date et lieu de naissance. 17 Décembre 1982 à New York 
nationalité. Américaine
camp. bien
capacités. Télékinésie
classification. Potentiellement dangereux
état civil. Célibataire
lieu d'habitation. quartier d'habitation en ville.
métier. Tueur à gage spécialisé dans le surnaturel, Chasseur hors-la-loi et Gardien à la Confrérie
étiquette qui vous est collé. Chasseur qui continue son activité malgré la révélation, il est rechercher par tous, autant par les forces de l'ordre que par ses ennemis. Trop dangereux aux yeux des vampires et des lycans, il est un ennemi qu'ils doivent traquer et anéantir avant qu'il ne le fasse lui-même. Peut de gens peuvent se vanter de le connaître réellement. Connaître sa réputation n'est pas difficile mais connaître l'homme qu'il est et tout autre chose. même ses proches le trouve trop distant... trop froid... trop mystérieux. Mais ils savent qu'ils peuvent compter sur lui à n'importe quel moment...

Notre jeune chasseur est quelqu’un de … pfff… Il n’y a rien de plus compliquer que de définir la personnalité du jeune homme. Son intellect incomparable et doté de nombreuses qualité mais aussi de défaut irrécupérable. Un mécanisme des plus complexe et évolué que l’évolution humaine a voulu tester sur le jeune homme. Sinon, comment pouvoir expliquer un tel esprit ?
A première vue, on peut se dire que Vitaly est une personne suicidaire. Fonceur, il ne perd pas de temps à choisir quoi faire dans tel ou tel situation. Il aime le risque et tout ce qui s’y approche, c’est pourquoi il fonce dans le tas. Il est assez téméraire en plus d’être obstiné et de ce fait il ne prendra pas en considération les recommandations d’autrui et préféra agir comme il lui convient. On peut voir cela comme de la démence mais il n’en rien. Même s’il aime le risque, se sentant pleinement vivre dans de telles situations, il n’est pas pour autant suicidaire. Son intellect brillant lui permet d’élaborer rapidement un plan et les chances de succès de celui-ci. Très intelligent, il ne fonce jamais sans avoir une chance de remporte la bataille. Mais sa capacité d’observation, et son intelligence plus haut que la moyenne lui donne l’avantage de calculer rapidement toute les possibilité avant de foncer dans le tas, ce qui le rend, aux yeux de ceux qui ne le connaissent pas, suicidaire alors qu’il n’en ai rien. Il prend cela pour un jeu et n’hésite pas à jouer quelque peu avec le feu pour augmenter son plaisir.
Manipulateur, il n’hésite pas à tromper les gens et à se servir d’eux pour arriver à ses fins et ce, sans que personne ne le remarque. Il est très malin et n’hésite pas à se servir de ses charmes pour que ses manipulations passent inaperçus. C’est un séducteur qui ne crache pas devant une belle paire de jambe et un corps bien dessiné. Il use de ses atouts, de son physique et de sa gueule d’ange pour jouer les Don Juan. Son regard charmeur l’aide dans les conquêtes qu’il enchaîne, et il lui suffit que de quelques petits coups d’œil en étant accoudé au comptoir d’un bar pour créer alors l’alchimie et l’attirance. Il se sait attirant et beau et en joue donc pour satisfaire les besoins charnelles qu’il ressent.
Combler ses envies pour oublier un peu les traits de sa vie et les défaites subit. Des défaites sentimentales bien entendu. Sa vie ne l’a pas aidé à s’ouvrir vers l’extérieur et sur le monde qui l’entoure. Froid, associable, il n’est pas le genre de personne à s’intégrer facilement dans un groupe. Et on a pu le voir avec la Confrérie où il ne dispose que d’une seule amie là-bas, et où il est détesté de tous. Mais cela ne le gêne pas, bien au contraire. Cela lui passe bien au dessus. Il préfère rester à l’écart du monde et les observer simplement pour découvrir toute la nature de l’être humain, mais aussi toute la nature du monde environnant. Solitaire donc, il n’aime pas la compagnie des gens mais la tolère si celle-ci ne dure que quelques minutes, voir quelques heures. Il reste méfiant envers tout le monde et diaboliquement secret, même pour ses amis proche. Il n’est pas le genre de personne à dévoiler maintes et maintes choses sur lui, sur sa vie et ses expériences. Bien au contraire. Il reste froid et distant mais ce coté ténébreux que cela lui donne attire la convoitise de certaines personnes en plus de son charme naturel. Une contradiction qui l’embête un peu et qu’il n’a pu que remarquer mais hélas pour lui, il ne peut pas changer sa façon d’être. Tout ce ci ne l’empêche pas pour autant, en présence d’autrui d’être assez cynique et d’envoyer quelques pics de temps à autre, de façon à montrer alors son coté méfiant et distant aux yeux des gens. De montrer, de manière assez machiavélique parfois, son coté solitaire et le fait qu’il n’aime pas particulièrement les autres.
Mais le point négatif qu’on peut remarquer chez lui est son coté autodestructeur qu’il confectionne à petit soin avec son alcoolisme notoire et très développé. L’alcool pour lui n’est rien d’autre qu’une boisson auquel il a pris goût et qu’il aime consommer sans modération, lui arrivant parfois de finir la tête dans le saut et de se relever le lendemain avec des migraines énormes et un caractère de chien, envoyant chier tout le monde. M’enfin, ce caractère là ne change pas réellement de d’habitude non plus…

Vitaly est une personne qui vit, depuis plusieurs années maintenant, exclusivement la nuit. La journée, à part chercher des informations sur ses futures victimes, il n’a pas grand-chose à faire. Étant assez solitaire et n’aimant pas les gens en générale, il n’a pas vraiment d’ami qu’il pourrait appeler pour sortir et prendre du bon temps. Tout ceci lui passe au dessus, très largement. Il s’occupe donc comme il peut durant la journée en cherchant des informations sur le net ou encore en piratant quelques banques de données pour satisfaire sa curiosité et ses recherches. Mais une fois la nuit venue, il ne se gène pas pour sortir « patrouiller » comme il aime se le dire mais aussi pour aller visiter quelques endroits qu’il aurait trouvé la journée pendant ses recherches. Quelques lieux plus ou moins fréquentés par les monstres qu’il chasse. Il patrouille et extermine toute créature croisant son chemin, faisant attention à ne pas se faire repérer ou alors entraîner dans la lutte des humains qui n’auraient rien demandé. Voila à quoi il occupe une bonne partie de son temps, à effectuer ce pourquoi il avait été élevé, sans s’en lasser, bien au contraire, c’est dans ce genre de moment qu’il se sent vraiment bien, qu’il se sent en vie et qu’il aperçoit sa place dans se monde désormais pourrit jusqu’à la racine.

Cependant, il n’est pas qu’un simple chasseur. Il utilise ses connaissances pour se faire payer de temps à autres. C’est bien beau de jouer avec les monstres, de leur faire peur et de les exterminer, cependant, il lui faut vivre aussi. Et n’aimant pas trop le contact avec les autres, ne trouvant pas l’utilité de participer à la vie de cette « société » qu’il déteste et ainsi apporter son lot de contribution et de capital humain, il préfère mettre ses dons et connaissance aux besoins de personnes distinctes. Des familles qui auraient pu perdre des membres, parents, enfants etc… qui n’auraient jamais eu justice. Grâce à cela, il arrive à amasser assez d’argent pour vivre convenablement et jouir de tout ce que la société peut lui apporter de matériel. Puisque cette dernière était caractérisée de la sorte, autant se servir d’elle se disait il. Il n’allait certainement pas acheter une voiture tape à l’œil ou des vêtements claquant. Mais ce « job » lui permettait de pouvoir vivre aisément, se nourrir, et avoir un toit assez confortable pour vivre tout en usant d’arme et d’équipement dernier cri qu’il pouvait avoir au noir.

Depuis quelques années aussi, Vitaly est Gardien à la confrérie, cependant, ceci n’est pas quelque chose qu’il à pleinement choisit. Bien au contraire même. Il n’a pas vraiment d’attache là-bas et sent bien qu’il n’est pas très aimé. Pourquoi ? Il ne le sait pas et à vrai dire il s’en fiche grandement. Ce qui compte pour lui c’est de pouvoir utiliser les informations de la Confrérie pour buter le plus d’être maléfique que possible. Que son comportement et sa façon d’agir dérange à ses confrères, il s’en fiche aussi royalement. S’il arrivait à perdre sa place, cela ne sera pas un bouleversement dans sa vie. il se fiche de cette « institution », des personnes qui y travaillent, pour lui, ce qui compte c’est de pouvoir jouir de tout un tas d’information alimentant ses connaissances personnelles mais aussi ses propres bases de données. Tel un tueur en série, il traque ses proies et détient bon nombre d’informations sur elles, n’attendant que le moment pour venir les cueillir…

L’une des plus grandes habitudes du jeune homme, qu’il ne pourrait pas cacher aux yeux des autres et dont le peu d’entourage qu’il à connait, est son importante dépendance à l’alcool. En effet depuis bon nombre d’année maintenant, Vitaly est un adepte des bars et des comptoirs, connaissant assez bien les barmen, sans pour autant dire qu’ils sont bons amis, pour y avoir dépensé une bonne quantité d’argent à se mettre la tête dans le saut. Il à un faible pour ce genre de boisson et il ne s’en cache pas. Il trouve celle-ci pratiquement bien plus vitale que l’eau. Sentir le liquide boisé d’un whisky venir chatouiller sa trachée, lui bruler très légèrement le corps et le réchauffer de plus en plus alors que tous les soucis du quotidien s’évaporaient pour laisser place à la détente et au bien être. Mais pour arriver là, pour qu’il se sente comme sur un nuage entrain de planer, il lui fallait toujours plus d’alcool. Il en était habitué maintenant, tellement habitué que de boire quelques verres comme ça ne l’atteignait pas plus que cela, alors que d’autres personnes auraient déjà tout rendue.
Il lui arrive quelque fois de toucher à la drogue mais ceci est rare. D’une part parce que c’est moins facile que l’alcool à trouver, et d’autre part, parce qu’il n’a pas vraiment le temps de se casser la tête à trouver des sachets alors qu’une bonne bouteille est selon lui bien meilleure. Mais bon. Il ne crache pas contre un petit raille de temps en temps…

Une manie ? A part tout faire pour tuer le plus de monstre possible avant qu’on lui enlève la vie, je ne vois pas ce qu’il à d’autre. Trêve de plaisanterie, Vitaly est assez concentré et méthodique dans son travail. Il a l’habitude de travailler seul et de toute faire seul pour n’importe quelle tâche de la vie quotidienne, que se soit laver un caleçon ou récolter des informations, si bien que s’il doit s’allier à une personne pour quelque chose, une mission, un job, une extermination, il prend systématiquement, de façon même inconsciente, le contrôle des opérations. Cela peu s’avérer embêtant voir même énervant mais ce n’est pas quelque chose qui fait dans le but de blesser. C’est comme instinctif chez lui, ce qui n’empêche pas des prises de têtes et autres engueulades.

Vitaly n’a jamais vraiment aimé son don. Depuis tout petit il détient le don de Télékinésie. Vous savez bien de quoi cela consiste non ? La capacité de pouvoir bouger son environnement par la force de son esprit, par la pensée. Un pouvoir assez attrayant n’est ce pas ? Cependant, Vitaly ne l’a jamais accepté. Il n’y a que les monstres et êtres maléfiques qui disposent, selon lui, d’un tel don. C’est pourquoi il n’a jamais voulu apprendre à s’en servir, l’enfouissant au plus profond de son esprit et de son être pour ne pas ressembler à ceux qu’il traque sans arrêt. Cette « envie », puisqu’on ne peut qu’appeler ça comme ça, n’est pas très appréciée de son entourage, de ceux qui connaissent ses capacités, ainsi que des membres de la confrérie. Pour eux, cela fait de Vitaly quelqu’un de dangereux susceptible de vous blesser à n’importe quel moment. En effet le jeune homme perd la maîtrise de ce don pendant ses phases de colère et ce don se réveil en faisant voler tout les objets l’entourant. Imaginez donc en plein combat ce que cela peu faire si vous êtes allié avec lui. Il peut vous blesser ou vous tuer sans le faire exprès, tout ça parce qu’il n’a jamais voulu se servir de son don. Peut être que s’il voyait ça comme un don, une aide pour son travail et ses efforts, il pourrait apprendre son contrôle, mais ce n’est pas le cas. Pour lui, ceci n’est qu’une malédiction…

La révélation ? Pour lui ce ne fut rien d’autres qu’une belle connerie. Bien entendu, cela ne changea en rien ses habitudes, loin de là même. Il n’est pas du genre à se plier à une quelconque autorité, déjà bien avant la révélation. Pourquoi changer donc ? Cette révélation dans un sens n’était pas quelque chose de mauvais en soit. Du moins, cela était logique qu’après tant d’année, et la prolifération des créatures surnaturelles, celles-ci allaient se faire repérer. Le fait que la population soit au courant de leur existence n’est en soit pas un problème majeur. Cependant, ce qui dérangea le plus notre chasseur, pour ne pas dire l’énerva au plus haut point, fut la réaction des humain vis-à-vis de cette découverte. Alors qu’il s’attendait à un élan de rejet et pourquoi pas de guerre, ce qui aurait facilité son travail, les humains acceptèrent les créatures, telles des phénomènes de foires, et leur donnèrent même des droits et des devoirs, faisant d’eux des citoyens comme n’importe quel humain de la planète. Une belle connerie. Comment avaient-ils pu en faire leur semblable ? Tout ça parce qu’ils avaient réussi à créer un foutu sang synthétique ? Une connerie, une belle connerie pour notre chasseur qui redoubla alors d’effort pour les exterminer, quitte à se mettre les autorités humaines sur le dos, leur montrant ainsi son mécontentement mais aussi le fait qu’il n’était soumis à personne, pas même l’Etat…

Passant le plus clair de son temps à se battre contre les vampires et autres lycans peuplant la ville, le jeune chasseur dispose d’un corps assez bien battit mais aussi et surtout de plusieurs cicatrices un peu partout, témoignant ainsi de ses activités nocturnes. Elles ne sont pas vilaine, mise à part une à l’horizontale dans le bas de son dos. Une blessure qui lui avait valu quelques jours de repos chez lui à se faire soigner par un médecin qu’il connaissait bien et qui ne demandait jamais rien sur les activités du jeune brun.

Dans un bruit sourd je laissais tomber mon corps sur le tabouret haut sur un coin du comptoir du bar dans lequel je venais régulièrement et, posant mes coude sur le dit comptoir, enfouis mon visage dans mes mains en soufflant longuement. Je pouvais sentir l’odeur de l’alcool qui était répartie sur le bois de ce vieux comptoir, celle-ci palpitant mes narines avec envie alors que j’entendais le barman me murmurer quelques choses d’inaudible. Du moins, je pensais qu’il murmurait. Je ne l’écoutais pas vraiment en fait pour savoir ce qu’il me voulait mais depuis le temps que je venais ici, il devait bien savoir par quoi je commençais mes soirées. Le liquide coulant dans le verre, j’entendis ce dernier cogner contre le comptoir à quelques centimètres de moi et posa une main dessus pour le ramener entre mes bras. J’ouvris de nouveau mes yeux et les plongea dans le liquide boisé du verre avant de m’y perdre totalement, oubliant le lieu où je me trouvais mais aussi mon entourage et ceux qui étaient entrain de me parler. Ils devaient avoir l’habitude de toute façon que je leur lâche des vents à tout va. Je n’aimais pas trop parler dans ce genre de moment. Et puis… je n’aimais pas trop parler tout court non plus donc bon…

Les yeux plongés dans le liquide ambré du verre, je faisais tournoyer ce dernier tout en m’y plongeant et en revoyant des bribes de mon passé. Avec la journée que je venais de passer, beaucoup de chose avait réveillé en moi des souvenirs lointain que j’avais essayé d’enfouir dans mon inconscient. Mais apparemment, je n’avais pas réussi du tout. L’enfant que j’avais retrouvé dans les rues de la ville, recouvert de sang, du sang de son meilleur ami et de ses parents, tués par une créature. Ses yeux, son regard me rappela celui que j’avais était lorsque ma mère, alors que je n’étais que tout petit, m’avait quitté. Elle qui était une très bonne chasseuse n’avait pus succomber à la maladie. Comment pouvais-je m’en remettre ? Encore aujourd’hui, son souvenir me hante et cette mort m’est incompréhensible. Elle qui se battait sans relâche contre les créatures du mal, voila que la vie, que dame nature avait choisit de nous l’enlever. Mon père ? Je ne l’ai jamais connu. Il n’a jamais était là pour moi, bien au contraire. La seule chose que je sais de lui, c’est qu’il est mort en héros, certainement sur le champ de bataille. Ah oui et aussi, que mon oncle le détestait. Mon cher tonton. Celui qui s’est toujours occupé de moi. Celui vers qui je me suis retourné lorsque ma mère à quitté ce monde. Celui qui m’a tout apprit et fait de moi le chasseur implacable que je suis aujourd’hui. Le chasseur ultime comme il aimait m’appeler. Ceci me faisait sourire, car je ne me considérais pas du tout comme cela. Je partais du principe que je pouvais mourir à tout moment. Que je ne partais jamais vainqueur bien au contraire.
Cependant, à la mort de ma mère, mon oncle s’est renfermé sur lui-même et m’a petit à petit délaissé. Je n’avais que huit ans et pourtant je voyais les choses très clairement. J’étais bien trop en avance sur mon âge. Trop mature, ce qui fait que je n’avais jamais réussi à me faire d’ami durant mon enfance. J’avais donc fuis le domicile, fuis le reste de ma famille pour recommencer quelque chose ailleurs. La rue m’appelait et avait besoin de moi. Et c’est à ce moment là que je rencontrais Astarte. Une jeune fille qui avait vécu les mêmes choses que moi. Nous nous étions rapidement liés d’amitié et nous nous sommes épaulés pendant les premières années dans les rues. Nous avions un peu de mal à nous y faire mais cela se passa de manière assez facile au finale, lorsqu’on y repense. Je lui appris, pour son bien et le mien, l’existence du surnaturelle et l’entraîna pour qu’elle puisse l’affronter et ne pas se faire avoir dans les ruelles sombre de New-York dans lesquelles nous vivions. Une passion s’installa entre nous alors que les années passaient. Nous chassions ensemble, vivions ensemble et passions de folles nuit de pur plaisir. Cependant, il n’y avait à ce moment là aucun amour…

Mes yeux se rouvrirent vivement lorsqu’une main se posa sur mon épaule. Je tournais le visage vers la dite personne et croisa le regard d’un jeune homme, le sourire aux lèvres, les yeux rouges sang et l’air complètement idiot. Je dégageais doucement mon épaule et le regarda s’affaler sur le sol sans rien faire pour lui. Je le suivais des yeux dans sa chute en remarquant alors son jeune âge. Il ne devait avoir que 16, voir 17 ans. Pas plus. Et il traînait déjà dans les bars… Je souriais et riais doucement en le regardant, me foutant bien entendu de sa gueule alors que je me retournais vers le bar pour finir le verre que j’avais commencé. Je reposais ce dernier sur le comptoir en faisant un signe de tête au barman pour qu’il me resserve la même boisson et repartis à l’assaut de mes pensées et de ma nostalgie, repartant sur le chemin du passé afin de revoir les bribes de mémoire que j’avais sur celui-ci. Je savais fort bien que je n’avais rien oublié. D’ailleurs, je n’oubliais jamais rien. Tout restait dans un coin de ma mémoire. Comme si je pouvais archiver les choses que je voyais, faisais, vivais, sans difficulté. Et je ne le faisais pas exprès. Cela se faisait tout seul. Mes souvenirs revinrent donc à ses longs moments passés avec la jeune femme dans les rues de New-York. Je me souvenais très clairement de nos journées, de nos nuits et soirées. La chasse, la traque, les fuites et autres moments où nous devions faire attention. Pour tout dire c’était assez plaisant. Très plaisant même. Mais comme toute bonne chose, celle-ci eu une fin. Alors que je me « baladais » tranquillement dans les rues de New-York, à la recherche d’information pour être plus précis, quelques hommes vinrent à moi et m’amenèrent dans un endroit qui m’était inconnue. La Confrérie. Ils avaient entendu parler de moi et des exploits que j’avais accomplis pour nettoyer les rues de la Grande Pomme. Ce n’était que flatteur d’entendre ce genre de chose. Ils savaient manier la langue et les mots. Mais je n’étais pas dupe. Ils avaient besoin de moi, de mes capacités. J’appris donc avec leurs aides à maitriser mes dons de médium, les affuter tout comme j’affutais mes sens et mes capacités physiques. Me battre, savoir se faufiler parmi la foule, recueillir des informations mais aussi et surtout, se fier à mes sens de medium et savoir repérer toutes les créatures.
Dans un sens, oui, cela était pas mal. Mais je m’ennuyais plus qu’autre chose. et de plus, lors de mon départ, j’avais du abandonner la jeune fille qui m’accompagnait avec rien d’autre qu’une petite lettre sans aucunes explications. Elle m’en a voulu pendant longtemps je peux vous le garantir. D’ailleurs elle m’en veut toujours encore maintenant.
Les quelques années passées à la Confrérie ne furent pas de tout repos. Je ne fus pas vraiment aimé de mes confrères. D’une part parce que j’étais plus jeunes et qu’ils ne comprenaient pas pourquoi j’avais un rang aussi important rapidement (Gardien) et d’autre part, parce qu’ils n’aimaient pas le fait que je n’ai jamais voulu apprendre à utiliser mon don de télékinésie. C’était mon choix mais ils ne le comprenaient pas. En même je n’avais jamais expliqué mes choix. Cela me concernait uniquement, ils n’avaient pas à en être au courant. Mais à cause de tout ceci, je fus mis à l’écart et je voyais très clairement ce qui se disait sur moi. Dans un sens au fond, je n’en avais rien à faire. La Confrérie représentait pour moi qu’une source incroyable d’information sur les sorciers et les mauvais sorciers que je pouvais traquer et exterminer sans soucis. Travailler pour la blanche Confrérie est donc assez sympa. Mais pour moi le plus important et le plus plaisant était surtout de détruire et débarrasser ce monde des vampires et lycans.

Chasseur depuis ma plus tendre enfance, personne n’aurait pu m’empêcher de continuer. Et ce n’est sans doute pas la Révélation et toutes les lois mises en place qui auraient pu m’empêcher cela. Bien au contraire. Personne n’a jamais réussi à me cadrer ou à m’imposer un choix. N’importe lequel fut il. Et ce n’était pas des humains, un gouvernement corrompu, qui allait me dictait ma conduite et me dire alors que ses créatures étaient désormais des citoyens comme les autres. Je ne pouvais m’y faire, pour moi ces créatures devaient rejoindre le royaume des morts, ni plus ni moins. Cependant, après la révélation, j’ai dû constamment changer d’identité et faire plus attention à mes arrières. Étant un trop grand danger pour ces créatures, je fus pris en chasse par elles mais aussi par les forces de l’ordre du pays qui ne pouvaient laisser un homme tel que moi continuer ses activités. Dernièrement, quand j’y repense, j’ai dû faire brûler mes empreintes digitale, pour ainsi pouvoir brouiller les forces de l’ordre et passer incognito partout où je me déplace. Ne laissant aucune trace de mes allers et venues. En repensant à cela, je regardais alors le verre que je tenais dans ma main malgré les yeux brouillaient et remarqua alors que je ne laissais aucune trace digitale. Je souriais, la technique avait vraiment bien marché. J’engloutissais une nouvelle fois le verre et m’en fis servir un autre que je bu instantanément. Ma gorge était bien trop sèche et il me fallait l’hydrater rapidement. Mais en même temps, je voyais ma vue faiblir et je sentais ma tête me tourner. A combien de verre en étais-je ? Je n’avais pas compté. Comme toujours…
Mes pensées m’agressèrent une nouvelle fois et je dû essayer de me battre pour les empêcher de m’avoir. Cependant, avec les litres d’alcool que j’avais ingurgités cela m’était difficile. Très difficile. Je revoyais les vampires que j’étais allé exterminer durant la journée. Ce petit groupe qui se terrait dans un coin sombre d’une vieille usine désaffecté. A mon avis ce petit groupe n’était là que depuis peu et ils ne devaient pas vraiment être très doués. Dans un sens cela m’arrangea, je ne m’étais donc pas fatigué pour les réduire en cendre rapidement. Mais dans un autre sens ce ne fut pas assez drôle. Voila pourquoi j’avais passé le reste de ma journée à chercher des informations et autre sur les vampires et lycans. Ce ne sont de toute façon que des monstres pour moi. Pareil pour les sorciers, même si cela reste quand même à voir avec les ordres de mission de la Confrérie. Voila pourquoi cette dernière m’est utile. Voir qui sont les bons des mauvais. Pour le reste, tant qu’on me paye, est assez bien en plus, il n’y a pas de problème. Je ne fais pas dans le sentimentalisme, surtout pas avec ce genre de créature. Cependant, ne me demandez jamais de toucher à un enfant. Ce serait un pur sacrilège mais aussi une preuve que vous ne tenez pas à la vie si vous osez me demander cela.

Je secouais la tête, me maudissant encore de penser à ce genre de chose alors que ma seule envie était de boire à ne plus en finir et rentrer chez moi pour que cette journée de merde, une de plus d’ailleurs, puisse se terminer. Le verre dans les mains, je le portais aux lèvres et mes yeux se posèrent sur la salle lorsque je vis avec effroi une silhouette que je connaissais que trop bien. Je lâchais le verre qui s’écrasa sur le comptoir sans pour autant se casser, éclaboussant alors les personnes qui étaient autour de moi alors que mes yeux ne quittèrent pas cette silhouette beaucoup trop familière à mon goût. J’essayais de me relever mais mes jambes eurent du mal à me tenir et je m’écrasais violemment sur le mur qui se trouvait derrière moi. Ma vu était bien trop floue et j’avais l’impression que mon cerveau me jouait des tours. C’était impossible que je la retrouve ici. Non… impossible… Je voulais l’appeler mes ma voix se tue et je ne pu que murmurer faiblement un « Ariel… »
Je restais posé sur le mur quand les souvenirs de la jeune femme me revinrent. Cela remontait à quelques temps maintenant. Je n’avais que 21 ans lorsque je fis sa rencontre dans les rues de la Grande Pomme. Et tout de suite, ce fut le coup de foudre. Quelque chose de fort, de puissant qui nous lia rapidement. J’avais comme l’impression d’être sur un petit nuage avec elle. Comme l’impression de revivre, d’avoir trouvé mon attache et ma raison de vivre dans ce monde qui n’avait pas l’air fait pour moi. Dans ce monde de brut dans lequel j’évoluais, elle était la douceur incarnée et l’amour que je n’ai jamais eu. Et pour rien au monde je ne voulais que cela s’arrête. Cependant ce n’était pas compter sur mon coté autodestructeur que je connaissais mais don je ne pouvais rien faire. Mes retards, mes fuites, mes absences incessantes, en plus de l’alcool, finirent par la convaincre de me laisser et de partir du jour au lendemain sans aucun mot. Sans rien. Tel un mirage, un fantôme, elle disparue complètement de ma vie… Du moins, si cela avait pu être le cas, ça aurait mieux cependant, elle resta ancrée en moi. Son être, sa présence… Je fus marqué au fer rouge lorsque nous nous embrassâmes la première fois et cela me lia à elle d’une façon que je n’avais en rien soupçonnée. A la manière d’une dague, le souvenir du gout de ses lèvres me frappa en plein cœur lorsque je la revis, ou que je cru la revoir, dans ce bar.
Les mains moites, le corps tremblant et la vue de plus en plus floue, je réussi tant bien que mal à me redresser et à quitter les lieux. Était-ce un mirage ? Une hallucination ? Un tour de mon cerveau ? Je ne saurai le dire… Il n’y avait plus personne à l’extérieur du petit commerce et c’est le souffle court et les yeux embués de larmes que je rentrais chez moi, dans un état des plus minable, pour retrouvais ma vie, une vie des plus minable aussi mais qui avait l’air de me suffire amplement…

pseudonyme. Ezio
âge. 22
code du règlement.

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avis général à propos du forum. Très beau avec un contexte très plaisant :D
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