my angel put the devil in me ϟ Lorena

Invité

Appreso gir lo ne vedea piangendo

Claudia Lorena Conti

Prélude

➽ date et lieu de naissance. 17 avril 1612, Villa Conti a Firenze (Florence, Italie)➽ nationalité. italienne ➽ nom du sire. Alessandro E. Llywlyn ➽ date de l'étreinte. 12 décembre 1634 ➽ statut. caïnite ➽ discipline. protéisme ➽ camp. Je suis Alessandro, quel que soit son choix... Même si fréquenter le Maître de la Ville risque de s'annoncer des plus intéressant. ➽ état civil. célibataire, en relation libre ➽ quartier d'habitation de ci de là, parfois à l'hôtel, parfois chez Aless' .. je ne suis pas encore définitivement installée. ➽ métier. voleuse (de haut vol) spécialisée dans les oeuvres d'art | trafiquant | peintre ➽ étiquette qui vous est collé. aux yeux de tous, je ne suis qu'un nouveau visage en ville, une autre fille à s'acoquiner d'Alessandro et passant le plus clair de mon temps avec lui. Pour Lorenzo, je suis l'intruse à éliminer, pour Alessandro, je suis le souvenir d'une vie passée. Pour tous les autres, je ne serais jamais rien de plus que la femme vibrante de vie qui traversera leur vie et qui disparaîtra de nouveau avant même que quiconque ne le réalise vraiment, probablement en emportant quelques tableaux inestimables avec moi.

III. That thing I want to tell you

➽ pseudonyme. Sine Timore ➽ âge. 23 ans ➽ code du règlement. et bien il ne manque plus que le thème musical de Dracula prince des ténèbres et je crois qu'on pourra commencer ➽ avis général à propos du forum. écrivez ici ➽ avatar utilisé. Stana Katic

Invité

I. I want know who you are

traits de caractère.

Ce n’est pas bien difficile à comprendre : avec moi, vous saurez tout ce que j’estime vous devoir et vous le saurez avant même que vous ne puissiez réaliser que vous vous posiez la question. Parce que je suis de ces filles qui foncent et prennent le taureau par les cornes, une certaine dose d’impulsivité qui me pousse bien souvent à vous claquer la vérité dans la gueule dans que je ne puisse vraiment me soucier de la manière que vous puissiez réagir. Je n’ai pas peur de grand-chose, et les rares choses qui m’effraient pour de bon je préfère les garder pour moi de manière à ce qu’elles ne deviennent pas une arme dans vos mains insouciantes. Je ne vois pas l’intérêt de tourner trois siècles autour du pot, je vais droit au but et juste parfois, je me brûle les ailes au passage. Mais faire des erreurs, c’est bien vous savez ? C’est comme ça que vous apprenez et au final, c’est comme ça que j’ai survécu toutes ces années. A en boucher un coing à plus d’une personne et profiter de leur stupeur pour prendre la poudre d’escampette. Parce que dans le fond, il serait finalement impossible pour moi de rester trop longtemps immobile. Je discute avec quelqu’un, il faut que je fasse les cent pas ; si je suis assise, il y a toujours un pied qui tapote ou alors quelques ongles manucurés qui prennent la table pour un clavier improvisé, le tempo indiquant bien souvent le degré d’agacement que j’ai ou non à vous écouter. Je suis le genre trop facilement impatiente donc si vous venez un jour à me parler, venez-en aux faits assez rapidement au risque de me voir perdue au vent, lassée par votre blabla éternel alors que j’ai mieux à faire de mon temps qu’à vous écouter geindre.. Certaines personnes auraient du mal à me suivre. La police, spécifiquement, mais ça c’est une autre histoire et vraiment, si vous n’avez pas envie que je m’esclaffe au souvenir des expressions faciales de ces idiots, vous ne remettrez pas le sujet sur le tapis.

Pour décrire les choses facilement, je suis un subtil mélange entre la vampire séculaire et l’enfant intérieur que je me suis redécouvert lorsque j’ai réalisé juste à quel point l’éternité pouvait être fun. Je joue des sentiments des autres comme si je n'en avais cure, je me fais féline ou tigresse pour obtenir la faveur d'hommes avant de profiter de ce qu'ils peuvent m'apporter sans pour autant rendre quoi que ce soit en retour. Bien souvent, dans le fond, je réagis comme une gosse pour la moindre chose, appliquant le Carpe Diem à l’extrême et trouvant toujours quelque chose sur lequel m’émerveiller. Je préfère être ainsi enjouée et profiter plutôt que maussade et passer mes nuits à m’enterrer et ne plus sortir de mon nid. De ce fait, je possède cette sorte d’énergie naturelle, un sourire pour tout le monde et une attitude joviale pour chacun à l'exception de Lorenzo. Pour tous, je trouve un caractère léger à la situation, je m'éclate, je rends dingue et je prends plaisir à taquiner, comme une enfant qui s'amuse jour après jour. Je suis niaise. Je suis naïve. J'englobe le monde dans un tel optimisme que je ne me garde que trop peu de place au souvenir de sa dureté... Mais lorsque la réalisation frappe, je me transforme. L'enfant disparaît, la femme revient avec vengeance et une froideur à toutes épreuves prends la place de la maladresse infantile qui sait parfois gracier ma silhouette. Le prédateur revient juste de temps à autre, maîtresse de ce qui m'entoure et juste trop difficilement malléable et volontaire à me soumettre à quiconque. Je préfère de loin dicter mes règles plutôt que suivre celles d'autres personnes, la seule exception restant probablement mon Sire même si la distance a entamé quelque peu ce droit.

occupation nocturne.

❖ Il n'y a pas à voler pour l'argent, je n'en ai pas besoin. J'ai bien assez vécu et vendu mes talents à qui le voulait de manière à pouvoir aujourd'hui profiter d'une fortune qui n'est pas négligeable, surtout si l'on considère que la valeur de mes biens a décuplé au fil des ans. Non, je ne vole pas pour l'argent... Où serait le plaisir dans tout ça, je vous le demande ? Dans le milieu, je suis affublée du pseudonyme de Morgenstern, parce qu'il serait bien con de venir donner son véritable nom aux fichiers fédéraux que j'ai au cul depuis un moment... Vraiment. Morgenstern, ça sonnait bien à l'époque; le prénom d'une pauvre fille que j'ai chopée à Zurich et de qui j'ai profité du corps, des biens, et de la vie avant de la laisser rongée par les rats dans une ruelle de la basse cité. Je ne saurais dire pourquoi, mais elle avait fait impression.... Morgenstern. Etoile du matin.... pour une créature qui était condamnée à ne plus jamais pouvoir supporter l'astre diurne, c'était une petite pointe ironique que je autoproclamais. Je suis Morgenstern. Comme ça, si je ne vous avais pas bassiné avec l'historique de ce nom, vous ne sauriez pas trop quoi en faire, hein? Et bien méfiez-vous, puisque si je suis gentille, adorable, excitée comme une puce et charmante à souhait, si vous venez à me rencontrer en tant que telle et non en tant que Lorena, prenez-garde à vos biens les plus précieux. Parce que telle la pie voleuse je ne peux résister au plaisir de m'approprier quelque chose de clinquant. De cher. De valeur à vos yeux.... Cela pourrait être le plus beau torchon du monde et pourtant représenter quelque chose pour vous que je m'en emparerais juste pour le principe. Juste pour savourer ces quelques secondes où votre cœur se brise à l'idée de ne jamais plus revoir votre propriété si adorée. Maintenant, si le bien en question vient avec un joli pécule en bonus, parce qu'il est inestimable et unique en son genre, ce n'est certainement pas moi qui vais m'en plaindre... J'en ai fait des métiers au fil des ans. De fille de petite vertu à Florence jusque compagne d'un soir d'un baron riche à millions, je suis aussi ambivalente que pleine de ressources. Je profite autant de l'expérience qu'il m'est donné de vivre éternellement, jamais deux jours ne se ressemblant jamais à mes yeux. Parce que sinon, ça deviendrait ennuyeux... et je déteste l'ennui.

manie, habitudes & goût.

❖ Je suis une petite addict des massages. Thai, normaux, extravagant, tout est bon pour que je me sente mieux. Surtout au niveau du cou, où j'ai toujours de temps à autre une raideur relativement douloureuse, marque souvenir de l'endroit où Lorenzo a frappé cette toute première et unique fois.
❖ Je suis une petite championne au billard, capable de mettre au tapis ces gros durs qui s'imaginent capable de tout et le faire avec un aplomb peu commun. Bien sûr, ce n'est pas la seule activité à laquelle je suis plutôt douée, mais je m'amuse réellement à celle-ci, contrairement aux autres qui ne sont jamais plus que des raisons de tuer l'ennui. Vraiment, j'aimerais vous y voir, vous, à occuper 400 ans d'existence.
❖ Je suis patiente et si on n'est pas supposé s'adresser à moi ou alors être avec moi, je peux même être complètement d'accord avec ça. Mais si on n'est supposé m'écouter, être là pour moi, avec moi, autant dire qu'il y a intérêt à ce que ça fasse ce qu'il faut puisque je déteste plus que tout être ignorée et mise de côté alors qu'il n'y a pas de raison.
❖ En parlant de raison: je déteste qu'on me contredise.
❖ Je possède une étonnante collection d'armes blanches, certaines étant probablement considérées comme des antiquités de très grande qualité et d'inestimable valeur... si seulement vous aviez connaissance de la moindre de mes cachettes !
❖ En accord avec ma fascination pour les lames, je déteste les armes à feu: non seulement ça fait super mal quand vous vous prenez une balle de la part de quelqu'un qui ne sait pas viser, mais en plus j'estime complètement couillon d'aller se cacher derrière un morceau de métal permettant la distance et donc l'affront de ne pas avoir à faire face directement à son adversaire. Et on dit que le monde évolue, hein?
❖ Est-il véritablement nécessaire de préciser que Lorenzo et moi, ça ne sera jamais une histoire d'amour ou d'amitié? Franchement, c'est à peine si nous n'allons pas nous entretuer lorsque nous nous reverrons, le mec m'a tuée quand même ! Il ne supportais pas ma proximité d'avec Alessandro.... Hmm, nous verrons bien si ce beau gosse a enfin pu profiter d'un peu de plomb dans le crâne ou si le gamin continuera à faire claquer des pieds aussi bien qu'il aura su me briser la nuque... Ne lui rappelez surtout pas que même me tuer, il n'a pas su le faire, apparemment ça lui a toujours fait dressé les poils sur la nuque. Pauvre petit.
❖ Je suis d'un naturel nomade, je déteste rester au même endroit trop longtemps. Même au sein d'une même ville, il me faudra une sacrée raison pour me pousser à ne pas changer de camp tous les deux jours. Alessandro pourrait peut-être s'occuper de me convaincre en ce qui concerne Shreveport, je suis sûre que son frère n'y verrait pas d'inconvénient.
❖ J'aime apparaître de nul part et faire sursauter les mortels. Leur peur innocente me fait rire, je l'avoue... C'est si facile de faire craindre ces peureux...
❖ En tant que peintre, il faut d'abord commencer par le dessin. Duh... Dire que j'ai une quantité infinitésimale de cahiers de croquis serait faire état de l'euphémisme du siècle. J'aime bien ça... et alors ?
❖ Vous n'avez pas envie de me connaître sans mon café du matin. Non. Vraiment.... Quoi? Ne me regardez pas comme ça, certains s'amusent à s'empoisonner avec cette boisson de malheur dont j'ai oublié le nom, moi j'ai préféré m'accoutumer à ce breuvage humain mais ô combien addictif... Inutile de dire que la caféine me donne aussi bonne mine (et la pêche, aussi) qu'une gorge bien abondante....
❖ Je suis partisane de la réception de cadeau. Non, sérieusement, j'adore en recevoir, j'aime qu'on me chérisse, un peu comme s'il y avait toujours l'âme de cette enfant gâtée en moi qui survit malgré toutes les années passées depuis sa prétendue mort. En revanche, et ça c'est déjà un peu mieux: pour ce qui est d'en offrir.... Il faudrait vraiment que vous ayez fait une impression majeure sur moi et jusque là, à l'exception d'Alessandro, on ne peut pas vraiment dire qu'il y ait foule au balcon en la matière.
❖ Je suis difficilement impressionnable. Lorenzo pique sa crise d'adolescence (avec urticaire en bonus) devant moi, supposément me faire fléchir et battre en retraite, moi je me contente de le regarder comme le con qu'il est d'agir ainsi et j'attends que la crise d'épilepsie lui passe.
❖ J'adore l'idée de donner des boutons à Renzo.... Vraiment... L'idée d'aller lui chercher des poux dans la tête reste voilé de pseudo respect puisqu'il reste malgré tout Maître de la ville, mais aussi malicieuse et implacable que je suis, je ne serais pas capable bien longtemps de maintenir la façade de salamalecs que je m'imposerais avec lui. Je n'ai qu'une idée, depuis ma renaissance et que je l'ai vu là tapi à quelques mètres de moi mais protégé par son frère, c'est de lui faire ravaler le jour où il s'est dit que cela pourrait être "okay" de m'ôter la vie.
❖ J'aime l'ordre et la propreté. C'est l'enseignement florentin qui ressort, j'aime être traité comme une lady.
❖ Je ne peux pas rester insensible devant un enfant. C'est ma grande faiblesse humaine, si j'en vois un en difficulté il faut absolument que je fasse quelque chose pour aider. Je suis donatrice principale d'hôpitaux spécialisés en pédiatrie aux quatre coins du monde, je ne supporte pas l'idée d'une continuelle souffrance par ces petits anges. Un peu comme un instinct maternel aussi immortel que moi: je n'ai jamais eu d'enfant, jamais eu l'occasion de savoir ce que cela pouvait apporter à ma vie, alors j'ai opéré le transfert sur ces bout de chou... Nul ne sait cela, puisque je n'ai absolument pas envie de voir un ennemi prendre avantage de ce savoir et profiter de cette faiblesse pour m'avoir.
❖ Je suis polyglotte et j'adore le montrer à qui veut (ou pas) l'entendre. Je suis peut-être vaniteuse à ce niveau, peut-être pas, mais de voir les expressions déconfites des interlocuteurs qui ont soudainement l'impression d'être les rois des cons à côté de moi...... désolée, mais ça n'a pas de prix et j'ai bien dit que je ne pouvais résister à l'inestimable.

régime alimentaire.

❖ Je ne vais pas commencer à faire ma fine bouche, mais je n'en suis pas encore au point de me mettre à boire du V. Cela étant dit, les temps ont changé entre l'époque où je me suis éveillée à la renaissance et celui où notre race est reconnue de tous. Nous devons être plus discret, plus prudent du choix de nos proies et de la manière dont nous nous abreuvons. Depuis quelques années, j'en suis à boire de plusieurs nuques par nuit et laisser l'humain hagard et sans souvenir plutôt que d'en vider un seul et laisser le cadavre pourrir sur le bas côté. Maintenant, ce n'est pas la tentation qui manque parfois, surtout quand on comprends que certains humains sont de ceux dont personne ne manquera jamais la présence. Des sans abris, des reclus de la société... Profiter par fois d'une série de crimes humains pour se faufiler et abuser de ce qu'il reste des victimes... Tout est bon pour ne pas se faire repérer, dans le fond, même si la discipline que je me suis toujours imposée a laissé transparaître une nette tendance à éviter de tuer au fil des ans. Je peux m'arrêter. Juste m'abreuver de ce dont j'ai besoin et repartir dans les ombres en laissant l'humain ahuri et désorienté. Je viens même à contacter les urgences, parfois... Tout dépends de l'état dans lequel je le laisse...

disciplines.

« protéisme »
niveau 4
J’aurais bien aimé pouvoir me transformer en chauve-souris, comme certains frères de sang que j’ai rencontré et qui partageaient la même capacité, mais pour ma part, je me cantonne à une transformation lupine. Je ne suis toujours pas sûre que cela me plaise, puisque cela me fait relativement trop penser à ces autres lycans que je n’ai jamais vraiment su porter dans mon cœur. Si j’en crois certains index, j’en suis au niveau 4 de maîtrise de ce don que j’ai hérité de mon Sire, juste un instinct de plus avec lequel il m’a laissée me débrouiller en disparaissant si tôt de ma vie. J’ai appris à me discipliner. A passer chaque phase de cette évolution pour chaque épreuve désagréable qu’elle était en réalité. Aujourd’hui, je pense que je maîtrise remarquablement bien ce qui m’a été offert et je n’en suis pas peu fière. J’ai toujours été une autodidacte, d’une certaine manière….

conviction.

Voleur un jour.... Ma vie n'a pas réellement changé depuis la Révélation, hormis le fait que certains petits trucs que j'opérais à l'époque ne pouvaient plus fonctionner maintenant que l'option "vampire" figurait au registre des enquêteurs destinés à investiguer sur mes agissements. Je n'ai pas de préférence particulière, je m'attendais à ce que la vérité éclate un jour ou l'autre et je dois dire que j'ai été presque agréablement surprise lorsque le soulèvement que je m'attendais à voir ne vint jamais. Au contraire. Les humains se laissaient berner par les charmes de mes pairs et d'une certaine manière, cela ne fit que me faciliter les choses. Cela contribua également à ma réputation, si je peux me permettre ce narcissisme: la police avait désormais plus qu'une vulgaire silhouette et un voleur mythique que personne n'avait jamais vu. Au lieu de quoi, ils profitaient désormais de divers profils d'une femme, chaque témoignage concordant avec un autre mais en ajoutant suffisamment de différence pour que l'on ne sache plus où était la vérité et où se trouvait la fiction. La Révélation m'a offert un nouveau terrain de jeu, accentué mon terrain de chasse.... Même si tout n'a pas été parfait et aisé pour tout le monde, si j'en crois les échos que j'ai pu avoir de nouveaux-nés ayant fui Shreveport, j'aime à penser que je ne me suis pas trop mal débrouillée.

signes particuliers.

❖ Un tatouage, dans le bas du dos, représentant une fleur de lys florencée
❖ Un accent italien toujours aussi prononcé. Quatre siècles de pérégrinations autour du monde et toujours, ce sont les origines florentines qui persistent. Non pas que je n'en suis pas fière, ça ajoute à mon charme diraient certains

Invité

II. A true story

« once upon a memory »
février 1632

Perfection. Certaines personnes passent leur vie à chercher à atteindre cet état de sérénité et de magnificence artistique sans jamais l'atteindre, d'autres trouvaient la sagesse d'admirer cette perfection dans certaines des choses les plus communes et se contentaient de comprendre que jamais un mouvement de poignet ou un coup de pinceau sur une toile ne permettrait de l'imiter. Moi, je me retrouvais dans la catégorie de ces gens bienséants qui l'admiraient et aspiraient en même temps à s'en approcher.

Lorena Conti, pour vous servir.

En cette fin d'hiver, en plein cœur de Paris, vous ne pourriez vraiment déceler autre chose qu'une jeune femme vive au regard pétillant, curieuse de tout et quelque peu sauvage, mais dont la richesse des vêtements laissait à deviner l'infinie puissance de sa famille. Un mélange intéressant d'esprit libre et de caractère façonné par une rudesse d'éducation sans pareille. Née à Florence il y a maintenant 20 ans, la cuillère d'argent avec laquelle j'étais née n'avait d'égale que l'envie perpétuelle que j'avais de m'en débarrasser. Mes parents avaient fait de moi leur petite fille parfaite, le Joyau, éduquée par les plus grands de l'époque dans le but de faire un mariage fastueux et de rendre justice à la gloire de ma lignée, mais entre ce qu'ils espéraient et ce que j'étais volontaire de leur laisser avoir, il y avait un gouffre. Je voulais bien faire, faire honneur aux miens, mais mon caractère s'interposait toujours dans la juste chronologie des choses et me poussait plus souvent que non à prier pour autre chose. Pour une vie qui ne s'annonçait pas si monotone. Mon esprit se pliait aux désidératas des miens mais mon cœur n'aspirait qu'à l'aventure et à l'inconnu. Au final, Mère décida de m'envoyer sur Paris en espérant ainsi ajouter à mon talent naturel et à mon expérience de la vie, marier une jeune artiste ayant étudié sous les augures des plus grands ne pouvait qu'ajouter au prestige du mariage qui s'annonçait doucement entre le fils unique d'une famille alliée et moi même. Et c'est ici que vous me retrouvez, alors que d'autres passaient leur temps à conquérir pour tenter de gagner une place en tant que artiste d'opéra à la Cour Royale, je restais perdue ici, dans les confins de Montmartre, perdue dans l'atelier d'un peintre qui ne sera jamais reconnu pour son talent avant qu'il ne soit mort depuis bien longtemps.

Que disais-je de la perfection, encore ? Que je l'admirais autant que j'y aspirais... Dans la forme du jeune homme que j'étais supposé dessiner ce soir, je retrouvais l'une et l'autre caractéristique, bien que cela n'avait plus aucun rapport avec l'art. Le modèle était jeune, divinement magnifique, avec une peau d'albâtre qui contrastait merveilleusement avec une certaine expression ténébreuse accentuée par son regard sombre et ses cheveux de jais. Il était magnifique. Il était parfait. Et alors que nos regards se croisaient à plus d'une reprise alors que mon fusain courait sur le papier pour immortaliser ses traits, c'était presque comme s'il pouvait lire mes pensées et deviner ce que je songeais de lui. Non pas que le simple fait qu'il m'observe ainsi ne me fasse pas déjà rougir comme il était malvenu de réagir.

« forbidden relationship »
juin 1633

Il y avait quelque chose d'étrange au fait de devenir la maîtresse d'un vampire. Un an que je connaissais Alessandro. Environ un an et demi depuis cette première entrevue, depuis le jour où nous étions devenu bons camarades, une relation saugrenue entre l'artiste et son modèle qui ne fut jamais reproduite par mes pairs... Mais il me faisait rire, nous passions de bons moments et je ne pense pas qu'il ait un jour eu à regretter ma présence à ses côtés; j'en doutais fortement, en tout cas. Et puis... Cela faisait dix mois maintenant depuis la nuit où j'avais esquissé ses hanches dans mon carnet de croquis et que la nuit ne nous ait conduits à d'autres découvertes. Huit, depuis qu'il m'ait fait don d'une confiance incroyable en m'avouant sa véritable nature et juste une petite différence de deux semaines à ce compte depuis la première fois qu'il m'ait encouragé à boire quelques gouttes de son sang alors que je m'amusais toujours à lui offrir sans retenue ma propre gorge. Je lui faisais confiance, même si je ne savais pas trop d'où cette aisance à ses côtés me venait. Sept mois à vivre mes nuits presque continuellement au contact de sa peau froide et de son regard scrutin. Ce n'est pas autant le fait de m'être abandonnée à lui qui me surprenait, mes parents et ma religion m'ayant inculqué certains préceptes auquel il était difficile d'échapper. Mais plutôt le fait que, si immortel fut-il, il ait passé autant de temps dans mon entourage, apprenant à me connaître alors que j'en faisais autant pour lui. Deux animaux curieux l'un de l'autre se tournant autour en s'étudiant et apprenant à s'apprivoiser. Il me fascinait. Il était curieux. Je coulais la monotonie de mon quotidien en me perdant chaque nuit avec lui dans un tourbillon de nouveauté et d'exotisme certain qui me convenait parfaitement. Je m'étais même accoutumée au goût du sang sur mes papilles, même si les quantités restaient toujours tentatives...

Fréquenter un vampire n'était rien comparé à la possibilité d'en devenir une moi-même. J'aimais Alessandro, damnée fus-je pour cela, mais je ne pouvais décider de mon affection ou de vers qui cette dernière se dirigeait. De ce fait, je n'avais pas vraiment de relâche dans mes tentatives à lui en faire dire toujours plus. A le laisser m'abreuver de savoirs sur son univers, l'optique qu'il ne m'était toujours pas permis de découvrir, peu importe le nombre de tentatives de ma part de le faire plier à mes souhaits. Il restait ferme sur ses opinions et pendant longtemps, les seules choses qui résultaient de ses discussions, de ces presque disputes, ce n'était que des nuits plus enflammées que la discussion, me laissant épuisée assez pour taire mes interrogations...

Au moins, toujours jusque la prochaine fois.

« what hurts the most »
décembre 1634

Il fallu encore attendre une petite éternité avant qu'il ne cède, mon intérêt croissant nuit après nuit autant que mon attachement à lui, même si je gardais sous silence mes plaidoyers jusqu'à ces rares moments où je me permettais d'espérer un changement de situation. Une petite cicatrice était née là où il préférait me mordre, symbole minime destiné à me rappeler qu'une partie de ma vie lui reviendrait toujours. Mais il me fallait toujours plus, et il le savait. Le pressentait, je suppose.. Ce n'est qu'une nuit d'hiver que je découvrais enfin les limites de sa patience et que je l'admirais me tirer à travers Paris, usant du cocher associé à la demeure que j'occupais pour nous mener dans un quartier de la Cité que nous n'avions jamais fait autre qu'éviter. Il m'avait dit être prêt à me montrer ce qu'une vie de vampire était, et j'étais à la fois excitée comme une enfant et inquiétée de la signification que retenaient ses mots. Au final, la confiance que j'avais pour lui remporta le conflit moral qui m'avait prit et je me décidais à le suivre aveuglément... Peut-être n'aurais-je pas dû, mais en rétrospective, je ne serais pas là aujourd'hui si je n'avais pas emboîté le pas à mon amant et avancé pour faire face à un destin qui se présentait sous les traits exacts de l'homme que j'avais aimé. Même s'il n'était en rien Alessandro.

« Ecoute, ce n'est rien... » Je n'avais rien senti. Je n'avais honnêtement rien ressenti d'autre que les mains de Lorenzo se poser sur ma mâchoire avant qu'il n'opère un mouvement brusque et ne baisse le rideau sur ma vie. Le clac aurait dû glacer le sang de tous les témoins présent lors de ma mort, s'ils n'avaient déjà été morts eux-mêmes. Au moins cela avait été rapide, je ne pouvais pas regretter cela. La seule chose que je venais à craindre, c'était la pensée que la mort était supposée être sereine; que l'au-delà était présumé être emplis de mes aïeux prêts à m'accueillir dans une vie après la vie, si seulement j'avais un jour cru ce que mes précepteurs avaient tenté de m'inculquer. La mort n'était pas supposée être douloureuse, laissant sa morsure lanciner tout le long de ma nuque alors que je tentais péniblement de comprendre ce qu'il pouvait bien se passer autour de moi. Je gisais toujours dans la neige, je le sentais à la texture poisseuse de ma chevelure, mais je ne pouvais plus bouger pour observer quoi que ce soit; j'étais en vie, oui, victime à la nuque brisée destinée à rester immobile à jamais.

J'étais en vie.

Il me faudrait un peu plus que deux minutes pour m'habituer à cette idée et comprendre le pourquoi du comment, pour l'instant j'étais emportée par une vague de panique à l'impuissance dont je faisais preuve. « Je vais tout arranger, ne t'inquiète pas. Reste avec moi, je te promet que tout ira bien. » Alessandro. Je n'avais pas besoin de ressentir son pouce glacé caresser doucement ma joue pour comprendre qu'il s'agissait là de mon vampire, le "bon" jumeau. Pas celui qui m'avait tuée... Pas celui qui me laissait là gisant sur le sol en me demandant comment cela pouvait bien être possible. J'étais morte, mais en vie, terriblement faible. Une existence qui s'annonçait si pitoyable en soi que j'en suppliais presque mon amant de m'achever à nouveau, de me libérer. De cesser les questions qui tourbillonnaient dans l'émeraude de mon regard et qui semblaient désespérées de le voir trouver une réponse pour chacune. Il claqua doucement la langue dans un ton presque réprobateur, comme s'il m'en voulait de laisser mes pensées gambader dans un recoin si sombre de ma psyché, avant de reprendre la parole comme s'il parlait à un enfant. Calme. Doux. Calculé... Tout autant de caractéristiques que je n'avais jamais vraiment eu le temps d'apprécier de mon vivant. « Tu m'as dit que tu voulais faire parti de ce monde? Je sais que ça peut te faire peur maintenant, mais je suis là. Tu n'auras plus mal, je te le promet. » Peur ? PEUR ? Je venais d'être témoin de deux frères de sang se battre comme des chiffonniers et subir la prise mortelle du plus mesquin des deux. Je n'avais pas peur, j'étais tout bonnement terrifiée par ce monde. Ou l'idée d'en faire partie. Pour l'instant du moins, le sentiment étant rapidement remplacé par une confiance envers l'homme avec qui j'avais bien pu vivre dernièrement. J'avais trouvé fascinant qu'il échange avec moi sa nature de vampire, extrêmement plaisant lorsque nous y ajoutâmes des morsures et des tentatives timides de ma part à goûter à son sang. La nature vampire de mon amant avait pu attiser ma curiosité et ... Disons que ladite curiosité était la majeure raison pour laquelle je me retrouvais ici cette nuit, ayant pris Alessandro au mot lorsqu'il m'avait plus ou moins conviée à voir de moi-même ce que cela était. Jamais je ne me serais imaginée finir ma soirée ici, couchée dans la neige, ma robe étalée autour de moi au même titre que ma chevelure alors que ma tête formait un angle étrange et ma nuque me faisait un mal de chien. Si seulement je l'avais pu, je me serais mise à pleurer mais je doutais que je fusse même capable de cela; au lieu de quoi, j'ai gémi doucement, mordant sur ma chique alors que j'avais l'impression d'avoir la migraine du siècle doublée d'un petit millier de poignards martyrisant ma chair tout à la fois. Ce n'est qu'un instant plus tard que je réalisais qu'Alessandro gardait son poignet posé contre mes lèvres et baissait sur moi des yeux pleins de détermination. « Bois mon sang, je t'en prie. Ca te fera du bien. »

Je n'ai pas exactement hésité lorsqu'il a été question de réitérer le geste qui nous était devenu si coutumier. Lorsque le nectar qui résumait sa vie perla sur mes lèvres, humectant ma bouche, je me surpris à réclamer toujours plus. Etrangement assez, le fait d'être morte (ou presque, dans mon cas) semblait offrir une facette toute particulière à ce geste que nous avions pu rendre banal lors de nos ébats et une frénésie telle que je n'en avais jamais connue me prit soudainement. Un appétit vorace prenait vie, brûlant sur les braises d'une humanité qui ne tarderait plus à disparaître à jamais... « Il suffit... » Les mots eurent l'effet escompté, et ma bouche quitta son poignet comme si un pouvoir supérieur m'avait intimé l'ordre de cesser ma soif. L'exercice n'était pas inconnu et cette fois-ci n'avait rien de différent. Si ce n'était que l'élancement de souffrance qui s'empara de moi juste un peu plus, alors que je fixais un regard apeuré sur l'être qui m'offrait une renaissance. Quelques temps plus tard, alors qu'Alessandro m'observait patiemment et que je frétillais toujours sous l'effet de la douleur et de la mort de tout ce qui faisait de moi une femme distinguée, humaine, j'eus soudainement envie de le tuer pour oser me sortir un truc pareil. Au moins, lui faire ravaler ses mots..."Te faire du bien" ou encore "Tu n'auras plus mal", l'ironie était telle que j'en riais presque au coeur de mes soubresauts, comme une démente: ces mots n'avaient pas de fond, n'étaient que des conneries destinées à me rassurer puisque jamais je n'avais connu quelque chose de plus terrible. La mort était enfin terrible et mon ressentiment était partagé à ce propos. « Aless... » Le prénom mourut sur mes lèvres avant que je ne puisse avoir la force de le prononcer en entier, la transformation presque achevée, à l'exception d'un détail. Un répit me fut accordé le temps de quelques instants, me laissant à peine le temps de me faire à l'idée que l'air que j'inspirais goulûment ne m'était plus vraiment nécessaire. Mon coeur ne battait plus. Je me relevais péniblement pour enlacer Alessandro et récupérer péniblement mes forces. Mais le plus dur restait encore à venir et je ne le réalisais que lorsque ma nuque élança violemment comme si on venait d'y planter un tison chauffé à blanc. A l'endroit précis où Lorenzo avait frappé, là où il resterait à jamais une petite cicatrice témoin de ce qui a ôté ma vie... Un peu comme un marqueur narquois destiné à ne jamais me laisser oublier.... Comment aurais-je pu, de toute manière: je pense qu'aucun d'entre vous n'apprécie à sa juste valeur l'étendue de la douleur que l'on peut ressentir lorsque le moindre muscle, la moindre cellule d'un point bien précis de votre anatomie semble être en feu. La nature vampire qui était désormais mienne réparait les dégâts occasionnés et cela faisait un mal de chien qui me poussait à mordre dans l'épaule d'Alessandro pour étouffer ma douleur. Souffrance. Peine. Juste une dernière once de mortalité et de souvenir de ce qui fut ma vie, un peu comme le chant du cygne sur une existence qui avait été coupée court bien trop tôt à mon goût... Marquais-je Alessandro de mes dents? Je n'étais pas sûre... Peut-être. Mais lorsque mes yeux s'ouvrirent à un nouveau monde quelques instants plus tard, complète et entière et délicieusement en vie, Lorenzo était à quelques mètres de nous et gémissant lui-même des deux fractures ouvertes que lui avait infligé son frère et moi je me retrouvais bien tentée à ne pas profiter de sa faiblesse pour faire de lui mon premier vrai repas.

Alessandro s'y opposa fermement. Dommage...

« here i thought you were the one »
septembre 2011

Un hurlement se fait entendre au loin, le songe d'une vie humaine trépassant sur les marches de la nuit alors qu'un tueur rôde dans les environs. Mes instincts ne me disent rien de bien particulier, les Hommes avaient leurs propres monstres également et n'avaient pas forcément besoin de nous autre pour commettre des exactions sans nom. Quelque part, cela titillait l'esprit du prédateur en moi, me donnant presque l'envie d'organiser une chasse juste pour le plaisir d'éliminer l'insecte et de me délecter de sa perversité meurtrière. Personne ne viendrait à pleurer un tueur... Mais il y a des règles, même chez les Enfants de la Nuit et c'est avec une légère amertume que je me détourne du banquet pour continuer ma route vers ce lieu où tout m'appelle. Je n'utilise pas de voiture, je n'ai jamais appris à rouler. Je marche, préférant de loin les branches mortes du sentier traversant le bayou craquer sous mon poids comme tout autant de stratagèmes destinés à annoncer ma venue. Mais nul ne m'attends. Je ne me laisser aller qu'à mon instinct, qu'à cette sensation me prenant au coeur et me faisant savoir qu'il est proche. Qu'Alessandro n'est pas bien loin. Ce n'est qu'une fois cette pensée à l'esprit que les broussailles s'éclaircissent et qu'elle apparaît. Cette demeure antique, abritant en son sein l'être qui aura su me rendre ma vie. L'apparence frêle du bâtiment n'est qu'un trompe l'oeil destiné à inquiéter les ignorants, mais accueillir avec plaisir ceux qui savent. Ceux qui, à sa vue, ne pourraient que laisser courir un frisson d'extase le long de leur échine; pour ce soir, c'est le long de la mienne que le frisson coule.

Pour la première fois depuis une éternité, j'ai enfin l'impression de rentrer à la maison.

Au cri de la victime se joint maintenant une autre plainte, dont la mélodie est d'autant plus appréciable à mon oreille. De l'extase. Du plaisir. Des murmures encourageants de femmes penchées au dessus de podiums sur lesquels se déhanchent encore quelques hommes. Le videur ne tarde pas à me laisser entrer avec un petit sourire, et ma main se perds sur sa joue alors que je lui rends l'attention avec la promesse d'un "peut-être". Les portes s'ouvrent sur ma silhouette, grinçant doucement sous le poids des âges et chaque regard pourrait alors contempler ce que je m'étais décidé comme apparence aujourd'hui. Une tenue noire, longue, à capuche et masquant ainsi mon regard à ceux qui ne possédaient pas le don de me découvrir dans les ténèbres de ma tunique. Ma démarche est assurée, et je me laisse interrompre par les gardes de sécurité lorsque demandé; je m'en offusquerais plus tard, l'occasion se représentera à nouveau, j'en suis persuadée. Je n'étais pas voleuse ce soir, juste une enfant prodigue qui retrouvait la route vers l'être qui représenterait toujours plus qu'un autre à ses yeux. Ainsi, ce soir n'était pas porteur de vol ou alors de dissimulation, même si l'envie de porter un coup dur au Maître de la Ville se faisait trop tentante pour que ne puisse efficacement la taire. Je ne suis pas là pour me battre ou pour séduire, mais bien pour rejoindre celui qui m'aura manqué pendant toutes ces années. D'une voix doucereuse, je demande si je pourrais avoir une entrevue avec Alessandro et le videur me sourit d'un air entendu et montre du doigt l'un des podiums les plus reculés de la salle, où je percevais plus que ne voyais mon Sire occupé à donner un show. J'eus l'espace d'un instant le désir soudain de tordre le cou aux femmes qui osaient poser le regard sur celui qui avait tant représenté pour moi, avant de me souvenir avec regret que depuis le jour où il m'avait laissée voler de mes propres ailes, près de quatre siècles avaient passé. Je n'aimais plus Alessandro comme j'avais pu ressentir à cette époque là et il ne serait pas plus malvenu de m'en souvenir. Mais ces femmes étaient si faibles, si malléables, le genre à dire oui amen et à ne pas résister alors qu'il secouait juste un peu plus des hanches devant elles en prenant son temps pour déboucler sa ceinture. L'une de ses clientes semblait sur le point de défaillir, si j'en croyais le rythme cardiaque qui manquer de friser le tempo impossible à gérer et leur attitude faiblarde me donnait envie de vomir. Bon, d'accord, peut-être que pour tout ce que je n'aimais plus Alessandro aujourd'hui, je restais néanmoins jalouse.

Loin des yeux loin du coeur était tellement plus facile, je n'avais pas à le voir se trémousser pour d'autres...

En quelques pas, j'avais rejoins le petit club d'humaines qui gloussaient et acclamaient mon Sire alors qu'il prenait plaisir à les rendre dingue. Moi, je restais appuyée dans les ombres de mon siège, à l'admirer de "loin" et savourer l'instant précis où il réalisa qui venait de se joindre à sa petite troupe de fan. Parce qu'il était impossible de ne pas savoir. Impossible que Sire et Infant ne se reconnaissent pas, l'instinct faisant tout pour nous informer de ces choses...Bonsoir, Alessandro... Je laissais ma voix se noyer dans un sérieux mêlé de malice et de séduction alors que son visage se tourna vers moi et que j'eus toutes les peines du monde à ne pas me lever pour aller l'embrasser comme 376 ans de séparation imposait que je m'empare de ses lèvres.

Les choses sérieuses pouvaient commencer...

SIGNALEMENT · Sujet: Re: my angel put the devil in me ϟ Lorena 18/11/2011, 00:40

T'es trop mignonne avec cet avatar!
Bienvenue ma chère! *fais la révérence*

Invité

Bah, je vais me dire que tu étais l'un des stripteasers étant la cause de cette expression sur son visage.... mon petit modèle favori. Merci pour tout, ma belle <3 <3 <3

SIGNALEMENT · Sujet: Re: my angel put the devil in me ϟ Lorena 18/11/2011, 01:28

Oh c'est encore plus mignon!! Rolling Eyes

Ma peintre favorite!

Invité

c'est toi qui parle de mignon ! Je ne cherche pas à être mignonne >"<
(hs: mais c'est vrai en plus que la scène dont est prise l'avatar, le perso est face à face avec une troupe entière de chippendales bodybuildés éè )
Et puis, t'es stripteaser, assumeuuh ! (ou alors ça a changé, ça? xD)

Invité

Bienvenue ! ^^
*traîne son perso derrière elle pour l'obliger à venir saluer l'invitée d'Alessandro*

Invité

MA CHIWIIIIIIE :66:

SIGNALEMENT · Sujet: Re: my angel put the devil in me ϟ Lorena 18/11/2011, 11:19

Non mais j'assume, bien sûr que je suis toujours strip teaser, et le meilleur! (pas vantard pour deux sous)

Invité

@Mnesyah: re-merci !!

@Thaliana: MANAMOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUR !!! Amuse toi bien avec ta môman, surtout. Soyez sages, hein? !

@Aless' : combien pour un show privé ? *hihi*

SIGNALEMENT · Sujet: Re: my angel put the devil in me ϟ Lorena 18/11/2011, 12:53

Pour toi, c'est gratuit si tu arrive à ligoter Lorenzo dans son cercueil!

Invité

Césarie propose de ligoter Lorenzo à elle. (a)
Non ? Bon.

Invité

Tease !!

Mais soit. Le rp qui s'ensuivrait devrait en être des plus intéressants (si Lorenzo est d'accord xD)... va falloir que je commence à faire une liste, moi, avec toutes les situations qu'on se prévoit xD

edit: LOL Césarie; Lorenzo va finir roi du bondage xDDDD :010/:

Invité

Oublie pas de faire un planning pour Evan. Qu'il sache quand est-ce qu'il doit occuper Lorenzo. uu

Invité

tu étais réticent à venir me voir, ô Evan... Pourquoi te ferais-je une fleur ??? (a)
(ah, je sens qu'on va commencer à plancher sur un lien, toi et moi... Juste pour voir (a) )

SIGNALEMENT · Sujet: Re: my angel put the devil in me ϟ Lorena 18/11/2011, 13:30

MDR! vous le ligotez où vous voulez, je veux plus rien savoir! *se bouche les oreilles et chante super fort*

Invité

Lorena R. Conti a écrit:: tu étais réticent à venir me voir, ô Evan... Pourquoi te ferais-je une fleur ??? (a)
(ah, je sens qu'on va commencer à plancher sur un lien, toi et moi... Juste pour voir (a) )

Si tu veux, il y a "le chat et la souris" dans ma fiche de liens. Sinon... et bien, Evan est ouvert à toutes sortes de bizutage. *joueuse méchante* xD

Invité

MAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS *hurle et tape des pieds* JE VEUX PAS JE VEUX PAS JE VEUX PAS
*se roule par terre en criant*
y'aura pas de strip privé et personne me ligote ! ou... ou je vais le dire à Ariel :(
*pleurniche*

Invité

Tu ne veux pas de moi, Enzo ? :64:

Invité

*couine et baisse les yeux*
mais.. mais.. *hausse les épaules*
enfin... si. mais si.. mais.. mais .. JE VEUX PAS QU'ELLE VOIT MON FREROT SE TREMOUSSER TOUTE SEULE AVEC LUI DANS UNE MEME PIECE NONNNNNNN :87: *crie*

XD

Invité

Oooooh Renzo d'amour, t’énerve pas comme ça. J'viendrais te détacher moi comme ça tu pourras ramener le merdeux par la peau des fesses à la maison, d'accord ? J'suis gentille, hein ? Hein j'suis gentille...J'suis une infante en or, dis lui...la meilleure...ouais Rolling Eyes

...Allez dis lui ! èé
Quoi ? Si j'ai envie de jouer les sales gosses bah...JE JOUE LES SALES GOSSES ET PUIS MERDE !!! èé

euh..bonjour Lorena.

Invité

Mdrr forcément on parle de Stana Katic et qui arrive? (aa)
Re bienvenue parmi nous miss! J'espère que ça ira ce coup ci =O
Si tu as le moindre soucis...M'enfin tu connais la chanson! Et moi je te connais donc tu restes loin de Lorenzo èé

Invité

je ne sais pas si c'était déjà discuté, mais je pense que c'est moi qui ait donné l'avatar à Eden et la miss m'a trouvé Lorena (merci encore à elle, d'ailleurs <3 )

D'ailleurs, Aleks', on va rire.... Je vais être aussi proche d'Aless' que je veux d'abord ! Si t'es pas content, tu sais où me trouver èé

'Renzo qui s'énerve... Hihihi.... C'est tellement génial à voir que je n'ai pas envie de me tenir à carreau. Nèm quand il tape du pied, le sale gosse. Non mais il m'a déjà brisé le cou, il est normal que je lui brise autre chose en retour :014/:

Bonsoir, Ariel :015/:

SIGNALEMENT · Sujet: Re: my angel put the devil in me ϟ Lorena 18/11/2011, 19:49

MDR!! J'adore quand mon frérot s'énerve! *caresse les cheveux de Lorenzo*
Ariel, tu libère pas Lorenzo! Non mais, espèce de traîtresse!

*retourne bouder*

» Could you be a devil, could you be an angel? ○ Mercy
» Suzie ♣ Angel heart devil [Fini]
» ELYON ϟ I'm the devil & I'm here to do the devil's work
» « not quite an angel » •• Suzie
» ❝ LIPS OF AN ANGEL.

my angel put the devil in me ϟ Lorena

my angel put the devil in me ϟ Lorena

Sujets similaires

Sujets similaires