➽ date et lieu de naissance. 28 Mars 1981 à Anchorage➽ nationalité. Américaine ➽ camp. Bien ➽ type de magie. Inquisitrice. Elle peut, d’un simple contact, faire avouer la vérité à celui ou celle qu’elle touche. Sa victime ne voit plus que par son Inquisitrice, et ce jusqu’à sa mort propre mort, ou celle de l’Inquisitrice. Toutefois, cela requiert énormément d’énergie et il lui faut plusieurs heures pour se remettre d’un tel contact. ➽ statut occupé. Apprentie ➽ classification. Potentiellement dangereux ➽ état civil. Célibataire ➽ lieu d'habitation. South : elle habite le rez de chaussée d’une maison à un étage rénovée et transformée. L’étage, dont l’appartement est strictement identique, est loué par Alejandra. ➽ métier. Enquêtrice au FBI, rattachée au Bureau de Bâton Rouge. Ce qui lui permet, en outre, de porter une arme et lui ouvre pas mal de portes. ➽ étiquette qui vous est collé. Mais qu’est ce qu’un agent du FBI fiche ici ? Voilà en gros ce que l’on pense d’elle. Quand on la remarque. Car, malgré sa maladresse pathologique et son caractère franc, Ellie sait parfaitement se fondre dans la masse quand il s’agit de ses enquêtes. A l’exception de ceux qui la connaissent bien, les gens auraient plutôt tendance à se méfier d’elle.

Commençons par ce qui est récurrent chez elle : la folie. Mais pas la folie au sens psychiatrique du terme (d’ailleurs, il en existe tellement qu’on pourrait y passer des jours et des jours, et se rendre compte qu’elle a des traits de névrose, de psychose, qu’elle a une tendance sociopathe et qu’elle est un peu maniaco-dépressive…) Bref, revenons à nos moutons. Ellie a un grain de folie. Et pas un petit. Ce qui la rend relativement imprévisible. Non, totalement. Notamment dans sa façon de réagir à pas mal de situations, cocasses ou plus graves, à l’exact opposé de ce que l’on aurait pu attendre d’elle. De plus elle est extravertie et pas franchement complexée, ce qui n’arrange pas les choses.
La jeune femme est volontaire et très déterminée, voire même têtue, très têtue. Quand elle a une idée dans la tête, elle ne l’a pas ailleurs, si vous voyez ce que je veux dire. Elle est, de plus, très exigeante et inflexible. Pour dire les choses clairement, c’est une emmerdeuse.
Mais Helena n’a pas que des défauts. Elle est courageuse. Elle n’a jamais baissé les bras face à l’adversité. Elle est généreuse et ouverte, ne supportant pas ceux qui sont méprisants et méchants gratuitement. Elle songerait sans doute à faire quelque chose d’humanitaire si elle n’était pas si… Enfin vous voyez !
Helena est très indépendante, bien qu’elle ait été couvée et protégée durant son enfance par son frère. Elle a beaucoup de mal à s’attacher et à travailler en équipe, d’où son absence de co-équipier. Elle est aussi très fière, et a du mal à montrer ses sentiments, et encore moins à reconnaitre qu’elle peut, éventuellement, s’être trompée. Spécialement au poker, où elle s’est auto-proclamée as des as alors qu’elle est la reine des quiches.
Enfin, une particularité, et pas des moindres : Helena est très superstitieuse. Je vous passe le chat noir, les miroirs cassés et les échelles, pour venir directement au corbeau dans la maison, signe de malheur, mais deux, signe de chance. Elle est aussi très maladroite, mais qui s'en étonnera en sachant qui est son frère ?
La vie sociale n’est pas sa tasse de thé. En dehors de Alejandra et de leurs apéros très… Arrosées, la seule occupation d’Ellie est son métier. Comme tout bon agent qui se respecte, elle ramène aussi du travail chez elle…
Helena boit pas mal, un peu trop sans doute, mais ce n’est pas le pire. Elle fume, beaucoup. Elle se drogue, à la folie. En évitant de se piquer, parce que les bras pleins de bleus caractéristiques, ça le fait moyen quand c’est l’Oncle Sam qui vous paye. Elle sniffe et gobe, principalement. Elle pense avoir le contrôle mais c’est loin d’être le cas.
U2 est son groupe favori et lorsqu’elle est complètement défoncée, elle écoute « With or without you » en boucle. Et quand elle ressent un léger manque, elle écoute « Where the streets have no name »
De par son appartenance à feu la Blanche Confrérie, Helena pratique la magie blanche. Bien qu’elle n’ait jamais eu une âme de magicienne et encore moins d’Inquisitrice. Elle est plutôt novice dans tout cela, bien qu’elle connaisse les bases. Qui plus est, elle ne s’est, en tout et pour tout, servi que deux fois de son pouvoir d’Inquisitrice. Et en ce qui concerne les esprits que son frère et elle voyaient, il y a bien longtemps qu’ils ne lui apparaissent plus. Ou, plus exactement, qu’elle ne leur prête plus attention comme lorsqu’elle était enfant.
S'il n'y avait pas eu son frère, Helena aurait été plutôt neutre de ce côté là. N'utilisant pas vraiment son principal pouvoir, elle ne sent pas vraiment concernée. Mais le problème, si l'on peut dire cela ainsi, est que Niegel est un vampire, et qu'il n'est pas vraiment taillé pour survivre en tant que tel. Son futur mariage avec l'une de ses nouvelles congénères rassure quelque peu la jeune femme. Mais elle n'y peut guère plus.
Ellie porte une bague de fiançailles, très simple, mais qui ne porte pas à confusion. Elle n'est pourtant absolument pas fiancée. Elle n'a même pas de relation, durable ou pas. Elle pense que cela gardera les hommes éloignés d'elle, même si elle n'en est pas sûre à 100 %. Elle ne veut simplement personne dans sa vie.

Son premier souvenir remontait à ses neuf ans. Son premier vrai souvenir. Avant, ce n’était que bribes un peu floues et toutes semblables. Elle, jouant avec son frère dans la neige de la très enneigée ville d’Anchorage.
Mais ce n’était que bribes. Ce premier et douloureux souvenir était Niegel, qui lui tenait fermement la main. Elle ne savait pas où elle était. Lui ne semblait guère mieux le savoir. Elle se souvenait clairement de l’endroit où ils étaient. Une station service. Sa mère les avait embrassés et elle était partie.
Il faisait froid, ce qui était somme toute normal en plein hiver. Niegel ne l’avait pas lâchée une seule fois. Il lui avait parlé, comme pour la maintenir éveillée. Mais elle avait froid et faim, et sommeil aussi.

« Ellie… Ellie ! »

Niegel la secouait délicatement. Elle s’était endormie. Elle leva les yeux vers son frère mais elle constata qu’un homme était penché vers eux. Il lui faisait peur, avec ses grosses moustaches et ses protège-oreilles. Elle enfouit son visage contre l’épaule de son aîné et l’entendit, sans vraiment l’écouter, dire que leur mère était partie.

Ce fut comme ça qu’ils se retrouvèrent à Juneau, dans un orphelinat. Ils n’avaient jamais eu de père, ni aucune autre sorte de famille. Seulement une mère, et quand elle avait le malheur de demander où elle était, Niegel répondait :

« Maman est morte. Il n’y a plus que toi et moi. Oublie la, petite sœur. Oublie la. »


Lorsqu’elle regardait Chase, avachi avec la seringue posée sur la table de nuit de la chambre de ce motel minable, elle se disait que si elle n’avait pas été abandonnée, elle ne serait sans doute pas devenue la toxico qu’elle était désormais. Un gâchis, aurait dit son frère s’il avait été là. Il l’avait dit, d’ailleurs, quand elle avait décidé de ne pas aller à la fac et de suivre son petit ami. Il pouvait parler, tiens, avec ses fantômes. Il n’avait jamais grandi avec ça. Il les voyait encore, prétendait il.
Et pourtant, ce soir là, alors qu’elle était totalement défoncée, elle songeait avec amertume qu’il avait raison. Ce fut donc avec l’esprit brumeux qu’elle fit ses valises, sans discrétion. Mais tous ceux qui occupaient la chambre étaient stone et ce fut uniquement des protestations qui l’accompagnèrent tandis qu’elle partait sans se retourner…


Elle n’aurait pas cru cela possible. Et pourtant. Elle regarda son diplôme, quelque peu indécise. Elle se dit que, peut être, il y avait eu une erreur. Elle s’était donné du mal pour réussir ses quatre longues et difficiles années de droit. Mais de là à les réussir haut la main, avec une mention bien, c’était un peu gros. Pas à un seul moment elle ne se dit que la Blanche Confrérie pouvait y être pour quelque chose. Les membres étaient désormais sa seule famille.
Tout du moins le croyait elle jusqu’où au jour où elle apprit que son frère n’était pas si disparu que ça.


« Je l’ai trouvée. Je te rappelle quand même que c’est pas mon job. »

Ellie leva la tête, incapable d’y croire. Sa collègue analyste avait réussi à mettre la main sur sa mère. Retrouver son frère avait été bien moins dur. Elle ne put retenir un grand sourire. Sa famille était enfin réunie. Mais quand elle lut la note, elle réalisa que tout n’était pas gagné. Bien qu’elle ne soit jamais retournée à Anchorage, elle connaissait bien la ville. Sa mère était dans un établissement de soins palliatifs. Loin d’être le meilleur, qui plus est...

« Maman… »

La jeune femme regarda son frère. Niegel était droit comme un i. S’il avait été plus qu’heureux de la revoir, et c’était partagé, il ne semblait pas en être de même à l’égard de leur mère. Ellie s’assit délicatement sur le bord du lit. Le rail qu’elle s’était fait dans l’avion avait déjà cessé son effet. L’hôtesse l’avait vue partir aux toilettes et y rester plus longtemps que de raison. Mais Ellie n’avait pas caché sa plaque, bien au contraire. Aussi la femme n’avait elle rien dit.
Et à ce moment là, elle regardait tour à tour sa mère, agonisante et qui ne semblait même pas la reconnaitre, et son frère, qui semblait visiblement s’ennuyer profondément.

« C’est nous, maman. Helena et Niegel. Tes enfants. »

Mais à aucun moment, Sarah ne reconnut ses enfants. Helena et Niegel restèrent trois jours à la regarder mourir. Helena, tout du moins. Niegel, lui, attendit que sa sœur se lasse. Il était évident qu’il n’avait rien pardonné à leur mère. Helena, quant à elle, ne lui reprochait qu’une chose : ne jamais lui avoir révélé qu’elle était une Inquisitrice et tout ce que cela impliquait pour elle.

Sarah s’était éteinte. Pas vraiment paisible, puisque le médecin avait dû la plonger dans le coma pour soulager ses douleurs. A présent, la jeune femme se sentait vidée. Mais cela venait probablement plus du fait qu’elle n’avait rien pris depuis près de quatre jours, que de la mort de sa mère dont elle n’avait, au final, peu de souvenirs et vraiment pas grand-chose en commun. Contrairement à son frère. Elle le regarda. Il semblait perdu dans ses pensées, fixant l’horizon et les mains dans les poches. Elle se souvint comment, enfant, elle lui vouait une admiration sans borne. Elle réalisa que, malgré leur trop longue brouille, ça n’avait finalement jamais changé. Elle vint se blottir contre lui, passant ses bras autour de sa taille et le visage contre son torse. Le bougre était resté toujours bien plus grand qu’elle. Le doute l’assaillit un bref instant en sentant qu’il s’était raidi, mais Niegel avait fini par se détendre, l’entourant de ses bras.


Helena regarda la maison, n’écoutant pas l’agent immobilier en faire la publicité avec tout ce qu’il y avait de plus persuasif. Elle se fichait pas mal de ce qu’il racontait, elle avait simplement besoin d’un toit dans cette ville. Pour une raison qui ne regardait qu’elle. La disparition de son frère, pour être exacte.

« Je le prends. »

L’agent immobilier s’arrêta net. Ça n’avait jamais aussi simple de louer une maison.

« Je vais refaire un tour du propriétaire. Du locataire, plutôt. » rajouta t’elle avec un sourire désarmant. « Je ne serais pas longue. »

N’attendant même pas une réponse, elle pénétra à nouveau dans l’appartement, scrutant chaque pièce avec intérêt. Elle allait devoir aménager tout ça. Seule. Elle soupira. Elle aurait besoin de très bonne dope.
C’est alors qu’elle entendit une porte qui claquait à l’étage. Elle sourit. Elle avait trouvé son sauveur. Elle espéra qu’il serait mignon. Tant qu’à faire. Elle monta quatre à quatre les marches et toqua à la porte. Mais ce fut une jeune femme qui lui ouvrit. Helena lui fit un immense sourire.

« Bonjour ! Je suis la nouvelle locataire. Enfin, future ! Quoi que, même pas, vu que je n’ai même pas encore signé le bail. Bref. J’aurais bien besoin d’aide pour un peu emménager mon intérieur ! » lâcha t’elle d’une traite. « Merci beaucoup ! » acheva t’elle sans lui laisser le temps de répondre.

Et ce fut le début d’une franche camaraderie dans la beuverie entre voisines. Entre autres choses.


Les excuses et autres condoléances du médecin ne changeaient rien. Il ne s’en remettrait pas. Il ne se réveillerait pas. Sous les tuyaux, Niegel était quasiment mort. Il respirait, son cœur battait, mais c’était à peu près tout ce qui faisait de lui quelqu’un d’encore vivant. Helena hocha la tête aux paroles de l’homme, ne l’écoutant déjà plus. Elle reprit sa place, sur la chaise contre le lit de son frère. Elle s’était juré de ne pas pleurer. Mais ça, c’était avant. Quand elle avait encore de l’espoir. Désormais elle n’en avait plus. Elle lui prit la main. Elle était froide. Elle la posa contre sa joue, comme pour la réchauffer. Elle ferma les yeux et lorsqu’elle les rouvrit, une femme rousse se tenait de l’autre côté du lit. Elle ne l’avait pas entendue et, même si elle la voyait, elle ne sentait pas sa présence. En temps normal, elle se serait méfiée. Mais à ce moment précis, plus rien n’importait à part Niegel.
Elle leva les yeux pour croiser son regard. Elle savait qu’elle pleurait, même si elle n’en avait pas l’impression. Elle embrassa doucement la main de son frère, puis se releva, déposant un baiser sur son front.

« Tu as toujours été tellement maladroit. Moi aussi, tu pourrais me dire… Mais moi, j’ai toujours regardé de chaque côté avant de traverser. Même quand…. Peu importe. J’espère que quand tu te réveilleras, tu ne m’en voudras pas… Je t’aime grand frère… »

Lâchant la main de Niegel à regret, elle s’éloigna du lit, ne pouvant pour autant pas détacher ses yeux du corps étendu…

Et maintenant, il allait épouser cette femme. Cette vampire. Sa congénère. Helena se demandait si elle avait eu raison. Mais quand elle regardait son frère, elle se disait qu’il n’était pas aussi méchant qu’il aurait pu l’être. Pas un seul instant elle ne songea qu’il était tout de même un vampire et qu’elle devait rester sur ses gardes.

➽ pseudonyme. Megalyn ➽ âge. 26 ➽ code du règlement. « Eh bien il ne manque plus que le thème musical de Dracula prince des ténèbres et je crois qu’on pourra commencer. »➽ avis général à propos du forum. Il m’a été chaleureusement conseillé, donc a priori il est bien et je vais m’y plaire. Et puis quelqu’un a eu la judicieuse idée de prendre David Tennant de mon cœur en ava, que demande le peuple xD ? ➽ avatar utilisé. Zooey Deschanel