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 Kill her fucking cat ; Aslaug. (terminée)

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Aslaug Sørensen
 
Kill her fucking cat ; Aslaug. (terminée) Qna3w3
væmmelig

SIGNALEMENT : Valkyrie sanglante.
HABILITIES : Présence - nv4.
OFFICE : Nettoyeur pour l'Essaim. Assassin du Conseil.
SERENADE : Hedningarna - Räven.

Kill her fucking cat ; Aslaug. (terminée) Tk4g9
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : La larve. (Babine)
MISSIVES : 1049
ACTE DE PROPRIETE : Avatar_pathos ; gifs_pathos ; sign_tumblr ; musique_criminal by Fiona Apple.

How long is forever ? Sometimes, just one second.
 
Aslaug Sørensen
ADMIN ▬ La muqueuse fripée, autrement nommée la grosse-MST.


Black Moon
JE SUIS:
CAPACITES:
MEDISANCES:
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MessageSujet: Kill her fucking cat ; Aslaug. (terminée)   Kill her fucking cat ; Aslaug. (terminée) Icon_minitime9/4/2015, 09:15

Prélude
DATE & LIEU DE NAISSANCE 1661, København (Copenhague, Danemark) ; AGE Paraît tourner autour de 30 ans ; en réalité elle avoisine les 350 ans ; ORIGINES Danoise pure souche ; CAMP Celui du Conseil Vampirique, avant tout ; NOM DU SIRE Lærke, infante de Marnée Noire ; DATE DE L'ETREINTE  ☞ Année 1691 ; STATUT Endosse depuis peu le rôle de Nettoyeur, dans cette merveilleuse ville qu'est Shreveport ; DISCIPLINE Présence ; ETAT CIVIL Sans importance ; LIEU D'HABITATION District ; METIER Préalablement tueur à gages ; CLASSE SOCIALE Aisée malgré une propension à s'enterrer dans des taudis ; UN MARQUE ? Deux hérésies demeurent à ses côtés. ETIQUETTE Froide et distante, elle n'accorde la parole qu'à ceux qu'elle juge digne d'intérêt. Dangereuse créature dont les sentiments semblent perpétuellement refoulés. Alizée glaciale, museau d'ombre se dissimulant derrière les plus grands. Aslaug est un fantôme, épiant les figures des siècles sans s'attarder plus que nécessaire sur la moindre innovation. Car d’éternité, elle est bercée. Et de pouvoir elle ne réclame pas, jamais. Soumise aux ordres et devoirs que le Conseil lui a gravé à l'esprit plus qu'à la peau, elle déambule – charognarde. Prête à dépecer ses cibles. Et si une sommation résonne à sa caboche, aussitôt les babines recouvrent ses crocs et l'échine se courbe. Pantin désarticulé, il se peut. Et de conscience, beaucoup la pense dépourvue ; non sans raisons, puisque les survivants à sa lignée ne sont pas réputés pour en avoir gardé une.


Le monde me semble voleur ; voleur de temps, de moyens et d'espoirs. Nous sommes solitude, toujours brutale et viscérale, celle qui tord les tripes au creux de tous les lits des hommes. Je me suis toujours pensée abandonnée.

Aslaug Sørensen
Feat Aymeline Valade


✤ Traits de caractères
Toxique. Du venin, qui coule entre les lippes, qui s'écrase sur le chemisier crème. De la bave et du sang et les larmes d'innocence. Tâches éparpillées sur ses fringues ; sécrétions multicolores dont on ignore la provenance. Et Aslaug, elle se tient immobile. Immédiate. Entre deux pôles, entre deux veines. Une langue fourchue, tendue et des neurones en vrac. Elle respire, à peine. De quoi sustenter son organisme frêle, son être démantibulé ; bon à lâcher aux chiens.
Dissimulatrice. Création divine d'une horreur au teint de porcelaine.
Aslaug, elle est belle. Belle et froide, tellement froide. De son pays natal elle ne s'est jamais défaite psychiquement.  Nomade, elle a exploré ce monde immense, l'a cent fois traversé. Mélancolie attachée à ses traits. Et de ses mines douces et légères, si rares, il ne faut se laisser duper. Car par delà cette silhouette ne demeure qu'un dessein funeste. Sainte amochée. Une cinglée, cracherait les mesquins. Une putain dégénérée sans armes et sans désirs si ce ne sont les ordres indiqués par les sages et les puissants. Violente. D'âme elle n'a supposément plus. De raisonnement, tout juste.
C'est absurde.
Protectrice. Des mirages qu'elle distille au gré des saisons, afin de préserver et couver une famille qu'elle a créé et engendrée dans la passion. Femelles égarées auxquelles elle a juré son existence et son aura de mère étrange. Une aura à griller les rétines. Rouge, rouge vif, rouge vermeil, rouge partout. En elle, il y a cette obsédante fantaisie de percevoir sans apercevoir jamais, de collectionner, d'analyser. Les hérésies et les dermes tannés, les abominations et leurs origines dépravées. Incertaine. Elle se perd. Elle s'abandonne selon son bon vouloir, selon ses convoitises. Selon ses besoins ; la frénésie.
Nulle ambition si ce n'est celle de s'accrocher le plus longtemps et crûment à la vie. Non-vie, c'est exact. Dérangeante. Elle éclate de rire, quand il faudrait pleurer ; des sillons salés irriguant ses iris aux nuances d'eau stagnante.
Elle existe, Aslaug, dans un univers purulent de conneries. Et ça la mine, ça la bouffe, la laisse en pièces détachées. Aslaug, c'est une entité sauvage, une enfant acharnée, une fille à ne pas fréquenter.
Tragique. Une étreinte amoureuse qui vire à l'adieu, peut-être un plateau de charcuterie si l'envie lui en dit. L'odeur insupportable répandue par des tripes à ciel ouvert. Aslaug, elle a mal. Mal au cœur, mal aux jambes. Mal à la gorge plus encore au crâne. Des pensées s'entrechoquant à la rendre folle et miséreuse tandis que ses doigts explorent les contours d'une chimère  aux prémices du trépas. Mutique et sibylline. Aussitôt fuyante dès qu'une tentative est faite pour l'approcher. Le contact l’effraye. Elle s'évapore comme un courant d'air. Appréhension tenace qu'au crépuscule des sensations empoignent à nouveau ses artères.

✤ Occupation nocturne
Errance infinie. Spectre plus que femme. Et sur les boulevards sinistres, il est possible de croiser cette mégère. Pistant avec ferveur chaque spécimen adepte du vagabondage.
Des contrats lui sont souvent soumis : des têtes à dépister, des hommes à abattre.
Un hochement de trogne, un haussement d'épaules. Elle accepte, tout ce qu'on pourrait lui foutre sous les naseaux. Pourvu que l'excitation de la traque soit là, pourvu que la dangerosité soit exacerbée. Amoureuse des missions suicides, il arrive (plus que la décence le supposerait) qu'elle se retrouve en plein centre de gros merdiers.
Et si elle réchappe parfois de peu au désastre annoncé, ce n'est jamais sans y laisser un bout ou deux. De ce corps qu'elle s'amuse à saccager, de ce corps qu'elle croit ne plus détenir entièrement. En dehors d'elle-même. En dehors de tout.
Et elle s'avance, se recule, dévie. Trébuche et expire.
Depuis peu, c'est l'angoisse accrochée aux boyaux qu'elle se soumet aux habitudes citadines. Puisque nettoyeur, la voilà devenue. Et les appels deviennent nombreux et les appels n'en finissent plus. L'excitation de la traque s'éteignant au rythme d'une décourageante monotonie. Enchaînements perpétuels des mêmes rues, des mêmes croisements. Nuit après nuit. Contemplation éperdue des mêmes murs, des mêmes grilles.

✤ Manies, habitudes & goûts
— Collectionne les capsules de bouteilles. (capsules qu'elle laisse traîner partout).
— Lit énormément (trop). Passant le plus clair de son temps avachie sur un fauteuil ou un coussin miteux, un bouquin de daube entre les mains.
— Ne regarde jamais la télévision, ce qui, évidemment, pourrait lui causer des problèmes. Toutefois, ses progénitures sont là pour la tenir au courant des actualités et autres foutaises modernes.
— Sourit telle une crétine, lorsque d'un malaise elle est envahie.
— Porte un dédain absolu à la couleur rose.
— Déteste les chats.
— Bouffe du sucre à longueur d'éveil (via sa marquée, qui ne fait qu'engloutir des saloperies).
— Fume le cigare.
— Grossière, ses insultes sont toujours éructées en danois. (ce qui lui évite généralement d'attiser la rage de ses vis-à-vis)
— Hypocrite, elle ne fait preuve d'aucun effort pour exprimer le fond de sa pensée. Laissant planer les vides et les doutes.
— Orageuse, elle passe d'une humeur à l'autre en un battement de cils.
— Féministe, par certains côtés.
— Mère poule, ses filles sont ses créations, ses chefs-d’œuvre, ses trésors.
— Joue à Candy Crush Saga sur son smartphone, si elle est confrontée à une trop longue attente.
— Garde un accent d'Europe du Nord.
— Prend un malin plaisir à se divertir avec ses proies, avant de les écorcher.
...

✤ Discipline
Médusa. PRÉSENCE NV.4
Ses prunelles tétanisent les membres, sa langue serpentine se ravissant des peurs. Les muscles cardiaques pour symphonies. Prédatrice, elle analyse et écoute son prochain, pour n'en cerner que les déchirures et les failles dans lesquelles il lui serait profitable de s'infiltrer. Zigzagante, infecte, suintant le poison. Chaque parcelle de son corps n'a de frissons que pour la chasse.

CONCRÈTEMENT :
- Ses pupilles peuvent paralyser/rendre dingue, quiconque s'oserait à un contact visuel. Susceptible de dévoiler son véritable visage, qui n'est rien d'autre que la trogne d'une bête immonde.
- Arbore une aura magnétique. Cette femelle hypnotise jusqu'à l'aliénation, attire, éperonne, soumet et saccage selon son bon désir.
- Démultiplie les sensations, les sentiments éprouvés. Se les accapare, les distord, les modèle pareille à une sculptrice au seuil de son Art.
- Sa trace, elle la laisse dans chaque individu auquel elle aurait porté ne serait-ce qu'un minuscule intérêt. Et c'est virulente, qu'elle se fait. Maladie dont on ne saurait se débarrasser même après la mort, même durant le sommeil. Il suffit qu'elle appelle, qu'elle murmure, pour que la raison se flingue et que les pas s'enchaînent ; ne subsiste alors plus que l'idée monomaniaque d'être en mesure de la rejoindre.

✤ Convictions
Que prétendre dans un cosmos où les faux-semblants sont monnaie courante. Aslaug se fiche pas mal, de la révélation. Parce que sa race est de celle qui s'élève et domine, l'une de celle qui à la fin, régnera quoiqu'il advienne.
Elle obéit et elle erre. Ne se souciant point du qu'en dira-t-on. Que lui importe les êtres et les profits, une déesse veille sur sa tête mise à prix. Et ses lèvres font oublier les désagréments, et ses hanches font rougir les vierges.
Aslaug, c'est une chatte meurtrière. Elle affiche cette coquille de sirène et ses airs de Marilyn, avec la ferme intention d'accomplir ses sages desseins, plein de carmin et de bousculades terribles. Le monde continue de tourner et elle continue de vieillir, sans que le reflet du miroir ne change, sans que les années ne l'abîment plus vraiment. Il faut gratter le vernis, pour discerner la gorgone.
Consternante à se pendre, Aslaug, elle est en dehors du temps. Bloquée dans les années 20, de celles qu'elle chérissait tant. Où les guerres étaient réelles, où l'état d'un monstre quel qu'il soit avait encore du sens.

Prélude
CHOIX DANTESQUE Inventé. P'TI NOM Larve. RUMEURS J'aime les licornes et les ferrero rocher. SESAME Les malheureux peuvent se résigner, mais les coupables ne connaissent aucune paix. Les angoisses  du remords empoisonnent la volupté que parfois l'on trouve en s'abandonnant à l'excès du chagrin.  LE VENT D'EST Trop d'années à vous hanter. DECLARATION https://www.youtube.com/watch?v=Ao3vOCDZd-Y  TROMBINE Aymeline Valade.



Dernière édition par Aslaug Sørensen le 25/11/2015, 16:57, édité 53 fois
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Aslaug Sørensen
 
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MessageSujet: Re: Kill her fucking cat ; Aslaug. (terminée)   Kill her fucking cat ; Aslaug. (terminée) Icon_minitime9/4/2015, 09:16

Ticket for Pandemonium
Pluie battante sur les trottoirs de la ville.
Shreveport l'accueille avec sa merde et ses bruits. Brouhaha assourdissant et crachin d'un ciel gris. Aslaug, elle hait déjà cette citée de ténèbres, car prisonnière la voilà faite. Elle et ses enfants, elle et ses trésors. Alors c'est la mine revêche et les poings serrés, qu'elle patiente pour qu'enfin un taxi la prenne. Et le flot de bagnoles ne cesse à aucun moment tandis que les véhicules jaunes sont aux abonnés absents.
Désert émotionnel, son regard vagabonde.
Figurine mystique d'un monde qui se décompose. Elle n'est qu'une silhouette longiligne plantée sur le bord de la route.
Et elle attend. Elle attend, oui, elle attend et semble se balancer d'avant en arrière. Comme susceptible de danser au milieu des phares, onduler et percuter quelques chauffards. Suicide en lisières de lippes, elle ricane. Un sourire de travers scarifiant son ravissant minois ; si vite effacé par un courant d'air. Il n'a jamais existé, il n'a jamais existé, jamais, jamais, pas plus que son éclat et l’écho de ses peines. Présent, le présent la détruit, et les lumières oranges des lampadaires lui filent la migraine.
Sa crinière trempée par les larmes de quelques dieux en colère ; les traits figés. Dans son crâne tournent les idées et les angoisses. Peut-il arriver un malheur. Nulle question, réflexion stoïque et personnelle. Et n'est-ce pas exactement ce qui l'excite ? Noyée dans l'inconnu.
Une expiration et un parapluie se hisse au-dessus de son crâne. Les prunelles, elles ne les bougent pas. Sa bouche reste close et sa stature se durcit.
– Vous risquez d'attraper la crève, dit-il.
Et cette simple phrase lui fait dresser un sourcil, détourner l'attention. La frimousse se tordant entre amertume et amusement.
– Si vous saviez.
Elle marmonne, elle grignote les sons entre ses dents. Accent d'ailleurs, beauté glacée.
L'opportunité de lui labourer la trogne s'amène, la succulente envie de lui montrer sa face d'horreur pareillement ; celle que chaque immortel prend grand soin de cacher, celle qui ne devrait jamais être révélée. Celle qui résulte de cette mort – mais pas tout-à-fait. Celle qui l'empêche de se croire encore en vie, celle qui l'oblige à se supposer toujours debout.  
Il pue le clébard mouillé et elle plisse le nez.
– Vous ne devriez pas parler aux étrangers, conclut-elle finalement, avec un détachement frôlant la sincérité.
Avant d'ouvrir la portière du taxi stationné devant eux.
Aslaug, elle se faufile dans l’habitacle sans une œillade en arrière, sans même savoir les courbes et renfoncements de son visage. L'odeur insupportable d'une bête immonde dans les naseaux et les notes de son rire chaud et profond, son râle disloqué ; imprimés à son cerveau.


Mais les gens désespérés ne se rencontrent pas. Ou peut-être au cinéma. Dans la vraie vie, ils se croisent, s’effleurent, se percutent. Et souvent se repoussent, comme les pôles identiques de deux aimants.

Une histoire de presque-morts