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 « not quite an angel » •• Suzie

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MessageSujet: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime28/5/2010, 23:14

arabelle. susana haylings
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âge. Figée, le temps n'a plus de prise sur toi, plus depuis que tu es devenue une goule instable et insatiable. Aussi, en apparence, ton corps garde l'apparence d'une jeune fille de dix-huit alors qu'il n'y a seulement quelques semaines ta dix-neuvième bougies à été soufflé.
date et lieu de naissance. Née dans un nénuphar du marais, prêt d'un alligator assoupi dans la moiteur du bayou, un éclat de verre posé sur la terre, c'est en Louisiane que tu viens au monde. C'était un 15 mai 1992, dans une petite clinique de Bâton rouge.
nationalité. Née sur le territoire américain, tu es américaine mais de part tes origines tu es aussi ces blés de France qui tanguent doucement au vent à la fraîcheur d'une brise estivale ainsi que l'allégresse d'une roadster cabriolet sur l'asphalte des routes brûlante de l'Italie.
nom du sire. Telle l'ivresse d'une bouteille de téquila sifflée dans la moiteur d'une soirée d'été, la frivolité d'une baise torride sur des draps trempés par l'humidité de la nuit, ton sire à un prénom que tu n'as de cesse de le murmurer : Alessandro.
date de l'étreinte. Difficile d'oublié une telle date. Imaginée, rêvée tant de fois, ce baiser déposer tout contre ta gorge, glacial mais terriblement grisant t'a libéré de tes chaînes qui t'entravait, te retenait à cette vie de misère. Et en cette nuit de 6 mai 2010, dans les méandres et le silence immobile de ta petite chambre de princesse, tu es née une seconde fois.
statut. Créée tout récemment, tu n'es encore qu'une néophyte plus dirigée par ses sentiments que par sa volonté. Mais il est si facile et si grisant de se laisser aller à ses instincts primaires et sauvages, aller contre sa propre volonté et d'ouvrir les vannes... oui, exaltant.
discipline. CHIMERIE – LEVEL 1 (Ignis Fatuus)
état civil. Une relation de couple, qu'est ce que c'est ? Incapable de l'identifier toi même, n'ayant jamais vécu quelque chose de sentimental avant ta mort, tu ne le vis pas plus aujourd'hui. Célibataire dans l'âme, tu es toutefois plus ouverte et vas plus naturellement vers la gente masculine mais sans pour autant sauter le pas. Embrassades, caresses, étreintes humides... cela ne va guère plus loin. Un blocage qui t'es difficile de briser, toi la petite fille immaculé de la Louisiane.
lieu d'habitation. Tu vis dans une grande maison étrange où règne un silence de mort, seuls entend-on les vieux meubles de bois craquer. Il y fait tout noir. Seuls ces pas qui martèlent le vieux plancher éclairent leur passage d’une vieille lanterne et tandis que la bise souffle les pas se rapprochent. Les pas de jumeaux si semblables en apparence mais tellement différents. Partageant la même demeure que le maître de la ville, tu mets un point d'honneur à facilité la vie d'un et pourrir la vie d'un autre...
métier. Pour une jeune créature de la nuit, difficile de traîner dans les couloirs du lycée. Toi, la petite puritaine de Bâton Rouge serait maintenant bien capable de sauter à la gorge du premier qui te lancerait un regard torve. Fini les études. Aussi, pour le moment, tu ne fais rien. Au chômage, tu joues de la gratte à défaut de pouvoir faire autre chose – manger et pousser à bout ton sire n'entrant évidemment pas cette catégorie.
étiquette qui vous est collé. De ton vivant, Suzie l'invisible n'attirait l'attention de personne. Moquerie blessante et torturante, ta maladresse ainsi que ta timidité maladive t'empêchait de prendre ton envole. Maintenant, Suzie l'excès, le coktail explosif de part ton absence de peur et cette furieuse envie de voler de tes propre ailes n'attire pas plus la sympathie des siens qu'avant, ces goules te trouvant tout aussi détestable que ton sire. Mais ton air revêche n'a d'égale que ton côté attendrissant qui empêche les autres de te vouloir véritablement du mal.
« not quite an angel » •• Suzie A1oeg9
ET DERRIÈRE L'ÉCRAN

pseudonyme. BABYCKAES
âge. Majeure et vaccinées (a)
avis général à propos du forum. J'aime, j'adore et j'en raffole !
avatar utilisé. Amanda Seyfried ♥️♥️
code du règlement.


Dernière édition par A. Suzie Haylings le 1/6/2010, 14:57, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime28/5/2010, 23:14

« not quite an angel » •• Suzie 100531103221980687
CES PETITS DÉTAILS QUI ME DÉFINISSENT

TRAITS DE CARACTÈRE. La petite Louisiane d'avant était d'une nature pragmatique, sensée et qui prenait son temps avant de juger. Chaque chose en son temps, chaque chose à sa place. C'était ta devise. L’ordre, le soin, la propreté, une bonne hygiène alimentaire, de la modération, étaient des qualités que tu possédais et appliquait avec soin, ton paternel et ta mère te l'ayant suffisamment rabâcher durant toute ton enfance. Aussi, tu ne dérogeait pas à la règle, évitant soigneusement toutes confrontations qui auraient put te mettre dans des situations délicates. Tu adorais sentir la joie chez autrui et que tu fermais volontiers les yeux sur des mains barbouillées de chocolat si l’enfant à qui elles appartiennent affichait un large sourire. Jolie petite Suzie n'avait de toute façon pas pour habitude de se plaindre et c'était sans doute dû au fait de ta timidité maladive. Enfin, cela n’avait rien de facile à vivre car tu avais la désagréable impression de passer tellement de temps à essayer de devenir meilleure que tu n'avais même plus le temps d’essayer pour de bon de l’être… aussi, il t'arrivait de te 'lâcher' pour décompresser… alors, autant ambitieuse qu’un lion rugissant tu étais capable de travailler beaucoup sans rechigner... oui tu aimais qu’on te reconnaisse au moins cela, cachant sous un comportement calme et introverti d’énormes réserves d’énergie.
Le petit pyrale souvent qualifié comme un être de raison au cœur sensible à finit par tout jeté aux orties, fatigué de se battre contre le courant de la vie pour devenir un moth flamboyants...
De nos jours, la Louisiane est devenue terre hostile et aride. La Louisiane cogite davantage qu'elle ne parle, faisant partie de ces gens qui savent ce qu’ils veulent et qui savent aussi se donner les moyens de l’obtenir. D’ailleurs, dans la vie, tout est question de moyen : argent, connaissance, amour. En donner ou en recevoir, tout est là. Ton principal arme, tu en as conscience, est ton intuition ou plutôt ta nouvelle clairvoyance : « je sais car je sens. » Et tu as même parfois l’impression de savoir sur les autres ce qu’ils ne savent pas eux-mêmes. Nouvelle perception ? Don ? Intuition ? Aucune idée, mais ça a quelque chose de dérangeant, de troublant.
Trop transparente aux yeux des autres, pareil à un livre ouvert, incapable de mentir, on te dit maintenant insondables et tu veux bien le croire car pour le moment, le plus grand des mystères, c’est encore toi. Et puis, si tu es assez secrètes pour les autres, croyez bien que c’est parce qu'elle est elle un secret pour moi-même et qu'elle n'a de cesse de s’interroger sur le sens de tout ça, de la vie, de la mort, du sexe, de l’argent. Bref, de tout ce qui fait bouger le monde. Son monde. En plus, les obstacles ont tendance à me motiver, tu ne recules plus devant rien, prête à te lancer tête baisser dans n'importe qu'elle défit, bien trop confiante de ta réussite. En gros, pour résumer, on pourrait dire que notre petite Suzie est une passionnée flegmatique : calme et mesuré en apparence, magmatique et intense à l’intérieur.
Indépendante – enfin presque, la critique ne te touche guère car tu es sûr de toi et alors que l'on te dit autoritaire, tu préfères quant à toi penser que tu es surtout décidée et qu'il est naturel que ta volonté finisse par rencontrer celles des autres et s’y confronter. Mais, dans le fond tu t'en moques pas mal, n'est-ce pas ma petite Suzie ? En fait du moment que peux décider de tes faits et gestes (et accessoirement de ceux d’autrui afin qu’ils n’entravent pas les miens) tu t'en balances comme de ta première petite culotte. Et puis, avouons le, il est vrai que le pouvoir a quelque chose de fascinant, surtout quand on le perd – inutile de chercher, il faut être aussi instable que Suzie pour comprendre...
En amour – qui est pour toi un bien grand mot, et bien c’est tout ou rien. Devenue extrêmement possessive et jalouse tu veux être tout pour l’autre et que l’autre soit tien. Mais ça s'arrête là. Après tout, tu n'as pas encore mordu dans le fruit défendu pour parler plus en profondeur de la chose. En fait, ce sont les extrêmes qui t’attirent : les demi-mesures et les situations tièdes ne peuvent que t’ennuyer. Tu es devenu un être épicé et terriblement destructeur si rien ne va dans ton sens.
Tes principales qualités ? La franchise d’abord. Ne lui demandez pas son avis si vous voulez un beau mensonge car elle dis ce qu'elle pense si on le lui demande – et sinon, elle se tait mais n’en pense pas moins). Est-ce que cela fait de toi un être impitoyable ? Et bien, croyez-le si ça vous chante... et puis tu es tout de même une créature sociable, sans plus, qui aime discuter à condition que le sujet l’intéresse et sinon la solitude ou le silence ne te dérange pas – tu aimes t'entretenir avec moi, ta conscience.

OCCUPATIONS NOCTURNES. Encore trop jeune pour pouvoir reprendre une vie dite 'normale', tu aimerais passer tes soirées avec ton sire ce qui, malheureusement, impossible. Alors, dans cette maison froide où il n'y a aucun son, dans le silence immobile, tu restes allongée sur ce sol froid. Aucun désarroi en toi, juste une immense plénitude, heureuse d'avoir pu goûter à cette substance rougeâtre et pâteuse, l'apprécier à sa juste valeur et ce, durant plus d'une heure. Frémissante au souvenir de ce sang chaud qui entrait dans ton corps aussi froid et lisse que le marbre, tes crocs humides transperçant, déchirant cette douce chère chaude. D'un revers de la main, tu essaies ta bouche et te mord la lèvre de plaisir tou en jetant un bref regard à ce corps assoupit prêt du tient dont la grande faucheuse est venu troublé son sommeil, l'emportant avec elle pour ne laisser à tes cotés qu'un tas de viande sans intérêt. Satisfaite ? Probablement au vu de cette soirée qui ressemble fortement à celle d'hier et à celle d'avant hier et à toute celles qui ont suivit ta transformation.

MANIES, HABITUDES & GOÛTS
Ϯ Tu adores jouer de la guitare. Sans jamais avoir prit de cours, tu as appris seule les notes, enfermée à double tour dans ton donjon dans l'attente fébrile qu'un prince charmant, monté sur son destrier blanc, ne vienne à ton secours. Même maintenant, passé de l'autre coté, en ayant franchit la ligne, tu continues à jouer.
Ϯ Ayant toujours aimée les soirées d'orages, ces soirée moites et chargées d'électricité, tu les passes souvent à l'extérieur. Tu pourrais rester des heures à regarder le ciel se zébrer d'éclairs, l'humidité rendre le marbre de ta peau moite, tes cheveux se dresser, boucler, onduler dans tout les sens à cause de l'orage. Dans ces moments là, tu es souvent plus sauvage qu'à l'accoutumé, ton comportement s'accordant avec l'atmosphère.
Ϯ La chasse. Exaltant moment, tu adores traquer tes proies durant de long moment et ce, jusqu'à l'épuisement physique de cette dernière. La ramasser, les muscles tétanisés pour l'emmenée là ou bon te semble, l'adrénaline pulsant furieusement à travers son corps fébrile et frissonnant t'apporte une étrange satisfaction. Pareil à un rail de coke directement sniffer sur la cuvette d'un night club...
Ϯ Mauvaises manies de toujours vouloir sonder autrui, tu as tendance à fixer un peut trop longtemps certains individus qui retiennent ton attention. Dans ces instants, tu te fais chasseurs charmant sa proie afin d'un découvrir un maximum sur elle.
Ϯ Une vieille habitude qui ne ta jamais quitté, tu collectionnes tout un tas de colifichets qui ont, à tes yeux, une valeur sentimental. Cela peut passer par une simple et misérable bague en plastique gagner dans un distributeur à chewing-gum à une épingle de sureté.
Ϯ La vengeance... plus elle est longue à venir, mieux elle est. Tu n'oublies jamais un mauvais coup et tu es prête à attendre tout le temps qu’il faut pour prendre ta revanche. De toute façon, il est pour toi impensable de laisser les crimes impunis.

RÉGIME ALIMENTAIRE. Tu as caressé la soie, pleuré sur l'émeri, flairé la nature et succombé aux encens que tu ne peux décemment pas te dire végétarienne, loin de là. Oui, pour avoir goûté des peaux d'ivoire ou tannées et brunies, écorchant un peu plus tes lèvres qui ont fait le de centaines de gorges de longs et doux soupirs dont ta mémoire regorge, tu ne peux tout simplement pas appartenir à cette espère de vampire sous-alimenté. Lorsque tes mains ont possédé tant de corps, apeurés, réticents, furieux et enfin abandonnés, cette idée ne t'a pas une seule fois traverser l'esprit. Non, même après les cris car suit le plaisir des chairs laissées sans vies. Créature de la nuit, tu traînes sous le lune tes contradictions, a fait craindre ton ombre, hanté les esprits vierges et romantiques tout en arrosant leurs prières de souffles onirique et ce, sans le moindre remord, la moindre hésitation... tu ne peux revenir en arrière. Plus maintenant alors que tu as bien fait sentir que l'Homme n'est rien et qu'il n'est que de passage sur cette terre.

CONVICTION. Pour toi, la question ne se pose pas ou plus. Humaine, tu as longuement été fascinée mais également terrorisée par ces créatures mystiques. Toutefois, totalement et complètement envoûté par eux, la Révélation ne t'a pas plus chamboulé que cela, ton père faisant de son mieux pour t'éviter tout contact avec eux alors que ton corps, silencieusement, les appelait encore et encore. Par la suite, en devenu une des leurs, la question se pose encore moins. Pour le moment, c'est le dernier de tes soucis car ta seule préoccupation c'est d'assouvir cette colère ainsi que cette soif qui bouillonne en toi, même tes sentiments et ton contrôle à rude épreuve. Non, tu laisses ça pour ton sire, préférant jouer les capricieuses avec lui pour obtenir ce que tu souhaites.

SIGNES PARCTICULIERS. Autrefois, tu n'avais aucun signe particulier, toi la petite puritaine qui, jusqu'à tes dix-neuf ans n'avait encore jamais échangé un baiser avec qui que ce soit. Pas de tatouages pour toi – ton père t'aurait sûrement envoyé au couvent, peut-être une cicatrice à l'aine gauche, vestige d'une ancienne péritonite à l'âge de huit ans ainsi qu'une morsure à la cuisse de la part d'un taré comme cadeau d'anniversaire pour tes dix ans. Non rien si ce n'est un caractère d'autant qui persiste encore, pouvant te rendre par moment attachante aux yeux de certains ou bien un regard carmin indigo qui vacille souvent vers de l'obsidienne sous le coût de la colère. Toutefois, lorsque tu étais la Marqué de ton Sire, tu partageais certains de ces souvenirs ainsi que des sentiments pour le moins troublant pour toi. Il t'arrivais aussi d'avoir les même préférences que lui, les mêmes envie, les même goûts et tu as gardé toutes ces choses après ta transformation. Toutefois, rien de tout cela n'interfère dans tes propres choix, c'est que... troublant et déstabilisant.


Dernière édition par A. Suzie Haylings le 31/5/2010, 23:04, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime28/5/2010, 23:15

« not quite an angel » •• Suzie 6okd9j
TOUTES CES EPREUVES ONT FAIT CE QUE JE SUIS

Spoiler:

Bâton Rouge, Louisiane
3 août 2001
La paille était bien belle, jaune comme l’été, cette été, aride et terriblement brûlant. Au dessus, une pelle, posée nonchalamment là qui n’avait pas creusé. Ta mère ayant abandonné la tâche quelques heure plutôt, bien trop fatiguée par la chaleur. Des tâches de rousseurs parsèment ton visage, ton regard parcourant le ciel assombrit de lourds nuages sombres.
Tu es et reste à l'abri, sous ce toit de campagne, regardant en silence la pluie tomber du ciel de Bâton Rouge. Allongée sur ce banc de bois, terre de Louisiane, tu t'en va rêvant que tu es une italienne, des cheveux sombre comme l'obsidienne, ton corps pur comme l'eau, tes pieds posées sur l'or des plages brûlante et tes yeux un ruisseau. Et alors qu'un long soupire soulève ta poitrine, l'orage cesse d'un seul coup, comme il était venu, laissant place à un soleil timide et tiède dont quelques rayons viennent caresser ta joue. Tu serais bien resté un peu plus longtemps, ici, mais l'heure tourne et ce soir, tu es invité pour une soirée d'anniversaire chez ton jeune ami.
Dans la jolie cuisine pimpante de Pleasure Avenue, tu t'efforces de te tenir tranquille tandis que ta mère emballe sa version pique-nique modèle. Dans l'univers idéalisé de cette dernière, des enfants de dix ans ont besoin de fruits frais, de biscuits aux flocons d'avoine faits maison - et ils ne sont du reste pas si mauvais, d'une demi-douzaine d'œufs durs, d'un paquet de crackers au beurre de cacahuète, de bâtonnets de céleri et de carottes et de copieux sandwichs jambon-fromage. Il leur faut aussi une Thermos de limonade fraîche, un paquet de serviette et deux paquets de Pop-Tarts. « Maman, on ne va pas mourir de faim. Je serais juste dans le jardin de Lachlain. » Un mensonge qui t'écorche un peu la langue, mais jamais elle ne te laisserait partir si elle savait vérité. Et puis zut à la fin, tu as tout de même dix ans ! Enfin, tu les auras que le lendemain...
Avec ses yeux bleus comme un ciel d'été et ses boucles blondes impeccable, Ammarie Haylings est une femme élégante et pleine de charme, sa taille délicate mis en valeur par sa robe blanche ceinturé d'une large ceinture bleu roi. Tu es la dernière de ses trois enfants, son unique fille. « Je vais être en retard... » tu gémis, t'accroches à sa robe mais impitoyable, elle tire sur la fermeture à glissière de ton sac à dos « Je vais être en retard... » mais impitoyable impitoyable, elle tire sur la fermeture à glissière de ton sac à dos « Sous-vêtement de rechange, tee-shirt, bien, bien, short, brosse dents. Suzie, où son les pansements que je t'ai recommander de prendre, et le flacon d'antiseptique, et le répulsif contre les moustique ? » Lui répliquant que tu n'allais pas en Afrique mais juste dans le jardin de ton ami d'enfance, tu files tout de même chercher tout ce nécessaire dans la salle de bain, heureuse que ton père ne soit pas encore rentrer. Avec lui, il aurait tenu à t'accompagner, à te tenir la main et regarder là ou vous vous poserez pour la nuit. Et tandis que tu vas chercher de ce qui manque, ta mère sort une carte de sa poche et la glisse dans le sac.
Tu es né à minuit, après huit heures et douze minutes d'un accouchement pénible. Tous les ans, Ammarie montait dans ta chambre à minuit, te regardait dormir pendant cette précieuse minute, puis t'embrassait sur la joue. Pour tes dix ans, elle ne peut accomplir ce rituel et les larmes pleins les yeux, elle se détourne vers le plan de travail immaculé et fit mine d'essuyer celui-ci en t'entendant dévaler l'escalier. « J'ai tout pris, c'est bon ? » Elle te fait un sourire et s'approche de toi pour ébouriffer tes boucles blondes. Par habitudes, elle remonte tes lunettes sur le nez avant de prendre ton visage entre ses mains, tout en te faisant promettre d'être sage avant de t'embrasser sur la joue. « Amuse toi bien mon bébé. »
D'ordinaire, tu as honte qu'elle t'appelle ainsi mais bizarrement, pour une fois, tu en es tout émue. Alors tu l'embrasses à ton tour et charge ton sac à dos sur tes épaules et soulève la panier à pique-nique. Comment vas-tu réussir à pédaler jusqu'à Hawkins Wood avec la moitié de l'épicerie sur ton vélo ? Lachlain allait te mettre méchamment en boîte. N'ayant d'autre choix, tu te trimballes jusqu'au garage ou ta bicyclette est suspendue proprement – par décret paternelle, à des crochets fixés au mur. Après réflexion, tu emprunts deux tendeurs à ton père avec lesquels tu attaches le panier sur le port-bagages avant de déguerpir de la maison famille.

Cette nuit là, pour ton anniversaire, Lachlain t'avait donné rendez-vous à l'ouest de la ville, là où les bois s'avancent jusqu'à la route, et où celle-ci forme un virage pour une petite virée en forêt. Au départ sur-existé, tu te demandes maintenant si tu as fais le bon choix alors que tu te retrouve assise, en nage par la température ambiante, et les genoux écorchés, sur une branche moisie par la pluie.
Ce que tu t'empêchais de t'amuser et de faire trempette avec Lachlain dans la rivière, est que tes parents puissent découvrir que tu te sois aventurée dans la forêt dans la nuit et de leur avoir mentit, redoutant surtout la colère de ton paternel, si prompt à l'ordre et à la vérité. Aussi, impossible de t'amuser comme le voudrait Lachlain et tu restes craintive – d'autant plus qu'il fait bien plus noir que tu ne l'aurais imaginé. Et alors que tu te penches vers le petit feu de camp pour te réchauffer, le vent explose dans un mugissement furieux. Le petit feu de camp crache une colonne de flamme. Comme agrippées par une main géante, un jaillissement de lumières vous aveugle comme si les étoiles avaient volés en éclats.
Sans trop vraiment comprendre ce qui se passe, tu te redresses prestement, aveuglée par la vive lueur. C'est à ce moment là que tu l'a vois. La créature glisse à travers la clairière, dans l'air aussi lourd que de la laine mouillée. Déchirant les serpent de brume qui ondulent au dessus du sol, elle rampe vers toi, haineuse, te cherchant dans la nuit torride. Elle veut ta mort. Tu le sens et tes poils se hérissent, tétanisés. Incapable de bouger, tu la regarder tandis qu'elle se fraie un chemin à travers les bois, franchissant le cours d'eau à gué, contournant les fourrés ou se terrent de petits animaux terrifiés par la pestilence qu'elle laisse dans son sillage. Le soufre de l'enfer. L'odeur te sort brutalement de ta transe et alors que tu ouvres la bouche pour crier, tu sens quelque chose prendre violemment possession de ta jambe, une brûlure, puissante te cuisant l'intérieure de l'a cuisse gauche, te broyant atrocement le cœur...

« NON ! » Tu te réveils en sursaut dans ton étroit lit en fer forgé de ta chambre silencieuse, en sueur, ta cuisse te cuisant douloureusement. Un gémissement de terreur t'échappe alors que tu écartes vivement les draps, tes doigts venant à l'encontre de cette morsure, marque indélébile dans ta peau, cachée dans l'intérieure de ta cuisse, douloureuse. Tu la palpes tandis que ton cœur tape comme un forcené contre ta cage thoracique tout en te laissant lourdement retomber contre ton oreiller moite, des mèches humides s'emmêlant à tes cils.
La fenêtre de ta chambre est grande ouverte, laissant entrer l'air froid du petit matin, rendant l'endroit glaciale. Cela fait longtemps que tu n'as pas rêver, cauchemardé, de cette soirée. Même avec six années de plus, cette soirée d'anniversaire te tétanise toujours autant. Avec ce fou, jeté sur toi pour te mordre violemment à la cuisse. Heureusement que ce soir là, votre petit feu de camp improvisé se trouvait juste à coté des Scouts de Bâton Rouge, qui, attirés par vos cris affolés avaient rappliqué pour voir ce qui se passait. Au final, ils avait retrouvé deux enfant complètement terrorisés, Lachlain choqué, toi la jambe en sang. Depuis ce jour, ton père t'a interdit de le revoir et depuis... depuis tu ignores totalement ce qu'il est devenu et après six ans d'absences, il te manque toujours autant. Le seul ami que tu avais...
Tournant la tête vers ton vieux réveil, tu te décides enfin à te lever. Repoussant définitivement les vieux draps de famille, ta main cherche à tâtons tes lunettes de vue que tu chausses sur ton nez pour y voir un peu plus clair. Tes pieds nus vont à l'encontre d'une peluche que tu ramasses avant de la balancer sur ton lit, te dirigeant vers ta fenêtre que tu fermes durement. A travers, tu peux voir l'aube se lever, éblouissant de timides lueurs la maisonnée silencieuse des Haylings. C'est donc en silence que tu rejoins la cuisine, vêtu ton horrible pyjama jaune canari, l'élastique de ton pantalon mordant méchamment tes hanches alors que le chemisier, trop large, dévoile une épaule et la bretelle d'un débardeur.
Aujourd'hui c'est la reprise des cours et un horrible nœuds enserre douloureusement ton estomac t'empêchant d'avaler quoique ce soit tout en te tenant la nausée. Tu préfères te rabattre sur ton verre de lait que tu sirotes tranquillement jusqu'à la salle de bain afin de te faire une tête à peut prêt présentable et convenable. Le reflet que te renvois le miroir te fait grimacer. Les cheveux dans tout les sens, de profondes cernes sous les yeux accentuée par tes lunettes à doubles foyers, tu aimerais resté toute la journée terré dans ton coin plutôt que d'aller affronter encore une la foule lycéenne. Mais ton père ne l'aurait jamais accepté tandis que ta mère... affligée par tes années de lycéen qui te blessent un peu plus chaque année, préfère se terrer dans un profond silence. Retirant tes lunettes avec des gestes lent, histoire de voir ce que tu rends sans, une image floutée s'offre à toi t'obligeant à plisser des yeux pour mieux te voir, sans vraiment de grand succès.
Te préparer ne te prends pas beaucoup de temps. Après tout, la maquillage, objets pour tenter les esprits faibles, a été banni cette maison. Alors, aucun artifice sur ton minois et après une douche brûlante, au bout de vingt minutes tu as déjà fini, un sweat indigo passé sur une jupe rétro année 60, le tout terminé par des bas sombres remontés jusqu'au dessus du genoux. On ne peut pas dire qu'il fasse froid en Louisiane, au contraire, mais hors des périodes festivals, les températures matinales restent relativement fraîche.
Ton collier bling-bling caché sous ton haut, tout contre ta poitrine, tu t'échappes de la salle de bain et toujours aussi seule, chaussant tes horribles chaussures de secondes mains. Et encore, heureusement que ton paternel dort encore, sinon il t'aurait obligé de mettre cette vieille parka verte dégueulie. Filant alors vite fait de la maisonnée avant qu'il ne se lève, tu attrapes les clés de la voiture posés sur la console, une poupée vaudou miniature donnée par ta cousine accrochée dessus et te dirige d'un pas lent vers le vieux corbillard mercedes noir de la famille dont le phare droit à été... mystérieusement brisé quelques semaine plus tôt alors que tu te rendait dans le centre ville.
Pas gâtée par la nature, tu t'es plus d'une fois demandé s'il n'aurait pas mieux fallut que ce vieux fou des bois de Bâton Rouge te vide complètement de ton sang ce soir là plutôt que te laisse moribonde et fiévreuse dans la mousse humide des bois. Tu te dis que ça aurait été plus simple pour toi l'enfant martyre du lycée avec ces vieilles fringues et sa vieille voiture morbide. Tu te dis aussi que tu aurais aimé naître dans une autre famille qui vivrait avec son temps, son époque, ne serait pas contre le câble, internet, ni même le maquillage.
Ton front alors lourdement posé contre le volant tu te laisses aller vers une étrange mélancolie poignante et déchirante qui ne te ressemble pas, n'ayant pas le courage de continuer une autre année comme celle de l'année dernière...

Endroit inconnu
6 main 2010
L'obscurité. Une longue, longue obscurité. Ouvrir les yeux, et les fermer. Ouvrir, fermer. Rien ne change. L'obscurité dedans, l'obscurité dehors. Tu rêves. Tu rêves que tu es ballotté sur une mer noir comme l'encre. Exposée sur une montagne en pleine nuit. Un animal invisible grommelle autour de toi, il te flaire. Tu sens un museau mouillé sur ta peau. Quand on rêve, on se réveille. Parfois, on se réveille dans un autre rêve. Mais quand on se réveille et que rien ne change, ce n'est plus un autre rêve, : c'est la réalité.
L'obscurité, des choses obscures près de toi. La douleur. Elle est loin, la douleur, la douleur se tient à l'écart, et puis elle se rapproche de ce corps, s'est intégrée à ce corps de femme. Au tient. Tu es comme une cuve remplie jusqu'au bord d'une lave rougeoyante de douleur. Malgré l'obscurité, la douleur t'est visible : des éclairs de jaune, écarlate et de bleu, des feux d'artifice éclatant silencieusement derrière tes yeux.
Tu commences à chercher quelque chose sans vraiment savoir ce que c'est. Ni ce que c'est. Ni où le chercher. Quoi ? C'est avec un effort, comme si tu tirais un lourd parquet hors de l'eau sombre d'un lac. Arabelle. Tu connais. Ton prénom est Arabelle mais tout le monde t'appelle Suzie. Tu t'agrippes à ce prénom comme à une buée dans une mer en tempête. Mais la mer en tempête est surtout dans a tête. Vague par vague, une houle de douleur y déferle avant de se briser contre ta boite crânienne.
Tu fermes de nouveau les yeux et laisse ton prénom partir à la dérive. Tout se mêle, tout est une partie d'autre chose. Tout existes avec et dans le reste, à l'intérieur du même instant. Depuis combien de temps en va-t-il ainsi ? Quelques minutes. Ou des heures. Et puis, pareilles à des silhouettes émergeant du brouillard, les choses se séparent, s'isolent. Tu as dans la bouche un goût de métal, dans les narine une odeur de métal mais l'odeur change et devient plus musqué qui, étrangement, semble t'apaiser.
Tu écoutes, mais n'entend que le bruit de ta respiration, bizarrement sonore et ralentit. Presque irréelle. Tu retiens ton souffle. Plus rien. Rien que le battement de ton cœur. Mais est-ce un vrai bruit ou seulement une sensation, celle du sang pulsant d'artère en artère et cognant à tes oreilles avant de se tarir doucement, lentement. Tout ton corps est souffrance. Tu as mal aux creux des reins, mal aux os du bassin, aux épaules, aux jambes. Tu te retournes. Non. Tu ne te retournes pas. Tu ne peux pas. Tu lèves un bras comme pour te protéger d'un coup. Non. Tes bras restent immobiles. Impossible de bouger. Un horrible doute s'insinue en toi : serais-tu paralysé ? Tes membres sont engourdies, tu ne sens pas tes pieds. Et doigts ? Tu essaies de les remuer, de tapoter. Ils touchent quelque chose d'un peu rêche et de moelleux. Tu as du mal à réfléchir correctement, à comprendre ce qui se passe et pourtant, pourtant, tu sais très bien ce qui est entrain de se passer. Ton corps change, il s'éteint doucement, lentement pour changer et renaître. A bien y réfléchir, durant plusieurs mois les choses se sont quelques peu précipités. Oui, car toi, la petite fille sage des Haylings s'est très vite trouvé sous le charme d'un vampire.
La première fois, c'était lors de cette soirée. Une soirée que tu n'es pas prête d'oublier et pourtant, oui pourtant, tu avais fais des efforts ce soir là. C'est fou ce que l'on peut ressentir quand on est déçu, tout ces rêves, cette magie auxquels on ne croit plus. Tu as d'abord eu l'impression de ne plus exister... puis cette angoisse de penser que ton cœur a été piétiné, arraché, brisé. Les sentiments, les émotions, en toi n'existaient plus. La haine et l'amour avaient complétement disparu. Il ne restait qu'un vide immense que tu avais du mal à combler.
Alors immobile sur l'édredon de ton lit, tu n'avais de cesse de repasser encore et encore cette soirée dans ta tête, n'existant plus que cette douleur et cette odeur de peinture acrylique imprégner dans les pros de ta peau. Et il se tenait là, face à toi, créature de la nuit au regard entêtant et envoûtant. Incapable de comprendre sa présence ici, dans ta petite chambre, auprès de toi, tu t'es laissée charmer, envoûter par ses paroles parce que tu voulais y croire. Oui, croire à une autre vie que la tienne.
Incapable de lui refuser quoique ce soir, suspendu à ses lèvres, ton cœur s'épanchent dans un drôle sentiment encore inconnu, tu l'as laissé faire, complètement et totalement abandonné entre ses bras. Son baiser déposé le long de ta gorge, d'abord doux et tendre puis dur et mordant t'as libéré de tes chaînes. Le voile s'est déchiré, des papillons dansant dans le creux de ton ventre. Ce soir là, entre ses bras, tu es devenue une autre.
Marqué. Un lien spécial entre vous et unique s'est installé mais ça ne pouvait te suffire, ne pouvant pratiquement plus te passer de lui et lui qui semblait s'amuser.
Depuis cette étrange décision, tu n'as eu de cesse de lui demander de faire de toi une des leur, n'ayant plus la force n'y même l'envie de t'écarter de lui, de vivre cette vie trop fade et sage à ton goût. Essuyant plusieurs refus tu as usé d'un charme que tu ne connaissais pas et d'un curieux sens de la manipulation que tu maniais avec art. Il fut toutefois dure de lui faire courber l'échine, d'accepter ta demande mais lorsqu'il l'accepta ton univers chavira pour embrasser une destiné plus sombre mais ô combien entêtante et enivrante.
Alors, immobile sur ce lit qui ne t'appartient, cloisonnée dans l'obscurité, assaillit par une étrange douleur et une faim incontrôlable, paupières frémissantes, ton regard, pupille dilatée, est apparut immensément sombre. Étendue les bras en croix, les lèvres entrouverte et le souffle tarit, les larme du ciel auraient bien pus te recouvrir à cette instant, dans une pénombre malsaine, qu'on n'aurait put cacher cette étrange lueur au fond de ton regard promettant douleurs et tourment...


FAMILLE. De la famille, il t'en reste et pas mal même. Depuis ta transformation, qui date seulement de trois semaines, tu as quitté le foyer familiale, non sans mal, pour rejoindre ton Sire dans son manoir. Ton père est toujours vivant ainsi que ta mère et tes deux frangins, tout deux mariés et père de famille. Tu as également des cousins, des cousines en France ou bien en Italie et même une jeune nièce qui n'avait de cesse d'être en adoration devant toi dès qu'elle te voyait.


Dernière édition par A. Suzie Haylings le 31/5/2010, 22:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime28/5/2010, 23:15


TEST RP.

Barbant...
« Oh, mais ta gueule. » Chaussée sur tes escarpins à t'en donné des crampes aux chevilles, il te regarde avec des yeux ronds et tu le laisses en plan au bar, lui et sa bière dégueulasse, pour retourner sur la piste de danse afin d'évacuer un peu de colère en dansant, ondulant gracieusement sur la vague musicale qui berce le public. Ce mec a beau être chiant, tu lui es tout de même reconnaissant de t'avoir emmené dans un aussi bon club. L'entrepôt ne paye peut-être pas de mine mais ses occupants, eux, ont de quoi faire oublier ce décor glauque.
Alors que tu t'aventures aux centres de la piste, des silhouettes se sont approchées, tels de pauvres petits papillon de nuit attirés par la lumière. Tu les laisses te séduire, joueuse, t'amusant de leurs prédictibles réactions, de leur frustration de ne pas pouvoir te toucher. Un mec s'est alors placé juste derrière toi, grand, blond, du genre avec qui tu pourrais bien terminer la soirée. Tu le lui fais savoir en levant les yeux vers lui. Le laissant effleurer tes hanches, ton ventre, et posant une seconde ton dos contre son torse pour l'encourager à continuer, à toucher tes cuisses serrées dans ce jean noir, à faire couler son souffle dans ton cou, tu croises durant une fraction de seconde son regard et lorsque blondie te propose d'aller faire un tour, tu t'écartes et te retourne pour lui faire face. Il suffit que tu secoues la tête pour qu'il comprenne, ou peut-être est-ce à cause du rictus cynique, et il s'écarte avec un petit air déçu.
Tu sens que tu vas bien t'amuser ce soir. Surtout que tu viens de croiser le regard de Emmaline Stiefvater, ancienne 'camarade' de lycée. Ne la portant pas ton cœur pour toute les vacheries qu'elle a pu faire, ta bonne humeur fond comme neige au soleil et ton regard de prédateur dépourvu maintenant de toute lunette, suit chacun de ces mouvement, éveillant en toi une profonde faim.
La retrouvant entrain de farfouiller dans son minuscule sac juste devant la porte des dames, tu l'y bouscules, violemment, refermant d'une pression la porte des wc de cette sauterie douteuse organisée dans le trou de cette ville, en pleins milieu d'une centaine d'entrepôt. Son visage heurte durement le carrelage du mur et immobile, tu la regardes se redresser, vacillante et chancelante. Aucune expression sur ton visage, juste une profonde indifférente. Diabolique. Ton corps, hors de contrôle, se tend, prêt à s'abattre sur sa proie, cette jolie fille à la longue chevelure rousse. Adorable joli feu-follet ne reverra certainement pas le jour. Il restera ici, parmi la crasse et la débauche des lieux. Et tandis que son adorable regard candide s'accroche au tient, désespérément sombre et vide de tout sentiment, un léger frémissement te secoue à la vue de cette blessure, barbouillant ses lèvres rendues purpurines par le maquillage. Entaille, sa lèvre inférieure saigne et un sourire carnassier étire tes lèvres, aiguisant un peu plus ta faim si redoutable en cet instant. Aucun contrôle, aucune retenue, plus depuis quelques semaines. Cela risque sûrement de t'attirer des ennuyés mais pas ici, pas dans cette endroit, bondé d'adorables sangsues si semblable à toi, si désireuses... si impatientes.
Redressant fièrement le visage vers toi, son regard céladon te défit de faire un pas, d'approcher. Ça commence à devenir intéressant mais tu n'as pas tellement le temps de jouer avec elle, d'autre préoccupation t'attende, comme cette fête par exemple. Et alors que l'odeur métallisé vient chatouiller tes narines, tu t'avances vers elle. Automate guidé par une faim bien trop dévastatrice, tu t'amuse de la voir s'enfermer dans les premiers cabinets de libre qui lui tombe sous la main, ces sanglots et hoquets se répercutant dans le brouhaha des lieux. Impatience... la porte saute sous la pression de ton pied et coincer dans ces chiottes se trouve ta collation.
N'ayant plus le temps ni même l'envie de jouer, ta main impérieuse se referme douloureusement sur son poignet, enfonçant tes doigts dans cette chaire chaude et tendre et il ne t'en faut pas plus pour perdre la raison, te perdant dans les méandres de ta mémoire rouillé et engourdit par ce nouveau monstre que tu es devenue.
Ce mélange de rouille et d'or, frétillant comme un poisson presque mort au creux de tes lèvres rougies, coule ton doux ami si désiré durant cette soirée. Implacable de te retenir, cette soif irrépressible, tu t'en retrouves apaisé pour un temps, toi penché au dessus d'elle, sa boucle d'oreille entamant ta chaire, la marquant de ces arabesques compliqués le long de ta joue et tu ne sembles pas plus t'en soucier que cela, ni même de l'odeur de chaire brûlée. Ce n'est qu'une fois rassasiée que tu délaisse cette jolie petite poupée de chiffon avachit sur le sol, entre la la cuvette et la cloison. Son corps désarticulé à au moins le mérite de te ramener sur terre, ton regard reprenant une teinte normale, perdant de sa démence. Entre rêve et réalité, entre le jour et la nuit, entre le tourment et la joie, entre la vie et la mort et par-dessus tout, entre ciel et terre, tu tentes de te raccrocher à ce semblant de raison qui te berce d'illusion « Ce n'est rien, accrocher toi. »

On parle toujours du feu de l'enfer, mais personne ne l'a vu. L'enfer, c'est toi.


Dernière édition par A. Suzie Haylings le 2/6/2010, 00:13, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime28/5/2010, 23:43

Ma rivale :evil:
Je suis loyale, je te souhaite la bienvenue Wink
Mais oublie, Alessandro, il est à moi !!!! :017/:
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Lucian A. Corleone
 
SECRET DE CONFESSION
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SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort.
OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys

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INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen
MISSIVES : 8449
ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr

I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
 
Lucian A. Corleone
BIG BAD BOSS Ϟ Je suis... La Drag-Queen.


Black Moon
JE SUIS:
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime29/5/2010, 00:15

MDR, elle n'est pas mignonne quand elle est jalouse? Razz
Bienvenue ma chère Infant! heart
J'adore le début de ta fiche! Juste un mot: envoûtant. J'ai hâte de lire la suite.
Bon courage pour ta fiche.
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime29/5/2010, 00:20

Bienvenue ♥️
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime29/5/2010, 00:24

Lite ♥️

Bienvenue parmi nous, ma belle et bonne continuation pour ta fiche que je devine d'avance typiquement délicieuse *-*

Spoiler:
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime29/5/2010, 09:25

MA LILITH EN SUUUUUUCRE +ZBAAF+
On dirait que Liam s'est ramolli xD

Bienvenue ma belle ! J'ai hâte de lire ta fiche :018/:
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime29/5/2010, 11:20

Waaaaaaaaaaaa! Amanda :045/: :045/: :045/:
Je l'aaaaime <3

* Out *
Bienvenue :56:
Bon courage pour ta fiche. N'hésite pas à poser des questions au staff si besoin ^^
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime29/5/2010, 13:41

Welcome =)
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime29/5/2010, 13:48

Amanda Seyfried <3 Bienvenue :56:
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime29/5/2010, 14:05

AMANDA :015/:
Bienvenue aqui!
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime29/5/2010, 19:26

Mouarf, encore une groupie dAless... :033/:

LOOOOL, bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche dont le début est très très prometteur <3
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime29/5/2010, 21:17


*débarque en bousculant Candice* :89:
C'est bien d'être loyal est fairplay mais ça ne veut pas dire que je le suis aussi (a)
Sinon, merciii de ton message la miss, ça me fait plaisir ♥️♥️

Alessandro E. Llywlyn a écrit:
MDR, elle n'est pas mignonne quand elle est jalouse? Razz
Bienvenue ma chère Infant! heart
J'adore le début de ta fiche! Juste un mot: envoûtant. J'ai hâte de lire la suite.
Bon courage pour ta fiche.
:93:
My Sweety ! Ravie que ça te plaise ♥️

Kseniya Alexandrovna a écrit:
Lite ♥️

Bienvenue parmi nous, ma belle et bonne continuation pour ta fiche que je devine d'avance typiquement délicieuse *-*

Spoiler:
Démasquée xD
C'est qui qui, qui se cache sous ce joli minoi ?! :64:

Juliana Baker a écrit:
MA LILITH EN SUUUUUUCRE +ZBAAF+
On dirait que Liam s'est ramolli xD

Bienvenue ma belle ! J'ai hâte de lire ta fiche :018/:
*fait une sincope*
OMG !! LIAM D'AMOUUUUUUR !! Ramollit toi autant que tu veux jte trouverais toujours aussi orgasmique xD
D'ailleurs j'attends ton retour... histoire de pouvoir cette fois-ci te manger convenable (a)

& merci à vous autre pour vos messages ♥️
Ca m'a fait plaisir, surtout toi Camille... faut pas avoir peur de moi, je suis une gentille fille lorsqu'on est gentil avec moi, sinon, je mords (a)
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime29/5/2010, 22:35

Je ne suis pas jalouse !!! :017/:

Les présentations étant faites, les choses sérieuses peuvent commençer :001:
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime29/5/2010, 23:37


Qui dément, consent (aa)

Pourquoi tant de violence :64: ?!
Si tu commences à n'être pas très gentille avec moi, je vais me permettre de ne pas l'être non plus avec toi... et tu risques avoir bien plus mal que moi :014/:
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime29/5/2010, 23:39

Alessandro ne te laissera pas toucher à son humaine préfèrée :037/:
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime29/5/2010, 23:43


Pas obligé qu'il le sache, après tout, un accident est si vite arrivé (aa)

xD et pour le moment, il n'est pas question de lui. Juste de toi et moi qui avons certaines choses à régler, si tu vois ce que je veux dire ma petite Candice ♥️
Allez, je retourne à ma fiche ^^
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime30/5/2010, 00:22

Pourquoi tous le monde me dit qu'un accident est si vite arrivé ?? :suspect:
Impatiente de régler nos petits diffèrents alors :009/:
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime30/5/2010, 02:19


Parce que... tu cherches les ennuis Rolling Eyes ?

Et se sera avec plaisir très chère ^^
Je ne refuse jamais un RP qui promet d'être fort... alléchant ♥️
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime30/5/2010, 15:21

Mdr, moi aussi je mords Suzie, surtout quand on touche à mes affaires... (non c'pas comme si Aless était un de mes tee shirt mais presque xD)

Mdrrrrrr, Candice c'parce que dans les liens j'ai écrit qu'un accident était vite arrivé vis à vis de toi? xD
(N'empêche que c'pas faux Razz=
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime30/5/2010, 15:45

Oui c'est au moins la troisième fois qu'on me le dit depuis que je suis sur le forum XD
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime30/5/2010, 15:49

Mouarf t'inquiètes poulette je laisserai personne te tuer... c'est une action qui m'est réservée Razz
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime30/5/2010, 15:51

S'en est presque rassurant XD
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MessageSujet: Re: « not quite an angel » •• Suzie   « not quite an angel » •• Suzie Icon_minitime

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