Sujet: L'humanité est-il seulement un concept humain? 4/6/2013, 13:01
Ambrosia Coleman
Feat Alexis Bledel
PRELUDE
DATE & LIEU DE NAISSANCE 21 Juin 1983, Athène ; NATIONALITE Grecque, Américaine ; CAMP Neutre ; ETAT CIVIL Célibataire LIEU D'HABITATION Western Hills METIER Ecrivain, psychanalyste pour centre sociaux CLASSE SOCIALE Aisé ETIQUETTE Célèbre, mais pas autant que les stars de cinéma, elle a publié une vingtaine de livres et remporté quelques prix littéraire. Aimable, philanthrope, souvent appréciée de ses semblables.
INTRODUCTION AU GENRE
Traits de caractères Bercée par les contes de fée que lui racontait sa mère pour la border le soir, Ambrosia est une grande aventurière, rêveuse à temps plein, une imagination débordante, elle n'a pas toujours été attentive à l'école, jusqu'au collège où les cours ont commencé à l'intéresser. Grande érudit, elle a cumulé par la suite deux formations universitaires avec succès. Assez solitaire elle n'en est pas moins asociale, tout au contraire elle apprécie la compagnie si tant est qu'elle en est envie, sinon elle ne sort pas le bout de son nez de chez elle. Impartiale, elle ne s’arrête pas aux actes ou aux belles paroles, elle analyse n'importe quelle situation sous tous les angles et ne range personne dans le même panier. Ouverte d'esprit, elle philosophe beaucoup, ce qui lui apporte cette capacité à rester objective jusqu'à se faire sa propre opinion. Grande curieuse elle s’intéresse facilement à tout, sérieuse elle est très impliquée dans tout ce qu’elle entreprend. Elle aime aider les personnes dans le besoin, au détriment de ses propres besoins parfois. D'une oreille attentive, elle trouvera souvent les mots justes pour apaiser son entourage.
Elle n’accepte pas facilement qu’on lui dise non, d'une obstination sans borne elle n'est pas particulièrement manipulatrice, mais peut facilement le devenir pour parvenir à ses fins. Elle ne manque pas de ressource pour se tirer du pétrin, c’est une battante, mais s’il faut en arriver aux poings ne comptait pas sur elle, la violence ce n’est pas son dada quotidien. Casanière lorsqu'elle a un projet en tête il se peut qu'elle ne quitte pas son chez elle durant des mois afin de ne pas se laisser distraire ou influencer d'une nouvelle idée lumineuse, rien ne peut la détourner de ce qu'elle entreprend, pas même le ménage de son appartement. Il arrive qu’elle fasse exception pour les centres sociaux, seulement en cas d’urgence. Elle n'est pas maniaque pour un sous, plutôt une bordélique avérée. Fataliste, elle prend les choses comme elles sont, soulève le problème à bras le corps et s'emploie à trouver une solution, elle n'est pas sans savoir que la vie peut se montrer cruel et il ne sert à rien de réfuter ce qui est déjà fait.
Elle n’a peur de rien…Sauf peut-être de se trouver à court de chocolat. Non, Ambrosia n’est pas naïve au point de se dire que les mauvaises choses n’arrivent qu’aux autres, elle ne va cependant pas se focaliser sur les créatures surnaturelles. Son passé et ses études universitaires lui ont appris que les humains n’étaient pas moins retors que les CESS, elle s’inquiète, chaque fois qu’elle sort, de tomber sur la mauvaise personne.
Occupation nocturne Ambrosia est célèbre, mais plus connue sous son pseudonyme d'écrivain, Summer. Son visage n’est généralement pas inconnue, pour peu qu’on s’intéresse à la littérature.
Elle est comme toutes les autres jeunes femmes, elle se soucie de son poids et fait du sport, mange équilibré. Recherche un mec bien et rêve de fonder une famille, mais ce n'est certainement pas sa priorité, non sa priorité est de mettre à terme son projet.
Jusque-là elle n'écrivait que des romances, quelques thrillers et romans à caractère fantastique. Mais depuis qu'elle a été victime d'un CESS, elle veut étudier sous tous les angles ces créatures et publier sa thèse, reconnue comme une femme objective, elle ne doute pas du succès de ce projet. La psychologie l'a toujours fascinée, comprendre les choses qui échappent le plus souvent au commun des mortels, mais celle de ces créatures est d'autant plus intéressante. Un challenge, car les créatures ne se laissent pas si facilement approché pour se faire disséquer mentalement.
Insomniaque et sans travail à heure fixe, elle fait la sieste quand elle veut et travaille de jour comme de nuit. Elle peut passer plusieurs mois dans son appartement sans entretenir de relation sociale, à dédaigner les apparences pour promouvoir la sortie d'un de ses livres, au grand dam de son éditeur. Ou au contraire se trouver dans toutes les fêtes organisées dans la ville, à sympathiser avec tous ceux qu'elle rencontre.
Diplômée en psychologie, elle offre ses services aux centres sociaux dans le besoin. Un travail bénévole qu’elle prend très à cœur puisqu’elle a elle-même souffert en ayant affaire à des assistants peu attentionnés pendant son enfance.
Manies, habitudes & goûts Elle adore lézarder sous le soleil en répondant aux lettres de ses fans. Son péché mignon est le chocolat dans tous ses états. Toujours un sempiternel carnet, stylo, et un livre dans son sac, prête à le dévorer si elle s’ennuie ou noté les idées qui lui viennent. Femme jusqu’au bout des ongles elle aime le shopping, se détendre dans un spa et se faire bichonner par une esthéticienne ou une coiffeuse. Elle rechigne lorsqu’on lui demande ses papiers d’identité pour prouver sa majorité. Elle supporte assez mal de se retrouver à ne rien faire, lorsque c’est le cas elle cherche par tous les moyens à s’occuper. Bordélique, elle laisse tout trainer que ce soit chez elle ou ailleurs, tête en l’air il n’est pas rare qu’elle l’oubli et le recherche partout par la suite.
Convictions Ouverte d'esprit elle n'a jamais eu l'esprit aussi cartésien que ses semblables dès qu'il s'agissait de réfuté l'existence des CESS et s'escrimait à trouver des explications logiques à des faits divers et inexplicables, elle fait même partie de ces écrivains faisant rêver leurs lecteurs dans un monde onirique sortie de leur imagination, mais elle fut tout de même particulièrement surprise par la révélation. Mais elle est de nature trop prudente pour être agréablement surprise, écrivain elle est bien consciente que ce qui sort de son imagination et ce qui sort de la réalité sont loin d'être réciproque.
Fataliste, elle ne songe pas à ce qu'aurait été la vie sans cette révélation. Ce qu'elle pense de tous ces faits, c'est qu'au vu de tous ces évènements historiques passés avant la révélation et dont l'humain n'a pas causé moins de dommage collatéraux, l'homme n'est pas plus altruiste, moins avide de pouvoir, menteur, que ces créatures. Tout ce qui change sont les moyens, des moyens qui dépassent la compréhension humaine, ce qui est assez terrifiant. Mais des guerres, des batailes, il y en a toujours eu et il y en aura encore. Puisque les créatures sont de leur monde, qu'on le veuille ou non, autant collaborer. Un petit arrangement vaut mieux qu'un grand conflit, ce qui n'est pas l'avis de tous apparemment.
Signes particuliers Elle a 31 ans, pourtant on la voit encore comme une jeune femme âgé d’une vingtaine d’années. N’importe quelle femme rêverait de rester jeune comme elle, mais pas Ambrosia qui préfèrerait faire son âge, au lieu d’entendre à tort et à travers qu’elle utilise je ne sais qu’elle produit de beauté ou sorcellerie pour garder son physique. C’est vexant pour une femme aussi naturelle qu’elle.
Elle garde une cicatrice à la nuque, une morsure de vampire peu délicat et vengeur, qui l’a utilisée pour avertir son frère chasseur qu’il était sur leur trace. Elle ne garde aucun souvenir de ce qui s’est produit après cette morsure.
VIDEODROME
PERSONNAGE INVENTE, SCENARIO OU PV? inventé ; PSEUDONYME So' ; DERRIERE L'ECRAN étudiante la semaine, travailleuse les weekends. je me connecte souvent et rp principalement la semaine. passionnée de littérature fantastique, un peu de graphisme et amoureuse de la nature. CODE DU REGLEMENT Eh bien il ne manque plus que le thème musical de dracula et je crois qu'on pourra commencer; COMMENT NOUS AVEZ VOUS DECOUVERT? PRD ; AVIS GENERAL SUR LE FORUM beaucoup de chose à lire, mais si bien écris que ca se lis tout seul , les admins super sympas et le design superbe; AVATAR UTILISE Alexis Bledel
Dernière édition par Ambrosia Coleman le 12/6/2013, 01:36, édité 9 fois
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 4/6/2013, 13:01
Une mère célibataire et trois enfants à charge. Calypso cumulait plusieurs jobs pour subvenir aux besoins de sa famille, laissant l'ainé de neufs ans prendre soin des plus jeunes. Quand les boulots ne suffisaient plus à tout prendre en charge, la mère de famille n'eut plus d'autre choix que de vendre son corps. Ses enfants grandissaient dans des conditions difficiles, mais dès qu'elle pouvait elle leur accordait tout son temps libre et son amour. Ce sont ces instants là qu'Ambrosia chérie particulièrement. Elle revoit tous les soirs sa mère leur raconter une histoire à sa soeur et elle, pour les border, avant d'aller au travail. Elle s'arrangeait toujours pour être de retour tous les matins pour leur préparer le petit déjeuner, lorsque les filles posaient trop de questions sur les marques bleues, plus ou moins grosses sur le visage de leur mère ou autre endroit visible, Andreas l'ainé détournait la conversation sur un autre sujet. Plus les mois passés, moins les soeurs étaient dupées et s'inquiétait au sujet de leur mère. Anastasia et Ambrosia étaient bel et bien décidées à comprendre ce qui arrivait à leur mère malgré les recommandations de leur ainé. Une nuit, elles ont alors fait semblant de s'endormir en écoutant les histoires de leur mère, puis l'ont suivie après son départ. Elles n'étaient absolument pas préparées à l'horreur dont elles furent témoin. Choquée, les jeunes filles étaient retournées chez elles, le lendemain Andreas leur annonçait que leur mère se trouvait à l'hôpital. Aucune ne témoigna de ce qu'elles avaient vu cette nuit-là, jamais. L'état physique de leur mère était bien plus grave que les frères et soeurs ne se l'étaient imaginés, suite aux nombreuses opérations qu'elle avait du subir, elle ne s'était pas réveillée. Une mère dans le coma, un ainé trop jeune pour travailler et un père aux abonnés absent, la fratrie fut envoyée dans un centre social, dont les conditions de vie étaient plus déplorables encore que leur foyer, le temps de retrouver la trace de leur père. Ambrosia ne l'avait jamais connu, il était parti quelques mois après sa naissance pour des raisons inconnues, il les avait pourtant tous reconnus à la naissance. Adrian ne parlait jamais de lui, quant à Anastasia elle ne se souvenait que des disputes que partageaient leurs parents. Les enfants vivaient dans la crainte, Andreas se battait pour rester auprès de ses soeurs, Anastasia s'était complètement renfermée et ne prononçait plus un mot, Ambrosia se contentait de s'adapter et survivre aux harcèlements des petites frappes du centre. Et personne ne se souciait des enfants de la prostituée du coin et du père qui les avait abandonnés. Les assistants sociaux ne se donnaient pas beaucoup de mal pour les Coleman, cela faisait des mois, puis années, qu'ils recherchaient encore leur père, leur mère était toujours dans le coma, ils commençaient à penser à l'adoption. Andreas était pratiquement en âge de s'émanciper, les deux jeunes soeurs pouvaient encore être adoptées, mais la fratrie refusait d'être séparée et le centre voulait se débarrasser de ces énergumènes depuis trop longtemps installé et perturbateur. Andreas protégeait à coup de poings ses soeurs de l'attention que leur porter les autres garçons du centre, Anastasia devenait hystérique dès qu'on les traitait d'enfant de putain et il fallait des heures à Ambrosia pour la calmer. La fratrie complotait dès qu'ils pouvaient afin de ne trouver personne qui veuille les adopter. En vain. Anastasia fut la première à partir, la plus fragile, mais d'une beauté exceptionnelle, elle attendrissait facilement les couples en quête d'enfant. Après l'adoption elle disparut totalement d'Athènes et ils ne purent jamais découvrir où elle était partie, suite à ça, ils s'évertuèrent plus encore à comploter pour repousser les potentiels adoptions.
1995
« Qu’est-ce que je disais mademoiselle Coleman ? » De mauvaise foi l’adolescente se retourna vers le professeur, le crane dégarnie, oreilles décollés, le teint pâle et le corps maigre, vêtu de couleur vive, elle avait l’impression de faire face à un rat. Un très vilain rat. « Vous disiez que Socrate était mort en -399. » Il lui lança un regard déçu, non pas parce que la réponse était fausse, mais parce qu’elle répondait juste, alors qu’elle bavardait sans cesse avec sa meilleure amie depuis le début de la classe. « Et pour quelle raison est-il mort ? » « Vous ne l’avez pas dit. » Encore une fois elle avait raison et le professeur retourna au reste des élèves, Ambrosia reprit sa conversation à voix basse. Ses professeurs la mettaient toujours au défi, ils pensaient que c’était un élément perturbateur et n’écoutait jamais. C’était faux, l’adolescente était toujours attentive à tout, ses notes le prouvaient bien. « Pourquoi ne s’est-il pas enfuis ? » Le professeur cligna des yeux derrière ses lunettes dont les verres loupe agrandissaient son regard. C’était sans doute la première fois qu’Ambrosia posait directement une question, elle était douée, mais pas intéressée par les cours, hors le récit du professeur venait d’attirer l’attention de la jeune fille. « Eh bien, la raison la plus courante serait le suicide. » Le suicide, alors que ce philosophe martyrisé toute son existence persistait à faire valoir sa sagesse ? L’adolescente n’y croyait pas. « Mais si au contraire il avait voulu démontrer qu’il n’avait pas tort ? » « Que voulez-vous dire ? Niez-vous l’existence des dieux comme lui ? » Elle secouait la tête, tous les regards rivés sur elle comme si elle sortait tout droit des enfers. « Je n’introduis pas les dieux dans mon raisonnement. L’arrogance dont a fait preuve Socrate durant son procès a exaspéré les démocrates, des hommes dont le raisonnement devait rester impartial, non des dieux. Une vengeance, pas une justice. Ils ne supportaient pas ce libre penseur qui mettait en cause leur soi-disant démocratie. Et les Athéniens s’en sont mordus les doigts après sa mort, ils savaient que leur jugement n’était pas juste. Si c’était exactement ce qu’avait voulus démontrer Socrate ? Où se trouve la place des dieux dans ce jugement puisque ce sont les démocrates qui l’ont tué ? »
Ce fut le premier débat entre Ambrosia et un professeur, à ce moment-là elle ignorait encore que le professeur Kostas changerait radicalement sa vie jusqu'ici déplorable. Il avait le don de soulever des questions et de n'y apporter aucune réponse, il racontait que c'était le but de la philosophie de pousser les personnes à se forger leur propre raisonnement, mais ne jamais l'imposer aux autres. Une discipline dans laquelle l'adolescente excellait, plus mature que ses camarades elle était dotée d'une compréhension plus développées qu'une jeune fille de son âge, mais ce qui l'intéressée plus encore était la psychologie. Découvrir pour quelle raison sa soeur ne prononçait toujours rien alors que les deux soeurs avaient été témoin de la même chose, découvrir pourquoi elle-même s'en sortait mieux qu'elle, ce qui les différenciait, et pouvoir lui venir en aide une fois qu'elle la retrouverait. Le professeur adopta la jeune fille âgée de douze ans et recueillit Andreas désormais majeur. Ce n'était pas l'homme le plus riche, mais ils s'en sortaient plutôt bien, l'ainé respectait le professeur tant que ce dernier en faisait autant et se tenait à carreau tant que sa petite soeur était heureuse. Et la relation entre l'adolescente et le professeur se transforma très vite en relation père-fille.
1998 « Mademoiselle Coleman ? » « Non, mademoiselle Kostas. » Rectifia la jeune fille âgée de quatorze ans à son interlocutrice à la porte de sa maison. « Le nom de votre famille adoptive. » « Qui êtes-vous ? » Ambrosia reluquait la femme de la tête au pied, dans la quarantaine, très chic dans son tailleur anthracite, un attaché case à la main, plutôt jolie, mais son chignon la rendait plus sévère. « Monsieur Kostas est-il présent ? » « Non. » « Il vous a laissé seule ? » Sa voix semblait exprimer de la désapprobation, son visage n’exprimait absolument rien, alors que son regard se posait partout, une expression que l’adolescente connaissait que trop bien. Le détachement total et l’œil alerte des assistantes sociales. « Puis-je savoir qui vous êtes ? » Si elle croyait qu’elle allait laisser cette guindée la traiter comme une orpheline parmi tant d’autre, Ambrosia ne manquerait pas de rectifier le tir. « Je dois m’entretenir avec Monsieur Kostas. » « Repassez plus tard. » La porte claqua, au même moment Andreas arrivait dans le salon avec un sandwich faisant le double de taille de sa bouche, elle se demandait encore comment il arrivait à mordre dedans sans que les ingrédients n’aient envies de partir en vadrouille, quand elle mordait dedans les tomates s’échappaient, la sauce lui coulait sur les doigts, bref il valait mieux ne pas la regarder manger. « C’était qui ? » « Une assistante sociale. » Derrière la porte la voix de l’assistante s’éleva pour se faire entendre. « Je ne manquerais pas de faire signaler ce manque d’éducation. » L’ainé haussa les sourcils, sa sœur rouvrit la porte et se fit un plaisir de rembarrer l’assistante. « Au contraire madame, à moi on m’a appris à ne laisser entrer personne dont on ne connait pas l’identité. Vous ne répondez pas à ma question pourtant simple, je ne vous connais pas, vous restez dehors. » La porte claqua une deuxième fois et l’adolescente rejoignait son frère pour une partie de jeu vidéo.
Une heure plus tard, elle revenait à la charge. Cette fois son père adoptif était revenu des courses et l'accueillit. Ambrosia faisait sagement son devoir d'histoire dans le salon lorsqu'ils firent les présentations, mademoiselle Martinez n'était pas une assistante sociale, mais une avocate, rattacher aux services sociaux. « Puis-je m'entretenir en privée avec vous Mr Kostas ? » « Je suppose que ce n'est pas pour moi que vous êtes venus, mais pour un sujet qui la concerne. Quoi que vous ayez à dire cette jeune fille peut l'entendre. » « Une adolescente que vous avez laissé seule et qui m'a claqué la porte au nez. » « Elle m'a bien avoué vous avoir fermé la porte au nez, elle m'a aussi relaté qu'elle a demandé votre identité par deux fois sans réponse, il est donc normal qu'elle vous ait refusé l'hospitalité sous mon toit. De plus elle n'était pas seule, son frère lui tenait compagnie. » L'adolescente guettait la réaction de l'avocate, et jubilait de la voir rougir. Loin d'elle l'idée de sourire ou son père ne manquerait pas de l'admonester de cette réaction puérile, elle se contentait donc de rester à sa place. « Bien, puisque vous jugez que cette jeune fille peut tout entendre. Madame Coleman est sortie de son coma, elle réclame après ses enfants, mais puisque Anastasia et Ambrosia ont été adoptés, Andreas majeur, elle n’a plus aucun droit sur eux. La situation est d’autant plus critique qu’il faut désormais payer les frais d’hospitalisation, nous sommes parvenus à entrer en contact avec monsieur Coleman, qui accepte de payer les frais s’il récupère les enfants à sa charge. » Dire que son père adoptif et elle était sur le cul serait un euphémisme. L’avocate avait énoncé tout cela comme si tout était normal, comme si sa mère n’était pas dans le coma depuis 6 ans, comme si son père ne les avait pas abandonnés, comme si sa sœur n’avait pas disparu de leur radar et comme si les frais d’hospitalisation ne seraient pas astronomiques. Finalement la jeune fille n’était plus aussi certaine de pouvoir tout entendre. Pour l’instant elle ressentait surtout un vif besoin de gifler cette quadragénaire manquant cruellement de tact. « Vous venez de signaler que madame Coleman n'a plus aucun droit puisque ses deux filles sont adoptées, monsieur Coleman n'aurait pas plus de droit alors qu'il a abandonnés ses enfants bien avant ce malheureux accident. » « C'est ici que la situation devient compliqués. Monsieur Coleman est riche, influent, il peut se payer les meilleurs avocats pour sa défense et payer les frais d'hospitalisation comptant. Si vous et la famille adoptive d'Anastasia allait à l'encontre des droits parentaux biologique, vous devrez débourser des frais d'avocat et Andreas devra débourser les frais d'hospitalisation puisqu'il est le seul qui n'est pas été adopté, une somme qui s'élève à ... » L'avocate chercha dans son attaché case et en ressortit une feuille, elle annonçait un montant à 7 chiffres qui les laissèrent pantois. « En tant qu'avocate, je connais les tarifs de mes confrères, avec votre maigre salaire de professeur vous n'aurez pas les moyens de vous les offrir, Andreas aura encore moins les moyens de payer les frais de leur mère biologique sans s'endetter pendant des décennies, le meilleur conseil que je peux vous donner est de... » « Je me passerais de votre conseil madame, Ambrosia est désormais ma fille, et le restera. » Les larmes aux yeux l'adolescente était plus que reconnaissante envers son père adoptif. Pour rien au monde elle ne voudrait être séparée de lui.
Bien sûr la fratrie se réunirent tous à l'hôpital, après 4 ans de séparation ils retrouvèrent Anastasia. Cette dernière avait retrouvé la parole, semblait heureuse et était enceinte de 5 mois. Les retrouvailles et la surprise passée, ils étaient allés rendre visite à leur mère. Le bonheur de la savoir sortis du coma fut de courtes durées lorsque les médecins annoncèrent qu'elle était paraplégique. Un ennuie de plus à rajouter sur la liste déjà longue, mais ils profitèrent tous de cet instant sans s'en préoccuper. Leur mère avait refusé de faire un témoignage de son agression, de crainte de choquer ses enfants, ces dernières ne pipaient mot alors qu'elles savaient exactement ce qu'il s'était passé. Le procès était loin d'être en la faveur des deux adolescentes. D'un côté, Monsieur Coleman, américain, propriétaire de complexes hôteliers et par conséquent riche à million, accompagné des deux meilleurs avocats qui assurèrent que si leur employeur avait eu connaissance de la situation il aurait accourut pour ses enfants. De l'autre un professeur, célibataire et fauchés, et une famille aux revenus aisés, accusé d'avoir laissé une enfant de seize ans se faire engrosser. La vie de tout un chacun fut disséqué dans tous les détails et tout était en faveur de monsieur Coleman, malgré le fait qu'ils les aient abandonnés, il assurait que sa femme lui avait interdit de remettre un seul pied en Grèce, cette dernière avait confirmé, incapable de mentir. Le procès dura des mois, monsieur Coleman remporta la garde de ses filles.
Amérique
Il faut reconnaitre que monsieur Coleman n'était pas un mauvais père, après l'arrivée de ses deux filles sur le territoire américain il aura fait tout son possible pour faciliter leur intégration, jusqu'à même délaisser son travail. Hors les jeunes filles n'étaient pas prête de lui pardonner son odieux acharnement à les séparer de leur terre natale et leur famille. Elles lui menèrent une vie impossible, elles n'avaient que faire de son argent, de ses cadeaux, de sa présence, si arrogant qu'il s'attendait que ses filles lui disent merci. La plus à plaindre était Anastasia, à huit mois de grossesses elle ne pouvait se rendre à l'école et devait supporter l'attention de leur père toute la journée. Dès qu'elle pouvait Ambrosia l'entrainer à la bibliothèque, au musée, au parc, n'importe où qui fasse changer les idées de sa soeur qu'elle sentait sombré dans la dépression au fil des semaines. Ambrosia s'adaptait plutôt bien en dehors de leur nouvelle maison, toujours bonne élève à l'école elle connaissait les bases de la langue anglaise, apprenait vite, et ses origines grecques attirer l'attention de ses camarades américains.
Il devait être cinq heures du matin quand elle sentit le brulé, Ambrosia s'était réveillée une heure plus tôt et travaillait sur son devoir d'anglais. Intriguée et inquiète par l'odeur elle suivit le chemin jusqu'à la cuisine pour découvrir son père faire des crêpes, ou plutôt essayer, car l'état de la cuisine était scandaleusement bordélique et les crêpes brulés. C'est dans le plus grand silence qu'elle lui vint en aide, ils ne discutaient pas beaucoup, bien que son père adoptif l'y encourage lorsqu'ils avaient l'occasion de s'avoir au téléphone. A quoi bon, elle et sa soeur avait déjà décidée de partir dès qu'Ambrosia aurait la majorité. Bien malgré elle, la jeune fille était émue, il était évident que son père tentait de faire des crêpes parce qu'elles adoraient ça. « Si vous tenez tant que ça à nous attendrir il vous aurait fallu vous y prendre autrement. » Elle préférait s'attacher à sa rancoeur qu'à ce sentiment nouveau qui lui étreignait le coeur. « Crois-tu que je ne sache pas déjà à quel point j'ai merdé ? » « Si vous ne le saviez pas le poil à gratter dans votre lit, la glue dans votre bureau vous aurez mis sur la voix je suppose. » Il commença à jurer, s'interrompit en plein milieu et s'assit sur l'un des tabourets hauts de la cuisine sans quitter les gestes de sa fille des yeux. « J'ai commis une erreur... » « Si encore il n'y en avait qu'une seule. » Le silence retomba, seulement interrompu par le crépitement de la pâte jetée sur la poêle. Depuis le procès, son père n'était pas sans savoir quel calvaire avait vécu la mère et les enfants en son absence. Certes il n'avait jamais su ce qu'il se passait puisqu'il se trouvait sur un autre continent, mais s'il était un bon père il aurait tenté de reprendre contact avec sa famille depuis bien longtemps. « J'aimais ta mère, j'aime mes enfants, j'ai respecté sa décision. » Pour Ambrosia cela ne tenait plus au respect, mais d'un déni total et un acte de lâcheté. Monsieur Coleman ne s'était pas contenté de simplement tromper sa femme, il l'avait fait avec la meilleure amie de celle-ci. Quoi d'étonnant à ce que sa mère ne pardonne pas cette trahison ? Ce qui laissait l'adolescente pantoise c'est qu'elle ait été jusqu'à se prostitué pour ne pas avoir à demander l'aide financière de son riche époux. « Vous n'aviez pas le droit de nous arracher à nos familles après nous avoir abandonnés. » « Anastasia est enceinte nom de dieu, on ne sait même pas qui est le père, quant à toi tu étais sous la tutelle d'un homme, quel genre de service sociaux confit une gamine à un homme célibataire ? N'importe quel père sain d'esprit imaginerait le pire et vous arracherez à ça. » L'adolescente savait qui était le père, un type du lycée d'Anastasia, ils étaient très amoureux et comptaient se marier dès son retour en Grèce. Il manquait atrocement à sa soeur, qui s'adaptait très mal à cette situation. Mais d'un point de vue extérieur Ambrosia admettait qu'il était facile de s'imaginer le pire. « Admettons que vous ayez voulus bien agir, vous vous êtes fait des idées, on s'en fiche de votre argent, nous étions heureuses sans ça. » « Comment peux-tu dire ça ? Après tout ce qu'à traverser ta mère, et vous ? Rien ne serait arrivé si j'avais été présent. » Il s'en mordait les doigts, il avait tout ignoré jusqu'à ce que sa mère fournisse un numéro pour le joindre lorsqu'elle était sortie du coma. Ce qu'elle avait amèrement regrettée des milliers de fois lors des procès. Ambrosia soupirait et retournait une crêpe. « J'aimerais...J'aimerais tellement trouver un moyen de tout reprendre à zéro. » Elle se retournait lorsque la voix de son père se fit hésitante, si malheureuse que sans le voir la jeune fille avait mal au coeur, alors même que la cause du malheur des adolescentes était cet arrogant personnage. « C'est impossible, mais il est toujours envisageable d'arranger les choses. » « Il faudrait que je vous renvoie toutes les deux en Grèce et que je disparaisse de vos vies, je sais. » « Je resterais, si vous renvoyez Anastasia auprès de sa famille. » Un sacrifice qu'elle était prête à faire pour le bien de sa soeur, revoir le sourire radieux sur son visage, comme lorsqu'elles étaient enfants, avant tout ça. Mais aussi parce que son père adoptif lui avait obtenus des bourses d'étude dans des universités américaines, il avait aussi affirmé que son cursus scolaire serait plus prometteur ici qu'en Grèce. Si son père adoptif l'affirmait, elle le croyait.
C'est avec cet homme-là que la jeune fille a appris à négocier, il rechignait à renvoyer l'une de ses filles alors qu'il avait légalement la garde des deux, rien d'étonnant venant d'un homme qui obtient tout ce qu'il veut, tel qu'il l'entend. Quant à Ambrosia, elle insistait sur le fait qu'il n'arrangeait pas son cas en agissant ainsi, sa famille n'avait rien à voir avec des affaires professionnelles, avec eux les sentiments et les attentions étaient à privilégier. Il a essayé d'apporter plus d'attention à Anastasia, en vain, elle refusait d'engager la conversation avec lui. Il a fini par demander conseil à sa propre fille, beaucoup plus sage que la majorité des adolescentes de son âge. Pour elle la situation était claire, il devait renvoyer Anastasia, cependant elle l'aidait comme elle pouvait sans lui dire quoi faire ou quoi dire, elle ne comptait pas lui faciliter la tâche non plus. Il a fini par capituler, pas par découragement, mais parce que l'état de santé d'Anastasia n'était pas au mieux. Il a promis de la renvoyer en Grèce, après la naissance du bébé afin d'être sûr qu'il vienne au monde dans les meilleures conditions qui soient. Après quoi lui et Ambrosia, qui restait, ferait les voyages lors des fêtes importantes. C'est à ce moment-là qu'elle sut exactement ce qu'elle voudrait faire comme métier, venir en aide aux personnes dont la vie n'aurait pas été tendre avec eux.
2003
« Vous avez du courrier mademoiselle Coleman. » L’étudiante relevait les yeux de ses notes lorsque l’employé de maison pénétra dans la pièce lui apportait le courrier. Elle s’attendait à recevoir les factures de la maison, son père était trop paranoïaque et avare pour faire confiance aux prélèvements automatiques, depuis que sa fille s’était installée chez lui c’était elle qui se chargeait de signer les chèques pendant ses absences. « Pourquoi souriez-vous ainsi Arthur ? » « Oh, pour rien mademoiselle » Elle haussait des sourcils sceptique, mais n’insistait pas, elle n’avait pas le temps à dire vrai de découvrir ce qui rendait heureux son entourage. Si elle n’était pas insomniaque, elle n’aurait jamais pu cumuler ses deux formations universitaires. Elle prit le courrier et s’attela à la tache de les ouvrir afin de payer les factures dans l’instant et ne pas perdre de temps. Elle recevait rarement du courrier à son nom, elle fut donc surprise de découvrir une enveloppe kraft pour elle. Elle y découvrit une lettre et un formulaire d’un éditeur, la lettre annonçait que son manuscrit avait été retenue et qu’ils souhaitaient le publié. Elle en resta interdite. Elle n’avait rien envoyé à personne, en outre les seuls qui aient pu avoir accès à ce qu’elle écrivait dans ces temps libre, étaient son père, les employés et son petit ami. Elle commença par ce dernier, il démentit. Les employés ne se risqueraient certainement pas à lui faire un tel coup bas, il ne restait que son père. Elle tenta de le contacter, comme il ne répondait pas elle le traquait pendant une bonne heure avant de parvenir à le joindre. « Qu’est-ce que tu as fait ? » lâchait-elle lorsqu’il répondait. « Je te demande pardon ? » « J’ai reçu un courrier de Publisher weekly. » « Ah ! » « Ah ? C’est tout l’effet que ça te fait ? Tu te moque de moi ? » « C’est tout ce que tu as reçu ? » « Tu n’as rien envoyé ? » « Envoyer quoi ma chérie ? » « Mes manuscrits ! » « Il se peut que j’ai contacté 3 ou 4 maisons d’éditions. » Le crayon dans sa main se brisa, la jeune fille raccrocha au nez de son père. Il valait mieux à l’heure actuelle, elle était trop pondérée pour insulter qui que ce soit sur un coup de tête, mais elle n’en pensait pas moins à l’intention de son père.
Elle le rappela une heure plus tard, cette fois il répondit du premier coup. Depuis 3 ans qu'ils vivaient désormais ensemble ils avaient appris petit à petit à se connaitre, même si ce n'était pas franchement le grand amour entre le père et la fille, quand cette dernière contactait son père il se tenait généralement prêt à recevoir son coup de fil. Mais il lui arrivait encore quelquefois d'agir comme un arrogant à qui l'on ne refusait rien. « Pourquoi tu as fait ça ? » « Parce que tu as du potentiel ma chérie, il était temps de te le faire comprendre concrètement. » « Non, tu as simplement voulu faire valoir que tu avais le contrôle, encore une fois ! » Ambrosia était indignée, comment avait-il osé bafouer son espace privée ? Elle avait toujours eu le même passe-temps depuis des années, l'écriture. Quand elle ne le passait pas à lire toute sorte de littérature, elle le passait à écrire ce qui lui passait par la tête. Elle avait eu le malheur de laisser trainer ses pages d'écriture dans la bibliothèque de la maison et son père était tombé dessus, il ne targuait pas de louange au sujet de ces manuscrits. « C'est mon intimité. » « Rappel moi pourquoi tu fais des études en psychologie ? » « Pour aider les gens à combattre leurs démons intérieurs. » « Rappel moi pourquoi tu écris ? » A quoi ces questions rimaient-elles ? « Parce que j'aime ça, je m'évade. » « Exactement. Et ne penses-tu pas que tes romans puissent permettre à tes lecteurs de s'évader et ne plus penser à leurs démons quelques temps ? Comme toi. » Elle soupirait en jouant avec son crayon recoller par du scotch, elle détestait quand il avait raison. Elle savait bien que s’évader de la sorte ne réglait pas la question de ses propres démons, elle comptait sur ses études pour remédier à cela, cependant la littérature lui permettait de vivre dans un autre monde qu’il soit beau ou affreux, n’importe quoi qui lui fasse oublier sa propre vie. Elle se consolait en se disant qu’il y avait bien pire qu’elle dans le monde. « Donc ma chérie, tu vas remplir ce formulaire et faire éditer tes merveilles, pour aider ces pauvres personnes dans le besoin d’évasion. » « Tu es impossible ! »
Elle n'avait pas renvoyé le formulaire illico, il n'était pas question que son père ait le dessus sur cette histoire. Entre temps elle avait reçu deux autres lettres d'éditeur ayant le même objectif de publier ses écrits. C'était insupportable, son père la relançait chaque jour par téléphone qu'elle devait accepter, de surcroit son petit ami insistait aussi pour qu'elle se lance dans l'aventure. Il persistait à dire qu'elle n'avait rien à perdre et tout à y gagner. Elle avait finalement capitulé un mois plus tard et renvoyer un formulaire à l'éditeur qu'elle avait choisie parmi les trois. Ce ne fut une surprise pour personne de constater que ses écrits soient de grands succès, les lecteurs se les arrachaient et son éditeur réclamait plus de manuscrit. Elle s'attelait donc à sa nouvelle tâche, et refusait catégoriquement les apparences publiques afin de promouvoir ses publications, elle n'en avait simplement pas le temps et favorisait ses études. Son père avait insisté pour qu'elle suive un cursus de management, étant la seule de ses enfants avec qui il s'entendait le mieux, elle serait destinée à hérité de ses affaires professionnelles, suite à de nombreuses négociations elle avait accepté, après tout il ne risquait pas de mourir avant une trentaine d'années, elle aurait le temps de s'épanouir dans ce qui l'intéressait vraiment. Il était certains que l’avenir d’Ambrosia serait très occupée.
La révélation
Ambrosia était en pleine psychanalyse d’un patient du centre lorsque son frère l’avait appelé, au moins une dizaine d’appel en absence en 1heure. Ce devait être urgent pour qu’il se montre aussi insistant, elle le rappelait donc entre deux séances. La facture serait salée, mais tant pis. « T’es où ? » « Bonjour à toi aussi frangin, quel ravissement d’entendre ta voix si agréable au travail. » Elle était généralement coulante, mais le manque de politesse n’était pas le genre de chose qu’elle laissait passer sans commentaire. « J’ai pas le temps pour les politesses petite sœur, tu vas rentrer en Grèce. » « Je te demande pardon ? » « C’est trop dangereux en Amérique, rentre à la maison. » Autant pour les politesses. Elle savait très bien que son frère était sérieux à ce sujet. « C’est ridicule Andreas, je comprends ton inquiétude face à cette révélation, mais… » « Non tu ne comprends rien ! Ils sont partout, et tu es toute seule là-bas, une cible facile. Tu rentres à la maison illico, ici je pourrais te protéger. » La protéger ? Il l’avait toujours fait, plus encore lorsqu’Anastasia était partie dans sa nouvelle famille adoptive, quand il se mettait en tête l’idée de protéger sa famille il pouvait se montrer infernal. « Ecoute, révélation ou pas ils ont toujours été parmi nous et je n’ai jamais été victime de ces personnages, il n’y a pas de raison que ça commence maintenant, je suis et resterais prudente, comme toujours. Je te rappelle plus tard Andy, j’ai du boulot. » Elle avait raccroché avant qu'il n'ait le temps de protester. La révélation des vampires s'étaient faites deux jours plus tôt, toute la ville était en effervescence. Certains fanatique se précipitaient à la recherche de ces créatures, d'autres ne cachaient pas leur méfiance, Ambrosia ne se comptait dans aucun de ces parties. D'accord elle n'était pas enchantée, pas vraiment surprise puisqu'elle appréciée Bram Stocker et Dracula, donc intérieurement elle avait un peu fantasmé sur des vampires, elle-même avait écrits deux romances fantastiques que ces lecteurs s'arrachaient, elle ne doutait d'ailleurs pas de recevoir un appel de son éditeur dans les jours à venir. Bien qu'elle ne rangeait pas ses créatures dans la catégorie menace, car elle savait que trop le mal que pouvait faire un humain sans caractéristique surnaturel, cependant son instinct lui dictait d'être prudente.
Trois jours plus tard elle recevait un coup de téléphone de son père. Apparemment, il aurait retrouvé son fils sous une pluie torrentielle devant sa maison. Ce dernier refusait d'entrer dans la demeure tant qu'elle ne serait pas là. Elle n'avait rien vu venir, pourtant elle aurait dû, elle connaissait mieux son frère que quiconque et savait à quel point il était obstiné. S'il avait l'intention de la ramener dans leur pays natale elle allait devoir faire preuve de patience pour lui annoncer qu'elle ne quitterait pas le territoire américain. Elle aussi, pouvait être obstinée. « Tu pourrais terminer ta dernière année en Grèce. » Deux heures après le coup de fil de son père, ils venaient d'essuyé l'engueulade qui avait suivis son arrivée, elle et son frère étaient installés autour de la table de cuisine et buvait un café. « Je me suis engagée dans mon travail. » « Tu n'es même pas payé, ils auraient bien plus besoin de toi chez nous. » « Et je serais censée être en sécurité là-bas ? Rien ne change, tu l'as dit toi-même ils sont partout. » Puisqu'il ne répondait rien elle relevait les yeux de sa tasse pour voir son regard bleu braqué sur elle, si intense qu'elle comprit qu'il l'étudiait. Il le faisait chaque fois qu'ils se retrouvaient, c'était la première fois qu'il faisait le voyage jusqu'en Amérique tant il haïssait leur père et ne s'en cachait pas. Elle se sentait oppressée par ce regard. « Tu n'as pas l'intention de revenir auprès de nous, même pas après tes études. » C'est fou comme le fond de sa tasse devenait tout à coup passionnant. Jusque-là elle n'avait pas encore trouvé le courage de leur annoncer cette vérité qu'il venait d'énoncer. « J’ai raison, tu t’es attachée à eux, celui qui se prétend notre géniteur t’a embobiné ! J’y crois pas Ambrosia, comment t’a pu le laisser faire une chose pareil ? Te laisser avoir par ses belles paroles, il nous a abandonnés… » « Ça suffit ! Il n’a rien à voir dans cette décision, ici j’ai tout ce que je n’ai jamais eu chez nous, un nouveau départ. J’ai des amis, un avenir, je suis douée, c’est ici que je me suis réalisée. Tu devrais en faire autant au lieu de vivre aux dépends de tes petites sœurs, tu es incapable de faire autre chose que veiller sur nous, car autrement tu penses que tu n’es qu’un vaut rien ! » Elle aurait voulue ravaler ses mots à l’instant où ils sortaient, elle n’avait jamais voulu analyser la psychologie de sa famille, ils avaient tous un passé lourd à porter et entrevoyaient l’avenir différemment. Sa mère avait épousée son père adoptif, ils étaient heureux. Anastasia avait épousé son petit ami du lycée, ils étaient heureux avec leur enfant et le deuxième était en route. Quant à elle et Andreas, ils restaient les plus accrochés à leur passée, c’est pour cela qu’ils étaient si proche et si éloignée à la fois, aucun ne confiait leurs démons à l’autres. Un tic agitait la mâchoire de son frère tandis que son regard s’assombrissait, présageant une grande colère. « Ce n’est pas ce que je voulais… » « Laisse tomber, tu ne veux pas rentrer ? Je reste. Il n’est pas question que tu te retrouves seule face à ses monstres. » Sur ces mots il se levait, et aller relâchait sa frustration ailleurs. Seule dans la cuisine, elle écoutait la dispute qui ne tarderait pas à éclater entre son frère et leur père.
Il avait tenu parole et était effectivement resté malgré les nombreuses disputes qui explosèrent entre le frère et la sœur. Il prétendait que les communautés surnaturelles étaient moins nombreuses en Grèce que dans ce coin, que leur famille se porterait bien chez eux, tandis qu’elle avait besoin de sa présence. C’était ridicule, Ambrosia n’était pas crédule pour croire qu’en cas de rencontre conflictuelle, lui comme elle, puisse avoir le dessus, il lui assurer que c’était son affaire. Il s’était temporairement installé chez leur père, puisque le studio dans lequel s’était installée la jeune femme était certainement trop petit pour deux, elle n’espérait pas que les deux hommes se réconcilient et était décidé à ne pas donner de conseil à son père pour une fois. La relation entre lui et son frère dépassait ses capacités et elle ne voulait pas s’en mêlée.
2012
« Ne faites pas ça ! » L'homme qui lui faisait face souriait, se moquait d'elle en écoutant les battements irréguliers de son coeur. Elle était certaine que celui-là était un vampire, impossible d'ignorer les crocs qui dépassaient de ses lèvres entrouvertes. « Ne pas faire quoi beauté ? » Les mots restaient coincés dans la gorge de la jeune femme. Un peu plus tôt elle avait reçu l'appel de son frère, il lui demandait expressément de rentrer à leur appartement qu'ils louaient ensemble depuis qu'ils avaient quitté New-York. Elle n'avait pas eu besoin de lui demander pour quelle raison il la sommait, elle avait vu la vidéo. Ce vampire, Aleksandr, avait exécuté cette humaine devant les caméras, les quatre autres vampires et ce hurlement, c'était affreux, elle en avait eu la chair de poule et en était encore retournée. « Je...Je... » Elle s'insurgeait de bégayer de la sorte, ce vampire l'avait prise par surprise en parvenant à l'acculée dans cette ruelle sans qu'elle ne s'en rende compte. Elle avait à peine eu conscience d'avoir été hypnotisée, parce qu'il n'y avait que cela pour expliquer sa présence ici. Elle quittait le centre social dans lequel elle venait en aide aux victimes de ses créatures et la minute suivante elle se retrouvait prise au piège. « Je n'ai rien à voir avec ses conflits, laissez-moi partir. » Le sourire du vampire s'élargissait, laissant entièrement apercevoir ses crocs, le coeur de la jeune femme manquait un battement tandis qu'elle reculait et se cognait contre le mur de l'impasse. « Mais bien au contraire petite, tu as tout à voir dans ces conflits. » Elle eut le malheur de croiser son regard à nouveau, elle n’était pas habituée à croiser des non-humains, alors même qu’elle vivait dans l’une des villes les plus envahit par le surnaturels. Elle se sentit perdre pied, puis son corps envahit d’une douce chaleur, elle se détendait et laissait le vampire approcher vers elle, docilement. De terrifiée, elle était devenue impatiente. Elle avait perdue tout contrôle de son corps, mais elle était parfaitement consciente de ce qui se passait. L’impuissance, elle comprenait désormais la terreur des victimes qui se confiaient à elle, être entièrement à la merci d’un vampire. « Il semblerait que tu ne sois au courant de rien petite, pour cela je te laisserais la vie sauve, seulement pour l’avertir une fois, rien qu’une fois, la prochaine fois je te viderais de ton sang. » Quand il fit glisser les cheveux de la jeune femme derrière son épaule cette dernière se cambrait pour aller à sa rencontre et penchait la tête sur le côté. Quand il mordit, elle ressentit une vive piqure, puis ce fut le trou noir.
Elle fut réveillée à l’hôpital par la voix de son père, elle comprit vaguement qu’il s’emportait après un médecin pour une question de groupe sanguin. Les yeux clos elle s’agitait. Une main lui toucha le bras, elle sursautait et ouvrait abruptement les yeux. Voyant flou elle commençait à paniquer, quand la voix de son frère lui parvint entre les brumes de son esprit. « C’est moi petite sœur, tu es en sécurité, tout va bien. » Elle mit un certain temps à se remettre les évènements passés, et essayait de se remémorer ce qu’elle avait oubliée, en vain. Le vampire, la morsure, puis le trou noir. « Que…Qu’est-ce qui… » Sa gorge la brulait chaque fois qu’elle tentait de parler, elle préférait donc se taire et chercher du regard son frère. « Je suis désolé soeurette, c’est ma faute. Je t’ai mêlée à tout ça, j’aurais dû m’en douter. » Bien sûr, le mot avertissement lui trottait dans la tête, ce qu’elle ne remettait pas c’était le rapport avec son frère. Trop fatiguée, sans doute droguée, elle se rendormit. Le lendemain le verdict du médecin tombait, elle avait deux côtes fracturée, reçue pas mal d’hématome et était passé proche d’être exsangue et les muscles de sa nuque en piteux état, en somme le vampire n’y était pas allé de main morte. Son frère n’avait pas quitté son chevet, elle l’avait vu passer par toute sorte d’émotion passant de la fureur à la culpabilité. Quand le médecin repartit elle lui demanda des comptes. « Qu'est-ce que tu me caches ? » « Je les chasses. J'ignore encore qui t'a fait ça, mais je le retrouverais et en ferait mon affaire. » Son frère chassait les créatures et elle l'ignorait ? Les éléments d'un puzzle se mettaient en place dans son esprit, le fait que le vampire semblait savoir qu'elle ignorait quelque chose, l'avertissement. Mais aussi les nombreuses absences de son frère, les excuses qu'il trouvait pour expliquer tel ou tel hématome qui ne pouvait passer inaperçu, le temps qu'il passait à améliorait la sécurité de leur appartement et ses appels incessants pour s'assurer que tout allait bien. Puis sa venue en Amérique, le fait qu'il ait insisté pour rester, soit disant pour la protéger. N'était-ce pas une excuse pour ajouter plus de créatures à son tableau de chasse ? « Depuis quand ? Comment ? Comment as-tu pu me cacher une chose pareille ? » Elle se tut lorsque sa voix montant dans les aigus blessait sa gorge endolorie. « J’avais l’intention de t’en parler, mais tu as une opinion bien arrêté à leur sujet. Maman n’était pas une prostituée, elle chassait. Bien avant de rencontrer notre père, elle avait un frère, il a été attaqué par un loup-garou, c’est comme ça qu’elle a appris leur existence. Après avoir disparu pendant des mois il a réapparut, et lui aurait appris tout ce qu’il savait avant de lui demander de l’abattre, il ne supportait pas son nouvel état. A contre cœur elle s’est exécuté, puis elle a continué à chasser. Elle a arrêté quand elle était enceinte de moi. Elle a repris après le départ de notre père. » Elle fusillait son frère du regard à défaut de pouvoir l’engueuler, il n’était pas envisageable qu’elle puisse le croire. Les images de cette nuit atroce qui avait envoyé sa mère à l’hôpital était gravée à jamais dans sa mémoire, il s’agissait clairement d’humains. Jamais, elle et Anastasia n’avait témoigné de ce qu’elles avaient vues, pas même entre elles. « L’argent qu’elle ramenait à la maison ? » « Voler sur ces proies. » Les hématomes, ses aventures nocturnes… « C’était plus simple que tout le monde pensent qu’elle se prostituait… » « Tait toi ! » C'était beaucoup de choses à encaisser, plus simple disait-il ? Ambrosia réalisait que toute sa vie était basée sur un mensonge, en âge de comprendre ce qu'il se passait, elle avait culpabilisé que sa mère soit obligée de vendre son corps pour survenir aux besoins de ses enfants. Elle avait encore culpabilisé lorsqu'elle était à l'hôpital, dans le coma. Et toutes les années suivantes. Elle aimait sa mère, mais chaque fois qu'elle la retrouvait en Grèce les images du calvaire qu'elle avait vécu lui revenaient en mémoire. Certes, elle avait réellement vécue un calvaire, mais le reste du temps elle avait été entièrement maitresse de son corps et de ses choix. « Ceux qui l'ont envoyée à l'hôpital...Sont humains. »« Ne dénie pas la vérité Ambrosia... » « Non Andreas, j'étais là, avec ce que je sais aujourd'hui je peux te l'assurer à 100% désormais, ils étaient humains. » Son frère l'observait, sidéré. C'était puéril, mais elle était satisfaite, au moins n'était-elle pas la seule à faire des révélations aujourd'hui. « Ça ne change rien, ces créatures sont ce qu'elles sont, l'homme n'est pas si différent, vous vous plaisez à croire le contraire pour vous protéger. L'humanité n'est pas un concept humain, nous sommes autant inhumains que ces créatures. Maintenant laisse-moi, j'ai besoin de me reposer. »
Quelques jours après elle était libre de quitter l'hôpital, elle avait essuyée de nombreuses disputes avec son frère et son père, elle était bien décidée à rester à Shreveport. Ici, certains avaient besoin d'elle. Si elle prenait désormais ses précautions contre les créatures elle refusait de suivre la trace de son frère, qu'il fasse ce qu'il lui plaisait, elle restait sur sa position. Elle était même...Intriguée. Elle ne gardait aucun souvenir de ce que lui avait fait le vampire, les médecins n'avaient détecté aucune commotion cérébrale qui expliquerait cette amnésie, la théorie était donc que le vampire n'ait pas désiré qu'elle s'en souvienne. Pourquoi ? Son objectif n'était-il pas de la torturé elle et son frère ? De l'utiliser elle contre son frère, se venger à travers elle ? Ambrosia admettait volontiers qu'il était préférable qu'elle ne s'en souvienne pas, mais elle s'interrogeait sur les intentions de ce vampire. Elle avait entendue assez de témoignages différents pour être incapable de se forger une idée précise sur ces créatures. Que pouvait-il bien se passer dans la tête de ces êtres pour laisser des avis aussi divergent ? Alors que la jeune femme reprenait sa vie comme elle l'avait laissée et ne comptait pas en changer, ses questions sans réponses commencèrent à devenir une véritable obsession.
Dernière édition par Ambrosia Coleman le 12/6/2013, 01:33, édité 3 fois
Maman louve léthargique
SIGNALEMENT : Une maman poule HABILITIES : Rapidité, force, guérison rapide OFFICE : Chômage - Ancienne Directrice en chef du Daily Comet SERENADE : Just give me a reason - Pink & Nate Nuss
Louve blanche et Alpha, lupa de la Meute.
En octobre elle devient la compagne officielle de Jeremiah A.C Kellog alors Ulfric de la Leute de Shevreport. Elle attend son enfant.
Février 2014, alors enceinte de 5 mois, Melinda découvre le corps de JEremiah, éviscéré, en pleine nuit.
Début Mars 2014, après avoir été pourchassée avec Duncan dans la forêt, puis sauvée par HAnsfried, celui ci se hisse au poste d'Ulfric.
Depuis, que le calme est revenu dans la Meute, Melinda s'enfonce dans une dépression dont personne ne parvint à l'en sortir. Pas même Conrad qui a réussit tout de même à lui redonner le sourire.
le 30 avril 2014, Melinda, torturée par Cinead en pleine forêt,accouche et oublie son enfant. Tisha qui la retrouve près du Pard la raccompagnera à la Meute, où Iza les rejoindra avec le bébé mort entre les bras... SOBRIQUET : Arwana / Arwy MISSIVES : 2817 ACTE DE PROPRIETE : Bazzart
Melinda Warren
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 4/6/2013, 13:17
Reuuuuuuuuuuuuuuuuuh ^^
bon courage pour ce nouveau perso ^^
Et n'hésite pas ma boîte MP t'es ouverte
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 4/6/2013, 13:21
Un grand merci à toi pour m'avoir donner cette idée!! Je n'hésiterais pas :38:
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 4/6/2013, 13:28
De nada !!:D
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 4/6/2013, 13:29
Bienvenue. Juste pour info, plusieurs fiches sont déjà en cours avec Emilia pour avatar, l'une de ces fiches est d'ailleurs en cours de validation. Je veux pas m'avancer mais tu devrais envisager sérieusement une autre trombine.
Invité
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 4/6/2013, 13:31
Merci Allessandro! Oki j'ai surtout regarder dans le bottin, je vais me trouver une autre bouille ^^
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 4/6/2013, 13:42
Bah de rien, c'est vrai que c'est un peu rageant quand tu commence ta fiche avec une trombine en tête et qu'il faut en changer finalement.
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 4/6/2013, 14:15
Voui surtout quand on imagine la bouille parfaite pour le personnage, mais c'est pas grave ce ne sont pas les bouilles qui manque ^^
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 4/6/2013, 14:58
Grave!
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 4/6/2013, 18:44
Melinda Warren a écrit:
Reuuuuuuuuuuuuuuuuuh ^^
bon courage pour ce nouveau perso ^^
Re bienvenue ? C'est qui ? En tout cas si t'as la moindre question, n'hésites pas à nous embêter
Invité
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 4/6/2013, 18:50
Ahah c'est Ciguë, comme j'avais du mal avec la double personnalité j'ai changer de personnage
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 5/6/2013, 01:26
Allleexxiissss
Rebienvenue sur le forum Bonne continuation pour ta fiche ! :29:
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 5/6/2013, 09:18
Une psychanalyste, ça c'est cool. Et le choix de l'avatar l'est tout autant!
Invité
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 5/6/2013, 09:25
Merci Stella Eh oui Allessandro en cherchant bien j'ai trouvé ^^ tu veux être l'un de mes patients???
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 5/6/2013, 11:37
Oh pas de Ciguë alors finalement ^^ Oh et puis j'avais pas vu mais...
Citation :
NATIONALITE Grecque, Américaine
:54:
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 5/6/2013, 12:28
T'auras un autre Grec à prendre Theo *sort*
Invité
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 5/6/2013, 13:56
"un autre grec" je pense pas mais unE autre grecQUE ça c'est sûr lol *pense à aller secouer un peu les puces d'Ioänna pour qu'elle termine vite sa fiche !* xD
SANDS OF TIME
SIGNALEMENT : #BornToBeAVictim HABILITIES : Chimérie III. OFFICE : Horloger & Première Dame du Chaos. SERENADE : Hagia Sophia - Irfan
« J'ai appelé les bourreaux pour, en périssant, mordre la crosse de leurs fusils. J'ai appelé les fléaux, pour m'étouffer avec le sable, le sang. Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. »
Yago Mustaphaï
ALIAS ; Le juif pedofourbe en papillote. Tu veux des bonbons ?
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 11/6/2013, 17:04
Une psychanalyse, écrivain de surcroît... *Etoiles dans les yeux* Je me délecte d'ores et déjà des tête-à-tête en analyse. "Entretien avec un vampire", en mieux.
J'ai hâte de te lire, et de découvrir les travaux de ton personnage. Bon courage pour la dernière ligne droite ! :011:
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 11/6/2013, 18:48
Merci vampire!! J'aimerais bien terminée ma fiche aujourd'hui pour me lancer dans l'aventure :11:
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 12/6/2013, 01:37
Désolée du double post : J'ai terminée ma fiche!! :52: Bonne lecture aux admins ^^
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 12/6/2013, 11:03
Ok, je transmet aux admins miss
SEUL LE PIRE ARRIVE
SIGNALEMENT : big bad wolf, wouf! HABILITIES : Capacité à avoir un carma de merde, comment ça c'est pas un super pouvoir... OFFICE : Détective privé spécialisé dans les affaires obscures des CESS SERENADE : Ben Frost :: 'Venter' (musique de la sign)
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories MISSIVES : 1359 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memories.
Je vomirais sur mes contemporains le dégoût qu'ils m'inspirent. Flaubert
Piotr Vuk Ludwiczak
FONDA BITCH Ϟ there is a new sheriff in town
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 13/6/2013, 11:27
Welcome
Je suis là pour te guider
Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative. Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modérer pour la validation.
Un personnage très intéressant, et finalement assez peu torturé étant donné son histoire. En tout cas, une psy dans cet asile, j'ai envie de dire, pas trop tôt! Mais tu as du pain sur la planche, ma belle.
J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé! Toutes mes félicitations!
Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option! Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des clans et meutes pour choisir ton clan. N'hésite pas à faire un tour dans le quartier des sujets multijoueurs pour animer ton jeu. Si tu te sens perdu, n'hésite pas à demander un parrain. De plus, bénéficie de quelques astuces en faisant un tour ici. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!
Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu sur Drag me to Hell. Amuse-toi bien, et rappelle toi, que si tu as la moindre question nous serons toujours là pour y répondre.
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 13/6/2013, 12:16
Un grand merciiiiiii donnez moi du boulot même pas peur :09:
Maman louve léthargique
SIGNALEMENT : Une maman poule HABILITIES : Rapidité, force, guérison rapide OFFICE : Chômage - Ancienne Directrice en chef du Daily Comet SERENADE : Just give me a reason - Pink & Nate Nuss
Louve blanche et Alpha, lupa de la Meute.
En octobre elle devient la compagne officielle de Jeremiah A.C Kellog alors Ulfric de la Leute de Shevreport. Elle attend son enfant.
Février 2014, alors enceinte de 5 mois, Melinda découvre le corps de JEremiah, éviscéré, en pleine nuit.
Début Mars 2014, après avoir été pourchassée avec Duncan dans la forêt, puis sauvée par HAnsfried, celui ci se hisse au poste d'Ulfric.
Depuis, que le calme est revenu dans la Meute, Melinda s'enfonce dans une dépression dont personne ne parvint à l'en sortir. Pas même Conrad qui a réussit tout de même à lui redonner le sourire.
le 30 avril 2014, Melinda, torturée par Cinead en pleine forêt,accouche et oublie son enfant. Tisha qui la retrouve près du Pard la raccompagnera à la Meute, où Iza les rejoindra avec le bébé mort entre les bras... SOBRIQUET : Arwana / Arwy MISSIVES : 2817 ACTE DE PROPRIETE : Bazzart
Melinda Warren
ADMIN ♥ Gangbang Melou ♥
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain? 13/6/2013, 12:34
Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis Ambrosia validée *.* Ma tite louloute :13:
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Sujet: Re: L'humanité est-il seulement un concept humain?