Prélude DATE & LIEU DE NAISSANCE ☞ 24 avril 1972, Nord de la Norvège ; AGE ☞ Un poil plus de la trentaine en apparence, quarante-quatre en réalité ; NATIONALITE ☞ Norvégienne, naturalisée Américaine depuis quelques années ; CAMP ☞ Meute ; FORME ANIMALE ☞ louve grise ; STATUT ☞ Freyja – botte les fesses des garous au sang chaud, fait pleurer les louveteaux ; TYPE DE METAMORPHE ☞ Lycanthrope pur sang, lignée Caernhilde, dominante aux crocs d’Ulfric ; ETAT CIVIL ☞ célibataire –fait de la résistance, et pas des moindres ; LIEU D'HABITATION ☞ tanière au fin fond d’East Farm ; METIER ☞ professeure de norvégien et de suédois à l’Université de la ville ; CLASSE SOCIALE ☞ moyenne - grâce à son salaire d’enseignante, elle s’en sort un peu mieux que la plupart de ses congénères, mais elle n’en est pas non plus à se faire couler une piscine à l’arrière de sa cabane. ETIQUETTE ☞ l’iceberg, l’imprenable, l’amazone ; c’est selon le contexte et les a priori mais tout le monde s’accorde sur le gouffre phénoménal qui s’ouvre entre Sigrid et le reste du monde, entretenu, au mieux, par une indifférence glaciale –le pire, on ne vous le souhaite pas vraiment.
Je m'avance à l'attaque, et je grimpe aux assauts, comme après un cadavre un chœur de vermisseaux, et je chéris, ô bête implacable et cruelle! Jusqu'à cette froideur par où tu m'es plus belle! # BAUDELAIRE
Sigrid Elfi Caernhilde
feat charlize theron
✤ Traits de caractères Implacable, autoritaire, terrible ; la liste des adjectifs pour qualifier le tempérament froidement explosif de la louve semble ne jamais en finir. Sigrid, on l’a éduquée en guerrière, en Ulfric ; William Cohen, à côté de la cheftaine des Amazones, passerait presque pour une guimauve enrobée de bons sentiments à la vanille –et la vanille, c’est bien connu, c’est ce qu’on fait de pire. Et avant la Meute, Sigrid était de celles, sauvages, qui vous enfonçaient les crocs dans la chair sans prévenir. Désormais, l’héritière des Caernhilde, retenue par la bride d’une hiérarchie ancestrale et profondément machiste, se contente de vous planter dans les yeux son regard de tempête. Si elle rongeait son frein jusqu’il y a quelques années encore –et si elle est parfois prête à vous sauter à la gorge, échauffée par une remarque déplacée ou, pire, l’incompétence patentée d’un de ses pairs-, elle a acquis les premières notions de patience au contact des louveteaux, notions encouragée par cet instinct protecteur qu’elle avait cru perdu, quelque part durant ses années de cavale solitaires. C’est d’ailleurs sûrement ça, sa Némésis : la solitude terrible du cabot. Et pour s’y soustraire, et essayer d’oublier peut-être le déchirement terrible du départ, la douleur presque folle de l’errance, Sigrid est prête à tous les sacrifices –alors finalement, supporter les répliques d’alphas à la tête gonflée comme une baudruche, et les regards lubriques des siens comme des autres, ça ne lui semble au final pas si terrible. ✤ Occupation diurne Elle enseigne au département des langues scandinaves de l’Université, où elle s’occupe de plusieurs cours de norvégien et de suédois avec autant d’enthousiasme qu’une brique sous morphine. Mais après les hommes, Sigrid s’occupe des siens et ce même en dehors des nuits de pleine lune : pour parer aux débordements et faire d’eux de parfaits garous, elle conseille, guide, éduque alors les louveteaux à sa manière –dans la sueur, parfois les larmes, souvent le sang. Elle passe également un temps précieux à s’entraîner avec d’autres dominants, à renvoyer gentiment (non) l’Ulfric dans ses pénates et à se prendre le nez avec les alphas machistes qui pullulent au sein de la Meute –quand elle éduque ses jeunes, elle prend un soin tout particulier à leur inculquer une notion de respect qui dévie peut-être du schéma traditionnel des loups de Shreveport. Elle a beau être froide, elle n’en reste pas moins disponible pour ceux qu’elle considère comme sa famille ; elle sort ainsi de mauvaise grâce du périmètre l’East Farm, et toujours dans un but bien précis et motivé par les besoins de la Meute. ✤ Manies, habitudes & goûts Sigrid n’aime pas s’habiller ; c’est comme ça depuis qu’elle est môme et, si certains sourcils se haussent à la perspective de la voir se promener fesses à l’air en ville, elle tient à éviter de se retrouver derrière les barreaux pour pur et simple exhibitionnisme. N’ayant de fait aucun intérêt pour le shopping, dépassée par les notions de mode et surtout résolue à ne faire aucun effort, la louve se pare des mêmes vêtements depuis des années et, quand elle vient enfin à les user jusqu’à la moelle, elle en attrape de nouveaux sans regarder ; le hasard fait parfois bien les choses, mais en règle générale c’est la débandade et Sigrid fait régulièrement concurrence aux moins apprêtées des white trash. Quant à ce qu'elle aime, la liste est détenue captive dans les méandres de sa cervelle ; s'il ne faut pas vraiment creuser pour comprendre qu'elle aime le calme, un long pèlerinage en sa compagnie ne serait pas de trop pour découvrir le reste. ✤ Transformation Sigrid se transforme en un Hispo gris aux yeux glacier, plus imposant que la moyenne des loups de par son lignage. C’est la première forme qu’elle a adoptée, et celle à qui va sa préférence ; pas franchement pratique pour faire ses courses, alors comme beaucoup quand elle part en chasse, la Norvégienne opte pour le lupus, version plus raisonnable du monstre gris de Scandinavie. La transformation reste en revanche particulièrement douloureuse en dépit des quarante années de pratique, mal inhérent aux Caernhilde, même plus expérimentées, ce qui ne l’empêche pas d’y avoir régulièrement recours hors des nuits de pleine lune –son corps humain parfois l’irrite, et la bête se doit alors de sortir. Quant à son pedigree, elle est née et a grandi dans la meute des Amazones, en Norvège, et a rejoint celle de Shreveport en 2008 après de longues, trop longues années de vagabondage. ✤ Convictions La première année de la révélation a bien failli lui coûter la peau. Alors encore cabot, Sigrid a dû serpenter entre la méfiance exacerbée des humains –une méfiance armée, dangereuse, empreinte d’une peur ancestrale que la Norvégienne ne saurait leur excuser. Après son intégration à la meute, les choses se sont à peine adoucies, et Sigrid considère que, depuis neuf ans, elle est en guerre –d’une guerre de tranchées où l’on se défend tout juste, et où on attend surtout, bêtement, qu’un obus vienne détruire une race vieille comme le monde. La révélation l’a considérablement épuisée, d’autant plus que sa race est, avec peut-être les vampires, certainement la plus crainte et haïe par l’espèce des hommes ; elle l’aura également rendue foutrement précautionneuse, et aura sans aucun doute creusé un peu plus le fossé entre elle et ces humains qu’elle n’approche plus depuis qu’elle a compris. Compris que l’entente est parfaitement impossible. ✤ Signes particuliers Une cicatrice blanche s’étale sur le bas de son abdomen, vestige douloureux de la dernière dispute qu’elle ait jamais eu avec sa mère.
Prélude CHOIX DANTESQUE ♆ PV. P'TI NOM ♆ fried tofu. RUMEURS ♆ ça fait un bail que j’ai pas RP, j’espère que je vais pas trop vous massacrer la Sigrid. SESAME ♆ Validé par Theo LE VENT D'EST ♆ Bazzart. DECLARATION ♆ ça fait plus d’un an que je vous tourne autour, et je craque enfin. (ps : j’ai environ mille idées de perso tellement vous êtes beaux, mais plus l’univers est fourmillant de détails, plus j’ai dû mal à les intégrer, alors on va attendre un poil avant de s’emballer ) TROMBINE ♆ Charlize Theron, tant qu’à faire.
Dernière édition par Sigrid Caernhilde le 7/8/2015, 07:58, édité 4 fois
Ticket for Pandemonium Sigrid, malheureuse, a mis un terme à son errance forcée ; de la plus stupide des manières, elle en a toujours convenu avec, dans les yeux, un blâme qu’elle est la seule à porter. Mais aussi stupide que fût la manière employée, cette dernière a rompu la terrible solitude ; c’aurait pu être la côte ouest du pays comme les forêts du Saskatchewan, mais le destin a poussé Sigrid à mordre Nyah en Louisiane, huit ans plus tôt. Avec un louveteau tenant à peine sur ses pattes, pas d’autre choix que de faire fi de ses douloureuses expériences et se rattacher à la patriarchie de Shreveport. Et pour souffrir, Sigrid souffre. Elle s’est peut-être inclinée devant l’Ulfric, mais, un temps, elle ne cesse de montrer les crocs à qui essaie de faire sa loi avec elle. Heureusement pour elle, Sigrid est faite pour la vie en communauté, aussi pénible, aussi machiste, aussi vieux-jeu soit-elle. Ce qu’elle regrette, c’est la tranquillité de son caern natal : Shreveport s’agite, animée par le surnaturel qu’elle attire à elle comme le sang de vierge attire les vampires, et Sigrid, survivante, doit s’adapter pour suivre le rythme de la ville qui danse. Elle doit s’adapter, mais surtout se battre : se battre au sein même de son foyer, qui aujourd’hui tente de lui faire rentrer la tête dans la niche de Lupa, et se battre en dehors de leurs terres, contre les autres qui ressemblent aujourd’hui tous à des ennemis. Les deux fronts l’épuisent, mais elle tire son énergie de la hargne qu’on lui insuffle depuis qu’elle est louve –et puis, malgré tout, de cette meute à elle, avec qui elle a mortellement souffert lorsqu’on a abattu sur les loups une lourde épée de Damoclès.
Et le coeur transpercé, que la douleur allèche, expire chaque jour en bénissant sa flèche. # BAUDELAIRE
Une histoire de dingue
Norvège, 1988
C’était comme si la douleur se nourrissait de sa chair, y plongeant ses phalanges déchargées en se léchant les babines, arrachant du bout des griffes l’âme mourante. Ce n’était pas la morsure familière des ecchymoses ou des plaies qu’elle s’infligeait durant d’impitoyables entraînements ; ces douleurs-là criaient encore, et marquaient sa peau d’Amazone de médailles de bravoure, de force, d’endurance. Désormais, les yeux sauvages, bienveillants de sa mère étaient animés d’une furie déchirante, qui achevait de tirer à Sigrid de longs gémissements pathétiques. De longs gémissements qui maintenant s’étouffaient dans sa gorge, retenus par les mains blanchies de colère de l’Ulfric. Des larmes acides coulaient sur les joues de l’Amazone, dissolvant les coulées de sang jeune, arrachées à Sigrid lorsque Bera Caernhilde avait abattu son crâne contre le poêle de leur demeure une fois, puis une autre ; et encore jusqu’à ce que le fruit de ses entrailles ne s’échoue lourdement au sol. La version Caernhilde du « c’est à cette heure-ci que tu rentres ? », à peu de choses près. Sigrid avait fait l’erreur d’ignorer la lueur terrible dans l’œil furibond de sa mère, et annoncé du haut de sa superbe, du haut de ses dix-sept ans de privilèges, d’exceptions, dix-sept ans d’immunités, qu’elle avait voulu Sven Haugen –Sven l’Humain- et qu’elle l’avait eu l’après-midi même. L’Ulfric lui avait bondi à la gorge, et le combat s’était achevé aussi rapidement qu’il avait commencé. « Tu as enfreint la plus fondamentale de nos règles », souffla la mère. Mais sa fille, suffocante, battait des jambes avec un désespoir frénétique et le vacarme de son mal, ricochant sur le tempo croissant de son cœur, comme juste avant l’ultime plongeon, lui permettait seulement de voir ses lèvres floues remuer. Et l’instant où le dernier filet de vie allait s’échapper de sa bouche, une brûlure lui plongea droit dans le ventre ; un délice, jusqu’à ce que Sigrid se rende compte que le souffle ne lui venait pas de l’abdomen, mais de sa gorge que sa mère venait de lâcher. Un hurlement coincé dans le gosier, elle roula pour se débarrasser de l’intolérable chaleur qui lui étreignait l’estomac.
Ce n’avait pas été une trêve. Seulement la diversion empreinte de pitié de la Freki de la meute. L’Ulfric, elle, ne faisait jamais preuve de clémence. Son esprit revint à la vie lors de sa course boîteuse, dans le froid du Nord, et étala cette douloureuse vérité sur la neige. Le corps, bien mal en point, l’avait emportée vers son salut. Sigrid mettrait des semaines, des mois, à se remette totalement de ses blessures. Mais elle s’en remettrait, un jour ou l’autre.
Europe de l'Ouest, 1989
On lui avait inculqué nombre de règles et de principes, on lui avait appris comment vivre en meute, comment respecter plus fort, comment protéger les plus faibles ; mais, de l’autre côté de la barrière, personne ne lui avait jamais enseigné les premières bases du comportement de cabot. Et, dans le Nord dépeuplé de la Norvège, véritable havre de paix pour l’épanouissement de leur lignée de prestige, Sigrid n’avait été confrontée à des solitaires qu’en de rares occasions. Elle savait donc seulement qu’un cabot se devait toujours de présenter ses salutations à l’Ulfric des Amazones lorsqu’il voyageait sur son territoire. Mais ces cabots-là, criminels, dominés, alphas déchus par la traîtrise, n’avaient rien à voir avec elle, fille de l’Ulfric, fière dominante des Caernhilde ; persuadée que son sang lui donnait sur les autres l’avantage du privilège, elle considérait que la règle n’était ainsi pas applicable à son cas particulier. Assurément, si elle parlait, et mordait un peu pour se faire entendre, on finirait par comprendre et reconnaître sa singularité supérieure. A n’en pas douter, Sigrid était une exception.
« Alors comme ça, tu les as gentiment butés avant de te tirer jusqu’ici ? » Sigrid grogne, et l’autre se penche sur elle pour appuyer sur la plaie suppurante qui lui teinte l’épaule. « C’est bien parce que tu es jeune. Que tu es jeune, inexpérimentée, complètement abrutie par les enseignements des tiens, sûrement des grosses brutes qui font prévaloir la puissance sur tout le reste, je me trompe ? » La compresse embrasse pleinement la blessure ouverte, profond baiser qui arrache à la Norvégienne un couinement de douleur équivoque. « C’est bien pour ça que je vais te dire. La première règle, quand on n’a plus de meute, c’est de fermer sa gueule. Surtout avec les inconnus dans mon genre. Je pourrais écrire un petit mot au Roi ou mieux, à l’Ulfric des Flandres lui-même, pour te dire où tu crèches. Tu viens de me foutre dans la merde, en m’avouant que tu es une meurtrière toute fraîche. » « Ils allaient me tuer. » « Et ils en avaient parfaitement le droit, crétine ! Tu étais chez eux. Dans quelle meute oublie-t-on de dire aux louveteaux que si on les vire, il faut ranger sa grande gueule et taper dans la politesse ? » Sigrid garde le silence, et les yeux rivés sur la louve maigrichonne qui la soigne avec autant de soin qu’un bûcheron. « Quelle meute ? » Les yeux noisette de l’inconnue se rivent aux siens, indiquant qu’elle réclame cette fois une vraie réponse. Les lèvres tuméfiées de la louve restent scellées, et le regard l’abandonne avec à la bouche les prémices d’un sourire. « Bon, au moins, tu apprends vite. On va peut-être pouvoir te sauver la peau, avant que tu fasses une deuxième connerie. »
Dakota du Nord, 1994
Ils se jaugeaient tous les six, dans la cour du motel. Même en plein jour, les néons clignotaient inlassablement en ce lieu que Sigrid, par le plus grand des hasards, avait choisi d’investir pour la nuit. Elle avait alors ignoré qu’on y tenait un véritable séminaire de cabots ; d’eux émanait une odeur singulière, puisque parfaitement identique, inédite pour Caernhilde qui jusqu’alors, n’avait jamais rencontré que des loups solitaires ou des meutes aux effluves inégales. C’était grâce à cette formidable unité qu’on reconnaissait les membres d’une même fratrie, d’une même lignée. Le cœur empreint de solitude de Sigrid céda à une vague de nostalgie féroce, traînant avec elle la chaleur des Amazones, et cette odeur solitaire qu’elle était désormais. Depuis sa fuite, le désir d’appartenance avait été mis en sourdine par les traitements malheureux qu’elle avait –à juste titre- endurés et le dernier enseignement d’Anita : on ne frayait jamais trop longtemps avec d’autres cabots. Alors comment ce petit groupe, membre atrophié de meute, pouvait-il seulement exister ? Sigrid se dérida à peine. Il y avait ce désir de communiquer et de savoir, mais le pelage de la louve s’était dernièrement entaché du manquement aux règles les plus essentielles de leur espèce. On ne tuait pas les humains. On ne se nourrissait pas de leur chair. Et les crocs de la Norvégienne étaient encore rouges du sang d’un homme. Peu de choses pour elle, qui, tournant le dos à sa double éducation d’Amazone, rayant le portrait de Sven, affadi par les années et le poids du regret, avait revu la place de l’espèce humaine dans son estime ; si elle s’était toujours considérée comme supérieure, elle tenait désormais, amère et seule, les hommes au rang de vermine –une vermine à la chair juteuse, nourrissante, faite pour repaître les plus forts. Et, plus proche du Roi des Loups qu’elle ne l’avait jamais été jusqu’alors, Sigrid se méfiait comme la peste des rencontres animales qui juchaient sa route : pouvait y débouler à tout moment un subordonné chargé de lui enfoncer ses crimes jusqu’à la carcasse. Et cette fratrie était assez atypique pour être dépêché par l’autorité suprême des leurs. Quelque part dans son ventre, l’instinct lui bourdonnait gentiment qu’elle voyait au-delà de l’horizon, et quelque chose dans l’odeur lui inspirait plus de confiance que tous les sourires mielleux, des sourires d’humains, qu’elle croisait sur son chemin depuis l’enfance. Mais Sigrid, plus encore que de comprendre, désirait survivre.
« Taillez la route, j'ai à faire, » grogna-t-elle et, contournant le petit groupe, Sigrid rejoignit l'axe principal qui passait au nez du motel. Survivre, c'était parfois aussi simple que ça.
Quelque part aux Etats-Unis, 2006
« La dernière fois, t’es pas restée plus d’une semaine. » « Vu comme t’étais sympa, ça a paru plus long que trois putain d’années à traîner ensemble. » « Attends, ça fait déjà trois ans ? » « Ouais, trois ans et dix-huit jours. J’ai commencé à compter quand vous avez commencé à être lourds : au bout de cinq minutes. » « On l’sait que tu nous adores. »
Shreveport, 2008
Pour la première fois de sa vie, Sigrid avait présenté sa gorge avec l’humilité qu’elle n’avait jamais eue. A ses côtés, la louve l’imitait, consciencieuse, mais encore maladroite dans ses mouvements de bête. L’Ulfric les avait toisées, immobile, avant que le verdict ne tombe. Elles étaient sauves. Sauves, les survivantes, sauves et avalées par la discrète meute de Shreveport –d’autant plus discrète que l’ombre de la Révélation vampirique s’étirait désormais jusqu’à elle. Mais Sigrid, après vingt ans d’errance, vingt ans de solitudes et de compagnies, appartenait de nouveau. Il s’agissait là d’une meute menée par une troupe de mâles dont elle pouvait déjà sentir le poids de l’intolérance. Ici, pas de place pour l’avènement des femelles : même la plus puissante des alphas, une Lupa superbe aux muscles saillants, en était réduite à balbutier quelques vagues conseils. Mais une meute, même plus machiste qu’un vieux Texan dopé à des décennies de Playboy, restait un foyer sécuritaire dont Sigrid et Nyah avaient désormais besoin. Au fond, n’avait-elle pas quelque part voulu fondre sur l’humaine, là où elle aurait simplement pu faire disparaître cette arme menaçante ? N’aurait-elle pas pu se contenter d’effrayer l’inconsciente, assez pour lui passer l’envie de se dresser contre une louve –car elle était incapable de manger les hommes depuis son long voyage avec les Lipov- et repartir ensuite à ses errances ? C’était de la simple défense, une défense nécessaire s’était-elle assurée sans en démordre, jusqu’à ce que le soulagement, malheureuse petite pointe logée dans sa poitrine, ne s’étende pour mieux démolir ce manque d’honnêteté criant. Elle avait été un cabot pendant trop longtemps ; l’apaisement avait peu à peu engourdi sa chair, jusqu’à détendre ses deux sourcils presque blancs, tendus toujours par la contrariété. Ce soir-là, Sigrid hurla à la lune comme jamais encore.
Shreveport, 2010
« Relâche-la Sigrid, ça suffit. » « … » « Tu m'as entendu. Relâche-la. » « On ne relâche pas de là où je viens. » « Tu ne vas sûrement pas appliquer la loi des Amazones sur notre territoire. Elle est à terre, tu es déjà Freyja : relâche-la ou c’est toi qui devras en pâtir. » « … » « Sigrid. » « Très bien. »
Shreveport, 2016
Les souffrances n’arrêtaient pas de pleuvoir, comme pour faire payer à Sigrid sa toute première décision. La guerre, les déchirements, les successions et, toujours, omniprésente, la mort ; aussi sûrement que Sigrid s’était fait sa place dans la meute de Shreveport, désormais Freyja respectée, au talent confirmé par des dizaines de louveteaux entraînés par ses soins, la destruction s’était abattue sur leur espèce avec une régularité alarmante. Les Ulfrics avaient valsé, délogés un à un par un autre Fenrir, arrachés à leur trône par les attentats extrémistes qui n’avaient fait que leur enfoncer dans le crâne une profonde haine de l’homme ; mais Sigrid, rescapée miracle, combattante acharnée, affrontait le gros temps en serrant les mâchoires, immuable pilier au milieu du carnage.
Le goût du sang lui teinte depuis longtemps la bouche, et, depuis le massacre de Jeremiah et d’une bonne partie des leurs, il lui coule dans la gorge avec une terrible lenteur. Il faut riposter. Il faut frapper pour élever les leurs. La mère-louve, craignant pour sa marmaille, est désormais prête à laisser libre court à la bête.
En bref.
24 avril 1972 ; naissance. 1988 ; rencontre avec Sven. Quelques mois plus tard, départ des Amazones. 1989 ; après quelques mois d’errance dans le Nord et l’Est de l’Europe, se rend en France où elle rencontre une nouvelle meute de loups. Manque accessoirement de se faire étriper. 1990 ; débarque aux Etats-Unis, sillonne les états les plus sauvages du pays. Manque accessoirement de crever de solitude. 1994 ; rencontre les Lipov dans le Dakota du Nord. Reprend néanmoins rapidement sa route. 2003 ; retombe sur le groupe de cabots, avec qui elle restera cette fois jusqu’en fin 2007. L’amitié est forte, mais Sigrid a besoin d’une meute. 2008 ; fait de Nyah une louve, rejoint avec elle la meute de Shreveport. 2010 ; devient Freyja. 2014 ; attaque des HA, mort de Jeremiah. septembre 2016 ; ça va chier.
Dernière édition par Sigrid Caernhilde le 6/8/2015, 01:42, édité 7 fois
Do not go gentle
into that good night.
SIGNALEMENT : Apôtre de la pensée sauvage. Fabuliste des temps modernes. SERENADE : My Violent Heart – N.I.N. || Bad Moon Rising – Mourning Ritual || Evil Ways – Blues Saraceno || No Comment – Gainsbourg || Nevermind – Leonard Cohen.
Rage, rage against
the dying of the light.
SOBRIQUET : Pathos. MISSIVES : 1062 ACTE DE PROPRIETE : Babine (avatar), tumblr (gifs), Lou Bee (compo image de guedin), Nuru Kane (citation signature), Dylan Thomas (citation profil).
« He in his madness prays for storms, and dreams that storms will bring him peace. » L. Tolstoy.
Souvent tentée, jamais achevée, la fiche de Sigrid est presque devenue un espoir triste... Je te souhaite vivement de passer la validation parce que j'aime beaucoup le peu que je vois de ton interprétation bourgeonnante.
Bon courage pour cette rédaction et surtout n'hésite pas à nous grattouiller les jarrets à la moindre question, au moindre doute, au moindre besoin (naturel ou pas tellement). On est là !
HELL COME HERE
OFFICE : Officiellement serveuse au Jazz Baby, officieusement tueuse à gage
Bill, sache que tu seras toujours le bienvenu pour une séance de remise à niveau, Sigrid sortira sa plus belle paire de bottes pour t'en caresser le derrière. merci beaucoup, camarade !
Laz, aoouuh, une louve (dont je vais pouvoir aller lire la fiche maintenant que je suis inscrite) ! Je n'hésiterai pas, pas du tout même, j'ai déjà des questions plein ma tabatière. (mais ça attendra demain, histoire d'entretenir le mystère un peu.)
Vinz, je relève le défi du PV maudit. et si je réussis, je veux une part sur le chalet et un milliard de roubles sur mon compte en Suisse, aussi. (avec toutes ces revendications je sais plus où placer mon merci alors voilà, merci. )
Maya, Esther, merci à vous deux ! Je me dépêche d'avancer tout ça !
Do not go gentle
into that good night.
SIGNALEMENT : Apôtre de la pensée sauvage. Fabuliste des temps modernes. SERENADE : My Violent Heart – N.I.N. || Bad Moon Rising – Mourning Ritual || Evil Ways – Blues Saraceno || No Comment – Gainsbourg || Nevermind – Leonard Cohen.
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« He in his madness prays for storms, and dreams that storms will bring him peace. » L. Tolstoy.
Bill, sache que tu seras toujours le bienvenu pour une séance de remise à niveau, Sigrid sortira sa plus belle paire de bottes pour t'en caresser le derrière. merci beaucoup, camarade !
C'est ton derrière que je vais caresser si tu continues à me susurrer de si jolies choses.
Vinz, je relève le défi du PV maudit. et si je réussis, je veux une part sur le chalet et un milliard de roubles sur mon compte en Suisse, aussi. (avec toutes ces revendications je sais plus où placer mon merci alors voilà, merci. )
Oui bien sûr. Et puis cent balles et ma bite un Mars, aussi. Tout ce que tu voudras. Tâche de réussir, déjà, on verra ce que je t'offre après.
SSVF (Sorcier Sans Vagin Fixe).
SIGNALEMENT : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou. HABILITIES : Pratique à haut niveau de la Magie rouge. OFFICE : Vendeur de reptiles. SERENADE : I'm a man ¤ Black Strobe / Vengeance ¤ Zack Hemsey
SOBRIQUET : Le Tueur de Fun MISSIVES : 2141 ACTE DE PROPRIETE : Aurélie (ava') / Emi Burton (signa') / Biscotte Cynique (crackship)
No sleep until I am done with finding the answer. Won't stop before I find a cure for this cancer. Sometimes, I feel like going down and so disconnected. Somehow, I know that I'm haunted to be wanted. They say that I must learn to kill before I can feel safe. But I, I'd rather kill myself than turn into their slave. Sometimes, I feel that I should go and play with the thunder. Somehow, I just don't wanna stay and wait for a wonder.
Eoghan Underwood
MJ; Tragédie featuring Oedipe ; Est-ce que tu m'entends, Eo ?
En espérant que tu sois la bonne, mais on dirait que ça s'annonce bien cette fois ! Bon courage pour ta fiche et bienvenue parmi nous ! (et courage pour la tentation des DC. Personnellement j'ai cédé au bout de deux mois )
And we are doomed to play
♦ Life is full of chapter. Just because you have one that`s bad doesn`t mean the book`s finished ♦
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Gedauphin MISSIVES : 6790 ACTE DE PROPRIETE : Ziamsboy ♦ lordbryndenrivers ♦ The Meteors
« Mais évidemment, si les cochons avaient des ailes, le bacon volerait. » ♦ Dôme tome 2 ♦ Stephen King
Stella Montgomery
ADMIN ♦ Le jambon galactique, autrement appelé le distributeur Durex.
Pourquoi engelures ? Elle a eu une brûlure pourtant
Bienvenue sur le forum et bonne continuation pour la suite ! :13: En cas de besoin, n'hésite pas à poser des questions :63: J'ai validé le code règlement
SANDS OF TIME
SIGNALEMENT : #BornToBeAVictim HABILITIES : Chimérie III. OFFICE : Horloger & Première Dame du Chaos. SERENADE : Hagia Sophia - Irfan
« J'ai appelé les bourreaux pour, en périssant, mordre la crosse de leurs fusils. J'ai appelé les fléaux, pour m'étouffer avec le sable, le sang. Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. »
Yago Mustaphaï
ALIAS ; Le juif pedofourbe en papillote. Tu veux des bonbons ?
Sigrid n’aime pas s’habiller ; c’est comme ça depuis qu’elle est môme
Je vois qu'il y a un potentiel intéressant.
Bienvenue parmi nous, bonne rédaction ! (Charlize Theron... :63:)
SECRET DE CONFESSION
SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville. HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort. OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle. SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen MISSIVES : 8449 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr
I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
Watcha, le choix de pv et de trombine, excellent! Moi j'y crois, que tu vas lever la malédiction! :51: En tout cas si tu as des questions, tu n'hésites pas!
Bill, déso ça va pas être possible, l'offre était valable qu'avec Lee. (ceci est une fausse allégation dégoulinant de mauvaise foi, je me fais fouetter par Bill post-opération quand tu veux.) Vinz, j'hallucine, quel rabat-joie. Cela dit je comprends le traumatisme, on devrait renommer la malédiction le syndrome de Sigrid. Eo, alors, déjà, j'ai bien dû prendre trente secondes pour me remettre de ton statut, il est formidable. Quant aux DCs, c'est un peu comme au zoo : les bestiaux que vous êtes se sentent assez bien ici pour se reproduire, c'est bon signe. :11: Merci ! Stella, parce qu'il fait FROID dans le Nord, le concept de brûlure n'existe même pas. Merci beaucoup, j'accepte la léchouille avec joie. Jafar, eh ben tu vois, après sept bienvenue, je commençais à croire que je terminerais ma fiche sans qu'on fasse la remarque. Félicitations à toi. :11: (et merci, surtout !) Lulu, aouuuh enfin quelqu'un d'adorable ! (oui, pour les autres, j'ai simulé, en vrai je suis qu'une mégère) Mille mercis à toi ! As, aouh, Aymeline. Merci, j'ai tout aussi hâte de polluer ton espace vital IG, bôté.
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Rage, rage against
the dying of the light.
SOBRIQUET : Pathos. MISSIVES : 1062 ACTE DE PROPRIETE : Babine (avatar), tumblr (gifs), Lou Bee (compo image de guedin), Nuru Kane (citation signature), Dylan Thomas (citation profil).
« He in his madness prays for storms, and dreams that storms will bring him peace. » L. Tolstoy.
Fais chauffer tes lanières, Gisborne, je suis à 400 mots de la fin. :11:
Do not go gentle
into that good night.
SIGNALEMENT : Apôtre de la pensée sauvage. Fabuliste des temps modernes. SERENADE : My Violent Heart – N.I.N. || Bad Moon Rising – Mourning Ritual || Evil Ways – Blues Saraceno || No Comment – Gainsbourg || Nevermind – Leonard Cohen.
Rage, rage against
the dying of the light.
SOBRIQUET : Pathos. MISSIVES : 1062 ACTE DE PROPRIETE : Babine (avatar), tumblr (gifs), Lou Bee (compo image de guedin), Nuru Kane (citation signature), Dylan Thomas (citation profil).
« He in his madness prays for storms, and dreams that storms will bring him peace. » L. Tolstoy.
Mais c'est une foutrement bonne idée, ça. Un coup d'fouet pour chaque mot, ALLEZ. (écrire cinq cent pages pour Sigrid, c'est parti.)
Do not go gentle
into that good night.
SIGNALEMENT : Apôtre de la pensée sauvage. Fabuliste des temps modernes. SERENADE : My Violent Heart – N.I.N. || Bad Moon Rising – Mourning Ritual || Evil Ways – Blues Saraceno || No Comment – Gainsbourg || Nevermind – Leonard Cohen.
Rage, rage against
the dying of the light.
SOBRIQUET : Pathos. MISSIVES : 1062 ACTE DE PROPRIETE : Babine (avatar), tumblr (gifs), Lou Bee (compo image de guedin), Nuru Kane (citation signature), Dylan Thomas (citation profil).
« He in his madness prays for storms, and dreams that storms will bring him peace. » L. Tolstoy.
500 pages. Un coup de fouet par mot ? J'veux dire. J'ai fait L, m'voyez. Donc le calcul et moi ça fait trois. Mais j'subodore déjà la cargaison de Mr. Propre qu'il va nous falloir pour nettoyer cette fiche… et mes pompes.
J'voudrais pas trop trop t'abîmer non plus. De si jolies miches…
FUCK OFF
SIGNALEMENT : PETITE TEIGNE armée d'un fusil à pompe, future procréatrice pour le bien de sa lignée. HABILITIES : MALÉDICTION : LYCANTHROPIE / sens développés, transformation douloureuse en gros machin poilu, guérison accrue, grossesse quasi-mortelle, vie de merde OFFICE : GARDE-CHASSE / contrebandière de la Black Wolf Mob SERENADE : Hurricane • Ms Mr || She-Wolf (Falling to Pieces) • David Guetta (ft. Sia) || Northern Lights • Jaymes Good
COULEUR DE DIALOGUE : #F5F6CE : Dora #A9BCF5 : Aleksei
#243B0B : Moses
TOI. Alors, d'abord, tu me dois un RP pour m'avoir même pas prévenue que t'étais là. Et puis un lien de badass women parce que ton perso est formidable (ce PV, my my my, je sais que tu vas en faire un truc génial :hungf: ) Et puis tu m'dois, j'sais pas, cent millions de dollars, pour dommages et intérêts.
Finis ta fiche, j'te chope sur Skype et j'te fais un sort.
(si tu reconnais pas qui c'est, indice : c'est écrit dans mes champs de profil) (et je t'aime, un peu)
Bill, on pourrait justement profiter de l'occasion pour commencer la production de Wolf Juice. (ou renflouer les stocks de chez Reckitt Benckiser, c'est au plus lucratif) BREF, mes miches, je les garde bien au chaud histoire de les téléporter dans tes liens, après la fiche.
Louise, mais mais mais mais, COMMENT J'AURAIS PU SAVOIR ? (oui bon oké, le profil) Nom de nom, j'suis sacrément heureuse de te voir dans le coin sale bête de mon coeur. (par contre, moins pour les millions de dollars, mais j'suis sûre qu'on trouvera à s'arranger :11: ) J'attends que tu me chopes, alors, et après, on va révolutionner le monde comme on sait si bien le faire, toi et moi.
Do not go gentle
into that good night.
SIGNALEMENT : Apôtre de la pensée sauvage. Fabuliste des temps modernes. SERENADE : My Violent Heart – N.I.N. || Bad Moon Rising – Mourning Ritual || Evil Ways – Blues Saraceno || No Comment – Gainsbourg || Nevermind – Leonard Cohen.
Rage, rage against
the dying of the light.
SOBRIQUET : Pathos. MISSIVES : 1062 ACTE DE PROPRIETE : Babine (avatar), tumblr (gifs), Lou Bee (compo image de guedin), Nuru Kane (citation signature), Dylan Thomas (citation profil).
« He in his madness prays for storms, and dreams that storms will bring him peace. » L. Tolstoy.
Du Wolf Juice... Si tu veux de mon jus, moi, je peux t'en donner (oh no you didn't ) Jfc, une coalition Pheo / Sigrid, planquez vos vieux et vos mioches, ça va poutrer dans la région.
(Bon allez maintenant j'arrête, je pars, PROMIS)
/s'inscrit au préalable dans le fanclub des deux nouvelles Thelma et Louise. :fapfap: