date et lieu de naissance. Londres. 23 octobre 1984
nationalité. Anglaise
votre forme animale. Loup-garou
type de métamorphe. Pur sang
état civil. Célibataire pathologique
lieu d'habitation. Southampton
métier. Barmaid au Lunatic café
étiquette qui vous est collé. Swann, on ne le comprend pas. Il est un spécimen hors du temps, sans accroches, sans liens avec la réalité des choses. Il ne cherche pas le contact d’autrui. Il se fuit lui-même, finalement. On le dit cynique, ou le prend pour un prétentieux. Il se fou du monde, avec son insupportable sourire en coin accroché aux lèvres. Toujours la remarque piquante à la bouche. Il est simplement laxiste, arrogant, peut être légèrement effrayé par la vie. Il est insupportable, puisqu‘impossible à capturer, mater, ou ne serait-ce que canaliser. Cabot de base, dominant violent.

L’homme n’est pas méchant, il est simplement désœuvré. Atteint depuis l'enfance d’ataraxie (def. Plus bas) il est détaché face au monde qui l’entour. Rien ne le perturbe à outrance, il est désinvolte, passablement insensible. Sa famille ? Ou plus exactement sa meute ? Il l’a abandonné, sans se retourner. Laissant sa mère pleurer sur son gamin sans âme, et sans cœur. Sans aucun honneur. Son père l’a renié, l’a chassé. Destiné à devenir alpha, son géniteur était l’ulfric situé à Londres. Oui, mais Swann exècre sa race, autant qu’il déteste les responsabilités. Il ne le cache pas. Ses semblables l'insuportent, ils lui renvoient cette image qu'il n'assume pas. Et ce besoin de clan qui ne l'attire pas. De cabot le définit t‘on. Le trouillard est extrêmement dominant, ainsi que très violent. Territorial à souhait. Capable d’apathie absolue, il lâche la bête en lui, elle ressort complètement lorsque l‘on pénètre sur son territoire ou que l'on ose le défier. De ce fait, les bagarres dans son ancienne ville, - New York, - n’ont jamais cessé. Rencontres et menaces de la meute qui y est installée, séjours à répétitions au poste de police. Il s’en fiche, le petit merdeux. Coupant la moindre connexion avec celui devant, il peut ravager sans pitié.
Muet, le sourire aux lèvres. Swann est cynique, à la frontière de la misanthropie. On a envie de lui foutre une bonne raclée. Oui... Peut être. Toutefois, outre sa force physique et sa tendance indubitable à dominer qui ne sont plus à démontrer. Chez lui, il n'y a aucune peur, aucune haine, aucune angoisse, aucune crainte. Swann est dangereux, car profondément téméraire, impudent et pervers. Il s'amuse, il pousse à bout. Feignant l’indifférence à merveille, alors qu'il crache venin et vipères. Et attaque, déchire, se rebelle, se venge de sa condition et de son absence de clairvoyance. Égoïste, hypocrite voire vicieux. Il a tué. Une fois, pour être exact. Sans le vouloir, il est vrai. Puisque Swann n’est pas un tueur. Ce fut à l'adolescence, son besoin de s'affirmer et de se saisir, l'a poussé à bout. Son cousin, élevé avec lui dans la meute, à voulu le défier. Au mauvais moment, au mauvais endroit. Swann est devenu fou, et l'a dévasté sans qu'on ne réussisse à les séparer. Après cet épisode, il a préféré s'en aller. Nulle honte, ni de rancœur. Il a juste compris qu'il ne pourrait jamais vivre parmi les siens, qu'il était destiné à exister dans la solitude si il voulait tant préserver les autres, que se protéger de lui même.
Ses relations avec autrui sont ambigües. Pour ne pas supposer inexistantes ou non effectives. Sa maladie lui cause un soucis conséquent. Il n'arrive pas s’attacher, et de ce fait, miraculeusement il ne souffre pas. C'est ce dont il aime se convaincre. Swann demeure un mannequin de cire, effroyablement animé par quelques lois d’attractions et de dame nature. En contrepartie sujet à une empathie excessive, il a besoin d’extrêmes pour se sentir vivant. Puisqu'il reçoit en pleine gueule des sentiments et des sensations qui ne lui sont pas propres, qui flottent et l'atteignent si il relâche son attention. Alors il fuit. Il fuit la compagnie, il fuit quand ça se complique, il fuit. Toujours, inlassablement. Encore, et encore. Il se fuit lui même, finalement. Inconsciemment.
Le sexe est un point central en travers son existence. Bisexuel, ouvert à tous types d’expériences. Il choisit ses partenaires, en fonction de l’intensité qu’ils peuvent dégager. Dont ils transpirent atrocement. Impulsif, on le qualifie parfois de malsain. Infernal et morbide, c‘est une certitude. Au fil des années, la balance penche davantage vers les hommes. La raison est simple et limpide. Claire et sans artifices. Le rapport de force. Il est plus poussé, plus conséquent. Les sensations et perceptions n’en sont que décuplées. Ça explose son empathie, ça déglingue sa psyché instable. Au plus on lui résiste, au plus ça l'attire. Au plus on le repousse, au plus il bouscule et attise. La fidélité, il préfère ne pas trop y penser. L’amour ? Un état d’esprit qui ne lui sera ô grand jamais donné d’apprécier, il se l’est juré. Et comme toutes les promesses, elles sont faites pour être brisées.
Swann ne sait pas où il va, ne sait pas comment il va. Il sait que le néant l’habitude, et c’est déjà bien assez. Paradoxe vivant, il veut, sans avoir. Il aime en méprisant. Il déteste, en jouant. Il agace pour se faire aimer. Il devient mielleux et infâme pour se faire haïr. Au fond, Swann a mal à l‘intérieur, alors il mord, agresse, hurle soudainement. Et lorsque ça devient trop compliqué à gérer… Il s’échappe. Abandonne tout derrière lui, court vite, et loin. La queue entre les jambes. Malgré ce qu’il affirme, il n’oublie pas un visage, ni une présence. Elles sont toutes différentes et uniques. Il se drogue, Swann a trouvé ce seul moyen de se détacher totalement de l‘univers qui l'absorbe. Ou qu'il hante. Ce fut d’abord la cocaïne. Perdant de son efficacité au bout d’un certain temps. Il a opté rapidement pour l’héroïne, pratiquement pure, qu’il s’injecte à la seringue directement dans le système sanguin. C'est suite à sa deuxième overdose - qui a manqué de lui être fatale - qu'il est arrivé à Shreverport. Lancelot a reçu un appel de l’hôpital de Boston. Swann avait disparu, un silence long de trois ans. En le retrouvant, après un mois de convalescence et de semi sevrage, il l'a obligé définitivement à intégrer la meute, au quel cas il l'envoyé en centre spécialisé.
Terrifié à cette idée. Et le passé par cette venue, assez retourné. Il a acquiescé la tête baissée. Logeant chez l’ulfric, Liam, le meilleur ami du tortionnaire. C'est une méthode comme une autre selon les deux, de ne pas lui laisser la possibilité de dégager en discrétion. Swann est précieux, car résolument dominateur, aux capacités redoutables, et à répulsion complète d'intégrer le pouvoir en place. En échange de son intégration, Liam l'a chargé de remplir le rôle de bolverk. Swann supporte mal qu'on lui donne des ordres et des missions. Cependant, renverser l'ulfric ne l’intéresse pas. Ce serait prendre les commandes du clan, et ça, c'est diamétralement inconcevable. Son rôle lui offre le loisir de se défouler, et de se venger de sa nouvelle condition en toute impunité, des troubles et de la tension renaissants en lui.

Listez vos manies, vos habitudes, ce que vous aimez faire, ce que vous n’aimez pas, bref une petite liste pour montrer votre personnage sous son vrai jour.
Quelle forme animale adoptez-vous, et pourquoi ? Comment se passe les transformations pour vous ? Vous faites parti de quelle meute ?
Que pensez-vous de la révélation ? Préférez-vous avant ou après la révélation ? En bref votre opinion sur la question.
Vous avez un tatouage ? Une cicatrice ? Peut-être qu’il n’y a pas que votre don qui vous rend différent, dites-nous donc ce que c’est.