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 Quand même un menu ne peut rien faire pour nous cacher

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MessageSujet: Quand même un menu ne peut rien faire pour nous cacher   Quand même un menu ne peut rien faire pour nous cacher Icon_minitime11/6/2010, 10:52

Quand même un menu ne peut rien faire pour nous cacher 106324icon_clara_5 Quand même un menu ne peut rien faire pour nous cacher Ijrm9th178




    Je me sentais mal, nauséeuse, et la gueule de bois qui m’empêchait de me réveiller correctement m’a rapidement fait comprendre que cette journée s’annoncerait plutôt mal. Une douche glacée pour me remettre les idées en place, rien de tel. Je me forçais à me remémorer la soirée d’hier. Les premières images qui me reviennent sont celle d’une bouteille de whisky en train de se vider dans mon gosier. D’où la gueule de bois. Puis le visage de Lilith, d’une beauté terrible, qui me lançait un regard assassin et me rappelait les clauses de mon pacte. J’avais échoué. Et la colère de la démone me terrifiait tant que j'en avais pleuré un moment. D'autant plus qu'avec les effet de l'alcool, cela n'aidait pas du tout. Oui les souvenirs peu à peu refaisaient surface, le visage d’un homme, un si bel homme. Aux cheveux clairs et au trait anguleux, avec un regard puissant et brillant, un regard qui m’avait rendu folle de désir dès que je l’avais croisé. Rien, de ce qu’il ne s’était passé la veille, ne resta longtemps dans l’oubli. Notre rencontre au bar, notre flirt, les regards, sourires et gestes, qui nous avaient menés rapidement à passer à la vitesse supérieur. Bien sur en premier temps je n’étais allé vers lui uniquement sur commande. Mais après quelques bavardages, c’était une réelle attirance qui s’était installé.

    Il s’appelait Kilian et s’était parfaitement bien conduit avec moi. J’étais ravie même de tomber sur un homme comme lui. Nous étions allé chez lui, pas très loin de mon loft à Stoner Hill. L’embrasser c’était comme déclencher un feu, qui brulait mes lèvres et saccadé ma respiration, j’avais aimé sentir ses mains sur moi, le long de mon dos et de mes reins, j’avais aimé parcourir ses muscles, sur ses bras et son torse. Sentir la douceur de ses lèvres m'avais donné la chair de poule, et j'étais à ce moment parcouru de frissons, laissant mon corp prendre les commandes. Et j’étais certaine que coucher avec lui devait être absolument merveilleux. Devait … oui car en allant, dans un moment de lucidité où mon corps ne me dominait plus, jusqu’à mon sac pour y poser mon collier, une relique que je tiens de ma mère et qui a une vrai valeur sentimentale, j’étais tombé par hasard sur son bureau, et surtout sur sa carte de visite : Kilian L. Turner, reanimator inc.

    Un nécromancien

    Une grimace de dégout s’était alors emparée de mon visage. J’étais sous le choc. La seule chose que j’ai put faire s’était attraper mon sac et partir en courant sans même prendre le temps de fermer la porte. J’avais envie de hurler. J’étais sur le point de coucher avec un nécromancien, les seuls que je déteste mis à part les lycans, et la confrérie. On m’avait proposé de ramener ma mère, des années plus tôt, et j’avais lut de nombreux livre de magie noir sur le sujet, et j’en avais froid dans le dos. Je me refusais donc à ça.
    J’étais furieuse contre moi, parce que j’avais échoué, parce que je n’arrivais toujours pas a différencier les nécromanciens des médiums, et surtout parce que je mourais de désir pour cet homme. C’était impensable.

    Je m’étais vêtu simplement, d’une longue robe blanche et d’une veste en jeans, et mon sac en main, je me suis dis qu’un petit déjeuner en ville me ferait le plus grand bien, un frappucino caramel et un muffin, rien de tel pour se sentir mieux. Et les flash bac de la veille avait légèrement tendance à me ramener un goût de jack daniel dans la bouche et me donnait envie de vomir, et ça ne changerais pas tant que je n'aurais rien mangé d'assez épongeant et délicieux pour le faire disparaître. Après ma longue marche revigorante, je poussais la porte du starbuck coffee, et avançant dans la file je donnais ma commande en feuilletant la liste des boissons, pour patienter. C’est seulement en relevant la tête que je l’ai aperçu. Juste en face de moi, assis sur l’un des gros fauteuils beiges. J’ai cru mourir.

    Kilian était juste là en face de moi, à siroter son café. J’ai eu un hoquet de surprise et avec pour seul reflex de cacher mon visage avec le menu. Les yeux écarquillés, j’espérais seulement qu’il ne me voit pas, et qu’il ne vienne pas me voir. J’étais bien trop mal à l’aise pour parler. J’avançais doucement. Sans un mot. Je ne pensais qu’à récupérer ma commande et lui échapper. J’ai baissé légèrement le menu jusqu’à mon œil pour y jeter un petit regard et voir ce qu’il faisait. Je le regardais un instant, voyant la fossette de sa mâchoire se contracter. Il était craquant. Puis le voyant redresser sa tête, je m’empressais de me dissimuler à nouveau. Ma commande était arrivé, je l’attrapais, mais j’avais pour ça, besoin de mes deux mains. Je poussais lors un juron et c’est à cet instant que j’entendis un raclement de gorge dans mon dos.

    Je me retournais sans un mot, le visage en décomposition, il était devant moi, je levais les yeux vers lui puisque ma petite taille ne me permettait pas autre chose. J'étais incapable de déchiffrer l'expression de son visage, Ce qui me rendais encore plus mal à l'aise que je ne l'étais déjà. J'essayais en vain d'échapper à son regard bleu océan qui me fixait. Une vrai torture. Je ne savais pas non plus quel tactique utiliser, une excuse, l'amnésie, le dénie. Je pourrais bien dire que ce n'etait pas moi, qu'il y a erreur. Mais cette idée me paraissait franchement sans issue et stupide. Et son visage face à moi me destabilisait, j'étais aussi une piètre menteuse. Je soupirais, renonçant à un échappatoire. J'avais envie de hurler que j'étais désolé, mais de toute façon un nécromancien n'a aucune morale, il pourrait bien décider de faire du vaudou avec moi. Non je ne pouvais plus rien faire.
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MessageSujet: Re: Quand même un menu ne peut rien faire pour nous cacher   Quand même un menu ne peut rien faire pour nous cacher Icon_minitime11/6/2010, 11:54

Quand même un menu ne peut rien faire pour nous cacher MKA7 Quand même un menu ne peut rien faire pour nous cacher Ijrm9th241


Kilian n'avait pas l'habitude de se prendre de pareils vents après une soirée aussi aguicheuse. Pourtant, lorsqu'il ouvrit les yeux, il était seul. Pas parce qu'il en avait décidé ainsi, mais parce que la jeune demoiselle avec qui il était sensé passer la nuit avait finalement décidé de s'enfuir. En voilà des manières ! Non, il ne lui en voulait pas, après tout, on a tous le droit de changer d'avis au dernier moment, mais un petit mot d'excuse n'aurait pas été du luxe en vérité. Pourtant, elle était bien mignonne cette petite blonde. Et puis, ce soir-là, Kilian avait tout prévu... Alejandra, sa colocataire, n'était pas là, préférant passer la nuit chez son copain loup-garou, ainsi, leur vieux théâtre était à lui tout seul ! Merveilleux. Comme d'habitude, après avoir rendu visite à la belle Neelah, Kilian s'était rendu à un Bar qu'il fréquentait assez souvent pour y rejoindre des amis. Il y avait rencontré quelques autres personnalités qu'il connaissait plus ou moins mais dans tous les cas, la soirée promettait d'être bonne. Il s'entendait bien avec le patron du Bar, ainsi, il pouvait se venter d'avoir quelques boissons gratuites et un gros sourire chaque fois qu'il commandait quelque chose. Les heures défilèrent... Il était passé minuit lorsque son téléphone vibra dans la poche de son jean. S'excusant d'un geste de la main envers ses potes, il se rendit dehors et décrocha. La conversation ne dura pas longtemps, et il hésita à appeler une autre personne après ce coup de fil éclaire de la part de sa banque qui s'inquiétait bêtement de ses dépenses irrégulières. Il voulait avoir des nouvelles de Mayra, savoir si elle allait bien au moins. Mais depuis leur dernière dispute, elle ne souhaitait plus le croiser et faisait tout pour l'éviter. Super... Quelle mentalité... Évoluée ! Ça avait le don de blaser définitivement notre Irlandais, trop ancré dans la simplicité, une valeur sûre. Il n'aimait pas les gens qui se prennent la tête pour un oui ou pour un non. Après, il l'avait sans doute blessé plus qu'il ne le pensait, mais sans dialogue, il n'y a pas possibilité de réconciliation. C'était sa manière de rendre tout littéraire et presque trop noble qui n'avait agacé la dernière fois. Ne peut-elle pas se laisser aller et lâcher une petite insulte de temps en temps ? Non. Visiblement non. Bah... pas la peine d'appeler, elle ne décrocherait pas ou alors lui raccrocherait au nez rien qu'au son de sa voix. Il rangea son téléphone dans sa poche et retourna à l'intérieur du Bar.

La chaleur était étouffante... La lumière tamisée par toute la fumée de cigarette. Néanmoins, l'atmosphère était bonne et l'ambiance au rendez-vous. La musique rythmée, les femmes qui se déhanchent sur la piste, et les hommes qui en profitent pour se rincer les yeux. Kilian progressa dans une allée lorsqu'il manqua de se heurter à une jeune femme. Abaissant son visage, il l'observa quelques secondes, un sourire amicale aux lèvres et s'excusa brièvement. Mais la blondinette ne s'arrêta pas là elle lui proposa un verre qu'il ne refusa pas. Ses potes comprendront... Et puis ce n'était pas comme s'ils ne lui faisaient pas faux bond non plus chaque fois qu'ils se faisaient aborder par une jolie minette. La conversation s'éternisa jusqu'à ce qu'il ne lui propose de venir chez lui, avec une seule idée en tête. Cette fille s'appelait Bianca, et elle était adorable pourtant. Leur nuit s'annonçait chaude comme la braise lorsqu'ils débutèrent quelques préliminaires, jusqu'à ce que Bianca n'aille rejoindre son sac pour y déposer quelques chose. L'ennui, c'est qu'elle ne revint pas, et lorsque Kilian se rendit dans le salon, il entendit la porte claquer. Se dirigeant vers la fenêtre, il vit une silhouette s'éloigner en courant au loin. S'il l'avait voulu, il l'aurait rattrapée... Mais ce n'était pas la peine et il était déjà torse nu. Le seul truc, c'est qu'il ne comprit pas ce qui lui était passé par la tête. Qu'avait-elle fait pour s'enfuir comme ça ? Lui avait-elle volé quelque chose ? Il n'y avait rien à voler ici... Avait-elle eu peur ? Un rat peut-être ? Non, ce serait idiot, et puis il n'y a pas de rat, seulement des esprits soit-disant. Qu'importe, il était déjà tard, et il préféra s'endormir...
Voilà pourquoi il se réveilla tout seul. Quoi que, pas vraiment puisque sa colocataire venait tout juste de rentrer. Il sortait de la douche lorsqu'il la vit allongée sur la canapé, en train de siroter une boisson fraîche.

« La vie est belle ? Ça va ? Tranquille? » Lui demanda-t-il amusé tout en terminant de se sécher les cheveux.

Il revêtit un jean, puis une chemise à manches courtes, et se rendit jusqu'au seul starbuck de la ville situé à Coven garden. L'envie d'une boisson qui tient au corps et d'un gâteau quelconque. Arrivé là-bas, il constata avec satisfaction qu'il n'y avait pas grand monde, passa sa commande et s'assit sur une table au coin... Un journal dans la main droite, un café dans l'autre. Il n'était pas captivé par ce qu'il lisait, c'est sans doute la raison qui le poussa à jeter un coup d'œil au comptoir lorsqu'une commande fut annoncée. Coïncidence, la chevelure blonde devant la serveuse lui dit quelque chose. Relevant la tête, il plissa les yeux afin d'y voir plus clair, et fut content de voir qu'il avait encore une bonne mémoire visuelle : c'était Bianca, la fille qui lui avait posé un lapin hier soir. Un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres tandis qu'il lâchait son journal et terminait de boire son café. Il était évident qu'elle tentait de prendre le tout le plus rapidement possible pour fuir, sans doute l'avait-elle déjà vu. C'était même certain. Maladroite, elle ne parvenait pas à tout attraper lorsque Kilian se décida à émettre un raclement de gorge de façon à attirer son attention. Les épaules brusquement relevées, la tête ratatinée et les yeux écarquillés, la belle blonde fit volte face et semblait presque prête à s'effondrer lorsqu'elle posa son regard effrayé sur lui. Profitant de la situation pour la faire culpabiliser, l'Irlandais affichait un air complètement indescriptible. Ni en colère, ni content, ni rien du tout, il demeurait neutre sans dire un mot. Indéchiffrable.

Quelques secondes s'écoulèrent avant qu'il ne l'attrape par le poignet et ne l'amène un peu plus loin. Là, adossé au mur, il lui envoya un demi sourire amusé avant de prendre la parole.

« T'inquiète, j'vais pas te frapper, mais j'voudrais quand même savoir quelque chose... »

Il jeta un coup d'œil à un homme peu discret les observant depuis tout à l'heure, le sommant de détourner le regard s'il ne voulait pas se recevoir un frappuccino sur la gueule. Puis il reprit, les bras croisés sur la poitrine.

« Qu'est-ce qui t'as pris ? Ton truc c'est d'allumer les mecs pour leur faire faux bond au dernier moment ? Tu l'as fait à combien de types avant moi ? J'peux savoir ? »

Très franchement, il ne lui en voulait pas. Il désirait comprendre, voilà tout. Ensuite, il passerait à autre chose et elle pourra être rassurée puisqu'ils ne se reverraient jamais.
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MessageSujet: Re: Quand même un menu ne peut rien faire pour nous cacher   Quand même un menu ne peut rien faire pour nous cacher Icon_minitime12/6/2010, 01:15

    Et me voilà coincé, les yeux dans les yeux, avec un court instant de vide intersidéral. J’en eu le souffle coupé. J’aurais voulu me ratatiner ou m’enfuir, dans tous les cas disparaitre. Mais je restais immobile. Mon frappuccino dans une main, mon muffin dans l’autre, je me sentais terriblement stupide de m’être si mal dissimulée. Il m’a attrapé le poignet et tiré dans un coin plus discret, je sentais la chaleur de ses doigts contre moi, c’était agréable, il m’a adossé au mur et s’est approché de moi. Je me suis sentit mal, mon cœur s’est mis à tambouriner dans ma poitrine, qu’allait il me dire ?, je ne savais pas comment réagir et pour dire vrai, je ne cherchais ni a esquiver ni à dire quoi que ce soit, je le laissais m’emmener où bon lui semblait, je n’y trouvais rien à y redire. Et puis avec le coup que je lui avais fait la veille, je lui devais bien ça. L’avoir laissé en plan, sans aucune explication, ça n’avait rien d’élégant. Le pire dans tout ça, c’est que même à présent, dans un état de sobriété, ce mec me plaisait. Evidement de connaitre son métier me poussait à prendre mes jambes à mon cou, mais le voir c’était autre chose. Et s’il savait qu’elle était ma fonction, il ferait surement de même, voire bien pire. Je devais ravaler ma rancœur contre les nécromanciens, mais c’était plus fort que moi, j’étais épouvantée. Contre toute attente, il m’adressa un demi-sourire, et me rassura, il ne me voulait aucun mal. C’était un homme civilisé. Encore heureux. J’avais encore envie qu’il pose ses mains sur moi, mais au lieu de lui répondre un petit son étouffé sortait de ma bouche, comme un petit gémissement, j’étais quelque peu paniqué, c’était à moitié du au fait de ses activités, à moitié du au faite que je le trouvais attirant. Après qu’il eu remis à sa place un voyeur, il me regardait à nouveau et croisa ses bras contre lui, à mon grand désarroi.


« Qu'est-ce qui t'as pris ? Ton truc c'est d'allumer les mecs pour leur faire faux bond au dernier moment ? Tu l'as fait à combien de types avant moi ? J'peux savoir ? »

    Ce qui m’avait pris ? J’ai été prise de panique en apprenant tes activités, Non ce n’était pas du tout mon truc d’allumer les mecs pour les lâcher au dernier moment, puisqu’en tant que prostituée je ne pouvais pas me permettre de me défiler, encore moins quand Lilith m’envoyai, et encore moins quand je couchais pour mon plaisir et non pour le boulot. Je ne l’avais jamais fait avant toi. Et non je ne pouvais rien dire, je ne pouvais rien dire car j’aurais du t’avouer tout à propos de ma vie. Ce qui n’était évidement pas envisageable. Pouvais-je lui raconter un bobard… ? Ou peut-être la meilleure chose à faire était de lui répondre en partit, et surtout de m’excuser de mon comportement. Etait-ce si terrible qu’il soit réanimateur ? Oui ca l’était, mais dans le fond ce que j’étais et faisais était bien pire. Et ne le trouvais-je pas assez séduisant pour éviter d’y penser ? C’était possible. J’hésitais à lui parler. Je devais peser mes mots. Il attendait une réponse et je devais me résoudre à dire quelques choses. Je réfléchissais à toute vitesse, tout en le regardant, ses grands yeux bleus, son nez droit, son expression intense et profonde, ses lèvres pleines. J’avais envie qu’il se rapproche, je voulais pouvoir le toucher et retrouver cette sensation de brulure.


Je suis… désolée… Je n’ai pas d’autre mot. Je ne fais JA-MAIS ce genre de chose. J’ai… paniquée… je ne sais pas ce qu’il m’a pris, j’ai vu que tu étais nécromancien, et j’ai eu peur… c’est stupide hein ? Mais c’est tellement morbide, ça m’a rappelé de mauvais souvenirs… j’étais effrayé, je suis partie, et je m’en excuse parce que j’ai gâché la soirée, qui était pourtant génial, vraiment j’ai passé une belle soirée, j’étais contente quand on est allé chez toi, tout ça, c’était vraiment… mais je n’ai pas pu, ça m’a coupé, je m’en veux tellement. Je voulais vraiment passer la nuit avec toi, j’en avais envie et ce n’est pas peu dire. Je ferais n’importe quoi pour me rattraper, si ça te tente évidement… je sais que tu me prends pour une folle…

    Des larmes débordées de mes yeux en même tant que le flot de paroles de ma bouche. J’étais submergé par l’émotion, totalement confuse dans ce que je voulais, faisais. Je devais tellement paraître instable. Mais tout ce que je lui avais dit était la vérité, ou du moins une partie de la vérité. J’avais baissé les yeux, persuadée qu’il rirait ou qu’il partirait, dans les deux cas je ne voulais pas voir ça, je me contentais de fixer nos pieds. Ce qui n’avait absolument rien d’intéressant. Mais je ne pouvais rien faire d’autre, je me contentais d’attendre sa réaction.

    Que je pouvais me montrer stupide et pathétique. Des images de la veille refaisaient surface. Je me revoyais déboutonnant sa chemise, je sentais sa main caresser mes cheveux, ses doigts étaient comme des brûlures à chacun de leurs passages sur ma peau, son odeur était enivrante et sa douceur me transportait bien loin des bas-fonds de Stoner Hill. Je me remémorais chaque passage jusqu’à ma fuite. Je me revoyais tremblante, malgré tout, j’avais conscience que mon acte n’avais aucun sens.

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MessageSujet: Re: Quand même un menu ne peut rien faire pour nous cacher   Quand même un menu ne peut rien faire pour nous cacher Icon_minitime12/6/2010, 10:49

Kilian avait le droit des explications. Même s'il ne cherchait pas la bagarre, après tout, il avait autre chose à faire que de s'en prendre à une gamine deux fois plus petite que lui et visiblement paumée. Oui. Parce que c'était l'impression qu'elle lui donnait avec ses grands yeux bleus plantés sur lui et son air de chien battu. A croire qu'elle craignait qu'il lui fasse du mal. Mais Kilian n'avait jamais fait de mal à personne, et encore moins pour de pareilles broutilles. Certes il était loin d'avoir apprécie le fait qu'elle se soit enfuit l'autre soir, mais à part ce détail, elle n'avait pas non plus fait sauter son appartement à ce que je sache. Coup de chance – ou pas – il venait de la croiser au starbuck. En voilà une qui devait regretter soudainement sa gourmandise. Satisfait de ce hasard, le jeune homme en profita pour demander quelques excuses. Enfin, des excuses... Non, pas vraiment. Il s'en moquait comme de sa première paire de chaussettes. Mais disons qu'il apprécierait de savoir ce qui lui était passé par la tête. Un malaise de dernier moment ? Avait-elle pris peur ? Kilian s'était imaginé plusieurs scénarii possibles. Elle était peut-être en couple et l'alcool l'avait menée trop loin. Ou peut-être vierge. Ou alors, elle était une simple aguicheuse, une voleuse. Bref, il n'avait pas cherché beaucoup plus loin pour la simple et bonne raison qu'il avait d'autres choses à faire. En particulier : dormir. Ces préliminaires l'avaient épuisés, et déjà qu'il n'avait plus beaucoup de ressources, il avait suffit qu'il ferme les yeux pour se laisser sombrer dans un profond sommeil encore vêtu de son jean. Mais là, maintenant, dans ce restaurant rapide, il entretenait un sentiment victorieux qui lui donna des airs malicieux. Allez, ne soyons pas trop méchant, il n'avait qu'à lui demander ce qu'il voulait savoir et le tour était joué. Sauf que la réponse qu'elle lui donna n'était pas tout à fait satisfaisante. Il venait de l'attraper de manière à ce qu'elle le suive dans un coin plus reculé de l'espace starbuck et de l'adosser contre un mur, et la demoiselle ne montra aucune résistance, déballant alors ce qu'elle avait trouvé de mieux à lui dire. Autrement dit : pas grand chose...

« Je suis… désolée… Je n’ai pas d’autre mot. Je ne fais JA-MAIS ce genre de chose. J’ai… paniquée… je ne sais pas ce qu’il m’a pris, j’ai vu que tu étais nécromancien, et j’ai eu peur… c’est stupide hein ? Mais c’est tellement morbide, ça m’a rappelé de mauvais souvenirs… j’étais effrayé, je suis partie, et je m’en excuse parce que j’ai gâché la soirée, qui était pourtant génial, vraiment j’ai passé une belle soirée, j’étais contente quand on est allé chez toi, tout ça, c’était vraiment… mais je n’ai pas pu, ça m’a coupé, je m’en veux tellement. Je voulais vraiment passer la nuit avec toi, j’en avais envie et ce n’est pas peu dire. Je ferais n’importe quoi pour me rattraper, si ça te tente évidement… je sais que tu me prends pour une folle… »


Un nécromantien ?? Kilian butta sur cette référence. Elle avait prit la fuite parce qu'il était un necromentien ? Et binh voyons... Et qu'est-ce qui pouvait bien l'effrayer venant de lui ? Elle aurait eu des raisons d'avoir peur s'il avait été un lycan ou une saloperie de sangsue (désolé Neelah), mais un réanimateur n'avait quand même pas la réputation d'être l'être le plus dangereux qui soit. En tout cas, pas lorsqu'il est sur le point de s'envoyer en l'air. L'Irlandais avait vaguement froncé les sourcils, l'air pensif. Non, décidément il e trouvait pas cela cohérent. Et puis comment avait-elle su pour son boulot ? Ah... ça y est l'illumination était apparue : sa carte de la Reanimator Incorporation. Elle était posée sur la table du salon, et en voulant sortir pour mettre quelque chose dans son sac, Bianca avait du tomber dessus. Bah... C'est Alejandra qui serait heureuse d'entendre ça, elle qui lui reproche toujours de ne pas ranger ses affaires. Il voyait déjà venir de loin le « ça t'apprendras, crétinus débilus ». Bon, et alors comme ça elle s'en voulait ? Lui proposant même de remettre ça maintenant ? Kilian en fut presque choqué. Cette fille se vendait comme du pain. Vas-y que je couche avec toi quand tu veux où tu veux. Ce n'était respectueux ni envers elle, et ni envers la personne à qui elle faisait la proposition. Surtout lorsqu'il s'agissait d'une personne 'normale' désirant simplement passer un bon moment avec une inconnue. Il se pinça doucement les lèvres, son regard bifurquant ailleurs... Bianca cachait quelque chose c'était évident, cette fille ne savait pas mentir une fois sobre. Pourquoi draguer ainsi un inconnu dans cette ville, sachant qu'elle avait une chance sur 5 de tomber sur une toute autre créature. Pas un humain. Un vampire, ou un Lycan, un médium, un sorcier, un démon, bref... Par chance, elle était tombée sur un « gentil » nécromantien marqué qui plus est. Mais ça, elle l'ignorait et c'était peut-être mieux ainsi quant on voit sa première réaction.

« J'comprends pas bien ton aversion pour les necromantiens, mais comme tout le monde tu dois avoir tes raisons. » Lui dit-il d'une voix neutre, détachée.

Il décroisa ses bras et – remarquant du coin de l'œil que l'homme les observait toujours – usa de son pouvoir de télékinésie pour lui renverser sa propre boisson sur la figure. L'homme ne compris rien à ce qui venait de lui arriver, et personne autours de remarqua quoi que ce soit sinon qu'un idiot s'était foutu plein de frappuccino sur la tête. Revenant vers le sujet principal de la conversation, Kilian reprit la parole...

« Et non merci, j'ai pas pour habitude de coucher avec des filles le lendemain sous prétexte qu'elles m'ont fait un coup foireux la veille et qu'elles regrettent. J'te rappelles que c'est toi qui est venue me voir, toi qui m'as chauffé et au final c'est aussi toi qui t'es barrée. C'est pas ça qui va changer ma vie t'inquiète, j'voulais juste savoir ce qui t'étais passé pas la tête, et même si c'est limpide que tu ne me dis pas tout, j'suis pas ton père, ni ton frère, et encore moins ton mec, j'vais pas te demander plus d'explications. Mais un conseil quand même : tu ne tomberas pas toujours sur des gentleman, y'en a que ça énerve et qui pourraient bien te le faire payer un jour où l'autre. Alors ne recommence pas... Ou du moins, pas avec n'importe qui. »

Sur ce, il lui envoya un autre sourire, plus sarcastique, et lui déroba le muffin qu'elle avait dans la main pour le porter à sa bouche sans le lui rendre par la suite. Il n'avait pas l'intention d'être méchant, d'ailleurs, il ne l'avait pas été et son ton n'était pas celui d'un homme énervé. Seulement voilà, maintenant que les choses étaient « claires », il ne voyait pas trop ce qui le retenait encore ici.

« Sur ce, j'te souhaite bonne chance pour la suite, et un autre conseil pendant que j'y suis : dors un peu, tu ferais flipper un zombi là. »

Il mordit à nouveau dans le gâteau, très satisfait de la saveur de celui-ci...
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