[Terminé] Misha Ludwiczack - une ombre de folie ou une folie de l'ombre

Traits de caractères Je ressemblais à la parfaite petite fille à papa-maman, ce qu’il me semble être une éternité auparavant. Etudiante modèle et studieuse le jour, ombre mortelle la nuit. Je suis toujours aussi mortellement dangereuse, même si, depuis la révélation, les chasseurs n’ont techniquement plus le droit de tuer pour le plaisir. Mais cela n’a jamais arrêté les Ludwiczack et cela ne m’arrêtera jamais. Car c’est pour le plaisir pur que je vis. Le plaisir de tuer, le plaisir d’être mordue. Vous me trouvez folle ? Peut-être bien que je le suis. Je suis une Ludwiczack après tout. Même si j’ai l’impression d’être saine, en dehors de mon addiction aux crocs et à mon flot de pensée quelque peu confus.
Aujourd’hui, je ne vaux plus grand-chose. Je suis experte en assassinat de monstres, mais ce n’est pas très rentable de nos jours. J’ai sérieusement besoin d’un psychiatre, mais jamais je ne l’admettrai. Je n’ai peur de rien, ce qui est plutôt un problème. Je suis imprudente, impulsive et on ne peut me raisonner. Personne ne peut me contrôler, pas même moi-même.

Occupation nocturne Je passe mes matinées à errer dans la ville comme une camée qui sort de soirée. Les cheveux emmêlés, le teint pâle sous un maquillage dégoulinant, les collants déchirés sous une jupe courte. Mais en dégageant une aura de béatitude, l’extase du drogué, avant que le sentiment s’efface pour laisse place au manque.
L’après-midi, je cherche mes prochaines cibles. Je regarde les avis de décès, les appels à l’aide sur les forums… D’une manière générale, je continue à suivre le code des chasseurs en ne tuant que les CESS criminels, même si je me concentre plus sur les vampires. Les habitants de Shreveport commencent à venir me voir lorsqu’ils ont un problème avec des monstres, ou à me laisser des messages sur un blog que je visite régulièrement. Je ne demande rien en retour. De toute façon, je suis partie de Russie avec suffisamment d’argent pour vivre dans le luxe pendant des années.
Mes nuits… Ah mes nuits… Elles sont ensanglantées. De mon sang et du sang de vampires. Toutes mes nuits sont une ivresse, une transe, un enivrement vermeil.

Manies, habitudes & goûts J’aime tuer des vampires. J’aime traquer les vampires. J’aime jouer avec les vampires. J’aime que les vampires mordent profondément mon cou. Je déteste les vampires. On m’a appris à détester les vampires. Tout ma vie tourne autour des vampires, n’est-ce pas ?
Je déteste être folle. Mais je ne le suis pas.
Je déteste qu’on me donne des ordres. Je ferai toujours l’inverse de ce que l’on me demande.
Je déteste les armes à feu. J’aime les couteaux, les dagues, les poignards, les sabres, les machettes et les faux, qui me donnent une allure d’ange de la mort ou de Grande Faucheuse que j’adore particulièrement, mais ce n’est pas très discret quand on marche dans la rue.
J’aime les gens. Les gens ne m’aiment pas.
J’aime aider. Je déteste qu’on me supplie pour que je fasse quelque chose, surtout si j’avais déjà décidé de faire ce quelque chose.
Je déteste être confuse et perdre le fil de mes pensées. Et cela m’arrive souvent.
De quoi on parlait déjà ?

Convictions Avant la révélation, tout était simple. La révélation a compliqué mon travail. La révélation a peut-être fait de moi qui je suis ? S’il n’y avait pas eu la révélation, il y aurait eu plus de contrats à exécuter. J’aurais alors été moins rouillée et ce vampire ne m’aurait jamais attrapé. Et s’il ne m’avait jamais mordu, je n’aurai jamais connu l’exaltation ultime, et je n’aurai pas été banni de ma famille. Je serai resté en Russie, à tuer des vampires à tour de bras, aux côtés des miens.
Mais, comme je le disais, je n’aurai jamais connu l’exaltation ultime, le plaisir le plus profond. Alors… J’adore la révélation !
Avant, j’étais une machine de guerre. Etudier, chasser. Etudier, chasser… Encore et toujours. Aujourd’hui, je suis heureuse, à ma manière. J’aime ma vie, j’aime ma liberté, j’aime mon indépendance, j’aime les morsures. J’aime ma folie. Mais je ne suis pas folle.

Signes particuliers J’arbore sur la nuque le tatouage des Ludwiczack. Seulement celui des apprentis, puisque je n’ai pas progressé plus avant. Un jour, je me ferai tatouer le reste du tatouage, jusqu’au symbole du conseil des Ludwiczack, par pur esprit de contradiction.
J’ai de nombreuses cicatrices, sur le cou, sur les poignets… Des constellations de petites marques blanches qui marquent chacune de mes excursions en territoire vampire. J’adore les caresser du bout des doigts.