Identité
✤ Traits de caractères D’aucun te qualifierait de fou, de cinglé, de malade bon à interner. Pourtant tu as interné plus de gens que la plupart des hommes. Obsessionnel, sans aucun doute, tu peux virer à la folie et perdre toute idée de limite dès lors qu’on pose un nouvel ADN sous tes yeux.  Tu es un savant au sens noble du terme, apprendre, connaître, enrichir ton cerveau de nouvelles connaissances, et faire avancer le champ de la connaissance, ça te fait frémir l’échine malgré le froid de ton corps. On te qualifierait de pervers sans grand mal. Pervers non pas au sens moderne, tu es sans aucun doute libertin et grand amoureux du corps et du plaisir, mais ta perversion est ailleurs, elle est dans la douleur, et dans ton absence de respect de la vie d’autrui. Tu es aussi un grand observateur bien loin d’être impulsif, tu pèses sans arrêt le pour et le contre avant d’agir, même si ton égoïsme tire souvent le pour vers toi, en se moquant finalement des contres qui pourraient exister chez ceux que ça implique. Tu as appris à te faire discret au fil des années, et si tu es un charmeur inconditionnel, tu n’en demeure pas moins un parfait caméléon capable de se fondre dans le décor. La cruauté au visage d'ange, l'intolérance au service de la science.
✤ Occupations, manies, habitudes & goûts Jouer avec l’ADN et admirer le résultat. C’est sans doute là ton plus grand plaisir avec la séduction et le plaisir de la chair Trois plaisirs coupables que tu lies irrémédiablement à la musique classique, toujours allemande, que tu écoutes pour mieux jouir de ces plaisir. Tu peux passer des heures à analyser un génome et y prendre ton pied. D’autre part, il y a sans doute cette manie de te planter de fines aiguilles dans la peau pour essayer de trouver un peu de vie, un peu de sang, un gêne ou deux, pour t’arracher des cris de douleurs qui ont si souvent bercé ton quotidien pendant la guerre, les cris des fantômes sont devenus les notes de la mélodie qui te fait perdre pied. Tu prends un malin plaisir à séduire les plus vieux que toi, jouant de tes airs d’ange, de chérubin adorable, plus dangereux qu’il n’en a l’air.
✤ Discipline Cent trente deux ans ça laisse le temps de développer ses capacités, la tienne s’appelle Quietus  La mort silencieuse, alors même que ça semble à des années lumière de la mort que tu as donné des années durant. Mais si les cris t’ont toujours fait frémir l’échine, voir le corps se plier sous ton simple regard t’a toujours fasciné aussi. Ainsi, tu as la capacité de te plonger dans le plus grand des silences possible, pour te retirer et parvenir à réfléchir. Ton pouvoir te permet aussi de transformer ton sang en un délicieux venin, mortel, chose qui fascine ton instinct de généticien, tu as essayé des heures durant de comprendre ce mécanisme, de capturer cette transformation, en vain. Ton sang redevient un vulgaire liquide vampirique dès qu’il sort de ton corps pour atterrir sous ton microscope. Depuis quelques temps, tu as atteint le niveau trois de ton pouvoir, ta concentration peut suffire à voir une personne exploser littéralement dans le sang. Les vaisseaux se tendent, tendent, tendent, et explosent… Le mort s’écroule dans son sang, et tu ne peux te retenir de venir en étaler doucement sur tes lèvres, comme une femme se maquillerait pour un rendez vous avec le divin.
✤ Convictions Pouvoir rivaliser de ton charme, pouvoir fasciner de ton aura, planter tes crocs sans avoir à être discret, voir la fascination dans les yeux de certains humains, tu avais adoré ça. Puis les idiots qui avaient pris cette décision s’étaient mis à établir des règles, ils s’étaient mis à vouloir régir vos vies, ils s’étaient mis à vouloir établir une hiérarchie, la hiérarchie, tu l’avais suffisamment connue. Tu avais mis suffisamment de temps à t’y soumettre, ou plutôt, tu avais passé tellement de temps à te battre pour te hisser parmi ses rangs pour ne pas avoir la bêtise de te soumettre à nouveau.  Alors tu flirtes avec les limites, jouant toujours avec la désobéissance sans jamais laisser suffisamment de largesse pour être puni. Danser avec les limites t’as toujours fait frémir, et ce depuis le jour où ça avait bien faillit te coûter la vie, enfin, si tant est qu’ils aient pu être capable de te tuer ce jour là…
✤ Signes particuliers Le parfait petit aryen,c’est devenu un sacré signe particulier dans ce monde de métissage raciale. Mais tu n’as pas pour simple particularité, tes cheveux blonds d’or et tes yeux d’azure. Les tatouages ornent ta peau, un aigle, vieux souvenir de tes années au parti, des signes religieux, pure provocation envers le divin dont tu te défies, des inscriptions un peu partout sur le corps, certains ont verdis avec les années, reste des premières années où l’on a su planter les aiguilles dans la peau, d’autres sont d’un noirs parfaits sur ta peau pâle, traces plus modernes des machines à tatouer.