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 Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!

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MessageSujet: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime11/3/2012, 22:03

« Il est dans la nature des hommes de quereller pour de petites choses, bien que les grandes seules les préoccupent. »
Ryleigh Lily Casteli


© tumblr

Prélude

date et lieu de naissance. Le 27/12/1979 , à New York. nationalité. Américaine camp. Chasseuse neutre, Ryleigh se place dans son propre camp avant celui des autres. Le business et la loyauté passent avant tout. Cependant, malgré son égoïsme et son sens accru des affaires, elle n'en oublie pas ses principes et en celà, elle est complétement neutre, vendant ses services aussi bien aux humains qu'aux CESS (avec majoration). capacités. Pouvoir de guérison. Héritière des médiums de la famille Casteli, Ryleigh a hérité du pouvoir de guérison. Malheureusement pour elle, celui-ci semble bouder sa propre exécutrice car Ryleigh est dans l’incapacité de se soigner elle-même. Foutue magie. Sans scrupule, elle monnaye son pouvoir de guérison contre des informations, services ou des dollars. classification. Inoffensive. Afin de pouvoir monnayer son pouvoir sans crise de retour sur la marchandise, elle a dû savoir maîtriser son pouvoir inoffensif. De plus, quel mal pourrait-elle faire alors que son pouvoir ne sert qu'à guérir autrui ?! état civil. célibataire lieu d'habitation. Un appartement sur StOlive dans Midtown. Il est impensable pour les Casteli de vivre dans du bas de gamme. métier. Officiellement, Ryleigh travaille au Silver Bullet en tant que trafiquante d’armes, bien qu’elle squatte plus l’endroit. Officieusement, elle est la nouvelle plaque d’informations de la ville seulement connue sous le surnom « la Traceuse ». étiquette qui vous est collé. Ryleigh vient à peine d’arriver en ville. Pourtant, elle a déjà eu le temps de réaffirmer son étiquette, l’endurcissant au passage pour ces nouveaux clients un peu sceptiques sur ses capacités. Il faut dire que la réputation de « la Traceuse » circule rapidement de villes en villes. Tant que vous avez de quoi rémunérer vos services, la chasseuse est considérée comme étant une personne fiable. Son fort caractère n’est pas passé inaperçu et beaucoup la prennent pour une dure à cuire bien qu’elle ne cherche jamais le conflit directement avec plus grand et musclé qu’elle. Elle n’est pas idiote, ni même masochiste. Elle est juste une femme de caractère. La Guilde garde un œil sur la jeune femme en raison de son éloignement et de sa préférence pour le marchandage que la chasse. Cependant, ils ne peuvent contredire que monnayer ses services leurs servent également.


I. I want know who you are

traits de caractère.

Franche ¤ Peste ¤ Courageuse¤ Business woman ¤ Égoïste ¤ Manipulatrice ¤ Humour propre à la limite du noir ¤ Caractérielle ¤ Observatrice ¤ Têtue ¤ Sensible mais Fière ¤ Moralisatrice ¤ Intolérante ¤ Prudente ¤ Râleuse ¤ Hargneuse ¤ Femme de parole ¤ Intègre ¤Calculatrice ¤ Impatiente ¤ Passionnée ¤ Perfectionniste ¤ Débrouillarde ¤ Rancunière ¤ Joueuse (sauf en affaires) ¤ Jalouse ¤ Opportuniste ¤ Loyale ¤ Fiable ¤ Maniérée ¤ Mauvaise perdante ¤

Ryleigh est l’archétype de la femme moderne. Un complexe tout entier dans un corps aussi maniéré que manucuré. Pour certains, c’est une sacrée tête à claques ambulante munie d’une langue aussi tranchante qu’acérée. Pour d’autres, une redoutable femme d’affaires. Quant à ceux qui ne pensent qu’à travers son corps, ceux-là ne valent pas la peine d’être cités. Pourtant, Ryleigh se conforte dans tous ses cas de figure. Adorable emmerdeuse, elle n’en fait souvent qu’à sa tête, portée par l’instinct. Déjà petite, la jeune femme ne faisait jamais ce que ses parents attendaient d’elle. A dire vrai, elle n’a jamais été très portée sur les études et préférait rester dans son coin en laissant ses oreilles trainer discrètement. Grande curieuse, Ryleigh a très rapidement appris que cette capacité pouvait aisément lui servir. Détenir une information, c’est vous tenir au creux de sa main car l’être humain est une bête curieuse qui est toujours prête à payer pour savoir. Regarder donc la société d’aujourd’hui qui vous force à suivre un cursus scolaire pour vous inclure les connaissances rudimentaires.

Véritable Working and Business woman, Ryleigh a toujours été dans les affaires depuis le collège. C’est son leitmotiv. Commençant avec de simples sujets d’interrogations dérobés par les gros bras du collège, elle finit par en arriver aux armes, véritables outils indispensables à tout bon chasseur. Consciencieuse et professionnelle, elle en est même arrivée à commercer ses « aptitudes à tout dégoter » aux CESS qu’elle méprise. Il faut dire que certains sont prêts à débourser de jolies petites sommes, ce qui n’est pas pour déplaire à la jeune femme et son compte en banque. Passionnée par les news et poussée par sa curiosité et son talent à se mêler de tout, Ryleih sût rapidement qu’elle était faite pour ça.

Directe et franche, la Castelli sait ce qu’elle veut, ce qui la rend autoritaire et directive. Elle ne supporte pas les ordres, ayant l’impression qu’on empiète sur sa liberté d’action et de pensée. Manipulatrice, calculatrice et opportuniste, elle sait toujours manier les mots et ses charmes pour pouvoir obtenir ce qu’elle souhaite. Pourtant, Ryleigh est une femme prudente qui tient à sa vie. Franche certes mais pas suicidaire. Elle sait très bien s’adapter suivant la situation. Elle évitera donc de sortir à un gros balourd de deux mètres de haut et de large qu’il ressemble à un camionneur en tutu mais ne pourra s’empêcher de le penser. On pourrait penser que Ryleigh est une femme qui aime critiquer, certes cela y ressemble beaucoup mais la demoiselle préfère dire qu’elle émet un avis sur tout. Oh allez, ne faîtes pas cette moue outrée ?! Ryleigh, une peste ? Si peu. Comme si vous n’avez jamais émis de commentaires sarcastiques ou moqueurs sur un inconnu que vous croisez dans la rue. Comme vous, elle sait garder un visage impassible alors qu’elle se forge sa propre opinion qui n’est guère haute si elle ne vous connait pas. Pour améliorer cela, il vous suffit de faire vos preuves. Ryleigh a très peu confiance dans les inconnus. C’est pourquoi elle détient peu d’amis, préférant avoir plus de contacts professionnels. Intègre et fiable, elle sait garder ses clients en tenant ces engagements. Car en affaires, les bons comptes ont toujours fait de bons amis. De plus, ne supportant pas qu'on tente de la duper, Ryleigh ne se permettra pas de le faire aux autres. C'est çà entretenir sa clientèle. Parfois, on se demande si son humour « particulier » ne vient pas du fait qu’elle n’a guère eu de véritables amis autour d’elle, comme si elle l’utilisait comme une carapace hermétique faisant fuir tout opportun. Car oui, Ryleigh n’aime pas qu’on la prenne pour un benêt car elle n’est jamais allée à l’université. Pour elle, la vie ne se trouve pas dans la connaissance mais la pratique. Assez paradoxal lorsqu’on pense qu’elle vit des connaissances qu’elle amasse à droite et à gauche, au détour d’une conversation ou contre une faveur. Pourtant, ne vous amusez pas à tenter de la duper ou de lui voler son petit business. Ce n'est pas parce que la jeune femme se rend rarement à la chasse qu'elle ne changera pas sa cible pour aller vous traquer. Rancunière, mauvaise perdante et hargneuse, elle ne supporte pas que quelqu'un tente de l'exterminer, qu'importe la manière. Fière et orgueilleuse, elle refusera de payer un chasseur pour qu'on lui ramène votre tête. Elle préfère s'en charger elle-même. Raffinée et élégante, elle tient à soigner son apparence physique et montre douceur et sourire alors qu’il n’en est rien. Après tout, ce n’est pas parce qu’elle est trafiquante d’armes que Ryleigh doit se laisser aller. Elle tient à garder sa féminité intacte.


occupation diurne.


Occupation diurne ou nocturne, les affaires occupent tout le temps de la demoiselle. En étant trafiquante d’armes, les horaires sont assez fixes et déterminés suivant les contacts de la jeune femme, si bien que les voisins de Ryleigh se demandent souvent comment la jeune locataire du quatrième gagne sa vie mais lorsqu’ils ont vu comment elle rabroue le livreur de Sarenza, ils n’osent guère lui demander, se contenant de la saluer dans la cage d’escalier. De plus, vu que la demoiselle cache souvent les armes dans un sac de tir-à-l’arc, ils pensent qu’elle exerce un quelconque sport professionnel… assez contradictoire avec ses tenues, en outre. Ryleigh est une jeune femme qui ne reste guère en place. Bien qu’on puisse généralement la trouver au Silver Bullet, tentez son portable. La technologie gagne toujours. Car les informations ne se trouvent guère au fond d’un bureau miteux et poussiéreux. Ryleigh passe donc son temps entre le Silver Bullet, les magasins et les bars. Rien de mieux qu’une bonne bière dans le pub du coin pour laisser trainer ses oreilles de partout. Néanmoins gare à vous, nous vous mettons en garde. La Casteli n’apprécie guère qu’on la dérange dans sa lecture mensuelle des derniers magazines féminins et lors d’une vente privée sur internet. Être au top de la forme stylistique, çà n’a pas de prix. Une occupation bien différente de son centre d’activité professionnelle mais tellement féminine.

manie, habitudes & goût.

§ Très bonne mémoire. Possédant une mémoire visuelle, Ryleigh se souvient toujours des visages des personnes avec qui elle passe affaire. Par contre, le reste du commun des mortels, ce n'est pas gagné.
§ Ne supporte pas la pluie. La jeune femme a tendance à se comporter comme un chat mouillé lorsqu'elle est trempée. C'est à dire de mauvais poil en sifflant et pestant à tout va.
§ A une sainte horreur des apparitions des fantômes. Sérieusement, ils se croient tout permis seulement parce que les médiums peuvent les voir et les entendre. C'est blasant.
§ Accro aux boissons chaudes et aux whisky. Que voulez-vous à chacun ses vices ?! Ryleigh, elle, en possède des tas et vous sachez quoi ?! Ça lui convient parfaitement. En contrepartie, elle se venge aussi sur les fruits rouges et les pommes qui ne durent guère longtemps chez elle.
§ Guère patiente et légèrement colérique ou impulsive - à vous de voir suivant les situations -, Ryleigh est l'ennemie des ordinateurs en temps d'enchères. Une mauvaise perdante dans sa splendeur.
§ Conseil du jour : Si vous venez à détruire l'une de ses chaussures, courrez... C'est votre seule chance de survie. Si possible en zigzag sinon gare aux plombs.
§ La Casteli n'est pas polyglotte et elle n'a pas suivi avec assiduité ces cours de langues durant sa scolarité. Pourtant, elle arrive toujours à se débrouiller pour baragouiner quelques termes dans les autres langues que l'anglais américain.
§ Porte des lunettes pour lire lorsqu'elle est seule. Impensable que quelqu'un puisse la voir comme çà.
§ Très sociale, la jeune femme sait se faire appréciée mais rechigne à payer sa tournée. Très joueuse, elle gagne souvent ses verres grâce aux parties de billard. Il faut dire que les hommes sont souvent assez influencés par l'aspect physique des femmes, ce dont elle s'amuse grandement.
§ A cause du travail (soit-disant), Ryleigh est devenue une addict à la technologie. Il faut savoir être implantée dans son époque et son temps.
§ Ne possédant qu'un pouvoir de guérison, la jeune femme ne sort jamais sans une arme. Elle sait se battre mais nous appellerons plus cela de la survie.
§ N'aime pas parler de son histoire mais est toujours prête à écouter celle des autres. Même les vieux retraités radoteurs. C'est comme çà qu'elle passe souvent pour une "gentille fille" et une "âme généreuse". Une âme généreuse haha, sérieusement, vous l'avez bien regardé ?! Ryleigh ne fait jamais rien si elle ne trouve pas quelque chose dans son intérêt.
§ Déteste les voyages dans les airs made in Gigi.


capacité.

En plus des pouvoirs traditionnels de médium, Ryleigh a hérité du pouvoir de guérison de sa grand-mère maternelle, une femme dont elle représente l’archétype contraire et qu'elle n'a pas connu. Par un simple touché, elle est capable de guérir n’importe quelle blessure. Pourtant, cette capacité n’est pas gratuite, le hasard étant joueur. A chaque fois que Ryleigh utilise son pouvoir, ses propres forces s’amenuisent comme si elles glissaient jusqu’au nouveau résident. Si elle ne fait pas attention, elle peut s’évanouir - ou tomber dans un léger coma dans le pire des cas - et ne pourra rouvrir les yeux qu’une fois ses forces retrouvées. Bien entendu, ceux qui connaissent la jeune femme se doute qu’il est inutile de s’inquiéter sauf si on lui offre un « bien » qui en vaille la peine. Un pouvoir purement offensif.

conviction.

Ayant été élevé dans une famille de chasseurs de la Guilde, Ryleigh a appris à détester les êtres surnaturels, couramment appelés CESS. Après tout, c’est bien plus facile à traquer par la suite avec cet état d’esprit. Pourtant, malgré sa première impression de rejet face à la révélation, aujourd’hui, la jeune femme s’en « accommode ». Certes, elle rechigne et grogne souvent car désormais, il est interdit de chasser les « créatures surnaturelles » mais après tout, elle n’aime pas tant que çà la chasse alors cela ne la concerne guère. Car après tout, elle n’en avait pas fait son gagne-pain néanmoins, cela touche ses affaires. Les armes se vendent moins bien que les traques deviennent interdites. Saleté de révélation. Pourtant, aujourd’hui, la révélation de CESS rend le travail de Ryleigh bien plus facile car ces créatures sont plus aisément retrouvables. De plus, ces dernières ont parfois besoin de ces services que la jeune femme leurs donne contre une rémunération plus onéreuse qu’à l’accoutumée. Les affaires sont les affaires mais on ne peut oublier des années d’intolérance et de rancœur.

signes particuliers.

Comme toutes les familles des chasseurs, Ryleigh arbore le tatouage de la lignée qui lui valut plus de tords que de bénéfices. Cela vous sert seulement à être reconnaissable par les autres chasseurs. Comme si on avait pour habitude de se déshabiller pour ne pas se faire shooter. Pourtant, c’est tout de même avec fierté qu’elle arbore la feuille de laurier dansant fiévreusement sur son flanc droit, remontant en direction des épaules. De chaque côté, un aigle et un serpent semblaient se juger du regard, un C se dressant fièrement entre eux avec le simple chiffre romain XIV placé au-dessous. Le C des Casteli et le chiffre de la dernière descendance. Chacun le sien. Un moyen d’ancrer la hiérarchie familiale dans le crâne des jeunes emmerdeurs. Cependant, ce n’est pas le seul tatouage visible sur le corps de la jeune femme. Avec les années, ceux-ci s’entassent toujours aussi discrets que présents et toujours fait par le même tatoueur. Une tige de pissenlit porte-graine sur l’épaule qu’on souffle pour faire voler les graines le long de l’épaule, remontant ainsi jusqu’au creux de la nuque, là où les graines se transforment en de minuscules volatiles à la recherche de leur liberté. Symbole de liberté et d’indépendance. Étrangement, on peut aussi retrouver trois minuscules moineaux au creux de son poignet gauche dans leur symbolique la plus pure. Quant au reste, ce sera à vous de le découvrir.


II. A true story





Si les Casteli sont à l’origine une fière famille italienne implantée dans les vignobles du sud de la Campanie, l’une des branches cadettes partit se réfugier en Amérique à partir des années 1890. Chicago fût leur repaire, un temps. A ce qu’on dit. On les dit proche de la Mano Nero ou encore de la Camorra. A ce qu’on dit. Les mauvaises langues racontent que la fortune des Casteli provient du The Outfit du début du XXème siècle. Les rumeurs et boniment de grands-mères disent beaucoup de choses mais les faits sont bien plus difficiles à prouver. Pourtant, les informations sont difficilement filtrées. Peut-être parce que vous n’avez pas les bons informateurs. Allez savoir. Néanmoins, les fins connaisseurs de l’histoire pourraient acquiescer aux boniments de grands-mères. Rien ne permet de le prouver mais il est vrai que les Casteli ont touché de loin à ces vieilles histoires. Famille oblige lorsqu’une nièce épouse l’un de ces acolytes. On ne laisse pas un Casteli derrière soi.

Tout petit déjà, on nous enseigne bien des règles de vie. Celles que les parents aiment répéter à leurs enfants inlassablement restent la survie économique de leurs petites personnes. Travailles bien en classe mon petit et tu deviendras avocat ou médecin. Qui sait, peut-être même astronaute. Ils encouragent les rêves de leurs enfants en sachant très bien que très peu d’entre eux réussiront à y accéder. Pourtant, ils espèrent tellement que leurs futurs comptes en banque fleurissent leur misérable vie. Les Casteli implantés en Amérique auraient surement aimé cela mais il en a était autrement… car après tout, ils ont toujours fais partis de la Guilde. Si la Guilde vous laisse libre de vaquer à vos occupations et à votre train-train quotidien, elle vous empêche pourtant de devenir un citoyen normal. Heureusement, les actions malhonnêtes - dans les termes du commun des mortels - paient bien. Ayant toujours disposé de bonnes relations avec le monde, les Casteli ont toujours resté dans le sens du vent favorable. Un bon réseau vaut mieux qu’un diplôme valorisant d’une grande école. Enfin, de nos jours, les parents veulent tout. Donnez un doigt, on vous arrache le bras, comme dans de nombreuses familles.

Interprètes du monde œuvrant dans l’ombre, ils font souvent de bons conseillers lorsqu’ils ne sont pas dédiés entièrement à la chasse et la traque. Même lorsque vous n’en faites pas votre occupation principale, la chasse court dans vos veines comme la cocaïne vous enchaîne dans ses abysses. Elle vous entraîne dans ses contrées obscures pour mieux vous capturer vivants. De cette façon, les grandes familles de chasseurs ne peuvent concevoir que leurs petits ne suivent pas leurs traces. C’est génétique. Soit disant. Les malheurs n’ont pas le choix. Depuis l’enfance, on apprend aux petits l’existence des créatures surnaturelles, dans un enseignement purement théorique. Les habitudes doivent être prises très tôt pour pouvoir devenir un style de vie plus tard. Plus rapidement acquis, plus facilement conquis. De cette façon, peu d’enfant de chasseur ne se lance pas dans la même quête sanguinaire que leurs aïeuls. Ils sont conditionnés pour. Enfant, les yeux de la petite Ryleigh ne brillaient pas à la vision des poupées de chiffon mais bel et bien du flambant reflet des armes de son oncle qu’il sortait sur la table avant de se mettre à conter l’une de ses traques. Les mêmes qui ont brillé dans ces récits. Inconsciemment, elle rêvait d’avoir les mêmes. Pourtant, la réalité des enfants l’avait vite rattrapé. Car lorsqu’une petite fille qui emprunte les chaussures de sa mère pour faire « comme les grands » se met à parler de chasse, deux possibilités s’offrent à elle : soit les autres rient, amusés par tant de fantaisie et d’imagination chez les enfants ; soit ils sont apeurés qu’une petite fille avec de mignonnes couettes vous content les exploits sanglants de chasse. Longtemps, elle s’est fait taper sur les doigts et on fit passer le tout sur le compte de l’imagination. Très probable chez un enfant.

Parfois, certaines familles bénéficient d’un entrainement plus particulier lorsqu’un des membres de la lignée est étroitement mêlé à des vies plus… surnaturelles. La lignée de Paolà Casteli est celle des médiums. Le chasseur et la créature. Quelle ironie. Pourtant, ce n’est pas comme cela que les Casteli voient les choses sinon le mariage n’aurait jamais eu lieu. Contrairement aux lupins et aux vampires, les médiums ne font pas parti des créatures surnaturelles dangereuses. Au contraire, ils sont plutôt utiles et ils en furent ravis. A l’époque, Ryleigh n’était pas de cet avis. Une gosse de cinq ans qui aperçoit des esprits ne peut pas être du même avis. Bien qu’elle ait déjà été mise au parfum, lorsque la vérité éclate, rien n’a la même saveur. Très vite, la petite se mit à avoir de l’aversion pour les esprits. Dès qu’ils s’aperçoivent que vous pouvez les voir, ils se donnent pour mission de venir interférer dans votre vie pour obtenir votre attention. De vraies glues ambulantes. De plus, la petite Ryleigh passait pour une fillette étrange aux yeux des autres. Excédée par la présence des esprits, elle leur ordonnait souvent de partir… sauf que le commun des mortels la voyait s’énerver seule face au vent. Sa famille maternelle s’est éloignée de leur fille à cause de ce « don » alors comment pouvait-on le présenter comme tel aux yeux de sa fillette ?! A cet instant, Ryleigh se serait surement fermée face à l’apparition de ce don si les évènements n’avaient tourné mal par la suite…

✬✭✮✯

Les cris avaient emplis la maisonnée depuis de nombreuses semaines déjà. Même en l’absence de Salvo, Paolà ne semblait pas décolérer. Observatrice de leurs frasques, la petite Ryleigh s’éloignait souvent, ne sachant que faire d’autre pour éviter que les cris ne se reportent sur elle. Les reproches injustes avaient le don de la braquer en plus de l’attrister. Parfait membre de la Guilde, Salvo partait souvent chasser. Trop souvent. Paolà se retrouvait seule alors pour élever leur fille en plus de devoir s’acquitter de ses propres missions et de son travail d’apparence. Ce qui fut en grande partie la cause du divorce des Casteli. Une première dans cette famille de chasseurs unis. Amertume. Rancœur. Animosité. Toutes ces choses n’avaient rien à faire dans le couple. Il y en avait déjà bien assez contre le reste de l’humanité dévastée. Etant à deux doigts de s’arracher la tête mutuellement, ils décidèrent d’un commun accord de la même issue. Leur choix fut amplement réfléchi mais alors que le verdit allait tomber, ils se souvinrent d’une petite entaille sur le contrat de divorce. Leur fillette ne pouvait pas se séparer en deux. Qui obtiendrait la garde ? Question partagée et non résolue jusqu’à ce jour. Durant l’absence de ces parents, Ryleigh avait appris à se débrouiller par elle-même. Souvent gardée par la nonnà, cette dernière la réconcilia en quelques sortes avec les esprits. Enfin… du mieux qu’elle le pût. Georginà Casteli ne supportait que sa petite-fille boude constamment dans un coin de son restaurant. Cela faisait fuir les clients et créait des rides. A défaut de la gronder, elle la houspillait constamment jusqu’à ce qu’elle ne remarque que la petite laissait des regards menaçants… contre l’aquarium qui servait de décoration. Un soir, elle alla s’asseoir à côté d’elle afin de l’aider à plier les serviettes tout en tentant de comprendre. La nonnà avait beau être âgée et emplie de rhumatismes, elle n’en était pas pour autant aveugle. « Que passa niña ? » lui demanda-t-elle un soir en s’attaquant aux serviettes. Continuant inlassablement de jeter des coups d’œil noir furtif en direction de l’aquarium, la petite fille ne répondit pas tout de suite. Plusieurs minutes continuèrent de la sorte avant que la petite ne sorte sèchement. « J’aime pas sa tête ! Je veux qu’il disparaisse ! ». Aussi surprenant que déroutant. Sec que sans appel. Depuis les innombrables disputes des Casteli, la petite s’était renfermée sur elle. La nonnà mit quelques secondes à se demander de quoi sa petite-fille parlait avant de se souvenir des particularités de… sa mère. La petite devait surement en être infectée. Il dio mio ! Les médiums n’étaient pas bien vus en général. On ne les disait pas sain d’esprit. « Toi, tu ne peux pas le voir, Mama ! » enchaîna la petite tout en ronchonnant mais gardant fièrement la tête bien haute. Être la seule à voir des esprits n’était pas aussi sympathique que cela le laisse supposer. Les moqueries et la méfiance des autres à cause des revenants n’étaient pas quelque chose dont la petite s’en félicitait. Elle exécrait cette situation. L’impression constante d’avoir un chaperon morbide au-dessus de sa tête l’étouffait. Les supplications incessantes. Les tentatives de conversation. Mini-Ryleigh avait réussi à l’ignorer en apparence tellement longtemps… jusqu’à la dispute. Les ordres, ce n’était pas pour elle. Refusant catégoriquement tout en bloc, elle s’était petit à petit attirée la colère de l’esprit. Il s’était emporté. Rien d’étonnant à cela. Depuis, la froideur des échanges avait emporté les deux. L’esprit continuait à la suivre en commentant sa vie avec sarcasmes, comme pour punir la gosse de son insolence. La gosse entretenait son silence, parfois pimenté par un regard assassin à son encontre mais ne comptait pas flancher. Connerie de mômes.

« Tu sais niña. On dit que si tu rejettes les esprits, il te sera impossible de les revoir plus tard… » ajouta la Mama comme si rien n’était. Sourire éclatant de la part de la petite. Le premier de la journée. Dire que ces paroles firent plaisir à la gamine n’est qu’éphémère. Elle jubilait et espérait que ce jour arrive au plus vite jusqu’à ce que sa nonnà ne rajoute qu’ainsi, elle ne pourrait pas non plus lui rendre visite quand son heure sera venue. Tentative de manipulation d’une vieille dame sur un esprit enfantin. Qui ne prit que l’espace d’un instant. Ryleigh n’était pas stupide. Si les esprits revenaient l’embêter, c’était tout simplement pour quémander de l’aide. L’autre phénomène lugubre à faire pâlir Mickaël Jackson le lui avait assez demandé. Elle n’était pas mère Theresa et n’avait aucune envie d’écouter ses jérémiades. Celles de sa mère lui suffisaient amplement. « Oui mais toi, tu n’es pas une emmerdeuse, Mama ! Même si tu m’obliges à plier ses stupides et hideuses serviettes. Tu ne me demanderas jamais rien. » affirma avec conviction la fillette en se redressant droite comme un « i » sur sa chaise, légèrement crâneuse. Dire que la petite était radicale à son âge serait éphémère comme le grain de poussière dans le désert. Il faut savoir ce qu’on veut dans la vie et vivre parmi les Casteli impliquent que vous suivrez leurs exemples. Vous n’avez pas vraiment le choix. Il paraît que c’est implanté dans vos gènes. Tout comme partir en mode furie alors que l’énorme main baguée de la nonnà s’abattait sur la joue rebondie de la petite fille. Ce n'était pas la première que la petite tête à claques prenait et ce n'était surement pas la dernière. Pourtant, c'était comme si chacune d'entre elles renforçaient le caractère de la fillette, n'atteignant pas le but initial du geste.

En attendant, la conquête de la petite avait commencé doucement chez les Casteli avant de prendre des proportions inimaginables. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, mini-Ryleigh fut noyée sous l’amour mal-attentionnée de ses parents, profitant sans honte de ce traquenard. Pourquoi en aurait-il été autrement ?! Elle pouvait avoir tout ce qu’elle voulait avec la simple phrase « Papa/maman aurait dit oui lui/elle ! ». C’était aussi simple que ça. Il ne restait qu'à cafter au passage sur les dernières acquisitions du paternel pour que l'emblème maternel ne s'y mette tout en surenchérissant. La vie des gosses n’est pas bien compliquée lorsque leurs parents cherchent à tout prix à les combler. En réalité, Ryleigh ne voulait pas choisir. Elle ne souhaitait pas que ses parents divorcent mais que vaut l’opinion d’une gosse face à la décision égoïste des adultes ?! Alors elle décida de s’en servir pour son propre bien-être. Son père étant déjà parti de la maison, elle n’avait plus le choix. Elle s’adaptait à la situation. Avec le temps, elle apprit même à aimer cela. Aujourd’hui, elle ne peut pas s’en séparer. C’est à partir de ce moment précis qu’elle apprit aussi à aimer les belles choses. Si Ryleigh se faisait rabrouer par sa grand-mère sur sa conduite, elle n’en avait aucun regret. Sa petite vengeance personnelle lui servait plutôt bien, de quoi pourrait-elle se plaindre ?! Certes, ce n’était guère des principes moraux corrects pour une fillette mais lorsqu’on regarde la famille de plus près, on ne s’en étonne guère. Les Casteli donnent des Casteli. Les gènes ne s’alternent pas. Ce petit manège dura jusqu’à l’annonce même du divorce. Ce jour-là, la fillette devait faire un choix. Assise dans les rangées du tribunal, elle répertoriait mentalement chaque acquisition. Les équivalences et les déceptions. Jusqu’à ce que le juge ne lui demande de lui donner une réponse…

✬✭✮✯

Chacun de nous a un ange. Un gardien au-dessus de nous. On ne sait pas quelle forme il peut prendre. Leur apparence peut être si trompeuse. Ils peuvent être aussi féroces que des dragons qu’inoffensif qu’une fourmi. Pourtant, ils ne sont pas là pour se battre à notre place. Mais pour chuchoter depuis les feux de la rampe. Pour nous rappeler que c’est nous qui détenons le pouvoir de notre propre vie. Que nous, nous sommes encore en vie. Ils aiment nous le rappeler amèrement, jalousant ce fait. Mais parfois, ce ne sont pas des anges… Si les anges existaient, ils empêcheraient les déchets de la nature de s’immiscer dans le quotidien des humains. A la place, ils laissaient le chaos régnait comme un maître.

Nonchalamment assise sur la chaise faisant face au bureau du directeur, l’adolescente s’ennuyait fermement. Roulant des yeux et soupirant toutes les deux minutes. Le bureau du principal était d’un ennui terne. Peut-être parce que Ryleigh y passait le plus clair de son temps. Tous les mois en moyenne. Quoique, la distance était parfois moins longue. Au bout de la cinquième visite, vous pouvez remarquer que Mr Lopez, le principal, est marié mais connaît des problèmes conjugaux, surement à cause d’une présence forte des photos de ses chiens dans la pièce contraire à celle de sa famille. Sa fille a été diplômée de Standford – reconnaissable à la tenue et l’écusson fièrement brodé sur la poitrine, celui dont toutes les familles se pâment pour que leurs rejetons l’arborent un jour – et la liste pouvait encore s’allonger. Mâchant son chewing-gum tout en continuant sa petite inspection discrète, la mine de l’adolescente se rembrunit lorsque le principal se posta devant lui avec sa poubelle. Comme pour le narguer, elle fit mine de ne pas comprendre avant de finir par cracher son chewing-gum dans la poubelle. Si seulement elle avait visé à côté… Comme pour prouver sa bonne foi, elle lui adressa un sourire tout aussi malicieux qu’ironique afin de bien lui faire voir ses belles dents blanches. Pequenot. Soudainement, alors que le principal n’eut pas le temps de déposer sa poubelle, le branle-bas de combat débuta alors que la porte du bureau s’ouvrit sur Paolà Casteli – devenue Paolà Rivola à la suite du divorce mais surtout de son second mariage. La guigne. Bien que la jeune fille s’en soit doutée, elle avait fortement espéré que sa mère ne réponde pas au téléphone. Inconsciemment, le sourire de Ryleigh s’étira. Le show pouvait commencer. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » demanda Paolà encore essoufflée par sa course pour réussir à se libérer en semaine en urgence. Ce n’était pas comme si elle traquait un sorcier deux heures plus tôt. Sans prendre le temps d’écouter la réponse du principal Lopez, elle se tourna directement vers sa fille de quatorze ans afin de lui choper le bras pour qu’elle lui fasse face. « Qu’est-ce que tu as encore fais ? T’en as pas marre de me faire tourner en ridicule ?! » Les traits tirés par la colère, il fallut attendre que Mr Lopez ne demande calmement à Mme Rivola de s’asseoir aux côtés de sa fille qui ne tarda pas à lui répondre « Va falloir trouver autre chose cette fois-ci, maman… » siffla la jeune fille en accentuant sur le « maman » ironiquement, consciente que sa mère ne la giflerait pas en public. Ça ne fait pas bon genre. Ryleigh le savait pertinemment. Par contre, elle ne donnait pas chère de sa peau une fois rentrée à la maison. Si on pouvait appeler cela la maison.

Depuis le remariage de sa mère avec cet empaffé de Ian, la jeune fille avait l’impression de n’être chez elle nulle part sauf dans le restaurant de la Mama. Le seul repaire d’une enfance normale. Sa mère avait refait sa vie avec un chasseur texan. Son père avait fait de même avec une blonde dont elle n’avait pas pris la peine de retenir le prénom. L’adolescente aurait pu s’adapter à cette nouvelle situation mais elle n’en fit rien. Confiée à l’internat durant la semaine, elle ne voyait ses parents qu’occasionnellement durant les week-ends. Quand ceux-ci étaient présents. Cependant au final, elle n’était plus qu’un vulgaire objet qui se départageait entre deux maisons différentes dans un environnement étranger. Rien de bien envoûtant. Ryleigh commença à construire sa vie sans eux. A cause de l’arrivée de ces belle-mère et beau-père, l’influence de l’adolescente s’était affaiblie. On ne la gâtait plus. On ne l’écoutait plus. Par contre, cela ne les empêchait pas de parler du futur match de son beau-frère, de huit ans son cadet. Il n’était même pas du même sang qu’elle. Un gosse qu’on gâtait et qui pensait avoir trouvé une sœur. Le malheureux. Peste et mauvaise envers ces nouveaux membres qui s’incrustaient et accaparaient toute l’attention, on l’avait éloigné et elle pourrissait maintenant à l’internat. Ses résultats étaient aussi lamentables que catastrophiques. La raison était simple : Ryleigh ne s’intéressait pas à ce qui se passait en classe. A quoi bon savoir se servir du théorème de Pythe-chose ?! Malgré tout et aussi surprenant soit-il, Ryleigh avait de bons résultats… et un portefeuille rempli. Se sentant rejetée par sa famille à cause de l’arrivée de nouveaux membres qu’on lui préférait, elle rêvait de prendre son autonomie à seulement douze ans. Le petit Mad l’était lui alors qu’il avait seulement dix ans. Certes, il restait sous la coupe de son aîné et survivait grâce à ces larcins de dealers. Les enfants avaient de l’avenir là-dedans. Ils courraient vite, se faufilaient partout et étaient souvent considérés comme de petits anges par les adultes. Si à douze ans, Ryleigh se lançait dans la vente des devoirs sous cape, à quatorze ans, elle passa rapidement aux médicaments et aux drogues. Tout çà sous la simple proposition des esprits. Une réconciliation qui allait lui donner une ligne de vie. Écouter les esprits et les "aider" en échange de tous les codes et les filatures des professeurs le temps d'avoir accès à leurs magnifiques petits sujets. Les enfants de riches étaient si crédules. De vraies mines de trésors qui servaient à lui remplir les poches. Le nirvana en somme. Ton père veut que tu travailles dur pour aller à Stanford mais tu t’endors en cours à force ? Pas de souci, Ryleigh à ce qu’il faut pour toi, moyennant une petite compensation bien entendu. Après tout, les risques, c’était elle qui les prenait. Aujourd’hui encore, personne n’avait réussi à les freiner. Pas pris, pas punie. C’était bien connu.

Paolà attrapa violemment le bras de sa fille afin de la tourner vers elle, dans un élan d’autorité vain. « Qu’as-tu fais cette fois-ci ? Si j’apprends que tu touches encore à ces affaires douteuses… » mais elle n’eut guère le temps de terminer sa phrase que Ryleigh avait retirer son bras et que le principal n’intervient pour calmer le jeu entre mère et fille. Il était attristant de penser qu’elles avaient pu être si proches quand Ryleigh ne dépassait pas les un mètre. Maintenant, il n’y avait plus rien de mignon. Peut-être de la tristesse et encore. La mère et la fille ne se comprenaient plus. Le père et la fille ne se voyaient guère. Pourquoi l’adolescente n’aurait-elle pas voulu devenir autonome ?! Mr Lopez tenta d’introduire le problème en douceur et Paolà joua à la perfection son rôle de mère épeurée jusqu’à ce que Ryleigh ne perde patience, jubilant d’avance face à sa déconfiture. « Ne fais pas cette tête, maman ! Regarde, il est magnifique. Une beauté parmi les beautés, pas vrai ?! » Se faisant, la jeune fille releva la chemise réglementaire de l’internat qu’elle ne rentrait jamais dans sa jupe pour laisser apercevoir une feuille de laurier ondulant sur ses flancs où de chaque côté, un aigle et un serpent semblaient se juger du regard, un C se dressant fièrement entre eux avec le simple chiffre romain XIV placé au-dessous. Un tatouage bien singulier, aussi présent qu’unique. Paolà blêmit. Elle ne pouvait punir sa fille d’avoir l’enseigne de la famille tatoué sur le corps. « Les tatouages sont interdits à Sainte-Hélène, Mme Rivola ! » Paolà se tût mais consentie. Non, elle ne comptait rien leurs épargner. Ryleigh aurait dû être viré ce jour-là, la liste s’étant trop agrandis. A la place, on l’a pria de rentrer chez elle et de ne revenir que la semaine d’après. Les Casteli ont le bras long. Très long. L’adolescente aura beau tenter, elle ne se fera jamais virer. Elle avait beau dealer au détour des couloirs et pourrir la vie de celles qu’on appelle les reines du lycée, rien n’y fit. Ni crise d'adolescence. Ni fugue. Rien n'y faisait. Le réseau des relations était trop puissant. En somme, elle gagnait seulement l'éloignement de ses parents qui se rejetaient la faute sur les attitudes néfastes de leur gosse. Elle avait de plus en plus l'impression de se sentir rejetée. Pauvre gosse. Saleté de famille !

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« Dis-moi ce que tu veux. » Accoudée sur la table, la jeune femme s’était légèrement penchée en avant tout en clignant des paupières, parfaitement consciente que certaines petits gestes avaient le don d’évoquer chez le sexe contraire. « Désolé ma belle mais tu n’as pas ce que je cherche. ». Tss. Les hommes étaient parfois gavant mais malheureusement, un client reste un client. Elle ne pouvait pas se permettre de le critiquer ouvertement mais malgré son sourire de fausse ingénue, elle s’en donnait à cœur joie mentalement. L’esprit est une belle chose que certains cultivent alors que son état brut est particulièrement plus enivrant. « Je trouve tout ce que je souhaite, mon chou.» Le petit échange sensuel continua sur sa lancée. Avec les années, Ryleigh avait appris qu’il fallait parfois charmer le poisson avant de le ferrer, les clients étant quelque peu réticents lorsqu’ils avaient affaire à une femme. Machisme erroné. Foutaises. La jeune femme avait beau n’avoir que vingt ans, elle connaissait aussi bien le monde d’en-haut que celui d’en bas. Or, contrairement à ce qu’on pouvait penser d’elle, elle préférait aisément le monde d’en bas. « Oh, si tu écartes les cuisses, je suis sûr de trouver un autre bonheur. » Clic. Sourire amer et ironique et arme pointé vers l’entrejambe masculin. Quand on vous parle de machisme. Le simple clic lui avait mis la puce à l’oreille. « Je ne fournis pas les prostituées, mon gros mais je peux te soulager de ta libido. » Il suffit juste d’enclencher la gâchette et la balle partait. C’est toujours mieux de se permettre d’être soi-même avec une arme en moins. Ca enlève le stress de la réponse. En l’occurrence, ici, l’homme se mit à blêmir avant de se rembrunir. Si prévisible. « J’cherche un jeune con qui m’a braqué mon fond de caisse. Si t’le trouves, je te donne la moitié de mon fond de caisse. » finit-il par lâcher, certain qu’elle rangerait son arme face à ces aveux. Pas de chance. Pendant qu’elle réfléchissait à la proposition, Ryleigh s’amusait à passer son arme en joue sur toutes les zones du corps de son interlocuteur. Une petite frayeur ne le tuera pas et le coin était bien trop tranquille pour ameuter du personnel. Finalement, le tarif fut modifié à la hausse.

La demoiselle avait beau n’être que dans la fleur de l’âge, elle savait ce qu’elle voulait et ces relations douteuses lui avaient appris à se débrouiller dans les rues avec les gros bras qui pleuraient comme des bébés lorsqu’ils trouvaient un nounours. Les gros durs des rues n’étaient jamais ce qu’ils montraient mais ça, la jeune femme s’en fichait pas mal. Elle n’était pas psychologue et n’avait aucunement l’intention de prendre du temps et de l’énergie à tenter de les comprendre. L’oseille, c’était le seul langage qui lui importait. Quoi de plus normal alors de traîner avec les rejetés de la société quand on se sent soi-même rejetée ?! De plus, les mauvaises fréquentations ont toujours eu le don d’énerver ses parents. Ces chers petits. Fort heureusement pour la jeune femme, la manipulation l’avait empêché de devoir tirer un trait trop prononcé sur son ancien milieu et celui de la famille. Le temps change, les gens changent. Il paraît. Pour faire plaisir à la nonnà, Ryleigh s’était en quelque sorte calmée. A moins qu’elle en ait eu marre de la crise d’adolescence, allez savoir. La jeune femme n’aime pas réfléchir à ses actes. S’ils ont été faits, ce n’est pas pour rien alors autant ne pas ressasser le passé. Et puis, la jeune femme n’eut guère le choix car à partir de ses seize ans, elle intégra réellement la Guilde en tant qu’apprentie. Même si elle n’aimait guère la chasse, ils leurs avaient appris de nombreuses petites choses utiles. Maniement des armes. Habilité au combat. Comme d’ordinaire, Ryleigh se contentait d’être dans les normes. Pas de pression. Pas de rancœur. N’étant pas dupe, elle s’était très vite rendue compte que ses techniques de chasse n’étaient pas la seule chose qu’on attendait d’elle. Seul son pouvoir de guérison semblait être intéressant. Durant quelques heures, elle s’était demandée qui avait cafté : son père ou sa mère. Allez savoir. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, elle doit les remercier car ce service fait partie des plus grands pourcentages de son commerce. Oh elle le fera surement… peut-être sur leur tombe. Malgré tout, elle restait une des leurs, même si elle fuyait ses parents et leurs nouvelles moitiés comme la peste. Ce n’était pas marqué « gentille fille parfaite » sur son front et elle n’avait aucune envie de changer çà.

Vingt-quatre heures plus tard, nous pouvons retrouver la jeune femme derrière un banal comptoir. Même si sa vie était toujours aussi remplie par des activités toujours illicites, elle ne pouvait cacher une vérité : à cette époque et depuis toute gosse déjà, elle rêvait tout simplement d’une vie normale. Les sorties. Les repas. Les copinages. Loin de la Guilde. Loin des esprits. Loin de la chasse. Tout ceci lui avaient empêché de connaître cette liberté, ce luxe qu'elle enviait aux êtres normaux. Aussi ignorants qu'abrutis, ils ne se posaient pas plus de questions que leurs tracas quotidiens. C’était pourquoi elle passait de petits boulots en petits boulots mais rien n’y faisait. Elle ne restait guère longtemps dans les parages. Détachant l’espèce de tablier court d’autour de sa taille, elle le jeta sur la table tout en empochant l’enveloppe qui contenait son salaire de la semaine. Trois semaines. A marquer sur sa liste des records. Sortant dans la ruelle annexe du bar, elle enfonça ses mains dans sa veste tout en rentrant le cou face au déluge qui tombait sur New-York. Après quelques minutes de marche, elle finit par le revoir, ce macho vulgaire. Alors qu’il s’attendait à ce qu’elle échoue, elle lui fila un simple nom, un horaire et un lieu. Le porc avait son homme et elle, son argent. La vie ne pouvait être plus belle sous la pluie de la grosse pomme.

Certes, le trafic d’armes et d’objets en tout genre restait son gagne-pain. Le reste, elle avait tout simplement repris les capacités des Casteli. Le trafic d’informations valait son pesant d’or mais Ryleigh n’y avait jamais pensé auparavant. Avant qu’elle ne rencontre ce gros plein de soupe semblable à un porc ruminant. Les informations, tout le monde en cherche toujours. Pourtant, le monde de la rue était loin d’être un charmant petit parcours de santé. Alors pour plus de précaution, elle décida de se présenter sous un vulgaire surnom. Grâce aux Casteli, elle avait peu de chance qu’on ne la relie à cette activité, bien que le risque zéro n’existait pas. Invisibilité mais efficacité. Précaution mais charme. C’était décidé, elle serait « la Traceuse ».

✬✭✮✯



Les affaires étaient calmes depuis quelques temps. Trop calmes. Surtout depuis la « Révélation ». Putain de politique. Certes, les affaires s’étaient améliorées car désormais les CESS n’étaient plus seulement vus comme des insectes nuisibles mais de potentiels clients. Tout ça parce que désormais l’interdiction de les tuer œuvrait. Cependant, elles s’étaient ternies aussi car les chasseurs se faisaient moins nombreux. Les goules n’étaient pas aussi intéressantes à traquer que des vampires. Plus stupides mais au moins avec elles, on avait toujours l’impression de faire un one shot. Fort heureusement, le taux supplémentaire pour les CESS remplissait la part manque du trafic d’armes. Le silence valait d’or désormais. La politique emmerdait de nombreuses personnes mais en y regardant de plus près, elle servait parfaitement les intérêts des Casteli, contrairement à leurs idéaux. Tant que tout se vend… Certains chasseurs disent que les Casteli manquent de conscience morale. Qu’ils parlent, tant qu’ils ne mettent pas à mal leur petit business, les paroles n’ayant jamais réellement blessé les membres de cette famille. La hargne de cette époque provenait surtout du fait que les chasseurs avaient désormais le mauvais rôle. Passer de héros non-reconnus à son antithèse en moins d’une nuit pouvait être tragique pour l’égo de certains. Car oui, les chasseurs sont souvent des personnes orgueilleuses. Pourtant, c’est grâce à cela que Ryleigh opéra un rapprochement avec la Guilde, elle qui s’en éloignait depuis l’adolescence par rancœur et dégoût personnels. Il fallait dire que voir ces parents divorcés se crêper encore le chignon pour des affaires ridicules et vieilles de vingt ans était d’un ennui mortel. Tout comme les chasses dans New-York. Si autrefois la ville était un grand terrain de jeu, aujourd’hui, on pouvait rencontrer un vampire à tous les coins de rue avec pour seule arme une politesse feinte. Légèrement écœurant mais il faut s’adapter à son temps. N’est-ce pas… ?! Alors autant se retrancher dans les affaires pour avoir à moins y penser.

« On m’a dit que si je voulais retrouver quelqu’un, je devais m’adresser à vous. » Ah tiens, une âme qui vit encore dans cette douce ville. Relevant lentement les yeux sur la personne qui venait de s’adresser à elle, Ryleigh eut un temps de réflexion afin de commencer à se redresser, les muscles tendus. Une peau laiteuse à s’en faire pâmer une geisha. Une aura rayonnante rouge sang qui indiquait clairement d’un frisson le long de son échine à la jeune femme de s’en méfier. Un vampire. Aussi beau que méprisable. Inconsciemment et plus par réflexe de chasseuse qu’autre chose, Ryleigh pensa à la petite dague en argent cachée sous le comptoir sans quitter son éventuel « client » du regard. Tout en déplaçant sa main sur le rebord du comptoir en bois, elle cacha ce petit rictus méprisant à son égard sous un fin sourire hypocrite au creux de ses lèvres. Et dire que certains humains étaient fascinés par ces êtres qui avaient survécu à la mort. D’un ridicule. De plus, on ne pouvait pas véritablement dire que l’homme avait une tête très sympathique. Sérieusement, il avait mis tout le pot de gel sur sa tête ou quoi ?! On aurait dit une glue géante. Son manteau bon marché présentait quelques menues traces de brûlures, signe que ce dernier avait surement dû avoir quelques petits soucis relationnels plus tôt. Ça sentait encore le cramé sans parler de son look des ténèbres qui rimait plus avec halloween qu’avec originalité. Enfin, si elle ne voulait pas perdre sa clientèle, Ryleigh devait garder pour elle bien des choses, ce qui l’exaspérait grandement. A défaut de pouvoir parler, elle se contentait de faire tourner sa langue contre sa canine par sept fois, comme le lui avait conseillé des années auparavant sa grand-mère. Bien que consentante à « servir » les CESS comme des personnes normales, elle avait toujours des appréhensions et peser le pour et contre sans prendre la peine de se montrer polie. Certes, la révélation avait mis en place bien des choses mais elle avait surtout permis à la violence de ce multiplier dans les rues en devenant un sacré casse-tête chinois pour la BRIS. Il n’était pas bon d’être du bon côté de la morale par ce temps. Se jugeant mutuellement du regard, le vampire finit par rouvrir la bouche, un brin irrité. Foutu cadavre ambulant. « On m’a surement mal conseillé. Je pensais être au bon endroit pour ça ! » Froid et désagréable. Elle lui aurait bien planté un pieu en plein cœur si elle n’avait pas peur d’abîmer son vernis qui n’avait pas fini de sécher sur sa main gauche. Ecailler, ce dernier était d’une laideur incommensurable et tout refaire l’ennuyer profondément rien qu’en y pensant. Pourtant, elle prit le temps de le regarder se retourner avec pour ferme intention de partir. Un de perdu, dix de retrouvé, non ?! Un coup d’œil sur le magasine dont il avait brisé la lecture lui rappela l’état de ses comptes. Les prix flambaient à une allure grand V. Foutue époque. Sale addiction.

« Vous pensiez avoir affaire à qui ?! Mme Irma ?! Je ne lis pas dans les pensées, ça me ferait atrocement chier de savoir ce que vous rêvez de déguster au dîner. Mais sur plus de six millions de personnes sur cette terre, je peux trouver la vôtre. » Froideur et sarcasme battant le fer pendant qu’il est encore chaud, Ryleigh finit par allumer une cigarette en regardant narquoisement le sang-glacé. Tant qu’il ne s’agissait pas d’une future victime. Quoique… depuis quand interférait-elle dans les affaires d’autrui ?! Elle s’en contrefichait éperdument. « J’ai entendu dire que vos tarifs sont assez élevés. » Laissant la fumée s’infiltrer dans ses poumons, la jeune femme mit du temps avant de recracher le peu de fumée qui souhaitait s’enfuir. Car après tout, ce n’était pas un cancer qui la tuerait. Il n’aurait pas assez de temps pour ça. « En attendant, vous êtes là. Crachez le morceau ou dégagez de ma boutique. » Les deux alternatives semblaient alléchantes. Car autant la demoiselle était impatiente, autant la curiosité prenait souvent le dessus. Vile fouineuse. Qui sait, peut-être que la personne recherchée payerait le double pour avoir un semblant de tranquillité. Supplier pour obtenir des informations n’était pas dans ses habitudes. Encore moins un satané CESS. Finalement, il s’installa confortablement sur l’unique tabouret de la miteuse boutique, en prenant tout son temps ce qui eut le don d’énerver encore plus la médium. Foutue bestiole. L’homme semi-mort prenait un malin plaisir à titiller la curiosité de la jeune femme. Curiosité morbide. Son doigt manucuré tapotait violemment le bois du comptoir au doux son d’un marteau-piqueur alors que le sourire bienséant empli d’hypocrisie continuait de ravager son visage. La chasseuse eut alors gain de cause. Un vampire recherchant un autre vampire. Rien de bien palpitant au final, sauf que l’énergumène n’avait pas donné toutes les informations. Une vague description. Une identité et de vulgaires précautions. Rien que pour son impertinence et sa face mal rasée, elle augmenterait son tarif. Encore. Foutue bestiole.

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Shevreport. Le nom de cette foutue ville résonnait encore dans les bas-fonds. Depuis quelques temps, on entendait beaucoup parler de cette petite ville qui semblait d’un banal morbide. Classée comme ville dangereuse par de nombreux chasseurs, certains étaient partis là-bas afin de s’adonner à leur passe-temps favori sans état d’âme. Pourtant, les dernières élections semblaient laisser sous-entendre que la méfiance s’était tassée. Alors pourquoi la plupart de ses affaires touchait de près ou de loin à cette stupide ville ?! Si autrefois, l’idée de jeter un coup d’œil à cette cambrouse lui avait traversé l’esprit, aujourd’hui, c’était plus une affaire personnelle. New York était devenu trop calme, Shevreport semblant lui avoir volé la vedette en matière de surnaturel. Elle avait annoncé sa décision le matin-même aux siens et à la Guilde. Ils n’avaient pas chômé que le téléphone retentissait quelques heures plus tard. Si la Guilde avait pour habitude de demander aux chasseurs convertis d’aller faire un brin de ménage dans cette sordide contrée, l’ordre de mission était pourtant des plus originales. Ryleigh n’acquiesça pas tout de suite. La demande méritait réflexion. Ce n’était pas une mince affaire de surveiller discrètement les Lannister. Se servir des relations existantes était bien bas mais s’en plaindre aurait été mauvais joueur pourtant, l’esprit de la demoiselle s’en donnait à cœur joie. Mauvaise perdante et râleuse qu’elle était. Néanmoins, elle accepta. Pourquoi, comment, on s’en fichait. Il valait mieux elle qu’un autre. Ce serait plus simple pour falsifier les informations car même si elle n’avait pas encore fichu un stupide pied dans cette ville, elle se doutait amèrement que la fratrie avait entrainé son lot d’emmerdes avec eux. C’était peut-être pour ça que New-York semblait si morne. Ca et le manque du petit cul…

Un dernier coup d’œil dans le rétroviseur intérieur et Ryleigh faisait ses adieux à New-York sans un regard en arrière. La grosse pomme ne serait plus ce qu’elle était, au moins pour elle. Le vampire n’avait pas tout à fait tort, bien qu’elle ne l’aurait jamais admis de vive voix et encore moins pensée cependant, les affaires s’étaient bien calmées depuis quelques semaines. Cela en était devenu limite morbide et glauque. Les ruelles sombres étaient bien trop calmes et désertes à son goût. Le temps d’un sang plus neuf était venu. Après avoir passé une nouvelle vitesse, la jeune femme replaça ses lunettes sur l’arête de son nez par réflexe et s’engagea sur l’autoroute sans aucun regret sauf peut-être la dernière mission de la Guilde qu’elle balaya loin de son esprit le regard fixait sur la route avec pour seul salut la radio qui hurlait dans les haut-parleurs. Traverser au plus vite pour fuir les tracas. Des portraits qui s’effacent aussi vite que la vitesse. Pour finalement ne devenir qu’ombre et poussière.

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Alors c’était donc là que les Lannister Junior se terraient ?! Jetant un coup d’œil circulaire autour d’elle, Ryleigh leva les yeux au ciel. Cela n’avait rien à voir avec New-York. Absolument rien. A la limite déplorable à côté. La demeure qui lui faisait face ressemblait plus à une vieille bicoque qui ne tenait debout qu’à la force d’un fil invisible. Les alentours n’étaient pas mieux. Diantre… mais c’était quoi ici ?! Sérieusement, elle avait même cru apercevoir des marécages depuis la route. « Lugubre à souhait… génial.» laissa-t-elle filer entre ses lèvres tout en grimaçant. Soupirant à s’en fendre l’âme, la jeune femme se promit mentalement que ce n’était que pour une nuit. Tirant les lanières de son sac de voyage pour le faire venir jusqu’à elle, elle referma la portière de sa voiture derrière elle pour entamer sa découverte des airs de Shreveport. New-York semblait bien lointain d’un coup. Petite nostalgie. Sac sur l’avant-bras, elle avança en direction de ce qui semblait être la porte d’entrée – ou alors un leurre aussi délabré que le reste – lorsqu’elle entendit un hululement au loin. Sur ses gardes, elle s’arrêta quelques secondes pour scruter les lieux. Concentrée sur le moindre son qui venait à filtrer jusqu’au creux de son oreille, Ryleigh laissa glisser sa main jusqu’au niveau du bas de son dos d’instinct. Dans la nuit noire, seul un éclat de lune se refléta sur le métal de l’arme caché l’instant d’une seconde avant que sa veste ne la recouvre. Rien de plus suspect que l’aspect de la vieille bicoque enfin de compte. Quoique… après quelques pas, l’aspect du jardin la repoussa encore plus que l’état délabré de la maison. « Sérieusement ?!... » Sa question ne méritait même pas de réponse. Figée devant la vision d’horreur qu’elle avait sous les yeux, elle ne pût qu’ouvrir la bouche sans réussir à articuler un seul mot. Regardant autour d’elle, elle ne trouvait pas plus d’inspiration et se contenta de tenter d’exprimer son désarroi avec ses mains et son corps mais rien n’y fit. « Dîtes-moi que je rêve ?! » finit-elle par pestiférer tout bas en tapotant son doigt contre sa hanche, n’arrivant pas à exprimer son désarroi d’une façon plus réfléchie et calme. L’objet de son intolérance ? Un cimetière… juste là, au beau milieu du jardin. Vous allez lui dire, c’est pratique pour un chasseur. Il suffit de se mettre à sa fenêtre, confortablement assis dans un home-chair avec sa bière en main et de tirer à la carabine le moindre revenant qui revient. Pratique. Bizarrement, elle était aussi en train de se demander s’il ne fallait pas mieux pour elle qu’elle revienne sur ses pas pour dormir dans le petit motel miteux qu’elle avait vu sur le passage. A coup sûr, les Lannister devaient faire colocation avec des esprits. Pesant le pour et le contre, Ryleigh finit par tenter sa chance. Après tout, un médium ne vit pas avec des esprits. Il n’est pas assez taré pour ça. Passant son sac sur son avant-bras, la jeune femme grimaça une dernière fois face à cette vision cauchemardesque avant de retourner en direction de la porte d’entrée où elle chercha deux minutes durant si sonnette il existait. Apparemment pas. Tant pis, le gros boum-boum contre la porte devrait suffire. Ah non, fort heureusement, une espèce de clochette trônait fièrement comme si elle tentait de chercher un nouveau propriétaire en restant coller dans votre main. Hum.

Sourire charmeur et ravi. « Tire pas cette tête, pense à tes rides ! Et je sais que tu es ravi de me revoir ! » clama-t-elle avec ironie tout en calant son sac délicatement entre les mains entre les bras de Julian. Pas besoin de plus amples salutations, on n’est pas dans un mélodrame non plus. Entrant sans même qu’on ne lui en donne la permission, Ryleigh n’eut guère le temps d’aller bien loin avant de se figer à nouveau. « Oh shit… » pesta-t-elle à demi voix en blêmissant. Elle avait perdu contre sa conscience. Devant elle se tenait Mamie Vaudou… Si Ryleigh n’aimait pas les esprits, c’était un fait. Mais les grands-mères esprits, c’était pire que tout ! Le motel était peut-être une bien meilleure idée. Shreveport… non mais quelle idée ?! Foutue ville.

... to be continued.



III. That thing I want to tell you

pseudonyme. V. âge. 24 ans code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer. avis général à propos du forum. Un forum très complet et complexe mais c’est ce que j’apprécie. Et puis, Gigi (l’Amoroso) m’aide donc, je ne peux pas me plaindre. Félicitations à tous ceux qui font tourner ce petit forum. avatar utilisé. Odette Yustman



Dernière édition par Ryleigh Casteli le 18/3/2012, 18:49, édité 34 fois
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime11/3/2012, 22:11

Bienvenue par Minou, belle enfant ! *,* Ca fait vraiment plaisir de voir que gros Gigi a trouvé sa Ryleigh. Et ta fiche est déjà bien avancée, chapeau... Bon courage pour la suite et j'espère que tu t'amuseras bien parmi nous à jouer cette magnifique peste. =^_^=

Si t'as besoin d'un second post, on supprimera le mien. Wink
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime11/3/2012, 22:41

Ah.

AH.

ENFIN.

J'espère que cette fois-ci, on a enfin trouvé la madame qui deviendra la femme de Gigi Cool .

Bon, plus qu'à organiser subtilement le rapprochement... *ok je sors xD*

Sinon, bienvenue la madame qui nous soigne quand on a des bobos :003/:

Bon courage pour ta fiche, je vais aller lire ça avec plaisir. Et hésite pas à mater Gigi quand il se prend un peu trop au sérieux :030/:
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime11/3/2012, 22:58

*______________________________*

Lyle, va voir ailleurs hein, genre va t'occuper de tes géraniums, ils font la gueule.

Bref. Bienvenue officielle, merciiiii d'avoir pris le scenar *.* bon courage pour la fin de la fiche qui est déjà géniale et.......ah oui, tu passes demain à la maison pour aider Nimue à nettoyer? :D
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime11/3/2012, 23:27

    Haha, merci à vous What a Face

    J'avoue Lilas, je ne pensais pas avoir écrit autant ^^''. Ça ne faisait pas la même longueur en prévisualisation mais ne t'inquiète pas, je vais faire en sorte de garder ton post =). La petite "peste" te remercie bien bas et te pardonne car tu admets toi aussi que Gigi a un problème de poids. Mouahaha.

    Femme de Gigi, femme de Gigi, c'est vite dit çà. T'as vu le loustic' toi ?! Sérieusement, tu crois qu'une femme veut de lui ?! @.@' #Zbaff# Oh bah si j'ai l'autorisation du frérot, je ne vais pas me gêner alors :014/: Par contre, pour ton "subtil rapprochement"... on repassera hein x) & oublie pas mon petite dédommagement si tu veux que je guérisse tes blessures. Je suis tellement adorable que je te le rappelle What a Face

    J'ai l'air d'une soubrette avec son plumeau ? Tu m'as bien regardé, sérieusement ?! :009/:
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime11/3/2012, 23:33

Bonsoir, je me présente, je suis le compte principal de Lilas et je passe en coup de vent te faire une léchouille en personne.
Gigi me déteste tout particulièrement, alors j'espère que toi et moi, on va beaucoup, beaucoup s'aimer. What a Face

À bientôt sur ta fiche de liens ! :sort:
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime11/3/2012, 23:40

Bienvenue jeune et jolie demoiselle Cool
Viens avec nous @_@ Vieennnnns tu verras les lycans c'est le clan des winners ! Les lannister ce sont des loosers. lannister-looser ! sisi !
Et gigi... gigi il a pris du bide ! Et l'asticot, il aime taper les filles =O
Alors que nous!!! NOUS ! on est trop des amours *-* et on est touuuut douuuux What a Face
/déjà dehors
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime11/3/2012, 23:52

Vu ses fesses et ses cuisses hein, j'peux prendre de la bedaine tranquille, j'ai de la marge. Et tout à fait, une soubrette, tu croyais que j'avais posté le scenar pour quoi au juste? Rolling Eyes

Pour les deux minous là, je rigole. Dunn et Ryleigh potes...ahahah. *s'étouffe* Ouais, Hans, ta peau toute douce devant la cheminée s'rait toute cool. *.*

Ah, et l'asticot, c'est Lyle...le temps que tu te fasses aux surnoms de Hans/Lorenzo. Si t'es sage, il t'en trouvera un aussi. J'pense que le mot "soubrette" devrait déjà figurer dans ton rang, moi. Genre, "la soubrette de Gigi" ou un truc du genre?

Edit: j'adoooore ton nouveau rang honey. XDDD Bon travail la larve. XD

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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime12/3/2012, 00:07

    Une léchouille d'un lycan ?! Charmant... *va chercher le désinfectant* Beaucoup, beaucoup s'aimer, c'est pas dit x) Sauf si tu deviens mon client régulier, que tu payes cash et donne une sacrée rémunération petit loupiot What a Face

    Les loupiots, des amours ?! Haha, dis çà aux lapins que vous traquez pour bouffer x) Ils n'osent plus sortir de leurs terriers, les pauvres petites bestioles @.@ *dehors* J'ai l'impression que les loupiots sont en manque de membres par ici, non ? XD

    (Merci à vous deuxx ! Enfin, pour la seconde fois pour Lylas. Avoue que tu aimes les "merciiii" 8D )

    Toi ? Mais toi ?! u.u' *charge le fusil et met en joue* On t'a pas dis, la chasse aux Gigi dodus a débuté à Minuit ! :035/: Je préfère être l’exécutrice de Gigi, perso'. Ca sonne mieux au creux de mon oreille. Et ton plumeau, tu peux te le mettre où je pense u.u' Tu ressembleras à un dindon comme çà 8D
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime12/3/2012, 00:10

je ne vois absolument pas de quoi tu parles :idiot:
En plus de prendre du bide, j'ai l'impression que tu régresses...
c'est l'âge ça...

Et si tu continues, j'vais te choper la peau des fesses pour en faire un napperon @_@ IMPERTINENT !

ceci étant dit. mais on est pas en manque voyons... On aime juste que gigigolo rame un peu tout ça... qu'il est la rage. Puis j'veux le voir criser, remuer sa chevelure blonde et chanter moi je veux mourir sur scène =/ alors forcément...


Dernière édition par Hansel Eberhardt le 12/3/2012, 00:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime12/3/2012, 00:10

En manque de membres, non, loin de là. En manque de jolies filles pour en prendre soin, ça c'est autre chose.






Oh mon dieu, pourquoi j'ai dit ça... /SBAFFF
Bon cela dit, si tu connais quelqu'un qui aimerait jouer une louve, y a un scénar tout chaud à prendre dans l'coin. lol !

EDIT : oui je dois avouer que j'aime bien les gens polis, mais là n'était pas le but de mon intervention lol je suis pas narcissique à ce point ! Razz Enfin, sauf quand il s'agit de ne pas orthographier Lilas avec un -y- parce que... Lyle, j'ai pas envie qu'on m'y affilie, tu sais... il est... pas du tout... enfin, si même Gigi en a honte, crois-moi, ça veut tout dire. OO
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime12/3/2012, 00:40

Je crois que c'est trop tard pour toi Riri (oui c'est mignon hein), ton rang est déjà là. Chanceuse, même pas validée et déjà un rang...tu pulvérises tous les records là. Et sois pas rancunière, voyons. What a Face

Je vais très bien, sale cabot. ET NON J'AGITERAI PAS MA CHEVELURE BLONDE *'agite sans s'en rendre compte* Bref, j'vous merde tous. @_@

Sinon, moi je trouve pas spécialement qu'on soit en manque de jolies filles...C'parce que t'es trop difficile Minou, voilà tout. Ah oui, sa louve...bon, faut se dire qu'elle restera pas vivante longtemps, ce sera donc juste l'affaire de quelques semaines. What a Face
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime12/3/2012, 00:50

NON MAIS JE RÊÊÊÊÊVEEEEEE LA !! Qui a osé me mettre ce rang débile ? O.O'
Rajoutez "de Julian" derrière aussi pendant que vous y êtes u.u' ! Allez, dévoilez-vous !! Promis, je ne vous déglingue pas tout de suite... je vous dé-viscère juste avant, je fais rôtir le tout et je vous le fais manger What a Face


Pour prendre soin des loupiots... Suffit juste d'y mettre le prix hein ! Vous savez avec une impressionnante liasse de billets, on peut s'ouvrir bien des portes :55: Après, pour quelques billets de plus, la gentillesse peut même être de mise. 8D


Oh désolée Lilas :oops: Une fois minuit passé, j'ai tendance à confondre les lettres et les prénoms. Gigi peut te le dire, j'ai confondu Lyle avec Kyle hier... Enfin en même temps, Kyle c'est plus joli hein ?! *sort*
Pour la louve, je me renseigne dans mon entourage et je passe les liens 8D.

Riri ?! Mouais, mieux que soubrette en tout cas x) Ca me fait penser à "risettes" xD Je parie que c'est à cause de toi que Ryleigh se coltine la honte avec ce surnom à la con Oh allez, approche ! Je ne te ferais pas de mal voyons, mon chou ! :knuppel:

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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime12/3/2012, 01:10

N'est-elle pas charmante hein? What a Face
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime12/3/2012, 01:22

Elle va très vite se faire une place en tout cas ! XD Vraiment, c'est super que tu te sois inscrite avec ce perso, ça va déménager *,*

Et merci beaucoup pour le sondage de ton entourage, même si ça dit à personne, ce sera déjà très sympa de ta part d'avoir essayé ! :54:
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Lucian A. Corleone
 
SECRET DE CONFESSION
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SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort.
OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys

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INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen
MISSIVES : 8449
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I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
 
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime12/3/2012, 10:40

Bienvenue heart
Personnellement je préférais que tu réécrive le caractère a ta façon.
Bon courage pour ta fiche miss!
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime12/3/2012, 12:59

...

Vous êtes scandaleux, odieux, vulgaires, dégénérés, outrecuidants, bons à génocider et tout et tout :025/:

Sauf toi Ryleigh bien entendu Cool. D'ailleurs, si tu veux chasser le gros Duncan, je peux te filer un coup de main Cool. Le frangin, hésite pas à le mater, mais évite de trop l'abîmer quand même, j'y tiens un minimum malgré tout OO
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime12/3/2012, 13:24

    Merci Alessandro ! Par contre hum, j'ai déjà réécris le caractère. J'ai seulement pris les traits principaux et j'en rajoute au fur et à mesure que j'écris la fiche. Mais si çà ne convient pas, dis-le moi et je change =)

    Lyle, je ne peux rien te promettre... je tâcherai What a Face

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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime12/3/2012, 13:37

:011/: L'eunuque... laisse duncanounet tranquille ou j'te mord les fesses. et la langue qui dépasse. :suspect:

Sinon, soubrette, na tkt. j'pense que ça va le caractère, j'suppose qu'aless a dit ça, suite à une question que tu as posé na ?
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime12/3/2012, 13:40

Bienvenue!
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime12/3/2012, 13:53

    Merci Laureen ! =)

    Tiens, tiens... c'est donc toi la larve a qui je dois ce "superbe" surnom ?! :knuppel: Dis Lyle, si on change juste de cible mais qu'on garde les loupiots, çà t'irait 8D ?
    Hum pour la question, je ne saurais pas te dire... j'avoue avoir une mémoire de poisson rouge mais il ne me semble pas avoir posé de questions. Je verrais avec lui s'il faut changer ou pas =)
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime12/3/2012, 13:58

Me mater? Ouais...C'moi qui vais vous mater tous les deux, la soubrette et l'asticot, vous allez voir. Ca va marcher au pas et vite fait. :suspect:

T'as un problème la larve J'veux dire, à part toi-même? :suspect:

Pour le caractère, à priori, ça m'a l'air bon. ^^

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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime12/3/2012, 14:01

Non, pas de soucis du tout Ryleigh Cool. En plus Hans est un vieux loup boiteux, on va pouvoir s'amuser 8D

Et Julian, tu rigoleras moins quand je t'aurai annoncé la mort de ta moto OO. Mais c'pas moi c'est Kiara :D
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime12/3/2012, 14:02

Ouaip pour aless x). mais tkt, j'pense juste qu'il a pas bien regardé @_@ PARCE QUE C'EST UN CRETINNNN *mode renzo* frape son frère le mord le frape. et lui fait un bisou magique pour pas qu'il pleure *mode renzo off* #BAM#

Sinon... mais mais... jamais de la vie O_O je suis l'innocence incarnée ! Vierge de vices ! On m'appelle en criant AMOUUUR AMOUUUR! ou alors PAIX ! Félicité. tout ça quoi... *soupir*


EDIT : QUOIIIIIIIIIIIIIIIIII ????????????? O_O Je... Suis. pas. BOITEUX !
*sequestre l'asticot et lui fait manger des épinards*
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime12/3/2012, 14:04

*contourne précautionneusement flood*
Odette :shock: :046/: :050/: :56: :93: Toi, t'es bonne.
Bienvenue :013/:
*re-contourne le flood sur le chemin de la sortie*
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MessageSujet: Re: Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?!   Ryleigh L. Casteli § Passes ton chemin si t'as pas les moyens ?! Icon_minitime

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