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 Ariel - Partir là baaaaaaaaaaaaas #SBAFF#

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MessageSujet: Ariel - Partir là baaaaaaaaaaaaas #SBAFF#   Ariel - Partir là baaaaaaaaaaaaas #SBAFF# Icon_minitime29/11/2010, 03:45

people talking whitout speaking, people hearing without listening, people writing songs that voices naver share, and no one dare...
Ariel Penelope Manchester

Ariel - Partir là baaaaaaaaaaaaas #SBAFF# URL DE VOTRE IMAGE
© crédit


Prelude

date et lieu de naissance. 17 décembre 1986, à Shreveport.
nationalité. Américaine
camp. bien, en principe.
type de magie. De naissance, Ariel est médium. Voilà maintenant plus d'un an qu'elle apprend la magie avec son mentor et amie, Hana. Ariel dispose d'un grand pouvoir cachée au plus profond d'elle, et elle apprend petit à petit à le maitriser, tout comme elle apprend à maitriser l'élément de l'air. Elle est une sorcière talentueuse, en passe de devenir mage, mais pour ça, il lui faudra encore beaucoup s'entrainer car le potentiel ne suffit pas.
statut occupé. Ariel ne fait pas partie de la confrerie
classification. Potentiellement dangereuse. Ariel a des connaissance en magie, grâce à Hana, qui dépasse l'entendement de plus d'un humain. Elle sait faire beaucoup de chose, mais ce n'est pas pour autant qu'elle utilise ce genre de pouvoir, elle a encore une conscience tout de même.
état civil. célibataire.
lieu d'habitation. Coven Garden, Shreveport
métier. Ariel est écrivain et a publié son premier roman l'année passé. Confession d'un immortel a fait un tabac mais à présent, elle n'est plus sûre d'avoir très bien fait de le publier. Elle travaille aussi à la boutique d'Hana, La Magic box.

I. I want know who you are

traits de caractère.

⟶ Curieuse ; Si beaucoup ne cessent de lui répété que c'est un vilain défaut, la jeune femme n'en n'a cure. Pour elle, c'est un don, car si elle n'était pas si curieuse, jamais tant d'oportinité se serait offert à elle, jamais elle n'aurait réalisé son rêve de publier un roman. Elle a conscience bien sûr que parfois, cela lui attire quelques ennuis, parfois même des gros, mais elle se dit que cela vaut bien ça !
⟶ Spontanée ; Ariel ne réfléchit pas toujours avant d'agir, ou de parler. C'est là l'un de ses plus gros défaut. Elle ne pèse jamais les conséquences de ses actes et souvent elle le regrette une seconde trop tard. Mais après tout, c'est ce qui fait son charme.
⟶ Courageuse ; Ariel a des peurs, comme tout le monde, mais son grand atout, c'est qu'elle ne se laisse jamais dominer par elles, ce serait bien trop dangereux, et la jeune fille en a conscience.
⟶ Désordonnée ; L'ordre, ce n'est absolument pas son truc, au grand désespoir de sa sœur ainée. Mais il n'y a pas que sa chambre qui est en désordre, il lui arrive souvent de devoir faire le vide dans son esprit pour prendre des décisions importante, car la plupart du temps, Ariel à l'esprit embrouillé par mille et une pensées.

occupation diurne.
Son livre se vend bien, aussi elle a demandé à Hana, sa patrone, menthor et amie, de réduire son nombre d'heure à la boutique. Au départ, c'était parce qu'elle voulait consacré son temps libre à écrire un nouveau bouquin, mais rapidement, elle a dû se préoccuper d'autre élément bien plus important. En effet, sa soeur a été enlevée depuis quelque mois, et depuis, elle cherche le moyen de la liberer de l'emprise du vampire qui la détient. Autant dire qu'elle dors très peu, mange toujours sur le pouces, et passe des journées de merde depuis trois mois.
manie, habitudes & goût.

- Depuis qu'elle a seize ans, elle se met toujours du vernis sur les doigts de pied, même si personne ne les voit, elle se sent nu sans vernis aux ongles des pieds.
- Elle déteste les épinards.
- Elle adore le café, le thé également. Elle en boit minimum 3 par jour.
- Elle raffole de la pâtisserie, des Cupcakes et des cookies, plus particulièrement.
- Elle ne prend jamais de bain, toujours des douches car elle a horreur de "flotter dans sa crasse"
- Elle lit toujours plusieurs livre en même temps
- Elle prétend détester les histoire nian-nian, mais adore regarder Twilight et compagnie en cachette.
- Elle a une bonne vingtaine de chaussure, mais n'en porte régulièrement qu'une seule (voir deux).
magie utilisée.
Ariel n'utilise que de la magie blanche, bien qu'elle connaissent quelques tours de magie noire, elle ne s'en sert jamais. Elle apprend à maitriser l'air et l'eau. Sinon elle fait de la télékinésie et a depuis toujours le don d'empathie.
conviction.
Que pensez-vous de la révélation ? Préférez-vous avant ou après la révélation ? En bref votre opinion sur la question.
signes particuliers.
Une cicatrice sur la hanche gauche, elle est un jour tombée sur un cul de bouteille cassé et depuis, elle garde la marque. Elle a les oreille percés, mit à part ça, rien de spécial.


II. A true story

J'ai choisi :

Option 2: la version anecdotique
Vous décrirez l'histoire de votre personnage, les passages importants de sa vie, sous forme de rp. Vous êtes totalement libre quand aux moments que vous désirez mettre en scène. Nous en revanche on vous contraint à faire un minimum de deux anecdotes différentes, dont la dernière qui doit être récente. Nous exigeons plus de 30 lignes pour cette partie, c'est à dire 600 mots.


III. That thing I want to tell you

pseudonyme. Cosmopolitan
âge. 19 ans
code du règlement. code ok.
avis général à propos du forum. :010/: , mon ptit chouchou, je ne le quitterais pour rien au monde
avatar utilisé. Natalie Portman
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MessageSujet: Re: Ariel - Partir là baaaaaaaaaaaaas #SBAFF#   Ariel - Partir là baaaaaaaaaaaaas #SBAFF# Icon_minitime29/11/2010, 03:45

Ariel - Partir là baaaaaaaaaaaaas #SBAFF# 2vkce4j
I can't believe it's over, I watching the whole thing fall, And I never saw the writing that was on the wall, If I'd only knew...
PROLOGUE - POURQUOI TOUTES LES BONNES CHOSES ONT-ELLES UNE FIN ?

Ariel referma tristement son livre, elle venait tout juste de terminer le roman qu’elle lisait depuis des mois, et même si la fait était heureuse pour le héro, Ariel ne pouvait pas s’empêcher d’être triste. « Qui a-t-il, mon petit cœur ? » s’enquit le père la fillette qui lisait pour la énième fois son recueil de poème préféré, une gauloise coincé entre ses lèvres et confortablement installé dans son fauteuil.

Son père et sa sœur, Erin, étaient la seule famille qu’elle possédait depuis que sa propre mère était partie quelque année plus tôt. Ariel n’avait pas le moindre souvenir de cette femme, elle se souvenait qu’elle était aussi brune que l’ébène et qu’elle avait la peau très pâle, comme blanche neige, mit à part ces légers petits détails, elle ne savait strictement rien de sa génitrice.

« Ariel ? ça ne va pas ? » Renchérit son père, la voyant perdu dans ses pensées. La fillette, qui venait tout juste de fêter ses dix ans, releva ses yeux brun vers son père, esquissant un sourire, elle chercha quoi lui reprendre, comment exprimer ce qu’elle ressentait sans passer pour une idiote, car oui, elle avait conscience que ce qu’elle allait dire était parfaitement ridicule. « Je viens simplement de finir mon livre » dit-elle simplement, tout en sachant que son père ne se contenterait pas de cette réponse, il était curieux, et Dieu merci, elle avait hériter de ce très charmant. « Eh bien ? N’est-ce pas une bonne chose ? » « Oui…mais à la fois…non. » « Explique-toi, mon petit ange » Son père la bombardait toujours de petit surnom de ce genre, elle aimait beaucoup ça, aussi, elle fit une pause pour lui sourire avant de lui répondre. « Le héros a vécu une très belle aventure » expliqua-t-elle « Et la fin est heureuse, mais je n’aime pas quand les choses ce termines, c’est triste, quoiqu’il arrive. »

Mr Manchester eut un rire amusé, après coin il invita sa fille à venir s’installer sur ses genoux. Ariel ne se laissa pas prier et alla se blottir contre son père. « C’est ainsi que les choses se passent dans la vrai vie, ma chérie. Toutes choses à forcément une fin. Mais l’éphémère n’est pas obligatoirement triste, tu sais. Il rend les choses uniques, et c’est cela qui est beau. » tenta de la raisonner son père. L’enfant fronça les sourcils. « Pourquoi les choses ne peuvent-elle pas être unique et éternelle à la fois ? » « Elles peuvent l’être, mais seulement dans ton imagination. Tu peux créer tout ce que tu veux dans ta tête. » Les yeux de la fillette se mirent à briller. « C’est comme de la magie ? » « C’est comme de la magie. » répéta son père en souriant.

Contente de la réponse de son père, Ariel lui colla un énorme baiser qui claque sur la joue, puis elle couru dans sa chambre à l’étage, attrapa son carnet de brouillon, un stylo, et commença à rédiger avec ses mots d’enfant la suite du roman qu’elle avait tristement terminé. Ainsi, il n’y aurait plus de fin.


Ariel - Partir là baaaaaaaaaaaaas #SBAFF# 2i91eu
It's a new world - it's a new start, It's alive with the beating of young hearts, It's a new day - it's a new plan, I've been waiting for you, Here I am
CHAPITRE I - UN NOUVEAU DEPART

Revenir chez soi quand on a déjà tout quitté auparavant, c’est parfois plus dur que de partir. Ariel Manchester n’avait jamais quitté la Louisiane et sa chère Shreveport avant ses dix-huit, et c’est à cet âge là qu’elle décida de partir à New York pour vivre son rêve : devenir une romancière de renom, mais la vie en avait décidée autrement. Il arrive parfois, sans que l’on ne sache pourquoi, ni comment, que la vie nous laisse sans filet, alors la moindre petite chute, le moindre faux mouvement, peut être fatal, le vide est là tout prêt et il n’y a personne ou presque qui vous attend en bas pour vous rattraper et vous aider à vous relever. Ne vivant plus des quelques piges qu’elle faisait dans divers gazettes et autres magasines de la Grosse Pomme, Ariel fut contrainte de revenir dans sa ville natale, Shreveport, qu’elle avait abandonné pendant près de cinq ans. Elle avait évité la chute de peu, mais le choc n’en était pas moins rude. Retourner d’où l’on vient, Répéter cette phrase à plusieurs reprises ne lui donne plus aucun sens. L’endroit où l’on est né, on l’on a grandit peut très vite devenir étranger, quelque année suffise et vous oubliez le nom des rues, l’heure d’ouverture du petit boulanger du coin et toutes ces petits chose qui autrefois constituait son quotidien. Tout cela devient vide de sens. Les cinq ans qu’elle avait vécu à New-York avaient suffit pour lui faire oublier l’air de sa Louisiane adorée. On pense tous se souvenir à jamais de l’endroit qui toute notre enfance fut notre foyer, l’endroit où l’on a vécu toutes ses peines, toutes ses joies, mais c’est un leurre. Les gens oublient, ils vivent puis ils oublient, ensuite c’est eux qu’on oublie, tel est le triste destin des hommes. Condamnés à aller et venir entre le souvenir de ce qui n’est plus et la projection de ce qui ne sera peut-être pas. Alors qu’on n’a une image imparfaite de ce qu’étais la veille, on ne sait encore pas ce de quoi le lendemain sera fait. Et le présent…encore faut-il savoir le vivre. Car nulle vie ne vaut la peine d’être vécu si l’on ne fait qu’être l’esclave du hasard, du destin, peu importe le nom par lequel on l’appelle, sa soumission est la pire des punissions. Vivra heureux, celui qui s’imposera en maitre, maitre de sa propre vie gardant pour seul butin son libre arbitre.

C’est ainsi qu’avait choisi de vivre Ariel Manchester, elle refusait tout bonnement que qui que ce soit lui dicte sa conduite et cela n’était pas près de changer, disait-elle. Ariel avait toujours était le genre de personne qui n’écoutait pas ce qu’on lui disait, seul importait ce qu’elle ce qu’elle pouvait prouver par elle-même. Ariel détestait les rumeurs et d’ailleurs, la jeune fille était bien placée pour savoir que la plupart d’entres-elles étaient mal fondées. Elle ne croyait pas aux légendes tant qu’elle n’était pas persuadée de leur véracité, et surtout, elle aimait aller dans les endroits où on lui interdisait d’aller juste pour vérifié si on avait eu raison de lui dire de ne pas le faire. Têtue, on pouvait dire qu’elle l’était, en effet même si la jeune fille appréciait d’avantage l’appellation de curieuse.

C’était d’abord sa curiosité qui l’avait poussée à partir pour New York la toute première fois, elle n’avait pas hésité à tout laisser derrière elle, ses amis, sa famille, pour partir vivre l’aventure qu’elle croyait la plus importante de sa vie. En partant, Ariel avait brisé le cœur de son petit ami de l’époque, Marshall, qui, selon ses dires, était fou amoureux d’elle. La jeune fille quand à elle refusait de s’enfermer dans une vie de couple qui ne l’emballais pas plus que cela et préférait vivre sa vie comme elle l’entendait. Elle était persuadée qu’un grand avenir s’offrait à elle et qu’il lui suffisait simplement d’aller vers lui.

Depuis sa plus tendre enfance, Ariel avait toujours rêvé d’écrire. Depuis qu’on lui avait lu sa première histoire elle avait vouée une vraie passion pour les livres, et cette passion avait grandi au fil des ans alors qu’elle dévorait les livres comme les autres enfants s’empiffraient de friandises. Ariel avait cru que New York, la ville où l’on dit que tout est possible, lui offrirait la possibilité de réaliser son vœux le plus cher, mais son plus grand succès fut un article dont le titre ressemblait vaguement à « Comment faire pour rester belle tout en récurant les toilettes » qu’elle publia dans un magasine féminin peu renommé. Pas vraiment l’idée du succès qu’elle s’était fait. Alors la jeune auteure, ne pouvant plus verser un sou au propriétaire de son appartement qu’elle partageait alors avec deux colocataires droguées et saoule du matin jusqu’à la nuit tombée, rentra à Shreveport où elle se jura de trouver l’inspiration et de publié enfin un roman.

N’ayant pas les moyens de payer un billet d’avion et refusant de demander la pièce à sa sœur qui trouverait un jour où l’autre le moyen de lui reprocher de vivre à son crochet, bien qu’elle clamait au et fort vouloir être là pour aider sa petite sœur chérie, Ariel avait fait le chemin jusqu’à Shreveport en bus. Ariel avait toujours eu horreur du bus et des transports en commun en général, certain trouvait peut-être que c’était du snobisme mais la jeune femme se fichait royalement de ce que pouvait penser les autres à son sujet. Elle avait apprit que bien souvent, les rumeurs faisait plus de mal que de bien, ce pourquoi elle préférait s’en tenir éloignée. Ariel était tout le contraire d’une commère, elle n’avait que fait des racontars de village et préférait se faire ses propres opinions, étant très curieuse de nature, ce n’était pas chose difficile.

La jeune médium avait donc passé un peu plus de vingt-quatre heures dans un bus de troisième zone s’entend la sueur, le pop-corn moisie sous les siège et les sandwichs au fromage. Un beau mélange, additionné au mal des transports dont souffrait Ariel depuis sa plus tendre enfance, il lui avait valut plus d’une poche en plastique pour se sentir mieux. Le voyage avait durée plus longtemps que prévu, le chauffeur, étant seul conducteur, avait du faire des escales toutes les deux heures ce qui ralentissait grandement la course. Ariel avait même du changer de ligne à Knoxville, et le bus était tombé en panne entre Jackson et Monroe. Il avait donc fallu une heure pour trouver un garagiste et une nouvelle pour réparer la panne, et en plus de cela, la bus était tombé en panne dans l’un des seuls endroit des Etats Unis à ne capter aucun réseaux que ce soit, pas même le wifi. Ariel avait donc était contrainte de rejoindre à pied la ville la plus proche, après s’être aperçu qu’elle n’avait plus de batterie à son portable, de toute évidence, quelqu’un lui en voulait. Finalement, Ariel trouva une vieille cabine téléphonique, qui, Dieu en soit loué, fonctionnait encore, et l’utilisa pour avertir sa sœur de son retard.

Il faisait nuit quand le bus arriva enfin à Shreveport et la grande brune ne fut pas mécontente de sortir enfin du vieux tas de ferraille que certain osait appeler un bus. Elle n’avait pas remit les pieds à Shreveport depuis les vacances de Noël et elle trouvait sa ville bien changée. Le glacier au coin de la rue avait fermé, c’était là qu’Ariel et ses amis, Pearl et Alister, venaient prendre une glace et parfois un thé lorsqu’ils étaient au lycée. Un sourire fendit le visage de la jeune fille au souvenir du bon vieux temps. « Ariel ! » entendit-elle une voix l’appelait. En se retournant, elle vit la silhouette de son meilleur ami se mouvoir en sa direction. Son sourire s’élargit. « Alistair ! » s’écria-t-elle en se jetant dans ses bras. « Dieu, que c’est bon de te revoir ! Tu es encore plus beau qu’à mon souvenir » Alistair eut un petit rire, tout en enserrant sa meilleure amie dans ses bras « Ah ! Ma rêveuse, je crois que c’est encore ton imagination qui te joue des tours. » Au fil des ans, une réelle complicité était née entre Ariel et le jeune Alistair, ils se connaissaient par cœur l’un l’autre et il n’y avait aucun ambigüité entre eux. La distance n’avait pas pu les séparés, tout comme elle n’avait pas séparé Ariel de Pearl également, car ils avaient tout les trois gardés contact et s’étaient juré de toujours être là pour les autres. Promesse qu’ils avait tout trois tenu.

L’amitié qui unissait Ariel et Alistair était née dans la cour du collège. Pearl et elle avait sympathisé avec le garçon timide qui ne s’amusait avec personne et avait découvert à quel point ce garçon était génial. À mesure que les années avaient passées, Alistair avait gagné davantage de confiance en lui et était devenu le déconneur de la bande, celui sur qui on pouvait compter pour nous remonter le moral, un vrai bout en train, presque autant que l’avait toujours été Pearl. Pearl aussi était un vrai phénomène. Elle pouvait redonner le sourire à n’importe quelle prix, elle avait aussi le chic pour se foutre dans des galères innommables, mais elle savait aussi toujours s’en dépêtre. C’était une fille débrouillarde appréciée de tous ; Parfois, Ariel rêvait même de lui ressembler. Les quitter, tous les deux, était la chose la plus difficile qu’avait fait Ariel de toute sa vie. Les premiers mois à New York sans eux avaient été une véritable horreur, et maintes fois, elle avait voulu tout arrêter, revenir au bercail, mais à chaque fois elle s’était remémorer son rêve et avait continué. Cette mascarade avait duré cinq ans. Cinq ans durant lequel elle estimait avoir perdu son temps. Elle avait passé cinq ans de sa vie loin d’eux, loin de tout ce qu’elle aimait pour rien. Ariel abordait son comme une délivrance, mais elle craignait aussi d’être passé à côté de tellement de chose et de ne plus pouvoir rattraper le temps qu’elle avait si bêtement perdu.

Les deux amis desserrèrent afin leur étreinte puis se regardèrent tout sourire. « Erin m’a chargé de venir te chercher, elle n’a pas pu venir elle-même à cause du p’tit qui dort déjà. Ma voiture est là bas, viens.» Ariel fit oui de la tête puis suivit son meilleur ami jusqu’à sa voiture. En réalité, le manoir dont avait hérité sa sœur aînée, et où les Manchester vivaient depuis un peu moins d’un siècle, n’était pas très loin de l’endroit où l’avait laissé le bus, on pouvait aisément s’y rendre à pied, mais Ariel se doutait que sa sœur ne la laisserait pas trainer dans les rues de Shreveport après la tombée de la nuit. Erin n’avait jamais beaucoup aimé le surnaturelle, étant elle-même médium, elle préférait renier ses dons et vivre comme une parfaite humaine et Ariel respectait son choix, si elle estimait que sa vie serait meilleure ainsi, elle ne pouvait allait contre. Ce qui la déranger beaucoup plus était qu’elle veuille à tout prix la voir adopter le même mode de vie. Hors Ariel était complètement fascinée par le paranormal et trainer dans les rues tard le soir au risque de croiser un ou deux vampires ne l’effrayait pas le moins du monde, contrairement à son aînée qui, semblait-il, souhaitait la protéger de tout cela.

Alistair mit enfin le contact et fit démarrer son pick-up. La bagnole commençait à se faire vieille, le capot était légèrement cabossé et la peinture manquait de soin mais elle roulait toujours et Alistair refusait que quiconque qualifie sa voiture de tas de ferraille, aussi, Ariel avait apprit à adorer le véhicule presque autant que son ami. Moins de cinq minutes plus tard, Alistair se gara devant l’immense baraque d’Erin. Le manoir était sur deux étages et entièrement en bois, il y avait plusieurs chambre, de quoi y loger deux familles de deux à trois enfants. La terrasse, en plein été, était toujours inondé de soleil jusqu’au soir, c’était un endroit agréable où il faisait bon vivre. Ariel, en se postant devant la maison, eut un sourire, suivit d’un soupire. Elle était chez elle, enfin.
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MessageSujet: Re: Ariel - Partir là baaaaaaaaaaaaas #SBAFF#   Ariel - Partir là baaaaaaaaaaaaas #SBAFF# Icon_minitime29/11/2010, 03:46

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CHAPITRE II - LA DÉSILLUSION

Rencontrer son idole avait quelque chose d’affreusement grisant, mais Ariel ne pouvait s’empêcher d’avoir la boule au ventre comme la veille d’un examen important ou d’un récital de piano. Elle ne savait absolument pas à quoi Anatole ressemblait, personne ne le savait. L’écrivain restait discret depuis des années et on ne connaissait de lui que ses œuvres. Son silence faisait jaser beaucoup de monde, et les rumeurs étaient nombreuses à son sujet. La plus ridicule, et malheureusement la plus rependue, était celle qui disait qu’Anatole se cachait car il était lui-même le ténébreux vampire dont il racontait les aventures dans ses contes. Ariel trouvait cela parfaitement grotesque, Tancredi de Versace, qui était pour elle le symbole de la virilité et de l’élégance depuis qu’elle avait douze ans, était un personnage de fiction, et seulement cela, et en aucun cas la couverture de son créateur.

La femme qui l’avait accueillit s’arrêta en arrivant au deuxième étage, elle fit signe à Ariel d’attendre là puis disparue derrière une lourde porte de bois aux poignées cuivrées. Le cœur de la jeune médium faillit lâcher quand elle réalisa qu’elle était à deux doigts de rencontrer Anatole Reyce, il devait sans doute être là, assis à son bureau, à l’intérieur de la pièce dans laquelle venait de pénétrer la grognon, à travailler sur son prochain best-seller. Cette pensée lui donna un peu la nausée, puis la femme réapparue.
« Avancez, elle va vous recevoir », dit-elle à Ariel en roulant les « r » et d’une voix si douce qu’on aurait dit celle d’une enfant.
Ariel eut presque du mal à imaginer que cette voix aigrelette appartenait à une femme d’apparence si dure. Le son n’allait absolument pas avec le gabarie et Ariel dû réprimer un fou rire. Cela n’avait rien de très drôle en soi mais elle était si nerveuse qu’elle aurait pu s’esclaffer de n’importe quoi.
« Merci », souffla-t-elle, tremblante. Prenant une longue bouffée d’air, Ariel s’engouffra timidement dans le bureau. La pièce était encore plus sombre que le reste de la maison, la seule lueur qu’on pouvait y voir était celle que laissaient passer les rideaux pourtant fermés, ainsi que celle de la lampe à huile posée sur une table basse devant une vieille femme recroquevillée dans un fauteuil club en cuir brut. Ariel chercha Anatole du regard mais ne le vit pas de prime abord, elle s’avança alors vers la femme et lui demanda poliment où elle pourrait trouver l’auteur.
« C’est moi ! » répondit sèchement la vielle dame, qui n’était sans doute pas si âgée qu’elle n’y paraissait mais que quelque chose, Ariel ignorait encore quoi, avait fait vieillir prématurément.
Surprise, Ariel ne parvint pas à décrocher le moindre mot, elle ne resta pas longtemps immobile, mais ce fut suffisant pour qu’elle se sente complètement ridicule. Son auteur favori était en réalité femme, c’était à peine croyable.
« Que voulez-vous exactement ? répliqua l’auteure plus froidement que précédemment, sachez Mademoiselle que je n’ai pas pour habitude de recevoir de parfaite étrangère chez moi et qu’au moindre faux pas, à la moindre question déplacée, je chargerais Olga de vous renvoyez à coup de pied…Eh bien qu’avez-vous ? Parlez ! Ne restez pas planter là, bouche bée comme une bécasse ! » « Vous êtes une femme ?» constata Ariel qui n’arrivait pas à y croire. « Très bien observé », la congratula l’écrivain d’un ton sarcastique, vous en avez d’autres des comme ça ? »
Ariel se sentit affreusement mal à l’aise. Nous seulement elle venait de tomber de haut en découvrant qu’Anatole était une femme, ce qui lui paraissait complètement fou, mais en plus, elle découvrait qu’elle était aussi aimable qu’un bulldog. Anatole Reyce qu’elle avait admirée depuis qu’elle était gamine, qui avait été pour elle un modèle, son guide littéraire, se révélait être un véritable con, ou en l’occurrence, une véritable conne. Ariel n’avait plus qu’une envie : déguerpir et vite !

La suite de l'entretien continua sur la même lancé. Un véritable enfer pour Ariel qui n'arrivait absolument pas à ouvrir le dialogue. Très déçue de son idole, Ariel retrouna chez sa soeur sans demandé à en savoir plus, le moral dans les chaussettes.

Ariel - Partir là baaaaaaaaaaaaas #SBAFF# Op3atj
When you came in the air went out.
And every shadow filled up with doubt, I don't know who you think you are, But before the night is through, I wanna do bad things with you.
CHAPITRE III - ENTRETIEN AVEC UN VAMPIRE

à venir

Ariel - Partir là baaaaaaaaaaaaas #SBAFF# 2metu0m
Oh, oh, here we go again, I know how I lost a friend, We go 'round and 'round again, Oh oh, oh oh
EPILOGUE - Goodbye my friend...

L’aube n’allait pas tarder à apparaître à l’horizon, et Ariel n’avait pas encore regagnée sa maison. Elle avait passé la nuit dehors, trop déboussolée par son entrevu avec Alessandro pour rentrer directement chez elle après son passage au Guilty Pleasure. La jeune sorcière ne savait pas trop quoi penser de sa dispute avec Alessandro. Le vampire s’était montrer si dur avec elle, qu’elle était presque sur que leur amitié était belle et bien terminée. Malgré tout, elle n’arrivait pas à y croire. C’était impossible, et pourtant…

Quand la jeune femme rentra chez elle, Erin était en train de prendre son café tandis qu’elle criait des ordres à son fils qui refusait d’enfiler ses chaussettes. Puis, elle se tourna vers Ariel qui restait muette, elle n’avait absolument pas envie de parler de tout ça à sa sœur. Elle voulait juste s’effondrer sur son lit et dormir toute la journée. Mais Erin n’était pas du genre à se taire lorsque sa petite sœur (même majeure) rentrait au petit matin avec une tête de déterrée. « Tu as passé la nuit dehors ? » s’enquit l’ainée avec un léger ton de reproche dans la voix. Ariel soupira, ne pouvait-elle pas s’occuper de ses affaires pour une fois ?! « Ouais… » Répondit simplement Ariel en lui passant devant pour se diriger vers l’escalier qui menait à sa chambre. « Et c’est tout ? » insista l’autre. « C’est tout. » conclut sèchement Ariel.

La jeune femme poussa la porte de sa chambre et se dirigea nonchalamment vers son lit où elle s’effondra comme une masse. La douceur de ses draps ne l’apaisa en rien, cependant. Elle avait trop mal pour éprouver le moindre soulagement. Peut-être la douleur s’apaiserait-elle lorsqu’elle aurait dormit une bonne dizaine d’heures.

Elle ne put s’empêcher de repensé à son entrevu avec Alessandro et à ce qui avait pousser le vampire à lui en vouloir à ce point. Etait-ce à cause du faite qu’elle est choisi de devenir sorcière ? C’était complètement insensé, il ne pouvait pas lui en vouloir à ce point pour si peu de chose. Il n’était pas comme ça et elle refusait d’admettre qu’elle s’était trompé à son sujet, qu’il n’avait était sympathique avec elle que part intérêt et que tout ce temps, il n’avait fait que la manipuler. Non, cela ne pouvait pas être possible, elle avait malgré tout confiance en lui, ses menaces de mort ne changeaient rien.

Oui, elle le laisserait tranquille, elle n’allait pas se trainer dans la boue à ses pieds pour récupérer son amitié, ça, certainement pas. Fatiguée par toute cette histoire, Ariel finit par s’endormir.
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