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 Riders on the storm ft. Aleksandr

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Lucian A. Corleone
 
SECRET DE CONFESSION
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SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort.
OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys

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INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen
MISSIVES : 8449
ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr

I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
 
Lucian A. Corleone
BIG BAD BOSS Ϟ Je suis... La Drag-Queen.


Black Moon
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MessageSujet: Riders on the storm ft. Aleksandr   Riders on the storm ft. Aleksandr Icon_minitime9/2/2012, 18:52





Confronté à la folie de Lorenzo, Alessandro avait saisit quelque chose qui jusqu’à présent lui avait échappé. Celui qui l’avait trahit et blessé, ce n’était pas Aleksandr, même si c’était son ex, ils n’étaient plus ensemble au moment des faits, et après tout, comment aurait-il pu attendre du russe qu’il connaissait parfaitement, qu’il oublie simplement tout ? Aleksandr n’était pas quelqu’un de nature à oublier simplement. La rupture sans explication, presque une fuite, l’avait mit dans un état presque dingue, et Alessandro s’en doutait mais avait ignoré tout cela parce qu’il préférait s’occuper de ses affaires, parce qu’être confrontré à ses erreurs, pire, ses regrets était difficile. Et lorsque Lorenzo s’était mis à coucher avec Aleksandr, il s’était persuadé tout seul que c’était uniquement de la faute du russe. Il n’avait cessé durant ces 5 dernières années de veiller sur Lorenzo, il affirmait détester son frère, il clamait qu’il était uniquement là pour lui nuire, mais la vérité était toute autre, il avait laissé Lorenzo l’embobiner comme les autres, il avait cru à son besoin, il avait cru à sa faiblesse et lui avait permit de lui faire mal. Et lorsqu’il avait eut l’occasion de punir son frère, il s’était dérobé, préférant déchaîner sa haine contre Aleksandr. C’était stupide, et cruel. Après la dispute avec Lorenzo, la scène du viol avait tourné et retourné dans sa tête. Il ne pouvait oublier qu’il avait lui-même sauvé la vie de Aleksandr lorsque la déesse déchaînait son pouvoir contre lui, au péril de sa propre vie. Ce geste n’était pas anodin, tout comme sa haine farouche contre le russe, il devait se rendre à l’évidence, ses sentiments pour Aleksandr n’avaient jamais cessé. Il avait haït de toutes ses forces le russe pour de mauvaises raisons. Certes, il était jaloux. Qui ne le serait pas ? Aleksandr aurait dû dépérir sans lui, au lieu de cela, il s’était trouvé un amant plus ouvert à l’idée de fidélité et de lien, un amant qui ressemblait comme deux goutes d’eau à Alessandro. Ce dernier était en droit d’être en colère, mais celui qui l’avait trahit au sens propre du terme n’était nullement le russe, c’était son jumeau. Venir faire des excuses au russe semblait au-delà de tout ce qu’il était imaginable pour Alessandro pas vraiment doué pour demander pardon. Cependant, cela faisait presque un mois qu’il n’avait pas vu Aleksandr, il l’avait apperçut à la soirée de Noël mais depuis, plus de nouvelle. Il était hors de question d’en demander à Lorenzo, de toute façon, Alessandro était bien décidé à éviter son jumeau désormais à moins d’y être obligé. Lorenzo le rendait dingue, et c’était à cause de lui qu’il était passé en mode rage et haine envers le russe et le monde entier. Le vampire en prenait conscience à présent. La seule chose qu’il regrettait c’était que les choses aient tournés aussi mal. S’il avait une seule seconde songé au fait que Lorenzo était le danger, jamais il ne l’aurait laissé revenir prendre la ville entre ses mains, et peut-être que Suzanne serait encore en vie aujourd’hui. Il savait que personne n’était vraiment responsable des évènements des six derniers mois, et tous l’étaient en même temps. Lui par sa colère, Lorenzo par sa folie égoïste, Aleksandr par sa rage aveugle et sa folle ambition, que Alessandro soupçonnait d’être guidée avant tout par le sentiment de solitude et de rejet.

C’était en cherchant à joindre Aleksandr, que Alessandro s’était rendu compte d’à quel point lui et le russe se ressemblait. Tous les deux étaient incapables de reconnaître leurs tords à moins d’y être obligés, tous les deux ne supportaient pas qu’on leur tourne le dos, encore moins lorsque cela venait d’un être cher. Combien de ses compagnes ou compagnons lui avaient brisés le cœur, et l’avait-il seulement une seule fois simplement accepté ? Aleksandr avait commis toutes ces horreurs uniquement parce qu’on l’avait rejeté, d’abord Alessandro puis Lorenzo, il s’était retrouvé tout seul. Et Alessandro connaissait ce sentiment. Il aurait dû être là, il aurait dû comprendre, mais il n’en avait rien fait, parce qu’il était aveugle, parce qu’il espérait encore que Lorenzo soit encore là, que son frère, son compagnon de jeu, soit encore présent, mais celui qu’il avait aimé et chéri avait disparu depuis des siècles. Et le monstre qui avait l’apparence de son frère n’était qu’un abîme sans fond qui attirait à lui les êtres ayant la faiblesse de l’aimer. Alessandro avait tenté de joindre le russe sur son portable, mais en regardant le numéro sur son Iphone, il avait finalement renoncé, persuadé que Aleksandr ne répondrait de toute manière pas. Et pourquoi en ferait-il autrement, après la manière dont Alessandro l’avait traité ? Il lui avait brisé ses dents, il l’avait violé sous les yeux de Lorenzo, avait filmé le tout, et pire encore, s’était tapé Micah juste pour faire enrager Aleksandr. A quel moment avait-il perdu l’esprit avec son désir fou de vengeance ? A quel instant avait-il dépassé la limite ? Il se doutait qu’il était trop tard pour les excuses, qu’il avait été trop loin pour que qui que ce soit puisse lui offrir le pardon. Il avait fuit ses responsabilités, il s’était emmuré dans sa rage, et avait détruit tout ce qu’il avait touché. Il savait à présent quelles avaient été ses erreurs et souhaitait les réparer. Finalement, ce ne serait pas par téléphone, il sortit en passant une simple veste en cuir noire, courte, un feutre noir sur sa tête, masquant ainsi ses cheveux longs, une paire de lunette teintée sur le nez, il fila dans les rues de Shreveport en direction du 7 pêchés capitaux. Sans doute que le russe refuserait de le voir et plus encore de l’entendre, mais Alessandro espérait le convaincre de lui laisser une chance, peut-être en lui rappelant qu’il lui avait sauvé la vie, Aleksandr ne pouvait pas le haïr au point de lui refuser toute chance de s’expliquer, bien que, après tout ce qu’il avait fait, il était plus que normal que le russe se montre méfiant. Mais Aleksandr était tout sauf quelqu’un de prudent.

Pas la moindre réponse au 7 pêchés capitaux. On lui refusa l’entrée puisqu’il était du clan du maître, en fait il devait appartenir à la blacklist depuis très longtemps, sans doute après qu’il eut violé le maître des lieux sans son bureau. Il s’éleva dans les airs, sous sa forme animale, mais ne vit aucune activité dans le bureau du russe. Visiblement, le videur ne lui avait pas menti, Aleksandr n’était pas là. Il s’envola en direction de l’ancien manoir pour le découvrir vide. Aleksandr avait déménager depuis belle lurette. En pénétrant les lieux vides où il avait connu une aventure dangereuse mais passionné, il se rappela combien il s’était laissé envoûté par le russe. Candice le rendait meilleur, mais Aleksandr éveillait en lui un diable, celui qui l’avait habité aux premières heures de sa vie d’immortel, et il avait aimé cela, parfois il regrettait de ne plus le sentir en lui. Les lieux vides sentaient le moisis et la pourriture, il se douta que quelques sans abris devaient squatter les lieux et décida de continuer ses recherches. Il avait eut vent de l’existence d’un autre club, bien plus sélect et discret, et se mit en route. Il dut affonter une nouvelle fois un videur. Se doutant que tuer le videur ne règlerait aucun problème, il tenta l’approche plus douce, en demandant à voir le patron, mais on lui refusa poliment l’entrée, puis plus fermement lorsqu’il insista. Alessandro sentant l’échec venir à nouveau, fit un tel scandale que Dmitri se décida à sortir de sa tanière. Alessandro s’attendait à voir Aleksandr en personne ou alors Sevastian, il fut surpris. « J’aimerais voir ton boss. » fit-il d’un ton froid. Dmitri lui était sympathique pourtant, mais après avoir passé trente minute à parlementé avec un sous-fifre, le vampire était un peu sur les nerfs. « Tu sais parfaitement que Aleksandr n’a aucune envie de te voir. Tu n’es pas le bienvenu ici. » répliqua Dmitri sur un ton aussi sec. Alessandro soupira, ce qui lui évita d’exploser. Il en avait assez de faire toute la ville pour trouver le russe. Il était venu ici pour s’excuser, et non pour tenter de faire du mal à Aleksandr, il comprenait que Dmitri soit méfiant, mais diantre, pourquoi lui refusait-on cette chance ? « Je suis venu en ami. » répondit Alessandro d’une voix plus douce et moins forte. Dmitri leva un sourcil et lui adressa un sourire ironique. « Vraiment ? » Il n’y croyait pas, évidemment. « Ecoute, si j’avais voulu le tuer, j’aurais laissé la déesse le cramer. » répliqua Alessandro énervé. Même s’il comprenait que Dmitri reste sur ses positions, il ne supportait pas l’ironie dans sa voix, encore moins le sourire qu’il lui adressait, comme si Alessandro le prenait pour le roi des imbéciles, or, ça n’était pas le cas mais ça risquait de l’être s’il continuait ainsi. « J’étais pas là ce jour là, alors laisse tomber, d’accord ? Je le saurais si Aleksandr voulait te voir. » Alessandro poussa un soupire d’agacement. « PUTAIN, ALEKSANDR TU POURRAIS AU MOINS FAIRE L’EFFORT DE VENIR ME LE DIRE EN FACE ! » beugla-t-il d’une voix parfaitement intelligible. Il en avait assez de parler à des messagers, de se heurter à des portes closes, alors qu’il savait que ce qu’il lui fallait exécuter ce qu’il était venu faire ce soir. Sans pardon, impossible d’avancer.

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MessageSujet: Re: Riders on the storm ft. Aleksandr   Riders on the storm ft. Aleksandr Icon_minitime11/2/2012, 12:16

Perdu dans ses propres ténèbres, Aleksandr refusait de sortir. S’il acceptait de se montrer à Lorenzo, à Sevastian et à Dmitri, il ne se sentait pas prêt à affronter le monde pas plus que son propre reflet. Ainsi, tous les miroirs du Danse Macabre avaient été couverts ou simplement ôté quand les draps noirs avaient commencé à manquer. Le vampire s’était enfermé dans son espace privé, qui faisait office de chambre mais presque d’appartement en réalité tant il était grand. Il dormait pelotonner contre Lorenzo, le visage à demi dissimulé par des couvertures. Quand le maître partait faire face à ses obligations, Dmitri prenait le relais, tenait compagnie à son frère et ils discutaient. Aleksandr se sentait d’autant plus proche de lui que l’œil arraché du vampire les rendait semblables. Lorsqu’il avait retrouvé sa lucidité, Aleksandr avait caressé les contours de cet orbite vide, totalement fasciné. Il n’avait pas dis un mot, avait seulement regardé et s’était rendu compte que son frère restait tout aussi désirable qu’avant, peut-être même plus. Il était encore loin d’accepter que cela s’applique à lui, pourtant. Un œil est une chose, une partie d’un visage ravagé par cinq sillons brillant à cause de l’argent incrusté dans les blessures en était une autre. Si parfois le vampire russe laissait ses doigts courir le long de ses crevasses, il cessait bien vite en sentant monter en lui des sentiments étranges, contradictoires. Ses journées étaient rythmées par un demi coma –le sang de la déesse commençant à s’effacer puisque la majeure partie avait servis à le maintenir en vie- l’empêchant d’être tout à fais mort sans pour autant lui faire grâce des cauchemars. Ses nuits se passaient souvent de la même façon. Lorenzo venait le voir, le forçait à se nourrir sur une gorge humaine, puis restait avec lui, simplement. Le soir d’avant, ils avaient regardé un film comme du temps où ils vivaient au Manoir. Aleksandr aurait pourtant été bien incapable de donner le titre ou raconter l’histoire, puisqu’il avait passé la majeure partie de son temps à observer son amoureux du coin de l’œil. Le russe avait fini par accepter que son autre veuille le conserver, se fiche de son apparence. Il parvenait à comprendre cette notion, il savait que leurs esprits étaient de toute façon trop liés pour être séparés et que dans la situation inverse, lui-même ne se serait pas formalisé d’une défiguration. S’il avait appliqué ce concept à Lorenzo et à ses deux amis les plus proches, le reste du monde, en revanche, était une autre affaire. Il ne sortait même pas pour s’occuper des Sept Péchés, déléguant sa charge à Dmitri. Quand à ses contrats douteux avec la mafia, il réglait cela par téléphone et parvenait ainsi plus ou moins à s’occuper l’esprit. Quand on lui sollicitait un rendez-vous, il s’arrangeait pour paraître occupé et envoyait son frère. Si on lui prenait trop la tête, il envoyait Sevastian.

Comme toujours c’est sur son lit que Dmitri le trouva. L’air étrange, le vampire tenait encore son portable. C’était lui qui prenait les appels d’Aleksandr, quand la photo de Lorenzo ne clignotait pas sur l’écran –photo où son autre faisait une tête idiote pour le simple plaisir de l’embêter sans se douter que le russe s’en servirait comme indicatif. Il vint poser ses fesses sur le lit, ce qui incita le vampire à mettre en pause son épisode d’Angel. Il avait beau avoir consciente de regarder des séries assez ridicule, surtout pour un vampire, cela avait au moins le don de le calmer, même parfois, de lui arracher un sourire. « Qu’est-ce qui se passe ? » finit-il par lui demander dans leur langue natale, un dialecte issu du russe mais transformé par l’accent roumain en quelque chose d’incompréhensible pour ceux dont ce n’était pas la langue natale. Ils ne parlaient ainsi qu’entre eux. « Rien d’important. Un truc bizarre c’est tout. » Le vampire jeta un œil sur l’écran puis soupira. « Quand tu fais cette tête, c’est que c’est important mais que tu n’oses pas me le dire. » Dmitri acquiesça de mauvaise grâce. Ils se connaissaient trop bien pour encore pouvoir se mentir, même par omission. « C’était le chef de la sécurité aux Sept Péchés, tu sais, Fiodor. Il vient de me dire qu’Alessandro est passé aux Sept Péchés…Apparemment il te cherche dans toute la ville et veut te parler. » La nouvelle eu le mérite d’étonner Aleksandr.
Figé, statue de marbre jadis parfaite et aujourd’hui ravagée, il réfléchissait sur ce que cherchait Alessandro. Avait-il appris pour la relation qu’il entretenait toujours avec Lorenzo ? Seuls les quelques vrais de confiance qu’Aleksandr avait conservé au Danse Macabre étaient au courant, il était certain qu’absolument personne n’avait vendu la mèche. Dmitri, Sevastian, Bluenn, Viktor et Gregoriev…Non, personne n’aurait eu l’idée saugrenue de dire quoi que ce soit à quiconque. L’avait-il alors deviné ? Le russe sentait une sorte de panique l’envahir, à l’idée qu’il s’en prenne encore à Lorenzo, comme la dernière fois. Aleksandr n’était pas encore apte à se battre correctement et s’il demandait de l’aide à Dmitri ou Sevastian, nuls doutes qu’Alessandro mourrait…Ainsi que Lorenzo. « Il ne me trouvera pas ici, de toute façon. Le club est sur une de mes fausses identités et elle n’est même pas russe. » Le Danse Macabre était véritablement son havre de paix, quasi personne n’avait le droit d’y entrer, en dehors de quelques privilégiés, psychopathes connus et dérangés notoires et encore restaient-ils dans les étages supérieurs car l’endroit avait été réaménagé et plus aucun corps ne pendait du plafond. Juste au cas où…Hors la loi, il pouvait tout se permettre. Désormais soumis à Lorenzo, mieux valait éviter d’exposer ses goûts personnels en matière de décoration. Pour entrer, il fallait que votre visage soit connu du videur, être muni d’une carte d’identité, d’un pass VIP encore valable et forcément, payer ses cotisations mensuelles. Il n’y avait pas de files monstrueuses dehors, pas plus que de videur à l’entrée. Simplement une porte, une enseigne lumineuse à demi fonctionnelle et un grand judas rectangle, que l’on ouvrait et refermait. L’endroit lui rapportait énormément et sa discrétion plaisait à ses anciens habitués des Sept Péchés, devenu un peu trop branché et connu pour certains. Ainsi la discrétion était de mise et le tapage qui commençait à se faire entendre en provenance de l’entrée n’était pas bon pour le commerce. Sans y prendre garde, le vampire avait remis en route son épisode. Dmitri s’était levé. « Je vais voir ce que c’est. » annonça-t-il en bon anglais et il disparut. Vaguement il entendait les voix, sans pour autant les reconnaître. La curiosité ne le titillait même pas. Aleksandr se fichait du monde extérieur, se fichait de tout ce qui pouvait bien l’entourer. Il avait besoin de temps, de franchir chaque étape une à une, vers sa guérison totale. Sauf que…« PUTAIN, ALEKSANDR TU POURRAIS AU MOINS FAIRE L’EFFORT DE VENIR ME LE DIRE EN FACE ! » Son ouïe avait malgré le son à fond, entendu le hurlement et la voix était reconnaissable entre mille. Sentant son estomac se tordre comme si ç’avait été Hansel juste derrière la porte, le russe en oublia la télévision et essaya de comprendre ce qui était en train d’arriver. Le lui dire en face ? Lui dire quoi ? Bête question…Il venait pour Lorenzo, forcément. Heureusement, le maître de la ville n’était pas au club mais sa chambre embaumait leurs parfums communs. Rien de vraiment sexuel, il avait toujours un peu de mal avec son sexe et Lorenzo lui laissait le temps, malgré le manque qu’il commençait à ressentir.
Mais peu importait.
Le jumeau beuglait à l’entrée, risquait de finir par agresser Dmitri. Il lui fallait quelqu’un sur qui hurler, sur qui s’indigner, remettre la faute, comme à son habitude. Aleksandr savait que son aventure avec Lorenzo devait rester secrète le plus longtemps possible mais mieux valait calmer Alessandro, même si cela signifiait encaisser ses coups. Le russe n’avait de toute façon plus rien à perdre…Et il avait quelques comptes à régler avec le jumeau. De vieilles histoires, de vieilles rancunes. Le fait de le savoir non loin déclenchait en lui des réactions, des sentiments désagréables, qui le forcèrent à se lever. En une seconde, il était passé de sa chambre au hall d’entrée. Dissimulé soigneusement dans une pénombre presque absolue, sa voix transcenda les ténèbres : « Laisse le passer. » Un ordre, une demande, il ne savait pas très bien. Sa voix était sure, tant qu’il était certain que le vampire ne pourrait le voir. Sauf s’il bougeait, évidemment, mais cette éventualité il refusait de l’envisager. « Ok, mais s’il bouge... » Aleksandr acquiesça et remarqua ainsi l’extrême surprise de son frère ; Il n’aurait pas laissé passé Alessandro s’il n’avait pas été aussi abasourdi de voir Aleksandr debout. Le russe ignorait toujours pourquoi il agissait ainsi. Pourquoi il acceptait de se montrer –bien que caché- devant ce jumeau qu’il haïssait autant qu’il aimait Lorenzo. La haine…Il lui semblait que c’était le temps, pour régler tous ses comptes. Hansel avait été son plus grand ennemi, Alessandro n’arrivait pas loin derrière. Peut-être que lui faire du mal lui apporterait le remède dont il avait besoin. Ou recevoir une bonne claque. Inconsciemment, le russe était persuadé qu’Alessandro pourrait changer quelque chose. Quant à savoir si c’était en bien ou en mal, le mystère restait entier… « Qu’est-ce que tu es venu faire ici, Alessandro ? » finit-il par lâcher froidement, rompant le silence qui s’était installé alors que les deux frères s’observaient. Il s’apprêtait à ajouter quelque chose au sujet de Lorenzo, persuadé qu’il venait évoquer ce qu’il avait pu apprendre Lucifer seul savait comment, mais se ravisa de justesse. Et s’il se trompait ?
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MessageSujet: Re: Riders on the storm ft. Aleksandr   Riders on the storm ft. Aleksandr Icon_minitime20/2/2012, 17:30

Dmitri le fixait de son seul œil encore vaillant, et le toisait avec un air de ne pas y toucher qui rendait Alessandro encore plus furieux. Si une part de lui, raisonnable, consentait à comprendre que le second veuille protéger son maître, une part de lui, celle insatiable et ardente, n’en pouvait plus de se faire repousser sans cesse. C’était une chose de supporter l’air méprisant des conseillers vampiriques, s’en était une autre de se taper tous les vigiles de la ville alors qu’il avait été très proche de Aleksandr. Tellement proche qu’il avait pu le toucher au cœur lorsqu’il avait cherché à se venger. Il était naturel que Aleksandr cherche à le fuir, éviter toute confrontation, mais il s’attendait à ce que le russe soit un peu moins lâche, d’autant qu’aujourd’hui son statut était différent. Dmitri jouait au chien de garde, ce qui ne lui allait pas du tout, et son air de refus était au plus haut point agaçant. Alessandro mourrait d’envie de lui décrocher une droite juste pour voir autre chose que ce visage ridicule, on aurait dit un masque qu’il portait. Le vampire était venu pour s’excuser et on le traitait comme un dangereux psychopathe, ce qui était un comble quand on connaissait Aleksandr. A côté de lui, l’anglais passait facilement pour un chérubin. Exaspéré, Alessandro s’était mis à beugler, convaincu que si Aleksandr était bien ici comme son instinct le lui disait, il l’entendrait. A moins qu’il ne soit occupé avec quelques unes de ses danseuses ou danseurs, il rappliquerait. Aleksandr était bien des choses, mais la lâcheté ne faisait pas parti de ses défauts. A moins qu’il n’ai changé bien sûr, Alessandro tentait de se remémorer ses dernières rencontres avec le russe, c’est vrai qu’il avait eu un comportement étrange lorsqu’il était venu récupéré Ariel, il s’était carrément enfui sous sa forme de loup, mais lors de l’attaque de la déesse, il avait été on ne peut plus téméraire, trop sans doute, un brin stupide, mais ça lui ressemblait bien plus. Alessandro se mordit la lèvre en fixant Dmitri avec un regard qui disait clairement que s’il ne changeait pas de position, il allait finir par lui en coller une, ça ne serait pas personnel, juste pour relâcher les nerfs. C’est à cet instant qu’une voix reconnaissable entre mille s’éleva des ténèbres derrière Dmitri. « Laisse le passer. » C’était bien la voix de Aleksandr, mais elle était différente, bien moins agressive que d’ordinaire, on aurait dit qu’il était enroué, mais le russe était un vampire, aucune chance qu’il soit malade. Alessandro se dit intérieurement de se préparer à tout. Lorsque Aleksandr ne ressemblait pas à lui-même, il fallait s’attendre à tout et à n’importe quoi. Pas un seul mouvement dans les ténèbres. Aleksandr restait caché derrière les lourds rideaux, étrange. Est-ce que la BRIS le surveillait ou il allait discuter comme ça, cacher derrière ses rideaux ? Alessandro était perplexe, mais n’en montrait rien, il gardait un air impassible, devenu obligatoire avec le russe.

« Ok, mais s’il bouge... » Dmitri regardait Alessandro droit dans les yeux lorsqu’il prononça ces mots. Le vampire semblait tout aussi surpris que Alessandro par la présence du russe, bien que Alessandro devinait que c’était sans doute plus les paroles que venait de prononcer Aleksandr qui devait étonner Dmitri. Le russe au visage estropié se décala en jetant un regard mauvais à Alessandro, il n’aimait pas l’idée que le vampire rebel et impulsif soit à l’intérieur, mais il n’osait rien dire. L’autorité entre Aleksandr et Dmitri avait toujours été évidente, et incompréhensible pour Alessandro, du temps où il fréquentait Alek, il avait tenté de comprendre Dmitri sans y parvenir. Le vampire acceptait de se faire traité comme un larbin et semblait aimé ça qui plus est. Passant la porte, Alessandro examina les ténèbres pour tenter de percevoir où était le russe, il distingua sa silhouette mais il faisait vraiment noir, même ses prunelles aux pouvoirs supernaturels ne parvenaient à décrypter tant de ténèbres. Alessandro s’avança vers le russe, et à mesure qu’il s’avançait, ses yeux commençaient à percevoir quelque chose qui fit s’ouvrir grand ses prunelles. « Qu’est-ce que tu es venu faire ici, Alessandro ? » Ce dernier sursauta presque en entendant la voix de Aleksandr claquer dans l’air. Son ton était froid. Alessandro tentait de percer les ténèbres, il aurait aimé un brin de lumière, juste pour vérifier s’il ne rêvait pas. Le visage parfait du russe était comme massacré sur une bonne partie, des traces de griffes à ce qu’il lui semblait déchirait un côté du visage, la blessure semblait récente. Alessandro se mordit la lèvre. Il ne put s’empêcher d’espérer qu’elle soit récente et que le russe en guérisse. Il savait ce que ce genre de blessure pouvait provoquer, Amadeus en était un parfait exemple. Bien que Alessandro ignorait si sa folie destructrice était dû aux marques que son corps portait ou aux tortures en elles-mêmes. Alessandro dû attendre quelques minutes pour répondre, d’avoir digérer ce qu’il voyait. « Que t’es-t-il… arrivé ? » demanda-t-il d’une voix qui tremblait, d’émotion. Alessandro avait passé tant de temps à haïr Aleksandr, qu’il en avait oublié à quel point il aimait le visage du russe, à quel point il avait été envoûté par lui aux premières heures de leur relation. Il était lui-même surpris de ressentir autant de compassion envers le russe. La colère qu’il avait ressenti envers lui semblait avoir totalement disparue, il savait que ce n’était pas entièrement vrai, une telle haine ne s’effaçait pas en un instant de lucidité, mais à présent que sa colère était focalisée sur Lorenzo, il pouvait enfin voir les choses telles qu’elles étaient. Et la vérité était qu’elles n’étaient pas forcément jolies à voir. Il réalisa qu’il n’avait pas répondu à sa question, en vérité, il espérait encore pouvoir faire demi-tour, mais il venait de faire la moitié de la ville pour trouver le russe, il n’allait tout de même pas se contenter de lui demander de ses nouvelles. « Je suis venu ici pour m’excuser. » C’était sans doute la première fois qu’il prononçait ces paroles. Il s’était déjà excuser auprès de conquêtes lorsqu’il ne se montrait pas aussi gentleman qu’il le voudrait, mais c’était une chose de vouloir reconquérir quelqu’un et une autre de reconnaître véritablement une erreur.
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MessageSujet: Re: Riders on the storm ft. Aleksandr   Riders on the storm ft. Aleksandr Icon_minitime21/2/2012, 13:54

Debout dans la pénombre, Aleksandr croit avec espoir que l'obscurité suffira à dissimuler les cinq sillons argentés, brillant et transcendant à travers le noir de la pièce. Idiot. Bien entendu, Alessandro verra les ravages causés par Hansel et pourra se moquer, pourra se venger, s'amuser. Le russe ignore pourquoi le jumeau maléfique est ici, il sait juste que ce n'est certainement pas une bonne nouvelle. Il a pourtant décidé de le laisser entrer. Masochiste? Depuis son accident, Aleksandre ne réagit pas de façon normale, autant physiquement que psychologiquement. Amorphe devant ses séries B, il ne réfléchit pas, fais tout par téléphone, ne se laisse voir par personne en dehors de son frère, son amant et son meilleur ami. Et Bluenn, parfois, qui cherche une solution. Une acceptable, tout du moins. Il refuse de passer un pacte avec ce maudit démon, malgré que celui-ci soit venu le titiller, le tenter. Il craint le prix à payer, le contre coup, voit venir l'arnaque. L'immortel connaît les conséquences, elles dansent sous son nez depuis des mois. Bluenn, Sevastian...Il s'est juré de ne pas être le prochain sur la liste. Ce n'est pourtant pas ce qui l'intéresse, actuellement. Il s'interroge sur la présence d'Alessandro. Plusieurs théories, pas une seule de plausible. Il sait pour Lorenzo? Il lui aurait déjà arraché la tête pour la broyer, lui aurait bouffé le coeur. Il cherche à se défouler sur quelqu'un? Il se serait donné trop de mal pour le prouver et se serait plus vite tourné vers son ancien amant Micah. Aleksandr était au courant de la haine officielle entre eux...Aleksandr savait tout, pourvu que cela touche de près ou de loin à Hansel. Son monstre, son expiation. Il le hait...Oui et non. Pourquoi Alessandro est-il ici? Bon sang! Il n'arrive pas à réfléchir. Sa dégaine le perturbe, même s'il fait parfaitement la différence entre les jumeaux et ce depuis longtemps.
La tête du vampire change alors, son regard se fixe sur les cicatrices tachant le visage de son ancien amant. Yeux écarquillés, expression d'horreur. « Que t’es-t-il… arrivé ? » Sa voix tremble, il sent la pitié pointer de loin. Insupportable. Inacceptable. Il ne supporte pas cette idée. Il a envie de se jeter à son cou, de lui arracher les yeux pour ne plus y lire cette kyrielle d'émotions. Aleksandr détourne le regard, sans vraiment baisser les yeux. Il présente juste son profil avantageux, celui sans cicatrices, sans argent. Celui qui laisserait entendre que tout allait bien, que rien n'avait changé. Qu'il n'avait pas perdu, pour la première fois depuis quatre cents ans. « Je suis venu ici pour m’excuser. » Choc. Le russe tourne le regard, d'un seul coup, et le fixe, le sonde. Ses yeux se plongent dans les siens, il essaie de voir le piège, sans y parvenir. Il sent simplement le malaise grandissant entre eux. Dmitri lui même est choqué. Personne ne s'attendait à ça. Le russe ignore ce qu'il doit faire. Son corps décide pour lui. Un pas, deux. Son visage tout entier se montre dans un rais de lumière artificielle. Une ampoule allumée, dans la pièce d'à côté. Sourcils froncés, sur ses gardes. « Où est le piège? » demande-t-il finalement après ce silence prolongé. Il ne comprend pas ce qu'il prend à l'anglais. Il n'a que rarement rencontré quelqu'un d'aussi égoïste, déconnecté de la réalité. Centré sur lui-même, immature, Alessandro est incapable de voir le mal qu'il répand autour de lui, de prendre ses responsabilités. Maître de la ville misérable, il déçoit tout le monde. Isolé...Il est isolé. Serais-ce cela? Il comprend? Il mûrit? Il apprend? Aleksandr en doute. Ce miracle, il n'y a jamais cru. Méfiant, il y voit une nouvelle possibilité de trahison. La première a été trop douloureuse. « Ne prend pas cet air. Comment veux-tu que je t'accueille à bras ouvert après tout ce que tu nous as fais enduré? Qu'est-ce qui t'arrive, Alessandro? Qu'est ce que tu recherches, en venant ici? L'absolution? » Un rien moqueur, mais la situation a de quoi amusé. Aleksandr lui-même est en pleine crise personnelle. Les cicatrices sur son visage, l'argent qui les attaque en empêchant la chair de se cicatriser, ont marqué le début d'une grande réflexion, grande remise en question. Le terme de pardon, d'absolution, il ne les connaissait pas avant cela. Hansel les lui a entré dans le crâne à coup de poings enragés. Il s'est abaissé au niveau de l'ancien bourreau. « Tu as sans doute remarqué que j'avais mes propres problèmes à régler et tu m'as clairement fais comprendre que tu ne voulais pas de moi. Pas une fois, mais trois...Dont la dernière assez récemment. Alors permet moi d'être sceptique, Alessandro. Et de manquer de patience. Je suis assez irascible en ce moment, tu peux comprendre je crois. Quoi que...J'en doute. Tu n'as jamais rien compris. » Sa voix vibre d'une sorte de colère. Le russe ne contrôle pas ses réactions. Il a du mal à supporter ce visage parfait, qui lui rappelle ce qu'il a perdu. Pas de problèmes avec Dmitri, qui est estropié depuis longtemps. Ni avec Sevastian, môme perturbé plus effrayant qu'attirant. Ni avec Lorenzo, car ils ne sont qu'un...Mais les autres? Il n'a pas encore passé ce stade. Il disparait alors, pour réapparaître devant l'anglais. Sa main autour de sa gorge, il gronde. Son visage se déforme un peu plus, ses sillons brillent. Ses yeux prennent une teinte émeraude. Ses ongles se sont enfoncés, un peu de sang coule. « Et enlève moi cet air apitoyé de ton visage! Ressembler à un monstre pour le restant de mon éternité suffit! Inutile d'en rajouter avec ta pitié, de venir te pavaner avec ton sourire d'ange! Putain...J'ai envie de te massacrer... » Leurs visages sont tout proche. Sa voix brûle, c'est comme s'il lui avait avoué vouloir le baiser. La seule chose qui le retient? Lorenzo. Il sait que son autre lui en voudrait éternellement, alors il prend sur lui et s'en empêche.
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MessageSujet: Re: Riders on the storm ft. Aleksandr   Riders on the storm ft. Aleksandr Icon_minitime26/2/2012, 23:01

La manière dont Aleksandr détourna son regard à la question du vampire, Alessandro comprit immédiatement ce que cherchait tant à éviter Aleksandr. Il connaissait trop bien le russe pour ignorer qu’il détestait la pitié. Le russe aimait inspirer un tas de sentiments, comme la peur, la crainte, le désir, la passion, mais certainement la pitié. Voilà qui expliquait pourquoi il se terrait ici, depuis combien de temps ? et allait-il continuer à se cacher longtemps ainsi ? Cela ne ressemblait pas au russe, pas à l’amant qu’il avait connu, à celui qui se jouait de tout et surtout du regard des autres, mais Alessandro avait appris à voir derrière le masque, et le regard de certains importait bien plus que le russe ne voulait le faire croire. Il fut peiné, et masqué sa pitié et sa peine était difficile même pour lui. Il avait tombé le masque depuis bien longtemps face au russe, et le remettre devant son visage lui était difficile, voir impossible. Tout ce qu’il lui était possible de faire, c’était de passer à un autre sujet, celui qui importait vraiment. Car peu importait ce qu’il était arrivé au visage de celui qu’il avait eut l’habitude d’embrasser, de pincer les fesses, de mordiller la nuque, c’était du passé, et ce qu’il lui était arrivé ne lui appartenait qu’à lui, et il doutait que le russe eut envie de partager de telles choses avec lui. Même avant, il savait que Aleksandr avait son petit jardin secret, il en avait aperçut une partie, mais le russe ne voulait pas tout partager avec lui, et il comprenait cela, lui-même préférait laisser le passé derrière lui. Et aujourd’hui, après tout ce qu’il s’était passé entre eux, il était risible d’imaginer une seule seconde Aleksandr accepté de lui confier quelque chose qui semblait de l’ordre du traumatisme. Aleksandr était tellement fier de sa beauté, il aimait tellement en user, et surtout il aimait ce qu’elle lui accordait. Alessandro comprenait qu’il soit blessé et que son regard plein de peine n’arrange rien, bien au contraire. Il s’étonnait, très légèrement, de compatir autant. Il s’étonnait de se replonger dans ces vieux souvenirs avec presque un brin de nostalgie, comme si rien ne s’était produit, comme s’il n’avait pas haït ce beau visage à présent entacher par des traces de griffures et d’argent, comme s’il n’avait pas désirer lui-même imposer ce genre de marques indélibiles. Il avait presque envie d’embrasser ce visage, de lui dire d’une voix basse que sa beauté n’en était que plus marquante, que personne ne pourrait l’oublier, mais ce genre de geste lui était désormais interdit, et peut-être qu’il valait mieux ainsi. Il était venu ici pour s’excuser et le voilà parti dans d’interminables songes qui ne pourrait jamais se produire, en train de se lamenter intérieurement, voilà une attitude qui ne lui ressemblait pas, et qui n’était guère digne du russe. Il fallait qu’il se reprenne.

Les excuses, prononcées à haute voix, le trouble naissant chez le vampire, et le silence emplissant la pièce après cela. Un silence étourdissant, étouffant, engourdissant, effrayant, abominable, insupportable. Qu’il le brise, ce silence ! Alessandro n’en peut plus. Il n’est pas habitué à cela. Il souhaiterait fuir tout cela, mais reculer lui est impossible. Un choc pareil, il le voit retentir chez son vieil ennemi, sa pupille se dilater, ses paupières s’ouvrirent en grand, ses sourcils se froncer, et l’expression de la surprise naît sur son visage. La première fois qu’il prononce ces mots, sans arrière pensée, sans maléfice, et la première fois que cela est perçut, une sincérité qui le rend plus fort et plus fragile à la fois. Le russe s’avance. D’un pas, puis d’un deuxième, avec un air sévère. Alessandro a la lèvre supérieure tremblante. Il aimerait fondre dans l’obscurité ambiante alors que ce visage terrible l’observe, creuse en lui sa propre tombe. « Où est le piège? » Le vampire a retenu son souffle. Un piège ? Il n’y en a aucun, pour une fois, et la sincérité de sa voix, de son expression de stupeur devrait suffire comme réponse. Les mensonges ont prit fin devant le visage terrifiant de la folie qui s’est imposé à lui quelques nuits auparavant, la stupeur de comprendre enfin, le terrible enchaînement, les circonstances horribles qui l’ont mené à sa perte. La lèvre tremblante, le vampire garde le silence. Que dire ? Lui si bavard d’ordinaire, n’a plus un seul mot à prononcer, une seule mise en garde, une dernière bravoure. L’épuisement le gagne, puis la honte à son tour, il se sent terrible, tel un enfant abandonné, son courage s’en va, et il tremble le pauvre enfant, dépourvu d’armes pour répondre. « Ne prend pas cet air. Comment veux-tu que je t'accueille à bras ouvert après tout ce que tu nous as fais enduré? Qu'est-ce qui t'arrive, Alessandro? Qu'est ce que tu recherches, en venant ici? L'absolution? » Il ne le sait pas lui même. Le mot pardon lui était inconnu jusqu’à ce jour. Oh bien sûr, il avait lui-même accordé le pardon, maintes fois à Lorenzo, trop sans doute, et même à Orphée, il leur avait pardonné leurs tords, leurs défauts, les blessures qu’ils lui avait infligé tour à tour, ne laissant rien pour le russe lorsqu’il avait commis un seul faux pas, une seule erreur, terrible certes, mais dû à la douleur, à la peine, et à une solitude terrible. Il l’avait plongé dans la solitude, l’y avait enfermé à double tour, et avait fait de lui le monstre du conte, pardonnant à tous sauf à lui. Il y songeait à présent tout autrement. La lumière éclairait à présent les ténèbres, et les souvenirs revenaient sous une toute autre forme. C’était terrible ! Comme il se sentait honteux. Alessandro recula d’un pas. Il ne pouvait affronter ce visage marqué, ces cicatrices qu’il avait la sensation d’avoir infligé. « Tu as sans doute remarqué que j'avais mes propres problèmes à régler et tu m'as clairement fais comprendre que tu ne voulais pas de moi. Pas une fois, mais trois...Dont la dernière assez récemment. Alors permet moi d'être sceptique, Alessandro. Et de manquer de patience. Je suis assez irascible en ce moment, tu peux comprendre je crois. Quoi que...J'en doute. Tu n'as jamais rien compris. » Non, c’est faux. Il comprend, le malheureux, il ne comprend que trop bien, les fautes commises, le prix à payer, la souffrance de la solitude, et celle de l’incompréhension, la lumière crue révélant chaque faute, chaque erreur, comment faire pour supporter cela ? Il voudrait s’en défendre, mais comment ?

L’ange déchu s’approche, avec sa colère et sa peine, ne comprenant ni la démarche, ni la nouvelle configuration, il n’a pas le temps d’y songer, et le grondement sort de sa gorge en même temps que sa main enlace la nuque fine de l’anglais, que ses doigts se resserre, que les ongles s’enfoncent dans la gorge trop fine à la peau trop douce. Nulle terreur dans les prunelles du vampire, la rock star a perdu de sa superbe, c’est un être désolé, un peu hébété, perdu qui est face à la colère du russe, désarmé, ne sachant comment œuvrer avec ses propres émotions, et pourtant, confondant facilement celle de l’être aimé jadis, haït pour de mauvaises raisons. « Et enlève moi cet air apitoyé de ton visage! Ressembler à un monstre pour le restant de mon éternité suffit! Inutile d'en rajouter avec ta pitié, de venir te pavaner avec ton sourire d'ange! Putain...J'ai envie de te massacrer... » Il connaît cette colère, il s’en souvient, comment Aleksandr se défoulait sur ces victimes qu’ils convoîtaient ensemble, et comment il le punissait en frappant la chair ferme de ses fesses tendre, il le laissait agir, parce qu’il aimait cela. Personne d’autre que Camille n’avait réussit auparavant à le dompter ainsi, et Aleksandr n’avait besoin de le blesser pour y parvenir, il n’avait besoin de se jouer de lui, parce que le russe utilisait d’autres armes, il ne mentait pas, il réclamait ce qu’il désirait. La stupeur laisse place à d’autres sentiments, plus troublant, que le vampire ne souhaitait révéler. Venir demander pardon, cela entraînerait d’autres choses, il devait bien s’en douter, mais il est venu quand même, pensant que Aleksandr avait besoin d’entendre cela, parce qu’il devenait insupportable que le russe continue à penser qu’il le haïssait, parce qu’il craignait, oui, il avait peur qu’il ne finisse par se croire monstrueux, mais n’était-ce pas ce qu’il désirait au fond ? C’était en grand méchant qu’il s’était dévoilé à tous, sauf à lui, à lui il avait dévoilé son vrai visage, et Alessandro avait fuit, non parce qu’il le craignait, mais parce qu’il avait cédé une fois de plus au chantage de son frère. « Vas-y, si c’est cela que tu désires. » prononce difficilement le vampire, sa gorge est prise aux mains du russe, et ses cordes vocales ont peu d’espace pour s’animer et vibrer. Le vampire ressent la douleur, mais s’en moque. Au contraire, il a toujours aimé cela lorsque c’était provoqué par quelqu’un qui savait s’y prendre, qui le connaissait assez bien pour y mêler du plaisir, de l’intimité, lui accorder une signification supérieure. « Je ne fuirais plus. » continue-t-il. Ses prunelles le brûlent. Comme s’il souhaitait pleurer mais qu’aucune larme ne venait. « Je me suis trompé, et je t’ai laissé croire que… je t’ai laissé prendre le rôle du méchant. Mais c’est ma faiblesse à moi. » Parole incohérente excepté pour le russe, lui seul pouvait comprendre ces mots et leur sens. « J’ai cédé à son chantage, j’ai cru bien faire, et je me suis trompé. Je t’ai blessé, et j’en suis désolé. » Le regarder dans les yeux, plonger ses prunelles dans les siennes, et ne pas baisser, ne pas lâcher, ne pas frémir, il devait affronter la douleur de l’autre parce qu’il en était en partie la cause, et parce qu’il avait une promesse à tenir, il ne devait plus fuir, désormais, il ferait face.
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MessageSujet: Re: Riders on the storm ft. Aleksandr   Riders on the storm ft. Aleksandr Icon_minitime10/3/2012, 17:25

Violent, désir de destruction. Il veut arracher la peau de ce visage angélique, le lacérer, le massacrer. Il veut un compagnon d'infortune, il ne peut continuer à observer ce mignon petit visage, il ne peut supporter cet air contrit, désolé. Il est incapable d'accepter ce qui lui arrive, de se soumettre à cette malédiction qui gâche son éternité. Infecte. Déformé. Si Lorenzo n'était pas la, il se serait cru incapable d'être attirant. Encore que son amant est déphasé, hors de la réalité. L'apparence? Une illusion. Pas pour Aleksandr, qui a grandis dans ce malsain univers où tout est affaire de séduction, comme cela est de coutume entre les immortels. Hansel ne lui a pas simplement injecté une dose de poison dans le corps, ne l'a pas simplement blessé. Il lui a tout pris, tout volé. Et il en avait le droit...Puisqu'Aleksandr avait agis de la même façon, un siècle plus tôt, en lui prenant la femme adorée et l'enfant tant attendu. En lui prouvant qu'il n'était rien, en brisant sa psyché en même temps qu'il brisait ses côtes pour mettre à nu son coeur, battant à la chamade alors qu'il assistait impuissant à cette scène terrible. S'il se sent coupable? Non, il n'en a jamais été capable. Mais il comprend, il assume. Ceci est sa punition, son expiation. Il l'a mérité. Expie. Expie. Expie. La main serrée autour de cette gorge fine et alléchante, ses canines à demi sortie, le russe sent la brûlure de sa gorge s'intensifier. Il a recommencé à se nourrir correctement mais par des poches. Il n'a plus touché le cou d'une proie vivante depuis le jour de son agression. Castré, voila comment il se sent. Si Lorenzo l'a violé dans la salle de bain, un voir, pour lui prouver qu'il l'aimait et le désirait toujours avec ardeur, si cela a aidé Aleksandr, le remède n'a pas encore été absolu. Il lui fallait encore un peu de temps...Un choc suffisant, pour surmonter. Alessandro pouvait-il l'y aider? Sa main se serre autour de la chair pâle. Peut-être le tuer, le martyriser, suffirait-il à combler ce vide. « Vas-y, si c’est cela que tu désires. » lui dit-il, peinant à faire passer les mots par sa gorge. C'est que le russe serre assez fort et ne lui laisse pas de répit. L'anglais n'a tout de même pas besoin de respirer, alors que lui importe-t-il? L'acte est symbolique. C'est s'il lui arrache la trachée, lui coupe la tête, démolit son corps pour n'en laisser qu'un tas informe et rouge sur le sol, que l'agression sera grave. « Je ne fuirais plus. » ajoute-t-il, et la pression ne se resserre pas. Aleksandr est en attente, il ne comprend pas. A travers sa fureur, à travers sa haine et son envie, sa jalousie, il sent qu'Alessandro est différent, qu'il n'est plus le même, que quelque chose a changé. Il se demande quelle prise de conscience en est la cause. « Je me suis trompé, et je t’ai laissé croire que… je t’ai laissé prendre le rôle du méchant. Mais c’est ma faiblesse à moi. » L'étreinte violente se relâche. La neutralité est maîtresse sur le visage du russe, mais ses yeux trahissent l'incompréhension. La méfiance aussi, et l'étonnement. Il ne comprend pas. « J’ai cédé à son chantage, j’ai cru bien faire, et je me suis trompé. Je t’ai blessé, et j’en suis désolé. » Le bras n'est même plus tendu. Il tombe le long du corps du vampire sans un bruit. Aleksandr le dévisage, cherche l'erreur, le problème, le bug du système. Il cherche le mensonge aussi, mais ne le discerne pas. « Je ne comprends pas. » finit-il par lâcher, sa haine s'en allant à mesure que les secondes s'égrènent. Le temps prend entre eux une dimension différente du reste du monde. Une autre dimension, un autre espace. Le silence s'étire sur une éternité. « Pourquoi maintenant? Qu'est-ce qui t'es arrivé, pour que soudainement tu te réveilles un soir et tu te dises: J'ai merdé sur toute la ligne, j'ai été un connard fini, j'ai déclenché un massacre sans précédent...Putain c'est ma faute! Ta copine t'a plaqué? Tu t'es cogné la tête sur le haut de ton cercueil? Lorenzo t'a lâché? » Il sait très bien que ce n'est pas Lorenzo, car le russe n'a rien ressenti le long du lien mais se doit de poser la question tout de même, juste au cas où. Le poison qui coule dans ses veines l'a en quelque sorte immunisé contre l'argent mais a sûrement eu des séquelles, quelque part, dans ses pouvoirs psychiques, dans ses liens. S'ils ont échangé leur sang récemment, il a principalement servis à le guérir. « Qu'est-ce que tu attends? Tu veux quoi comme réaction Alessandro? Putain...Je dois t'envoyer bouler pour que tu comprennes? Te dire adieu comme tu l'as fais avant de m'envoler par la fenêtre? Pourquoi après...Ca fais quoi, trois ans? Pourquoi après trois ans tu reviens en t'excusant, prêt à subir ma colère? » Il s'écarte alors brutalement du vampire et lui tourne le dos. Son corps entier est tendu, il ne supporte pas de le regarder en face. L'une de ses mains est posée sur la partie mutilée de son visage. « Qu'est ce que t'a besoin d'expier? Pourquoi tu viens me trouver? Tu veux que je te massacre? Tu sais que je ne peux pas le faire... » Aveu à demi mot. Le jumeau ignore que tout a recommencé entre Lorenzo et lui, et n'a pas besoin de le savoir. Il n'a qu'à imaginer une sorte d'espoir dans le coeur du russe, quelque chose de spécial. Lorenzo est son unique, même si c'est Alessandro qui a ouvert la porte. Je t'aime. Les mots s'enchaînent sans qu'il ne réfléchisse. « T'a pas compris que...Le seul crime que je te reproche désormais c'est ton comportement, tes actes, à l'encontre de Lorenzo? Si je te hais c'est parce que tu as failli le tuer...Et pas qu'une fois. Je me fiche de moi, je me fiche de ce que tu m'as fais. Que du contraire...Tu m'as donné quelque chose de mieux. Grâce à toi j'ai connu...Des choses merveilleuses. Terribles, mais si belles. » Il en dit trop, sans doute. Même si rien n'est au présent. Sa voix tremble un peu, il n'arrête pourtant pas: « Mais je peux pas pardonner ce que tu lui as fais. C'est pas à moi que tu dois venir demander pardon...Arrête juste d'être un connard égoïste, Alessandro. Ya un monde autour de toi, des gens qui pensent par toi et que tu abandonnes. Regarde Ariel...Pourquoi crois-tu qu'elle passe souvent chez moi? » Même s'il ne l'a pas vu depuis l'accident. Ce n'est pas comme si elle n'avait pas essayé de l'appeler...Mais il préférait éviter. Son regard à elle serait l'un des pires à encaisser. « J'ai été aussi infâme que toi, je crois qu'entre nous, on est à égalité. Soucie toi des autres, Alessandro. » De la bouche du russe, ces mots sonnaient de façon étrange. L'accident a changé quelque chose en lui. Le connard arrogant est à l'agonie...
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MessageSujet: Re: Riders on the storm ft. Aleksandr   Riders on the storm ft. Aleksandr Icon_minitime19/3/2012, 13:14

Face à la colère du russe, à sa violente étreinte de la gorge, Alessandro demeure de marbre. Il ne veut pas se battre, il ne veut plus de ces combats inutiles, de ces épuisantes colères qui lui pompent toute énergie, si vaine, et si dévorante, il n’en veut plus de cette haine qui l’a habité trop longtemps. Le vampire n’est pas venu dans le but de se battre, au contraire, il veut s’excuser. C’est une chose qu’il fait rarement, parce que ça exige de reconnaître ses erreurs. Alessandro est terriblement conscient de l’égoïsme dont il a fait preuve en rejetant tous les tords sur le russe, en s’en prenant à lui aussi ouvertement, demeurant aveugle à ses propres erreurs et à celle de son jumeau. Aleksandr a assez payé. En voyant son visage défiguré, Alessandro estime qu’il a même trop payé. Le russe n’avait pas agit par pur sadisme, ou goût du chaos, même si c’est ce qu’il aime faire croire, Alessandro le connaît que trop bien, même s’il s’est laissé berné lui aussi comme tous les autres. Il sait que certaines choses sont difficilement pardonnable, comme la mort de Suzanne, mais le russe en est-il vraiment responsable ? Alessandro le pensait jusqu’à ce qu’il ait cette confrontation avec Lorenzo. Dans la douleur et les cris, la révélation s’est imposé, et le couperet est tombé. Depuis cet échange houleux, Alessandro n’avait plus échangé un seul mot avec son jumeau. La dispute était trop grave. Cette nuit là, le vampire n’avait même pas exploser de colère comme il le fait habituellement, il s’était contenté de se murer dans le silence et l’immobilité. Et à présent, il subissait la fureur du russe, n’essayant même pas d’y échapper ou même de se défendre. Aleksandr avait toutes les raisons d’être en colère contre lui. C’était par sa stupidité que tout cela s’était produit. Combien de fois le vampire avait songé à ce qui se serait passé s’il n’avait pas écouté Lorenzo et s’il était resté avec Aleksandr ? Il savait que bien des massacres auraient été évité, bien des morts auraient été épargnées. Même si lorsqu’ils étaient ensembles il y avait souvent une victime souffrant de leur perversité, ce n’était rien en comparaison de l’étendue du massacre qu’avait provoqué la colère du russe après que Alessandro l’eut quitté sans même s’expliquer plus que cela, fournissant une excuse minable avant de disparaître sans même affirmer l’aspect définitif de la chose. Il avait fuit tout simplement, comme il le faisait toujours. Parce que s’il avait écouté ses sentiments, il aurait choisit le russe, mais quelque part, Alessandro avait le plus grand mal à assumer ses sentiments. Il avait fait pareil avec Candice, la repoussant, la confrontant à tant d’horreurs pour la faire partir. Avec Aleksandr il avait saisit le premier prétexte pour fuir avant que les sentiments ne deviennent trop fort. Aimer faisait mal, et il préférait s’amuser sans trop s’attacher. Le vampire n’avait cessé de fuir l’amour depuis qu’Orphée l’avait quitté. Il réalisait à présent combien sa conduite avait affecté tant de monde, mais surtout à quel point cela avait pu être blessant pour le russe de voir l’être aimé le quitter sans même s’expliquer puis soudainement l’accuser de monstre.

Non, il ne fuirait plus. Ces mots qu’il prononçait pour apaiser le russe était en réalité une promesse. Il sent le regard du russe l’interroger, le questionner, douter de chacune de ces paroles semblant trop irréelles. Pourquoi cette promesse, ce changement, il sent l’interrogation, il sent le manque de compréhension dans les prunelles du russe. La main serrant sa gorge s’est arrêtée de serrer. Alessandro continue. Pour une fois, il saisit la douleur qu’il a infligé. Il aurait dû réaliser tout cela avec le retour de Candice, parce qu’il avait eut le même comportement avec l’un et l’autre, mais il était demeuré aveugle, persuadé d’avoir raison sur tout le long, pensant que la mort de Suzanne l’empêchait d’accorder tout pardon. Il se trompait. Il parle à voix haute, une voix étranglée, mais sincère. Il reconnaît lui avoir donné le rôle du méchant et avoir refusé de voir ses propres erreurs dans l’histoire. Aleksandr le regarde sans comprendre, interloqué, et cependant il relâche tout doucement la gorge du vampire. Alessandro sent le questionnement intérieur du russe. Il continue, espérant le convaincre de sa sincérité. Aleksandr relâche complètement et laisse tomber son bras le long de son corps. « Je ne comprends pas. » C’est en voyant ce visage rempli d’interrogation et de doute que Alessandro réalise à quel point il s’est comporté comme un monstre égoïste et cruel avec le russe. Jamais il ne lui avait accordé l’ombre d’un doute, le moindre pardon, la moindre excuse, le qualifiant de monstre, rejetant sur lui ses erreurs mais aussi celle de Lorenzo, le frère qu’il ne fallait surtout pas toucher, trop fragile, qu’il voulait tant récupéré, se persuadant que Lorenzo s’était fait absusé. Mais il s’était trompé. Sa relation tortueuse avec son jumeau en était en partie la cause, en tout cas le catalyseur. « Pourquoi maintenant? Qu'est-ce qui t'es arrivé, pour que soudainement tu te réveilles un soir et tu te dises: J'ai merdé sur toute la ligne, j'ai été un connard fini, j'ai déclenché un massacre sans précédent...Putain c'est ma faute! Ta copine t'a plaqué? Tu t'es cogné la tête sur le haut de ton cercueil? Lorenzo t'a lâché? » Alessandro sourit à l’évocation de Lorenzo, un sourire ironique, plein de mélancolie et de tristesse. Lorenzo ? Il souhaiterait ne plus jamais entendre son prénom. Trop douloureux à cet instant. Il ne peut totalement haïr son frère, mais s’il ne peut se pardonner encore, comment le pourrait-il avec Lorenzo ? Ce que son jumeau a fait… il sait au fond que Lorenzo n’est pas plus responsable que l’était Aleksandr, c’est sa relation avec Lorenzo qui est devenue dangereuse. Peut-être a-t-il décidé de punir Lorenzo en rompant tout lien, peut-être que ce dernier avait besoin de le voir encore, d’un pardon, mais Alessandro ne peut pas. Il ne peut pas sacrifié ceux qu’il aime pour Lorenzo, car il est conscient à présent que chaque instant passer auprès de son frère le transforme en ce monstre égoïste et cruel, et il ne veut plus incarné ce rôle. « Qu'est-ce que tu attends? Tu veux quoi comme réaction Alessandro? Putain...Je dois t'envoyer bouler pour que tu comprennes? Te dire adieu comme tu l'as fais avant de m'envoler par la fenêtre? Pourquoi après...Ca fais quoi, trois ans? Pourquoi après trois ans tu reviens en t'excusant, prêt à subir ma colère? » Alessandro demeure silencieux. Il ne désire pas évoquer la dispute avec Lorenzo devant Aleksandr. Lorenzo ne le souhaiterait pas, et cette douleur, ce vide à l’intérieur de son cœur, lui appartient à lui seul. C’est sa punition. Aleksandr s’écarte brusquement, et lui tourne le dos, voilant la partie de son visage abîmée. Alessandro voudrait s’approcher et lui arracher la main du visage, lui montrer qu’il s’en moque, que cela n’a pas la moindre importance et n’en a jamais eut, mais il n’en a pas le droit, il l’a perdu à l’instant où il l’a violé, où il lui a arraché les canines. Tant d’atrocités commises, et cela ne lui ressemblait pas.

« Qu'est ce que t'a besoin d'expier? Pourquoi tu viens me trouver? Tu veux que je te massacre? Tu sais que je ne peux pas le faire... » continue le vampire d’une voix d’outre-tombe. Alessandro ne sait pas très bien ce qu’il attend. Il sait juste que cette démarche est importante. Peut-être qu’il veut seulement s’assurer d’avoir rendu un peu de paix au russe. Il comprend sa colère comme son incompréhension, mais ce qu’il est venu chercher ce n’est pas le pardon ni une expiation, cela viendra, mais il souhaite seulement lui faire savoir qu’il ne le déteste plus, qu’il a réaliser ses erreurs. Il n’y a pas de piège, pas d’exigence, pas de plan derrière cet acte. « T'a pas compris que...Le seul crime que je te reproche désormais c'est ton comportement, tes actes, à l'encontre de Lorenzo? Si je te hais c'est parce que tu as failli le tuer...Et pas qu'une fois. Je me fiche de moi, je me fiche de ce que tu m'as fais. Que du contraire...Tu m'as donné quelque chose de mieux. Grâce à toi j'ai connu...Des choses merveilleuses. Terribles, mais si belles. » Alessandro recule d’un pas, blessé. Il sait qu’il a mal agit envers Aleksandr, qu’il s’est comporté comme le dernier des connards et qu’il mérite ce revers de médaille, mais l’amour que porte Aleksandr à Lorenzo reste blessant pour lui. Parce qu’il aurait pu avoir cet amour et qu’à présent, il n’y aura plus jamais droit. Il sait que c’est stupide, mais on ne gouverne pas les sentiments. « Mais je peux pas pardonner ce que tu lui as fais. C'est pas à moi que tu dois venir demander pardon...Arrête juste d'être un connard égoïste, Alessandro. Ya un monde autour de toi, des gens qui pensent par toi et que tu abandonnes. Regarde Ariel...Pourquoi crois-tu qu'elle passe souvent chez moi? » Se pinçant les lèvres, Alessandro en est terriblement conscient. Il ira voir son infante dès qu’il aura finit ses excuses auprès d’Aleksandr. « J'ai été aussi infâme que toi, je crois qu'entre nous, on est à égalité. Soucie toi des autres, Alessandro. » Oui, Aleksandr n’a pas complètement tord, mais il se moque de recevoir des excuses, de savoir que Aleksandr reconnaissait ses erreurs, ce dernier a toujours assumé ses conneries même s’il n’a jamais semblé avoir le moindre remords. Alessandro baisse les yeux. Il se sent blessé par les paroles du russe, mais ses sentiments importe peu, la douleur concernant Lorenzo sera toujours présente.

Evoquer l’incident, la dispute avec Lorenzo ? Non, il n’en a pas le droit. Malgré ce qu’il a dit, il sait parfaitement qu’il arracherait la gorge au premier qui voudrait faire du mal à Lorenzo, malgré la promesse de haine et silence qu’il a faite à Lorenzo, il sait qu’il continuera de le surveiller dans l’ombre, de le protéger de loin, de l’empêcher de sombrer. Parce que c’est son double, et que sans lui, rien de tout cela n’aurait de sens. Ne rien dire de cette incident, de la folie dévastatrice de Lorenzo, c’était une manière de le protéger. Il risquerait de perdre tout si cela venait à se savoir. « Je suis venu te voir toi. » Il s’avança d’un pas, saisissant tout son courage à deux mais. La suite serait sans doute difficile à dire et il n’était pas certain que Aleksandr ai envie de l’entendre ou en ai quelque chose à foutre d’ailleurs. « Je sais que j’ai lâché Ariel, mais je ne le ferais plus. De cela, tu n’as plus à t’en soucier. » Ce n’était nullement un ordre, il savait que la relation conflictuelle entre Ariel et Aleksandr l’avait soucié bien des fois, et poussé la dernière fois à risquer sa peau pour elle, mais il n’était pas venu pour lui faire des reproches à ce sujet, c’est pour cela qu’il écartait le sujet aussi rapidement. L’évoquer avec le russe était une mauvaise idée. Parce qu’aux yeux de Alessandro, Ariel était sacrée, on n’avait pas le droit de la toucher encore moins de la salir. « Quand à Lorenzo, je sais que tu l’aime. » Ce mot était terrible à prononcer, si douloureux pour le vampire. « Mais notre relation ne te regarde pas. Elle ne regarde personne. » Il s’approche d’un pas de plus. Baissant sa voix d’une tonalité, elle est chargée à la fois de ténèbres et de menaces. « Je l’ai peut-être blessé, mais il m’a ouvert la poitrine et m’en a arraché le cœur. Tu veux savoir ce qui a changé en moi ? C’est ça. J’ai ce vide à l’intérieur, c’est douloureux mais je peux réfléchir désormais. » Il soupire, reculant à nouveau dans les ténèbres pour que le russe ne perçoive pas la larme roulant sur la joue du vampire. « Peu importe ce qu’il se passera, je protègerais toujours mon frère. » Il ne voulait pas s’expliquer plus, peut-être parce qu’à ses yeux la relation avec son double était spéciale, sacrée, et secrète. « Je ne laisserais personne lui faire du mal. » prononça-t-il avec lenteur comme s’il réalisait le poids de ses paroles. Au fond, qu’est-ce qui a tellement changé ? En s’éloignant de Lorenzo, cherche-t-il à se protéger ou à se punir ? Peut-être les deux, mais avec Lorenzo auprès de lui, Alessandro étouffe, il ne peut plus réfléchir, il ne peut plus rien sentir, il se sent rempli, rempli de la folie de son frère, et tout le reste disparaît. « Ca te rassure t’entendre cela ? Je ne voulais pas me justifier, juste m’excuser auprès de toi, je n’attend pas de pardon Aleksandr, je sais que mes actes ont fermé la porte menant à ton cœur, et à ton pardon. Je le regrette sache le, mais je sais que c’est trop tard. » Sa voix est chargée d’émotion, ses yeux au bord des larmes, Alessandro voudrait s’enfuir à nouveau, juste pour masquer son chagrin craignant que le russe par méchanceté le piétine. Il ne veut plus entendre Aleksandr parler de Lorenzo, encore moins sentir à quel point le russe aime son double et le déteste lui, c’est trop douloureux.
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MessageSujet: Re: Riders on the storm ft. Aleksandr   Riders on the storm ft. Aleksandr Icon_minitime19/3/2012, 18:33

Différent. Les mots sortis de sa bouche ne semble pas lui appartenir, ne sont pas réels. Aleksandr ne dirait jamais ça. Implacable chef des vrais, sa vengeance est terrible et le pardon ne vaut que pour les faibles. Venir s'excuser? Ramper devant celui qualifié d'ennemi? Le comportement devrait le dégoûter, pourtant il ne parvient pas à se montrer imbu de sa personne, égocentrique au possible. La notion semble avoir coulé hors de son corps, à l'instar des litres de sang perdus. Avoir été arrachée, pâle imitation de la chair défoncée, disparue de son visage. Pardon. Désolé. Il n'a murmuré ses mots qu'à Lorenzo, qu'à son aimé, et à Ariel lorsqu'il délirait après avoir perdu son autre. Il devrait l'envoyer paître, l'envoyer crever au soleil, sauf qu'il ne peut pas. Ce visage lui interdit toute forme de violence. L'amour entretenu pour son frère suffit largement à le faire taire et à accepter. A ouvrir son esprit et à comprendre. Chaque mot prononcé, il les pense. Il ne le remballe pas comme il l'aurait désiré, simplement il s'adapte, essaie de faire avec. Il est désolé, il vient s'excuser. Le monde du russe change, se chamboule, ressemble à un songe du nirvana, du paradis. Une version gore, brûlante, sanglante. Plus rien n'est comme avant. L'agression semble avoir affecté le monde qui l'entoure, pas uniquement le sien. « Je suis venu te voir toi. » Il avance vers lui, continue de lui parler. Aleksandr a remarqué son air blessé lorsqu'il a évoqué, un peu plus tôt, Lorenzo. Il ne peut pourtant mentir. Lorenzo est la plus belle chose qui lui soit arrivé, malgré la malédiction qu'il a apporté avec lui. Le russe donnerait plus que sa vie, plus que son âme, pour lui. Il sacrifierait le monde sans la moindre hésitation. « Je sais que j’ai lâché Ariel, mais je ne le ferais plus. De cela, tu n’as plus à t’en soucier. » Lentement, il acquiesce sans le couper. Le cas d'Ariel est particulier. Longtemps, il s'est acharné sur elle et a détruit sa vie pour le simple plaisir d'en être capable. Peut-être est-ce aussi parce qu'il voulait blesser Alessandro, l'atteindre, le forcer à réagir, à intervenir. L'obliger à venir le voir. A cette époque, il était prêt à tout pour détruire cet immonde bâtard qui l'avait abandonné sans remord après avoir caressé son coeur aussi bien que son âme. « Quand à Lorenzo, je sais que tu l’aime. » Il sent la douleur percer dans sa voix et en éprouve une sorte de satisfaction. C'était la punition de l'anglais, cette souffrance, ce regret, cette impossibilité d'un jour pouvoir ressentir quoi que ce soit d'approchant. Terrible, certes... Mais qu'y pouvait-il? Tout était arrivé par sa faute. « Mais notre relation ne te regarde pas. Elle ne regarde personne. » Il en sait pourtant plus qu'il ne le devrait, mais ne le révèle pas. Il voit dans l'esprit de Lorenzo comme dans le sien propre. Livre ouvert, le maître ne sait pas gérer ce qui est métaphysique alors Aleksandr le fait pour lui, tombant au hasard sur des informations qu'il aurait préféré ignorer. La notion de secret n'existe plus dans leur couple, depuis qu'ils ont échangé le sang. « Je l’ai peut-être blessé, mais il m’a ouvert la poitrine et m’en a arraché le cœur. Tu veux savoir ce qui a changé en moi ? C’est ça. J’ai ce vide à l’intérieur, c’est douloureux mais je peux réfléchir désormais. » Il recule, se dissimule. Aleksandr détourne lui-même le regard, respectant ce besoin d'intimité tout comme l'autre tente de respecter le sien, de ne pas regarder l'horreur qui couture son visage, désormais. De ne pas remarquer cette brillance dans l'obscurité. Pittoresque, ridicule. « Peu importe ce qu’il se passera, je protègerais toujours mon frère. Je ne laisserais personne lui faire du mal. » De marbre, le russe enregistre ces paroles et se tient prêt à les ressortir à tout moment, le jour où Alessandro faillira à cette promesse. Pourtant, quelque chose au fond de lui murmure qu'il ne les trahira jamais. Une intuition bien étrange à l'encontre de cet homme qui a pourtant déjà tout trahis, tout détruit. Aleksandr ne cherche pas à comprendre ses instincts. Il se centre sur lui-même, et oublie, oublie, oublie. « Ca te rassure t’entendre cela ? Je ne voulais pas me justifier, juste m’excuser auprès de toi, je n’attend pas de pardon Aleksandr, je sais que mes actes ont fermé la porte menant à ton cœur, et à ton pardon. Je le regrette sache le, mais je sais que c’est trop tard. »
Que lui répondre?
Alessandro a raison: C'est trop tard, beaucoup trop tard. Le russe ne peut pas agir comme si de rien n'était, se remettre à plaisanter avec cet homme qui, pour lui, avait tant compté. Il ne peut pas simplement oublier, passer à autre chose et enterrer la haine qu'il avait pourtant entretenue sans le savoir, à chaque fois que le jumeau levait la main sur son autre, ou donnait un coup de langue acéré sur son coeur. Il ne pouvait oublier, faire disparaître chacun de ces faits. Il ne pouvait pas l'aider à trouver l'expiation, il pouvait simplement dire...D'accord. Le pousser sur le chemin qui lui ferait réellement du bien. Le regret...Une émotion qu'il n'aurait jamais cru voir un jour peinte sur le visage si parfait de cet égocentrique. Miroir brisé. Ils se ressemblent tellement...C'en est perturbant. « Oui, c'est trop tard...Beaucoup trop tard. » répond-il simplement car il ne peut mentir. Pas à lui, ce serait bien trop vulgaire, trop indécent. A sa façon, il l'aime encore. Il ne peut pas lui faire du mal, même s'il le veut. La partie lorenzienne en lui l'interdit formellement. Et peut-être aussi une petite part en lui-même, dissimulée...Loin. Loin. Au fin fond de son coeur mort. « Pour moi ça l'est. Mais pas pour les autres...Alors disparais, va chercher leur pardon, fais apparaître un sourire sur leur visage. Va voir Ariel, va voir Lorenzo...Il n'est pas plus responsable que moi. Et tu le sais...N'est-ce pas? Disparais Alessandro...Ta place n'est pas avec moi. Elle ne l'est plus et tu es le seul à avoir pris cette décision. Pas lui. Pas moi. Toi. Assume ton choix et ta vie telle qu'elle est, trouve le bonheur dans un autre coeur, le mien...A été volé. » Neutre, presque froid, comme s'il énonçait un fait simple et marquant. Il n'y a plus que Lorenzo a ses yeux, même si d'autres comptent encore, il les tuerait tous ou presque pour les beaux yeux de son amant, pour un instant, une demi seconde, de sourire heureux sur son visage parfait. « Si tu veux qu'un jour peut-être la page se tourne, tiens ta promesse. Tu ne peux pas le haïr et le protéger. Comble ton vide, son existence même est ridicule. » Il se détourne alors, comme si tout était désormais terminé. Comme si Alessandro n'existait plus. Son univers s'est retracé, a été retravaillé. Pourtant, quelque chose en lui est allègre. Un poids qu'il pensait inexistant s'est envolé de ses épaules...Ou peut-être de son coeur?
Allez savoir.

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MessageSujet: Re: Riders on the storm ft. Aleksandr   Riders on the storm ft. Aleksandr Icon_minitime30/3/2012, 00:01

Alessandro n’est pas doué pour les excuses, il les formule toujours à voix basse, rapidement, parfois il ne le dit même pas. Lorsqu’il se sent fautif, sa fierté vient entrer en jeu, et son désir de ne ressentir que du bonheur fermement ancré en lui l’empêche de ressentir vraiment ce qu’est le remord. Pourtant en venant voir le russe, il était parfaitement conscient de ses erreurs. S’il ressent du remord ? Oh oui, presque trop. Il sait qu’il n’est pas le seul fautif, mais de tous ceux qui ont commis des erreurs ici, il est le seul qui n’a jamais prononcé le moindre mot d’excuse, le seul qui a toujours agit comme s’il était la victime et l’innocent de l’histoire alors que c’est faux. Aleksandr avait poussé bien des fois l’anglais à regarder la vérité en face, mais Alessandro y avait apposé un voile, par pudeur. Il ne voulait pas être confronté au reflet du monstre qui était tapis en lui. Un monstre que par son amour le russe avait éveillé, que par sa jalousie maladive et sa possessivité son frère avait libéré, et que lui n’avait pas su rappeler. Le monstre avait étanché sa soif par la discorde et les litres de sang versé, son sadisme n’avait eut de limite avec le russe comme avec son jumeau. Si par bien des manières, le poids des actions de Alessandro valait celui de celles d’Aleksandr, là n’était pas la question. Alessandro avait voulu jouer au martyr alors qu’il était aussi monstrueux que le russe. Et c’était profondément injuste. En pénétrant ici, il savait qu’il allait se confronter à un mur. Aleksandr avait cessé de l’écouté à partir du moment où il était parti en claquant la porte et laissant ce cœur ouvert sécher au soleil. Il n’avait pas le droit d’exiger quoi que ce soit du russe, pourtant il voulait tout. Il voulait le pardon, il voulait ses attentions, il voulait sentir la chaleur de sa colère comme la douceur de ses excuses, il voulait entendre sa voix tonner, il voulait sentir ses mains sur sa gorge encore une fois. Que cherchait-il ici ? Etait-ce le pardon qu’il venait trouver, une sorte de rédemption pour les fautes commises, pour les trahisons exercées, pour l’égoïsme qui guidait ses actes, et sa quête éperdue de bonheur qui l’avait, ironiquement, emmené directement en enfer sans passer par la case purgatoire ? Il ne le savait. Au fond, toutes ces réponses lui échappait. Il était venu ici parce que c’était la seule chose à faire. Il avait décidé, après la foudroyante dispute avec Lorenzo de réparer ses erreurs. Peu importait comment, il devait venir trouver Aleksandr et après avoir remué ciel et terre, il se tenait face au russe, à lui délivrer les secrets de son cœur saignant et morcelés, à se livrer à lui, sans opposer la moindre résistance aux coups, seulement à refermer avec pudeur le voile sur Lorenzo parce qu’il ne pouvait parler de lui, pas en ce moment, sans sentir son cœur se remettre à saigner. Devoir renoncer à lui était la chose la plus difficile au monde, mais il le fallait sinon, il allait tout détruire.

« Oui, c'est trop tard...Beaucoup trop tard. » Le couperet tombe alors que la sentence est annoncée. Le pardon lui est interdit et il doit demeurer face à cette porte close. Il sait qu’il a perdu tout contact avec le cœur du russe à l’instant où il a choisit de le quitter sans même une explication. A l’époque, c’était par simple fourvoiement, et par lâcheté aussi. Sauf qu’il n’avait jamais fait machine arrière. Il aurait pu, avant que Ariel ne meurt, mais il ne l’avait pas fait. Et tout s’était enchaîné, les coups dans le dos, les actes de vengeances, les cruautés vaines mais blessantes, et le cercle vicieux des horreurs non dites, mais parfaitement pensées. Le cycle de la haine et de la rage. Il s’était baigné dedans, il l’avait ressenti pleinement, à chaque souffle, à chaque respiration, et il avait enduré tout cela. Pourquoi n’avait-il pu renoncé ? Pourquoi n’avait-il pu tout simplement abandonné ? Il réalisait à présent que si tout cela s’était produit, c’était aussi par sa faute. Il n’avait que des excuses à formuler pour mettre fin à tout ça, ou peut-être était-ce encore de l’égocentrisme de penser qu’il aurait été capable d’y mettre un terme. « Pour moi ça l'est. Mais pas pour les autres...Alors disparais, va chercher leur pardon, fais apparaître un sourire sur leur visage. Va voir Ariel, va voir Lorenzo...Il n'est pas plus responsable que moi. Et tu le sais...N'est-ce pas? Disparais Alessandro...Ta place n'est pas avec moi. Elle ne l'est plus et tu es le seul à avoir pris cette décision. Pas lui. Pas moi. Toi. Assume ton choix et ta vie telle qu'elle est, trouve le bonheur dans un autre coeur, le mien...A été volé. » Le vampire ne répond pas. Que pourrait-il dire ? Il avait affligé trop de chose au russe pour faire demi tour. Et quand bien même ? Pourrait-il lui-même accepter ce que Aleksandr avait commis ? Le vampire dont il s’était épris il y a très longtemps n’était plus. Il ne reconnaissait pas l’éternel adolescent derrière les prunelles abîmées, c’était quelqu’un de terriblement mâture mais aussi brisé par la vie, abîmé par l’existence, le fantôme de l’amant redoutable qu’il avait connu. Le vampire esquisse un sourire triste. Oui, tout est finit, pourtant il ne ressent aucune joie dans son cœur, seulement une immense tristesse. Car tant que cette haine existait, il y avait un lien entre eux. A présent ? Il ne sait pas ce qui les attend, mais il sait qu’il n’a plus aucune raison de franchir ce seuil une nouvelle fois. « Si tu veux qu'un jour peut-être la page se tourne, tiens ta promesse. Tu ne peux pas le haïr et le protéger. Comble ton vide, son existence même est ridicule. » Un sourire esquinté, guingois apparaît sur le visage du chanteur. Il baisse les yeux. Aleksandr ne voit que par Lorenzo, encore et toujours. Blessant ? Oui, évidemment, ce miroir de ce à quoi il a renoncé et perdu à tout jamais est toujours blessant pour lui, alors pourquoi continuer à vouloir le contempler ? « Tu ne cesseras jamais de l’aimer n’est-ce pas ? » murmure le vampire. « Non, ne me réponds pas, je connais la réponse. » chuchote-t-il. Il ne la connaît que trop bien. « Alors aime le pour nous deux. Donne lui cette tendresse et ce soutient que je suis, pour l’instant, incapable de lui donner. » Avant de pardonner à Lorenzo, Alessandro devait se pardonner à lui-même et surtout faire le deuil de la mort de Suzanne. Il s’éloigna pour gagner la sortie mais s’interrompit en chemin. « Adieu. » souffla-t-il avant de disparaître.
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