➽ date et lieu de naissance 3 Décembre 1978 à Shreveport ➽ nationalité. Américaine ➽ camp. neutre... mais qu'est-ce qu'il s'en br**le de tout ça alors... ➽ capacités. Guérison : Stanley est donc capable de guérir n'importe quelle personne. Cependant, du fait qu'il soit la moitié de quelqu'un d'autre (il a un faux jumeau), son pouvoir a ainsi une toute autre particularité. Il guérit mais lorsqu'il le fait la maladie ou la blessure se transmet à lui-même... ➽ classification. Stanley a toujours été considéré comme un médium inoffensif, bien que sacrément borderline il est vrai. Cependant, le fait que ses grands-parents soient des chasseurs le disculpe relativement de toute incrimination quelconque... ➽ état civil. euhh... avec... plein de monde à la fois, ou tout seul, enfin... ça dépend du moment, de l'instant, voyez ?➽ lieu d'habitation. Stoner Hill ➽ métier. vieille rockstar et compositeur raté ➽ étiquette qui vous est collé. Stanley a la réputation d'être un branleur de service à qui l'on ne peut pas faire confiance et qui, en plus de cela, ne se prend pas pour de la... Il est d'un égoïsme rare qui le fait souvent passer pour le dernier des vendus et qui serait capable de brader père et mère pour pouvoir s'en sortir. Il n'a jamais eu d'égard envers personne d'autre que lui-même... C'est aussi : un toxico notoire, un alcoolique de première, un mauvais payeur et un endetté jusqu'au cou.

Commençons par le commencement...

Stanley, en tant qu'enfant, était quelqu'un de relativement sage, pas vraiment quelconque mais qui ne se démarquait pas forcément des autres. Ayant toujours été à l'abri du besoin, surveillé par une maman attentionnée et un père prévoyant, il a vu son enfance se dérouler à merveille là où ils habitaient. Stanley n'a jamais tiré avantage de sa situation d'enfant aisé et a d'ailleurs gardé une certaine humilité et un vrai sens des valeurs et de l'égalité. Ainsi, pour lui, aucun homme n'est inférieur à un autre, aucun métier ni condition n'est avilissant, surtout si la personne fait de son mieux pour s'en sortir elle et les siens. Ainsi, beaucoup de personnes respectent-elles et même admirent son exemple... chose très naturelle chez lui et dont il n'a même que faire...

La relation avec son jumeau est, certes, un peu tendue. Ce dernier réussit bien en classe, est le sujet de beaucoup d'attention et déploie de nombreux talents qui le laissent un peu en carafe. Leur père s'intéresse très vite à son frère, bien plus qu'à lui-même ; du moins, c'est ainsi qu'il le ressent. De ce fait, Stanley aura commencé à développer un complexe vis-à-vis de son frère le faisant l'admirer pour sa force, son intelligence, le statut qu'il a obtenu au fil des ans, mais également le faisant le détester car il considère que ce dernier est la cause de son échec, de son manque de confiance en lui mais également de son infériorité. D'ailleurs, lorsque l'on tombe dans ce genre de sujet un peu sensible sur "les réussites" de Stanley, ce dernier se referme et accuse le "chouchou", comme il le caractérise si bien à tort et à travers. Là encore, rien n'est jamais de sa faute et il se défile aussi facilement qu'une anguille !

La relation avec ses parents s'est peu à peu détériorée au fil du temps - bien que sa mère ne fasse guère l'objet de ses représailles : pour lui, une mère est une mère, personne qui comprend, pardonne et console. Il la voit comme fragile, oui. Peut-être même trop fragile pour tenir tête à son père... Il lui reproche, même s'il a trop honte de l'avouer, cette sorte de laxisme qui lui faisait dire "ça va, les garçons ! Ca va maintenant, on n'en parle plus, hein !" et qui la laissait sans agir dans SON intérêt, ne prenant ainsi jamais parti... et ne prenant surtout jamais SON parti. Cette neutralité, cette passivité le dégoûte lui si réactionnaire, si tranché, si réactif. Tout comme son père, mais à un autre "plus sublime", "plus magnifique" niveau, comme il aimerait le dire...

En ce qui concerne son père donc, Stanley connaît précisément le moment où le lien s'est rompu. Lorsqu'à l'âge de ses 13 ans, le jeune garçon a découvert ce qu'était son pouvoir, il s'est cru un peu enflé sur la marchandise... Incapable, déjà à cet âge-là, de prendre sur lui ni même de se remettre en question, il a ainsi violemment accusé son père de lui avoir refilé "des gênes de taré", l'empêchant ainsi de soigner les gens aussi librement qu'il aurait souhaité le faire.
De par l'étrangeté de ce pouvoir, le jeune homme s'est peu à peu fermé aux autres, notamment à sa famille qui comptait, selon lui, tout le temps sur lui pour faire des miracles. Dès qu'il y avait une maladie, une blessure, chacun le sollicitait. Là encore, la réalité est déformée puisque son mal-être s'est très vite fait sentir et que l'on est venu lui demander son aide très peu de fois. Allez savoir mais il semblerait qu'il ait développé une psychose... et que cela ne se soit pas arrangé ni avec le temps, ni avec les drogues encore moins avec l'alcool.

Fréquentant peu de monde, s'enfermant sur lui-même de crainte d'être trop intimement découvert et qu'on ne comprenne enfin les propriétés de son pouvoir, Stanley a ainsi considéré qu'en se voilant à la face du monde, qu'en refusant d'être approché, on le laisserait sûrement tranquille. Mais ce n'est pas la vraie raison...
A nouveau, le jeune homme (et l'adulte d'aujourd'hui également) se ment sur ce qui est réellement arrivé. Stanley a refusé en bloc tout ce que sa famille et son milieu pouvait générer, se créant ainsi un personnage de punk rebelle, tellement mal dans sa peau qu'il en devenait particulièrement agressif. Refusant les règles, surtout celles institués à l'école comme à la maison, l'adolescent a de nombreuses fois frisé le conseil disciplinaire et aurait pu se voir finir en prison suite à l'une de ses escapades nocturne, emplafonnant une voiture qu'ils avaient volé lui et ses camarades, si son père n'était pas intervenu. Peu à peu, sombrant dans la délinquance et l'addiction la plus sombre, il se sera crée un groupe d'amis à sa mesure, des suiveurs, presque des fanatiques, littéralement emballés par la seule chose que Stanley n'ait jamais eue : une présence... mais aussi une voix magnifique.

Il développera ainsi, au sein de ses fréquentations essentiellement nocturnes, un don particulier pour la musique. Il écrit, compose, fait avec les cours de piano donné par maman lorsqu'il était enfant, s'instruit, s'intéresse et... apprend ! C'est un passionné ! Beaucoup de junkies, de ratés diront de lui qu'il est un "virtuose", gonflant ainsi un égo qui n'en avait pas réellement besoin à la base. Du piano, il passe finalement à son instrument de prédilection : la guitare. C'est à cet instant précis qu'il considère réellement être quelqu'un, son esprit créatif se développant de plus en plus. De tout ceci émergera un musicien talentueux, généreux, tellement passionné que l'art qui le prédomine commence à le rendre beau, agréable, charmant... A 17 ans, les jeunes filles (et les jeunes hommes...) commencent déjà à s'éprendre d'un homme dont les traits feraient songer à un Dorien Gray un peu sauvage. Stanley saute sur cette occasion et multiplie aussi bien les concerts de rock avec son groupe que les idylles d'un soir... faisant remonter le complexe qu'il a envers ses parents à la surface tandis qu'il accumule provocations sur provocations.

Nonchalant, ricanant, ironique, montrant un je-m'en-foutiste pourtant pas si bien assumé que ça, Stanley restera à jamais ce personnage gonflé d'orgueil qui n'a de cesse de faire subir une vie d'enfer à sa famille. Il se calmera avec le temps, vieillissant, se sentant moins en forme pour faire subir et subir lui-même les autre cents coups.
Ses "déviances" sexuelles prennent cependant une place tellement importantes dans sa vie qu'elles commencent à lui faire se poser énormément de question sur sa sexualité. Cependant, en amour comme en amitié, Stanley est tout aussi passionné et peut se montrer ainsi extrêmement sensible et accroché à une personne s'il trouve qu'il ou elle à quelque chose de magnifique, un détail qui le ou la rend différent(e). il serait prêt à se damner par amour... chose qu'il a déjà faite, et ce sans le moindre regret, sans même une quelconque souffrance. Il avouera de ses échecs en avoir également bien profité et qu'ainsi chacun s'en trie à bon compte.

Le regard de son père et de sa famille qui, jusqu'ici, affichaient un éloignement calculé quant à son homosexualité ont commencé peu à peu à lui peser. Stanley savait qu'en ramenant des hommes à la maison, il ferait "criser les vieux". Cependant il ne pensait pas que le regard qu'il lui lancerait le tuerait à ce point... Un regard qu'il ne lui avait jamais vu... un regard, qu'il ne saurait décrire... C'est lorsqu'il sent qu'il va trop loin avec un homme que cette image lui revient en tête et qu'il ne peut ainsi aller plus loin dans ce genre de relations. Pour "exorciser" ce mal, il cherche alors une conquête féminine, plus à même d'apaiser la honte qu'il peut ressentir vis-à-vis de lui-même.

Ses amis vous diront qu'ils l'apprécient pour son excentricité, sa répartie, son dédain de la vie et des autres, son engagement vis-à-vis de ses convictions qu'il n'aura jamais trahies par ailleurs. On vous brossera le portrait d'un jeune homme flamboyant, au charme certain (et certain de son charme), de quelqu'un jouant avec la vie et gagnant toujours, quoi qu'il advienne...
Mais avant toute chose, Stanley ne sera jamais le dernier à vous contredire si vous pensez de lui qu'il n'est qu'un junkie qui a loupé sa vie, qu'un jeune homme plein de talent qui s'est laissé bouffer par des promesses de gloire et des rêves d'enfant, gâté par des compliments éventés de personnes sans intérêt, gonflé d'un orgueil de plus en plus démesuré au fil du temps, le rendant aigri, haineux de la race humaine, insectes rampants...
Et cependant, qu'est-ce qu'il s'en fout... Oui, comme il se fout de tout... et de vous, surtout...



A quoi un toxico peut bien occuper ses journées, hmmm ? Ah ! Oui, j'y suis ! Dormir, dormir et... dormir ! Mais je suis méchante car les occupations diurnes de Stanley sont souvent diverses et variées. Une journée où il est "à jeun" ressemblerait déjà un peu plus à ça : se lever, tenter de voir s'il y a un truc de solide dans son frigidaire pourri (dans le cas contraire, descendre à l'épicerie du coin où taper quelque chose au voisin), faire une petite "sieste" de deux heures en attendant d'éventuels coups de fil de managers ou autres, gratouiller sa guitare, s'attarder vaguement sur son piano et ses écrits pendant la moitié de l'après-midi, fumer un ou deux joints car ne trouvant aucune inspiration... Il peut aussi lui arriver de recevoir des amis et, dans ces cas-là, c'est descente au bar du coin directe pour revenir à quatre pattes ou encore rester chez lui à se piquer, à fumer joints sur joints, clopes sur clopes en parlant du "bon vieux temps où ça marchait". A la différence que, chez lui, ça n'a que peu marché...

Autant vous dire que ses nuits sont relativement chargées. Oui, Stanley est avant tout un nocturne et qui pourrait être un bon musicien et travailler dans un bar sérieux s'il n'était pas constamment saoul ou défoncé, ricanant dans son coin à critiquer les autres "qui jouent mal" ou qui "massacrent Radiohead"... Autant dire qu'après une petite soirée dans les bars, c'est tout juste si cette dernière ne se termine pas chez lui ou ailleurs en orgie ou encore avec une ou un (majoritairement un) illustre inconnu dans une ruelle, après un concert qu'il aura jugé "minable et craignos".

Oui ! Première occupation de la journée : jouer aux devinettes ! Mais qui est la personne qui se trouve dans son lit en ce moment ?



- Passe son temps à critiquer, critiquer, critiquer, RIEN n'est jamais assez bien pour lui ET surtout mieux que lui !
- Aime majoritairement les hommes... Mais va avec les femmes soit par erreur, soit lorsqu'il se sent coupable d'une relation homosexuelle.
- N'a pas hésité et n'hésiterait pas à se vendre, ou à vendre quelqu'un d'autre, pour une place au soleil.
- Est un vrai toxico qui ne compte pas décrocher... même s'il le promet pour faire plaisir à maman. "C'est ma résolution de Noël, m'man, promis...".
- Est un alcoolique avéré. Il est ainsi très, TRES dur voire quasiment impossible de le retrouver sobre. Il dit que c'est son côté Montgomery Clift et il en est fier...
- Il passe son temps à se plaindre à qui veut l'entendre d'ailleurs...
- Il ne tient jamais ses promesses et n'a jamais vraiment de parole.
- Il fait surtout ce qui l'arrange.
- Il ne fait aucun effort pour surveiller ni améliorer son langage, mâche la moitié de ses mots.
- Se prend pour une vedette.
- A un amour et une admiration démesurée pour sa jeune soeur.
- A un rire très... particulier qui part en hystérie dès qu'il est bien, bien défoncé.
- Ment à tort et à travers et trompe à tort et à travers aussi.
- Déteste tout ce qui peut s'apparenter de près ou de loin à la bourgeoisie.
- Est un vieux punk qui vit dans le passé.
- Ne pleure JAMAIS, n'a JAMAIS pleuré ni pour lui-même, ni pour personne...



Stanley a la capacité de guérir, un pouvoir qui s'est développé à son adolescence, aux environs de ses 13 ou 14 ans. L'idée de ressembler à son père et d'avoir un pouvoir lui aussi l'enchantait étant gosse, tandis que c'est ce qu'il attendait le plus au monde. Il souhaitait "être comme son lui" et faire des choses extraordinaires...
Le destin en a voulu autrement et lui-même en aura voulu énormément à son géniteur. Cette capacité est à double tranchant, dans ce sens où, lorsqu'il guérit quelqu'un, la maladie ou la blessure se transmet à lui. Bien évidemment, ne pouvant se guérir lui-même, il doit ainsi attendre que "l'effet" s'estompe...

Stanley, alors tout prêt à être généreux et à faire don de son talent, aura reçu une claque monumentale après un premier test, à savoir, guérir son jumeau d'une grippe assez sévère qu'il aura, de ce fait, récoltée. Après cela, il ne choisira qu'avec méthode et soin les personnes qu'il voudra "sauver" ou non, testant, jugeant tout un chacun pour voir qui entrerait suffisamment dans son estime pour qu'il se sacrifie. Rares ont été les pauvres bougres bénéficiant de cet absolu miracle...

Stanley a aussi peur d'une chose : qu'arrivera-t-il si, un jour, une personne qui lui est chère (si, si, il y en a...) se voit frappée d'une maladie terrifiante ? Il redoute ainsi l'instant où il devra intervenir car il sait alors qu'on se tournera vers lui et qu'on lui demandera d'agir mais... malgré toutes ses tentatives, ses jeux avec la vie pour "en finir proprement" comme il dit si bien, ce jeune homme est terrifié par une seule chose : la mort.

Pour l'instant, il n'aura donc choisi de guérir que des maladies ou des blessures pouvant se résorber facilement. Le sacrifice le plus gros qu'il aura opéré étant sur l'un de ses neveux, lequel s'était fracturé le crâne et risquait un traumatisme quelconque.
C'est aussi une sorte de malédiction : tout un chacun, connaissant son pouvoir, attend qu'il agisse... tandis que lui redoute l'instant où l'une de ses connaissances se blessera gravement ou tombera gravement malade pour venir le voir ensuite et lui demander de faire quelque chose. C'est donc pour cette raison qu'il ne s'entoure que très peu, qu'il ne parle jamais de son pouvoir et qu'il déteste (ou prétend détester plutôt) l'humanité toute entière. Eh oui, c'est un aigri, que voulez-vous !



De prime abord, Stanley vous dira qu'il s'en fout, que cela n'a pas révolutionné sa vie, qu'il est resté le même... Cependant, ce n'est que ce que l'on peut comprendre de lui en surface, à savoir que la vérité est toute autre.
Son père ayant su tirer parti de la situation, Stanley détestant son père ne peut envisager d'avoir, lui aussi, tiré avantage de la Révélation.
En effet, de nouvelles drogues sont apparues et, avec elles, de nouveaux procédés de finir en pleine extase sexuelle comme chimique. Ces nouveaux principes, ces nouvelles drogues, ce monde qui change et dont le traffic ne cesse d'évoluer n'a pas laissé pantois notre jeune junkie plus de deux secondes. Sautant ainsi sur l'occasion, Stanley se drogue au V-Juice, s'avale du sang humain, persuadé qu'il jouira ainsi d'une aura mystique ou quelque chose du genre et a déjà goûté au sang de vampire par deux fois - payant ainsi une fortune. Il vit et évolue sans aucun problème dans cet univers recomposé et dans lequel il se complaît sans autant tabou, joignant gracieusement les clans de vampires les plus débridés et les plus assoiffés.
S'il s'est laissé mordre ? Oui, sans doute plusieurs fois... Mais marqué, ça, non, jamais ! N'est pas du bétail non plus..



Hormis le fait d'être un junkie, je vois pas... euhh... ah si !

Il lui arrive d'avoir le même sourire que son père et parfois les même expressions, à un point que cela en est terrifiant, comme si ce dernier venait de le posséder à cet instant précis. C'est quelque chose qui lui fait froid dans le dos d'ailleurs...

Il a une pin-up tatouée sur son avant-bras droit et qui a de faux airs dde la Vierge Marie - chose qui intrigue beaucoup ses petits neveux et nièces à chaque fois. Une "c*nnerie" de jeunesse et il l'admet volontiers.