Ma mère se nommée Katharina, C'était par une belle journée ensoleillé qu'elle rencontrait l'homme qui fut mon père. Près des gondoles vaguant tranquillement entre les murs de pierre de Venise. J'étais née dans une famille fortunée, heureuse et aimante. Nous étions invité fréquemment à des balles grandiose, je me souviens encore de ce bal qui m'avait tant marqué! J'étais dans une longue robe de soie bleue nuit, j'arpentais silencieusement les buissons du jardin ouest du château. Un mal- être soudain m'avait poussé à fuir cette salle bondée. Je sentais mon cœur faiblir, un vent glacial m'emporter lentement dans un songe étrange. J'étais certaines d'avoir rêvé, que ce que je voyais était irréel. Il était pourtant bien là, tel un ange tout vêtu de blanc, me tenant une main compatissante. Mon regard bien que rendue floue par le malaise qui régnait en moi, Distinguer une longue chevelure brune. Ma mère était apparue, inquiète de mon absence, et l'ange avait disparue. J'y pensais longtemps par la suite, me demandant qui il était. Avais-je rêve? Tout ce que je sais, c'est que plus tard j'étais atteinte d'une maladie congénitale terrible. Celle-ci me gagner petit à petit, me rongeant lentement et surement.Je restais parfois un temps considérable enfermer dans l'obscurité de ma chambre, les servantes épongeant mon front fiévreux et douloureux. Cet état durait longtemps, bien trop longtemps, les médecins étaient incapables de définir de quels mal il s'agissait, les prêtres rapportaient à mon pauvre père que le malin m'avait submergé, provoquant des peines morales pénibles à toute ma famille. Nous étions tous très croyant. Mais chaque remède que l'on m'infligeait ne faisait qu'aggravait mon état.
Ce fut un soir d'hiver, le moment même ou toutes lumières s'éteignent lentement, ma personnalité en souffrait-elle aussi brusquement car, dans la même soirée, j'avais enfilée une simple chemise de sois pour m'évader. Ce comportement ne me ressemblait pas. Je n'avais plus la volonté du respect des règles, une seule partie de moi agissez à tout instant. La partie la plus sauvage. Mère disait souvent que parfois la nuit, je m'agitais brutalement, éveillant tous les courtisans de l'étage où je résider. Et ce fut par cette nuit, ou le vent encore plus glacial qu'à l'accoutumé frappas brutalement. Ma fenêtre avait exploser de mille morceaux, brusquement et l'ange était réapparus, plus sombre et plus terrifiant que jamais. Hurlant des paroles incompréhensible! Il m'enlevait de mes draps blanc, m'emportant au loin le bruit des rafales mêler à mes hurlements. Je croyais à ce moment, que ce serait le dernier moment de ma vie, ma dernière heure. Ce n'est bien sûr qu'un bref et pitoyable résumer du commencement de mon existence immortelle. Bien trop lourdes à compter...

Je me souviens, que dans cette pièce rocheuse, l'air était froid et humide. Je me retournais sur moi-même, avant d'ouvrir les yeux en grand. Au départ, je n'avais aucune idée de ce qui se déroulait autour de moi. Celle-ci était noir, l'odeur était nauséabonde. Tout simplement ignoble. Puis lentement, je me relevais, Le cœur haletant, je détestais vraiment l'odeur, on aurait dit... Une odeur de mort. Mes yeux s'habituèrent à l'obscurité, je cherchais à tâtons un indice sur le lieu où je me trouvais. Une voix grâce, rocailleuse mais belle résonnait dans la pièce : "Je serais toi je me tiendrais tranquille ma belle. Ton cœur est de plus en plus fragile..." Je stoppais net mon mouvement, ma main avait frôlé une étrange texture, à la fois douce et bosseler. Je sentais quelque fissure, c'était légèrement ovale. Mais asses dur pour étourdir celui qui me retenait captive. L'homme parlait de nouveaux : "Tu veux me donner la mort avec...un mort ?" Riait-il moqueur. Je réfléchis quelque temps à ses mots. L'odeur était infecte, l'air humide et froid. J'analysais en plissant des yeux ce que je tenais dans mes mains et le lâchais en hurlant, j'aurais même pus réveiller les morts...de cette catacombes ! Le bruit du crâne qui retombait sur le sol de pierre intensifiait ma panique. " Vous voulez m'enterrer ici avec eux ! Hurlais-je ! Laissez-moi partir espèce de malade !"

Sont rire rauque résonnait dans cette horrible endroit. "Voilà, montre t'as véritable natures ! Meurs d'effrois pour moi ! Meurs ! Et rejoins moi !" Suite à ses mots, des tâches lumineuses commençait à éclore sous mes yeux, s'agitant nerveusement sous les petits courants d'aire, augmentant de plus en plus, de plus en plus haut... La mise en scène était parfaite, des millions de bougie, montant jus qu'as plusieurs étages. J'étais prisonnière au plus profond des catacombes. Je voulais hurler, pleurer, mais j'en étais incapable, paralyser, stupéfaite. L'ange... Il était là, devant moi. Un sourire en coin indescriptible. Non, c'était un démons, un démon au regard de braise. Je me sentais nue, vulnérable sous son regard perçant. Ses longs cheveux brun et lisse, ses sourcils trop épaisse sous ce regard noir. Les femmes qu'il choisissait devait toute tomber sous son charme... Je me pétrifiais. "Qu'est-ce que vous attendez de moi ?" Son sourire plein de sarcasme s'agrandit. "Je te l'est dit Mina... Je te veux, je désire au plus profond de mon être que tu meurs dans mes bras. Pour te relevais, aussi majestueuse et forte qu'une lionne affamer. Je veux, que tu ténorises tout c'est imbécile avec moi. Je veux ta main dans la mienne, compatissante. Apaisant ma solitude !" Je le regardais, perdue. Cet homme avait l'air si...triste. Et je me reprenais de suite, c'était un fou ! Un somptueux et ignoble fous ! "Ces imbéciles ? Demandais-je, de qui s'agit-il ? Pourquoi moi ? Pourquoi toute cette mise en scène." dis-je plus fort en levant les bras, montrant l'endroit répugnant. "N'est-ce pas dit-il les yeux plus noir que jamais. Cet endroit répugnant, comme tu peux le penser, c'est le fardeau des damnées. Oh ne me regarde pas ainsi, je puis lire dans l'esprit de chaque être, à part les animaux bien entendue. C'est un des petits avantage, en plus de l'immortalités."

Voyant que je ne répondais pas, il continuait. "Je ne suis pas fou, seulement haineux, vieux et las. D'ici trois où quatre décennies, tu ressentiras la même chose et tu comprendras. Je t'es choisie, car la mort m'a mis sur ton chemin, belle, charmante, si imprévisible ! Et tout cela pourquoi ? Te pavaner dans ces bals ridicules ! T'as famille te sous-estime tellement ! Tu es plus qu'un objet. Tout en parlant, il se rapprochait de moi, encore et encore. Je déglutissais, sentant le bout de ses doigts, étrangement froid frôler mes joues. Ses yeux noircie, presque affamé, me fixant intensément. "J'ai si faim...".dit-il en se léchant la lèvre inférieure.Il plongeât son regard dans le mien. Il avait l'air en plein dilemme. "Veux tu goûter au pouvoir ? Écraser des hommes deux plus fort que toi ? Soulevez des bâtisses du bout de t'es bras?"Il reculât brusquement. "Où Mourir, dit-il simplement. Je te laisse réfléchir. J'ai le pouvoir de t'apporter une existence longue, sans souffrance physique. Je ne cite pas celle morale, car peut importe la race à laquelle on appartient, elle est toujours présente." Je regardais cet homme, septique. Cet être dont je ne connaissais rien, même pas l'identité, j'étais effrayé, qu'était-il réellement?

" Mon nom est Marius. Je suis un non-mort. " lâchait-il comme s'il m'annonçait qu'il allait prendre le thé. Il s'avançait de nouveau, accroupie à ma hauteur, posant ses mains sur ma taille. Chuchotant ses derniers mots dans mon oreille. "Un vampire." Je reculais, traînant mes mains sur le sol rocheux, me les écorchant au passage laissant une traînée de sang sur la pierre froide, me débâtant dans son étaux de fer. Je percutais le mur derrière moi, faisant tomber le bras squelettique d'un des cadavres de la paroi. Je sursautais, retenant mon cri. C'était un tas d'ossement inoffensif ou cette créature du mal...Non, c'était les deux, je ne pouvais lui échapper. J'étais prise au piège.

Il ouvrait la bouche, ses canines était bien plus longue qu'avant, des crocs de prédateurs. Alors, pourquoi, pourquoi avais-je envie de plonger à corps perdues entre ses dents ? La peur de mourir pouvait-elle me pousser à une telle folie ? ! Oui, je voulais gouter au pouvoir. Alors, lentement, je lui tendis ma jugulaire, rejetant ma tête en arrière, laissant mes larmes s'évader. Quelque heure passèrent, heure je crus avoir fait un étrange est horrible cauchemar. Et puis ma faiblesse soudaine m'informait que tout cela était bien réel. Je luttais de toutes mes forces, voulant me relever. L'odeur des catacombes était absente, je sentais le vent frais sur moi. J'ouvrais lentement les yeux, j'étais allongé près d'une fenêtre, dans près d'une fenêtre, dans un lit. Marius était là. Me fixant intensément. Une lame dans la main gauche. Il le laissait glisser le long de son coup, laissant un fil rougeâtre s'en échapper. Je comprenais aussitôt ce geste, est reculé avec répulsions. "Tu dois le faire Mina !" Dit-il d'un ton dur. "C'est contre nature ! "Criais-je entre mes dents serrer. "De quelle nature parles-tu ?" Dit-il en s'approchant de moi. Je sentais une vague odeur, c'était minime... Et pourtant, mon regard ne pouvait se détacher de cette estafilade rouge qui filait le long de sa peau... Il était déjà trop tard, je me ruais vers lui, avalant chaque goûte de sang, autant que je le pouvais.

****

"Tu compte me le dire un jour oui ou non ?" Grondais-je. Marius me regardais, avec sourire taquin aux lèvres. "Pourquoi tant de curiosité ?" "Oh ! Je ne sais pas moi ! Peut-être que c'est parce que tu m'as TUER et que cela fait maintenant près d'un siècle que nous partageons notre existence ! "Sifflais-je entre mes dents. Celui-ci souriait , ce balançant sur la chaise en sirotant une Bière pendant que je buvais un verre d'eau" Tu serais choqué, je suis encore plus vieux que ce que tu crois." dit-il en riant. Je soupirais, réellement exaspérée, cela faisait maintenant des années que je l'harcelais pour en connaître plus sur lui. Tout ce que je savais, c'était qu'il était un conte particulièrement renommée, aimer et incroyablement manipulateur. Je connaissais sa personnalité, ses goûts, ses intérêts, mais en un siècle, il avait parfaitement éludé sa vie d'avant. Je ne savais pas d'où il venait, qu'elle était son nom de famille, quelle âge il avait. Il ne cessait de répéter que c'était des détails futile, humain et donc qu'il ne nous concernait plus. « En d'autre termes. Willemina, va fouiner ailleurs. » pendais-je avec aciditer. Il me scrutais, haussant un sourcils. "Ne t'ais-je pas fait une requête ?" Dis-je les dents serrer. "Oui je sais. Ne pas lire dans ton...journal intime. "Répondait-il en ce raclant la gorge.

Aux fil des années, je constatais avec une béatitude non dissimulée que, non seulement j'étais toujours aussi jeune, mais que mes caractères avait largement augmentées.
Aux début, j'étais timide et hésitante dans mes mouvements, manquant d'assurances et de confiance en mon nouveau corps, puis lentement, Marius m'apprit à plonger tête haute des immeubles les plus haut de notre époque. Et je constatais, avec une joie non dissimulé, que je retombais avec grâce sur mes pieds et avec une douceur presque exagérer.
Quelque fois, lors de nos chasse nocturne, j'échangeais mes vêtements avec celui d'un homme, attachant mes cheveux que je couvrais par un chapeau parfois trop grand. "Je ne comprend pas cette manie!" Avait pester Marius avec une grimace ridicule. Ce à quoi je répondais toujours la même chose. "Tu ne comprend pas, et tu ne comprendras jamais, les corsets et les robes sont magnifiques, mais elles m'emprisonnent dans ce corps qui ne demande que liberté de mouvement! Et ce n’est que pour cette nuit Marius, alors fiche moi la paix! "

Le vampire aimait mon caractère, il ce ventait souvent en disant qu’il avait un flair infaible, et qu’il avait deviné au premier regard que je serais à la hauteur de son image.
Image de plus en plus fidèle, ses changements là, me faisait parfois peur. Mon esprit s’assombrissait, relevant en moi un caractère tempétueux, sarcasme est un cynisme à toute épreuve. Comme cette fois ou Marius et moi nous promenions dans une rue très fréquenter par les humains, j’avais accidentellement planter mes crocs devant un des gendarme de la ville.
Marius, furieux de mon indifférence face au danger, m’avais sermonnée, ce à quoi j’avais répondue par un rire froid, tout allant brisée le coup du pauvre homme. " Problème régler! Un détraquer ayant la phobie des forces de l’ordre est passé par la, poins."

Mais ce petit enfer personnelle n’avait pas durée. Nous évitions parfois des problèmes dangereux, par de nombreuse ruse. Mais quelque années plus tard, un homme avait réussis à nous échapper, cela uniquement grâce au lever du jour qui nous empêchez de faire le moindres pas au-dehors. Nous étions rester des heures dans la crypte, attendant avec appréhension. Ne voyant rien, nous décidions de revenire au même endroit une nuit de plus, mais le pire était arrivé.
"Prend ça! "M’avais ordonnée Marius en me lançant une épée. Je le regardais, incrédule.
"Mais… Nos mains ne suffise-t-elle pas à les anéantirs?" Son regard emplie de tristesse m’avait alors mis d’énorme doute, les humains savait-il comment nous détruire? Il m’avait pris par les épaules, le regard suppliant. "Le jour nous empêche de sortir, il y as un passage secret, cours y dès que possible et surtout Willemina, surtout! Ne t’approche pas de l’argenterie! Cette pièce est assez petite pour leur donner un avantage et…" Il s’était tue un moment, ne sachant pas comment m’expliquer la situation.

"Leurs amures… tranche les, tout en restant loin d’eux, ma folie est à son paradoxe. Avait-t-il murmurait pour lui-même. Tu as encore du temps devant toi. Je t’es offert une nouvelle vie, rend lui hommage." Et c’est dans un vacarme emplie de cris qu’ils avaient trouvé notre refuge, laissant la lumière prendre une place affolante dans la pièce, j’étais masquée par l’ombre, à l’endroit ou il m’avait ejecté avec violence, paralyser par un de ses dons, dont je n’avais jamais eu connaissance. Les hommes étaient vêtus d’argent, des lances enflammées avec eux, Marius n’avait pas bougé d’un pouce, le dos tourné. Mon esprit était déchainé, j’hurais à la mort, suppliant cette étreinte paralysante de me laisser lui venir en aide. Toute cette scène était comme un ralentis morbide, j’étais incapable de faire le moindre mouvement. Sa chemise sale était ouverte, sa peau aurait pue être emplie de sueurs s’il cela était possible, ses mains attachée par des chaine en argent lui brûler la peaux. Je ne pouvais voir son visage à cause de sa chevelure noir qui pendait autour de sa tête, qu’il avait baisser à cause de la douleur insupportable.
Je repensais à ses paroles un peu plus tôt, « Willemina, surtout! Ne t’approche pas de l’argenterie! » Sa voie résonnait encore dans ma tête, se mêlant au présent. Ils lui brûlait la peaux, riant et buvant tout en jouant avec lui, écoutant ses cris que personne ne pourrait entendre aux dessus de nos tête. Ils ne m’avaient pas vue. Là fut leur plus grande erreur. Mes mains douloureuses reprirent vie, serrant l’épée. Je respirait l’odeur acide du sang de mon compagnon, laissant la rage déferler en moi.



De nombreuse années après, je fuyais, me nourrissant comme je le pouvais. La perte de Marius avait fait de moi un être sans âme, vidée de tous. Les humains était définitivement de la viande et de la nourriture à mes yeux. Je jouais avec eux, les vidant ensuite de leurs petite vie insignifiante.
Mais au bout de plusieurs années encore, mes actes n’était pas passer inaperçus, je devais ma vie sauve uniquement grâce à mon expérience. J’observais la technologue humaine évoluer, m’en servant à mon avantage. L’une des plus grande et pire création était sûrement les voitures, inutile pour moi et polluant la planète bien plus encore qu’elle ne l’était déjà avec eux. Plus le temps avançait, plus l’existence des êtres surnaturelle était devenue improbable.
Jusqu’à devenir fiction. Et puis, la révélation arriva, mettant au grand jour l’existence des vampire au yeux du monde entier.

test rp.

J'étais allongé comme une espèce de droguer sur un des canapés du croquemitaine, la tête balancer en arrière, un verre à la magnifique teinte rougeâtre, ne pensant à rien, cherchant seulement l'ivresse de vie, de cette vie que je piochais si volontairement dans l'homme assis à coter de moi. Je balançais mes pieds qui pendaient nonchalamment dans le vide, entre la table et le mordus. Un mordus, c'est tout ce qu'il était pour moi, un idiot en recherche de sensations forte. Puéril, minable et tellement arrangeant, j'hésitais entre le verre de vin rouge, ou la jugulaire du canon qui me fixait avec impatiente, j'étais légèrement lasse, peut-être que ce petit jeu commençait à me fatiguer finalement. Je me relevais, sous son regard envieux, prenais le verre de vingt et le vidais d'une traite. Posant mes pieds sur la table, attendant encore un peu. Repensant à la belle époque, ou les hommes naïf me faisaient la cour, ne sachant pas qu'il signait leur arrêt de mort. Je soupirais volontairement fort, attirant quelque regard. Il y en avait dans le coin qui auraient bien aimé ne pas me voir. Je ricanais à cette penser, je n'en avais tellement rien à faire que j'empirais leur agacement. A part peut-être un, lavant un verre avec un vieux torchons, d'un air tout aussi las, mais sont sourire narquois me plaisait bien. Le mordus dut le remarqué car, il dit énerver :

" J'attends moi ! "Je le fixais avec dédains, me demandant si je lui trancherais la gorge toute suite. "Tu es là pour ça, ferme là un peu tu me déconcentres." Dit-je finalement en fixant toujours le vampire du barre. Il prenait soudain sa veste comme une furie, répliquant qu'il trouverait mieux. "Très bien, fait comme tu veux, sa ne manque pas de mordant dans le coin ! Et fait vite avant que je te règle ton compte !" L'autre barman écoutant dans son coin riait le nez dans son verre. Il posait finalement sont torchons avant de venir vers moi. "Nouvelle ?" Demandait-il simplement. "Ça se voit tant que ça." dit-je avec ironie."Humm et elle a du caractère la demoiselle !" répliquait-il au tac au tac. " Elle est surtout de très mauvaise humeur." soupirais-je. " Pourquoi une aussi jolie vampirette serait- elle d'aussi mauvaise humeur." demandait-il un sourcil lever.

Je le regardais perplexe, c'était une nouvelle méthode d'approche avant une partie de jambe en l'air ça ? Lui il n'était pas bien vieux ! "Je dois y aller, tu m'excuseras !" Je sifflais mon verre d'un coup avant de me lever, un des employés voulait me proposer un dernier verre, mais je le repoussais avec un sifflement agacer sans faire attention de qui cela pouvait bien être. Ce qui ne lui plut pas spécialement au passage. Encore un qui détestait qu'on le repousse.
Une fois dehors, je sentais l'air glacer de l'hiver sur mes joues. Même s'il n'était pas aussi violent que je l'aurais souhaité, je marchais vite jusqu'à à la forêt, il me restait au moins quatre heures avant l'aurore. Je respirais l'air, sentant les feuilles, les arbres, toute cette nature qui m'entourait, une des rare chose pour laquelle j'avais encore du respect. J'enlevais mes chaussures, plongeant mes pieds dans la mousse verte, remuant les orteils pour sentir la terre contre ma peau. Mes sens étaient tellement plus développés, que j'arrivais à identifier chaque brindille que je touchais.
Ne prenant même pas mon élan, je courrais à toute vitesse dans cette jungle verte. Entendant le moindre bruit, j'en faisais à peine moi- même, je vivais avec cette nature, je m'y glissais tel un fauve ce glisse vers sa proie. Ou aller donc le monde ? Depuis de nombreuses années, je le voyais lentement s'écrouler. Ma nonchalance, mon irrespect, mon orgueil, tout était partie de là. La décadence du monde. Notre découverte mise au grand jour par les humains, ma fuite vers cet endroit inconnu, je refoulais tout cela, pendant que je courais, j'hurlais intérieurement, une larme coulant le long de ma joue, écarlate, même mes larmes n'étaient plus normale elle-même. L'autre moi, si innocente et joyeuse, avait complètement disparue. On m'avait transformé en démons et je m'en étais délecte petit à petit. Jusqu'à ce moment même, où je doute de tout, me posant une multitude de questions, remettant les croyances en doutes, l'existence de cette race à laquelle on m'avait fait appartenir. Tout cela au final, avait-il un sens ?
Mon pas de cours s'arrêtait là, j'observais le vieux manoir du Distric que j'avais acheté. Reprenant mon calme, mes pieds étaient pleins de terre, mon jean troué de partout. Mon comportement était bien étrange ce soir, mais Marius m'avait avertis, l'immortalité peu parfois nous rendre fou.

Je soufflais donc un bon coup, partant vers cette maison, vers cette nouvelle vie. Ne sachant pas ce qui m'attendait réellement, je ne me retournais pas. Je ne me retournerais plus jamais.