Traits de caractères Erzsébet est ce cliché de la sorcière slave que l'on s'imagine généralement. Ni bonne, ni mauvaise, à vrai dire elle n'a que peu faire des considérations humaines. Et si elle respecte les étiquettes, les styles vestimentaires et les façon d'être ce n'est simplement que par pure générosité de sa part. Elle pourrait très bien ne rien en avoir à faire après tout.

Mais attention, cela ne veut pas dire qu'elle est une femme au caractère "je m'en foutiste", bien loin de là, elle est très curieuse et aime tout particulièrement le savoir. Ses lieux de prédilection restent les forêts et les bibliothèques. Peu loquasse sur sa propre vie, personne ici n'est au courant de son passé et elle s'amuse allègrement à en changer les versions à qui veut bien l'écouter. Il n'est donc pas rare qu'elle ait déclenché de grandes incompréhensions au sein de ses interlocuteurs pensant donc détenir un pouvoir factice sur elle.

Inconnue de l'équation, il est généralement difficile de comprendre ses actions mais elle s'estime elle même avoir trop bon coeur, l'on parle d'histoires dans lesquelles elle semble avoir aidé, d'autre où elle a fait plonger des êtres. Mais à chaque fois, à la fin de chacun de ces contes qui pourraient, très bien être eux aussi factices elle prenait un visage de professeur. Elle aime se voir ainsi, et il n'est pas rare que ceux lui rendant visite le fassent originellement dans le but de trouver des réponses à leur questions ou bien à chercher quelqu'un en dehors des sentiers de la confrérie blanche. Pourtant, jusqu'à présent, elle a toujours refusé d'avoir à tuer.

Célibataire, c'est à raison, dans les traditions slaves, les sorcières sont maudites, elles sont haïes, elles ne peuvent vivre d'histoire d'amour sans voir cette dernière se terminer tragiquement. C'est la raison cachée au fait qu'elle vive seule et n'ait pas d'enfant. A moins que cela ne soit nécessaire, elle se retire le droit d'aimer plutôt que de faire souffrir.

Flirteuse, cela ne l'empêche pas d'aimer séduire et de profiter de la vie en général. Ce n'est pas parce qu'elle est si "mystérieuse" (ce qu'elle ne comprend pas par ailleurs) qu'elle doit s'empêcher de vivre, très loin d'elle cette idée. Elle apprécie tout ce qui est simple, c'est l'une des raisons qui fait qu'elle n'apprécie pas plus que cela la confrérie. Pour elle, ils ne sont que des enfants pensant comprendre la sagesse de leurs dons qu'ils ne maîtriseront jamais parfaitement (elle y compris) et qui s'entourent d'un sérieux ennuyant.
Occupation nocturne Les activités d'Erzsébet ne sont pas si variées. Elle passé énormément de temps à lire, pratiquer la magie ou bien surveiller les autres mages et sorciers. A sa façon, elle se voit véritablement comme une professeur et ceux voulant son aide sont généralement les bienvenus bien qu'ils doivent s'attendre à quelque chose de véritablement rude et très probablement violent à leur insu. Il lui arrive de faire des tours dans les rues sans raison particulière autre que de se promener. Ou bien de participer à des galas et autres fêtes mondaines. Sa lignée est très connue dans le monde magique, il semblerait qu'elle descende même de la célèbre Baba Yaga bien que cela ne reste que des rumeurs. Mais en temps normal, elle opte pour une vie calme.
Manies, habitudes & goûts - Dévore les livres à un rythme malsain.
- Fume très souvent.
- Possède un faible pour le nutella.
- Sourit beaucoup trop pour que cela soit toujours honnête.
- Est connue pour jouer souvent des tours et ne raconter que des semis-vérités.
- N'est pas méchante pour un sous, jusqu'à présent elle n'a jamais eu à tuer, ou tout du moins pas officiellement.
- Est capable d'être extrêmement cruelle comme très serviable selon le point de vue, elle considère cela simplement comme le fait d'être terre à terre et pragmatique.
- Possède beaucoup de robes.
- Elle aime visiblement les soirées pleines de monde où elle y joue la psychologue.
- Il n'est pas rare qu'elle aide les novices, mais elle ne leur apprendra jamais la magie du sang à moins d'être sûre qu'elle tient la bonne personne devant elle.
Magie utilisée La magie d'Erzsébet est principalement celle des runes et du sang. Ce sont des formes magiques qu'elle contrôle de façon innée, sa lignée ayant toujours été à la source de femmes pouvant lancer des sorts et surtout de sorcières.
- De façon officielle, elle n'utilise que la magie runique le plus souvent, elle peut toutes les utiliser, les combiner et créer différents effets, de la malédiction à la guérison tout en passant par les bénédictions. Cette magie devrait être "contradictoire" mais ce n'est pas le cas car la théorie qui en est à sa naissance ne prend pas en compte la notion de bien ou de mal. (c'est aussi la raison du comportement neutre et véritable d'Erzsébet, celui qui manie les runes ne prend pas parti car les runes donnent leur pouvoir en fermant les yeux sur qui les utilise)
- La magie du sang est son autre tradition familiale, néanmoins, elle ne l'utilise pas de façon constante, les contre coups sont trop fort et certaines femmes de sa famille sont mortes juste en utilisant un sort trop puissant. Elle ne veut pas connaître ce destin mais sait qu'elle doit payer. La magie rouge est puissante mais ne pardonne pas et est sauvage, pour elle, elle représente la véritable nature.
- Elle maîtrise aussi la vue du mage, don héréditaire.
- Enfin, les Jezda n'ont jamais eu de liens avec la confrérie et n'en souhaitent pas.
Convictions Pour elle, c'est une idiotie monstrueuse. Quel était le besoin d'inclure tous les citoyens de ce monde entier dans cette révélation ? Elle sait que cela dérapera bien plus dans les années suivantes, les privilèges, les discriminations, tout cela commence déjà. Mais ce n'est que le début, si tout ce monde ésotérique à décidé de rester caché pendant tant d'années c'est à raison. Décider sur un coup de tête de révéler tout ce que l'humanité à fini par considérer comme folklorique est... Vraiment, cette simple idée est probablement l'une des rares choses la faisant sortir de ses gonds.
Signes particuliers Erzsébet possède l'alphabet runique tatoué sur son corps le long de sa colonne vertébrale. Il s'agit d'une vieille tradition de son clan. Il agit comme un "charme" protecteur censé rappeler à la sorcière d'où elle vient et faire comprendre à ceux le voyant à quoi ils ont affaire.

Carnet de route

Vraiment... Vous n'apprendrez jamais, n'est-ce pas ? Vous croyez que cette "révélation" des plus idiotes et votre âge vous permet de tout faire ici ? Et surtout de vous introduire chez moi ?

Un lourd silence se fit, une tasse de thé à la main, Erzsébet regardait le suceur de sang en face d'elle, attaché par des liens magiques générés par ses runes qui se débattait du mieux qu'il pouvait. Mais à vrai dire, les échappatoires étaient limitées, après tout, n'étaient-ils pas dans une cave ? La seule porte de sortie aurait été en face de la sorcière. Et pour cela il fallait trouver un moyen de passer sur elle et ce n'était pas comme si elle avait prévu de laisser cela arriver.

On reste silencieux ? Vous savez, je peux faire ça toute la nuit si il le faut, je sais tenir jusqu'au lendemain, cependant, vous croyez que les rayons du Soleil vous feraient beaucoup de bien ? Retenez une chose, aux yeux de la Mère, vous êtes une sorte d'abomination, ni vivante, mais ni morte pour autant toujours de ce monde. Vous êtes une énigme, et je serai curieuse d'en tenir un jour les réponses. Mais nous autres, mages, ne vivons pas assez longtemps pour obtenir de tels secrets. Alors, allez-vous parler ?

Pas de réponse, un silence s'installa entre les deux parties, puis, soudainement, la sorcière se leva, le bruit de ses talons tapotant doucement contre le sol dur de la cave. Elle retira calmement l'un de ses gants, en baillant presque d'un ennui certain à venir et s'entailla le pouce à l'aide de ses dents. Retirant l'autre fabrique de cuir, elle traça sur le dos de sa main un signe ancien, un mot de puissance aujourd'hui oublié par ses pairs.

La seconde suivante, sa main était à présent enfoncée dans la cage thoracique de la créature et tenait fermement son cœur, trempée de sang jusqu'au visage et sur les bras, elle restait froide tandis que le maudit émit un bruit de ravalement. Ne se rendant lui même pas compte de ce qu'il venait de se passer, elle avait tout bonnement décuplé sa force, ayant ainsi permis à sa poigne de traverser l'épiderme particulièrement résistant des immortels.

Elle grimaça, un nouveau né, elle aurait bien plus de mal avec un vampire ayant un certain vécu mais celui-ci... Tss, du sang jeune même pour ceux de cette race, ils osaient lui faire cet affront. Etait-il venu de son propre chef, ignorant les conseils des autres ? Etait-il employé pour jauger la force de la sorcière ? Elle n'en savait rien. Et à vrai dire, elle s'en préoccupait peu. Il s'était présenté à elle, avait essayé de la tuer. Il ne lui en fallait pas plus à vrai dire, les réponses viennent à qui sait attendre.

De... La magie sanguine ?...
Oui, combinée aux arts runiques elle se montre particulièrement efficace et limite les effets secondaires. Maintenant, j'ose espérer que cet avertissement t'auras suffit.

Et elle retira sa main, dissipant en même temps les liens le retenant à elle. Soupirant, elle prit un torchon traînant lascivement dans un coin pour s'en essuyer les mains, le laissant reprendre ses esprits. Après tout, après une telle blessure, même un immortel prendrait du temps pour la soigner. C'est ainsi qu'elle tourna légèrement, se rapprochant des vitres qui étaient couvertes d'épais rideaux cachant les petites fenêtres.

Au fait, je pense ne pas avoir été totalement honnête.

Elle se mit à rire doucement alors que le vampire tourna légèrement la tête, montrant ses crocs, prêt à se débarrasser de l'impudente sorcière ayant fait l'affront de l'emprisonner.

Ca fait plus longtemps que ce que tu crois que tu as été enfermé ici.

Et soudainement, elle tira le rideau, montrant le Soleil de l'aurore dans la simple fenêtre de verre, elle l'avait torturé pendant des heures, il n'avait déjà plus la moindre idée de quelle heure il était, et surtout de la mort qui venait à lui.

La seconde d'après, c'est un tas de cendres et de vêtements déchirés qui traînaient à ses pieds, ce qui tira un léger rire ironique de la dame qui prit au passage une bonne bouteille de vin -après tout nous sommes dans une cave n'est-ce pas ?- avant de remonter nonchalamment.

Et dire que je vais devoir me laver... Vraiment, ils sont sans gêne parfois...