Traits de caractères Je n'ai pas d'histoire, je m'appelle Andy, que voulez vous de plus ? C'est tout ce que je veux répondre. C'est tout ce qu'ils sauront de moi s'ils m'interrogent. Je suis mystérieuse, on me le dit souvent. Ici, personne ne me connait, je ne suis qu'une ombre traînant dans les rues du début à la fin. Pas de maison, pas d'amis, ais-je un prénom ? Oui, c'est Andy. Pour vous tous c'est Andy. Je passe de bras en bras, on ne me voit à peine et je vole, je passe, discrètement dans la foule. C'est un présent tellement différent de mon passé... Mais n'ai-je pas fuit pour cela ? Oui j'ai fuit pour prendre un nouveau départ et je sais que même si ma vie n'est actuellement qu'un gros paquet de merde, tout va s'arranger... Oui... Je vais exister sincèrement un beau jour. Je serais enfin ce personnage principal, celui qui brille sous les projecteurs. En attendant je trime, comme depuis toujours. On dit souvent que ce sont les erreurs qui tracent notre vie, et qu'après la pluie vient le beau temps. Et bien je pense qu'une fois que l'orage sera passé, je vais avoir un putain de beau soleil après avoir enduré tout cela. Je ne suis que l'ombre de moi même. Je reste même muette des jours entiers pour ne pas devenir folle. Oui, les gens me rendent folle, plus je leur parle, plus je me perds. C'est tellement plus simple de se taire. Oh oui tellement plus simple.  150 mots minimum. 400 maxi.
Occupation nocturne La nuit, c'était mon temps il y a quelques mois. Cela fait maintenant cinq ans que je travaille comme ça, de nuit. La nuit, c'est l'heure à laquelle les actes qui doivent être fait dans l'ombre sont accomplis. J'ai vendu mon corps, j'ai volé des choses, j'ai refourguer de la merde à des jeunes, j'ai dealé du sang... Ca fait cinq ans que je trime, je l'ai déjà dit. J'ai tout vu, tout vécu, tout entendu. Et mes rêves de jeune fille ont disparut en même temps que ce reste d'innocence que j'avais encore. J'ai tout perdu, et je perds encore plus. La nuit, c'est mon moment. Le jour, je me cache, je peux enfin dormir. Enfin ça, c'était avant que Tom ne me remarque. Maintenant, tout est différent. Je n'ai plus rien d'autre à faire que regarder les mouches voler et exécuter ce qu'il me demande de faire. En soi, c'est plus simple. Mais... N'ais-je donc plus aucune liberté ? 150 mots minimum. 400 maxi.
Manies, habitudes & goûts Je continue à dessiner, toujours, tout le temps. Quand je le peux et qu'on me le permet je gribouille. Ca n'est pas beau, mais ça me détend, ça me déstresse. Souvent, on me dit que ça ne ressemble à rien mais... Si je n'avais pas envie que cela ressemble à quelque chose ?
Ah ouais, puis depuis que je suis partie, je suis très grossière. Vulgaire oui bon, je l'avoue. Mais c'est le milieu, ça va avec. C'est Andy tout ça, c'est Andy. Le chocolat et la musique me détendent aussi. Avant, c'était un luxe pour moi d'entendre un air de quelque chose ou de réussir à obtenir un bout de chocolat. Mais maintenant, avec Tom, c'est mon quotidien. Je n'ai peut-être plus de liberté, mais j'ai tout les choses matérielles que je demande. Facultatif
Convictions J'avais quinze ans quand tout à changé pour tout le monde. C'était la Révélation, on était tous paniqués. Même moi, j'avoue avoir eu peur un peu. C'était un changement pour le monde entier, c'était lever le voile sur des civilisations jusqu'ici cachées dans l'ombre. Je me souviens avoir passé une ou deux nuits sur internet, cherchant des informations sur ces nouvelles races de gens. Cela est-il bien réel ? Je n'avais pris conscience de cette réalité qu'après ma fuite. Depuis, ces races, ces gens, je les cotoies chaque jour. Ils sont mon présent. Et je m'éfforce d'avancer comme si cela avait toujours été comme ça. Est-ce que c'est mieux ? Est-ce que c'est moins bien ? Eh bien ça fait plus de raisons de se sentir en insécurité. Mais sinon, ça m'a permis de vendre un peu de matos et de me faire un peu de sous. Bref, en fait j'm'en fous. Je crois que je ne veux pas y penser...150 mots minimum. 400 maxi.
Signes particuliers VJ'ai des cicatrices, un peu partout sur les cuisses, et mes mains sont comme brisées. Du moins c'est ce que je vois, mais on me dit souvent qu'elles sont normales mes mains. Juste dégueulasses. Ouais. Je ne suis pas tatouée, mais simplement très percée au niveau des oreilles. J'ai genre... Huit trous dans chaque ? Puis ma chevelure blonde platine et ces yeux trop maquillés sont ma marque de fabrique. C'est Andy ça. C'est... moi.  Facultatif.

Il faisait nuit, oui tout juste nuit. Je pense qu'il devait être bien vingt-trois heures quelque chose dans ce goût là. Ce soir devait être comme tous les soirs. Une longue nuit de travail, à l’affût du moindre changement... C'était du deal de sang, comme depuis quatre mois déjà. C'était pas mon propre marché, d'ailleurs je ne gagnais presque rien, mais ça m'évitait de me faire tuer, de crever de faim ou même de froid. En échange de nos services, on nous offrait tout ça. C'était pas cher payé pour ce qu'on pouvait endurer si on se faisait choper mais c'était déjà ça. Et les gars et moi on s'en contentait. Oui parce que je travaillais avec beaucoup de gars. Bruce, qui nous fournissait ce qu'il y avait à échanger, m'avait dit que les gars c'était souvent des gens plus loyaux que les filles. Les filles s'enfuient parfois. Et elles finissent par le regretter. Je me suis dit que ce type, il devait pas avoir rencontré beaucoup de filles. Ou alors, il avait eu que du bol en rencontrant des mecs parce que niveau loyauté, dans mes connaissances masculines moi ça avait jamais été le top du top. Quoi qu'il en soit, je m'étais sagement exécutée, comme tous les soirs. J'avais mon petit coin de rue et je faisais semblant d'être une mendiante. J'en avais l'aspect. Les cheveux sales, les vêtements déchirés, mon odeur même... Les gens passaient, déposait la somme demandée puis en les remerciant chaleureusement je leur glissais une fiole de sang vampirique et ils repartaient. Çà n'allait souvent pas plus loin que ça, ça durait deux minutes et voilà. Suffisait d'attendre et de faire quand même gaffe. Un jour, un mec du groupe s'était fait fouillé, les poulets avaient trouvé le sang et il s'était fait arrêté. C'était il y a un an je crois, depuis on l'a plus revu. Puis il y avait aussi CE genre de client. Ces clients violents, qui veulent plus payer mais qui comprennent pas qu... si nous on a pas l'argent on se fait descendre. Ces clients là, te donnent pas l'argent justement. Ils viennent. Te sautent dessus. Et repartent comme des voleurs qu'ils sont. Et nous en tant que femmes, nous sommes les plus ciblées par ce genre de connard. Alors au cas où, dans le réseau ya toujours un mec avec une réserve de fric. Ça peut remplacer et éviter les problèmes. Comme ça on met l'argent manquant dans la cagnotte et on se fait pas défoncer.

J'attendais, silencieuse sur mon petit coin de couverture. J'avais qu'un gros manteau sur moi et un pantalon de sport tout déchiré. Mes cheveux me tenaient chaud aussi et dans un mois comme mars, ça fait du bien. J'attendais qu'on vienne, et je chantonnais dans ma tête en attendant. J'aimais pas trop être dans ce quartier là, parce que le gars du groupe le plus proche de moi était à trois rues. Je me sentais pas en sécurité. Et la semaine dernière déjà, Fiona, une des seules autres nanas, s'était faite pompée. Je veux dire... On lui avait sucé le sang. Mais j'y pensais pas. J'y pensais pas à ce genre de trucs parce qu'après on fini par plus rien faire de sa vie. Pour le moment, je savais pas comment j'allais m'en sortir, mais j'allais finir par sortir de toute cette merde et enfin pouvoir vivre tranquillement. Peut-être qu'un jour, j'aurais même un appartement et que... Je pourrais y inviter ma Maman ? Oh ça serait super. Vraiment super... Alors je souriais dans le noir en revoyant son visage. L'air frais me donna comme un coup de fouet, une cascade de frissons me faisant trembler. Mes mains noires se serraient contre mon manteau épais. Mon corps entier s'était contracté et mes yeux fermés. C'était une vague de froid, vraiment une sale vague. Je détestais ça... Soudain, des pas arrivèrent vers moi. Des pas pressés et concentrés, c'était pour moi. Mais quand je levais la tête, c'était un homme, là, les yeux fous qui me regardait. Courbé et maigre, il se tenait face à moi. Me fixant comme s'il s'abreuvait de ma vue. Je déglutis lentement. La salive avait peine à glisser dans ma gorge sèche. Donne. Je me reculais contre le mur tandis qu'il s'avançait. Donne. Râla-t-il plus fort encore. Je le regardait inquiète. Pesant le pour et le contre. Lui donner une fiole et en avoir terminé ou bien me battre ? Donne ! Cette fois-ci il cria presque. Un petit cri, suraigu sur la fin qui me décida. Je plongeais ma main dans ma poche, lui tendant l'une de mes fioles sellées. Le liquide rouge, noir sous la nuit, glissait sur les parois de verre. Il y jeta un œil, puis se figea. Quelques secondes il se tut. Silencieux dans son observation minutieuse. Puis son regard fou se releva sur mon visage et un sourire lui fendit les lèvres. Un sourire sadique à vous faire mourir de peur. Donne encore. Me souffla l'homme, tout contre mon oreille. Sa main se refermant sur la mienne alors que son autre main glissait jusqu'à ma poche. La panique totale s'empara de moi. Certes, une fiole pouvait se remplacer, mais pas plus de trois. Je hurlais soudain, me débattant. Ma main libre lui griffa le visage et il soufflait et hurlait comme un demeuré lui aussi. Je sentais son souffle fétide sur ma joue, son corps se presser tout contre le mien. Il voulait m'étouffer pendant que sa main vidait ma poche. Mais quand je sortis mon arme fatale, le coup de genou dans ses couilles, il lâcha un hurlement désespéré, là, encore tout près de moi et se recula un peu. Avec la douleur, il avait fait tomber ce qu'il était venu chercher. Elles étaient sur le sol de béton, pour certaines brisées, pour d'autres encore en bon état... Mais il y en avait trop de brisées. Beaucoup trop beaucoup trop ! Je tombais à genou pendant qu'il me traitait de salope en fuyant. Impuissante, j'essayais de rassembler les morceaux mais... Mais je n'étais pas magicienne. Des pas pressés se firent encore entendre, alors qu'une larme de détresse roulait lourdement sur ma joue. Je relevais la tête, prête à en découdre. De toute façon, ces bouts de verre brisés et ce liquide gluant signaient mon arrêt de mort, alors... C'était un autre homme, mais cette fois-ci, il n'avait pas ce regard de malade. Non, plutôt quelque chose d'inquiet. Vous allez bien ? Je le fixais, ne comprenant pas plus le sens de ses mots, que sa présence ici. Mes mains coupées par le verre et recouverte de sang inhumain, je me sentais perdue, totalement perdue dans une ville ou j'étais seule et à l'abandon. C'était la fin. Quel âge avez-vous mademoiselle ? Mes yeux bleus allaient de ce désastre à son visage très pâle sous une nuit aussi sombre. Des larmes acides m’emperchaient de distinguer clairement quelque chose dans tout cela. Était-ce un putain de cauchemar ? Si c'est le cas réveillez moi ! Qu'on en finisse ! Mais soudain, un contact direct. C'était les mains de l'homme. Douces et chaudes sur les miennes. Je le regardais, hoquetant. Il me souriait tristement. Comme si je faisais pitié. Est-ce que je faisais pitié ? Alors il me tira, tira par la main. Mêlant ses doigts avec les miens et chuchotant que tout irait bien, qu'il m'emmenait à l'abri. Que tout irait bien, tout irait bien. Je n'avais pas confiance, mais je croyais ne pas avoir grand chose à perdre. Alors je le suivis. Sans savoir où il m'emmenait vraiment. Sans savoir si j'allais finalement revenir. Sans même savoir qui c'était... Mais je me posais pas toutes ces questions... Pas toutes ces questions... Pas toutes ces questions...

Andy a écrit:

DERRIERE L'ECRAN Je suis une grande mordue de nutella aux poireaux et des sales biches qu'on rencontre parfois sur la route. J'aime bien les patates aussi, le lait et tout ce qui est équique et magnique. Ah oui, pis j'aime bien mettre des points partout aussi.

Andy E. Orwell a écrit:

ETIQUETTE J'ai été pendant quelques temps la mendiante, pendant d'autres une simple pute, puis ensuite la dealeuse. Désormais, je ne suis plus rien de tout cela. Juste un objet, une pièce de collection pour Tom...

Andy E. Orwell a écrit:

et des sales biches qu'on rencontre parfois sur la route.

Spoiler:

Laughlin S. Valentine a écrit:

~ Tom Hiddleston?  

C'est T(h)or qui va être ravi de constater que son fanclub vient (encore) de s'agrandir :05: 
 

Iris Isengard a écrit:

PS : il n'existe pas de décodeur agréé qui parle le Laughlin :D

Spoiler:

Iris Isengard a écrit:

PS : il n'existe pas de décodeur agréé qui parle le Laughlin :D

*sort loin loin loin*