Sujet: Alerte psychopathe - Cillian A. Rowan [terminé] 5/6/2013, 14:31
CILLIAN AOBEN ROWAN
Feat Evan Peters
PRELUDE
DATE & LIEU DE NAISSANCE 5 Août 1990, Shreveport ; NATIONALITE Américaine mais a des origines irlandaises ; CAMP Celui des humains, les vrais, pas ces dégénérés qui se pâment devant ces aberrations de CESS ; ETAT CIVIL Célibataire, Cillian n'a jamais compris ce besoin compulsif d'avoir quelqu'un. LIEU D'HABITATION Stoner Hill. Né dans la fange, il vit dans la fange et y mourra certainement. METIER Mécano...bosser sur des bagnoles a l'avantage de ne pas avoir à parler à des gens. CLASSE SOCIALE Pauvre. ETIQUETTE Cela a pris du temps mais Cillian parvient maintenant à simuler ces émotions qui lui sont presque étrangères. Toutefois, on sent bien qu'il y a un truc pas net chez lui. Ce sentiment de malaise en sa compagnie est renforcé par son teint pâle maladif, ses grands yeux sombres et ses cheveux blonds. Au "naturel", Cillian n'inspire pas du tout, mais pas du tout confiance. Même s'il ne pipe pas un mot (ou très peu) et ne semble pas voir les autres, les gens ont tendance à faire un écart ou à changer de trottoir en le croisant. Son visage angélique couplé à l'absence d'expression tapent en plein dans la "vallée dérangeante", on le comparerait volontiers à une sorte de robot qui marche, un robot parfait mais dont l'inhumanité vous saute aux yeux. Il parle peu à autrui, qu'il s'agisse d'un visage connu ou pas, il n'engage jamais la conversation, ne cherche pas les rapports humains et ne supporte pas qu'on le touche. S'il vous adresse la parole, ce n'est ni par altruisme, ni par envie mais uniquement parce qu'on le lui a ordonné. Il semble entouré d'une aura sombre et malsaine. Malgré cela, on ne le considère pas comme un fou, son regard est bien trop lucide pour être celui d'un simple dément.
INTRODUCTION AU GENRE
Traits de caractères Inadapté social, voilà ce qu'est Cillian. Il ne sait jamais comment se comporter durant les interactions sociales, une sorte de Mowgli version snuff movie. Pour lui, les discussions badines, les rencontres, même parler au commerçant qui lui vend du lait, ne sont que des sources d'ennui profond et quand il s'ennuie...et bien, il commence à avoir de sales pensées. Froid et détaché, rien ne semble l'émouvoir, ni les cris, ni les prières, ni les larmes. Il n'éprouve aucun remords, aucun regrets. Malgré les actes qu'il a pu perpétrer, aucun fantôme de ses victimes n'hante ses rêves. Les seuls sentiments qui l'animent sont un profond attachement à son frère jumeau frisant souvent l'amour (à moins que ça ne soit une forme perverse de narcissicisme?) et cette rage, cette colère noire et aveugle qui le maintient en vie et le fait avancer. Rien d'autre au milieu à part une jalousie maladive peut-être. Incapable de réellement communiquer avec ses semblables sans les avoir trucidé de vingt façons différentes mentalement, les liens avec Cillian ne se font que dans la duplicité (le meilleur des cas) ou dans la douleur, celle qu'il vous infligera ou que vous lui demanderez d'infliger. L'anatomie humaine et les composants d'une bombe, c'est bonnet blanc et blanc bonnet à ses yeux. Car Cil' n'est pas un imbécile dénué d'intellect ou de culture, loin de là. Cette froideur, ce détachement lui confèrent une lucidité à toute épreuve, il voit ce qu'il y a derrière les masques et semble comprendre comment les choses fonctionnent au premier regard. Classe n'est-ce-pas? Vous y repenserez quand il aura un scalpel ou une boîte d'allumettes à la main. Ces grandes capacités d'analyse et de déduction lui permettent de "feindre" certaines émotions qu'il ne ressentirait pas, d'adopter le comportement que l'autre attend de sa part. Même si certaines réactions lui échapperont toujours, au fil des années, Cillian est parvenu à masquer avec plus ou moins de talent son dérangement. C'était apprendre à jouer un rôle ou rester enfermé H24. Ultraviolent, Cil' ne sait exprimer son mal-être profond qu'en faisant souffrir. Ses colères sont généralement sanglantes et il passe dans un état presque second que seul son jumeau sait apaiser Pourtant derrière ce portrait noir se terre toujours l'enfant laissé à lui-même qui ne vit que grâce et à travers son frère. Si Cillian a une faiblesse, elle se situe là car rien ne l'atteint. Le lien spécial qui le lie à Niallàn est si exacerbé, si ancré, que l'absence de ce dernier est toujours vécu comme une souffrance terrible. Même à 24 ans. Etre avec son jumeau est un besoin vital, aussi vital que respirer. Si quoi que ce soit devait arriver à son double, la raison de Cillian volerait en éclats. Il ne resterait rien de lui à part une coquille vide. Occupation nocturne Monter des trucs, les démonter, les remonter. Découper des gens, les recoller, les jeter. Se tenir au courant du moindre remous qui agiterait le monde des CESS. Filer des suspects, coincer des suspects. Regarder encore et encore ses vidéos d'interrogatoires passés. Cillian n'a pas trop d'activités saines. Les rares sorties qu'il s'octroie se soldent systématiquement par une bagarre ou une blessure par balles ou une explosion. Il lui arrive d'arpenter les vastes zones boisées espérant croiser une silhouette humaine ou à moitié humaine pour la plomber de cartouches en argent (dans le doute, on sait jamais) Il a déjà buté deux-trois chiens errants comme ça mais jamais encore sa route n'a croisé celle d'un lycan. Etant donné qu'il ne quitte quasiment jamais Niallàn, il est extrêmement rare de voir l'un sans l'autre. Manies, habitudes & goûts - Déteste qu'on le touche. Le moindre contact physique non autorisé et c'est l'explosion (au sens figuré, il se balade pas non plus avec des grenades ou de la dynamite). Cillian est entouré d'une sorte de sphère invisible d'une soixantaine de centimètres de rayon. Pénétrez dans cette zone et c'est le pétage de plombs assuré. La présence de la foule, les transports en commun le mettent sur des chardons ardents. - Quasiment inexpressif. Sauf si vous vous appelez Niallàn ou que vous êtes torturé. Bref, il faut être sacrément intime pour décrocher un semblant d'expression honnête au visage de Cillian. Car être sincère ne va pas de pair avec la vérité chez lui. - Se ronge les ongles. Ben ouais...Cillian se ronge les ongles et même au-delà. Ces foutus petits bouts de peau qu'on arrache en pleurant des larmes de sang tellement ça pique, lui, il adore, quitte à se peler une moitié de phalange. - Apporte un soin particulier à son fusil à pompe, briqué et rutilant. Il ne sort jamais sans. Un Cillian dans la rue est un Cillian qui planque plusieurs armes sur lui et elles ne sont pas toutes d'acier. - Dévisage les gens sans aucune pudeur ni retenue. A l'origine, ce n'est pas fait exprès, il décrypte et analyse les comportements. Paradoxalement, il supporte pas qu'on le fixe. Il a déjà arraché des paires d'yeux sur ce simple prétexte. - Adore écouter du piano durant ses séances de torture. Ca lui impose un rythme (lent ou rapide, ça dépend de la playlist) - Cillian a une mémoire eidétique. Il n'oublie rien...aucun mécanisme psychologique ne le protège des souvenirs de son enfance et ces derniers resurgissent fréquemment. Le seul moyen qu'il ai trouvé pour les éloigner est de se blesser lui-même. Opposant la douleur physique aux cauchemars, il parvient à retrouver un simulacre de calme le temps de quelques heures. - A un sens aigu de la loyauté envers sa famille et n'a qu'une seule parole. Dès qu'il a une idée en tête ou un objectif, c'est mission impossible pour l'en détourner. - Quand il "bidouille" , Cillian frise l'autisme. Il ne réagit à aucun stimulus externe, on aura beau lui hurler dessus, le secouer, lui parler ou le baffer, il continuera inlassable et infatigable. Convictions Avant la révélation, Cillian n'était qu'un psychopathe. Après la révélation, c'est un psychopathe avec une raison d'être. Différence subtile mais différence quand même. Trouver un groupuscule qui vous pousse à céder à vos bas instincts et vous y encourage, c'est vachement bien trouvé. Cil déteste les CESS qui représentent un danger pour l'humanité...nan, je déconne, il est lui-même un danger pour ses semblables, il a certainement plus en commun avec un vampire sanguinaire qu'avec son voisin de palier. Mais on ne peut nier qu'il éprouve une profonde aversion pour les lycans, les meurtriers de sa mère (vrai ou pas, il s'en fout, il lui faut juste un coupable, un défouloir, un exutoire) Toute la colère et la frustration qui l'habitent n'ont pas grand chose à voir avec les êtres surnaturels mais les HA semblent le croire alors autant continuer la mascarade. Ca arrange les affaires de tout le monde. Signes particuliers Une immense brûlure sur le bras gauche vestige d'une bombe artisanale foirée, diverses cicatrices un peu partout qu'il s'est lui-même infligées, son regard noir inexpressif et pénétrant qui a le don de mettre les chocottes.
VIDEODROME
PERSONNAGE INVENTE, SCENARIO OU PV? Prédéf' ; PSEUDONYME Nith ; DERRIERE L'ECRAN je suis faibleuuuuh xD CODE DU REGLEMENT écrire ici ; COMMENT NOUS AVEZ VOUS DECOUVERT? écrire ici ; AVIS GENERAL SUR LE FORUM C'est dégueulasse de pondre des prédéfs pareils...ma volonté fond comme un clodo dans Street Trash. SITA m'a laissé un goût d'acte manqué avec Cailean et mon retour dans la peau des méchants true evil true d4rk. Et c'est loooong un mois avant le DC, il me reste une semaine à tirer, la fiche sera donc en construction même si elle est déjà toute faite sur mon PC. J-7 quoi ^^ ; AVATAR UTILISE Evans Peters
Dernière édition par Cillian A. Rowan le 10/6/2013, 13:25, édité 5 fois
Mais bordel. Z'êtes au courant du temps que ça me bouffe? Je peux pas pondre un truc pareil en une semaine rien que la dernière fois, ça m'a pris 15 jours. 15 putain de jours durant lesquels j'ai rien foutu d'autre. Arpentant en long et en large la petite pièce qui lui sert d'atelier, Cilian sentait ses vannes sur le point de péter. Loin de lui l'idée d'en avoir rien à foutre ou d'envoyer chier le cinglé encore plus cinglé que lui qui géraient les actions des HA, mais là...même pour un craqué dans son genre, ça commençait à faire beaucoup. Au-delà de l'ordre qui ne souffrirait d'aucune négociation, c'était la sensation d'être pris pour un outil à la con qui lui montait au pif. Je sais, fils et je ne doute pas un instant de tes capacités sur le terrain. Mais tu dois la faire. Oserais-tu aller à l'encontre de la décision de Dieu, à l'encontre de ton destin? Il n'y a que toi qui parvienne à créer de tels feux d'artifices, sinon, je demanderais à quelqu'un d'autre. Ce festival aura lieu dans sept jours. Il y aura un immense rassemblement de tout ce que nous détestons. Lycanthropes, vampires et humains qui ont vendu leur âme au Malin. Nous n'aurons pas de meilleure occasion. Enoch Wheeler, brillant orateur, fin stratège et leader charismatique des HA de Louisiane, s'approche d'un pas et pose sa main sur l'épaule du bouillonnant Cillian. A ce contact, le cook-anarchist des HA a un léger mouvement de recul, son regard flamboie toujours de rage. Dieu? Il n'en a rien à carrer de Dieu ou du destin. Des bombes...il en a ras le cul des bombes. Pendant quelques secondes, il fixe cet homme qui ne fait que lui réclamer du feu d'artifice et puis, il soupire en détournant la tête. Il abdique. Il cède. Mais pas pour Enoch. Pour Niallàn qui est adossé à la porte et dont le regard semble dire "fais pas le con, Cil" Brave garçon. dit-il en un sourire avant de se tourner vers l'autre jumeau. Niallàn, je compte sur toi pour que le travail soit bien fait. D'un ton vexé, la voix de Cillian s'élève aussitôt. Hé! Mon travail est toujours bien fait. Evidemment. Enoch quitte l'atelier et alors que la porte se referme en grinçant, Cil ne peut s'empêcher de lâcher un chapelet de jurons en shootant dans une chaise. Son frère s'approche alors à son tour de lui et glisse ses mains de part et d'autre de son visage. Les mêmes cernes marquent leurs visages identiques mais là où elles sont coutumières chez l'un, elles sont rares chez l'autre. Lentement, Cillian décolère se perdant dans la contemplation muette de son reflet. Son frère est le seul qui parvient à éteindre, et sans proférer un mot, le feu tumultueux qui consume son coeur. Plissant les lèvres, Cil rompt le contact pour aller ramasser docilement la chaise qui git dans un coin, la traîner derrière lui jusqu'à son établi et s'y laisser tomber comme une masse.
Sorti d'un cloaque avec mon frère, on a vécu, grandi et mûri dans le seul endroit où on méritait de vivre...un autre cloaque. Shreveport offre un visage souriant aux touristes, presque glamour et sympa avec ses quartiers pittoresques, ses façades d'époque et cette culture cajun folklorique. Mais je sais que derrière la poudre et les paillettes, il n'y a qu'un visage famélique, une peau qui masque à peine les os saillants et pourris. Ce visage grimaçant, je le connais par coeur. Ce visage grimaçant a toujours été penché au-dessus de moi, de nous, aussi loin que remontent mes souvenirs. Mon premier souvenir, c'est ma mère, Erin. Une femme grande, maigre, avec autant d'énergie qu'une poupée gonflable (chose qui lui ressemblait étrangement)..."mommy" ayant toujours rimé avec whisky chez nous, quand je repense à elle c'est toujours avec une bouteille de ce liquide infâme. Ma mère allongée sur le canapé, la bouche entrouverte, une flaque de gerbe sur le tapis. Ma mère rentrant titubante encore à moitié nue de sa précédente passe. Ma mère beuglant des mots incompréhensibles comme si cette connasse d'irlandaise avait une patate dans la bouche. Ma mère comateuse qu'on secouait pour qu'elle émerge et nous trouve quelque chose à manger. Elle était un étrange hybride d'être humain et de zombie. A de rares occasions, elle pouvait me gratifier d'une caresse mollasse ou d'un baiser puant la clope et la gnole, mais fallait pas espérer plus de sa part. J'ai jamais attendu plus d'elle. Si j'avais été un enfant seul, je n'aurais pas survécu bien longtemps. On a beau dire mais la solitude, pour un môme, ça doit ronger, grignoter et vider. Mais il y avait Niallàn...mon frère, mon jumeau, mon double. Alors même si le cadavre en sursis qui vivait avec nous n'avait que de rares marques de tendresse ou d'intérêt pour nous, on savait qu'on pouvait compter sur l'autre. On s'était fait réceptable de la douleur de l'autre. Et comme deux têtes valent mieux qu'une, une connexion particulière s'est créée au fil des années. Niallàn et moi sommes comme des vases communiquants. Tout ce qui arrive à l'un a des répercussions sur l'autre. Et quand l'un est sur le point de déborder, l'autre assume le trop plein. Je suis intimement persuadé que si Niallàn disparaissait, je disparaîtrais à mon tour. Il y a bien plus que le sang qui nous lie...quelque chose d'indéfinissable, d'inexplicable et que personne ne peut réellement comprendre. On a trouvé rapidement la sortie de secours, la rue. Et là, au milieu des ruelles mal famées, Niallàn et moi, on a rejoint les groupes de gamins errants qui n'ont rien à envier aux clébards pelés et puceux qui fouillent les poubelles des restaurants. Dans ces quartiers de Shreveport, les mômes sont invisibles, personne ne fait attention à eux. Il n'y a pas de main adulte secourable pour vous relever quand vous chutez, pas de bonne femme amène pour s'inquiéter de l'absence de parents autour de vous. On baisse la tête, on détourne les yeux parce que sa vie est déjà merdique et qu'on a pas envie de s'emmerder en plus avec les problèmes des autres. En roue libre et en groupe, les enfants sont certainement plus dangereux que n'importe quelle bande d'ados. L'invisibilité est une chance autant qu'une malédiction, il suffit de savoir quoi en faire. Et rien n'est plus trompeur qu'une frimousse enfantine.
Tu vas y arriver, Cil'. Niallàn s'agenouille aux côtés de son double. Entourant le cou de son frère de son bras, il l'attire contre lui avant d'appuyer son front à la tempe de ce dernier. Tu veux que je te ramène quelque chose ou t'as tout ce qu'il te faut? Cillian élève la main pour couvrir celle de son jumeau. L'illusion brève d'un demi-sourire étire ses lèvres. Nan. C'est bon, je te remercie. Cillian se dégage de cette étreinte avant de quitter sa chaise et de se diriger vers les étagères s'élevant jusqu'au plafond. Là, en pièces détachées, entre cartons remplis de fils électriques et bouteilles de produits chimiques, il a de quoi générer plusieurs attentats. Selon le bon vouloir d'Enoch, il peut mutiler, tuer, détruire, tout dépend uniquement de la commande qu'on lui fait. Le regard de Cillian parcourt les rayonnages tandis qu'il visualise déjà le dispositif. Chacune de ses créations porte un prénom comme s'il s'agissait de ses propres enfants détestés. Celle-ci se nommera "Dana". Tu devrais aller dormir, Cil'. Avec tes cernes, tu me ressembles trop. Merde. Moi qui ai toujours été le plus beau des deux... Petit con.
A partir de quel moment ai-je senti mon humanité se flétrir, se ratatiner jusqu'à devenir aussi sèche qu'une pierre? J'en sais rien. C'était une suite logique, une conséquence normale de tout ce que nous avions vécu à moins qu'elle n'ai été toujours qu'en sursis. Sans règles, sans loi et sans aucune foi, que devient un enfant à qui on a jamais imposé de barrières, à qui on a jamais appris ce qui était bien ou mal? Lorsque voler et piller dans les bas fonds de Shreveport est devenu pas assez rentable, on a migré vers des quartiers plus aisés et puant moins la misère. Un tout autre monde s'est alors révélé à mes yeux. Des enfants de mon âge que deux parents tenaient par la main. Des passants qui ne semblaient pas vomis par les égoûts. Aux odeurs de pourriture et de crasse s'étaient substituées des odeurs de restaurant, de boulangerie et de marchés. Pas de seringues qui crissaient sous nos pas, pas de squelettes aux pupilles ridiculeusement dilatées avachis contre les murs. Un tel contraste...c'était la vie et la mort qui vivaient si proches sans se côtoyer. J'ai commencé à être jaloux, terriblement jaloux de ces inconnus qui m'étaient si rayonnants et me renvoyaient en plein visage le pathétisme de mon existence. J'avais envie d'arracher leurs sourires, de crever ces yeux rieurs, de lacérer leur peau trop propre, trop parfumée. Je voulais fermer les portes de leurs maisons parfaites et y foutre le feu. J'avais envie de les entendre pleurer, geindre, bêler, me supplier, moi le gamin issu de rien qui pouvait tout leur prendre. La présence de deux nouveaux enfants dans les parcs de ces quartiers fut remarquée par tous les autres gamins. On était aussi visible qu'une pustule sur le nez d'un top-model alors forcément, on nous a montré du doigt, on s'est approché de nous comme on s'approche d'un chien inconnu prêt à mordre et quand ils ont été plus de deux, la majorité a essayé d'écraser la minorité. On avait pas notre place dans leurs jeux. Petits branleurs favorisés qui chiaient des paillettes et qui pensaient avoir à faire avec de simples mômes pouilleux. Il aura suffi d'un regard pour que surgisse, comme une évidence, la même idée, la même volonté, le même désir farouche et sauvage dans l'esprit de Niallàn et de moi. Sous les cris horrifiés des parents présents, sous les tentatives désespérées de ces derniers à nous arracher à leurs rejetons bénis et parfaits, les années de frustration, de colère, de privation ont été exorcisé. Chaque coup, chaque plaie, chaque bleu qu'on a infligé à cette bande de petits merdeux avait le goût douceâtre de la vengeance, du juste châtiment. Personne ne parvint à calmer les deux animaux qui étaient lâchés dans ce parc, au milieu des balançoires jaune vif, des toboggans rouges et des bacs à sable. Je crois que nos éclats de rire hystériques y résonnent encore et que certaines chairs portent encore les marques de cet assaut bestial et dénué de toute raison. Ce fut une révélation...toute cette haine et cette colère qui me hantaient, je pouvais les extirper de mon crâne. Je n'étais plus obligé de les subir, d'en souffrir, de me blesser pour déclencher une douleur bien plus grande qui me permettrait de les oublier pour un instant. Je pouvais les vomir sur les autres je pouvais les utiliser comme carburant, m'y abandonner, m'y fondre, me laisser posséder jusqu'à les éjecter comme une balle. C'était tellement simple, pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt?
Même si Enoch n'a donné aucune instruction à intelligible voix, Cillian se doute que Dana ne doit pas être une de ces bombes projettant une flopée de projectiles déchiquetant, lacérant, brisant et coupant. Cette manifestation que leur groupuscule vise doit être une démonstration de force, Dana doit rappeler à la population qu'ils ne tolèrent aucun CESS et encore moins ces loques supposées être humaines et qui se pâment aux pieds des suceurs de sang. Les journaux parlent trop d'eux en termes laudatifs oubliant que pendant des siècles, les êtres humains n'ont été que des proies, de la bouffe ou des esclaves. Des bombes...Cillian rêve de mettre ce monde à feu et à sang mais pas de cette façon. Les traits fermés et figés, le visage réduit à un masque sans expression, il rassemble entre ses mains les futurs organes de Dana. Si ça ne tenait qu'à lui, il marcherait sur Shreveport comme les Croisés ont marché sur Jérusalem. Utiliser des explosifs, c'est tellement...impersonnel, ça n'éveille rien en lui. Alors que tenir en joue une vie, voir les visages se décomposer par l'horreur, ça avait quand même plus de gueule. Mais voilà, ses désirs de chaos ne correspondaient pas à ceux de HA et Cil' ne se voyait pas agir en solo. Pas sans Niallàn.
Et puis, lorsqu'on a eu dix ans, on a perdu notre mère. Erin n'a jamais été maternelle avec nous. Je ne sais pas comment doit se comporter une mère. On va dire que la notre avait estimé son boulot terminé une fois qu'on a su marcher et manger solide. Pourtant, malgré ses absences, on réagissait comme tous les gamins...on ne supportait pas la moindre remarque sur Erin. Ca nous rendait dingue. C'est fou cet attachement viscéral, cet instinct presque animal qui nous lie à notre génitrice. C'était une pute, une alcoolique mais ces termes ne pouvaient être employés par d'autres bouches que les notres. C'est con, un enfant. On rentrait dans notre taudis et au détour d'une ruelle, à quelques mètres du seuil de notre immeuble, elle était là. Allongée sur le sol dans une position grotesque. Au départ, j'ai cru que c'était une de ses énièmes cuites. J'avais déjà pris le parti de la laisser là en attendant qu'elle dessoûle mais quelque chose attira mon attention. Avec Niallàn, on a rapidement compris le caractère éphémère de la vie. On cotoyait la mort presque quotidiennement mais la voir, c'est autre chose. Particulièrement quand il s'agit de votre mère. C'est très étrange comme blessure, une éventration. Quelque chose qui devrait être bien caché se retrouve soudain à l'air libre dans un jaillissement anarchique. Je me souviens avoir lâché un ricanement nerveux en pensant à ces jack-in-the-box qui balancent des serpentins quand on ouvre la boîte. Je crois bien que ce sont les ultimes lambeaux de mon humanité qui se sont envolés dans ce rire. A moins que ce ne fut la seule réaction appropriée que trouva ma pauvre psyché pour se protéger de la scène...ricaner. Rendre la chose suffisamment risible pour qu'elle devienne presque tolérable. Mais c'était l'horreur de trop. Je ne sais pas combien de temps je suis resté comme hypnotisé par la vue de toute cette tuyauterie sanglante déchiquetée. Je n'entendais ni Niallàn, ni les passants qui se mirent à hurler, ni les sirènes des voitures de flics qui rappliquèrent. Pas de tristesse dans mon coeur, Erin avait toujours été en sursis, je le savais. A chaque fois qu'elle sortait, elle risquait sa peau, une mauvaise passe, un coma éthylique, se noyer dans sa propre gerbe à la maison...pas de tristesse mais de la colère. Qui et pourquoi? Erin était un pur produit du trottoir mais elle n'avait jamais mérité un tel sort. Et si cela avait été le cas, le bourreau aurait dû être Niallàn ou moi, les seuls êtres qui avaient une bonne raison de la buter. Je me souviens des mains rudes des flics qui m'ont presque déraciné du sol, de la façon dont je broyais la main de Niallàn, de tous ces visages anonymes qui affichaient un air compatissant et horrifié alors qu'ils n'ont jamais rien fait pour nous. Je crois bien que j'ai du les insulter tous ces vautours à la fois avides de chair morte et révulsés à sa vue. Je ne savais pas comment réagir face à cet événement. Apparemment, on attendait une réaction de ma part...peut-être des pleurs? Mais quand on nous amena au commissariat, je suis resté mutique, muet, presque détaché. Etat de choc d'après eux, quelque chose en tout cas venait irrémédiablement de me quitter cette nuit. La mort d'Erin obligea les services sociaux à se pencher sur notre cas. Jusqu'à ce jour, tout le monde se foutait bien de ce qui nous arrivait mais maintenant qu'on était réellement livrés à nous-même, fallait bien nous gérer. On est jamais resté séparés bien longtemps, la souffrance d'être loin de l'autre nous rendait soit catatonique, soit hystérique. Les services sociaux ont donc rapidement renoncés à nous placer séparément, personne ne veut recueillir un animal hurlant ou un un animal prostré. De même, nous ne sommes jamais restés plus d'un mois avec la même famille d'accueil. Si c'était pas Niallàn qui s'en prenait aux autres enfants, c'était moi qui faisait le con avec les petits n'animaux de la famille. On avait quinze ans quand la greluche qui s'occupait de notre dossier a essayé de me séparer de Niallàn. Me séparer de Niallàn! Soit disant qu'on avait une sale influence l'un sur l'autre. Sa carrière s'est finie par un accident bête. J'aurais jamais dû jeter un oeil en dessous de sa bagnole. Finalement, j'étais doué pour quelque chose, vraiment doué. La mécanique, les rouages, les engrenages, les circuits, toutes ces choses complètement abstraites pour le commun des mortels semblaient couler de source pour moi. J'étais quelqu'un de logique.
Même s'il détestait bidouiller des bombes artisanales pour le compte des HA, il fallait bien reconnaître que lorsque Cillian se mettait à l'ouvrage, plus rien n'existait autour de lui. C'est presqu'avec frénésie que ses mains courent d'une feuille de papier où il esquisse vaguement son dispositif au corps de la bombe. Il passe dans une sorte d'état second où chaque élément trouve sa place dans une sorte d'hologramme se superposant à la réalité. Marmonnant entre ses dents des propos incompréhensibles, il énumère du bouts des lèvres des règles de physique, de chimie, d'électronique ou de mécanique. Et comme à chaque fois, tout prend brutalement fin au bout d'une poignée d'heures. Dana est loin d'être finie mais il peut déjà prédire son effet. Passant une main sur son front, il se penche en arrière, lève les bras au ciel en s'étirant longuement. Pivotant sur lui-même, le regard de Cillian se pose sur Niallàn endormi sur le matelas posé à même le sol. C'est si rare qu'il dorme de la sorte qu'il hésite à bouger de peur de le réveiller. Finalement, très lentement et avec milles précautions, Cil décide d'abandonner sa chaise. Posant un pied devant l'autre en émettant le moins de bruit possible, il s'accroupit devant son frère qui ouvre soudain les yeux avant de se redresser. Perdu. Rendors-toi. Stupide réplique...une fois éveillé, il était impossible pour Niallàn de replonger. S'adossant au mur, en tailleur, Cillian se posa près de son aîné. C'est toi qui devrait pioncer plutôt. Avec la gueule de déterré que tu te paies, t'es flippant. Même pas envie de répliquer pour une fois...l'artificier se contente de lever un majeur avant de laisser tomber sa tête sur les genoux de son frère. Et tandis que ce dernier se met à lui caresser doucement les cheveux, ses paupières se ferment.
L'année de la révélation des CESS fut celle de tous les changements. Cela faisait maintenant un bail qu'on était à la tête d'une petite bande de sauvageons tous plus caricaturaux les uns que les autres mais dont la bêtise permettait à Niallàn de les gérer d'une main de fer. Agression, racket, vol à main armée, le palmarès était diversifié mais toujours marqué du sceau de l'ultraviolence. Nul n'était épargné, femmes, hommes, jeunes, vieux. La présence d'un enfant ou d'un nourrisson ne nous stoppait pas et celle de témoins ne nous inquiétait pas. Avec l'adolescence et le bouillon de culture hormonal qui l'accompagne, notre rage ne s'est pas tarie loin de là. Elle a trouvé au contraire de nouveaux foyers d'embrasement, de nouveaux travers à attiser. Des bêtes, ouais. Une belle brochette de hyènes, charognards la plupart du temps mais passant à l'attaque quand la nécessité faisait loi. Ca aurait pu durer longtemps ce petit manège, cette rébellion ouverte envers ce monde qui ne nous correspondait pas. Mais il y a eu les vampires...puis les garous...puis d'autres trucs tous plus anormaux les uns que les autres. Alors certes, je ne me considère pas moi-même comme complètement "humain" avec ma moralité atrophiée, mon besoin de souffrir et de faire souffrir, mais ces créatures qui émergeaient de la nuit l'étaient encore moins. Et puis, il devait encore y avoir de cette jalousie qui me olle à la peau...on ne redoutait plus la bande dépenaillée d'ados ultra-violents. Les habitants de Shreveport devaient cohabiter avec de véritables fauves. Pourtant, ce ne fut pas la panique ou le racisme qui l'emporta mais la fascination. Le monde semblait avoir oublié qu'il s'agissait de monstres, des monstres pour qui nous n'étions que du bétail ou des esclaves. Nourris par des séries et des films débiles, les gens voyaient les vampires comme le summum du glamour (juste de la viande froide en fait). Niallàn a alors été persuadé que c'était un enfoiré de lycan qui avait buté Erin. Donc, forcément, cette race en particulier commença à avoir un intérêt particulier à mes yeux. Outre les poils, cette façon dégueulasse de se transformer, ces bâtards m'avaient volé quelque chose qui me revenait de droit. Et puis, des voix ont commencé à s'élever dès qu'on a parlé d'octroyer la citoyenneté à ces créatures. Ces CESS représentaient un danger pour l'humanité qui avait la mémoire bien courte. Honnêtement, les arguments des Humains Contre Vampires ne m'ont jamais fait palpiter mais j'appréciais la façon dont il tordait le moindre argument en faveur des CESS. Alors Niallàn s'est rapproché de ce groupe qui proposait de casser gratuitement et de façon organisée du garou ou du vampire. Même si l'idée de me fondre dans un clan me faisait chier, j'avoue que mes intérêts ont dépassé ma répugnance. Et puis Niallàn semblait plus que partant. Alors, quand il a proposé de rallier la cause de ces milices, je l'ai suivi. Lorsqu'il a décidé de mettre mes services et mon talent pour construire des choses, j'ai accepté. Lorsqu'il a choisi HA pour agir, j'ai encore obéi. Et me voilà...catapulté expert en explosif pour le compte d'une bande de bas de plafond, parfois bourreau, parfois exécuteur, mais uniquement habité par la colère et la frustration, mes plus chères compagnes. Pas de demie-mesure dans l'adulte que je suis devenu. Je suis un inadapté social, je ne comprends ni les autres ni leurs paroles. Je n'ai aucune idée des convenances et certaines réactions me dépassent complètement quand je ne les remarque pas. Je ne veux que le chaos, imprimer sur le monde mes rêves de sang. Que tout devienne rouge, bruyant. Que les hurlements se fassent symphonie sur fond de brasier apocalyptique. Que ma douleur soit la leur.
Dernière édition par Cillian A. Rowan le 10/6/2013, 13:24, édité 2 fois
Bienvenue parmi nous Bon courage pour la suite de ta fiche et, à la moindre question, n'hésites pas à venir nous embêter ! Au passage, sympa les gifs lol
Maman louve léthargique
SIGNALEMENT : Une maman poule HABILITIES : Rapidité, force, guérison rapide OFFICE : Chômage - Ancienne Directrice en chef du Daily Comet SERENADE : Just give me a reason - Pink & Nate Nuss
Louve blanche et Alpha, lupa de la Meute.
En octobre elle devient la compagne officielle de Jeremiah A.C Kellog alors Ulfric de la Leute de Shevreport. Elle attend son enfant.
Février 2014, alors enceinte de 5 mois, Melinda découvre le corps de JEremiah, éviscéré, en pleine nuit.
Début Mars 2014, après avoir été pourchassée avec Duncan dans la forêt, puis sauvée par HAnsfried, celui ci se hisse au poste d'Ulfric.
Depuis, que le calme est revenu dans la Meute, Melinda s'enfonce dans une dépression dont personne ne parvint à l'en sortir. Pas même Conrad qui a réussit tout de même à lui redonner le sourire.
le 30 avril 2014, Melinda, torturée par Cinead en pleine forêt,accouche et oublie son enfant. Tisha qui la retrouve près du Pard la raccompagnera à la Meute, où Iza les rejoindra avec le bébé mort entre les bras... SOBRIQUET : Arwana / Arwy MISSIVES : 2817 ACTE DE PROPRIETE : Bazzart
SIGNALEMENT : Poilue pleine de crocs. HABILITIES : Pouvoirs Lycans. Communication avec les morts. OFFICE : Proprio du Sunco Gazoline SERENADE : Marta - Saez
You saw my pain, washed out in the rain Broken glass, saw the blood run from my veins But you saw no fault no cracks in my heart And you knelt beside my hope torn apart But the ghosts that we knew will flicker from view And we'll live a long life So give me hope in the darkness that I will see the light Cause oh they gave me such a fright But I will hold as long as you like Just promise me we'll be alright
REuh me demandais justement où en étais le délai, je vois que tu t'occupe toi-même de décompter^^. Impatient va!
Moi j'attends le gif du four micro onde. Sinon y'a une belle scène de torture dans le pilote d'Utopia.
BIATCH PLEAZ'
HABILITIES : Mémoire décuplée ~ Arme psychique ~ Invocatrice OFFICE : Institutrice maternelle // Accepte de faire pas mal de choses pour quelques billets verts ... SERENADE : I'm a bitch ~ Alanis Morisette
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Sac à doala MISSIVES : 1996 ACTE DE PROPRIETE : As' ♥ ~ Mish' ♥²
I wanna feel passion. I wanna feel pain. Don't make me laugh. Or don't make me cry. Just make me feel. Alive.
Laughlin S. Valentine
MARRAINE ; Grande prêtresse du harcèlement par MP & du détournement publicitaire sauvage
Bien qu'il me reste encore deux jours avant le mois réglementaire pour la création du DC, la fiche du psycho est terminée. :D
KILLING LEEN
SIGNALEMENT : Chef de la Bris HABILITIES : Elle sait se battre, manie très bien les armes à feu, et met de la verveine dans son café. OFFICE : Chef de la BRIS depuis 5ans. SERENADE : The world is not enough - Garbage
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories MISSIVES : 1495 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memories; tumblr
« On n’est pas forcément content d'être reconnu par des gens qu’on n’estime pas. »
Kathleen L. Murphy
AIDE ADMIN Ϟ Fais gaffe à ton cul, elle a un gros calibre.
Je dirais bien qu'on emmerde la loi divine...et le chifoumi sur forum, c'est un peu tendu keumême. Sinon, j'ai regardé "Suspiria" le week-end dernier. ^^ Je vais essayer de me dénicher d'autres Argento pour parfaire ma culture cinématographique.
SECRET DE CONFESSION
SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville. HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort. OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle. SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen MISSIVES : 8449 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr
I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
Ah enfin! Bah tu peux enchaîner directement sur Inferno qui est la suite. Ensuite surtout évite la troisième mère, c'est de la grosse grosse merde. Les derniers Argento sont vraiment pas terrible du tout en fait. Mais dans les bons tu as l'oiseau au plumage de cristal, le chat à neuf queue, Ténèbres, Les frissons de l'angoisse, 4 mouches de velours gris! Et bien d'autres.
SIGNALEMENT : big bad wolf, wouf! HABILITIES : Capacité à avoir un carma de merde, comment ça c'est pas un super pouvoir... OFFICE : Détective privé spécialisé dans les affaires obscures des CESS SERENADE : Ben Frost :: 'Venter' (musique de la sign)
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories MISSIVES : 1359 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memories.
Je vomirais sur mes contemporains le dégoût qu'ils m'inspirent. Flaubert
Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative. Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modérer pour la validation.
C'est marrant en lisant ta fiche je me suis dit qu'il était aussi autiste que Roman et que si on plaçait les deux dans la même pièce, il ne se passerait strictement rien. Sinon, j'ai aimé, beaucoup aimé. Voilou, un psychopathe autiste de plus! *lui donne une médaille en chocolat et lui tapote l'épaule*
J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé! Toutes mes félicitations!
Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option! Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des clans et meutes pour choisir ton clan. N'hésite pas à faire un tour dans le quartier des sujets multijoueurs pour animer ton jeu. Si tu te sens perdu, n'hésite pas à demander un parrain. De plus, bénéficie de quelques astuces en faisant un tour ici. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!
Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu sur Drag me to Hell. Amuse-toi bien, et rappelle toi, que si tu as la moindre question nous serons toujours là pour y répondre.