➽ date et lieu de naissance. Née le 1er Mars 1987 à Paris - France ➽ nationalité. Franco-Américaine ➽ votre forme animale. Une gazelle ➽ ➽ type de métamorphe. Pur Sang Bêta. ➽ camp. Soliraire ➽ état civil. Célibataire ➽ lieu d'habitation. Midtown. ➽ métier. Photographe professionnelle à son compte. ➽ étiquette qui vous est collée. Lëila n'est pas du genre à se laisser coller des étiquettes aussi facilement. Mais les gens la perçoivent généralement de deux manières différentes : parfois comme une hippie déjantée, une sorte de pacifiste tarée qui vit seule au fin fond d'une grotte et parfois comme une militante chevronnée, une nana courageuse, rêveuse et qui porte ses idéaux à bout de bras. D'une manière générale, elle essaye de jouer les cartes de la discrétion et de la subtilité quoi que ses névroses peuvent l'emmener beaucoup plus loin, parfois même trop loin...

Lëila est une jeune femme assez calme de nature, solitaire, possédant un petit coté sauvage. C'est une nana indépendante et débrouillarde. Mais à force d'évoluer seule et de tout porter sur ses épaules, elle a développé certaines angoisses et certaines névroses parfois difficiles à gérer. Il y arrive de faire des crises assez violentes quand elle est seule mais elle tente de sauver la face devant son entourage. C'est une grande rêveuse, une utopiste, une idéaliste qui voudrait changer le monde. Elle a du courage et porte ses idéaux à bout de bras, c'est une femme têtue qui ne lâche pas ses projets, aussi fous soient-ils. Aux premiers abords, elle peut paraitre un peu déjantée mais quand on apprend à la connaitre, on comprend qu'elle l'est vraiment. Une folie douce. Elle est pacifiste et met beaucoup d'énergie à combattre ses démons passés et cette rancœur qu'elle nourrit contre sa famille. Elle a de la colère en elle et une haine assez conséquente envers les vampires. Lëila, elle est spéciale, touchante, parfois agaçante, un brin extrémiste, un peu fragile. Un petit bout de femme bien complexe.
Lëila est photographe professionnelle, elle travaille à son compte et envoie régulièrement ses photographies à divers magazines, elle participe à des shootings et expose de temps en temps. A coté, c'est une fervente militante écologique, elle participe à des congrès et à des opérations de sauvetages animaliers. Elle est également assez sportive, elle pratique le yoga et aime s'isoler au cœur de la nature.
Lëila aime penser qu'elle contribue au changement positif du monde, elle respecte énormément Mère Nature et tente tous les jours de veiller à son bien-être. C'est quelqu'un de très solitaire qui aime courir dès l'aube dans la nature. Elle est végétarienne et fait très attention à son alimentation. Elle déteste sa famille et se considère avant tout comme une fille de la Nature Sacrée. Elle ne croit pas en Dieu, elle a plutôt une vision animiste de la spiritualité. Cependant, elle croit en la magie, en la réincarnation, aux fées et aime garder une part d'enfance au fond d'elle-même. C'est quelqu'un d'assez lunatique qui vit entre deux mondes, elle essaye de conserver une sorte d'équilibre mais ce n'est pas toujours évident.
Lëila est une métamorphe solitaire qui pense que sa transformation est un don. Bien qu'elle soit encore douloureuse, elle arrive de mieux en mieux à l'aborder grâce au Yoga. Sa transformation suit le cycle lunaire mais peut survenir en cas de choc ou de situation particulière. Elle se transforme en gazelle, animal herbivore lui correspondant particulièrement. Sauvage et gracieuse, libre et élégante, légère et rapide.
La révélation plonge un peu plus le monde dans le chaos. Déjà que l'humanité était sur la phase descendante, cet évènement ne fait qu'accélérer sa chute. Les vampires ne représentent pas quelque chose de positif, dans ce monde, ils n'ont pas de bonnes intentions et le chaos est proche. Lëila, elle préfère la discrétion, la subtilité, l'intimité.
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Il y a 25 ans de cela, je voyais le jour entre un père français et une mère marocaine, tous deux métamorphes. J’ai grandis au milieu d’une fratrie soudée, que des garçons, et je fus immédiatement considérée comme le vilain petit canard de la famille. Mes parents voulaient agrandir leur clan masculin, je fus l’incarnation même de la déception et, dès lors, j’étais simplement invisible aux yeux de tous, dénuée de tout intérêt malgré tous mes efforts. En même temps, j'étais loin, bien loin de leurs centres d'intérêts. Nous n'avions pas grand chose en commun. Depuis ma plus tendre enfance, je m’intéresse à la Nature. Je m’intéresse à tous ses aspects, des plus mystiques aux plus cartésiens, des plus scientifiques aux plus ésotériques. La Nature me fascine. Dans cette famille vidée de toute spiritualité, j’ai emprunté un chemin quelque peu atypique. J’ai rapidement adopté une vision animiste du monde et la Nature s’est encrée en moi. Mes croyances se sont développées loin des sentiers habituels, je l’avoue. En grandissant, cette foi particulière s’est rapidement intensifiée. C’est en partie grâce à elle que je n’ai pas totalement sombré dans la démence puisqu’ils m’avaient pratiquement tous abandonnée.

Je me suis tournée vers deux passions complémentaires. La photographie professionnelle qui me permettait de saisir toute la beauté de cette Nature et les associations écologiques. Dès lors, ce fut un véritable chemin de vie, une philosophie que j’appliquais au quotidien. Je devins végétarienne et je découvris avec joie mon don. J’étais moi aussi une métamorphe et la gazelle était mon totem. Seulement voilà, la France limitait mes possibilités et j’envisageais sérieusement un exil à l’étranger. Dès que ma majorité légale fut atteinte, j’obtins une bourse d’étude me permettant de fuir à New York pour y poursuivre mes études. Je me demande encore si mes parents ont remarqué mon départ. Les aurevoirs furent tués dans l’œuf, je refusais de leur indiquer ma destination, voulant effacer ces liens du sang qui me reliaient malgré moi à eux. New-York, ce fut mon eldorado, ma terre promise. J’y étais libre, enfin ! Libre d’être moi-même, libre de mener mes propres combats. Mais j’avais encore des démons enfouis au fond de mon âme.

L’ambiance familiale avait tué quelque chose en moi. J’étais devenue quelqu’un de lunatique, d’instable parfois et de profondément solitaire. Aucune animosité particulière, simplement la peur de la nature humaine, l’incapacité de faire confiance aux autres. Je ne compte plus les névroses et autres crises d’angoisses que j’ai pu subir durant cette période de transition. Il était temps pour moi de changer radicalement de façon de vivre et cet extrémisme qu’on me connait aujourd’hui vient précisément de là. Je me mis à contrôler drastiquement mon alimentation et le yoga entra dans ma vie, dans le but de mieux aborder mes transformations nocturnes. Ces transformations que j’appréciais tant, d’ailleurs. Elles me faisaient me sentir encore plus à part, au-dessus des gens normaux, au-dessus de toute cette humanité en plein suicide collectif. Le seul héritage positif de mes parents…

New-York fut également le berceau de jolies rencontres. C’est dans cette ville que mon existence allait être bouleversée pour toujours. Une révélation fut faite. Une ligne fut franchie. Un point de non-retour…



- Parlez-moi de vos ressentis actuels…La grande révélation…Qu’a-t-elle changée dans votre existence ? Je vous écoute…

J’avais réussis à dénicher le seul psychologue qui était lui-même un métamorphe et avec qui je pouvais parler librement de tout…Ou presque. Je n’avais pas le choix, il fallait que je vide ma tête, il fallait que je partage mes émotions avant qu’elles ne me noient complètement. Hier soir, j’avais simplement pété un boulon. Un trop plein d’énergie, une pression trop grande, que sais-je ? Mais je m’étais transformée hors période lunaire et j’avais mis l’appartement sans dessus-dessous, délivrant une colère encore jamais égalée auparavant. Du coup, ce matin, je me retrouvais en urgence dans le cabinet de mon psy en train de me remémorer la période de la grande révélation.

- La grande révélation fut une bonne chose, au début. J’y ai cru, croyez moi. J’ai cru très fort en l’humanité, j’ai cru que le monde allait devenir une douce utopie, j’ai cru qu’enfin tout ce que j’espérais faisait surface, j’ai cru que tout allait s’arranger…Mais rapidement, j’ai compris que ça ne ferait qu’empirer. Je pensais que seuls les humains étaient capables des pires choses mais ils ne sont malheureusement pas les seuls à être remplis de haine et d’intolérance. Les conflits ne cessent de croître. Les hommes ont trouvé des raisons de plus de bousiller cette pauvre terre…Je suis dégoutée…

- Mais il existe des gens biens, des gens comme vous qui croient encore en l’avenir du monde, n’est-ce pas ? Vos associations écologiques devraient rallumer cette petite lueur d’espoir, ce n’est pas le cas ? – Me demanda-t-il

- L’AFL…C’est bien à l’AFL que vous faites allusion ? C’est un de mes plus beaux projets, si vous saviez comme j’en suis fière. Mais j’ai failli perdre la vie. Et ce que j’ai découvert n’a fait qu’accentuer mon sentiment de dégoût…Les gens biens, je n’en connais plus beaucoup. Je suis condamnée à rester chez moi, à tenter de guérir cette satanée blessure physique tandis que la blessure morale, elle, ne cesse de s’agrandir. J’ai perdu Damian. Je n’ai plus de famille. Je ne sors que pour aller voir mon psy et lui raconter à quel point le monde est en train de mourir. Et vous me parlez de lueur d’espoir ?

Ce cher psychologue me suivait depuis mon arrivée à New York, c’est dire à quel point il me connaissait. Mâchouillant nerveusement son stylo, il me regardait à travers ses petites lunettes rondes en marmonnant dans sa barbe.

- Poursuivez, poursuivez…Videz votre sac…Parlez moi de l’absence de Damian…

Damian. Un frisson me parcouru. Il me manquait terriblement. Il me manquait d’une manière viscérale et cette absence était des plus douloureuses. La personne en qui j’avais toute confiance, la personne dont j’étais le plus proche. Et puis il y avait eu cet incident. La vie nous a séparés. Mais il ne se passait pas une seule seconde sans que je pense à lui. Et voilà, ce qui devait arriver arriva, des larmes coulèrent chaudement sur mes joues. Que penserais Damian en me voyant m’apitoyer ainsi sur mon sort ? Je n’avais pas le droit. J’étais forte, j’étais libre et j’étais sauvage, je me devais de réagir.

Essuyant mes joues humides, je me levais d’un bond et souris au psychologue.

- Mettez cette séance sur ma note mensuelle. J’ai à faire, je dois m’absenter. Merci pour tout, sincèrement. Merci…

Lëila déteste sa famille. Après avoir tenté pleins d'efforts pour attirer leur attention, elle a baissé les bras. Elle n'a plus rien à voir avec eux et ne veux plus en entendre parler. Sa famille vit loin, en France, et c'est très bien comme ça. Sa seule famille, désormais, c'est celle qu'elle a choisi, c'est Damian.

➽ personnage inventé/scénarii/prédéfini ?Scénarii ➽ pseudonyme. On restera sur Lëila ^_^ ➽ âge. 25 ans ➽ code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer. ➽ avis général à propos du forum. J'adore le thème, les couleurs, il m'a l'air assez actif, et j'ai eu un énorme coup de coeur pour ce personnage. ➽ avatar utilisé. Megan Ewing