✤ Traits de caractères Je suis une fille difficile à cerner. Froide et distante, je ne m’attache que très rarement à quelqu’un. Je suis une solitaire dans l’âme. Ma phrase préférée ? Il vaut mieux être seul que mal accompagnée. Réfléchie et manipulatrice, je fais ce que je veux des personnes qui m’entourent. Je me sers des gens. Dès que j’ai eu ce que je voulais, je les oublie ou je peux simplement me retourner contre eux. J’agis essentiellement par intérêt. Je suis sûr de moi. Assez prétentieuse, je pense être meilleure que tout le monde. Déterminée, j’obtiens toujours ce que je veux et ce, par n’importe quel moyen. Je suis le genre de fille qui est capable d’être un ange avec son pire ennemi juste pour avoir quelque chose de sa part. Je sais jouer à la perfection jouer sur deux tableaux. Je suis également une excellente menteuse.  Je fais preuve aussi d’un très grand charisme, ce qui est plutôt un avantage lorsqu’on est amené à manipulé des gens. Lorsque je menace quelqu’un, ce n’est jamais des paroles en l’air. Une dernière chose à savoir sur moi : je déteste la trahison et je ne laisse vraiment pas passer ce genre de chose. Lorsqu’on décidé de me trahir, on en subit les conséquences.
✤ Occupation diurne Comment j’occupe mes journées ? Il faut savoir que je ne suis pas le genre de fille à travailler. Le compte en banque de mon père me suffit amplement pour vivre. Durant mes journées, je vais donc faire du shopping, quand j’ai le temps. Cependant, pour me faire un peu d’argent, j’ai décidé de me lancer dans une activité pas du tout légale. Je tue des gens contre de l’argent. Il faut savoir que grâce à mon père, j’ai appris à manier les armes à la perfection. Il était chasseur et il m’a appris tout ce qu’il savait. Lorsque je suis sur aucune affaire, je m’occupe en tuant des gens contre rémunération. J’aime le côté dangereux de la chose. Je sais que je risque de me faire pincer, mais j’ai aussi appris à cacher mes traces. Bien évidemment, ce n’est pas une activité que je crie sur tous les toits. Même mon paternel n’est pas au courant de ce que je fais. Si seulement, il savait…
✤ Manies, habitudes & goûts Je suis une fille assez coquette et qui sait extrêmes bien cacher son jeu • Je ne démarre jamais une journée sans un café • J’adore la chasse • J’aime me faire mon propre opinion des gens, les préjugés très peu pour moi • Je roule toujours dans une belle voiture de sport, avec une immatriculation italienne • Je déteste le poisson • Je ne peux pas sortir sans avoir mon Ipod dans les oreilles • Mon animal préféré est le chat • Je suis le genre de fille à ne pouvoir compter que sur elle-même • Je pense avoir toujours raison • Qu’on m’aime ou qu’on me déteste je m’en moque, je ne suis pas née pour plaire aux autres.
✤ La traque continue Je suis issue d’une longue lignée de Chasseurs, la famille Casteli. Depuis ma plus tendre enfance, j’ai vu mon père chasser. Il était rarement à la maison, on était toujours sur les routes. Mon grand frère m’a expliqué ce qu’il faisait et il m’a dit qu’un jour lui et moi on serait comme mon père. J’ai grandis dans cette idée-là : un jour je chasserais des créatures qu’aucun être humain n’est capable de croire en l’existence. Je savais que ma vie ne serait pas facile. Rien n’est facile dans ma famille de toute façon. J’ai arrêté le lycée à l’page de 16 ans pour me consacrer à cette activité. Mon père n’était pas d’accord mais il a fini par accepter l’idée que sa fille ne serait pas diplômée. Contrairement à mon frère, qui lui, avec les années avait voulu rester loin de tout ça. Il voulait devenir médecin. Moi j’ai suivis mon père. On est partis d’Italie à ce moment-là parce que les voyages en avion, en train voir même en voiture étaient soient trop long, soit trop couteux. On a débarqué à Schreveport sans vraiment avoir de point de chute. On a voyagé des années avant que je prenne mon envole. Il m’avait initié et il avait considéré que je pouvais aller chasser seule. Je suis revenue à Schreveport. Je chasse en solitaire : être avec quelqu’un c’est une faiblesse et je l’ai rapidement compris. De temps à autre, je fais une chasse avec mon père mais ça s’arrête là.
✤ Convictions J’ai pas vraiment d’opinion sur la question. D’un côté la révélation st une bonne chose puisque ça montre au monde entier ce qui se trame mais ça peut aussi engendre de la peur chez certaines personnes. Moi, j’ai toujours entendu parler de vampire, de sorcière et pas que pendant les fêtes d’Halloween alors je ne me rends pas vraiment compte du changement que cela a pu causer. Peut-être que beaucoup ne croit toujours pas à ce genre de créature. Peut-être, préfèrent-ils se voiler la face ? C’est tellement plus facile que de se rendre à l’évidence. Ayant toujours connu le monde surnaturelle et étant une fille qui n’a pas peur de grand-chose, je ne peux pas vraiment dire ce que je pense. Alors oui, ça peut-être une bonne chose mais d’un autre côté aller à la chasse aux créatures n’est pas devenu un métier rémunéré. En bref, ça n’a rien changé pour les chasseurs, ni pour les créatures. Les seuls qui ont vu leur Destin changer sont les humains qui vivaient bien tranquillement loin de toutes ces histoires. Ils savent à quoi s’attendre, au moins…
✤ Signes particuliersJe possède un tatouage en bas de la nuque qui représente mon signe astrologique et un autre au niveau du poignet qui représente le signe de l'infinis. J'ai également un piercing au nombril. En revanche, je n'ai aucune cicatrice, pour le moment.

11 novembre. Pour beaucoup de personnes cette date sonne comme étant l’armistice de la guerre de 1914-1918. Moi c’est simplement mon jour de naissance. Je suis née en Sicile. Je n’ai jamais connu ma mère, qui a préféré fuir peu après ma naissance. J’ai un grand frère de quatre ans mon ainé qui a toujours voulu me protéger. Me surprotéger même. J’ai donc vécu qu’avec des garçons mais je ne m’en suis jamais plein. Les rapports avec mon frère pouvaient être conflictuels parce que je ne supportais pas ce don qu’il avait d’être toujours sur mon dos mais mon père lui donnait raison. J’étais la fille de la famille, la petite dernière, celle qui faut toujours protéger. J’en ai rapidement eu marre qu’on me prenne pour une petite chose fragile et j’ai vite commencé à me rebeller. Je devais avoir sept ans lorsque j’ai clairement fait comprendre à mon père et mon frère qu’ils n’avaient pas besoin de s’occuper de moi. Mon père à rigoler, mon frère s’est retenu mais, à l’époque, ils n’avaient pas compris que moi je ne rigolais pas. C’est un soir, après l’école, que mon frère m’a surpris en train de me battre avec un garçon. En réalité, s’était mon voisin de table en classe et je ne le supportais pas. Il m’avait cherché, je lui avais dit que je l’attendrais à la sortie, il avait rigolé. Il avait failli se retrouver à l’hôpital. Bien sûr, mon père m’a passé un savon mais il avait enfin compris que je n’étais pas le genre de gamine qu’il fallait protéger. Je savais me défendre et pour cause, je l’avais vu se battre. J’avais simplement reproduit ses gestes.

A l’adolescence, tout devient compliqué. Mon frère m’a parlé des activités de mon père. Il m’a aussi dit qu’un jour lui et moi on sera des chasseurs. Je le croyais sans vraiment le croire. Je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire de ma vie. Les cours, je m’en moquais. De plus, on changeait trop souvent d’établissement scolaire. Mon père partait à la chasse aux quatre coins du pays et il pensait que nous emmené était une bonne idée. Petit à petit, j’ai commencé à me renfermer sur moi : j’en avais marre de bouger tout le temps, de change d’établissement et d’essayer de m’intégrer dans les collèges possible et imaginables. Mes notes je m’en moquais royalement. Je n’étais pas le genre de fille qui espérait entrer dans l’une des meilleures universités d’Italie. Plus je grandissais et moins je travaillais. Mes notes étaient en chute libre, je passais plus de temps à répondre aux professeurs qu’autre chose. Je voulais devenir comme mon père : être une chasseuse, risquer ma vie, ne pas avoir de point de chute. Ce n’est pas vraiment ce qu’espérait mon père pour moi, mais que pouvait-il y faire ? J’étais comme lui, j’avais le même caractère que lui.

Ma première année de lycée, je la loupe complètement : nouveau lycée auquel je ne cherche pas à m’intégrer. Les professeurs m’ont rapidement jugé comme étant un élément perturbateur et je fais honneur à ma réputation. J’annonce à mon père que je veux chasser avec lui, à l’âge de 16 ans. Il a peur pour moi, il commence par refuser mais il se rend bien compte que le lycée et moi, ça fait deux. Il accepte. On part sur une affaire à l’autre bout du monde, laissant mon frère, déjà à l’université depuis deux ans, derrière nous. Lui, il veut devenir médecin, il ne veut pas être confronté au surnaturel. Pourtant, quand on était petit s’était lui qui voulait le plus chasser. A Shreveport, on y reste à peine une nuit avec mon père : le temps de tuer un vampire et on est repartie. Il m’apprend à me servir d’une arme, il m’apprend à me défendre. J’apprends vite et il est plutôt fier de moi. On continue de chasser : je trouve les affaires, c’est lui qui donne les directives. De temps en temps, on a mon frère au téléphone qui prend de nos nouvelles.

Seulement, il y a un an mon père m’a dit que j’étais apte à aller chasser de mon côté. Il m’a dit que si on se séparait, on pourrait résoudre deux fois plus de cas. J’ai décidé de retourner à Shreveport. Pourquoi ? J’ai toujours cru qu’on avait pas terminé le boulot, la première qu’on y était venu. Mon père me verse une grosse d’argent sur mon compte en banque tous les mois. A mon arrivée, j’ai commencé à traîner avec des gens pas vraiment fréquentables qui m’ont fait rentrer dans leur business. De la gentille citoyenne, je suis devenue l’une des tueuses à gage les plus redoutables de la région. Au début, je ne savais pas vraiment dans quoi je m'embarquais. Je n'ai jamais enfreins les lois. Il faut croire que tout change. Ces gens que j'ai rencontré avait des comptes à réglés avec une famille plutôt riche de la région. Vu que je n'étais pas connu dans la région, ils m'ont proposé d'aller ces gens contre une grosse somme d'argent. J'ai hésité: tuer des créatures surnaturelles, ça passe mais tuer un véritable être humain, je ne savais pas si j'en étais capable. Mais j'ai finis par accepter. J'y suis allée, je n'ai pas réfléchis. Ils m'ont payé et je leur ai fait comprendre qu'à partir de maintenant, j'allais agir seule. Une chose en entrainant une autre, j'ai commencé à être connu dans le domaine. En général, on me donne un nom, on négocie la somme d'argent et je vais tuer la personne. Ça peut-être monsieur tout-le-monde, comme le PDG d'une grande entreprise. Est-ce que ma vie ma plaît ? Plutôt ouais. Je n'aurais jamais pensé tourner de cette façon-là, mais c'est mon gagne pain. J'aime cette sensation d’adrénaline quand on ôte la vie de quelqu'un. C'est cruel mais on ne peut pas tous être dans le droit chemin. Depuis un an, je n’ai ni eu de nouvelles de mon père, ni de nouvelles de mon père. Le pire dans tout ça c’est qu’ils ne me manquant pas vraiment.