Sujet: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 12:10
My life, My choices, My problems, My mistakes, My lessons. Not your business, mind your own problems before you talk about mine.
Sarah St John
Prélude
➽ date et lieu de naissance 4 février 1980, à la Nouvelle-Orléans (33 ans)➽ nationalité. américaine ➽ état civil. divorcée, une fille ➽ lieu d'habitation. Southampton ➽ métier. Caissière dans l'un des supermarchés les plus fréquentés de Shreveport & standardiste au Strand theatre ➽ étiquette qui vous est collée. Sarah ne fait pas de vagues, elle se laisse porter, quasiment invisible. Ses collègues la trouvent plutôt sympathique, elle a un sourire accueillant, bien que parfois teinté de tristesse. Mais ça ne veut pas dire pour autant qu'elle se laisse marcher sur les pieds. Touchez à sa fille et vous réveillerez le diable...pire qu'une femme, une mère.
I. I want to know who you are
traits de caractère.
Sarah, c'est la dualité. La femme qui veut être indépendante, celle qui doit se battre pour survivre, mais c'est aussi une mère. Celle qui veut rassurer sa fille, s'assurer de la préserver de l'extérieur tout en lui inculquant suffisamment de principes pour qu'elle ne soit pas tout à fait naïve. Ou du moins, c'est ce qu'elle pense faire. En réalité, elle la couve un peu trop. Mais elle souffre déjà suffisamment pour infliger la même chose à sa fille. Sarah, c'est la rage contre ce monde pourri et sans avenir, et c'est la fascination pour ces deux yeux d'un beau vert de jade, ceux qui la regardent et qui lui posent la question muette "tu seras là pour moi?" Toujours. Sarah, quand elle te regarde, tu penses que tout va à peu près bien dans sa vie...C'est la surface. En grattant, en plus de te péter un ongle parce que la carapace est quand même dure, tu finis par découvrir des choses. Son combat pour maintenir une situation sociale digne, ses victoires et ses échecs dans l'éducation de sa fille, l'ombre de son ex-mari qui plane toujours, ses parents qui ne se gênent pas pour lui rappeler ses erreurs du passé. Ses propres démons qui la rongent. C'est pas grand-chose finalement, juste les soucis du citoyen lambda. Ma vie, mes amours, mes emmerdes. C'est Sarah, 33 ans, simple humaine, affligeante de banalité.
Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, Sarah a du caractère. Du répondant. Oh pas des masses non plus...Suffit d'un rien pour s'écraser. Une armoire de deux mètres sur deux, un patron qui d'un mot peut vous virer, les yeux d'un vampire pour vous envoûter, ceux d'une mère qui a peut-être un peu trop de préjugés. Des fois, elle aimerait leur répondre, à tous, les envoyer chier, tous autant qu'ils sont. Et puis elle se dit que non, que ça ne vaut pas la peine. Avant de se trouver faible. Sarah, elle se dit satisfaite de sa vie, mais inconsciemment ne l'est pas. L'éternelle insatisfaite. Elle aimerait donner le meilleur à sa fille et d'ailleurs, elle se saigne aux quatre veines pour elle, mais elle pense que ce n'est pas assez... Auto-reproche. En réalité, Sarah est effrayée. Elle n'aime pas vivre seule, mais elle se dit qu'il vaut ça qu'être mal accompagnée. On se rassure comme on peut. Et elle a peur de voir sa fille grandir et lui échapper. Elle a peur de tout foirer mais elle se bat pour ne pas que cela arrive. D'ailleurs, pour sa fille, Sarah sortirait les crocs et les griffes.
Malgré tout, Sarah est souriante. Vous la croisez dans la rue, vous échangez quelques mots avec elle. Elle va de l'avant, elle fait parfois preuve d'autodérision, voire de cynisme, elle ne se laisse pas emporter par ses malheurs. Après tout, elle n'est pas vraiment la plus à plaindre. Dans sa vie: une fille belle comme un cœur, deux jobs, des amis, des parents présents...avec quelques frictions certes mais des parents tout de même...
Ah oui, et puis un ex-mari...Non, n'en parlons pas.
occupation diurne.
Sarah bosse dur, et elle bosse pour deux. Oh, il y a bien ses parents qui sont là. Elle s'est réconciliée avec eux quelques mois après l'arrestation de Kim, et ils sont prêts à l'aider, mais elle ne veut rien leur devoir. Et puis il y a Kim lui-même. Mais elle n'accepte de sa poche que l'argent qu'il lui donne pour Jade. Le reste, c'est elle, et exclusivement elle, et elle le fait pour donner le meilleur à sa fille. Voilà pourquoi elle travaille dans un supermarché de Midtown, cinq jours sur sept, et avec des horaires malheureusement variables. Elle complète son salaire par un petit emploi de standardiste au strand theatre, trois soirs par semaine, qui présente un grand avantage. On lui laisse amener sa fille, ce qui lui permet d'assister avec elle aux représentations.
Le reste du temps, elle le passe avec sa fille, et parfois s'accorde une pause. Confiant Jade à ses parents, à des amis ou d'autres baby-sitters, elle s'octroie une soirée de repos, généralement avec ses amies. Amies qui sont pour la plupart des collègues de travail. Et elle prend également des cours de self-défense depuis quelques années. Par les temps qui courent, c'est sûrement là une sage décision.
manie, habitudes & goût.
Elle aime: - sa fille de neuf ans, Jade. - leurs soirées au Strand Theatre. - ses jours de congé, trainer au lit avec sa fille ou sur le canapé, à voir les dessins animés, le petit déjeuner à portée de main.. - la cuisine, et plus particulièrement les gâteaux. - surfer sur internet, et visiter les chats de rencontre, même si elle franchit rarement le pas - ses soirées entre copines, entre adultes. Mine de rien, une gamine de neuf ans, ça vous pompe votre énergie. - les tatouages. La bière. - se confier à son frère, celui qui vit à Boston.
Elle n'aime pas: - son ex-mari Kim. Ou plutôt, celui qu'il est devenu. - leurs rencontres quand il voit Jade. Même si c'est plus de l'appréhension que de la haine véritable. - songer qu'elle puisse encore ressentir quelques chose pour lui. - tout ce qui a 6 ou 8 pattes, c'est à dire insectes et autres arachnoïdes diverses. - tomber sur des lourds sur les sites de rencontre, ce qui arrive neuf fois sur dix. - les clients du supermarché: ceux qui se plaignent de la vitesse, ceux qui se plaignent des prix, ceux qui bloquent la queue en ne préparant pas leur argent à l'avance, ceux qui ne daignent même pas lui dire bonjour, ceux qui posent leurs lourds packs de boisson sur le tapis alors qu'il est bien indiqué de les laisser dans le charriot, et j'en passe...Bref, tous les cons et dites-vous bien qu'il y en a un sacré paquet. - que sa fille grandisse et pose de plus en plus de questions. Surtout au sujet de son père. Et elle aime de moins en moins devoir y répondre. - que sa mère lui répète "je te l'avais bien dit". Neuf fois sur dix, c'est au sujet de Kim, ou de son mariage, ou du divorce, ou de quelque chose qui de près ou de loin a à voir avec son couple. - les prisons. Inutile de demander pourquoi.
Manies: - Embrasser sa fille le matin, la même le soir. Une scène tendre, à grands coups de je t'aime et de mots d'amour. Un rituel affreusement neuneu mais qu'elle affectionne tout particulièrement. - balancer les articles sans gêne sur le tapis lorsque le client a été particulièrement désagréable. - évincer les conversations sur les sujets qui ne lui plaisent pas en parlant d'autre chose. - un spray anti viol dans le sac qu'elle n'hésite pas à sortir, quitte à devoir s'excuser après.
conviction.
Au début, elle en est tombée sur le cul, pour le dire d'une façon claire. Comme la plupart des gens sur terre, elle est passée par tous les stades: rire, moquerie, incrédulité, peur, méfiance. Au tout début, elle rasait les murs, elle se méfiait des ruelles sombres et elle y passait en courant, comme si elle s'attendait à se faire attaquer par un vampire en manque de sang humain. Et puis, avec le temps, elle s'y est faite, ou du moins, elle a perdu nombre de ses appréhensions, surtout depuis que le quartier de Southampton est devenue le quartier privilégié des loups-garous. Avec les années, elle a appris à vivre à leurs côtés, à les traiter en égaux. Elle va même jusqu'à confier sa fille à une louve, voisine de palier. Une confiance qu'elle accorde aux CESS en général, sauf peut-être aux vampires qu'elle a moins l'habitude de côtoyer et dont elle se méfie plus en général. Sucer le sang, c'est pas trop son truc, vous voyez? En résumé, aujourd'hui, Sarah est en passe de donner autant d'importance à la révélation qu'à la déclaration d'indépendance. Importante, certes, mais de l'histoire. Maintenant, il faut aller de l'avant.
signes particuliers.
Sarah est tatouée à outrance, surtout dans le dos, un peu sur les bras, jambes et pieds. Il y en a un qui représente sa fille, et par conséquent son histoire avec Kim. Elle l'aime autant qu'elle le hait, et a de nombreuses fois songé à le recouvrir ou du moins le modifier. Elle ne l'a jamais fait. Une vieille cicatrice sur le coude d'une chute à vélo, il y a longtemps. Sans intérêt particulier.
II. A true story
histoire.
Sarah, elle est née il y a trente-trois ans, dans la ville de la Nouvelle-Orléans. Même que selon wikipédia, il s'agit de la plus grande ville de l'État de Louisiane et qu'au dernier recensement fédéral, elle compte 343 829 habitants et 1 167 764 dans l'agglomération même. C'est vrai que tout ça, ça te fait une belle jambe de le savoir, mais vois-tu, ce n'est pas vraiment comme si l'on pouvait torcher un livre entier avec l'histoire de Sarah. De son enfance et de son adolescence, il n'y a pas tellement à raconter, sauf peut-être des anecdotes par ci par là. Comment le déménagement à Shrevreport, après la mutation du paternel, qui lui arrache des torrents de larmes. La peine d'une gosse qui va perdre ses amies, mais qui finalement passe vite. Il y a aussi ce jour où elle s'écorche le genou en voulant escalader la clôture des voisins, sous prétexte que le petit chiot pleure de l'autre côté. Et cette journée d'école séchée avec Maria, sa meilleure amie de l'époque, et l'engueulade magistrale qui s'ensuit le soir. Il y a ce jour où elles ont fait pleurer Judith, juste parce qu'elle était trop grosse, celui où elle assiste à la gifle magistrale que son père réserve à son frère le jour où il découvre de la drogue dans son sac et puis il y a sa première fois, avec le gentil Matt, dans sa petite piaule d'adolescent, ce fameux jour où elle dit qu'elle va dormir chez Maria...Voilà, dans les grands traits, la jeunesse de Sarah, la seconde de trois enfants d'une famille d'origine modeste de Louisiane.
A l'école, la demoiselle n'est pas très assidue, et finalement très peu intéressée par des études supérieures. De toute façon, ses parents sont loin de pouvoir prétendre lui payer ses années de fac et ses résultats scolaires sont loin d'être suffisants pour prétendre à une bourse. Elle fait une petite formation, de secrétaire...Plus classique, tu meurs. Quand elle sort diplômée au bout d'une petite année, elle commence à chercher du boulot et échoue. S'enchainent alors plusieurs petits boulots sans importance, et la routine d'une vie sans histoire s'installe.
Je m'appelle Sarah. Moi, c'est Kim. Une rencontre, de celles qui vous embarquent. Ce n'est pas non plus un coup de foudre de cinéma, mais l'attirance est indéniable. La brune n'a pas tardé à repérer le jeune policier qui vient quotidiennement se restaurer avec ses collègues dans le bar où elle vient d’être embauchée. Il ne faut pas longtemps pour engager les premières conversations, échanger les premiers rires. Et très vite, une première invitation. Un café, juste, mais c'est suffisant pour lancer la machine. Quand il pose ses lèvres sur les siennes pour la première fois, elle se sent pousser des ailes. Le reste s'enchaine facilement. Ils deviennent un couple, se fiancent. Et Jade arrive dans la foulée. Elle n'est pas attendue mais quand, dans la salle d'accouchement de l’hôpital, Sarah tient pour la première fois sa fille dans ses bras, elle sait qu'elle a fait le bon choix. Ces années, ce sont les meilleures de sa vie. Jusqu'à la dégringolade.
Ça commence par des divergences d'opinion, des confrontations apparemment anodines. Les parents de Sarah sont les premiers à s'en apercevoir. Déjà qu'ils n'ont jamais vraiment réussi à accepter totalement Kim, jugeant son métier un peu trop risqué pour en faire le mari idéal pour leur fille. Cette dernière encore amoureuse nie l'évidence et se retourne contre ses parents, coupant finalement les ponts. Mais les mois suivants leur donnent raison. Après les engueulades, viennent les mots méchants, suivies des crises de violence. Kim change, elle le voit enfin et ne le reconnait pas. Ne le reconnait plus. Peu à peu, Sarah perd l'homme qu'elle a aimé. Impuissante, elle assiste à son déclin mais résiste, par amour pour sa fille. La fin du cauchemar a des allures d'enfer sur terre: Kim est arrêté, jugé pour le meurtre de ses anciens collègues, et déclaré coupable, il est jeté en prison. Pour Sarah, c'est un choc.
Les mois, les années suivantes s'enchainent au rythme des visites en prison, visites que Sarah ne tarde pas à appréhender. Si elle fait l'effort, c'est d'abord pour sa fille, un peu encore pour elle et pour Kim. Pour leur histoire, à laquelle elle se raccroche...Mais les brides d'amour qu'il lui reste s'effilochent, la compassion laisse peu à peu place à la rancœur et à la tristesse. Les regards qu'elle réserve à l'homme qu'elle a aimé se chargent d’indifférence, d’amertume ou de reproches. Elle l’évite, le laisse jouer seul avec sa gosse, sans intervenir. Avant de laisser glisser sur la table les papiers du divorce, de tendre un style et d’imposer de son regard dur un « Signe ».
Aujourd'hui, cela fait plusieurs années qu'elle a coupé définitivement les ponts. Qu'elle n'a pas remis les pieds en prison, ne serait-ce que pour le voir et lui donner la possibilité de voir comment grandit sa fille. On peut le lui reprocher certes, mais elle trouve qu'elle a eu raison. Pour Jade surtout...La prison, ce n'est pas un endroit pour une petite fille. Connaitre un père drogué et violent ? Elle préfère même ne pas donner avis. Aujourd'hui, Sarah a ses propres problèmes. Son travail, exigeant et ingrat. Ses parents, vers qui elle a fini par se tourner de nouveau, qui l'étouffent de reproches. Son cadet, qui joue les fantômes et laisse des rumeurs derrière lui. Son ainé, qui a fui à Boston pour vivre sa propre vie, mettant des kilomètres de distance entre eux. Sa fille, qui grandit et qu'elle se doit de protéger dans ce monde nouveau où le surnaturel a fait son apparition et que finalement elle ne connait pas plus.
Et puis un jour, on frappe de nouveau à sa porte...
test rp.
- Un autre verre?
Il lui fallait crier pour passer au dessus du vacarme assourdissant de la musique. Un prétexte pour se coller à l'autre, rapprocher les lèvres de son oreille et briser cette bulle d'intimité infranchissable.
Femme. Et lupine. Elle ne s'en était pas cachée. Cela faisait peut-être deux raisons suffisantes pour ne plus lui parler et fuir sans demander son reste. Balancer la première excuse qui lui passerait par la tête, prétexter un appel sur son téléphone en vibreur et sortir. Oui mais voilà, Sarah ne bougeait pas, bien trop hypnotisée par les lèvres charnues de son interlocutrice. Sa peau basanée et son visage agréable, malgré le regard un peu dur, encadré par une lourde masse de cheveux bruns, la fascinaient.
Rosario. C'était pas d'ici ça. Amérique du sud. Ceci expliquait cela.
D'un hochement de tête, elle accepta l'invitation en souriant, et posa une main manucurée sur l'avant-bras de la femme.
- C'est moi qui paye pour celui-là.
Finalement, le fait qu'elle soit lupine ne la dérangeait pas plus que ça. Depuis le temps, Sarah s'était habituée. Le quartier de Southampton, où elle habitait depuis longtemps, n'ayant jamais pu aspirer à plus, était depuis quelques années devenu l'Eldorado des loups-garous et autres métamorphes. Elle n'aurait pas pu être plus précise. Certains n'hésitaient pas à révéler leur nature au grand-jour, fiers de leurs gènes, d'autres préféraient se la jouer discrets. Vous pouviez les croiser dans la rue sans les reconnaitre, leur serrer la main et leur dire bonjour sans vous douter un seul instant que derrière l'homme, se cachait la bête. C'était devenu normal. Enfin, peut-être pas pour tout le monde, mais Sarah avait fini par franchir le pas, et elle les avait acceptés. Sa propre voisine de pallier, qui gardait parfois Jade, en était une. Débarquée presque deux ans auparavant, orgueilleuse et ouverte, il avait été clair depuis le début à qui l'on avait affaire. Les premiers temps avaient été placés sous le signe de la méfiance et de la distance, jusqu'à ce que un soir, la glace soit brisée autour de quelques bières. Et vous saviez quoi? La soirée avait été parfaite.
Maintenant, une femme, c'était une toute autre histoire. Pas qu'elle eut quelque chose contre les relations homosexuelles et la drague féminine, mais tout de même, c'était un monde encore très inconnu pour elle.
- Putain tu me regardes comme si j’allais te bouffer toute crue. J’suis pas sûre qu’on ait la même idée sur l’sujet.
Sarah sentit ses épaules s'affaisser sous le coup de la surprise, et sans doute également sous le coup de la honte. La louve semblait pouvoir lire en elle comme dans un livre ouvert, devinant aisément son malaise et mettant le doigt sur le problème. Aussitôt, l'humaine se sentit rougir et évita son regard, se replongeant l'espace d'un instant dans le contenu de son verre pour s'affranchir du regard sombre de la demoiselle. A vrai dire, elle ne savait pas quoi penser. Depuis son divorce, ses relations amoureuses s'étaient faites rares, et surtout très courtes. Elle avait préféré se consacrer à sa fille, reléguant sa vie sentimentale à un second plan, et se limitant à fréquenter quelques hommes, assouvissant finalement un besoin charnel plus qu'autre chose.
Et avec une femme alors? Étrangement, l'idée ne la rebutait pas, et la compagnie de Rosario ne lui était pas désagréable. Et puis, elle devait avouer qu'elle était très attirante...Cette espèce de force sauvage qu'elle dégageait n'était pas pour lui déplaire, tellement à des années lumières de ces standards féminins d'aujourd'hui, fades et répétitifs. Presque...rassurant, en fait. Pourtant, ce n'était pas ce soir qu'elle allait approfondir ce sujet épineux. Elle avait d'autres plans en tête, et ils n'incluaient pas repousser la limite de ses horizons sexuels.
- Je dois rentrer. Ça sonnait un peu à excuse foireuse. Vraiment, je dois y aller. - Rentrer voir ton mec?
Elle sourit et resta silencieuse alors qu'elle remettait sa veste. Femme ou homme, finalement, ça revenait au même...C'était bon de se sentir désirée.
- Ma fille. Elle a neuf ans et je doute que la baby-sitter soit très heureuse de faire des heures sup'. - Mariée? - Divorcée.
Hochement de tête entendu de la part de la louve. Sourire en coin. Ca changeait tout. La gamine, c'était toujours un argument imparable et mine de rien, ça mettait la balle dans son camp.
A présent Sarah était prête. Elle régla le serveur, et accorda un dernier signe de la main à la jeune femme, avant de tourner les talons.
- Hey guapa!
Elle se retourna, croisa le regard sauvage. L'instant d'après, la louve franchit la distance entre elles et s'invita sans gêne aucune tout près de ses lèvres, s'amusant à flirter sans vergogne avec la distance. Sarah, elle ne broncha pas et resta immobile, sans oser faire un geste. Mais elle ne recula pas pour autant.
- Je peux te laisser mon numéro au moins?
Merci à Ross pour les paroles de sa perso.
famille.
- Sa fille Jade, sa vie. Accessoirement le seul lien qu'il lui reste avec Kim. Mais du haut de ses neuf ans, la petite commence à penser par elle-même et à poser des questions. Et il faut bien y répondre. - Ses parents, Don & Martha St John. Il fut un temps où ils ne se parlaient plus, à cause de Kim. Après avoir plus ou moins coupé les ponts avec lui, se limitant à le voir le strict minimum et juste dans l'intérêt de sa fille, elle s'est réconciliée avec eux. Même si entendre sa mère répéter à longueur de temps "je te l'avais bien dit" est finalement plus usant qu'autre chose. - Son frère, Matthew, âgé de quatre ans de plus, parti vivre à Boston avec femme et enfants. Il est pâtissier. - Son cadet, Damon, resté à Shreveport. Il ne travaille pas vraiment, va de petit job en petit job, et semble trainer avec de la mauvaise graine. Certaines rumeurs affirment qu'il trainerait près des vampires, d'autres des loups-garous. Sarah ne connait pas la vérité, elle ne lui parle que très peu et le croise seulement quand il va chercher son chèque chez leurs parents. - Son ex-mari, Kim, ex taulard, drogué. Oui maintenant, il est sorti, il a un vrai job, et alors? A vrai dire, elle ne le considère plus de sa famille, ni même de sa vie, mais elle ne ne peut nier qu'il fait définitivement partie de son passé. Ca lui couterait sans doute un rein de le reconnaitre, mais elle a encore des sentiments pour lui, indéniablement.
III. That thing I want to tell you
➽ personnage inventé/scénarii/prédéfini ?scénarii ➽ pseudonyme. Gigi/Marmotte/MMJ ➽ âge. 28 ➽ code du règlement. genre...un truc de Dracula à qui il faut acheter une montre ou apprendre la politesse ➽ avis général à propos du forum. vraiment trop nul, avec une bande de limaces floodeuses, je le hais, je vous hais ➽ avatar utilisé. Lena Headey
Dernière édition par Sarah St John le 27/9/2012, 00:30, édité 13 fois
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 13:06
Bienvenuuuue à toi et bonne chance pour ta fiche !
PS : on est de jolies limaces floodeuses
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 13:09
T'es qu'une grosse nouille.
(J'ai au moins deux idées de liens, mais pas vraiment folichonnes et c'est surtout qu'y aurait éventuellement des trucs à voir par rapport à la psychologie des persos. On en parlera ^^)
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 13:09
.............
Non, je ne dirai rien
Dun, Super Poilu a écrit:
T'es qu'une grosse nouille.
+1
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 13:13
T'as dit un truc !!
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 13:17
@ Estelle: non, vous êtes mooooches! Merci! ^^
@ux deux énergumènes...Nouilles vous-mêmes d'abord. Je vais envoyer Gigi vous botter le cul. èé Pour le lien...déjààà...Oui, genre, comme si on pouvait y couper \o/. Sache que j'ai déjà un lien avec Ross. J'te dis ça, j'te dis rien.
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 13:19
Genre Gigi nous botter le cul O.O
Déjà qu'il se fait lobotomiser par Godet, tu voudrais pas qu'en plus on te mette une raclée ?
/sort loin
Hm, j'sais pas mais cet avatar me donne envie de te martyriser
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 13:20
T'façon j'vous aime pas, vous complotez toujours dans mon dos. Par contre j'aime la chanson sur la fiche, c'est Leonard Cohen ?
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 13:24
Tu...tu veux me martyriser, moiiii, ta GCB? :63: :06:
Mon pov'poilu, pleure pas, tu vas faire couler ton rimmel! Et puis, les hommes sont out de nos convers. Et yep, Leonard Cohen.
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 13:30
Espèces de filles. 'Tain, j'sais pas comment tu t'y es prise mais j'parie que t'as réussi à convaincre Ross de venir à tes réunions Tupperware.
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 13:31
...
Ah, les fameuses réunions Tupperware où t'as des mecs en nœud papillon et boxer qui présentent des Tupperwares roses, à paillettes et qui vibrent O.O ?
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 13:42
Chhhht... L'ennemi doit ignorer ce que nous savons !
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 13:45
... Vous croyez que je perdrais mon temps dans ces machins ?
Belle gosse
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 13:54
Hm, tu perds bien ton temps avec Duncan
/out xD
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 13:55
/barricade les fenêtres et ferme la porte. À CLÉ.
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 13:57
/était en fait pas sorti, c'était juste une illusion
Dun... ? T'as peur du soleil ? Tu te la joues Eduardo ?
...
Ross en Bella
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 14:02
Haha, même pas besoin de te dire bienvenue Bon courage quand même pour ta fiche
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 14:08
rebienvenue à toi, fillette
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 14:12
Lyle T. Lannister a écrit:
Hm, tu perds bien ton temps avec Duncan
/out xD
Que tu crois, naïf petit ignorant. /lui patpat la tête mais c'est pas ta faute...
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 14:14
Lyle T. Lannister a écrit:
/était en fait pas sorti, c'était juste une illusion
Dun... ? T'as peur du soleil ? Tu te la joues Eduardo ?
...
Ross en Bella
Va te faire pousser la tige dehors.
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 14:14
...
Bon, ça suffit. *distribue torgnoles et punitions*
Ah, et Ross, j'ai un message spé de Sarah pour toi.
Ulysse: effectivement xD & merci!
Merci Lorella Fillette...à 33 piges...
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 14:33
re bienvenue belle soeur :)
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 15:06
Ex belle-sœur, on t'a pas mis au courant?
Merci! ^^
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 15:07
Déjà je ne savais pas qu'il était en vie ni marié alors
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse 26/9/2012, 17:44
Inclinez vous devant ma puissance bande de sous race a poils
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Sujet: Re: [Terminée] Sarah, mais pas vraiment princesse