This is the story of my life

Alors comme ça on veut tout connaître de ma petite vie ? Vous êtes bien curieux ! Je vous préviens tout de suite, ma vie est loin d'être super passionnante, alors j'espère que vous ne vous endormirez pas en lisant ceci. Donc, passons au sujet qui fâche ! Moi qui pensais que j'en avais fini avec ces questions. Alors qu'est-ce que je pourrais bien vous dire sur ma vie. Je suis née à Paris, le 02 Juin 1979, je suis la dernière d'une lignée de trois enfants, la seule fille. Autant vous dire que j'étais très attendue, vous imaginez vous, le bonheur que peut ressentir un parent pour sa première petite fille ? Personnellement, moi, non, je n'ai pas d'enfant et je ne suis pas prête d'en avoir alors je ne peux pas savoir ce que l'on ressent, désolée. Enfin, je m'égare. Donc, je suis la fille d'une institutrice et d'un gendarme. Alors, autant vous dire que mes parents voulaient plus que tout que nous réussissions mes frères et moi. Ils espéraient qu'on devienne de brillants avocats, médecins ou je ne sais quoi d'autre. Alors, ils se sont toujours montrés très exigeants avec nous, et pour moi ça a été encore pire. Car mes frères étaient très doués à l'école, ils rapportaient toujours de très bonnes notes et mes parents étaient très fiers d'eux, mais en ce qui me concerne, c'est tout le contraire. Je me suis faite repérer dès la maternelle, mon institutrice avait eu le malheur de dire à mes parents que je souffrais sûrement d'hyperactivité et que j'avais beaucoup de mal à me concentrer. Mes parents, en apprenant ça, se sont mis dans la tête de ne pas me lâcher pour que je puisse suivre de grandes études et ainsi devenir un jour quelqu'un.

Alors, je peux vous dire que j'ai eu beaucoup de pression, déjà en primaire, je n'avais pas des supers notes, bon, j'étais loin d'être bête hein, mais ça ne m'intéressait pas. Moi, j'attendais avec impatience qu'on fasse de la musique, des Arts Plastiques ou du sport. Et oui, vous devez bien vous dire que je n'ai jamais été une intellectuelle. Mes parents n'ont jamais baissé les bras, ils s'obstinaient à essayer de me faire aimer les Mathématiques ou l'Histoire, mais non, il n'y avait rien à faire. Même mes frères ont bien tenté de me rendre "intelligente" mais j'avais décidé que je ne serais pas comme eux. Franchement, je n'en avais pas du tout envie, je les voyais rentrer le soir et s'enfermer dans leur chambre jusqu'à l'heure du diner, pour bosser. Même lors des congés scolaires, ils restaient toujours enfermés pour travailler. Je ne voulais pas vivre comme ça, moi, je voulais m'amuser, être libre de faire ce que je voulais, je rêvais de voyager et ainsi découvrir le monde. Je n'avais que dix ans, mais je rêvais de faire le tour du monde.

A partir de mes onze ans - c'est-à-dire lors de mon entrée au collège - je me découvris une nouvelle passion : la Musique. Et c'est à ce moment que j'ai su que je voulais devenir une grande musicienne et devenir célèbre. Quand j'ai annoncé cela à mes parents, je ne vous dis pas la tête qu'ils tiraient ! Mon père me fit part de ses inquiétudes en me disant que le monde de la musique était plutôt difficile, que lui-même avait essayé de percer et avait préféré abandonner pour rentrer dans les forces de l'ordre. Je le comprenais bien sûr, mais je ne voulais rien faire d'autre. Déjà gamine, j'étais très entêtée et mes parents le savaient très bien, mais ils l'étaient eux aussi, alors ils ne comptaient pas lâcher le morceau. Mon entêtement et mon sale caractère me causèrent quelques ennuis, car alors que j'étais en quatrième, donc âgée de treize ans, je me fis renvoyée de mon collège. En fait, je m'étais retrouvée face à une fille insupportable qui ne cessait de me chercher, jusqu'au jour où elle me trouva, du moins, mon poing. Mes parents ne pouvaient pas tolérer une telle attitude, c'est pour cette raison qu'ils décidèrent de m'envoyer dans un pensionnat en Angleterre.

La séparation a été moins dure que je ne le pensais, bien sûr, il y avait des moments où je broyais du noir, mais je n'étais pas malheureuse. Je suivis des études comme tous les enfants de mon âge et je me fis quelques amis, surtout une jeune Anglaise adorable, Lexi. Elle était ma meilleure amie, ensemble nous faisions les quatre cent coups, elle avait perdu ses parents alors qu'elle n'avait que huit ans, alors quand je rentrais chez moi, à Paris, pour les vacances, elle venait avec moi. Nous nous amusions comme des folles et je la considérais comme ma sœur. A seize ans, je quittais le pensionnat pour entrer au lycée, je vivais dans un petit appartement avec Lexi, quand elle m'avait proposé de vivre avec elle, je lui avais demandé comment elle comptait payer un loyer, mais ce que j'ignorais c'est que ses parents avaient laissé derrière eux un généreux héritage. Je n'avais pas lâcher mon projet de devenir musicienne, d'ailleurs, au lycée, je suivais une option musicale, ce qui faisait remonter ma moyenne. Les années lycée ont été pour moi, les plus belles, je passais tout mon temps avec ma meilleure amie, la journée nous allions en cours et le soir nous sortions en ville, Londres ne manque pas d'endroits festifs.

Mais lors de ma première année de fac, un incident eut lieu. Je venais d'entrer à l'université, où je suivais ma première année de Musique, je voyais mon rêve s'approcher de plus en plus, je jouais extrêmement bien de la guitare et je me débrouillais plutôt bien à la batterie. Mais mon petit monde de rêve s'écroula en cette nuit d'hiver. On était le 5 Décembre 1997, Lexi m'avait proposée d'aller faire les boutiques avec elle, j'avais refusé sa proposition car je devais me concentrer sur ma musique. La dernière fois que j'ai vu ma meilleure amie fut au moment où elle passa le pas de la porte. Quelques heures plus tard, j'eus un coup de téléphone alarmant. On m'annonçait que Lexi avait eu un accident de voiture et qu'elle était dans le coma. J'ai bien évidemment foncé à l'hôpital pour la voir. Elle est restée dans cette état durant quelques mois, tous les soirs, après les cours je passais la voir pour lui parler. Mais un soir, je sentis que quelque chose n'allait pas, et lorsque j'ai pénétré dans la chambre de mon amie, elle était vide, Lexi venait de rendre son dernier soupir. Elle est morte le 8 Avril 1998.

Les mois qui suivirent furent très pénibles pour moi, je me retrouvais seule dans cet appartement que je ne pouvais plus payer. En Juillet 1998, je pris la lourde décision de quitter l'Angleterre, je ne pouvais plus rester ici, tout ce que je voyais me rappelait Lexi et elle me manquait terriblement. Il était hors de question que je retourne vivre chez mes parents, alors je décidais de partir pour New-York. Arrivée dans la Grosse Pomme, je fus éblouie, tout était encore plus beau que je ne l'avais imaginé et en Aout j'appris que j'étais acceptée dans une grande université où je décidai d'étudier le droit. Non, non, je ne me suis pas trompée, je me suis bien inscrite en première année de droit, je voulais faire un métier utile, et mettre les salopards du genre de celui qui avait tué ma meilleure amie, me semblait être un métier très utile. Je ne vous dis pas la réaction de mes parents quand je leur annonçai la nouvelle, ils étaient aux anges, depuis le temps qu'ils rêvaient d'avoir un enfant avocat !

Je suivais toujours mes études de droit et j'avais de brillants résultats, j'avais enfin trouvé ma véritable voie. J'étais plus motivée que jamais et je comptais bien obtenir mon diplôme. Lors des vacances d'été de l'année 1999, j'avais décidé de rendre visite à mes parents que je n'avais pas vus depuis le décès de ma meilleure amie. Mais au lieu de retrouver les deux personnes qui m'avaient élevée, ma mère souriante et pétillante ainsi que mon père, toujours sérieux, dur et autoritaire; je retrouvai une femme brisée, en larmes dans les bras de deux jeunes hommes. Je compris alors que quelque chose d'horrible venait d'arriver à mon père. Je ne m'étais pas trompée car j'appris par la suite qu'il s'était fait assassiner par un petit brigand, je n'est jamais été particulièrement proche de lui, mais sa perte fut bien plus douloureuse que je ne l'aurais imaginé. Au lieu de rentrer à New-York et de poursuivre mes études, je décidai de rester auprès de ma mère pour ne pas la laisser seule, mais quelques mois plus tard, elle me demanda de repartir et d'avoir une brillante carrière. Mais je n'avais plus envie d'être avocate, je voulais suivre le chemin de mon père. Je repartis tout de même pour New-York et m'inscrivis dans la police. Je passai le concours d'entrée avec brio.

Comme je m'y attendais, le travail que je devais fournir n'était pas négligeable et j'ai bien failli abandonner à plusieurs reprises, mais je voulais que mon père - où qu'il soit - puisse être fier de moi. Alors je m'accrochai et en 2000 j'entrai dans la brigade criminelle. Tout se passait bien, j'étais témoin de choses affreuses mais je me donnais à cent pour cent. Cette même année je rencontrai un homme, et ce fut comme un coup de foudre, je n'ai jamais cru à tout ça, mais dès l'instant où mon regard a croisé le sien, j'ai senti que nous étions faits l'un pour l'autre. C'était un brillant avocat et nous nous étions rencontrés lors d'une affaire de meurtre plutôt pénible puisqu'il s'agissait du meurtre de deux enfants. Nous avons trouvé le réconfort dans les bras de l'autre et c'est en automne 2002 que notre idylle débuta. Nous étions follement amoureux l'un de l'autre et deux ans plus tard il me demanda en mariage. Nous avons donc célébré notre union lors d'une grande cérémonie où étaient présents tous nos proches. Deux ans plus tard, c'est-à-dire en 2004, alors que nous étions tous les deux très pris par notre travail, je tombai enceinte. Nous étions bien évidemment très heureux mais nos carrières respectives ne nous permettait pas d'avoir une vie de famille.

Je pris donc la lourde décision d'arrêter de travailler, du moins jusqu'à ce que notre enfant soit en âge d'entrer à l'école, mes supérieurs étaient d'accord pour me reprendre après. Tout se passait pour le mieux, notre enfant - une petite fille - vit le jour le 12 Avril 2005, nous décidâmes de l'appeler Lilly, elle était belle comme un cœur et était toute ma vie. Un ans plus tard nous découvrîmes qu'elle était atteinte d'une leucémie et nous dûmes nous faire à l'idée qu'elle ne grandirait jamais, qu'elle n'irait jamais à l'école et qu'elle allait bientôt mourir. Elle perdit la vie le 22 Aout 2006. J'eus beaucoup de mal à me remettre de la perte de mon unique enfant, et ma relation avec mon mari en pris un coup. Nous ne nous parlions presque plus, lui trop concentré dans son boulot et moi bien trop déprimée et triste pour discuter. Mais il fallait continuer à vivre, je ne pouvais pas me laisser dépérir, je devais remonter la pente. En Novembre 2006 je repris le travail, et ce ne fut pas très simple. Ma vie redevint la même d'avant la naissance de ma fille, mon couple allait mieux quant à mon état il s'empirait de jour en jour, mais bien sûr, je décidai de garder ça pour moi. Mais le destin n'avait pas fini de s'acharner sur moi.

En 2006, la Révélation eut lieu, ce fut un sacré choc pour tout le monde, mais franchement je n'en avais rien à faire, après tout, qu'est-ce que cela pouvait bien me faire ? Je ne me sentais pas concernée, et j'avais tord. Le 19 Septembre 2007, alors que j'attendais patiemment mon mari, j'eus une visite donc j'aurais bien pu me passer. Deux policiers en uniforme venaient m'informer que le corps de mon mari venait d'être retrouvé, lacéré et complètement mutilé. Le moment de l'identification du corps fut particulièrement pénible. Le rapport du médecin légiste concluait qu'il s'agissait d'une attaque d'une créature surnaturelle, une CESS. Je venais de perdre la dernière personne qui comptait véritablement pour moi et je ne comptais pas laisser ce crime impuni. Bien sûr on ne retrouva jamais le responsable de la mort de mon mari. Rongée par la haine et la soif de vengeance, je passai mes nuits à arpenter les rues à la recherche de créatures à abattre, mais bien sûr, je ne pouvais tuer personne sauf en cas de légitime défense, sous peine de me faire arrêter et condamner pour meurtre. Je continuais ainsi durant trois ans, mais jamais je n'ai retrouvé la chose qui a assassiné mon époux. Il était temps pour moi de reprendre ma vie et de poursuivre ma carrière.

Les choses allaient de mal en pis, les CESS commencèrent à devenir incontrôlables, et les humains extrémistes commencèrent à frapper. Les choses devaient changer, bien que je ressentais une certaine hostilité envers ces créatures inhumaines, elles ne méritaient pas ce qui leur arrivait, d'autant plus qu'elles ne sont pas toutes des monstres assoiffés de sang. En Janvier 2009, je décidai de quitter mon travail pour travailler au sein de la BIAS, une brigade spéciale, qui s'occupait principalement des crimes surnaturels. Je me rendis donc à Shreveport pour offrir mes services à cette brigade. Cela fait maintenant un an et demi que je travaille pour la BIAS, la traque aux CESS que j'avais entrepris peu de temps après le meurtre de mon mari se révélait très utile, car mes connaissances du surnaturelle étaient assez développées, mais bien sûr, je dus apprendre beaucoup d'autres choses. A présent les CESS n'ont presque plus aucun secret pour moi, et je m'engage à exercer mon emploi sans apriori sur ces créatures, tout le monde a le droit à une chance n'est-ce pas ?

I think it's a fuckin' bad day

Je crois que si quelqu'un me demandait de quand date la dernière nuit où je n'ai pas fait de cauchemar, je serais dans l'incapacité de répondre. Tout simplement parce que je ne m'en souviens pas, mes nuits sont peuplées d'horribles cauchemars et je ne sais plus ce que l'on ressent quand on fait un doux rêve. C'est donc au milieu d'un horrible cauchemar que mon téléphone sonna, ce fut un soulagement mais cela ne m'empêchait pas de me faire sortir de mes gonds. Je décrochai mon téléphone avec rage et grognai des mots incompréhensibles. « Mademoiselle Hopkins, il y a eu un meurtre dans le district. » Je soupirai et me relevai doucement. « OK, j'arrive tout de suite. » Le District était le quartier des vampires, donc cela ne laissait que deux possibilités, ou bien nous avions affaire à un meurtre de vampire, auquel cas, les humains extrémistes seraient les principaux suspects, ou la victime était une autre créature ou humaine et les principaux suspects seraient alors des vampires.

Je rejetai les draps et me dirigeai vers la salle de bains en trainant des pieds. J'adorais mon boulot, de toute manière c'est tout ce qu'il me restait, je n'avais plus rien à part mon job. Je me débarbouillai le visage, je n'avais pas le temps de prendre une douche, bien que cela m'aurait fait le plus grand bien. Je restai quelques instants à me regarder dans le miroir, j'avais une sale gueule, pas étonnant, je n'avais que quatre heures de sommeil derrière moi, quatre heures qui n'avaient pas été de tout repos. Je repensais à mon cauchemar, aux cris étouffés de cette petite voix qui étaient parvenue jusqu'à moi, et j'avais reconnu cette mélodieuse voix, c'était celle de ma défunte fille. Je rêvais souvent de Lilly et alors que je pensais que les choses iraient mieux avec le temps, cela n'allait qu'en s'empirant, mais ce n'était pas le moment pour me morfondre, j'avais du pain sur la planche.

Je sortis de la salle de bains et enfilai les premières fringues qui me tombèrent sous la main - à savoir un chemisier indigo et un pantalon noir. Je passai un coup de peigne dans mes cheveux et quittai mon appartement. Il ne me fallut qu'une dizaine de minutes pour me rendre sur le lieu du crime. La zone avait déjà été sécurisée et je dus montrer ma plaque pour pouvoir passer. Je vis au loin mes collègues et me dirigeai vers eux. Une fois arrivée à leur hauteur je vis la scène de crime, mais ce qui était le plus insupportable, c'était cette horrible odeur de brulé. Pas besoin d'être devin pour comprendre que la victime était un vampire. Un de mes collègues vint me faire un topo de ce qui se passait. La victime était un jeune vampire qui venait de quitter son lieu de travail : Le " Guilty Pleasures " une boite de strip-tease de vampires. Le vampire avait été brulé vif au milieu de cette sombre ruelle, et il n'y avait aucun témoin. Mais je savais bien - tout comme mes collègues - que les fanatiques humains, tels que ceux appartenant aux Humains d'Abord étaient dans le coup. Cette enquête n'allait pas être très simple, et je détestais devoir me confronter à ses fanatiques complètement déjantés.

Pour le moment, nous n'avions pas le droit de les accuser, il nous fallait quelques preuves avant de dire quoi que ce soit. Je me dirigeai vers mon responsable qui comme à son habitude restait impassible, impossible de savoir ce à quoi il pensait. Il se tourna vers moi et sa voix glaciale me fit frissonner. « Hopkins ! Inutile de vous dire que nous avons encore un vampire sous les bras. Nous sommes tous à peu près sûrs qu'il s'agit des Humains d'Abord, ou alors d'un homme qui veut faire justice lui-même. Pour le moment, j'aimerais que vous alliez au " Guilty Pleasures " pour savoir avec qui trainait la victime. » Hmm, l'idée d'aller dans un bar de strip-tease bondé de vampires ne m'enchantait pas vraiment, mais que voulez-vous c'est ça de bosser à la BIAS. « J'y vais de ce pas ! » Le " Guilty Pleasures " n'était qu'à quelques minutes de marche. Il s'agissait d'un club de strip-tease de vampires, brrr, je me demandais comment des femmes pouvaient aller voir des trip-teaseurs - que je trouvais absolument ridicules - et encore plus des strip-teaseurs vampires ! Une fois arrivée devant le club, j'inspirai profondément et me dirigeai vers l'entrée.

Une armoire à glace - un vampire - se tenait devant moi, je savais pertinemment que personne n'entrait comme ça au " Guilty Pleasures " qu'il fallait une invitation ou ce genre de conneries. « Vous ne pouvez pas entrer M'dame. » Je fouillai dans ma poche pour trouver ma plaque et la lui plantai sous le nom. « Je suis là pour enquêter sur un meurtre, un de vos collègues a été assassiné à quelques rues d'ici, donc je pense ne pas avoir besoin d'invitation, non ? » Le molosse sembla étonné et un peu ... choqué ? Pouvait-on être encore choqué alors que l'on travaillait dans une boite de strip-tease de vampires ? Bref, il m'ouvrit la porte mais alors que je m'apprêtai à rentrer il me stoppa. Il commençait à m'agacer celui-là ! « Excusez moi ma p'tite Dame, mais il faut que vous ôtiez tout objet religieux et laissiez vos armes avant d'entrer. » Mince j'avais oublié ! Je retirai le crucifix en argent que je portais toujours autour du cou. Ben quoi ? On n'est jamais assez prudent ! « Voilà pour mon crucifix, mais il est hors de question que je laisse mes armes, je suis en service et non une civile qui vient buter tout le monde. » Il me lança un regard hésitant et me laissa finalement entrer.

A peine entrée dans le club, j'eus envie de vomir, ça sentait le sexe, l'alcool et le sang, beurk ! Je pris mon courage à deux mains et me dirigeai vers le bar, le serveur - un vampire plutôt canon - s'avança vers moi et m'adressa son plus sourire. Je levai la main en l'air. « Vous pouvez arrêter votre petit manège, je ne suis pas une cliente en chaleur. Je suis enquêtrice pour la BIAS et j'ai le regret de vous informer qu'un de vos collègues a été assassiné ce soir. Il s'agit de Narcisse Jackson. » Le serveur ( sexy ) me regarda avec de grands yeux et reposa le verre et le chiffon qu'il tenait dans ses mains. « Merde alors ! Je vous écoute, je répondrais à toutes vos questions. » Waow coopératif pour un suceur de sang ! Il me commençait à me plaire ce petit vampire. Aheum, je ne devais pas m'égarer. « Je vous présente mes sincères condoléances. Désolée de vous importunez avec mes questions mais si nous voulons arrêter celui ou ceux qui ont fait ça, je n'ai pas vraiment le choix. Alors, je voudrais savoir si Narcisse est parti accompagné ou si un ou une cliente a flirté avec lui. » Il éclata de rire. « Si quelqu'un a flirté avec lui ? Au moins une vingtaine de jeunes humaines qui avaient besoin d'affection. » Le regard charmeur qu'il me lança en me disant ceci me mit mal à l'aise. « Mais oui, il est bien parti avec quelqu'un, un jeune homme, un humain, il s'appelait ... Mark Blake ! C'est ça ! » Je notai le nom sur mon calepin et lui demandai vers quelle heure il avait quitté le bar avant de partir.

Je me rendis au bureau de la BIAS où m'attendaient tous mes collègues, je leur donnai le nom de la personne qui avait quitté le club avec la victime, et ils me firent vent de leurs trouvailles. Les analyses du laboratoire nous apprirent que le combustible utilisé était une essence tout ce qu'il y a de plus banale, en clair cela nous servirait à rien. Un de mes collègues fit des recherches sur ce Narcisse Jackson et découvrit qu'il y a à peine quelques mois, la petite amie de ce dernier a été assassinée par un vampire. Pas besoin d'être sortie de Saint-Cyre pour comprendre que nous avions là un acte de vengeance, pourquoi était-ce tombé sur ce pauvre serveur ? Je n'en avais pas la moindre idée. Lorsque mes collègues ramenèrent le suspect à nos bureaux, celui-ci empestait l'essence et était dans un sale état. Après de longues heures d'interrogatoire, nous n'avions ... rien ! Il ne voulait pas avouer mais les preuves parlaient d'elles-même. L'affaire était close, nous avions notre coupable. Mais malgré tout je n'arrivais pas à me réjouir, après tout, un innocent était mort ce soir, il avait payé pour ce qu'un autre avait fait et ce n'était pas juste. Mais si la vie m'a appris une chose c'est qu'elle est injuste.

Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative.
Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modérer pour la validation.

Magnifique fiche! Alors déjà je veux dire à quel point j'adore ton style et ta manière d'écrire. Pourtant ta fiche est assez longue, mais ça m'a prit très peu de temps à la lire tant ton style est fluide, et ton écriture se lit très facilement. J'ai carrément adoré ton test rp. On sent que tu maîtrise ton personnage, et que tu as parfaitement compris l'univers du forum. C'est franchement plaisant de lire ta fiche, j'ai hâte de voir ce que ça va donner en jeu!

J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé! Toutes mes félicitations!

Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option!
Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des challenges ou bien dans l'animation. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!