[100%] Arthur Lewis | Soyons raisonnable, exigeons l'impossible.

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Soyons raisonnable, exigeons l'impossible.

Arthur Lewis

Prélude

➽ date et lieu de naissance. Je suis né le quinze novembre mille neuf cent quatre-vingt six, sur le sol américain. Plus précisément, j'ai vu le jour dans l'état de la Louisiane, à Bâton-Rouge, sa capitale. ➽ nationalité. Étant né sur le territoire américain, je suis tout naturellement de nationalité américaine. Je n'ai jamais quitté le pays, je n'ai aucune autre nationalité. Je suis juste américain. ➽ camp. Difficile à dire. J'ai grandi au sein de la Blanche Confrérie, donc je pense être du bon côté de la ligne. Mais depuis sa disparition, j'ai commencé à légèrement déraper, et je me suis considéré comme neutre. Aujourd'hui, je peux à nouveau dire que je sers le bien. ➽ capacités. Je suis un médium, et je possède des pouvoirs. Pour la majorité, ils sont communs à tous mes semblables. Je suis capable de voir l'aura des gens, de savoir qui est qui, d'un simple coup d’œil. J'ai aussi une protection contre l'hypnose des vampires, et je peux voir les esprits. Mon dernier don est quelque chose que personne d'autre n'a ; je suis capable de guérir de tout. J'appelle ça la régénération cellulaire. Un os cassé ? Il se ressoude comme par magie. ➽ classification. Je suis classé comme inoffensif. Pour la simple et bonne raison que je ne pratique pas de magie noir, que je maîtrise mon don, et que celui-ci n'est pas utilisé pour détruire. Même si je tue, ce n'est pas grâce à mes pouvoirs, et, de ce fait, la Blanche Confrérie ne peut rien me dire. ➽ état civil. Malgré des relations par-ci, par-là, je n'ai rien eu de réellement sérieux. Pas de fiançailles, pas de mariage, pas de vie à deux. Je suis un célibataire endurci, et je le vis plutôt bien. ➽ lieu d'habitation. Je vivais autrefois à Coven Garden. Mais depuis, les choses ont changé, et j'ai du me résigner ailleurs, dans un quartier un peu moins luxueux. Désormais, je vis dans un studio à Midtown, sur Olive St. ➽ métier. Officiellement, je suis sans emploi. Rien, que dalle, je n'ai jamais eu de boulot officiel. Mais officieusement, je m'occupais de traquer le sang des vampires pour de très belles sommes d'argent. Depuis quelques temps, je me suis diversifié, et je chasse toutes les créatures, vampires, lycans, sorciers.. Je continue, parfois, de récolter du sang de vampire pour les clients, mais ça ne suffit plus à payer ma maison sur Coven Garden. ➽ étiquette qui vous est collé. Je n'étais pas tellement bien vu de la population. Trop discret, trop secret, je ne participais pas à la vie de la communauté. Et c'est encore plus vrai aujourd'hui ; peu de personnes osent venir me parler, elles ont peur de moi, et certaines me considèrent même comme fou. C'est fou tout ce qu'on peut entendre sur moi. On me voit comme un sociopathe, un tueur en puissance. M'enfin, en ce moment, je suis plus vu comme un mort. C'est ça d'être attaqué par un sorcier et de disparaître pendant un moment..

I. I want know who you are

traits de caractère.

J'ai été considéré comme sociopathe par certaines personnes. Peut-être que je le suis, peut-être que je ne le suis pas. En tout cas, il semblerait que j'en présente certains symptômes. J'ai du mal à respecter les lois et toutes ces règles de la société, et c'est peut-être pour ça que j'ai choisi ce boulot. Je ne suis pas non plus du genre à veiller à ma sécurité ou celle des autres. Je m'en fous complètement. Pour moi, pas de problème, puisque je peux me soigner. Mais pour les autres .. Et, pour compléter ce charmant tableau, je n'ai jamais éprouvé de remords. Ces trois choses figurent dans le tableau des critères de diagnostique de la sociopathie. Mais malgré ça, je ne me considère pas comme quelqu'un de méchant. Malgré mes défauts. Je suis aussi un menteur, et un cleptomane. Je me fous totalement de savoir ce que je vole, et je n'en ai même jamais besoin. Mais j'éprouve ce besoin de dérober, de prendre ce qui ne m'appartient pas, tout le temps. Mais il faut pas croire que je suis quelqu'un de méchant. J'ai aussi des qualités. Je suis patient, méticuleux, attentionné, drôle, romantique .. Mais légèrement possessif.

occupation diurne.

Mon boulot n'est pas vraiment recommandé pour les âmes sensibles, ni pour ceux qui ont peur d'avoir mal. Je suis un chasseur. Je ne chasse pas le gibier que tout le monde connaît. Si pour Monsieur Tout-le-monde, la chasse va de pair avec les piafs, chez moi, ça rime avec vampire, lycanthrope, sorcier, etc. C'est dangereux, et peu payé. Mais j'aime le danger, et comme je me soigne relativement vite, je continue. Sinon, il m'arrive de piocher dans le sang des vampires, pour arrondir mes fins de mois.
En dehors de ça, je sors, beaucoup. Je n'aime pas rester enfermé entre quatre murs. Alors, avant, ou après, chaque chasse, je sors, je vais en boite, je m'amuse, je rencontre de nouvelles personnes. Je vis ma vie, en fait. Mais je ne sors pas tous les soirs. Il m'arrive aussi, parfois, de rester chez moi, devant la télé, avec une pizza et des bouteilles de bière.

manie, habitudes & goût.

Je n'aime pas les animaux. Que ce soit les oiseaux, les chiens, les chats, ou je-ne-sais-quoi d'autre. Je trouve ça terriblement stupide, horriblement crade, et vraiment inutile. En plus ça nous bouffe notre pognon. Bref, j'ai horreur de ces bestioles. Et puis, quand on sort, il faut trouver quelqu'un pour s'en occuper, le payer .. Et je suis du genre à sortir, beaucoup. Quasiment tous les soirs. Je n'ai ni le temps, ni l'envie de m'en occuper. J'aime boire, fumer, m'amuser. J'ai horreur du vert et du marron, et des couleurs trop vives. Je n'aime pas le tabac brun, trop fort pour moi. Je suis un accro au café. J'aime la nourriture asiatique, mais je n'aime pas tellement les asiatiques. Je me craque souvent les doigts, parfois sans m'en rendre compte. Je me tire le lobe de l'oreille quand je suis stressé, je joue avec ma langue quand je me concentre. J'utilise du parfum français, je me coiffe rarement, et je parle régulièrement français.

capacité.

Je possède quatre capacités distinctes. La première, comme les deux qui suivront, est commune à tous les médiums. Je suis capable d'identifier un vampire, un lycan ou tout autre créature surnaturelle d'un simple coup d'oeil, grâce à leur aura. Chaque créature possède une aura différente, et je peux même savoir les intentions de la créature grâce à son aura. Mon second don est plutôt défensif, car il me permet de résister à l'hypnose des vampires. Je ne sais pas vraiment comment ça marche, mais c'est quelque chose de bien utile lorsque l'on côtoie les vampires. Dernier pouvoir commun aux médiums, je peux voir les esprits et communiquer avec eux. Pas toujours très utile, et souvent chiant. Mon dernier pouvoir est individuel, et c'est clairement le plus puissant de ceux que j'ai. Je suis, dans un sens, immortel. J'ai ce que l'on appelle la régénération cellulaire, et toutes mes blessures sont soignées à une vitesse spectaculaire. J'ai survécu à beaucoup de choses grâce à ça, notamment à l'explosion pure et simple de mes organes.

conviction.

Avant la révélation, je ne parlais pas de mon don aux gens. Ils ne comprendraient pas, se méfieraient de moi, ou me prendraient pour un fou ou un monstre. Bref, je me taisais et gardais ça pour moi. Maintenant qu'il y a eu la révélation .. rien n'a changé. Les gens ne connaissent pas l'existence des médiums, donc je garde toujours mon don pour moi. Mais je préfères l'après-révélation. Pour la simple et bonne raison qu'elle me sert de gagne-pain. Avec l'existence des vampires, on a appris les vertus de leur sang. Et je les chassais pour revendre ce sang. Aujourd'hui, je me suis diversifié, chassant tous les CESS. En bref, je suis plutôt content qu'il y ait eu cette révélation.

signes particuliers.

Malgré ma vie passée dans le sud des Etats-Unis, ma peau est restée étonnamment claire, comme s'il m'était impossible de bronzer. Peut-être que c'est le cas, à cause de mon pouvoir. Autre particularité étonnante, je n'ai aucune cicatrice sur le corps. Comme si je ne m'étais jamais blessé. Je me suis déjà blessé, mais grâce à mon don, aucune trace ne permet de le voir. J'ai également un tatouage, sur le torse, à droite, symbolisant une croix.

III. That thing I want to tell you

➽ pseudonyme. Mon petit surnom sur le net, c'est .CARBO, qui vient de.. Carbonara. xD ➽ âge. J'ai eu dix-neuf ans le quatre novembre, depuis vingt-deux jours quoi ! ➽ code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des Ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer. ➽ avis général à propos du forum. Il est franchement toujours aussi génial ! Même si j'ai pas été des plus actifs récemment, je compte bien repartir à l'aventure, parce que je l'aime ce forum, et je compte pas le lâcher ! =D ➽ avatar utilisé. Alex Pettyfer, of course ! Je vais pas reprendre mon perso et lui changer sa bouille. x)

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II. A true story

Chapitre 1. New Orleans, Louisiana, 1990.

Dead Rising

La route était déserte. Le ciel, éclairé par la lueur de la lune, donnait un air blafard à l'homme au volant. Chirurgien de profession, il dormait peu, et son corps commençait à le supplier de dormir, un peu, beaucoup, des jours entiers. Le contraste était d'autant plus frappant lorsque l'on regardait la jeune femme, âgée d'au maximum une trentaine d'années. Blonde, aux yeux verts, elle resplendissait sous l'aura lunaire. Elle jetait de légers regards à l'arrière de la voiture, comme pour s'assurer que rien n'était perdu. Il serait bête d'égarer le jeune Arthur, né il y a quatre ans, alors qu'ils se déplaçaient justement pour que tout le monde puisse voir l'adorable bouille de l'enfant. De temps en temps, elle tournait également ses yeux émeraudes vers l'homme avec qui elle partageait sa vie. Il semblait de plus en plus fatigué, et tout laissait penser qu'il allait bientôt s'endormir. Ce qui serait risqué, puisqu'il était au volant. « Laisse-moi ta place chéri. », chuchota-t-elle à l'oreille de son bien aimé. Elle ne voulait prendre le risque d'avoir un accident, pas avec leur bébé dans la voiture. Après un grognement, l'homme s'installa sur le bas-côté de la route, et laissa sa place à sa femme. Il se posa alors du côté passager, le regard irrémédiablement attiré par son fils, lorsque la voiture s'élança à nouveau dans la nuit.

Il ne restait plus beaucoup de temps avant d'arriver à la Nouvelle-Orléans. Et pourtant, les deux adultes étaient de plus en plus tendus. « S'il nous retrouve.. Je ne veux pas perdre Arthur. » Les larmes commençaient à glisser le long des joues de la jeune femme, tandis que son compagnon tentait de trouver un moyen pour la rassurer. « Il ne nous trouvera pas. On a tout fait pour ne pas être retrouvés. On a changé d'identité. Il ne peut pas nous trouver. Et même s'il nous trouve.. je suis un nécromant moi aussi, je pourrai l'affronter ! » La jeune femme lâcha un rire jaune. Elle ne croyait absolument pas son compagnon, et on sentait que lui-même n'y croyait pas réellement. Comment pouvait-il rivaliser avec quelqu'un comme ça ? C'était impossible, tout simplement, et seule la fuite leur permettait de survivre. « Soyons honnêtes. Comment tu veux l'affronter ? En réveillant des morts, en fabricant des zombies à la pelle ? Il a lancé un zombie originel à notre poursuite ! Un originel, James ! » James lâcha un soupir. Lui était tout simplement incapable de réveiller un originel, tant les connaissances en nécromancie devaient être grandes, et le prix à payer énorme. « Mon père m'a tout apprit.. Je trouverai bien comment le contrer. » Sa voix trahissait son apparente confiance, et la tentative de James ne fit que renforcer que le doute d'Hélène. « Et Tyler ? » Le changement de sujet entreprit par James surprit la jeune femme, qui en perdit son langage. « Il est en sécurité, avec son père, il ne risque.. »

Hélène stoppa sa phrase en même temps qu'elle appuya de toutes ses forces sur la pédale de frein. Une légère lueur venait d'apparaître dans son sac à dos, sur la banquette arrière. Tous deux savaient de quoi il s'agissait, et les larmes apparurent une nouvelle fois sur les joues de la jeune femme. Lorsqu'elle jeta un regard à travers le pare-brise, elle ne put retenir un cri qui déchira le silence de la nuit. Devant eux, à quelques mètres, se tenait une silhouette difforme, ni vivante, ni morte. « Je ne veux pas qu'il touche à Arthur.. » De vaines paroles, quand devant eux se tenait un zombie uniquement guidé par les directives de son invocateur. Il était là pour les tuer, tous. « Tu peux les contacter ? » « Et toi ? » Sans un mot de plus, James quitta le véhicule. C'était presque digne d'un mauvais film. Le voilà qui se tenait face au zombie, désarmé, prêt à se faire arracher la carotide pour que sa femme puisse partir. Mais c'était la vraie vie, et tout ne se passait pas comme on le voulait. Le cri d'Hélène déchira à nouveau le silence, et, lorsque James se retourna, deux autres zombies étaient déjà sur elle, alors qu'elle venait de sortir, une épée à la main. Elle n'avait pas le temps de s'en servir, et désormais, seule la mort l'attendait. Lui non plus ne pouvait pas réagir, et lorsque le zombie originel le bouscula, il n'eut aucune réaction. Il laissait le mort se nourrir de lui, sans penser une seule seconde à son enfant..

« Nous emmènerons l'enfant avec nous, nécromant. Il sera élevé selon les préceptes de notre Confrérie, comme le voulait Hélène. » James gisait à terre, un trou béant à la place du ventre. Devant lui se tenait un homme, accroupi, une épée identique à celle d'Hélène dans la main. Le zombie, quant à lui, était à terre, la tête tranchée et transpercée de part en part. Elle avait pu prévenir la Confrérie, et ils étaient venus. A temps pour sauver Arthur, trop tard pour sauver la femme. Au loin, un autre homme tenait Arthur dans ses bras, et rejoignit son confrère, avant de s'évaporer comme par magie.

Chapitre 2. New Orleans, Louisiana, 2000.

White Knight Chronicles

« Arthur a du potentiel. » Alors que dans la cours, je m'entraînais avec d'autres adolescents, deux hommes, en retrait, discutaient entre eux. « Il avait quatre ans quand son pouvoir s'est réveillé. » L'un des deux hommes, sorcier, examina le second avec une attention toute particulière. Dès mon arrivée, il croyait en moi, mais il ne pensait sans doute voir mon pouvoir se réveiller aussi tôt. « La nuit où ses parents sont morts ? Jake, tu y étais, non ? Racontes-moi donc. » Le dénommé Jake s'installa sur une chaise, le regard plongé dans le vide. C'était il y a dix ans, et pourtant, il s'en souvenait comme si c'était arrivé la veille. « C'était un véritable massacre.. Hélène était en morceaux, il y avait un zombie sur elle. Son mari n'était pas en meilleure forme, un originel lui grignotait l'estomac. Et il y avait un second zombie qui avait pu atteindre Arthur. Quand on est arrivé, on a tout jute eu le temps de lui éviter de se faire bouffer la tête. On a pas pu sauver le père. Roman a tué l'originel en le paralysant et en le décapitant. Moi, j'ai pu tuer le zombie qui s'attaquait au gamin. Quand je l'ai pris dans mes bras.. Ses blessures se refermaient déjà. Je n'ai jamais vu un médium aussi jeune utiliser son pouvoir. »

Je ne me souvenais pas de ce moment-là, et Jake s'était bien gardé de me raconter tout ce qu'il avait pu voir. Pour mon bien, sûrement. Mais j'étais désormais conscient de mon pouvoir, de ce que j'étais capable de faire. Et je me jetais à corps perdu dans les entraînements, sans aucune peur des blessures que je pouvais m'infliger. Certains me jalousaient, conscients que mon pouvoir était en tout point supérieur aux leurs. Mais je n'y faisais guère attention. Je m'entraînais pour éliminer le mal, pas pour pavaner devant eux. « On a retrouvé le nécromant à l'origine de tout ça ? » Il ne s'agissait pas de goules. Donc ces zombies étaient bien évidemment liés à un nécromant, que la Confrérie n'allait jamais retrouver. « Non. Tout juste sait-on qu'il s'agit d'un puissant nécromant. Invoquer un originel.. Il ne voulait pas se planter. »

Mais il s'était planté, j'étais toujours en vie. Peut-être n'avait-il pas prévu l'arrivée de renforts. Peut-être ne connaissait-il tout simplement pas mon don. Peut-être pensait-il que j'étais incapable, à ce moment-là, de l'utiliser. Quelque chose avait foiré dans son plan, et le nécromant n'était jamais revenu à la charge depuis. Soit il savait où j'étais, soit il me croyait mort. La seconde solution était tout de même préférable. « Et concernant ses autres dons ? » Jake se touna vers son collègue et soupira. Tous les médiums possédaient plusieurs pouvoirs. Un seul unique, mais trois communs à tous les médiums. « Il voit bien les auras, mais il ne sait pas différencier les bonnes des mauvaises. Il voit beaucoup moins d'esprits que les autres. Et nous ne lui avons pas fait passer le test de l'hypnose. » « Pourquoi ? » C'était une bonne question. En temps normal, tous les jeunes médiums passaient ce test, pour vérifier qu'ils étaient bien capable de résister à l'hypnose d'un vampire. Mais je n'en avais passé aucun, et je n'avais même pas l'impression que c'était pour bientôt. « J'en ai parlé au Haut Conseil. J'ai l'impression que son propre pouvoir empiète sur les autres. Il est plus faible que les autres médiums sur tous les points, seul sa régénération est supérieure. On finira par y arriver, mais il n'est pas prêt à subir une hypnose. » L'autre sorcier jetait des regards sur le sorcier et sur moi. Et à cet instant, je me sentais réellement observé. « Affronter un vampire est le seul moyen de lui résister. Tu connais le dicton, c'est en forgeant qu'on devient forgeron.. »

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Chapitre 3. Shreveport, Louisiana, 2011.

Dark Souls

Je reprenais à peine conscience que déjà une douleur innommable me consumait littéralement. Je hurlais, mais aucun son ne quittait ma bouche. Je tentais de bouger, mais aucun muscle ne répondait à mes ordres. Combien de temps étais-je resté évanoui ? Je ne saurais le dire. Plusieurs heures, peut-être plusieurs jours. Il me fallait en tout cas plusieurs minutes pour parvenir à arracher un son, un hurlement à glacer le sang. Mais personne ne venait, personne ne semblait m'entendre. Et pour cause, je me trouvais dans ma propre cave, insonorisée. J'étais seul, tordu de douleur. Mais bientôt, bientôt, je reprendrais toutes mes capacités. Mon pouvoir était une véritable torture, et j'aurais préféré, à cet instant, mourir qu'avoir à subir tout ça. A cause d'un sorcier, à cause de Quinn. Il avait fait sauté mes organes, un à un, jusqu'à m'achever. Et là, chacun de ces organes se reconstituait, petit à petit, m'arrachant à chaque fois un hurlement de douleur. « Je t'en supplie, arrêtes, laisse-moi crever ! » Mais il ne m'écoutait pas, je ne m'écoutais pas. Et je continuais à guérir, malgré moi, malgré ma souffrance.

Quinn.. Quelle idée j'avais de repenser à elle à ce moment-là. J'étais en train de souffrir le martyre, et j'enfonçais le clou en repensant à la médium. Je l'aimais, réellement, et elle m'avait brisé le cœur d'une telle façon que même mon pouvoir ne pouvait le soigner. Je lui avais donné ma confiance, en lui dévoilant mon histoire, mon pouvoir, mes secrets. Et elle avait fait la pire des choses. Elle m'avait manipulé, elle avait joué avec mon esprit, m'avait tout simplement rayé de sa vie. Pire, je n'avais échappé que de peu à la mort, lors de mon affrontement avec Lorenzo. Et tout ça, à cause de Quinn. Tous mes malheurs tournaient autour d'elle. Et aujourd'hui, je m'étais un peu plus rapproché de la mort, toujours par sa faute. Si le sorcier était intervenu, c'était à cause d'elle, uniquement à cause d'elle. Et plus je souffrais, plus je voulais l'achever, la faire souffrir autant que je souffrais, la tuer.

Enfin, ma souffrance s'achevait. Mes organes étaient revenus à la normale, je n'avais plus aucune blessure. Difficilement, je me relevais. Je ne m'en étais pas rendu compte, mais j'avais été jeté à même le sol. Le sang séché me remontait aux narines, me donnant presque envie de vomir. Et me donnant envie de tuer tous ceux à cause de qui j'étais là. A commencer par Lorenzo. Ce satané vampire, qui avait manipulé Quinn pour se débarrasser de moi. Mais il avait échoué, et j'étais toujours là. Je regardais autour de moi, personne. Le sorcier était déjà parti. Heureusement, car lui aussi était dans mes cibles à abattre. De toute façon, je comptais bien les retrouver, tous. Mais dans l'immédiat, je devais disparaître. Je le sentais, au plus profond de moi, qu'il s'agissait là du meilleur choix à faire. J'allais devoir sacrifier mes cours de nécromancie, mais c'était un mal pour un bien.

Je rejoignais la porte de la cave, fort heureusement restée ouverte. Je devais me faire discret, ne pas être vu. J'ignorais si la nouvelle de ma mort s'était répandue dans la ville, et je ne voulais pas le savoir. Je devais juste partir d'ici. Où ? Je pensais à la Nouvelle-Orléans, où vivaient mes parents avant de mourir. Oui, c'était mon objectif. Après avoir prit quelques affaires, je quittais mon domicile, et la ville..

Chapitre 4. New Orleans, Louisiana, 2011.

Revelations

La Nouvelle-Orléans.. Je n'y avais plus posé les pieds depuis mon départ pour Shreveport, après être devenu Gardien pour la Blanche Confrérie. Pourquoi y revenir aujourd'hui ? Peut-être qu'après avoir frôlé la mort d'aussi prêt, je me rendais compte que j'avais besoin de me ressourcer, de prendre un nouveau départ. Et, même si elle n'était pas ma ville natale, la Nouvelle-Orléans était la ville où j'avais passé toute mon enfance et toute mon adolescence. C'était près de cette ville que mes parents étaient morts.. Et c'était ici qu'étaient leurs corps, enterrés dans le cimetière municipal. Pour une raison sans doute stupide, je me prenais soudainement l'envie d'aller les voir, de leur donner de mes nouvelles. C'était totalement débile, ils ne m'entendraient pas. S'ils étaient des esprits, je les aurais déjà vu. Mais je n'avais jamais vu ne serait-ce que l'ombre de ma mère ou de mon père. Ils étaient morts, définitivement morts. Et je ne pouvais rien changer à ça. « Te voilà enfin, Arthur. » Me retournant brusquement, je vis un visage étrangement familier penché sur moi. Et je ne pouvais pas me tromper, il s'agissait bien d'un esprit, de ma mère..

Je restais immobile, stupéfait. Pendant tout ce temps, elle m'attendait, ici, et je ne m'en étais jamais rendu compte. M'avait-elle soufflé de venir alors que j'étais sur le point de mourir ? Connaissait-elle elle-même mon pouvoir ? Peut-être pensait-elle que j'allais réellement mourir. Mais pourquoi se montrer maintenant ? Comme si elle lisait dans mes pensées, elle répondit aussi à la question que je me posais. « J'ai besoin de toi, comme tu as besoin de moi. Il y a des choses que tu dois savoir. Mais ce n'est pas l'endroit pour parler de ça. » Silencieusement, je quittais la tombe de mes parents pour rejoindre mon véhicule. « Connais-tu la nécromancie ? » Elle me prenait par surprise. Assise du côté passager, elle me fixait de ses yeux émeraude. Elle me déstabilisait, comme si j'étais un gamin surprit en train de faire une bêtise. « Oui. J'ai commencé à m'entraîner.. » « Ne continue pas. » Son message sonnait comme un avertissement, que je ne comprenais pas. « Il y a des choses que tu dois savoir. » Elle se répétait, et voilà que je me prenais à m'en lasser, déjà. « C'est la nécromancie qui m'a tué. Ce sont les nécromants qui sont la cause de ma mort. Et plus particulièrement un, le père de ton père. »

« Si tous les nécromants sont capables de ramener des zombies chez les vivants, il y en a quelques uns qui peuvent faire bien plus que ça. Ton grand-père faisait partie de ces rares nécromants. Il a tenté de l'enseigner à ton père, mais ça n'a jamais marché. » Et elle ne me disait toujours pas où elle voulait en venir.. « Ces nécromants sont capables d'invoquer ce que l'on appelle un originel. Un zombie supérieur aux autres, qui ne pourrit, ne vieillit, et garde toute son intelligence. » Un genre de super-zombie. Valentin ne m'en avait jamais parlé.. « C'est ce que ton grand-père a lancé contre nous. Tu n'étais pas un nécromant, et il a voulu te tuer, nous tuer. » Et en quoi avait-elle besoin de moi ? « Tues-le. Ce n'est pas de la vengeance, mais cet homme est malfaisant. » Donc je devais tuer mon grand-père que je ne connaissais pas. « C'est tout ? » « Non. Pour le moment, seuls les médiums me voient. Je veux toucher à nouveau, sentir à nouveau.. Et pour cela, j'ai besoin d'un hôte. Un médium, de préférence.. »

« C'est un acte condamné à mort. La Blanche Confrérie.. » N'existe plus. C'était un détail d'importance. Plus de Confrérie, plus de lois, plus de mort. Mais aider un esprit à posséder un corps était criminel. « Je sais. Je faisais partie de la Confrérie jusqu'à ma mort. Mais tu dois faire ça, pour moi. » Mais qui ? Pensait-elle à moi ? Non, je ne pouvais pas croire à cette possibilité. Il y avait d'autres médiums dans le monde, en trouver ne serait pas si compliqué. Et en cet instant précis, je pensais à Quinn. C'était une médium.. « Je connais une médium qui pourrait nous aider. Mais ce n'est pas prioritaire, on trouve d'abord mon grand-père. » Elle restait silencieuse, visiblement mécontente. « Vivre sans toi, c'est pas si facile. J'enviais les enfants normaux, ceux qui n'étaient pas orphelins. Tu me manques.. »

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Chapitre 5. Elko, Nevada, 2011.

Assassins

Je n'avais jamais quitté la Louisiane jusque-là. Je n'étais pas tellement du genre à voyager, et je n'avais aucune envie de découvrir de nouveaux territoires. Si j'étais parti de mon état natal, c'était uniquement pour retrouver quelqu'un. Sans être réellement proche, il s'agissait d'un membre de ma famille, et je n'y étais pas allé de main-morte pour le retrouver. Et enfin, j'étais parvenu à remonter jusqu'à lui, à Elko, dans le Nevada. J'ignorais ce qu'il pouvait bien faire là, et ce n'était pas ce qui m'intéressait le plus à cet instant précis. « Et donc, vous êtes ici pour raisons personnelles ? » Le barman venait de stopper son monologue qui, à défaut de passionner, était digne des plus puissants somnifères. « Oui, je cherche mon grand-père. » Le barman me jetait un regard et, lorsqu'il comprit qu'il n'aurait pas plus de détail, partit servir une autre personne, à l'autre bout du comptoir. « S'appelle-t-il Henry ? » Je jetais un regard vers l'inconnu qui s'adressait, visiblement, à moi. Il s'agissait d'une petite ville, et je ne m'étonnais pas de constater que quelqu'un le connaissais. J’acquiesçais d'un mouvement de tête, tout en terminant mon verre. « Donc vous êtes son petit-fils.. Vous avez l'air en forme, pour un mort. » Cette fois, je me tournais entièrement vers mon interlocuteur. Il avait su capter toute mon attention, et il allait devoir s'en montrer digne. « Mort ? Il sera sûrement heureux de voir que je suis bien vivant.. Où vit-il ? » Après une légère hésitation, l'inconnu me fit un signe de la tête, et quitta le bâtiment.

La durée du voyage était relativement courte, bien que nous ayons quitté la ville pour rejoindre une demeure, située en retrait. « Sachez que je prends d'énormes risques en vous amenant ici. La vie est dangereuse dans le coin, nous sommes régulièrement chassés. Nous avons perdu deux personnes le mois dernier. » Plus il parlait, et plus son aura me disait quelque chose. Elle ressemblait étonnamment à celle de quelqu'un que j'avais connu en Louisiane. Mais j'étais incapable de mettre un nom dessus, ni de quoi il s'agissait. « C'est un nécromant. Comme ton père. » Je jetais un regard sur le côté, là où ma mère se tenait. Je me retenais de lui répondre, et me concentrais sur les paroles du nécromant. « Ce serait dommage d'en perdre une de plus. » Il était d'accord. Mais il ne comprenait réellement pas où je voulais en venir. Et, le temps qu'il comprenne, il était déjà trop tard, ma lame s'enfonçant profondément dans sa poitrine, coupant le cœur en deux. « Vas dire bonjour à ceux que tu ramenais sur terre, nécromant. »

« Monsieur, un homme demande à vous voir. Il dit s'appeler Arthur, et être de votre famille. » Henry émit un grognement. Il était faible, et n'avait pas de temps à perdre avec un perdu se disant de sa famille. Il était stupide de croire que cela fonctionnerait, surtout en prenant l'identité d'un mort. Installé dans son fauteuil, dos à la porte, le vieil homme restait silencieux, faisant passer par-là le message qu'il ne désirait pas être dérangé. « Monsieur, il m'a également dit de vous dire qu'une certaine Hélène vous adresse ses salutations d'ailleurs. » Cette fois, James se pencha légèrement, assez pour qu'une partie de son visage ridé soit visible. Il avait les yeux grand ouverts, et son regard ne pouvait masquer sa surprise. Hélène, il n'avait pas entendu ce nom depuis des années. Depuis que ses zombies avaient fait leur travail, depuis qu'ils avaient débarrassé sa famille des médiums. C'est du moins ce qu'il croyait. Et voilà que son petit-fils refaisait surface. Était-il réellement vivant ? Ce n'était en tout cas pas un esprit. « Faites le donc entrer. » Sur ces mots, le majordome quitta la pièce, prêt à inviter Arthur. Quelques minutes plus tard, des cris brisaient le silence quasi-religieux de la maison..

« Ce n'est pas une visite de courtoisie.. » Le vieil homme ne bougeait pas, fidèle à son fauteuil. Je me tenais debout, au niveau de la porte, mon sac sur l'épaule gauche, l'épée fermement tenue dans ma main droite. Enfin, je rencontrais mon grand-père paternel. Un vieil homme incapable de se mouvoir. Le tuer m'aiderait-il à me soulager ? Rien n'était sûr, mais je voulais en finir avec lui. Pour ma mère, je lui devais ça. Elle était morte par ma faute, parce que je n'étais comme ce vieil homme voulait que je sois. Il avait envoyé un originel sur mes parents, pour me tuer. Mais il avait échoué, dommage pour lui. « Bien sûr que si. Nous avons beaucoup de temps à rattraper. Et si on se racontait nos vies ? En commençant par l'année de mes quatre ans. » Je restais calme. Si je n'avais pas vu ma mère, je ne saurais rien de ce qui était arrivé cette nuit-là. Et il aurait terminé ses jours calmement. « Je n'ai rien à dire là-dessus. J'ai perdu mon fils. » « Et vous le retrouverez bientôt. » Le vieil homme fit pivoter son fauteuil. Il était mince, terriblement mince. Il était malade, et proche de la mort. « Je sais bien. Et nous nous retrouverons tous dans l'au-delà, comme une famille enfin réunie. » Je n'eus pas le temps de répondre qu'un zombie me sauta dessus, emportant dans sa mâchoire une partie non-négligeable de chair venant de mon épaule. Je me débarrassais toutefois rapidement de lui, en l'éloignant et en plantant mon épée directement dans son cerveau. Je regardais ma blessure, qui cicatrisait déjà, sous les yeux ébahis de mon grand-père. Il ne connaissait pas mon pouvoir, et le découvrait seulement aujourd'hui. Il comptait m'envoyer à la mort sans même me connaître, pathétique. « Commençons par vous, vieil homme. » Il ne pouvait pas réagir, ou ne voulait pas. Et c'était avec une facilité déconcertante que je m'approchais de lui pour l'achever. « Ne vas pas croire que j'ai tué tes parents. Je n'ai rien fais d'autre que d'obéir. J'ai pactisé avec un démon, et il voulait à tout prix le sang d'un médium. » Je ne l'écoutais pas, je ne m'intéressais pas à ce qui sortait de sa bouche. Et bientôt, seul du sang provenant de son cœur quittait son corps, tandis que j'y enfonçais ma lame.

Chapitre 6. Shreveport, Louisiana, 2012.

Still Alive

Depuis combien de temps avais-je quitté Shreveport ? Je ne m'en souvenais pas vraiment. Ca se comptait en mois. Deux, peut-être, ou plus. Cette ville ne m'avait jamais manqué, personne dans cette ville n'avait pu me manquer. Toutes les rencontres que j'y avais faites avaient toutes menées à une seule fin ; j'étais laissé pour mort, par un sorcier. Personne ne s'en était soucié, personne n'en était attristé. Personne, pour remarquer que j'étais bel et bien en vie, que je respirais. Guérir de mes blessures avait prit du temps, reconstruire chaque organe, un à un. C'était long, c'était douloureux. Et pourtant, j'y avais survécu. Je ne pouvais pas être tué aussi facilement. Et aujourd'hui, je comptais bien donner un nouveau souffle à ma vie, un nouveau souffle à cette ville. Vampires, lycanthropes, sorciers.. Toutes ces créatures devaient mourir, elles nuisaient à l'équilibre du monde. La Blanche Confrérie avait tenté de m'enseigner cela, en vain. Aujourd'hui, je comprenais chacun de leurs mots. Mon rôle, en tant que Gardien, était de ranimer ce qui était mort. Et pour cela, je me devais de commencer ma tâche à l'endroit où le mal avait bien failli gagner cette guerre..

Et me voilà, à nouveau, dans la ville de Shreveport. Tout allait de travers. Lorenzo, Alistair, tout le monde, tous étaient pourris. Tous déréglaient l'ordre naturel. Tous devaient mourir. « Et je vais commencer par toi.. » Je me tournais légèrement. A mes pieds, un homme tentait vainement de ramper. Il portait des chaînes en argent. Dans un râle de douleur, il tenta une nouvelle fois de les retirer. Et une nouvelle fois, cet effort presque masochiste était vain. Les vampires n'étaient pas si immortels que ça, et les tuer était si simple que c'en était pathétique. Je lâchais un sourire, alors que je chassais sa main d'un mouvement de pied. Il ne s'était quasiment pas défendu, il était faible. Et j'étais puissant. « Les créatures maudites doivent mourir. » « Je sais. » Je jetais un regard vers ma droite. Ma mère se tenait là, à mes côtés. Elle était si belle.. Mais je ne pouvais pas perdre mon objectif de vue, je devais éliminer un vampire. Je devais tous les éliminer, un à un, jusqu'à rétablir l'équilibre. Je prenais mon sac en main, et j'en extirpais une épée. Elle brillait, et cela ne voulait dire qu'une chose ; le mal était proche, tout proche. A mes pieds. Sans l'ombre d'un doute, je dirigeais la lame vers le vampire, avant de la lui enfoncer directement dans le cœur.

« Tu dois savoir que tu es seul. Le monde a bien changé. Notre Confrérie n'existe plus. » Seul. N'avais-je pas été seul toute ma vie ? Les nombreuses conquêtes que j'avais pu avoir au cours de ma vie, Quinn, tout ça s'était envolé. A moins que ces rencontres n'étaient pas celle que j'espérais. Ou s'agissait-il de mon destin. Quinn, elle était le déclencheur. Elle m'avait permit de voir au delà de ce qui était visible. C'était la raison pour laquelle je ne lui en voulais pas. « Je n'ai besoin de personne. Tu es là, ça me suffit. » La tactique semblait évidente, je devenais dépendant d'elle. Et elle avait besoin d'un corps pour revenir. Mais il s'agissait de ma mère, et elle m'aidait. Et surtout, je l'aimais, plus que tout. « Et s'il le faut, je remonterai la Confrérie, de mes mains. » Sur ces mots, je prenais mon sac, et achevais les quelques kilomètres qui me séparaient de Shreveport.

Invité

MON Tutuuuure ! Il est revenu ! Il est revenu ! :015/: Owiiiiiiiiiiiiiiiiii owiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! J'ai hâte de re-rp avec mon deuxième amoureux mort :013/:

*le prend par la main* T'es de nouveau qu'à moooi !
*danse avec lui* Je suis contenteeeeeeeeeee !
* l'emmène derrière un buisson * :baise:

Invité

Oui je suis revenu ! :018/: Et je récupère ma Quinn qu'à moi ! :025/:

Invité

Dépêche toi de te faire valider !! Quinn et moi on vous veut dans un Rp ! :021/:

SIGNALEMENT

Bienvenue ou re-bienvenue? heart

En tout cas ça fait plaisir de te revoir!

Invité

Hé ! Re bienvenue parmi nous ! Ça fait plaisir !

Invité

rebienvenue :90:

Invité

Quinny > Oui un RP ! :D Où tu ne me manipule pas, hein ? xD

Andros > C'est re-bienvenue ! :D J'étais déjà là sous le pseudonyme Arthur K. Lewis et E. Alistair Shakesheave (qui du coup va plus devenir un PNJ xD). ^^

Ariel > Merci ! :D

Anton > Merci.

Invité

Quinn ne touchera plus à l'esprit d'Arthur, elle le promet xD

Invité

mdr XD
*lui tapote la tête. * gentille quinn...
#BAF#

Bon sinon, rebienvenue *-*
*sort le martinet* et plus vite que ça la fiche èé.
Ah et si tu désires récup des trucs de ton ancienne fiche, hésite pas a mpotter =)

Invité

Oui, gentille Quinny.. :baise:
Je vais faire aussi vite que possible. x) Après, pour l'ancienne fiche, j'ai vu qu'elle était toujours dans les archives, donc je vais pouvoir prendre deux-trois trucs. Mais dans la majorité, je vais la refaire (en rajoutant tout ce qui est arrivé à Tuture pendant les RP ^^).

Invité

Oui gentilleee Quinny ! :95:

Oh bah c'est pas comme s'il lui était arrivé plein de trucs à Arthur pendant les Rps hein Rolling Eyes

xD

Et ne dit pas qu'il s'est fait mal traité par Quinn ! :87: Je nierai tout en bloc Razz

Invité

Oh bah non, rien du tout. Il a juste failli se faire buter par Renzo (à cause de Quinn), il s'est juste fait manipuler par Quinn et a été "tué" par Alistair (à cause de Quinn). A part ça, rien. x)

Invité

C'est juste Arthur qu'est poisseux, c'est tout ><
Je démens toute responsabilité de Quinn dans cette histoire !

C'est pas sa faute, elle est juste perturbée Rolling Eyes

Invité

Elle est complètement ravagée, ouais ! xD

Invité

XD
mdr...
j'aime beaucoup l'analyse pour tuture >< très pertinente. *fusille du regard quinn et la montre du doigt en criant*
ELLE EST MECHANNNNTE ELLE EST MECHANNNNTE >> ouais ça c'est de l'insulte. j'suis sure qu'elle va pleurer après Cool

renzo s'en réjouit d'avance *-* Il aime ça le petit pervers ! #BAF#

Invité

:016/: C'est pas moi, c'est pas moooooi !

*s'en va en pleurant* personne ne m'aime :038/:

Invité

mais mais... mais si voyons
*lui fait un calin... et... lui léche les joues et s'émoustille*

:sort:

Invité

Mais si Quinny ! :90: :54: :baise:
*cogne Renzo à mort* Pas touche ! :009/:

Invité

Après une nuit blanche, j'ai enfin fini ma fiche ! xD Finalement, j'ai pas attendu la réponse de Andros concernant l'épée de la Confrérie, j'espère que ça fausse pas tout. :$

Invité

Si j'ai bien compris, c'est un "re-bienvenue" qui s'impose ? Razz

Dans ce cas :

Re-bienvenue parmi nous !! :95:

Invité

Tu as tout compris ! Merci ! :D

» Arthur Keegan Lewis || Terminée
» ARTHUR ▬ L'ours est fidèle, monogame et bisannuel dans ses devoirs conjugaux. (terminé)
» "Quand j'étais petit, j'étais un Jedi." // Lewis C. Skywalker
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[100%] Arthur Lewis | Soyons raisonnable, exigeons l'impossible.

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