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 A Modern Ophelia

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Kathleen L. Murphy
 
A Modern Ophelia Large
KILLING LEEN

SIGNALEMENT : Chef de la Bris
HABILITIES : Elle sait se battre, manie très bien les armes à feu, et met de la verveine dans son café.
OFFICE : Chef de la BRIS depuis 5ans.
SERENADE : The world is not enough - Garbage

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INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories
MISSIVES : 1495
ACTE DE PROPRIETE : Eden Memories; tumblr

« On n’est pas forcément content d'être reconnu par des gens qu’on n’estime pas. »
 
Kathleen L. Murphy
AIDE ADMIN Ϟ Fais gaffe à ton cul, elle a un gros calibre.


Black Moon
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MessageSujet: A Modern Ophelia   A Modern Ophelia Icon_minitime28/10/2010, 14:42




Mélusine Jude Roseburn
âge. 18 ans
date et lieu de naissance. 12 juin 1992, Nouvelle Orléans.
nationalité. Américaine
camp. neutre, elle n’en a rien à faire à vrai dire du bien et du mal.
type de magie. Sorcière de naissance, elle a hérité des pouvoirs de sa mère. Née médium, elle est devenue par la suite une puissante sorcière.
statut occupé. Elle ne fait pas parti de la blanche Confrérie.
classification. Potentiellement Dangereuse.
état civil. Célibataire et heureuse de l’être. Elle a horreur de l’engagement et voit d’un très mauvais œil les couples, le romantisme et les films à l’eau de rose.
lieu d'habitation. Southempton, elle vit avec sa sœur.
métier. Lycéenne le jour, serveuse la nuit au Hardware Roadhouse.
étiquette qui vous est collé. Au lycée, les filles la voit au mieux comme une garce, au pire comme une salope du fait qu’elle ai de nombreuses conquêtes parmi les garçons. Ces derniers la voit comme une fille facile, un peu étrange. Le fait est qu’elle fait un peu peur aux autres lycéens qui l’évitent par conséquent. Les professeurs la voit comme une fille étrange, mal élevée et capable de déclancher des bagarres. Peu de gens au lycée l’aiment bien. Au contraire, dans le voisinage de l’appartement de sa sœur, les gens la trouve sympathique, peu-être parce qu’ils ne connaissent pas ses exploits. En fait tous ceux qui ont été témoins de ses exploits au lycée la craigne, mais ceux qui ont prit le temps de faire sa connaissance et de la comprendre l’apprécie. C’est une jeune fille très agréable lorsqu’elle fait un effort.
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Qui je suis
CES PETITS DETAILS QUI ME DEFINISSENT


traits de caractère.
S’il y a bien quelque chose qui définit Mélusine c’est sa détermination. En effet la jeune fille ne manque pas de volonté. Lorsqu’elle a prit une décision difficile de lui faire revenir dessus. Elle fait parti de ces gens qui savent ce qu’ils veulent, et qui ne lâche pas facilement le morceau. Depuis qu’elle est adolescente, elle a montré à bien des moments que sa volonté était sans faille. Peu importe ce qu’on peut lui dire, elle fera semblant d’acquiescer si elle l’estime nécessaire ou vous enverra plus simplement sur les roses, tout dépend de qui tente de lui faire la morale. Concernant la morale, justement on peut dire que la sienne est toute relative. On pourrait dire qu’elle est amorale, c'est-à-dire sans morale. Elle n’a pas la même vision du bien et du mal que celle commune à presque tout le monde. Concernant la fidélité pour commencer, elle n’est pas d’accord avec ce qu’on raconte. Ensuite, elle ne comprend pas pourquoi la société a établit tant de règle, ni pourquoi on les respecte. Pourquoi devrait-on toute sa vie suivre des règles qu’on a même pas définit soi-même ? Asociale, elle a toujours eut du mal à s’intégré à la société, justement parce qu’elle ne comprend pas ses règles. Elle est quelque peu handicapée des relations sociales. Si elle peut se montrer très courtoise, gentille, aimable, généreuse, attentive et sincère, elle n’en demeure pas moins quelqu’un de très déconcertant pour tous ceux qui croisent sa route. Premièrement parce qu’elle est d’une franchise étonnante, n’hésitant pas à dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, sans même comprendre pourquoi il faudrait faire preuve de tact. Ensuite parce qu’elle ne respecte absolument pas les règles concernant la vie privée des gens. Mais alors pas du tout. Curieuse de nature, elle n’hésite pas à jouer les espionnes lorsqu’elle veut découvrir les secrets des gens. Chose qu’elle affectionne par-dessus tout. Découvrir les noirs petits secrets de tout le monde, et ensuite les noter sur son ordinateur est quelque chose qu’elle adore faire. Ca fait parti de ses sales petites manies qui dérange son entourage.

Impulsive, la demoiselle suit ses envies, ses désirs, sa curiosité et son cœur. Car il serait idiot de croire que c’est quelqu’un de froid, bien au contraire. Elle peut se montrer parfois égoïste, mais il n’en ai rien. Si elle suit ses envies, elle écoute toujours son cœur. C’est le seul qui peut lui dicter sa conduite. Jamais elle ne fera de mal à quelqu’un qu’elle apprécie. Seulement lorsqu'elle rend service à quelqu’un, c’est toujours à sa manière. Devant un ami qui vient de perdre un proche, elle ne se montrera pas forcément consolatrice, mais poussera cette personne à sortir, et à s’amuser, même si elle ne respectera pas les conventions sociales, elle trouvera le moyen de réconforter cette personne. Joyeuse, elle n’est pas du genre à se laisser abattre par les évènements de la vie. Mordant la vie à pleine dent, elle refuse de se laisser emporter par la déprime, et déteste les gens qui pleure sur leur sort. Elle préfère voir la vie du bon côté quoi qu’il arrive. Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort, voilà sa devise. Courageuse, elle ne recule jamais devant un danger, se comportant parfois avec inconscience. Une chose est sûre, elle ne voit pas le monde comme nous le voyons. Et c’est pour cela qu’il est si difficile de parvenir à la comprendre et à ne pas la prendre pour une folle ou une demeurée.

Les gens qui la connaissent savent que ce n’est pas une rebelle juste par esprit de contradiction, elle l’est uniquement parce qu’elle a choisit de ne pas suivre les règles qu’on a établit pour elle. Provocatrice par bien des manières, on oublie souvent à quel point elle peut se révéler intelligente. C’est vrai qu’elle marche à l’instinct et qu’elle écoute son cœur plutôt que ce qu’on peut lui dire, mais c’est quelqu’un de très intelligent qui frise le génie. Il n’y a qu’à voir ce dont elle est capable un ordinateur entre les mains. Le problème c’est qu’elle ne rentre pas dans les cases, qu’elle ne suivra jamais de grandes études, qu’elle aura toujours un dossier pitoyable scolairement parlant, mais c’est quelqu’un de vraiment intelligent, et d’autodidacte. Elle lit beaucoup, a apprit tout des ordinateurs et de l’informatique par elle-même, et se montre très observatrice en ce qui concerne les relations sociales entre les gens, devinant parfois des choses invisibles. Maligne, elle sait comment réagir et possède de très bons réflexe de survie. Le plus étonnant chez elle, c’est que parfois ressort des capacités de manipulatrice alors qu’elle est la fille la plus franche et sincère qu’on puisse trouver en ce monde.

occupation diurne. Comme tous les jeunes gens âgé de 18ans, Mélusine est au lycée. C’est une obligation dont la jeune fille se serait bien passé. Elle déteste le lycée et ce dernier le lui rend bien. N’étant pas une bonne élève, elle accumule les mauvaises notes. Ce n’est pas qu’elle ne veuille pas apprendre, mais qu’elle sait déjà tout ce dont elle a besoin et n’aime pas qu’on lui rabâche la même chose. Voyez-vous, elle est surdouée. Les mathématiques n’ont aucun secrets pour elle, et elle parvient sans effort à décrypté les comportements gestuels humains, mais c’est une inadapté du système scolaire et plus généralement de la société. Elle a du mal à se plier aux règles. D’autant que selon son point de vue, elle sait déjà tout ce qu’elle a à savoir et le reste ne l’intéresse absolument pas. Et pour ne rien arranger, elle ne s’entend pas du tout avec les jeunes de son âge. Encore les garçons, peuvent l’intéresser par moment, mais les filles ? Elle a tout simplement l’impression de n’être pas du même monde qu’elles.

Le seul endroit où elle se sent bien, c’est au Hardware Roadhouse, le bar où elle travaille le week end à partir de 18h. Là-bas tout paraît plus simple. Les hommes la reluque sans cesse, mais elle trouve cela amusant, les femmes sont parfois grossières mais cela fait parti de ces univers des bars routiers qu’elle apprécie beaucoup. D’autant qu’elle s’entend bien avec le patron et les autres serveuses. C’est son petit univers. Là-bas les clients la connaissent tous, si certains se montrent un peu déconcertés face à elle, tous la respecte parce que c’est une bonne serveuse qui effectue son service sans jamais rechigné à la tâche, sans jamais râler, affichant toujours un immense sourire quoi qu’il arrive. Elle appelle ça son sourire de façade, mais en fait, elle aime bien cet endroit et sourit toujours parce qu’elle s’amuse beaucoup.

manie, habitudes & goût.
✖ Mauvaise écolière elle n’a guère de bonnes notes.
✖ Petit génie en informatique, elle a piraté quelques sites clés comme celui de la ville ou du lycée.
✖ Curieuse, elle entreprend des investigations poussées sur toutes les personnes qu’elle rencontre ou dont elle entend souvent parler. En découle des fiches minutieuses qu’elle collecte sur son ordinateur. Elle a d’ailleurs commencé à en faire sur tous les vampires qu’elle a croisé. Moyen de pression contre les vampires ? Pas si sûr, elle n’est pas machiavélique à ce point.
✖ Elle adore les vieux films du cinéma bis, de genre horrifique. La meilleure chose à ses yeux, c’est de voir un vieux film trash avec du sang et des nanas à poil dans une vieille salle de cinéma qui sent le renfermé.
✖ Se considérant comme très mature, elle n’a pas beaucoup d’amis de son âge, en revanche, elle s’entend très bien avec les personnes plus vieilles ayant passé la trentaine.
✖ Bien qu’elle sache cuisiner et même très bien cuisiner, elle se nourrit très mal : fast-food, chips, bonbons et gâteau durant la journée sans même prendre un kilo.
✖ Elle est une squateuse. Autrement dit, elle a le rare don de pouvoir se faire inviter par n’importe qui chez lui après seulement dix minutes de discutions.
✖ Son niveau de culture général est plutôt élevé pour une lycéenne. N’étant pas une bonne élève, elle a décidé de faire elle-même sa culture. Elle a une nette tendance à emprunter des romans qui l’intéresse à ses amants.
✖ C’est une matheuse, les chiffres sont facile pour elle alors que les disertes sont un véritable enfer.
✖ Nymphomane depuis que sa puberté, elle a perdu sa virginité avec un cousin germain dans un cimetière. Elle court après les garçons plus vieux qu’elle. Bien plus vieux qu’elle. Qu’ils soient mariés ne lui pose aucun problème.
✖ Elle a son franc parlé bien à elle. S’il faut dire quelque chose, elle n’hésite pas.
✖ C’est une inadaptée sociale. Elle ne peut pas accepter la hiérarchie de la société et ses règles. Vous n’imaginez pas comme c’est difficile pour elle de respecter un règlement. D’ailleurs, elle n’y parvient pas.
✖ Elle adore déstabiliser les gens. Il faut dire qu’elle arrive facilement à décrypter le comportement des gens, et elle a tendance à abuser de ses connaissances et de ses dons pour jouer avec les autres. A son crédit qu’elle manque de tact et n’a guère le sens des codes sociaux.
✖ Malheureusement, elle n’a plus beaucoup de temps devant elle. Souffrant d’une insuffisance cardiaque, elle aurait besoin d’un nouveau cœur. Mais son groupe sanguin est très rare : AB-
✖ C’est une petite teigneuse, elle ne connaît que les basses pour se battre, mais ça ne l’empêche pas de rendre les coups et plus fort si cela lui est possible. Elle n’abandonne d’ailleurs jamais un combat tant qu’elle n’est pas k.o.

magie utilisée.
Médium de naissance, elle a toujours vu les fantômes autour d’elle. La première apparition d’esprit, se passa lorsqu’elle avait 6 ans. Elle voyait cet homme devant la fenêtre de la maison qui la regardait tristement. Un jour, elle en parla à son père qui terrorisé demanda à sa fille de ne jamais tenter de communiquer avec les personnes comme cet homme, c'est-à-dire les personnes mortes. Il lui expliqua ce qu’elle avait vu, et lui demanda de ne plus jamais le regarder. Mais la fillette n’écoutant que son cœur, tenta de parler à cet étrange silhouette. Elle ignorait alors que dès que les esprits repère un médium, ils s’y accrochent tous comme à une bouée. Rapidement, elle vit de plus en plus d’esprits qui cherchaient à communiquer avec elle. Curieusement elle ne prit pas panique. Elle trouvait cela amusant, et son père était de plus en plus inquiet. Malgré son inquiétude, Mélusine parvint à gérer facilement l’irruption des esprits dans sa vie. Ce qu’elle géra beaucoup moins bien c’est son pouvoir de télépathie. Il se déclencha pour la première fois à ses 7 ans, et elle inquiéta tellement son père qu’il l’emmena voir un psy en pensant que cela aiderait sa fille. Son père n’était pas un sorcier et ne savait pas comment aider sa fille. Il ignorait qu’elle allait être hantée quelques années plus tard. Un esprit appelé Asher commença à tourner autour de Mélusine dès son adolescence, lui promettant pouvoirs et richesses. Mais Mélusine ne voulait pas avoir affaire avec lui, et cependant elle finit par s’y attacher. Asher lui offrit d’autres pouvoirs. La télékinésie, qui rendit la vie de la jeune fille plus compliquée, et ensuite la clairvoyance. Mais le pouvoir le plus dérangeant qu’elle possède est celui d’avoir des visions dès qu’elle touche un objet.

Elle ne peut pas faire comme si elle était normale, l’éluder, ou simplement le refuser. Il se manifeste pratiquement à chaque fois. C’est si fort et ce depuis sa tendre enfance, qu’elle a dû faire avec. En somme, des visions qui peuvent avoir différentes formes lui viennent à chaque fois qu’elle touche un objet, et la plupart du temps l’information retenue vient se loger quelque part dans son cerveau de surdouée. Il n’y a qu’en de rare occasion où la vision vient la perturber. Lorsque l’anecdote est violente ou traumatique ou lorsque la vision dure plus longtemps qu’elle ne le devrait. Les différentes formes abordées par les visions sont soit des bruits, l’anecdote est purement auditive, soit des sensations, elle sent ce qu’à ressentit le propriétaire de l’objet, soit une vision réelle, avec des images mais qui ne se superposent pas à la réalité. Ca peut aussi avoir la forme d’un rêve éveillé, lorsque la vision est complète. C’est jusqu’à présent son pouvoir le plus actif car il se déclenche sans qu’elle le veuille et elle ne peut l’éteindre. Contrairement à la télépathie.

La télépathie est un pouvoir qu’elle a depuis très longtemps et qui lui vient de sa mère. Au début cela était très perturbant pour la petite fille qui lisait toutes les pensées sans pouvoir arrêter cela ou le ralentir, c’était trop rapide, trop fort, et elle passa trois mois refusant d’aller à l’école ou même de sortir de chez elle. Son père fut très inquiet pour elle, et lorsqu’il comprit ce qu’il se passait, il eut même peur de prendre sa fille dans ses bras de peur qu’elle ne lise en lui. Et puis elle commença à le maîtriser. A ses 12 ans elle était capable de mettre en off son pouvoir, de l’éteindre, mais cela demandait un effort de concentration permanant. Mais elle ne voulait plus tout entendre. Vers ses 15 ans elle commença à pouvoir sélectionner une personne pour lire ses pensées et n’entendre que les siennes. Aujourd’hui c’est plus facile pour elle de gérer ce pouvoir même s’il lui arrive par moment de dire des choses qu’elle ne devrait pas savoir sur quelqu’un. Et c’est vrai que parfois elle use de son pouvoir intentionnellement pour assouvir sa curiosité même si elle a promis à sa sœur de ne pas utiliser ce pouvoir sur sa famille, et ses amis, elle ne peut s’en empêcher. Comment pourriez vous résister ?

Hormis ses pouvoirs, la jeune fille a apprit à manipuler la magie assez tardivement. Son père étant un simple humain, il ne pouvait apprendre la magie à ses filles. Ce fut l’Oncle Julien qui lui apprit à manipuler la magie. La jeune fille s’est très vite distinguer de sa sœur. Cassiopée est une mage qui manipule les énergies magiques mais sans s’approprier la magie, en revanche Mélusine est une véritable sorcière qui plus elle pratique la magie, plus elle devient puissante. Oncle Julien disait qu’elle avait hérité des pouvoirs de sa mère et qu’elle pourrait devenir une redoutable sorcière. Mais Mélusine ne veut pas devenir une redoutable sorcière. Elle refuse d’invoquer les démons, et se contente d’utiliser sa magie pour s’amuser ou alors pour régler des petits problèmes, parfois elle l’utilise pour donner des leçons aux gens qu’elle estime qui sont mauvais ou agissent mal.

conviction. L’annonce de l’existence des vampires n’a pas spécialement changé le quotidien de la jeune fille. Elle n’y croyait pas vraiment. Jusqu’à ce qu’elle entende un reportage sur les défenseurs de la lumière ce qui l’a fait particulièrement rire. Elle s’imaginait que tout le monde penserait comme elle. Manque de bol, son père ne pensait pas exactement de la même manière qu’elle. Mélusine ne s’est pas spécialement disputé avec lui à ce sujet, mais n’en pense pas moins. Elle s’est d’ailleurs renseigné sur les défenseurs de la lumière qu’elle connaissait de nom. Mais pour l’instant elle n’a pas rencontré de vrai vampire et du coup, elle s’imagine plein de choses à leurs sujets. Elle les trouve surtout très sexy. C’est d’ailleurs un de ses fantasmes : coucher avec un vampire. Mais elle n’irait pas jusqu’à se comporter comme certains. Si elle tombe sur un vampire, sûrement tenterait-elle sa chance, mais sinon, elle préfère continuer à rêvasser. L’image qu’elle se fait d’eux est donc loin de la vérité. Elle imagine bien le sang et la mort, mais dans une sorte d’imagerie un peu gothique, avec des pleurs, des larmes et de la cruauté. Elle n’aurait sûrement pas dû lire Le Fanu ni Théophile Gautier.

signes particuliers. Mélusine est une nymphomane. C’est une maladie et non pas une préférence sexuelle ou une habitude de vie. Sex addict, voilà ce qu’elle est. Tout à commencé à ses 13 ans, très en avance sur son âge, elle pousse son cousin à la suivre dans un cimetière où ils font l’amour. Depuis elle adore ça, et multiplie les conquêtes. Coucher avec tout ce qui bouge semble être sa règle de vie, mais la vérité c’est qu’elle ne pourrait pas s’arrêter même si elle le voulait. C’est ce qui inquiète sa sœur, mais Mélusine n’est pas du genre à aller consulter un psy parce qu’elle a un problème.

Autre particularité, elle est mourante. Son cœur est malade comme disent les médecins. Elle souffre d’une insuffisance cardiaque. Elle a besoin d’un nouveau cœur pour continuer à vive. Les médecins lui donne un ou deux ans. La jeune fille ne s’est pas effondré en entendant la nouvelle, elle n’a pas pleuré, mais elle s’est mise à vivre encore plus intensément, quittant son père pour aller vivre avec sa sœur, elle veut profiter de chaque instant sachant que c’est peut-être le dernier.
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MessageSujet: Re: A Modern Ophelia   A Modern Ophelia Icon_minitime28/10/2010, 14:43

Une histoire extraordinaire
TOUTES CES EPREUVES ONT FAIT CE QUE JE SUIS


histoire.


A Modern Ophelia Erw21

Tout n’est pas une partie de plaisir dans la vie. Et ça, Mélusine est bien placé pour le savoir. Y’a pas mal de chose qui sont d’immenses obstacles qu’elle contemple levant les yeux bien haut mais ne parvenant pas à voir le sommet, et décide de s’y attaquer plus tard, quand elle sera plus grande. Voire pour la plupart, à vrai dire, elle décide tout bonnement de faire comme si ces obstacles n’était pas là. Oui, elle décide de s’en moquer. Mais il y a deux ou trois obstacles qu’elle ne peut pas ignorer. Elle voudrait bien, mais on la force à les affronter. Par exemple, le collège n’est pas vraiment un endroit plaisant pour elle. Ca a même drôlement les allures de l’enfer sur terre. Rien que ça.

Ce n’est pas tant les professeurs qui ne parvenant à la rendre studieuse décide alors de la classer dans les mauvais élèves feignants voire carrément les « fouteurs de merde » qui la gêne bien qu’elle souhaiterait bien chaque jour les voir disparaître, engloutis dans les entrailles de la terre. Son plus gros soucis, ce sont les autres élèves. Il faudrait qu’elle soit plus gentille, plus à la mode évidemment, mais plus drôle aussi, plus… normale ? C’est vraiment le mot, plus normale. Mélusine ne ressemble pas aux autres élèves. Ce qui la différencie et fait d’elle le mauvais petit canard c’est qu’elle n’a aucune envie de plaire aux autres et encore moins d’être leur amie. Les autres aurait pu tout simplement décidé de l’ignorer, mais non, ils voulaient lui faire payer d’être différente. Peut-être aussi lui en veulent-ils d’en avoir rien à faire de tout comme si rien n’avait d’importance alors qu’eux ne cessent de vivre de graves crises à chaque pas qu’ils font ou non font pas d’ailleurs. Oui, ils lui en voulaient. Et ça Mélusine ne l’avait pas bien compris et ne savait toujours pas quoi faire pour les éloigner d’elle. Peut-être aurait-il fallu qu’elle aie vraiment envie de les comprendre.

« Tête de piaf ! » fut-il crié dans la salle de cours.

Mélusine ne tourna même pas la tête. A quoi cela aurait-il servit ? De toute façon, elle savait qui avait lancé ce joli surnom et à qui cela était adressé. Dave était un sombre crétin, mais un crétin assez canon pour que toutes les filles lui court après. Assez mignon pour que même Mélusine ai eut envie de coucher avec lui. Chose qu’elle avait fait l’an passé, sur le parking. Dave était mignon mais passablement maladroit. Il n’avait jamais fait l’amour et il ne s’était probablement branlé qu’une seule fois. Mélusine l’avait guidé entièrement. Elle avait dû jouer les maîtresse d’école pour parvenir à ressentir quelque chose d’autre que de l’ennuis. Dave ne méritait pas sa réputation, mais ça, y’avait que Mélusine pour le savoir. L’insulte était destinée à elle, justement. Dave n’avait pas de raison particulière de lui en vouloir. Elle n’avait pas raconté sa maladresse à tout le monde, elle ne lui avait fait aucun mal. C’était seulement que depuis l’an dernier elle ne lui avait pas adressé la parole. Dave avait probablement mal perçu le comportement de Mélusine. Ce n’était pas qu’elle l’ignorait mais qu’en dehors de lui donner quelques conseils pour le sexe, elle ne savait franchement pas ce qu’elle aurait pu lui dire.

« Hé ! Tête de piaf ! »
cria-t-il à nouveau. Et pour accompagner le geste à la parole, il lança sa chaussure qui atterrit avec un grand bruit à l’arrière du crâne de Mélusine. La jeune fille fut scotché par le choc. Elle sentit une vive douleur à l’arrière du crâne. Elle porta sa main et sentit une odeur de brûlé. Elle tourna la tête et vit Dave effrayé. Les flammes l’entourrait. Il hurlait. Mais il n’avait que six ans, c’était un petit garçon. Mélusine serra les dents. Encore une vision dont elle se serait bien passé. Franchement le traumatisme de Dave n’excusait en aucune manière son geste. « Oh, mais on dirait qu’elle n’est pas sourde en fait. » fit-il avec un gigantesque sourire.

L’air idiot de Dave enleva toute colère à Mélusine. Ce n’était qu’un imbécile. De toute façon, elle n’en avait rien à faire de lui. Plus maintenant. Il avait sa fiche, qui portait son nom, avec une joli photo qu’elle avait prise avec son téléphone portable. Depuis qu’elle avait notifier tout ce qu’elle avait réussit à savoir sur lui, et qu’elle l’avait mit dans son lit, il n’avait plus le moindre intérêt à ses yeux. Elle se retourna. Espérer que Dave se calme et renonce était complètement vain et imbécile. D’une part, qu’elle l’espère de tout son cœur ou non n’influencerait aucunement Dave, et d’autre part, elle avait franchement d’autre chat à fouetter avec ses chers neurones pour les occuper avec des futilités.

« Tu as raison de l’ignorer. » déclara avec fermeté la voisine de Mélusine. « Dave est le garçon le plus idiot de la classe. » Madison parlait avec tant de ferveur que sa parole devait sans doute faire acte de vérité dans sa tête, songea Mélusine. Mademoiselle Madison Saint Clair, petite, maigrichonne, brune, aux longs cheveux bouclés, avait pour une raison obscure décidé d’être l’amie de Mélusine. Et comme elle n’était pas complètement idiote, et pas inutile comme amie, Mélusine avait accepté sa présence à ses côtés. Reste que 30% de ce qu’elle disait semblait par moment complètement bateau. « Tu es bien plus intelligente que lui. » insista-t-elle.

Mélusine secoua la tête. Bon sang ! Elle avait par moment envie de hurler à Madison de ne pas lui parler, de fermer sa putain de grande gueule, et d’arrêter de l’assommer avec des banalités. Mais à ce moment là, Mélusine se souvenait que si Madison n’était pas aux attentes de Mélusine, elle était quand même la seule à bien vouloir lui passer des stylos quand elle en oublie ou encore à lui parler ce qui était déjà bien. Mieux, Madison était l’amie que la tante de Mélusine aimait bien. Si Mélusine n’avait pas d’amie à présenter de temps à autre à sa tante, celle-ci aurait sans doute essayer d’aider sa nièce à se faire plus d’amie ce qui aurait été très probablement insupportable. Dans un effort surhumain, elle se tourna vers Madison pour glisser une politesse.

« Et mais… c’est toi qu’ils auraient dû élire comme déléguée ! » Remarque plutôt finement dite car Madison éclata aussitôt de rire. Bon d’accord elle était assommante à vouloir consoler Mélusine lorsqu’elle pensait que cette dernière pouvait être blessée, et elle était absolument insupportable lorsqu’elle parlait de tout et de rien comme si c’était de la première importance, mais Madison avait ce petit côté rebelle qui ne déplaisait pas à Mélusine. Elle séchait les cours avec Mélusine la moitié du temps, et ça ne la dérangeait pas de squatter chez des amis de ses parents parti en vacances. Même si elle n’était jamais l’investigatrice, c’était une complice non seulement consentante mais en plus assez douée dans son genre.

L’heure s’écoula très lentement. Madison discuta de l’éventualité d’une soirée du lycée. Mélusine l’écoutait d’une oreille distraite, et ajouta pour clore la discution qu’il serait ridiculeusement facile de s’introduire dans la fête. Evidement, Madison n’avait pas encore l’habitude, mais elle se mit rapidement à réfléchir, et arriva aux mêmes conclusion. Elle semblait enchanté par l’idée. Mélusine se demandait si dans bientôt ce ne serait pas Madison qui lancerait les plans incrust dans les fêtes. Mélusine ne se rendit même pas compte que l’heure avait tourné et finit par retrouver la cour pour le déjeuner.

Laissant sa grande amie, elle retrouva ses quartiers habituels. Derrière les toilettes du lycée, il y avait la petite maison du gardien. En journée il était absent. Mélusine s’y introduisait régulièrement pour embrasser les garçons à qui elle donnait rendez-vous. Aujourd’hui c’était Craig. Un garçon très grand mais boutonneux. Il n’était pas canon pour l’instant mais ses traits derrière les boutons laissaient deviné un visage séduisant. Mélusine sentait en lui du potentiel. Et puis, son petit côté victime des méchants du lycée de ne lui déplaisait pas. Elle l’avait attiré aussi facilement qu’une fleur attire une abeille. Refermant la porte du cabanon, elle se retourna vers Craig.

« Tu es certaine que personne ne viendra… » hésita-t-il. Mélusine secoua la tête de gauche à droite. Elle ne pouvait pas lui dire qu’elle avait fait ça des centaines de fois ça aurait paru suspect aux yeux du jeune homme même si pas mal d’autres avaient trouvé ça impressionnant. Elle s’approcha de lui, et l’entoura de ses bras. A son contact, Craig se détendit un peu. Commençant par un doux câlin, elle enfouis son visage au creux de sa nuque. Attendant que le rythme cardiaque de Craig se stabilise, elle lui lécha la peau puis la mordilla et enfin y déposa un chaste baiser. Il tourna son visage vers le sien et ils s’embrassèrent. Pas un petit baiser d’adolescents un peu fiévreux, non, un vrai baiser long et langoureux. Elle menait la danse, mais il apprenait rapidement, et ne voulait pas rester sur le bord du carreau. Glissant sa main sous la chemise du garçon, elle lui mordilla la lèvre inférieure. Il ne lui en fallu pas plus pour qu’il caresse les seins de Mélusine avec une passion mal dissimulée.

« Je sais ce que tu as fait. » murmura une voix féminine. Mélusine se tourna vers Madison. Les cours avaient repris pour le plus grand malheur de la jeune fille. Pour une fois, elle ne comprenait pas ce que voulait son amie. Pour une fois elle était même surprise. Les yeux un peu écarquillé, elle leva vers Madison un regard vraiment intéressé. Le visage de son amie n’exprimait pas vraiment de l’amour, c’était même, assez étrange, mais on dirait bien que c’était de la colère mélangée à du dégoût. « On me l’avait dit mais je m’étais dit que ce n’était qu’une rumeur de plus, que c’était faux. Parce que je te faisais confiance. » Elle ne parlait plus, elle sifflait de rage et de colère. « Et dire que je te considérais comme une amie. Quelle idiote j’ai été. »

Oui d’accord… quelqu’un peu rembobiner s’il vous plait ? J’ai pas compris. Je sais pas quelle mouche l’a piquée mais…

« Ecoute, Madi… » et quoi ? Mélusine ne savait même pas quoi lui dire. Ca ne se lisait pas déjà sur son visage ? Elle ne comprenait pas un traître mot de ce que lui disait Madison. Elle aurait pu lire ses pensées pour mieux comprendre, mais à chaque fois qu’elle pénétrait l’esprit de Madison une tonne de banalité, de pensées sans le moindre intérêt lui tombait dessus, et ça… eh bien ça l’énervait au plus haut point. Madison faisait parti de ces personnes que Mélusine évitait de lire les pensées. Mais bon, ça ce n’était pas le plus urgent. Le plus urgent c’était de paraître un tant soit peu normale devant le prof qui commençait à les regarder avec un peu trop d’attention. Rester en colle était un vrai calvaire pour Mélusine. Mais si en plus elle les passait avec une Madison folle à lier…

« Tu ne dis rien, hein ? » elle semblait presque en rire, mais Mélusine voyait bien que son amie avait tout sauf envie de rire. C’était de la rage, pure et dure, de la colère aussi noire que l’encre de chine. « Quelle belle garce tu fais ! Je sais bien ce que tu penses. Tu t’en moques ! Comme de tout ! Et bien du sais quoi ? Moi aussi je me moque de toi ! Tu n’es qu’une sangsue qui se colle aux autres et leur pique leur mec ! Une vraie salope comme toi ça ne peut faire qu’un seul boulot. C’est pour ça que tu t’en moque des sales notes, c’est parce que tu sais bien que tu finiras sur le trottoir ! Salope ! » ajouta-t-elle en explosant.

Ca y’est, bravo Madison, on va avoir droit à la colle !

« Mademoiselle Saint Clair, ce n’est pas une façon de parler. D’ailleurs vous devriez être en train de m’écouter plutôt que de sortir des mots aussi sales. Je crois qu’une heure de colle vous ferait du bien. Idem pour mademoiselle Eastwood. Je ne sais pas ce qui se passe entre vous deux, mais je suis certain que ça vous fera un immense bien de rester ce soir. »

Merci Mady ! Vraiment, merci.

Mélusine savait bien que les heures de colle, ce n’était rien en comparaison de la colère de son amie qui allait s’abattre sur elle quoi qu’il arrive. Mais exprimer sa colère sur les colles semblait plus facile. Madison avait été refroidie par la perspective de rester avec sa pire ennemi ce soir, mais Mélusine pouvait lui faire confiance pour repartir au quart de tour. Maintenant que le morceau avait été craché, la jeune fille voyait bien de quoi parlait son amie. Se faire traiter de salope ne vous arrive qu’en de très rare occasion. Excepté sur la route, en général, les femmes qui vous insulte avec ce mot là veulent dire par là que vous n’auriez pas dû leur piqué leur mec. Le seul hic c’est que Madison est célibataire. Même si elle est pom-pom girl, Madison est célibataire. Elle veut rester vierge avant le mariage alors ça rebute un peu les mecs même s’ils sont trop jeune encore pour envisager sérieusement l’acte. Alors ça voulait dire que Madison convoitait un des mecs avec qui Mélusine avait couché. Bon certes, sa vie sexuelle était active mais pas tant que ça non plus. Il n’y avait qu’un des mecs récents qui pouvait attisé ainsi sa colère. Et dans les mecs récents… Mélusine ne voyait que Craig qui pouvait plaire à Madison. Quoi qu’il en soit, Mélusine allait passer une très mauvaise fin de journée.

A Modern Ophelia Erw26

Cela faisait quelques années maintenant que Patrick Roseburn élevait seul ses deux petites filles. Cassiopée était suffisamment grande pour avoir des souvenirs de leur mère. Et elle se montrait parfois étrange, comme si elle attendait que sa mère revienne. Patrick avait bien du mal à expliquer l’absence de leur mère aux deux enfants, il avait dit à Cassiopée qu’elle était partie sans vraiment lui dire qu’elle était morte ou encore vivante, il avait espéré ne jamais avoir à en discuter avec ses filles mais il savait qu’un jour il faudrait leur dire la vérité. Mélusine était trop jeune pour avoir ce genre de discussion et c’était pour elle qu’il était resté vague. Il attendrait qu’elle soit en âge de comprendre pour lui expliquer tout. Que leur mère était partie, abandonnant ses deux enfants et son mari, sans même une explication.

La sonnette retentit à cet instant là, interrompant les pensées du père. Ilaurait dû sentir un certain soulagement, mais ce n’était pas le cas. La petite Cassie allait croire que c’était sa mère qui revenait. Mélusine était heureusement dans le salon. Mais ce fut elle qui se mit à courir maladroitement en criant « C’est maman ? Maman ? » avec une voix d’une innocence qui fendit le cœur du père en deux. Il se tourna vers sa petite fille minuscule et la saisit dans ses bras. Elle le fixa de ses grands yeux bleus avec une intensité qui fit fondre le cœur du père. Il aurait voulu la rassurer, lui dire que sa mère allait franchir la porte, lui mentir, ça serait tellement plus simple. Mais il ne savait pas où était leur mère, il n’avait pas de pouvoir magique contrairement à elle, et ignorait comment la retrouver. La seule chose qu’il savait c’est qu’elle ne reviendrait pas de son plein gré. Il aurait pu utiliser les moyens de la police pour la retrouver, mais à quoi cela pourrait-il servir ? Elle était partie en laissant derrière elle leurs deux enfants, deux magnifiques petites filles. Si ces deux filles n’avaient pas pu la retenir, qu’est-ce qui le pourrait ? Il savait que c’était vain. Espérer ne rendrait que les choses plus douloureuses. Il déposa un baiser sur la joue de sa fille et constata qu’elle était légèrement humide. Depuis quand Mélusine pleurait-elle en silence ? Ca devenait vraiment effrayant. Il se concentra sur la porte tentant de repousser l’inéluctable : le moment où il devrait lui expliquer que sa mère ne reviendrait jamais. Il ne leur avait pas dit qu’elle était morte et ne tenait pas à le faire. Cassie avait compris et Mélusine ne tarderait pas à le comprendre. Leur mère était tout simplement partie, elle ne voulait pas de cette vie de famille, et elle ne reviendrait pas. Elle les avait abandonnés. La porte s’ouvrit sur l’oncle Julien.

Exaspéré en voyant ce cinquantenaire élégant vêtu comme un dandy avec cette mine réjouie qu’il abordait toujours lorsqu’ils se croisaient, le père ferma son visage, chassant toute expression qui aurait pu le trahir et demanda d’une voix sèche : « Que voulez-vous ? » Il n’usait plus de formule de politesse avec cet homme pourtant si raffiné qui lui ne perdait jamais son sang froid. L’oncle Julien était mille fois plus exaspérant parce qu’il ne se trahissait jamais, qu’il abordait toujours ce sourire de vendeur, et que malgré son air froid et distant, il se dégageait de lui un sentiment de sympathie. Si les choses s’étaient passés autrement, le malheureux père aurait pu apprécier l’oncle Julien. « Ne soyez pas fâché, je viens en ami. » répondit calmement l’oncle Julien. Evidemment ce fut Mélusine qui rompit cette atmosphère pesante. Elle battit des bras pour avoir un câlin avec l’oncle Julien. Le fait était que Mélusine adorait son oncle. Elle était toujours souriante et pleine de joie dès qu’elle le voyait. Et c’était bien ce qui inquiétait son père. L’oncle Julien ne lui inspirait que de la méfiance comme le reste de la famille de sa femme. Il était sans doute le seul à avoir montré de la sympathie envers le pauvre père abandonné par sa femme après le départ de la dite femme, le seul qui soit venu épauler le père soudainement seul avec ses deux filles et son travail de flic. Mais le père aurait préféré que l’oncle Julien ne l’aide pas. Il ressentait sa présence comme une menace sans savoir exactement pourquoi. C’était son instinct qu’il lui disait de garder ses filles loin de l’oncle Julien.

Mélusine était si excitée par la présence de son oncle, elle gigotait tellement, que son père dû la laisser aller dans les bras de l’oncle Julien de peur qu’elle ne fasse une crise s’il lui refusait ce petit plaisir tout à fait anodin. Pourtant son cœur se serra en voyant l’oncle Julien tenir sa fille, et quelque chose en lui hurlait qu’il ne devait pas le laisser la toucher. Mélusine eut un sourire apaisée, comme si elle ressentait une vague d’amour l’envelopper. L’oncle Julien avait vraiment l’air de l’apprécier, il n’avait pas un regard de prédateur et rien dans son attitude n’avait d’alarmant, pourtant le père ressentait sa présence comme une menace. « Qu’elle grandit vite ! » s’exclama l’oncle Julien. Le père étouffa un soupire dans une quinte de toux. Inutile de paraître encore plus froid. Il sentit une présence et baissa les yeux pour voir Cassie qui se tenait à côté de lui, croisant les bras, avec un air drôlement sérieux. Le plus étonnant chez sa fille aînée, c’est qu’elle le soutenait toujours. Quelle que soit la situation, il savait qu’elle lui ferait toujours confiance. Une confiance aveugle. L’oncle Julien déposa la charmante petite Mélusine par terre. Cassie la récupéra avec une aisance inhabituelle pour une enfant de son âge. Le père regrettait que sa fille soit obligée de jouer les secondes mères pour sa petite sœur. « Je crois vous avoir posé une question, non ? » insista le père en essayant de ne pas froncer les sourcils. L’oncle Julien sourit, il devait sentir l’animosité de son interlocuteur mais il ne semblait pas s’en offusqué, comme s’il s’y attendait. « Je suis venu pour discuter des talents de vos filles. Laissez-moi entrer ça sera plus simple pour discuter. » Le père durcit son regard, laissant la tension entre eux monter avant de s’effacer. Il aurait voulu le jeter dehors, l’empêcher d’entrer chez lui, mais il ne pouvait pas faire ça. Si l’oncle Julien ne se montrait pas aussi sympathique ça serait plus facile, mais il n’avait rien de tangible contre lui, uniquement une vague sensation.

Assis autour de la table basse du salon, une tasse de thé en face de lui, l’oncle Julien grignotait un biscuit sec. Non loin de là, les deux fillettes jouaient avec des poupées, mais Cassie semblait pas vraiment concentrée sur son jeu. Elle jetait de petits coups d’œil furtif à son père. Partageait-elle le sentiment de son père ou lui faisait-elle simplement confiance, comprenant ce qu’il ressentait ? Le père l’ignorait mais si cela le rassurait, il n’aimait pas l’idée que sa fille se fasse du soucis. Elle en aurait bien l’occasion plus tard. « Je suis désolé, mais il est hors de question que je vous confie l’éducation de mes filles. » répondit le père d’un ton légèrement menaçant. Il sentait le flic ressortir, il avait envie de menacer franchement l’oncle Julien avec ses si bonnes intentions, son envie tellement pressante de l’aider, d’être là à chaque moment important, qu’il aille se faire foutre lui et sa famille ! C’était à elle de s’en occuper de leur éducation et elle avait foutu le camp. Personne d’autre n’avait le droit d’intervenir. Il ne laisserait pas ces mages si sombre toucher à ses filles. Sa femme n’avait pas tellement l’air de leur faire si confiance que ça, et pourtant il savait qu’elle était loin d’être un ange. Si elle ne leur faisait pas confiance, il ne pouvait certainement pas le faire. « Réfléchissez-y, nous sommes les mieux placés pour les aider à contrôler leurs pouvoirs. Viendra un moment où vous serez surpassé par les évènements, et à ce moment là, ça sera trop tard. » insista l’oncle Julien qui n’avait même pas prit un ton pressant, il disait cela d’une voix presque triste. Le père aurait pu se montrer compréhensif, mais tout ce qu’il ressentait c’était de la colère, froide, brutale et dévastatrice. Il ne songeait qu’à une chose, comment empêcher cet homme et la famille de sa femme d’approcher de ses filles.


A Modern Ophelia Erw22

« J’aimerais savoir ce qui se passe dans cette jolie tête. » murmura l’oncle Julien en caressant les boucles rousses de la jeune fille. Mélusine sorti de ses pensées en entendant la voix de son oncle préféré. A vrai dire c’était le seul qu’elle connaissait. Julien était le frère de sa mère, il était le seul qui parlait de sa mère, le seul qui semblait l’avoir vraiment aimé même si elle savait que son père en avait été amoureux, le départ de sa femme l’avait blessé et cela Mélusine le savait bien. Son père ne parlait jamais de leur mère. Mais Julien oui. Il aimait en parlé. Il lui racontait comment il avait aidé sa mère à maîtriser ses dons, il lui disait comment s’était passé leur enfance, il lui avait même raconté leurs sorties, comment sa mère se déguisait en homme pour se rendre dans les bas-fond, et comment elle s’amusait à manipuler les hommes. Mélusine avait l’impression de voir sa mère avec netteté lorsqu’elle lisait les pensées de son oncle. Bien sûr il lui masquait des choses, mais elle comprenait. C’était un sorcier si puissant, il était déjà sympa de lui ouvrir son esprit. Mélusine aimait beaucoup son oncle, peut-être même trop. Lorsqu’il la touchait elle ressentait plus qu’un simple attachement, elle frémissait lorsqu’il la frôlait, et elle aimait qu’il lui caresse ses cheveux. L’adolescente sourit à son oncle. « On en était où ? » Ce qui était génial avec l’oncle Julien c’est qu’il ne prenait jamais la mouche lorsque Mélusine décrochait. Il semblait vraiment la comprendre.

« Je t’expliquais comment te fermer à Asher. Tu ne dois pas laisser cet esprit te parler, ni même te contacter. Il est dangereux. Je te l’ai déjà dit non ? Ecoute, je sais que tu n’aime pas qu’on te dicte la conduite à avoir mais c’est vraiment important. Asher hantait aussi ta mère. Et ça l’a détruite. Tu comprend? C’est à cause de lui qu’elle a dû vous abandoner, ta soeur et toi. Ne le laisse plus entrer dans ta vie. » Mélusine hocha la tête mais elle ne l’écoutait que d’une oreille. Le seul moment où Mélusine mentait à son oncle c’était lorsqu’il parlait de Asher. Cet esprit venait voir régulièrement Mélusine, il lui avait offert des roses, des montagnes de roses à ses 8 ans. Et il se comportait comme un gentleman. Mélusine se doutait que Asher n’était pas juste un esprit qui voulait qu’on l’écoute. La plupart des esprits avaient juste besoin que quelqu’un les voit, que quelqu’un les écoute, pour se sentir à nouveau vivant. Mais Asher était différent. Il était puissant, et il avait offert à la jeune fille des pouvoirs. Elle savait ce qu’il voulait mais elle était convaincue qu’elle était plus forte que lui. Son oncle semblait penser le contraire. Mais Mélusine ne voulait plus avoir cette discussion où il lui expliquait comment Asher avait détruit sa mère et d’autres femmes de la famille. Asher lui avait déjà expliqué ce qui s’était passé, et Mélusine avait commencé à comprendre que cet esprit aimait les femmes de la famille, qu’il se nourrissait de leurs pouvoirs. Mais elle pouvait l’accepter. Elle était plus forte que sa mère. « Promet-moi que tu ne le laissera plus t’offrir quoi que ce soit. » Mélusine se mit à rire doucement puis avec le plus grand sérieux elle dit : « Je te promet. » Oncle Julien haussa les sourcils, scruta le visage de sa nièce, puis lui sourit.

Quelques minutes plus tard, sans que l’un ou l’autre puisse l’expliquer, ils s’étaient retrouvés sur le canapé à faire l’amour. Julien avait caresser la joue de sa nièce mais affectueusement, c’était elle qui l’avait embrassé. Mais il ne l’avait pas repoussé. Et sans que cela puisse vraiment s’expliquer, ils avaient fait l’amour. Mélusine avait aimé cela. Julien était plus expérimenté que les garçons de son âge, plus doux aussi, plus assuré dans ses gestes et il lui avait offert plus d’orgasme qu’elle n’en avait jamais eut jusqu’à présent. Lorsqu’il la touchait elle sentait son amour immense pour elle, son affection sans limite. Elle ne s’était jamais sentie aussi bien qu’à cet instant, les bras forts et tendre de son oncle l’enlaçant. Pourquoi leur amour pourrait-il bien être interdit ? Se demanda-t-elle en son fort intérieur, ils ne faisaient rien de mal. Elle posa sa tête au creux des épaules de Julien, écoutant son cœur battre se laissant bercer par cette mélodie. Il lui semblait entendre de la musique. Des violoncelles offrant une triste et mélancolique mélodie. C’était une musique magnifique. Fermant les yeux pour mieux entendre la musique, elle n’entendit pas la porte s’ouvrir, ne vit pas sa grande sœur entrer dans le loft de Julien, ce fut seulement sa voix aigus résonnant pleine de colère et de honte qu’elle entendit brusquement. « Qu’as-tu fait ? Julien, putain c’est ta niece! » fit Cassiopée furieuse. Elle bondit devant le couple enlace, ses traits déformés par la colère. Mélusine ouvrit ses yeux comme si elle sortait d’un rêve. Elle sentit tout de suite le pouvoir qui enflait. Sa sœur concentrait la magie en elle. Et la pièce semblait saturer de pouvoir. Doucement Julien la repoussa pour se lever et faire face à Cassiopée. « Cela ne te regarde pas, Cassiopée. Tu n’es qu’une enfant gâtée qui veut jouer le role de mère. Mais Mélusine est assez grande pour prendre ses décisions. Tu devrairs rentrer chez toi avant de te rendre ridicule. » Cassiopée était plus furieuse encore. La lumière de l’ampoule se mit à clignoter alors que la pièce se remplissait de pouvoir, d’une tension magique. Mélusine comprit ce que sa sœur allait faire avant même que Cassiopée en eut conscience. Elle allait tuer l’oncle Julien. Avec vicacité, Mélusine se leva et saisit la main de sa sœur. « Viens on s’en va. » Muette, Cassiopée tremblait de rage. Mais Mélusine réussit tout de même à l’entraîner au dehors sans un regard pour Julien, elle ne voulait pas que sa sœur use de la magie pour tuer, car elle savait que Cassiopée regretterait son geste toute sa vie. Elle poussa sa sœur hors de l’appartement. A cet instant, elle ne savait pas que c’était la dernière fois qu’elle verrait Julien.

« Tu ne savais pas ce que tu faisais. Il t’a manipuler. Oh mon dieu, Mélusine. » fit Cassiopée avec une voix de robot dans l’ascenseur qui les ramenait à la réalité peu à peu. Mélusine se contentait de serrer la main de sa sœur comme si elle avait peur de la perdre. « Tu ne savais pas ce que tu faisais. » Mélusine caressa les cheveux de sa sœur. Cette dernière était encore rageuse, étouffant de colère, portant sa haine envers l’oncle Julien. Mélusine savait qu’elle ne pourrait rien faire pour apaiser la colère de sa sœur, qu’elle ne pourrait pas l’empêcher de haïr Julien, aussi elle fit ce qu’il lui sembla la meilleure option et enlaça sa sœur dans ses bras. Etouffant sa colère, elle la serra contre elle, espérant pouvoir faire disparaître cette haine, cette colère, mais elle ne pouvait pas effacer ce qui s’était passé. Cassiopée allait oublier, dans quelques années, quand le temps aura fait son action.


A Modern Ophelia Erw30

L’endroit était glacial. Même le fauteuil était glacé. Mélusine sentait sa peau se couvrir de givre tant il faisait froid. Elle n’avait qu’une envie, c’est de glisser à bas du siège et de sortir de là. On était en plein été mais ça se voyait pas ici. Faut dire qu’à l’hôpital on n’a guère le loisir de voir le soleil. Pourquoi l’hôpital ? Pour une fois, ce n’était pas de la faute de Judith. L’année dernière, Mélusine avait bien fait quatre passage à l’hôpital rien que pour y amener Judith après qu’elle ai fait un sacré malaise. Mélusine disait malaise parce que tante Edith disait toujours ça pour qualifier un coma éthylique. Par habitude en somme. Non, cette fois-ci la jeune fille s’y était rendue seule. Elle était concernée.

Quatre semaine auparavant, Mélusine se retrouvait dans une pharmacie pour y acheter un test de grossesse. Depuis qu’elle avait couché avec Toby, le garçon de la station service, ses règles n’étaient toujours pas arrivée. Un peu inquiète, tout de même, la jeune fille âgée seulement de 15ans, s’était débrouillée pour passer à la pharmacie. Ca n’avait pas été simple. Impossible d’aller à celle du quartier où elle vivait, on la connaissait trop bien là-bas. Son père aurait forcément été au courant. Et puis elle voyait déjà venir le petit discourt que ne manquerait pas de lui faire le pharmacien. Non merci. Donc elle avait pris le bus, et était allé dans le centre ville. Elle était sortie en lisant les instructions. Elle n’arrêtait pas de se dire merde dans sa tête. Avoir un gosse n’était pas spécialement une bonne idée, surtout quand on a un père qui a déjà du mal à jongler entre son boulot et ses filles. Elle avait attendue d’être rentrée chez elle pour s’enfermer dans les toilettes. Faire le test ailleurs aurait été trop dur. Elle avait pisé sur le machin et avait attendu. Angoissée, elle tenait le bout de plastique entre ses doigts en se demandant comment se passait un avortement. Est-ce que tout ce qu’on disait sur la sensation de vide ressentie était vrai. Et puis le résultat s’est affiché. Dans sa tête, elle a hurlé merde. Mais aucun son n’est sorti de sa bouche. Elle s’est relevé, a remonté son pantalon et a jeté le test dans la ben à ordure du voisin.

Mélusine n’était pas spécialement prête à avoir un enfant. A 15ans c’est dur de prendre des décisions. Mais Mélusine était assez mature pour son âge. Elle savait bien qu’être enceinte lui était impossible. De toute façon, elle n’aurait pas pu mettre au monde ce machin sans se mettre à lui porter un vague sentiment d’amour et après le refiler à d’autres. Elle n’aurait pas pu. Quand à élever un enfant, c’était exclu. La solution était évidente. L’exécuter beaucoup moins.

Revenir à l’hôpital où on est né pour avorter est sacrément ironique, vous ne trouvez pas ? Mélusine trouvait la blague assez marrante. Mais c’était celui le plus proche. Elle ne voulait pas qu’on fasse un dossier sur elle, ne voulait pas de trace, mais elle n’avait pas vraiment les moyens. Elle se trouvait donc dans cette pièce glacée sans fenêtre avec ce néon assez aveuglant au-dessus de la tête. L’infirmière qui l’avait emmené ici était froide, plus froide encore que ce fauteuil. Elle n’avait pas lâché un seul mot et Mélusine était persuadé qu’elle semblait lui en vouloir personnellement. Bref ça n’était pas la joie. Mélusine observait le plafond en attendant que ce MMAP passe. Le MMAP c’est le mauvais moment à passer. Elle entendait des bruits de voix et de pas derrière la porte, mais personne ne semblait se hâter à venir lui retirer ce putain de machin qui s’était logé dans son ventre.

« Bonjour mademoiselle. » fit un médecin assez beau garçon en entrant. Les hormones de la jeune fille se réveillaient au mauvais moment. Séduire ce beau garçon n’était pas spécialement une bonne idée. Enfin, c’était mieux que de songer à la perte du machin. Elle sourit au médecin, en essayant de ne pas faire un sourire aguicheur, mais dieu que c’était difficile. « Nous voudrions vous faire passer quelques tests avant. Rien de bien méchant, c’est juste que vous n’avez pas vu de médecin depuis très longtemps. Je vous rassure, c’est pris en charge par votre mutuelle. »

Mélusine aurait bien voulu remercier son père d’avoir pris une aussi bonne mutuelle. C’était sans doute grâce à lui, étant donné le temps qu’il passait ici, il était logique de prendre une bonne assurance maladie.

« Bien sûr. Je suis d’accord. » fit la jeune fille. Elle laissa le beau garçon prendre son sang, elle le laissa prendre sa tension, et elle accepta même de passer dans une petite machine avec un gros ronron. Il semblait tellement y tenir, qu’elle n’osa pas lui dire que ça ne servirait à rien. Heureusement qu’il était beau garçon, sinon elle aurait sans doute eut marre au bout d’un moment. Durant toute l’opération de la batterie de test, elle dragua plus ou moins le docteur. Celui-ci avait reçu le message mais faisait le mec gentil et paternel. Ouais c’est ça songeait-elle, comme si tu n’étais pas intéressé. Il laissa une infirmière la ramener dans la salle pour qu’elle se fasse enfin avorter. Il aurait voulu attendre un peu mais elle n’avait pas non plus tout son temps. Judith finirait bien par avoir besoin d’elle.

Il mit une éternité à venir. Mentalement, elle se résuma tout les informations qu’elle avait pu réunir sur le médecin. A première vu, il avait la trentaine. Il semblait bien jeune mais à sa manière de parler et à ses gestes, elle dirait qu’il n’en était pas à son premier cas. Il ne tenterait pas de prendre un cas difficile mais il savait déjà pas mal se débrouiller dans son registre. Elle avait noté qu’il aimait bien prendre soin de ses patients, qu’il lui semblait normal d’être une épaule où se reposer pour eux. Il avait également envie d’aider ceux qui avaient pas grand chose. Elle savait que la batterie de test c’est parce qu’elle n’était pas bien riche. Il avait l’occasion de la faire gratos alors il l’avait faite. Avec le stéthoscope elle avait appris qu’il avait récemment déménagé. Son ancien hôpital lui manquait. Mais la fille avec qui il sortait l’avait poursuivit en justice et c’était de peu qu’il avait réussit à conserver son doctorat. Cette l’histoire l’avait refroidie. Depuis, il ne sortait plus beaucoup. Mais se consacrer entièrement à son travail ne le dérangeait pas.

« Je suis désolé… nous avons un problème. Voilà, votre coeur est mal en point. Vous souffrez d’une insuffisance cardiaque. Heureusement que nous nous en sommes aperçu aujourd’hui. Voilà où nous en sommes, votre coeur est assez faible, au moindre effort il peut vous lâcher. Dans ces conditions, vous ne survivrez pas longtemps. Je vous ai déjà ajouté sur la liste des demandeur d’organe. » lui annonça-t-il après s’être dandiné un bon moment devant elle. Il semblait si triste pour elle qu’elle avait envie de le rassurer. Mélusine ne se sentait pas si triste que ça, ni tellement en colère. Elle se demandait juste si ça allait être douloureux. C’est étrange, mais elle acceptait plutôt bien le fait d’être mourante. Quelque part, au fond d’elle, elle s’était toujours dit qu’elle mourrait jeune.


Dernière édition par Mélusine J. Roseburn le 28/10/2010, 14:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: A Modern Ophelia   A Modern Ophelia Icon_minitime28/10/2010, 14:43

test rp.

Frappant à la porte, Mélusine se demanda quel type d’appartement sa soeur avait choisit. Elle connaissait bien les goûts de sa sœur, mais elle savait aussi qu’elle n’avait pas beaucoup d’argent. Le visage mélangeant la surprise et la joie de sa sœur apparu dans l’entrebaillement de la porte. « Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu aurais dû m’appeler avant ! Entre. » fit Cassiopée avant de prendre sa sœur dans ses bras. Elles ne s’étaient vus que trop rarement depuis que Cass avait prit un appartement à Shreveport. Mélusine avait compris le désir de sa sœur à vivre seule, à quitter leur père, mais sa sœur lui manquait horriblement. Elle était trop loin d’elle. Alors c’était avec joie qu’elle enlaçait sa sœur, reniflant son odeur, et ayant une impression de bonheur complet. Sa sœur était enfin près d’elle. L’étreinte dura quelques minutes, puis Mélusine entra avec sa valise qu’elle déposa dans le séjour. L’appartement était plus grand qu’elle ne se l’était imaginé, évidemment l’aménagement permettait de gagner plus de place, mais elle s’était attendu à un endroit minuscule alors que cet appartement était spacieux et lumineux. « Pourquoi tu as une valise ? Tu comptes rester un petit moment ici ? » Mélusine savait que ce moment arriverait. Le moment où elle devrait expliquer qu’elle était parti de chez leur père définitivement, le moment où elle expliquerait pourquoi. C’était un moment difficile parce que Cass n’allait pas apprécier ce que sa sœur avait à lui dire. « A vrai dire, j’imaginais m’installer ici. Et il vaudrait mieux que tu t’assoie parce que j’ai des choses à te dire. Et ça ne va pas être facile. » Cassiopée regarda sa sœur avec étonnement. Elle tentait de décrypter son expression. Mélusine ne pu s’empêcher de sourire. Sa sœur tentait toujours de comprendre ce que pensait les gens en décryptant leur expression. « De quoi tu parles ? Bien sûr que tu peux t’installer ici. » Un peu rassurée, mais si elle savait déjà que sa sœur allait lui dire oui, Mélusine décida d’attaquer directement le sujet qui fâche. « Alors voilà, papa a commencé à boire. J’ai bien tenté de le stopper, mais je crois que c’est peine perdue. Ca me tue de le voir comme ça, je ne pouvais pas rester. Et puis, je suis mourante. Je ne veux pas que tu t’inquiète d’acord ? Tout ira bien. Mais je voudrais passer les derniers moments qu’il me reste avec toi. » Cassiopée ne dit rien, s’effondrant dans le sofa, elle commença à pleurer en silence.

Sa sœur la rejoignit et l’entoura de ses bras. Les deux sœurs avaient toujours été très proche, mais depuis que Cass s’était installée à Shreveport, elles ne se voyaient plus beaucoup. Mélusine n’avait pas voulu lui apprendre quoi que ce soit par téléphone. Mais dès qu’elle avait su qu’elle était mourante, elle savait alors ce qu’elle ferait. Primo, elle s’installerait chez sa sœur, deuxio elle chercherait à retrouver Julien qu’elle voulait voir une dernière fois, tercio, elle allait profiter de ces putains de derniers mois qu’il lui restait. Un an ou deux avait dit le médecin. Un groupe très rare. Peu de chance d’avoir un donneur. Elle se souvenait de chaque mot, de chacune de ses expressions. Il était triste pour elle, tout le monde était si triste et si désolé pour elle, c’était devenu insupportable. Ici elle ne dirait rien. Seule sa sœur saurait. Et elle espérait vraiment que sa sœur ne se mettrait pas à déprimer comme leur père l’avait fait. Cassiopée renifla en relevant la tête, caressant les cheveux de sa sœur entre deux sanglots qu’elle tentait d’étouffer. Mélusine pouvait lire la tristesse insondable qui s’était abattue sur sa sœur, mais au lieu de s’enfermer dedans, il y avait une étincelle brillante de mille feux dans ses yeux. « Je vais trouver le moyen de te sauver. Je te le promet. Hors de question que je te laisse mourir, d’accord ? » Comment lui dire que c’était impossible ? Mélusine renonça.

famille.
▬ Patrick Roseburn ● Son père est la personne que Mélusine apprécie le plus au monde. C’est un homme bon qui a fait tout ce qu’il a pu pour élever convenablement ses deux filles, deux sorcières puissantes alors qu’il n’était qu’un simple humain. Elle ne lui en a jamais voulu de l’avoir envoyé chez un psy, car elle comprend que faire face aux pouvoirs de sa fille était difficile pour lui. Et elle lui en est reconnaissante de ne jamais avoir appelé la Blanche Confrérie. Il a fait tout ce qu’il pouvait pour la protéger et elle le sait. Malgré tout, son père ne l’a jamais comprise. Il ignore qu’elle est nymphomane et sait qu’il a très mal vécu le départ de ses deux filles. Mais elle l’aime beaucoup et s’inquiète pour lui. En effet après que Cassiopée ai quitté la maison, il a commencé à boire. Elle a bien tenté de l’aider mais il ne l’écoutait pas. Comme tous les alcooliques il refuse de se faire aider parce qu’il n’a pas conscience de son problème.
▬ Cassiopée Roseburn ● En tant que grande soeur, Cassie s'est toujours inquiété à cause de sa petite soeur. Entre sa manie de ne jamais respecter les règles et de se moquer de tout, de ce que peuvent penser les gens aux règles les plus basiques de la société, Cassie a beaucoup d'effort à faire pour empêcher sa soeur de finir en prison ou dans de très mauvaises passes. Mais dans le fond, elle adore sa petite soeur et comprend qu'elle puisse agir ainsi. Elle aimerait elle aussi pouvoir se foutre de tout et se moquer de ce qu'on peut penser d'elle. Mais elle se sent responsable de sa petite soeur. Jusqu'à ce qu'elle apprenne que sa soeur a non seulement hérité des mêmes dons qu'elle venant de leur mère, mais aussi que sa chère et tendre petite soeur est atteinte d'une malformation cardiaque. Gérer le don de sa soeur n'est pas aussi compliqué que de chercher le miracle qui pourra sauver sa soeur. C'est à cause de cela qu'elle cherche sa mère dont elle se moquait éperdument jusqu'il y a peu.
▬ Julien Mayfair ● Elle l’appelle Oncle Julien, c’est lui qui lui a apprit à manipuler la magie. Mélusine s’est rapidement prise d’affection pour son oncle alors que Cassiopée au contraire se montrait extrêmement méfiante à son égard. Mais lorsqu’elle a couché avec lui, une petite erreur qu’elle a commise, Cassiopée l’a découvert et a tout fait pour éloigner Mélusine de son oncle. La jeune fille n’a jamais vraiment reproché à sa sœur de l’avoir éloigné de son oncle mais au fond, elle aurait aimé rester avec lui parce qu’il la comprenait mieux que personne. C’est aussi la seule personne qui accepte de parler de sa mère, et elle aimait l’entendre parler d’elle. Il semblait très proche d’elle et ne lui en voulait pas contrairement à son père. Elle ne l’a pas revu depuis des années et aimerait le revoir.

pseudonyme. Eden Memories
âge. 22 ans
code du règlement. j'ai écrit ce code, je crois que je peux m'en passer non?
avis général à propos du forum. J'adore toujours mon petit bébé, il est toujours aussi magnifique même s'il grandit trop vite. Oui je parle de mon forum comme un enfant, mais ça n'en est pas si éloigné non?
avatar utilisé. Evan Rachel Wood
crédit. Dodixe, Shiya



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MessageSujet: Re: A Modern Ophelia   A Modern Ophelia Icon_minitime28/10/2010, 14:54

    Bienvenue et EXCELLENT choix d'avatar :040/:
    Si mon post te gêne, n'hésites pas à le dire je le supprimerais Wink
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MessageSujet: Re: A Modern Ophelia   A Modern Ophelia Icon_minitime28/10/2010, 14:59

Reuh ma bibiche :)
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MessageSujet: Re: A Modern Ophelia   A Modern Ophelia Icon_minitime28/10/2010, 15:07

hey reuuuuh :015/:
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MessageSujet: Re: A Modern Ophelia   A Modern Ophelia Icon_minitime28/10/2010, 15:12

Merci à tous les trois. Bon les gars, ma fiche est terminée... ça me fait bizarre de m'auto validé... si ça ne vous dérange pas...
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MessageSujet: Re: A Modern Ophelia   A Modern Ophelia Icon_minitime28/10/2010, 15:14

beh non, j'allais justement te dire "bon eh, tu t'valides toute seule comme une grande hein" What a Face
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MessageSujet: Re: A Modern Ophelia   A Modern Ophelia Icon_minitime28/10/2010, 17:00

Welcome
JE SUIS LA POUR TE GUIDER

Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative.
Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modérer pour la validation.


Bon d'accord je m'y colle. Auto validation

A Modern Ophelia 20j09sn
J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé!
Toutes mes félicitations!

Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option!
Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des challanges ou bien dans l'animation. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!

Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu sur Drag me to Hell.
Amuse-toi bien, et rappelle toi, que si tu as la moindre question nous serons toujours là pour y répondre.
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MessageSujet: Re: A Modern Ophelia   A Modern Ophelia Icon_minitime28/10/2010, 17:34

j'ai adoré ta fiche heart ça promet encore
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MessageSujet: Re: A Modern Ophelia   A Modern Ophelia Icon_minitime28/10/2010, 18:41

lolinou!
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MessageSujet: Re: A Modern Ophelia   A Modern Ophelia Icon_minitime28/10/2010, 20:04

re toi ^^

tu veux me concurrencer en nombre de perso'? XD
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MessageSujet: Re: A Modern Ophelia   A Modern Ophelia Icon_minitime28/10/2010, 20:27

J'en ai trois tu en as quatre, donc non lol.
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MessageSujet: Re: A Modern Ophelia   A Modern Ophelia Icon_minitime28/10/2010, 20:30

attention, tu vas peut-être en prendre un 4ème toi aussi XD
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MessageSujet: Re: A Modern Ophelia   A Modern Ophelia Icon_minitime

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