CORA LYDIA FUDGE âge. Quinze ans. Presque seize, à vrai dire. date et lieu de naissance. Le seize novembre, à Dallas au Texas. nationalité. Américaine. camp. Totalement neutre. Elle n'est pas foncièrement méchante, mais pas non plus une gentille fille. type de magie. Cora est une sorcière, don qu'elle a surement hérité : mais elle ne connait pas ses parents, donc bon. Elle utilise très peu ses pouvoirs : depuis qu'elle a découvert la Clairvoyance, elle utilise plus les effets de cette drogue que ses propres pouvoirs qui sont très peu développés. statut occupé. Aucun. Cora est trop jeune et puis même, elle se fout bien de la Blanche confrérie. classification. Potentiellement dangereuse. Simplement parce qu'elle est encore jeune et qu'elle n'est pas totalement ... le modèle du parfait apprenti sorcier, disons. état civil. Célibataire. Son coeur est trop sec pour ressentir une once d'amour pour quelqu'un (même pas pour elle, alors ...) lieu d'habitation. Stoner Hill. Elle squatte un vieux bâtiment abandonné, en fait. métier. Qui voudrait employer une gamine de quinze ans ? Elle arrive néanmoins à se faire un peu d'argent en dealant de la Clairvoyance. étiquette qui vous est collé. Lydia, c'est la fille que tout le monde regarde quand elle passe. La plupart se doute bien qu'elle a fugué de chez elle : une gamine de quinze ans qui se balade seule dans les rues, qui squatte un bâtiment abandonné de Stoner Hill, ça ne peut être comme ça. Et puis, la plupart du temps, elle délire complètement : elle est sous Clairvoyance. Alors bon, généralement, les gens ne l'approchent pas trop. A par ceux qui sont ... un peu comme elle.

traits de caractère. Décrivez les traits de caractères qui définissent votre personnage, vos qualités, vos défauts, vos phobies, etc…

occupation diurne. Avez-vous un emploi malgré vos transformations ? A quoi occupez-vous vos journée plus simplement. Activité sportive, amis, cinéma, boulot…

manie, habitudes & goût. Listez vos manies, vos habitudes, ce que vous aimez faire, ce que vous n’aimez pas, bref une petite liste pour montrer votre personnage sous son vrai jour.

magie utilisée. Lydia est une sorcière, qui n'a pas été élevé par des pairs. Ainsi, elle n'était juste qu'une gamine au départ, qui s'est découvert des pouvoirs un peu brutalement, à la Harry Potter. D'ailleurs, ça l'a un peu rendu tarée sur les bords. C'est peut-être même la cause de tout, en fait. Donc en gros, Lydia possède les pouvoirs de base d'un sorcier : un don de télépathie pas très développé dont elle ne se sert pas, elle entend des bribes de pensées, un peu à l'improviste et non quand elle le veut aussi, elle pourrait surement voir un esprit si jamais l'occasion se présente mais elle n'en a encore jamais rencontré. Elle ne contrôle pas trop ses pouvoirs, elle est encore jeune en plus. Mais surtout, elle est droguée à la Clairvoyance et adore ça.

conviction. Voyez-vous, Lydia est née avec le gêne de sorciers dans le sang. Cependant, elle a été élevé par des humains très catholiques, qui n'étaient pas du genre à croire des choses comme cela. Mais ayant le pouvoir basique de savoir ce qui se tient en face d'elle, elle était déjà au courant de l'existence des créatures surnaturelles bien qu'elle n'ai jamais rencontré de lycanthropes auparavant. Et puis, c'est bizarrement en rencontrant un vampire qu'elle a découvert Clairvoyance, qui est la double facette de la révélation. Depuis, Lydia y est totalement accro : elle qui n'a jamais réellement réussit à contrôler ses pouvoirs, là voilà qui se sent plus forte.

signes particuliers. Lydia n'a pas de tatouages (même si elle aimerait se faire tatouer, elle est encore trop jeune) mais a par contre une petite cicatrice : elle se trouve sur son avant bras droit, une ligne blanche de cinq ou six centimètres de longueur : elle s'était entaillée par accident.

pseudonyme. rainette
âge. seize ans
code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musicale de Dracula, prince des ténèbres et je crois qu'on pourra commencer.
avis général à propos du forum.
avatar utilisé. dakota fanning

histoire. voir plus bas.
test rp. Faites nous un rp de 15lignes minimum, vous pouvez choisir la situation que vous désirez mais vous avez une contrainte, ce rp doit se situer après la grande révélation afin que nous en sachions plus sur la situation actuelle de votre personnage.
famille. Lydia ne connait pas sa mère, encore moins son père d'ailleurs. Elle sait juste que sa mère, lorsqu'elle est tombée enceinte, n'avait que seize ans. Et qu'elle n'a pas pu avorter : alors Lydia est née, et a été abandonné dans les bras d'une assistante sociale quelques jours plus tard. A à peine un an, elle fut adoptée par les Fudge, un couple stérile jugé banal : sans histoires, sans remous. Les américains typiques, quoi. Cinq ans plus tard, ils ont aussi adoptés une petite asiatique, Ema. Cependant, Lydia n'a plus aucun contact avec eux depuis sa fugue, alors qu'elle avait, à trois mois près, quinze ans.

« Rose, je t'ai toujours soutenu du mieux que j'ai pu mais là, ç'en est trop ! », s'exclama une femme d'âge mur, l'air anxieuse. Elle paraissait anxieuse, légèrement débordée par l'océan de la vie. Une adolescente d'environ quinze ou seize ans, qui lui ressemblait par ses cheveux blonds et ses yeux bleus, se tenait devant elle, prête à pleurer. Sa lèvre inférieure tremblait : elle retenait les larmes du mieux qu'elle pouvait. « Je suis désolée. Je ... On m'a dit que je ne pouvais plus avorter ... que ... que c'était trop tard. », finit par lâcher la demoiselle. Sa mère se laissa tomber sur une chaise, prit sa tête dans ses mains. « Qu'allons-nous dire à ton père ? Il va te tuer ! ». Rose acquiesça vigoureusement, et se mit à pleurer pour de bon. « Je ne savais même pas que tu avais un petit ami ! », reprit-elle, la voix de plus en plus aigu. Rose baissa la tête et ses larmes redoublèrent. Elle réussit quand même à articuler entre deux sanglots : « Il m'a quitté, de toute façon. Il ne voulait pas de bébé ! ». Sa mère, très catholique, se sentit obligé de faire le signe de la croix avant de s'exclamer : « Bon Dieu Rose ! Mais tu as quinze ans ! Normal que ce gamin ne veuille pas d'enfants ! Nous allons trouvé une solution. Tu auras ce bébé, et on le mettra à l'adoption. Il sera très bien. ». Rose quitta la pièce, incapable d'affronter le regard pitoyable de sa mère une minute de plus.

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Huit mois plus tard, le ventre de Rose avait doublé, si ce n'est triplé de volume. Elle hurlait de douleur et avait l'humilité dans les chaussettes : elle croyait qu'elle venait de se pisser dessus. Elle était en observation depuis plusieurs jours à l'hôpital et en ce seize novembre, il était temps pour elle de se libérer de son fardeau : à savoir d'accoucher. Elle avait beaucoup subi ces derniers mois : son ex petit ami ne voulait plus lui parler ni même la voir, sans parler des regards en biais, des messes basses et autres moqueries derrière son dos. Et puis il y avait son père, pasteur, qui ne voulait plus lui adresser la parole. Ses parents étaient sur le point de divorcer, et elle se sentait extrêmement coupable : si elle n'avait pas voulu aller plus loin avec James, son ex - c'était elle qui l'avait voulu, elle l'avouait -, elle n'en serait pas là aujourd'hui. Et elle se maudissait pour ça. Sa mère n'était pas à ses côtés : elle travaillait et n'avait pas pu se libérer. C'était du moins ce que venait de lui annoncer l'infirmière. « Le travail a commencé, votre mère nous a demandé de vous faire une péridurale, et en effet je pense que c'est le mieux. », avait-elle ajouté. Et Rose était totalement effrayée. Tellement nerveuse que le médecin dut lui administrer des calmants pour que le col puisse se dilater. « Calmez-vous, on y arrivera jamais ! », s'était exclamé la sage-femme. Mais Rose s'en foutait : elle avait trop mal pour réfléchir. Elle se sentait horriblement seule, et complètement démunie : trois femmes avaient les yeux rivés sur son col de l'utérus entrain de se dilater. Elle se sentait totalement humiliée.

Quatre heures plus tard, la mère de Rose arriva enfin. L'accouchement était loin d'être fini. En fait, ce fut seulement après seize heure sur la " table des tortures " queLydia poussa son premier cri. « C'est une jolie petite fille ! Vous voulez la prendre ? », demanda la sage-femme. Rose, toute tremblante et particulièrement faible, put à peine décliner l'offre de la tête. L'infirmière parut embarassée, et la mère lui vint en aide : « Nous préférons ne pas avoir de contact avec l'enfant, il va être adopté. Elle n'a que quinze ans ... ». L'infirmière inclina la tête respectueusement et compréhensive. Puis elle emmena le nouveau né dans une pièce adjacente. Un peu plus d'une semaine plus tard, une assistante sociale venait cherché Lydia.

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« Alors voilà, tout est parfait. Madame, monsieur Fudge. Vous voilà officiellement les parents de la petite Lydia. Elle s'appelle désormais Lydia Cora Fudge. Félicitations ! », annonça l'assistante sociale qui s'occupait du dossier de Lydia. C'était elle, un an plus tôt, qui avait été cherché l'enfant à l'hôpital. Elle aimait beaucoup ce métier : aider les enfants qui en avaient besoin, et rendre des familles heureuses. En ce moment même, elle avait sous les yeux un couple heureux : Mary et Neil Fudge, jeune couple d'une trentaine d'années. Madame était stérile, ils avaient choisi l'adoption et avait craqué pour Lydia. Il était vrai qu'avec ses cheveux blonds et ses grands yeux bleu gris, elle était vraiment mignonne. Le couple s'embrassa, l'air très amoureux. Et l'assistance sociale ne put s'empêcher de sourire devant cette démonstration de bonheur. Lydia avait enfin une famille, une identité même.