➽ date et lieu de naissance. née le 6 septembre 1989 à Tokyo, Japon ➽ nationalité. japonaise ➽ camp. neutre pour l'instant ➽ capacités. voir les auras, résister au charme et hypnose des vampires, capacité de créer des illusions réalistes et pouvoir peu développé d'empathie ➽ classification. potentiellement dangereuse, bien qu'elle n'agit que pour ses propres comptes ➽ état civil. célibataire, mais pas inactive pour autant ➽ lieu d'habitation. stoner hill, endroit malfamé où l'ange a chuté ➽ métier. rien, à quoi sert l'argent quand on peut le créer ➽ étiquette qui vous est collée. ange manipulateur

C’est un ange dans les apparences. C’en était un autrefois aussi, avant que sa vie ne bascule vers l’antipode. Il demeure qu’elle dégage une innocence et une vulnérabilité qui dupent quiconque ose s’approcher de cette âme solitaire. C’est son physique qui prend un tel plaisir à tromper ses cibles, ce n’est point ses illusions. Du haut de son un mètre cinquante-huit pour un peu plus de quarante kilogrammes, il est évident que son frêle gabarit ne pourrait effrayer que plus petit qu’elle, ce qui s’avère plutôt rare. Du coup, si la vulnérabilité issue de ses petites mensurations ne savait attirer un prédateur lambda, ce serait la beauté naturelle dont elle a héritée qui pourrait attirer le plus sot des jouvenceaux. Et une fois abordée, on se rendra compte qu’elle n’a pas conservé les qualités qui lui valaient tant d’éloges auparavant. Tout d’abord méfiante, elle ne sera pas encline à s’ouvrir sans hésitation au premier des intrus, encore moins si celui-ci s’avère être de sexe masculin. Toujours sur ses gardes et même un peu trop, il faudrait être doté de capacités d’infiltration pour pouvoir la surprendre, tant ses regards furtifs s’avèrent nombreux. Il est rare de la prendre par surprise; ainsi sera-t-elle la première à les repérer.

Une fois la confiance acquise, concept plutôt abstrait pour cette jeune louve, elle peut s’avérer retrouver des similitudes avec sa personnalité d’antan. Sympathique et bavarde, elle pourrait considérer ses amis à juste valeur, contrairement à ces nombreux inconnus qu’elle croise dans son quartier malfamé. Qu'importe, elle aurait tendance à prôner sa propre survie à celle d'autrui. Il demeure qu’il ne s’est jamais produit une rencontre fortuite qui a su trouver son chemin jusqu’à une amitié durable, la plupart des connaissances de Shreveport n’ayant été que de malheureux hères en soif de sexualité, qu’elle a vite renvoyés à leur place. Et si malheur il devait arriver à quelqu’un d'être traité avec respect, alors ce dernier pourrait justement se questionner sur ses réelles intentions. Lorsqu’il ne s’agit pas d’amis proches, elle a tendance à manipuler les gens à sa guise pour obtenir tout ce qu’elle veut. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle ne travaille pas : elle donne l’impression à ces gens qu’elle a tout plein d’argents, puis se sauve avant que l’illusion ne tombe. C’est une technique qui a su maintes fois faire ses preuves. Elle ne doute plus une seconde de son efficacité.

Mais alors, que fait-elle de ses journées? Elle se balade très souvent, la marche étant pour elle un exutoire efficace à cette vie dangereuse. De plus, elle s’adonne souvent à un vice connu en cette ville : le trafic de sang de vampire. Cette substance, qu’elle avait au départ considéré avec dégoût, avait fini par piquer sa curiosité, au point qu’elle ne dit jamais non lorsqu’elle peut y mettre le grappin dessus. Il demeure que comme toute femme qui se respecte, elle ne refuse pas une partie de jambes en l’air, mais là encore, il faut qu’elle ait suffisamment confiance en son hôte le temps d’une nuit, avant de disparaître une fois de plus. Au final, ses illusions serviront le plus souvent qu'à manipuler les gens à ses fins, ou sinon à ne laisser aucune trace d’elle, peu importe où elle va. Les gens se rendent vite compte que cet ange n'est que mensonges et tromperies; lui faire confiance serait signer son arrêt de mort.

Elle n’a pas d’emploi. Elle n’en voit pas l’utilité, sinon pour remplir ses journées parfois un peu trop longues à son goût. Son activité principale se résume à marcher souvent dans la ville, notamment parce qu’elle juge qu’il s’agit d’un bon moment pour réfléchir. Elle peut se promener durant des heures sans éprouver le moindre ennui, tant elle aime cela. Il demeure qu’elle aime bien le sexe. Qui n’apprécie pas s’adonner à cette activité de façon quotidienne? Personne, bien entendu, mais sa particularité à elle étant qu’elle n’a pas peur de frapper à différentes portes pour obtenir satisfaction, tant qu’elle peut assurer sa sécurité lorsqu’elle souhaite combler ces manques. En usant d’illusions, par exemple, pour se donner une fausse apparence aux yeux de l’infidèle.
Elle aime la solitude. Cela va de pair avec sa méfiance excessive. De ce fait, la compagnie la rend toujours méfiante et taciturne. Les promenades de jour comme de nuit sont nombreuses; elle peut marcher durant des heures sans en ressentir d’ennui. Le sexe est aussi une activité qu’elle aime. Bien qu’elle soit en faveur de la consommation de drogues et autres substances similaires, elle n’en fait jamais d’abus, notamment par peur que cela baisse sa garde. De plus, elle a tendance à fumer lorsqu’on lui en propose une, mais une fois encore, elle ne va jamais dans l’excès. C’est pourquoi elle ne transporte que rarement un paquet sur elle. La seule chose qu'elle n’apprécie demeure la boisson; en effet, jamais on ne réussira à la saouler, car le goût et les effets ne l’intéressent guère.
Hormis les pouvoirs propres aux médiums, Aimy a le don de manipuler les gens par l’intermédiaire d’illusions parfaites. Elle en fait usage fréquemment, soit pour payer comptant ses rares achats, pour se déguiser en une apparence totalement différente en vue de conserver un certain anonymat ou, ce qu’elle préfère le plus, afin de tromper autrui et les soumettre à sa volonté. Elle aime bien sa capacité, qui lui permet bien souvent de vivre en toute sécurité; les gens la connaissent sous sa vraie apparence lorsqu’elle vit dans son quotidien, mais lorsqu’il s’agit de s’adonner à des activités qui sortent de l’ordinaire, elle revêt un physique tout autre. De plus, la jeune femme a découvert récemment sa capacité à ressentir ses émotions, en même temps que celle d’influencer l’esprit des gens en l’empreignant de sentiments feints. C’est pour elle une seconde méthode pour obtenir tout ce qu’elle veut, mais la découverte récente de cette aptitude en fait un pouvoir inexploré et bien moins maîtrisé que son tout premier. Il demeure qu’elle est tant attachée à ceux-ci qu’elle n’a jamais réussi à voir les esprits, comme la majorité de ses pairs réussissent à faire. De ce fait, communiquer avec les morts ne fait pas partie de sa palette de pouvoirs, mais elle ne s’en désole pas réellement. Elle se sent déjà comblée par ses capacités surprenantes.
D’une part, elle sait que la ville est en proie à d’atroces rivalités suite à la révélation, mais d’une autre, sans celle-ci, elle n’aurait jamais eu vent de cette ville et elle aurait dû vivre en marge d’une société dont elle ne faisait pas partie. Elle qui avait été élevée par des parents sévères qui prônaient la normalité aux dépens du changement, jamais elle n’aurait pu subir un tel écart avec la population. De ce fait, elle est bien contente que la révélation ait eu lieu, même si quelques esprits étroits continuent de mépriser la différence et l’évolution. En ce qui a trait aux nombreux conflits, elle ne se sent guère concernée, préférant survivre au lieu de prendre part au combat. Peut-être finira-t-elle à penser autrement, mais pour l’instant, son quotidien lui plait et n’aurait aucune raison de changer.
Elle n’a pas de signes particuliers, si ce n’est que son minois juvénile aux traits asiatiques lui permet de tromper autrui sans avoir recours à ses pouvoirs.

Son histoire s’apparente à celle d’une orpheline lambda, retrouvée seule dans les rues de Tokyo, sans indices qui pourraient mener aux raisons de son rejet. Elle avait été déposée à peine bébé au seuil d’un piteux orphelinat, probablement dans l’espoir qu’on se charge d’elle. Aucune paperasse ne fut jointe à cet abandon, de sorte qu’il fut impossible pour elle de retracer les parents irresponsables dont elle est issue. Le seul et unique héritage qu’on a laissé entre les mains du poupon était un pendentif accroché à une chaine en argent. Bien que le symbole n’ait guère grande signification, l’enfant évolua en conservant ce précieux trésor à son cou, tel un lointain souvenir d’une affiliation oubliée. Qu’importe, même si son histoire pourrait sembler tragique aux yeux de quelques-uns, elle nourrit une indifférence quant au mystère de ses racines, rayant son passé au profit d’un présent et un avenir réfléchis. Alors que plusieurs enfants dans la même situation auraient souhaité mener une laborieuse enquête pour retrouver leurs parents biologiques, jamais cette idée utopique ne lui avait frôlé l’esprit, sans compter que cette initiative ne servait qu’à nourrir l’esprit d’espoirs empoisonnés. Vu les circonstances de son rejet, les chances d’obtenir des informations quant à son ancienne famille se situaient sous la barre du zéro. Elle n’avait d’ailleurs pas de temps à perdre pour ces futilités, son affection étant principalement axée sur sa famille adoptive.

Elle fut accueillie par l’orphelinat lorsqu’elle n’était âgée que de quelques jours, puis repartie de l’endroit une semaine plus tard, adoptée par une famille qui ne sut résister aux charmes du poupon. Elle ne sait pas si c’était son âge qui avait réussi à lui attirer des faveurs, ou si un don quelconque avait capté l’attention du premier couple venu, mais elle avait eu la chance d’être recueillie par cette famille précise, dont l’incapacité de faire des enfants avait suffi pour les convaincre d’en adopter un. Situation économique très favorable pour prendre sous leur toit la jeune fille, celle-ci n’avait manqué de rien de son enfance jusqu’à l’adolescence. Et si ses parents se montraient très sévères en vue d’encadrer le comportement de la gamine dans des normes raisonnables, c’était bien pour conserver la bonne réputation du quartier dans lequel ils vivaient. Nul doute, ils prônaient les apparences aux dépens de l’authenticité. De ce fait, ils avaient toujours offert l’image de la perfection, même lorsque des conflits altéraient les relations au cœur de cette riche famille. Toutefois, en dépit de l’autorité de ses tuteurs légaux et de leur amour excentrique des apparences, il demeurait qu’elle se considérait chanceuse et épanouie.

Mais il n’en fut pas toujours ainsi, notamment lorsqu’elle découvrit à l’aube de la majorité qu’elle était dotée de pouvoirs spéciaux ou du moins, qu’elle n’était pas semblable à autrui. Bien qu’elle ait toujours été apte à percevoir des cocons lumineux enveloppant en leur sein les gens, elle ne s’était jamais inquiétée à ce sujet, notamment car leurs apparitions sporadiques se faisaient rares. Ainsi ne chercha-t-elle pas davantage à y trouver une explication rationnelle, trop occupée dans sa vie de jeune adolescente. Jamais une seconde elle ne se doutait qu’elle était née différente, munie de gènes inconnus et particuliers, jusqu’à ce jour. Il faut savoir avant tout que la jeune Aimy frôlait une perfection rare; la nature l’avait munie d’un physique fort aguichant et elle possédait les qualités les plus recherchées. Pour rien au monde elle n’aurait voulu que ça change. Mais les événements en décidèrent autrement. Au départ, ce ne fut que de minimes manifestations d’une capacité hors du commun telles que changer l’heure qu’indiquait une horloge pour terminer plus tôt un cours, tromper un professeur en lui montrant un devoir qui n’avait été au final jamais signé, donner l’impression à ses parents qu’elle n’était pas arrivée trop tard, alors qu’il en était tout autre… Bref, elle finit par comprendre qu’elle créait des rêves dans la réalité et que ces illusions n’avaient pour but que de tromper les sens des gens normaux.

La jeune mutante n’avait su garder ce secret pour elle. Ainsi commença-t-elle à en parler à ses proches. De bouche à oreille, la discrétion fut complètement annihilée et tout le quartier eût ouï de son extraordinaire capacité. On en avait tant parlé que certains décidèrent de ne plus lui adresser la parole, par peur de l’inconnu. Lorsque ses parents l’apprirent, ils n’en furent guère réjouis, aussi décidèrent-ils de limiter leur fille en l’envoyant dans un pensionnat strict, afin qu’elle en revienne plus docile. Mais elle ne demeura là que quelques semaines, le temps de réfléchir sur sa situation et sur la façon dont elle était traitée par ses propres parents. La décision de quitter les lieux ne tarda pas à illuminer son esprit tourmenté et elle procéda à son évasion avec une facilité surprenante grâce à ses illusions. Sa destination fut simple : Shreveport, un endroit qui faisait parler de lui par nombre de gens…

On n’entendait rien, hormis la course effrénée de la jeune Aimy qui perçait la pénombre à toute vitesse, comme si elle était poursuivie. Elle venait de réussir un coup extraordinaire en se soustrayant à la surveillance du personnel, créant des illusions qui dissimulaient parfaitement sa présence à la vue et à l’ouïe des gardes. Elle pouvait donner l’impression d’avancer à cette vitesse faramineuse vers une destination précise, mais en réalité, elle n’avait aucune idée où aller. Retourner chez ses parents ne lui apporterait rien de bénéfique, puisqu’ils étaient la cause de tout son embarras. C’était de leur faute si elle avait été envoyée à ce pensionnat, dans l’espoir qu’elle y apprenne l’obéissance et qu’elle abandonne ses pouvoirs « d’extraterrestre », comme ils aimaient bien les désigner. Même si la distance entre sa maison et l’école n’était pas insurmontable, ce serait tout simplement se jeter dans la gueule du loup que de fuir en cette direction. Au contraire, elle décida de se diriger à un parc, vide à cette heure de la nuit. Elle souhaitait réfléchir à sa condition, ou du moins, se reposer à suite de ces événements éreintants. Comme elle aurait aimé reculer le temps pour revivre son ancienne vie d’étudiante populaire. Tous les aspects de sa précédente existence lui manquaient. Elle savait que sa vie n’allait plus jamais ressembler à cela. À cette unique pensée, son cœur se serra, emprisonné dans un étau de regrets.

Dans sa méditation, elle se souvint de quelques paroles qu’avait émises une de ses nouvelles amies du pensionnat. Elle avait fait référence à une ville dont elle avait entendu parler, en réponse à ce qu’Aimy lui avait révélé sur la nature de son arrivée en ces lieux. En y repensant, cette ville de la Louisiane semblait être au cœur du surnaturel, bien que quelques apparitions aient ébranlé certaines régions un peu partout dans le monde, il ne faisait nul doute que ce lieu précis représentait un point-clé à ces apparitions paranormales. Ce qu’elle souhaitait plus que tout, c’était de ne pas unique et différente. Ses parents lui ayant toujours appris à faire partie de la norme, histoire d’être un exemple pour autrui, elle avait bien du mal à se distinguer en raison de son pouvoir. Non pas qu’elle ne désirait guère avoir un certain contrôle sur les illusions, mais il demeurait qu’elle regrettait amèrement ses anciennes paroles; si elle avait su conserver une discrétion appréciable, jamais elle ne serait dans de tels draps cette nuit. Mais chose était faite et il n’y avait point de moyen de le réparer, puisque tous semblaient au courant de sa difformité. En allant en Louisiane, au moins fera-t-elle peut-être partie de la majorité, ce qui lui éviterait de s’attirer les moult opinions divergentes d’une société en peur d’évolution. Car oui, qu’ils le veuillent ou non, le monde se pliait à une nouvelle ère… et elle en faisait définitivement partie.

Sans s’attarder davantage en ce lieu on ne peut plus silencieux, elle décida de mettre le cap vers l’aéroport, mais cette fois-ci d’un pas léger. Une idée lui trottinait en tête pour pouvoir franchir la billetterie. Grâce à ses aptitudes, elle serait apte à se faire passer aux yeux de tout un public pour une adulte, muni de nombreuses valises et débordant d’une richesse feinte. Elle espérait qu’en prenant le vol le plus tôt, elle pourrait réduire l’effectif de ses victimes à son minimum. N’étant pas encore spécialisée dans ce tout nouveau domaine, elle craignait que l’effet de ses illusions ne puisse toucher un groupe entier de voyageurs. Dès le billet en main, elle pourrait s’installer dans l’avion et éliminer toute trace de rêverie, car personne ne se douterait que l’adolescente était en fugue. Définitivement, ça allait fonctionner… Shreveport, un médium allait fouler la place dans quelques temps… et c'est à s'y méfier, car elle allait goûter avec plaisir à cette nouvelle vie.

Ses parents étant tous deux inféconds, ils n’ont pu offrir à la petite Aimy un frère ou une sœur. Celle-ci ayant été adoptée, elle n’a pas eu le temps de connaitre sa famille biologique, dont elle soupçonne être la cause à ses capacités spéciales. Elle n’entretient plus aucun contact avec ses tuteurs légaux qui ne savent même pas qu’elle a mis les pieds à Shreveport. Maintenant, elle vit en solitaire, sans grande envie de trouver un compagnon de route.

➽ personnage inventé/scénarii/prédéfini ? inventé ➽ pseudonyme. M ➽ âge. 19 ans ➽ code du règlement. et bien il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres ➽ avis général à propos du forum. très bien ➽ avatar utilisé. namie amuro