent. Le problème, c'est qu'on ne cerne jamais la sincérité de son geste. Entre ironie, frustration ou moquerie. Il se cache aisément derrière ses lèvres tirées pour vous cacher ses pensées. Car oui, Kea n'est pas le genre franc de prime abord. Il est du genre à se fondre dans la masse, vous dire ce que vous souhaitez entendre et passer son chemin. Il n'aime pas l'idée d'appartenir à un groupe, un ensemble, plutôt indépendant, il n'a pas vraiment apprécié la grande révélation et s'en retrouve beaucoup trop exposé à son goût. Amateur de jeu de rôle, il passait beaucoup de temps à s'amuser ainsi, tromper l'innocence des humains pour se faire passer pour un être qu'il n'est pas. Aujourd'hui il ne lui reste que le mystère de son passé et sa conscience. Pourtant, malgré toutes ces manipulations et ces calculs en tout genre, Keagan n'est pas un être insensible, à défaut d'avoir le sang chaud. Il garde beaucoup de souvenir de sa vie humaine et la regrette dans un sens. Certains émotions et sentiments qui se sont envolés avec sa vie de mortel qu'il a essayé de retrouver sans jamais y arriver. Chaque année, à une époque bien précise, le semi irlandais revit le traumatisme de sa transformation mais surtout la soif de sang qui la conduit à tuer sa famille de son époque humaine. En proie à de sévère crises, il sait aujourd'hui se contrôler, mais il se cloître pendant plusieurs nuits et s'isole complètement, de peur de céder.
Keagan est un homme rempli de manières et de formules de politesse. Il aime les choses propres, la bienséance et le calme. Même s'il renie l'essaim, ce n'est pas pour autant qu'il est adepte de l'anarchie. Ce qui fait de lui, un vampyre discret et apprécié au fil des années. Si la politique l'amuse beaucoup, surtout de nos jours, il s'y mêle rarement, voir jamais. En grande partie, parce qu'il n'aime pas être le centre de l'attention, qu'il n'aime pas s'occuper des autres et n'aime pas répondre à des obligations qui ne lui plaisent pas. Assez égocentrique, les affaires du monde l'intéressent peu tant qu'elles ne changent pas sa vie. C'est un peu une autre raison pour laquelle, la révélation l'emmerde autant. Il y a bien des choses dont il est obligé de s'occuper maintenant qu'il est reconnu par l'état. L'anonymat civil avait son charme.
Originaire d'une ville ou l'art à eu son nombre d'artistes de renommée et d'inventeurs inoubliables. Keagan garde une certaine sensibilité et curiosité pour l'art sous toute ses formes. Allant des arts bibliques aux art plus modernes, il se transforme volontiers en collectionneurs quand l'objet en lui-même suscite en lui une lueur d'émotion humaine. Il saura d'autant plus attiré par l'artiste si il s'agit d'une personne encore vivante. Si quelque chose s'est bien éveillé chez lui, c'est l'envie et le désire. Autrefois sûr de sa sexualité, il semble comme indifférent des genres, plus intéressé par ce qu'ils font naître en lui que le physique. Il se transforme en homme charmeur et serviable, jusqu'à un certains points. Il déteste la vulgarité et l'ignorance, il peut se montrer beaucoup moins patient avec des personnes étroites d'esprits ou des filles de joie un peu trop aguichante. Il méprisera beaucoup plus les fautes de goût, le manque de culture.

✤ Occupation nocturne Il fut un temps heureux en Europe ou Keagan s'amusait des artistes qu'ils manipulaient, physiquement, moralement. Il pouvait les observait pendant des heures faire leurs œuvres et s'enrichir sur leur dos en leur faisant croire qu'ils n'avaient que peu de talent ou qu'il était en avance pour leurs temps. Keagan aimait l'homme pour toute la distraction qu'il pouvait lui apporter alors que les décennies l'avait amener à une lente agonie d'ennui.
Aujourd'hui, il doit faire bon figure, aborder un vrai métier qu'il a plus ou moins endossé ces derniers années, même avant la révélation. Galeriste, voilà que l'art lui sert d'identité et de gagne pain honnête. Ou presque. Il lui faudra l'aide des actions et de la bourse pour gagner un rythme de vie assez confortable pour le vampire qu'il est devenu. Monsieur aime l'espace et la décoration.  Donc il pourra passer beaucoup de son temps libre à chercher des pièces rares ou des nouveaux talents.
S'il n'est pas occupé à voyager à l'autre bout du pays, monsieur passera son temps à la frivolité. Ayant certains besoin comme la nourriture et le sex, il préfère la compagnie des humains plus que celle des vampires. C'est plus l'idée d'avoir moins à se méfier d'un être inférieur qui l'arrange. Cependant, Angelo, son créateur à la faucheuse tendance à se pointer pendant plusieurs nuit dans la demeure de sa création, quand ça l'arrange. Il l'accapare alors et Kea n'a malheureusement plus son mot à dire.
✤ Manies, habitudes & goûts
Parce qu'il n'aime pas les bains de sang, il est friand des déjeuné sous la douche.
D'ailleurs, il n'a jamais forcé une seule personne pour se nourrir, il préfère la libre soumission.
Il choisi soigneusement les humains qui le nourrit et entretien une relation intime et suivit avec eux pendant plusieurs années.
Il a bu une fois du True Blood, il ne recommencera plus jamais.
Il n'aime pas être dragué, il préfère séduire.
Il ne supporte pas d'être sale ou mal vêtu, il est toujours impeccable.
Il possède un coffre en banque dans chaque ville où il a habité, laissant plusieurs bien à lui.
Il a un faible pour les personnes naïve et impressionnable.
Il déteste l'impolitesse et la vulgarité.
Il est très inconfortable en présence d'enfants, surtout si indisciplinés.
Il aime la musique classique et la musique épique.
Il méprise la religion mais admire les œuvres d'art qu'elle a suscité.

✤ Discipline Occultisme. Peut-être l'a t-il déclencher ou est-ce une simple chance, mais depuis sa transformation, il s'est toujours fait aussi discret qu'un renard. Il aime les jolies choses, mais il aime la discrétion et faire oublier sa présence. Commençant par vous surprendre parce qu'il aime voir la stupeur dans votre regard, il s'est servi de sa capacité à se dissimuler que l'évolution de son don ne lui a pas échappé. Oh, il l'a éprouvé cet étrange don, il a travaillé dur pour vous embrouillé l'esprit, après tout, n'avais-je pas dit qu'il aimait jouer un rôle par le passé. En ces temps où il aimerait se faire oublier de l'essaim, sa capacité lui est plus indispensable que jamais. Il déséquilibre votre entourage et vous laisse voir le mirage de sa personne. Est-ce lui ou un autre ? Est-il vraiment là devant vous ou n'était-ce qu'une ombre dans la nuit. Vous ne pourrez même pas sentir ce sourire fier se dessiner quand il décidera de vous faire sentir sa présence. Par jeu ou par nécessité. Le vampire est doué pour changer de visage ou du moins lui faire croire. Tout est bon pour continuer à vivre sa non vie parmis des hommes trop conscient et un conseil trop contraignant. Entre vampire de relations et homme désirant la liberté de ses actes, il revêt quand sa lui chante un masque que chacun d'entre vous interprétera de manière différente. Hélas, l'homme au mille visage aura le défaut de ne pas encore assez contrôlé l'impact qu'il peut avoir sur un groupe. C'est pour ça qu'il n'aime pas les foules. Se jouer d'un esprit c'est simple, se jouer de plusieurs, pour le moment, ne le mène qu'à des erreurs.

✤ ConvictionsKeagan s'est adapté, s'est plié aux exigences des puissants, mais très honnêtement, il déplore la révélation. Pour lui, aucun avantage s'est présenté pour lui. Beaucoup plus surveiller, beaucoup plus exposé, sans parler du fait qu'une existence bureaucratique est inévitable. Il aimait l'ombre et l'aime encore beaucoup, flirtant avec l'interdit, il voit là, un choix idiot de vampires trop vieux ou trop gâteux pour comprendre leurs erreurs. Certes, la révélation lui permets de mener son business en pleine nuit sans que cela paraisse étrange ou suspicieux, mais à quel prix. La richesse dont il était doté par sa longue vie s'est fortement amoindrie par les impôts et les taxes qu'il n'avait pas eu à payer par le passé. Sans parler du True Blood, qui n'est qu'une belle plaisanterie à son goût. Un vampire n'a jamais eu de mal à se nourrir et même décemment. C'est comme supprimé l'héroïne à un junkie et le remplacer par l'huile de foie de morue. Et ne parlons pas des groupies fan de vampires qui se damnerait pour se faire sucer le sang ou même une nuit avec son espèce. Il déteste ces gens, trop demandant, trop vulgaire.
✤ Signes particuliers Vous avez un tatouage ? Une cicatrice ? Peut-être qu’il n’y a pas que votre don qui vous rend différent, dites-nous donc ce que c’est. Facultatif.

Chapitre un « Vivre »

Né au début du XVIIIième siècle, Keagan est l'union rare d'une italienne de famille modeste et d'un voyageur irlandais. Portant dès lors le nom de bâtard par sa famille entière, il arbore un nom complètement irlandais, faisant tâche avec le reste de son entourage. C'est un garçon à l'imagination débordante, au cœur large et à la gentillesse dégoulinante. Pourtant, il est réservé, presque introverti par les rumeurs qui circulent sur sa mère et surtout sur le père dont il détient le nom mais qu'il n'a jamais connu. Certains disent qu'il n'est pas mort mais qu'il s'est enfuit à l'annonce de la grossesse, d'autre disent qu'il n'a jamais existé et que Keagan n'est que le fruit de la disgrâce. Pourtant, Kea ne croit pas que sa mère lui ait menti, elle est douce, gracieuse et très fière, elle ne se donnerait pas au premier venu, il en était sûre. 
Adolescent, il découvre la peinture, déjà amoureux de l'art et des statuts qui ont envahissent  Florence depuis plus de deux siècles, il s'était toujours dit qu'il avait 200 ans de retard, presque déçu de n'avoir jamais pu rencontrer Miche-Angelo de son vivant. Le garçon s'essaye à l'art, aux peintures, mais si l'imagination et l'inspiration ne lui manque guère, aucun talent ne transpire de ses doigts comme les artistes qu'il idolâtre. D'ado, il devient jeune homme et force est de constaté qu'il doit se mettre à travailler au lieu de rêvasser.

Il travaillera dans la menuiserie de son oncle, il fera la rencontre d'Irena, blonde vénitienne, des yeux verts et éblouissants, un sourire éclatant. Courtisée, attirée, quelques mois plus tard ils se fiancent, puis encore plus tard se marie, bénit par le prêtre de sa paroisse. Car oui, monsieur et comme toute sa famille étaient de fervent chrétiens, craignant autant dieu que le diable. Durant sa première année de mariage, Clarissa vient au monde, les yeux de son père et les cheveux de sa mère. Kea s'était éloigné définitivement de son rêve et de son amour de l'art. Il n'avait plus le choix, la vie le prenait à la gorge. Deux ans après Clarissa, c'est Lorenzo qui voit le jour, portant le nom de son arrière grand père, décédé quand Keagan n'était qu'un enfant. La famille est heureuse et on en oublierait presque la bâtardise de Keagan. Du moins, lui l'oublie. Malgré ce vide, ce sentiment d'insatisfaction qu'il couvre derrière un travail ardue et une vie remplie. Sa mère meurt de maladie, certains feront même courir le bruit qu'elle est morte de syphilis. Keagan n'a jamais rien pu contre les rumeurs.

Chapitre 2 « La naissance »

Angelo, c'est le nom dont s'était présenté l'homme qui se tenait à côté de lui. Intrigué par le regard de l'irlandais, il n'arrivait pas à effacer ce sourire curieux de son visage. « Qui ya -t-il jeune homme ? ». Keagan fronce les sourcils et quand il se tourne vers l'homme au teint pâle et à l'étrange aura, il jurerait qu'il avait facilement vingt ans de moins que lui, pourtant il le prenait de haut et s'était adressé à lui comme si Keagan n'avait non pas bientôt 40 ans mais juste 15 ans. Il décide de pardonner au jeune garçon, aujourd'hui la jeunesse était impétueuse se disait-il. Il ouvre enfin la bouche. « Cette toile, l'artiste l'a laissée là comme si il l'avait abandonné. Mais... » Angelo écarquille les yeux et s'approche d'un pas, tellement curieux de la suite. Kea ne pouvait s'empêcher de fixer le tableau abandonné. « Mais j'ai plus l'impression qu'il l'a exposé là, à la vue de tous, offrant seulement à ceux qui existe dans les ténèbres. » « Les ténèbres ? Pourquoi les ténèbres ? » Keagan sourit et son intuition lui dit qu'il est dans le juste. « Parce qu'il a attendu que la nuit tombe pour la poser là ! C'est qu'il ne veut pas que n'importe qui la voit. Non ? » Angelo le fixe avec un visage étrange, entre ému et heureux, mais il resta silencieux, juste assez pour perturber Keagan... Puis la violence.

Il se souvient du sang qui tache ses vêtements, du froid glaciale de ses doigts remonter jusqu'à son cœur. L'irlandais s'écroule mais reste maintenu dans les bras d'Angelo, comme un vulgaire pantin. Il se souvient de ses lèvres écarlates qui lui murmure de boire. Du premier goût métallique, étrange, et cette répétition du mot « bois ». La soif, l'envie d'en boire plus, encore et encore. Un sentiment qu'il n'avait jamais senti. Excitant, enivrant et effrayant. Puis l'homme s’évanouit,  il meurt.

Le noir, la terreur. Il gratte le plafond au dessus de lui, se rend vite compte qu'il est sous terre et un instant la panique le fait creuser comme un fou. Fou, il se sentait complètement fou, il mourrait de soif, il voulait du sang, oui tellement de sang, comme celui qu'il avait gouté cette nuit là, il lui en faut, des tonnes, il ne comprend rien à son instinct, il ne s'en pose pas plus de question. Il est loin de Florence et ça aussi c'est incompréhensible. Il s'enfuit, il est couvert de terre, sale, il a l'air d'un souillon. Il ne s'attendait pas à courir si vite. Mais sa distraction est bien rapide, le battement d'un cœur se fait entendre, un rire coquin, un soupire masculin. Keagan découvre deux jeunes paysans entrain de flirter. La fille hurle de surprise puis d'horreur, l'irlandais s'était jeter dessus avec fureur. La chaleur du sang, l'onctuosité de son goût, le sang rentre dans sa gorge, le tremblement de la femme s'arrête et Kea ne peut pas s'arrêter, il lui faut encore plus. L'humaine n'est plus qu'une sac vide et il se jette sur le garçon fuyant à plusieurs mètres. Encore, il lui en fallait encore...

Chapitre 3. Le carnage.

Il rentre cette même nuit chez lui, encore hagard, il n'agit que par habitude, par besoin, il veut retrouver son foyer, sa famille, sa femme. Il est encore éprouvé par ses sentiments humains et cherche à se rassurer. Il n'est pas encore sûre d'avoir réellement vécu ce qu'il venait de faire, non il devenait fou, il avait sûrement tout halluciné. Sa femme le rassurerait. Il reviendra à la réalité dès qu'il verra le visage d'Irèna.
Il n'avait pas encore compris à ce moment là. Même lorsque sa femme hurla et pleura dans ses bras, rien n'avait réveillé son humanité. Tout ce qu'il se souvient de ce moment là, c'était l'excitation, l'amour mêlé à l'envie de possédé l'autre et de le détruire, d'en boire son sang jusqu'à la dernière goutte et s'approprier tout le reste. Pas une seule larme, pas un seul cri n'aurait pu l'empêcher de décimer ce qu'il aimait le plus au monde, même avant l'art, même avant Dieu. Rien. Ou peut-être Angelo, mais lui, il était tapis dans l'ombre à regarder, à laisser faire. Ce qu'il voulait Angelo, c'était un infant, pas une larve, ce qu'il voulait c'était un vampire comme lui, capable de voir la beauté du monde sans être retenu par la futilité des humains. Alors il l'a laissé trucider sa femme, son fils et même laissé pour morte son aînée. Clarissa. Qui le jour où elle se réveillera, remise de ses blessures, ne sera que l'ombre d'une vie, une jeune femme ayant perdu l'esprit et le goût de la vie. Ce qu'elle avait vu ce jour là, ne pouvait pas être son père. Non la gamine avait débloquée. Et encore ces rumeurs typiques de Florence, les rumeurs d'une gamine possédée par le diable, qui aurait tué toute sa famille.

Angelo était intervenue à la fin pour récupéré le jeune vampire, perdue, coupable et surtout incontrôlable. Il découvre l'ascendant de son créateur, l'importance d'être guidé, aidé dans un monde dont il n'avait jamais imaginé l'ampleur.

Chapitre 4 La séparation

Irlande, cinquante ans que Keagan frôle cette terre sous la peau d'un vampire. Il agit pour son maître, ne respire que pour son maître à cet époque. Leur chemin se fait très actif au travers de l'Europe pour découvrir de nouvelles âmes d'artistes, des tableaux plus beaux que les autres, collectionner des noms encore méconnue qui deviendront incontournable dans le futur. Angelo est amateur des grands noms et Keagan est un très bon négociateur en plus de trouver les bons filons. Son œil est de plus en plus avisé, il sait reconnaître une icône d'une copie très ressemblante.

Encore sujet aux frénésies des ses premiers jours, Angelo retrouve au cou d'une jeune fille déjà morte, Keagan étanchant sa soif. Cette nuit là, une dispute explose entre l'infant et son créateur. Cette nuit là, pour réveiller l'ancien bâtard, il lui expliquera comment il a regardé décimer sa famille entière sans bouger le petit doigt, comment il l'avait laissé faire pour le trancher de son ancienne vie. Le jeune vampire s'en sentit trahis et manipulé, il le méprisera, le détestera, n'obéira à Angelo qu'en cas de force de la part d'Angelo.

Au bout de 20 ans de luttes, de disputes, de haine, Angelo accepta de laisser son infant prendre sa propre route à une condition. Une seule et unique condition. Peu importe le moment, l'occasion, la raison. Lorsque Angelo viendra lui rendre visite, il se devra de l’accueillir avec le sourire et les honneurs qu'il estime lui revenir.

Chapitre 5 La révélation.

Amer est l'homme qui vient taper à sa porte, vert de rage. L'accusant à tord d'avoir tuer ses enfants et de l'avoir caché. « Tu ne peux plus te cacher monstre ! Tu pourriras en enfer ! » Mais Keagan était loin de l'époque ou sa faim contrôlait ses actions. Si il a touché sa fille et son fils ? Oui, mais ils ont toujours été consentants et ne s'en ont jamais plein. Il offrait plaisir et gentillesse à ceux qui lui cédait de leur sang et de leurs temps.
Mais Keagan ne veut pas se faire remarquer par ceux qui veulent le contrôler. Que ce soit Angelo ou même l'Essaim, il en a assez de ces ancêtres qui pensent tout savoir. Il veut vivre libre, libre de sa profession et de son mode de vie. Alors, cette nuit là, il ensorcelle le pauvre père en deuil et le convainc avec non sans mal que ses enfants se sont enfuis loin, là où l'homme ne pourrait ni les enfermés, ni les battre. Keagan était bien assez gentil pour ne pas détruire cet homme qu'il méprisait au plus haut point pour avoir ruer de coup sa progéniture depuis le plus jeune âge.