➽ date et lieu de naissance. 14 septembre 1984, New Orleans ➽ nationalité. américaine➽ camp. chasseuse neutre ➽ capacités. Elle possède le don de médium comme ses frères et sa mère avant eux, et lui est accordé de surcroit le pouvoir de mimétisme, il lui suffit de voir une action pour pouvoir la reproduire instantanément. ➽ classification. potentiellement dangereux . ➽ état civil. célibataire ➽ lieu d'habitation. vieille maison coloniale aux abords de la ville➽ métier.professeur d'histoire de l'art à l'université de Shrevport➽ étiquette qui vous est collé. Elle parait sympathique, très souriante au premier abord; il ne faut pas longtemps pour que le vernis s'écaille. Elle a peu de patience en général, et avec les gens c'est encore pire. Parler pour ne rien dire ne l’intéresse pas. Elle porte haut le nom de Lannister et est souvent vue comme pédante et condescendante.

De nature énergique, elle ne supporte pas de ne rien faire et a besoin d'avoir des occupations. L'inactivité à tendance à la rendre insupportable. Et ce depuis qu'elle est gamine, hyperactive ? Non, juste exigeante envers elle même, la vie est trop courte pour s'ennuyer, pour se plaindre. Elle n’apprécie pas les pleurnicheurs, ceux qui se lamentent sur leur sort, elle n'a aucune tolérance pour eux. Elle ne se prive de rien et peut sans doute remercier son patrimoine génétique d'être toujours svelte. Gourmande et peu encline au jogging comme ses frères. C'est sans doute le stresse permanent qui lui fait bruler toutes ses calories.
Parce qu'elle est souvent stressée, pour un peu tout, les retards, son emploi du temps, les dates limites, mais même pour des choses plus bénignes. Le stresse est un peu son oxygène, c'est sans doute le cas de pas mal de New Yorkaise, et cette habitude ne se perds pas aussi facilement. Même à Shrevport, même sans métro, sans bouchon, sans passant pressés qui vous bousculent.
Son caractère est de ce fait assez explosif, la moindre contrariété sert d'exutoire. Les CESS en sont de bons, les chasser la défoule suffisamment pour lui éviter de hurler contre tout un amphithéâtre. Elle parait de ce fait assez calme, même s'il est peu prudent de la contrarier.
Pour Kiara, ses frères sont ce qu'il y a de plus important, sans doute même au dessus de ses parents, dont au final elle ne connait pas grand chose. Julian, elle lui voue une certaine admiration, même si elle préférait se faire arracher les ongles avec une tenaille plutôt que de l'avouer. Lyle, c'est son frère jumeaux, leur relation est donc assez fusionnelle, ils parviennent à se comprendre d'un regard. Habituée à vivre dans un univers masculin, elle a toujours eut plus d'amis que d'amies. Par ailleurs, elle collectionne les aventures sans vraiment s'attacher, à dire vrai, elle prends peur dès que cela devient un peu trop sérieux et fuis dès lors sans laisser une chance au pauvre amoureux éconduis.
Elle partage avec son frère un certain sens de la manipulation, ça a commencé toute petite en faisant les yeux doux à Julian pour éviter les punitions, et faire au passage punir Lyle à sa place, aujourd'hui encore elle ne reconnait pas certaines fautes. Mais son amour pour cet art est moindre que celui de Lyle, cela prends trop de temps. Sauf si cela concerne une vengeance, là elle peut s'avérer très patiente, et vicieuse. Rancunière, elle ne pardonne pas. Elle n'oublie pas non plus.
Malgré tout cela, elle reste une jeune femme souriante, même avenante, encline à s'amuser, à faire la fête. Il n'est pas rare de la croiser dans un bar, relâcher la pression en en tenant une dans la main. Mais son groupe d'ami est resté à New York, la plupart d'eux elle les a rencontré à la fac, et à donc tout un entourage à se recréer ici.
Elle est professeur à l'Université, souvent taxée de tyran, elle est considérée par ses élèves comme un professeur sévère, elle demande beaucoup de chacun de ses étudiants, et ne supporte pas la médiocrité. Elle surcharge de travail, il est rare qu'elle mémorise le nom de ses étudiants notamment en première année, elle n'en voit pas l’intérêt vu le taux d'abandon. Si elle a choisit ce métier, c'est parce qu'il est hors de tout soupçon, personne n'irait enquêter sur un enseignant. Elle s'accorde ainsi une crédibilité et une bonne place dans la société afin de camoufler ses activités de chasseuse. Mais se serait triste de songer que ce n'était que pour cela, c'est aussi une façon de ne pas faire centrer sa vie uniquement autour de la haine des CESS.
Elle écrit également des articles pour quelques revues spécialisées, et a cosigné quelques livres, elle réserve donc un temps dans sa journée pour cela. Lorsqu'elle était à New York elle faisait cela dans son bureau, maintenant qu'elle a demandé sa mutation a Shrevport, elle a son propre bureau dans la maison familiale.
 
-prendre de longues douches chaudes, quitte à devoir se battre avec Julian. Et c'est arrivé.
-jouer avec une mèche de cheveux quand elle est agacée ou lassée
-elle fume
-porte souvent une arme sur elle, dans sa sacoche ou dans un sac, c'est impossible de la voir dans l'un des deux.
-si elle a tendance à remettre en cause ce que dit Lyle et à se moquer de lui, elle respecte beaucoup Julian et à tendance à obéir lorsqu'il donne un ordre direct.
-mauvaise perdante mais ne l'assume pas.
-son salaire passe en chaussures et en tenues, n'ayant pas eut beaucoup d'argent elle profite de ce nouveau statut, sans toutefois être ostentatoire.
-la correction de partiel, la préparation de cours ou ses recherches annexes lui prenant du temps, elle devient vite irritable si on l'interrompt.
-méfiante elle aura tendance a répondre sèchement aux inconnus
-désordonnée elle passe son temps à demander ou se trouve ses clés, son sac, son portable, déjà dans un plus petit appartement elle parvenait à tout perdre, dans leur demeure actuel c'est devenu un cauchemars.
-lors des régulières insomnies, lorsqu'elle n'est pas en chasse, elle aime s'abrutir devant les émissions de sous culture dont toutes les chaînes sont saturés. God Bless America.
Kiara est une mimétique, elle a la capacité en voyant une action de la reproduire avec une exactitude inouï. Ainsi l'apprentissage de la danse, de la musique, même du combat fut rapide pour elle. Ce qui ne signifie pas qu'elle en ait une maîtrise parfaite. Pouvoir reproduire est pratique, mais il est vitale d'innover de pouvoir appréhender, ainsi pour parfaire cela, elle n'est pas dispensée d'entrainement. Notamment pour la musique qu'elle affectionne, copier n'est pas interpréter.
Elle conserve en elle les connaissances passivement, les réveillant au besoin. Par contre Kiara ne peut copier un pouvoir, elle ne peut voler, il faut qu'elle ait cette capacité en puissance elle. Son esprit découpe les mouvements, les cheminements, les décortiques et transmet à ses muscles les moyens de les reproduire. Elle a besoin de voir l'action, en réalité ou a travers un écran, l'important est de pouvoir correctement visualiser.
Les CESS reste des erreurs de la nature, bien qu'ayant eu une période de doute, ou elle s'adoucit à leurs sujets. Cela manqua d'ailleurs de causer sa perte, ce qui attisa en elle une certaine haine. La révélation est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Voilà qu'ils s'affichent, qu'ils ont une adresses ou les trouver, ils paient même leurs impôts au contribuables. Mais voilà qu'ils ont des droits, que des fanatiques veulent les protéger, en cela c'est une mauvaise chose. Rien de plus insupportable pour elle que de voir des honnêtes citoyens se retrouver condamner pour n'avoir fait que se défendre. Les chasseurs sont devenus les cibles de la justice, et elle trouve cela injuste, peut être que l'une ces créatures qu'ils avaient dégommés, aurait tué un enfant. Alors se retrouver devant un juge avec pour seul crime d'avoir voulu purger la terre de quelques démons qui n'ont leur place qu'en enfer, Kiara trouve ça un peu fort.
  Comme ses frères, elle a un Ouroboros, chaque maille représentant une victoire, dessin fait par Julian. Le sien se trouve entre les omoplates.

 Le nom de Lannister, à une certaine époque rapportait bien des avantages. Une grande demeure, la fortune qui va avec, le respect de tous et la crainte des affreux. Aujourd'hui les inconvénients sont bien plus nombreux. Ma mère, notre mère devrai-je dire, nous fixe parfois de ses yeux éteins, comme si elle voyait à travers nous, comme si nous n'étions pas vraiment là. La faire sortir de sa léthargie, on a tous essayé, et on s'est tous heurté au même mur. Notre père, devait être un homme passionnant, aujourd'hui c'est une ombre. Cela ne me blesse pas vraiment, mais pour ce qui est de Julian, l'aîné, lui qui l'a connu à son apogée, ça parait nettement plus dur. Mon jumeau et moi, Lyle, n'avons toujours connu que ce climat familiale tendu. Et l'être humain a cette merveilleuse faculté que de s'adapter à tout, même à une vie de famille désastreuse. J'ai toujours considéré que Julian était d'avantage un père qu'un frère. On a tellement appris de lui, tout pour ainsi dire, c'est lui qui nous a cadré, et il mérite sans doute une médaille. Nous n'étions pas des enfants simples, des adolescents encore moins.
Surtout moi. Je l'avoue. J'éprouvais tellement le besoin de me démarquer par tout les moyens. Au début je me battais pour la reconnaissance de mes parents, pour tirer à ma mère une quelconque réaction, je voulais voir la fierté dans ses yeux. Mais c'était peine perdue, mais une petite fille veut de l'attention. J'étais bonne en cours, je voulais apprendre la musique. Mais d'un ton morne notre père répétait que cela coûtait trop d'argent. De guerre lasse je gagnais. Cependant j'avais une capacité que les autres enfants n'avaient pas. J'étais mimétique, capable de rejouer n'importe quel morceau, mon professeur estomaqué contacta mes parents, leur parlant d'écoles spécialisé, s'emballant trop. Cela eut pour seul résultat l’interdiction définitive de remettre les pieds dans cette salle, ou de pratiquer toute activité extrascolaire. Cela ne me plaisait pas. Je piquais des crises de nerfs, mais rien y faisait, la discrétion devait primer.

Fort heureusement j'avais mon frère, Lyle et moi étions turbulents, courir, jouer, sauter, crier, s'accuser l'un l'autre, s'insulter, puis nous défendre. Nous étions trop vifs pour le peu d'autorité de nos parents, Julian essayait tant bien que mal de nous inculquer quelques règles. La plupart du temps nous l'écoutions, ses quelques colères nous calmaient immédiatement. Mais plus nous grandissions, plus nous posions des questions. Des questions qui l’embarrassaient et ses réponses étaient de moins en moins convaincantes. Parce que nous n'étions pas stupides, il cachait des choses, il partait la nuit, revenait parfois blessé. Comment réussir à dormir en sachant la seule personne qui paraît être un point d'encrage assez solide, rentrait systématiquement blessée. Alors nous nous sommes mis à fouiller ses affaires, avec une efficacité toute relative. Nous dénichions quelques pornos, je suis d'ailleurs certaine que Lyle lui en a piqué un bon nombre. Devant notre ténacité, il finit par nous avouer un secret auquel nous n'étions pas vraiment préparé. Du moins, j'étais à cent lieu d'imaginer une chose pareille.

Des chasseurs ? L'idée fit son chemin dans mon esprit, enfin un peu de piment dans l'existence. je ne voyais cela comme un nouveau jeu, un jeu dont nous serions forcément les vainqueurs. Mais bien vite la réalité me rattrapa, les entrainements n'avaient rien d'amusants. C'était si simple pour moi de répéter les enchainements de Julian, ça n'avait aucun intérêt, et je devais attendre que mon frère les maîtrises avant de passer au suivant. Autant dire que je m'ennuyais. Mais lorsque nous passâmes à de vrais monstres, et non à des mannequins de bois, je dois avouer que je faisais beaucoup moins la maligne. La frayeur me laissa un instant paralysé, pourtant rapidement l'adrénaline déferla dans mes veines, annihilant toute peur au profit de l'excitation du combat. J'avais ça dans le sang, on avait ça dans le sang, nulle doute.

Tout aurait pu continuer comme cela. Au lycée j'intégrai les cheerleaders, la plupart des mes amies étaient amoureuses de l'un de mes frères. Leur intérêt devenant lourd, je préférai au final la compagnie des garçons, des coéquipiers de Lyle pour la plupart. C'était sans doute moins pour mon intelligence que pour la minijupe de l'uniforme. Je n'étais pas naïve, et voir mes frères tenter d'imposer une protection autour de moi était aussi agaçant qu'amusant. Bref, mon lycée se déroula du mieux possible. Classée parmi les filles populaire, reine du bal, encensée par les professeurs, je devais beaucoup énerver. Certaine personne ont haïs le lycée, je n'en fais pas partie, je ne peux pas dire que je sois totalement fière de tout ce que j'ai fais durant ces années. On ne reste pas au sommet sans quelques coups fourrés, les adolescents peuvent se montrer cruels. Mais je ne regrette rien. Je fus prise à Columbia, je n'avais pourtant pas grande perspective d'avenir.

A dire vrai, ça m'effrayait. La chasse à perte de vue, risquer sa vie sans rien d'autres. Mon esprit de compétition m'avait poussé à me dépasser dans chaque matière. Mais à l'université, les gens étaient de vrais passionné. J'étais complètement perdue, l'inscription coutait une vraie fortune, fort heureusement mes résultats me donnaient le droit à une petite bourse, je dus faire un prêt pour le reste. Cumulant mes cours et un petit job. Pour la première fois je gouttais une certaine indépendance. Je n'abandonnais pourtant pas la chasse, je continuais à voir mes frères. C'est la plus grosse coupure que j’eus avec Lyle, lui en médecine légale, dans une autre université.
A cette époque déjà il semblait y avoir une certaine effervescence dans le monde démoniaque, et je devais sans arrêt donner des excuses pour ne pas sortir. J'avais l'impression de passer à côté de tout. Plus j'avançai dans les études, plus les excuses étaient destinés à mes frères. Aller vider des tequilas dans les sororités, des pintes dans des bars, assister à des concerts. Je me spécialisais en art, sans doute parce que le professeur d'art européen de l'entre deux guerre me fascinait. Un béguin qui dériva un peu plus loin, un peu trop loin pour la direction de l'université qui en eut vent. C'était totalement interdit, l'expulsion pour nous deux, et très honnêtement ni l'un ni l'autre n'étions assez amoureux, ni assez romantique pour tenter une relation caché. Si mon béguin pour le professeur s'estompa, mon intérêt pour l'art s’accrut.

Je pense sincèrement que j'ai déçu Julian, mais je pense également que j'avais besoin de m'épanouir autrement qu'en fracassant des crânes contre des rochers, qu'en vidant des chargeurs ou par tout un tas d'autres activités sanglantes que vous pouvez imaginer. Plus de parents aux regards vides. Je m'interrogeais de plus en plus. Je commençais à tenir tête à Julian et Lyle, ingrate que j'étais. Lors de l'annonce de la révélation, ils tombèrent des nues. Je remis tout en question, j'appris que le frère d'une amie que j'avais vu à plusieurs soirées, était un vampire. Un garçon plutôt bien. Au début je me montrais méfiante, cela soulevait des débats notamment dans le milieu universitaire. Avant de m'en rendre compte je participais à des manifestations pour les droits des CESS. Je rompais tout contact, cela ne dura que six mois. Six mois d'une déchéance totale. Je relâchais tout, la pression, les doutes. Tout ce qui m'avais assaillit, soudain je trouvais la vie plus facile. Jusqu'à sortir avec des vampires, un en particulier, et tout faillit finir très mal. Je peux remercier mes frères d'avoir veillés sur moi. Le soir où ils débarquèrent dans l'appartement ou nous squattions, était le soir où ce salaud avait décidé de me marquer. Sans mon accord. Et inhibé comme je l'étais il y serait parvenu sans problème.

Mais heureusement, ils étaient là, ils m'ont sortis de là. Par la suite j'eus le droit à un sevrage, et ils me montrèrent toutes les déviances que la révélation avait engendré. Je présentais ma thèse que j'avais orienté sur la représentation des CESS à travers les époques. Par bouche à oreille je trouvais un poste de professeur dans une autre université. J'emménageais dans un petit appartement avec mes frères. C'était plus simple pour se répartir la chasse, mais je les soupçonnais de vouloir garder un oeil sur moi après mes frasques. Je ne pouvais totalement leur en vouloir. Mais au fil des ans leur attention se relâcha. Aujourd'hui que nous sommes à Shreveport, je pense que nous sommes aussi soudé que nous ayons pu l'être par le passé.
  C'était le jour J, celui ou je présentais ma thèse. Un jury fait de pontes, et d'un vampire. Un frisson remonta le long de ma colonne à cette idée. J'étais tombée très bas, c'était un miracle que je sois là. Mon sujet était sur la représentation des CESS, ce genre de sujet fleurissait. Mais de part de mon expérience de chasseuse j'avais rencontrer plus de ces créatures qu'une quelconque étudiante. Mon dossier était en béton, mon directeur de thèse était plus que confiant. Il y a moins de trois mois, j'envisageais encore une conclusion pleine d'espoir sur les créatures, leur influence dans l'art. Que de stupidité. J'étais bien plus réservée sur le sujet. Je n'avais pu refaire tout mon travail, et ne pouvait effacer la moindre note positive de certaine partie. Mon estomac était nouée alors que la pendule égrainait lentement les secondes. Je serrai dans ma main la clé USB, dépositrice de mes diapositives, si je réussissais cet oral, je pourrai sans doute prétendre à enseigner dans n'importe quelle université. Même si certaine théories soulèveraient probablement des débats. Lyle et Julian ne viendrait pas, je le leur avais demandé, je savais qu'il me soutenait à distance cela me suffisait. Mais je préférai qu'ils évitent de m'entendre prendre officiellement la parole afin de défendre les monstres que nous combattions. Mes remises en questions sur la possibilité d'une humanité chez ses créatures étaient parfaitement claire. Je ne pensais plus tout cela, c'était des êtres dangereux, il n'y avait nulle place pour eux dans ce monde.

Comment parler d'égalité, lorsque l'un pouvait tuer sans aucun effort, quand la magie entrait en compte, quand certains s'abreuvaient en sang depuis des siècle tuant sans pitié. Bien entendu on pouvait arguer que l'homme se faisait très bien la guerre tout seul, qu'il avait créer des armes automatiques pour donner la mort plus facilement. Tout ce que j'avais scandé dans des manifestations... Quelle naïve. J'avais couper contacte avec tous les sympathisants que je fréquentais. De toute façon la plupart m'ignorait, presque craintivement, depuis l'entrée fracassante de mes frères. L'ambiance que j'avais tellement aimé, je commençais à ne plus supporter. Ni les couloirs de Columbia, ni ma chambre universitaire. Pourtant j'aimais cet univers, je me sentais si bien dans ce milieu, je savais que je voulais devenir professeur. Pas par amour de l'enseignement, non c'était complètement faux et hypocrite de dire cela. Mais juste pour continuer à faire des recherches. Je me voyais pas dans un bureau, et j'avais besoin de finir tôt pour continuer la chasse. Amère, je songeais qu'après cette thèse on ne me taxerait sans doute jamais d'anti-vampire, au moins je serai plutôt tranquille en cas d'enquête, si jamais on venait à nous suspecter. Il fallait donc que je cesse de culpabiliser et que je fasse de cette erreur une force.

La porte s'ouvrit, c'était le vampire. Figé dans la quarantaine, un regard de glace, je me figeais. Il s'avança se présentant, mais trop stressé je n'entendis même pas son nom. Il tendit sa main, elle était glacée, et pendant ce cours contact j'avais déjà élaborer une dizaine de façon de le tuer. Mais il relâcha ma main, sans montrer le moindre signe de violence. Il avait lu mon dossier et il me félicita pour mon esprit d'avant garde, même s'il regrettait ma réserve. J'acquiesçais silencieusement. Ça allait être une torture. L'impression de tromper mon monde, ce que je faisais sois dit en passant. Il me tint la porte, j'évoluais dans le brouillard, le bruit de mes talons résonnait sur le sol marbré, presque trop fort. Je serrai la main des autres jurés, me présentais et montait sur l'estrade, pour m'installer. Il y avait des gens venus assister à cela, certains professeurs, quelques camarades, et de parfaits inconnus.

C'était parti.

M. & Mme Lannister : mes parents, je n'éprouve pas vraiment d'affection pour eux. J'ai constamment la désagréable impression d'avoir fait quelque chose de mal en leur présence.

Julian Lannister : Mon frère ainé, mais c'est également celui qui m'a élevé, qui a sut imposer des règles, donner des conseils. J'ai beaucoup d'admiration pour lui, même si cela ne m'empêche pas de le taquiner. C'est normal après tout c'est l'aîné.

Lyle Lannister : mon frère jumeau, j'ai un lien très fort avec lui, on se comprends d'un regard. On a toujours été très lié, sauf pendant la période ou j'ai moi même mis une certaine distance.

➽ pseudonyme. Bosie ➽ âge. 23 ans
➽ code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer.➽ avis général à propos du forum. écrivez ici ➽ avatar utilisé. Jennifer Morrison