DATE & LIEU DE NAISSANCE ☞ écrire ici ; AGE ☞  indiquez l'âge en apparence, et l'âge réel. Attention l'âge des vampires pour les personnages inventés est limité à 300 max, il est possible d'ajouter quelques années supplémentaires à condition d'avoir un poste à responsabilité dans l'Essaim. N'oubliez pas que nous sommes en 2016 sur le forum ; ORIGINE ☞ écrire ici ; CAMP ☞  suivez-vous le maître ou êtes vous un renégat ? Voir la liste des clans ; NOM DU SIRE ☞ écrire ici ; DATE DE L'ETREINTE ☞ écrire ici ;  STATUT ☞  à choisir ici ou bien, si la politique vous intéresse, observez ceciDISCIPLINE ☞ consultez la liste ici ; UN MARQUE ? ☞ si vous souhaitez en avoir un un jour, indiquez le ici, tout comme si vous n'en voulez pas. En cas de changement veuillez avertir le staff  ;  ETAT CIVIL ☞ célibataire, en couple ou marié ?  METIER ☞ voir la liste.  ETIQUETTE ☞ la réputation que vous avez en ville, on vous considère comme un menteur ou comme quelqu'un de gentil, serviable sur qui on peut compter à moins que vous ne soyez le dingue de service.

L’oiselle crie, fillette au goût de cendre, le corps strié des stigmates de la souffrance, elle crie. Apeurée dans l’hécatombe de cette alcôve grisonnante, de ce sombre tombeau, elle supplie pour que le bourreau, enfin, s’apaise de son courroux sanguinolent. C’est qu’elle aime observer ces arabesques pourpres sur le sol enténébré, ces ruisseaux de jeunesse perdu à jamais, sur les dalles froides de la mort, fascinée la femme divine sourit, Eve aux habits d’innocence. Il orne ses lèvres d’une cruauté abjecte, la fille, ses boucles sur ses épaules fragiles se relève, noie la victime de sa splendide narcisse. Frappant ses mains, le bruit s’élève dans l’immensité du vide, celui de la peur, de l’effroi ; deux personnes dans le cheminement du trépas ; l’une tient à sa paume juvénile la dague silencieuse, pétrie d’horreur, l’autre se terre, le coin du mur semble une cachette malhonnête pour le serpent perfide qui se nargue de l’innocence bientôt saccagée. « Tu ne dis rien » la voix cristalline chevauche les rêves nimbés de cauchemars, des yeux de biche soudain remplacent ces pupilles démentes, brillant d’amusants méfaits, elle joue Céleste comme un monstre devant la brebis, comme Dieu devant ses sujets, comme Mélusine sur les chemins du levant fracassant les faibles silhouettes de pénitents croyants. Elle est de celles des démons, dans les sordides contemplations, dans les stridentes strangulations, dans les hurlements de la nuit, les sauvages balancent la chasse des bonnes gens. Cette créature parait l’ange mortuaire, un chrysanthème dans ses agates étoilées d’émerveillement, elle trompe par sa jolie carrure, par son minois chétif, ses courbes à se damner un saint, exquise sirène vêtue de blanc, de crème, de dentelles, de soie ; l’enfant de vingt-six ans penche la tête, dégringole la cascade de cheveux d’or sur ses joues roses de nymphe écarlate. « Tu devrais pourtant. Ma question était simple. » le danger suinte, doucement, implacablement, lion rugissant silencieusement dans les doigts serrés sur l’instrument de la mort. Et les paroles s’enclenchent, inutilement, elle parle à une morte… presque, cependant elle s’obstine la vierge folle, perdre s’enraye dans son vocabulaire, une grimace généralement décore d’un malaise le corps subtil de la demoiselle ; perdre s’échauffe, impossible grésille dans son énervement. La torture elle sait, la gentillesse… Elle s’applique pourtant, s’entraine devant sa psyché noiraude, un sourire par-ci, un sourire par-là, elle demande à la volé, course échevelée aux domestiques de sa demeure, pauvre comédienne ! Le sort ne tarde pas, verdâtre du dégout et la charogne chute dans les limbes gourmandes.

Détruit moi, combat moi, déchire moi ; dans les feux éblouit de l’enfer, dans les fanges de Brocéliande, dans les cataractes de violence, épouse moi. Fou est le bruit qui s’éjacule, percute les murs tapissés de luxe, fou est le son, le murmure de la convoité, femme volage, mystique déesse colérique ; une capeline sur ses cheveux soignés, elle triture les nombreux bijoux rutilant sur sa table de beauté. Mariage, fiancé, elle repense au visage basané présenté lors d’un rendez-vous halluciné, pour un peu elle aurait ingurgité le breuvage d’oubli que, sous la cape d’hermine sa pauvre sœur lui aurait octroyé, mais fière, mais orgueilleuse, l’enfant a pris le défi sous ses ailes ébènes, orbes dynamiques papillonnant, méprisant les autres saletés. Un thé plus tard le voilà arrivé, doux, tendre comme le tigre dominant. Haussement d’épaule, sourire de politesse, grimace plutôt, rictus aussi, la haine déjà parcourait les veines taillées de cruauté de l’angélique souveraine. Pas de parole, le pouvoir toujours sur ses lèvres, les tests proposés sphinx suprême. Les chuchotements de peur de ses parents, ne gâche pas tout ma chérie, je t’en supplie, c’est une chance, un bonheur, tu relèveras la famille surveillée. La honte alors avait sculpté dans le cœur noir de Lucifer un nauséabond vertige, cognée par la surprise, bizarre comme sensation, première conscience que les sentiments voltigeaient invisibles dans les nuées de son corps. Un bracelet qu’elle pose sur son fin poignet, des pas de ballerine tandis qu’elle glisse sur le marbre d’or, ils n’ont pas perdu leur richesse, grâce à cette marque gravée sur le poignet, douleur aimée quand l’appel vainc la poupée. Elle se pense reine des neiges, divinité délicieuse ; elle se pense forte, puissante, elle l’est d’ailleurs, folle certainement. Vivre semble un mot perdu dans les agissements de la colombine frivole, vivre qui trouve le sens merveilleux quand elle rejoint ce bandit des croisades, lui l’homme épousé, par deux fois divorcé… Jamais l’anneau ne s’est accroché à l’annulaire de la dryade coquine, refusant par des mensonges, par des excuses. Sa liberté précieux présent qu’elle ne souhaite abandonner. Pourquoi donc le joint-elle sans cesses, chaque fin de semaines, chaque heure d’oisiveté ? Pourquoi donne-t-elle son énergie à cette passion dévastatrice, les lames qui s’écorchent sur la peau, les lambeaux de bonté sur les stigmates des coups féroces ? Elle aime à se sentir faible peut-être, cette recherche d’abandon souligné très vite par ce besoin supérieur de verser dans le calice de la haine une bataille inachevée, éternellement souffleuse de vices.

UC

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