« Toutes les choses vraiment atroces naissent dans l'innocence », Hemingway.
Sieghart Mönch
Alias ; Zig-zig, le Monster Munch 100% tournesol, 100% plaisir
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Sieghart Mönch 23/1/2016, 16:29
Sieghart Mönch
Feat Stephen James
Vingt-trois ans † Hérésie † Psychologue
DATE & LIEU DE NAISSANCE ☞ Le 18 Novembre 1993, en Allemagne ; AGE ☞ Vingt-trois ans ; ORIGINE ☞ Papa allemand et maman démon, j'en conclus quoi ? ; CAMP ☞ Pas de clan, en tout cas pas pour le moment, Sieghart ne connaît encore rien de tout ça. ; INFLUENCE ☞ Scox. ; NOM DU DOMINATOR ☞ / DATE DE LA MARQUE ☞ / ALCHIMIE ? ☞ / ETAT CIVIL ☞ Célibataire. METIER ☞ Il a terminé ses études de psycho, alors peut-être psychologue, si c'est possible. Il n'est pas très compatissant, mais très intéressé par le sujet, et puis les cordonniers sont les plus mal chaussés, à ce qui paraît. ETIQUETTE ☞ Il vient seulement d'arriver, il n'a pas encore de réputation.
Identité ✤ Traits de caractères J'ai grandi dans la communauté, éloigné de tous, et je ne parviens pas à créer facilement des liens, si futiles soient-ils. La proximité étouffante de la secte m'a dégoûté des rapports humains. Je ne parviens pas à toucher quelqu'un avec aisance, à en être près, à sentir la chaleur de sa peau tout contre la mienne. Ça n'est pas un contact qui me plaise particulièrement. Mais j'aime regarder. J'aime me plonger dans le regard de mon interlocuteur, et essayer de le décrypter. On ne connaît pas toujours les gens par leurs paroles, mais par ce que l'on décèle au fond d'eux, leur gestuelle, la lueur qui brille dans leur regard. J'essaie d'étudier ces petites choses, et de comprendre les gens autour de moi. Lorsque c'est propice à la discussion, j'aime bien baragouiner un peu, parler avec de grandes phrases – peut-être que j'aime me cacher derrière tout ça, parce qu'au fond, je ne suis pas très bavard. Je ne sais pas comment je réagirais face à une relation, quelle qu'elle soit – au final, je n'en ai quasiment jamais eu. Mais je sais que j'ai besoin de me cacher. Derrière les mots, derrière la violence, les tatouages, le physique. Parce qu'au fond, je ne suis qu'un phénomène raté. Un monstre, créé, je n'ai rien de naturel, et j'en souffre. J'ai l'impression que je suis voué à une vie compliquée, et parfois j'ai bien du mal à le supporter. J'en deviens un peu mélancolique, mais je n'aime pas me faire plaindre, au contraire. Je veux, j'ai besoin que l'on dise de moi que je m'évertue à une vie plutôt correcte. Je ne me laisse pas faire, je travaille, je suis brusque. J'ai toujours rêvé de sang, du son des os brisés, d'un parterre de cadavres. Je suis déjà plus ou moins passé à l'acte, mais je sais que je n'irai pas contre cette violence bien longtemps. Je ne sais pas contre qui, ni quand. Il faut encore que je me découvre, que je sache à quoi m'attendre face à des individus, à de la gentillesse, de la méchanceté, à des sentiments, quels qu'ils soient. Je ne saurais même pas dire précisément si j'ai de l'humour. Peut-être est-il noir, mais comme le reste, comment en être sûr? Ce dont je suis certain, c'est que je suis curieux. Peut-être est-ce la vie recluse, ou l'intérêt que je porte à la psychologie et qui me pousse à me demander comment sont les gens, pourquoi réagissent-ils d'une manière, et pas d'une autre, mais je le suis. Je pose trop de questions, et parfois certainement indiscrètes. ✤ Influence La manipulation, la persuasion, j'en ai besoin. Ça me donne ce sentiment d'importance, cette sensation de pouvoir faire quelque chose, de pouvoir agir. Alors que le reste du temps, je dois subir mon état et ne peux rien faire contre. Lorsque je suis entouré de jeunes âmes, de faibles âmes, c'est bien là que je sens toute ma puissance. J'insinue mes désirs dans la tête de ces faibles petites victimes, et j'ai eu bien d'occasions de m'exercer pendant ces années au sein de la communauté. Je leur demande d'agir ainsi, de penser comme ça, d'aimer faire ceci ou cela. Pour les actions, c'est très rapide, puisqu'ils s'exécutent. Lorsqu'ils doivent imaginer ou ressentir quelque chose, ça ne dure pas très longtemps, mais parfois bien suffisamment pour que je parvienne à mes fins. En revanche, ils n'ont pas les passions que je leur recommande plus d'une heure ou deux. Je ne peux pas m'en passer, je crois que j'agirais toute ma vie comme ça. À petite échelle, parce que je ne veux pas d'une vie monotone, j'aime parfois les réactions spontanées des gens, mais c'est tellement pratique lorsque je suis gêné par quelque chose... Je ne résiste pas le moins du monde à ces appels, enthousiasmé par les appels des esprits autour de moi, et par ce que je peux produire par moi-même, je ne comprends pas l'intérêt de me contraindre à un mode différent. ✤ Alchimie // ✤ Lien avec le vampire // ✤ Convictions J'ai été tant coupé du monde que je ne saurais avoir une quelconque idée de ce qui se passe au-dehors de ma chambre. Je peux apprécier de voir la manière dont humains et autres races arrivent à cohabiter entre eux, et j'essaie de comprendre ce qui pousse les uns et les autres à se tirer dans les pattes, à se hanter, mais ça ne peut pas encore aller plus loin. ✤ Signes particuliers Les tatouages font partie de moi. J'ai eu besoin de me recouvrir intégralement le corps de ces dessins, pour m'illustrer, me cacher. Je suis différent des autres, je suis un monstre, et je veux que ça se voit au premier coup d'oeil. Je ne suis pas comme tout le monde, je vis avec cette tare incurable, cette saleté qui me colle à l'âme, à ce qu'il en reste, et je ne veux pas faire semblant d'être normal. Je suis parfois renfrogné, et je veux que ceux qui viennent vers moi soient réellement attirés par quelque chose.
story of your life
Le cadran venait d'afficher minuit pile lorsque la femme s'avança dans la pièce, féline, sensuelle. Tant qu'elle en devenait presque agressive. Il lui semblait qu'elle n'en pouvait plus. Qu'elle était à bout, qu'elle allait exploser à tout instant. La seule chose qui lui ferait du bien – elle aurait tant rougi à cette évocation, auparavant –, c'était lui. Pas lui en tant que personne, qu'humain, ou presque en tant qu'homme. Lui en tant qu'animal, lui en tant que jeu. Il lui semblait qu'elle était en feu, ses organes étaient brûlants, et son ventre tout entier était embrasé. Le charbon ardent dansait au-dessus de son pubis, et elle ressentait une envie telle, une envie qui la démangeait, presque douloureuse, qu'elle s'en serait arraché les organes génitaux, pour ne plus jamais ressentir ça. Ça n'était pas du désir, c'était un besoin malsain qui la dévorait. Elle prononça des paroles luxurieuses que jamais elle n'aurait pu prononcer avant, en passant de fiévreuses mains sur son corps en ébullition. L'envie furieuse se manifestait maintenant violemment, sous le simple contact de ses propres doigts sur sa peau humide – les mots roulaient entre ses lèvres, exprimant son désir le plus clairement du monde. Cet homme n'était personne, ni plus ni moins qu'un individu comme les autres à ses yeux – pas son ami, son mari, ni son amant. Juste un homme prêt à lui donner ce dont elle avait besoin, désespérément.
Elle était jolie, fine et presque candide dans ses vêtements de nuit blancs. Mais le démon avait déjà arraché à cette esthétique toute trace d'innocence. S'il y avait eu dix hommes pour la souiller en même temps, elle aurait été la plus heureuse. Ces mains sur son corps, son échine se raidit, et de longues traînées de sueurs glissaient de sa nuque sur sa peau douloureuse, fiévreuse. Elle tressaillait, se tendait, et se laissa enfin aller. Elle n'était pas la même, elle ne le serait plus jamais. Sa jouissance n'eut rien de beau, ce ne fut pas un soulagement, ni l'aboutissement de l'acte – il lui semblait que de longues coulures noires et visqueuses s'écoulaient de chacun de ses orifices et prenaient encore un peu plus de place dans son monde.
****
Le petit monstre était là, dans son berceau, qui remuait encore faiblement de gauche à droite dans un grincement, après avoir été bercé. Je crois qu'à l'époque, mes yeux étaient petits et noirs, déjà le miroir d'une âme mutilée et maléfique. Le visage se ma mère devait se pencher au-dessus de moi, souvent, pour voir si elle avait bien réussi son coup. Elle, ou l'autre, je ne sais pas. L'autre, cette chose qui vivait à l'intérieur de ses entrailles, qui la détruit lentement. L'homme qui vivait avec nous n'était pas mon père – ma mère est-elle réellement ma mère, si j'y réfléchis bien ? –, mais un type qu'elle avait ramené, aussitôt enceinte. Il ne s'est jamais caché de ne pas être mon vrai père, bien au contraire. Quatre ans, je me frottais au sol comme un chat en chaleur, en essayant désespérément de m'arracher ces petites ailes noires qui se développaient sur mon corps. Elles ressemblaient à du muscle, sombre et épais, et je n'aimais certainement pas les avoir dans le dos, pour tenter de m'en débarrasser. Si j'avais eu l'âge de me les découper au ciseau, j'aurais essayé. De me les arracher à main nue, peut-être. Elles ont été arrachées plus ou moins proprement. Douze ans, j'ai compris que nous ne vivions peut-être pas exactement comme les autres foyers. Je ne sais pas pourquoi, il était évident que je ne voyais personne, je ne sortais jamais, j'étais cloître à l'intérieur. Je savais que je n'étais pas comme certains autres, comme une majorité, et pourtant je n'avais jamais été confronté à leur normalité. Je le sentais, je ne peux pas expliquer cette certitude. Pourtant, je ne me sentais pas seul. Lorsque je jouais dans ma chambre, les autres me répondaient. Ceux qui n'étaient pas là physiquement, mais qui me manifestaient leur présence. Qui me racontaient leurs histoires, et qui me tenaient compagnie, lorsque les soirées se faisaient longues, et que je me morfondais. Pourquoi moi, pourquoi suis-je ainsi. Pourquoi ai-je cette maladie. Eux étaient morts, et parfois dans de lugubres circonstances, mais ça ne m'aidait pas à relativiser pour autant. J'écoutais, je répondais, et je pensais à nouveau automatiquement à moi. Pourquoi étais-je ainsi, réellement ?
Je traînais des pieds dans le couloir sombre, et m'amusais à deviner l'emplacement de chaque motif du papier peint dans le noir, les yeux plissés, le regard perçant. Je longeais le mur, en passant mes doigts sur le revêtement à liserés beige. Le sol était froid, et je sentais la poussière s'accrocher à mes pieds nus, comme attirée par la propreté de ma peau. Le couloir donnait sur l'extérieur, à ma droite, et sur le salon, à ma gauche. Je me devais de passer par le salon pour atteindre la cuisine, et ma gorge me démangeait tant elle me semblait desséchée. Dans le fond de la large pièce, une petite lumière tamisée, et des ombres qui dansaient, au son de bruits et d'images qui m'étaient flous. Je les ignorais et me rendais dans la petite cuisine, au sol encore plus froid. Me dandinant sur moi-même, j'ouvrais le réfrigérateur, et attrapais une petite bouteille d'eau pétillante. De retour dans le salon, je la portais à mes lèvres, devant la scène qui se déroulait impunément sous mon regard. La silhouette mouvante de ma mère, agitée de spasmes réguliers, et d'autres encore, tout autour. L'eau pétillante glissait dans ma gorge et laissait éclater les petites bulles, me faisant grimacer. La lumière ne me permettait que de voir des pans de chair mordorée et brillante. Je m'en détournais, après avoir mis un nom sur chaque protagoniste, et m'approchais de la porte d'entrée. La poignée m'appelait, littéralement. Ne tenant bientôt plus ma bouteille que du bout des doigts, quelques gouttes de condensation la rendant glissante au contact de ma peau, j'approchais une main de la poignée. Chaque centimètre qui m'en séparait me semblait se rallonger. Qu'y avait-il, derrière cette porte ? La liberté. La nature. Un espace ouvert, grand, sans limite. Un cours d'eau, des insectes, peut-être. Des animaux, des arbres, des fleurs. Des odeurs. Je frémis à l'idée de sentir autre chose que l'odeur moite, renfermée de la maison. Mes doigts se posèrent sur la poignée glacée, et de mon autre main, je me débrouillai pour tourner la clé dans la serrure. Le vent, la pluie, le soleil sur ma peau. De la terre sur mes pieds, et l'humidité de l'herbe au matin. La mâchoire serrée, j'abaissais lentement, sans bruit, la poignée, et tirais la porte vers moi, avec délicatesse. Devant moi, une petite barrière. Pas d'herbe, de plante, ni rien de tout cela. Un froid mordant, qui me transperça, et me figea sur place. Personne à l'horizon, pas un bruit, seulement d'autres maisons. Aussitôt, j'ai refermé la porte. Je n'aime pas ça. Je n'aime pas ça du tout.
Quinze ans, et ils ne parlent que de sexe, autour de moi. Que ça, du sexe, des relations, du charnel, de luxe. De la saleté, de la souillure, qui me dégoûte au plus profond de mon ventre. Ça me répugne, je ne veux pas toucher les femmes que l'on me propose, je ne veux pas que l'on m'initie, je ne veux pas devenir comme eux. L'idée même d'énoncer certains termes me révulse. Je n'aime pas ça. Je n'aime plus grand-chose, depuis ma grande « non-découverte » du monde extérieur. En fait, j'ai aujourd'hui l'autorisation de sortir me balader dans l'enceinte, mais ça ne me plaît pas. Je n'imaginais pas cela comme ça, je suis déçu, confus. Comme pour tout le reste. Je ne sais pas ce que l'adolescence m'apporte, si ce n'est d'aller de déconfiture en déconfiture. J'ai le sentiment que rien ne tourne rond dans ma vie. Je suis enfermé dans cette chambre qui pue, et que je n'ai pas le droit d'aérer. J'ai des barreaux à mes fenêtres, mais pourtant je peux sortir par la porte d'entrée. Peut-être est-ce un moyen de m'enfermer psychologiquement, je ne sais pas – en tout cas, ça fonctionne. Henri a mis ces barreaux, il y a plusieurs années déjà. Henri est notre sauveur, notre roi, notre tout. Nous lui devons respect et tendresse, politesse et sympathie. Je le déteste. Les trois quarts du temps, il les passe à baiser les femmes de la communauté, à nous demander de regarder. Je n'aime pas ça, ça ne me plaît pas. Je n'y prends aucun plaisir, je n'apprends rien, en les regardant s'emboîter éternellement comme un puzzle infini. Cette communauté ne parle que de sexe. Que de sexe. Accroupi dans ma chambre, je passe de fiévreux doigts sur mon visage. Quelque chose ne tourne pas rond. Je me balance d'avant en arrière, je dois ressentir du confort. Il me faut du réconfort, quelque chose qui me fasse du bien – je ferme les yeux avec force, serre ma mâchoire, et m'agite rapidement d'avant en arrière. Si j'avais un peu de chaleur, la position fœtale me contenterait peut-être. Comme lorsque je n'étais pas encore né. Lorsqu'on ne m'avait pas encore fait venir en ce monde, pour être cloîtré ici, comme un animal en cage.
Dix-sept ans, les gouttes de sang perlent de la lame en inox et rejoignent le sol, où reposent mes genoux. Le corps de Henri repose devant moi, inerte. Je suis éclaboussé de rouge, et passe mon bras sur mon visage, gêné par les gouttelettes humides sur ma peau. Henri, Henri. Tu n'étais pas bon, pour nous. Tu ne pensais qu'à toi, qu'à tes petits plaisirs, aux dépens de la communauté. Ça n'est pas ça, régner, Henri. Dans mes pensées, je contemple le cadavre encore chaud, et essuie la lame sur mon jean. Ils sont heureux, ils rient autour de moi, et leurs hilarité emplit ma tête, me chuchotant de céder à la tentation. Un sourire, un gloussement, puis un éclat plus franc. Galvanisé, tant par ce que je viens de faire que par l'euphorie des ombres qui rient autour de moi, je ne contrôle bientôt plus mon allégresse. Si les ombres, si intangibles et pourtant réelles soient-elles, réussissent à me faire prendre confiance en moi, bientôt les gens de la communauté me rejoindront. Je relève le visage vers ma mère, prostrée.
« Vas chercher les autres, maintenant.Tout va bien. Je vous ai délivrés. »
****
Assis sur mon large fauteuil, je laisse reposer mes avant-bras sur les accoudoirs. Ils sont là, devant moi, et ils attendent. Une explication, une justification, quelque chose de matériel pour comprendre que j'ai fait la bonne chose. Ils ont besoin d'être réconfortés, perpétuellement. De s'entendre dire qu'ils seront protégés. « Henri n'était pas un homme bon. Il a inséminé le vice en vous, comme les graines infectées d'une plantation pourrie. Vous êtes le ver de la pomme, la souillure du monde, la déchéance de l'homme. Tout ce que l'homme ne doit pas faire, vous ne l'avez fait. Tout ce qui est proscrit, vous vous êtes délectés de le faire, dis-je avant un soupir. J'ai honte de vous. Je ne vous ai jamais suivi dans vos dépravations, et pour qui me preniez-vous ? Pour celui qui ne regarde pas dans la bonne direction. Celui qui fautait. J'étais celui qui étais toujours seul. Et qui suis-je, dorénavant ? Celui qui vous a sauvés. Celui qui va vous laver de votre crasse. Elle est profondément ancrée, mais je saurai vous aider, jusqu'à vous remettre debout. Je suis là, dorénavant. – Comment as-tu su ce qu'il te fallait faire ? Comment es-tu sûr que tu as pris la... la bonne décision ? – L'autre nuit, j'étais sur mon lit. Je patientais, j'attendais de ne plus entendre vos saletés. J'étais avec des gens que vous ne voyez jamais. Avec des amis, qui me comprennent, et sont avec moi depuis le plus jeune âge. Vous leur passez à côté sans cesse, vous les narguez, de toute votre matérialité. Mais ils ne vous en veulent pas, pas du moins que je ne vous en veux pas. Contestez-moi, et ils viendront à vous, j'achève, avant de lever une main pour stopper quelqu'un qui veut me couper, je dois terminer. Alors, ce soir-là, il est venu près de mon lit. On aurait une gargouille animée. De toute sa grandeur, il me regardait, me toisait ; moi, son serviteur. Ses grandes ailes noires se sont déployées sous mes yeux. Une odeur de pourriture, de mort, s'était insinué dans ma chambre, et elle n'a depuis plus quitté l'odeur de mes murs, de mes draps, de mes rideaux. De sa voix rauque, il m'a dit ce que je devais faire. Je ne dois jamais quitter cet endroit, je ne devrai jamais sortir. Jamais partir, je resterai avec vous. Je ne suis jamais sorti, d'ailleurs. En suis-je pour autant mort ? En suis-je malheureux ? Pas le moins du monde, dis-je enfin, avant de laisser le silence s'installer. Tout cela, c'était bien évidemment la vérité. – Je ne suis pas certain... Henri n'aurait pas voulu ça. Je..., chevrote un homme dans la petite assemblée. Je ne veux pas te contredire, mais... Je ne sais pas... »
Je suis soulagé qu'il tente, même faiblement, d'aller contre moi. Ça ne pouvait pas mieux tomber, parce que je dois leur prouver tout ce que je baragouine depuis tout à l'heure. Je ferme les yeux, et prends une grande inspiration théâtrale. Les yeux clos, dans le noir, je pense à mes ombres. Allez-y, bougez-vous, agitez-vous. Une onde tremblante s'insinue dans l'air. Faîtes naître le froid, l'atmosphère doit devenir glacée, dérangeante. Un silence de mort doit s'installer, implacable. Les pieds des chaises et des tables tremblent, secoués par une force invisible. Les vases tombent au sol, les décorations murales aussi. Ne cassez pas le verre des fenêtres, je n'ai pas envie de devoir changer tout ça. Dans la cuisine, les placards s'ouvrent et vomissent leur contenu au sol. Stop. D'un coup, plus rien. Je retiens un sourire sur mes lèvres. Je n'ai même pas besoin de parler, lorsque je rouvre les yeux, et ils sont agenouillés au sol, certains ont le visage baigné de larmes. Leur malléabilité m'est très chère.
« Bon... Nettoyez tout ça, rapportez un peu d'argent – débrouillez-vous comme vous le préférez –, et demain matin, quelqu'un m'inscrira à des cours à distance. Il faut bien que je rentre à l'université, pour la rentrée. »
****
Les années au sein de la communauté se ressemblent. Elles passent, et jamais ne sont mouvementées. Allongé sur mon lit, je suis las, complètement à plat. Heureusement que je peux étudier. Je ne les supporte plus, tous ces gens. Je ne peux plus les voir en peinture. Ils n'ont aucune discussion, aucun intérêt, aucune passion. Je leur dis quoi faire, et ils s'exécutent sans rechigner. J’insémine mes désirs en eux, et ils le font, toujours. C'est ma seule petite distraction. Et j'en suis arrivé à bout. Les yeux plantés au plafond, je fais la moue.
« Qu'est-ce que je dois faire, d'après-vous ? Peut-être que j'ai fait mon temps, ici... »
Oui, certainement, que tu as fait ton temps ! On s'ennuie, nous aussi. Ils ont si facilement peur que ça n'est plus très drôle...
« Je sais. C'est ça, le souci. Mais est-ce que je peux partir ? En l'état ? »
Ah non. Ils ne seraient plus rien sans toi. Tu ne peux pas vraiment les abandonner.
« Bon. Alors je crois qu'on a compris ce qu'il reste à faire. »
****
Tous en rang d'oignons, devant moi, dans la pièce sombre. Je prends une profonde inspiration en me tenant debout face à eux. Je leur dois bien ça, je ne leur dirai pas en étant avachi comme un mollasson. Les lèvres pincées, je prends un peu de temps avant de commencer. Je fais monter la pression, je ne devrais peut-être pas le faire, ils doivent être au bord de l'implosion. Comme des cochons avant de les abattre. Ils se sont réunis ici à ma demande, sans plus d'informations. Je sais que même s'ils ne posent pas de question, leur tête en est remplie. Je le sens, l'imagine, le devine, et je ne peux qu'avouer que ça me procure un petit quelque chose d'un peu malsain. J'aime bien cette peur, ce sentiment d'inquiétude, de faiblesse. Je brise finalement le silence pesant.
« Depuis ces années à mes côtés, vous avez toujours tout fait pour moi. Vous m'avez aidé à m'élever, à m'instruire, vous m'avez certainement aimé, dis-je en relevant mon pull, découvrant un fin t-shirt dessous, et je le passe au-dessus de ma tête. Il est également temps que vous puissiez découvrir le travail acharné que j'ai accompli, durant des mois, grâce au professionnel qui venait ici chaque semaine. Tout ce travail a eu un coût, que j'ai pu assurer encore une fois grâce à vous. Vous m'avez laissé le temps d'apprendre, et j'ai pu évoluer dans le milieu universitaire – mes études sont terminées, comme vous le savez, depuis le mois de mai dernier. Je suis prêt à évoluer dans un milieu professionnel à mon tour. Malheureusement, le chemin que je compte prendre ne correspond pas avec notre vie communautaire, vous devez bien vous en rendre compte. Sur ces mots, je lève complètement mon t-shirt. J'ai construit cette musculature dans la douleur et la sueur, au prix de beaucoup d'efforts. Nous sommes ce que nous reflétons. Je ne suis pas faible, je ne le serai jamais. Mais je ne suis pas non plus comme vous. Le haut de mon corps est intégralement tatoué, de face comme de dos. J'en avais besoin. Je ne suis pas comme eux. Je n'aime pas particulièrement ça, mais je ne le suis pas. Et la meilleure façon, la façon la plus simple de le montrer, c'est encore de l'exposer. Si je le mets en évidence aux yeux de tous, peut-être l'accepterai-je mieux à l'avenir. Vous savez tout. Je dois m'en aller, voler de mes propres ailes. Mais je ne peux pas le faire avec vous. Vous m'avez soutenu jusqu'ici, il faut maintenant que l'on se sépare. »
Le silence s'installe à nouveau. Je baisse les yeux, et gère ma concentration. Ils vont comprendre. Je m'évertue à laisser courir mes pensées, pour qu'elles rejoignent les leurs. Vous allez mourir. Le temps est venu. Je n'ai pas le temps ni le loisir de prendre des pincettes, mais n'ayez pas peur. Cela fonctionne. Ils me croient. Ils me font confiance. Un coup de couteau, un autre. Je retire la lame, je prends la peine de l'essuyer sur mon jean. Un coup de couteau, je retire. Je lui attrape la nuque de ma main libre, et je plante la lame. Il faut y aller fort, la résistance peut rebuter. Je la regarde dans les yeux. Ils sont peut-être incertains, et remplis de larme tremblantes, pas assez nombreuses encore pour couler de tout leur saoul. L'iris brune est dirigée vers moi. Et la vie s'échappe, peu à peu, l’œil devient vitreux, il tourne. Le corps s'affaisse dans mes bras. Elle meurt dans mes bras, comme les autres, et de ma main. Son corps lourd pèse contre moi, et je m'accroupis lentement en la soutenant jusqu'au sol. Il faut respecter la Mort, et ceux qui partent pour nous. Je les respecterai jusqu'à ce qu'ils me quittent définitivement. Ce qu'ils sont beaux, comme ça. Silencieux, immobiles, calmes. Je pousse un profond soupir, et continue mon avancée macabre.
* Assis au milieu des cadavres, je me mords la lèvre, pensif. C'était monstrueux. J'ai toujours su que j'avais quelque chose qui n'allait pas. Ma mère n'était pas ma mère, mon père avait été manipulé. J'ai été manipulé. J'ai été enfermé ici, consciemment. Mais pour qui, du fait de qui ? Pour me protéger de quelque chose, peut-être. Ou pour m'isoler, tout simplement, pour que je devienne fou. Je passe une main sur mon visage. Les ombres m'ont tout raconté, il y a quelques semaines. La possession, la malchance, la destinée. Je ne suis pas normal. Je dois faire avec. Je me redresse lentement, et quitte la pièce en vitesse. Pendant des années, je n'ai pas été prêt à sortir, je le suis enfin. J'ouvre la porte d'entrée sans me retourner, et fais quelques pas au-dehors. L'air tiède me caresse le visage, et je prends une grande expiration. Quelques pas en avant, jusqu'à ce qu'une voix ne retentisse dans mon dos.
« Alors toi... On peut dire que t'as vraiment fait n'importe quoi. »
[NB : Alors j'ai voulu m'arrêter là, parce que ça empièterait un peu sur ce que j'aimerais mettre en place sur le forum, mais je peux étoffer un peu ici : Il est repéré par d'autres hérésies lorsqu'il a décidé de sortir de son plein gré, et il faut le prendre en charge le plus tôt possible, lui trouver un vampire et s'assurer qu'il ne sera une menace pour personne, et lui donner l'opportunité de vivre plus correctement. Sa mère, dans ma tête, était possédée "par intermittences", elle faiblissait au fil des années, et le démon venait vérifier que tout se passait bien dans la secte. Puis en sentant que Sieghart voulait se tirer, commençait à s'énerver un peu dans son coin, aurait tiré la sonnette d'alarme, quitte à ce qu'il soit découvert et pris en main. Dès qu'il est pris en main, il est emmené à Shreveport, je ne l'ai pas mentionné dans la fin de mon histoire. Je ne sais pas si ça vous convient, je l'espère en tout cas !]
Spoiler:
CHRONOLOGIE : — 18 novembre 1993: Naissance de Sieghart.. — 1997, sa mère lui ôte ses ailes. — 2005, Siehart prend conscience de ce qu'il est. Manifestation des esprits autour de lui, avec lesquels il interagit. — 2010, il prend la place en tant que "gourou" de la communauté. — 2010-2011, il prend conscience de ses facultés de persuasion et de télékynésie. — 2011, il débute ses études de psychologie. — 2012, il commence une "transformation" physique et cherche à se distinguer esthétiquement. — 2017, Sieghart tue tous les membres de la secte, et se fait immédiatement repérer par d'autres Hérésies.
Paradis artificiel
CHOIX DANTESQUE ♆ Inventé.P'TI NOM ♆ Pas particulièrement de pseudo.RUMEURS ♆ J'ai 23 ans, je suis à l'université, en master de droit, et je vis en Corse. Je hante les Rpgs depuis mes 14 ans environ, puis vers mes 20 ans je les ai quittés, pour mieux les retrouver depuis quelques mois! SESAME ♆ Validé par Stella LE VENT D'EST ♆ Partenariat avec Vampire's Ashes.DECLARATION ♆ Le contexte est quand même extraordinaire, sans vouloir en faire trop. Toutes ces définitions, cet historique, cette chronologie, les détails, et même les FAQs... Je trouve ça vraiment super d'avoir créé un véritable monde, plus encore qu'un forum rpg. TROMBINE ♆ Stephen James.
Dernière édition par Sieghart Mönch le 24/1/2016, 10:07, édité 2 fois
Chaton à apprivoiser
SIGNALEMENT : petit chaton du Pard HABILITIES : métamorphe once OFFICE : trapèziste - acrobate
« Toutes les choses vraiment atroces naissent dans l'innocence », Hemingway.
Sieghart Mönch
Alias ; Zig-zig, le Monster Munch 100% tournesol, 100% plaisir
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Sieghart Mönch 23/1/2016, 18:49
Oh je suis dessus depuis quelques jours mais je n'aime pas trop poster la fiche nue
Je te remercie en tout cas !
Do not go gentle
into that good night.
SIGNALEMENT : Apôtre de la pensée sauvage. Fabuliste des temps modernes. SERENADE : My Violent Heart – N.I.N. || Bad Moon Rising – Mourning Ritual || Evil Ways – Blues Saraceno || No Comment – Gainsbourg || Nevermind – Leonard Cohen.
Rage, rage against
the dying of the light.
SOBRIQUET : Pathos. MISSIVES : 1062 ACTE DE PROPRIETE : Babine (avatar), tumblr (gifs), Lou Bee (compo image de guedin), Nuru Kane (citation signature), Dylan Thomas (citation profil).
« He in his madness prays for storms, and dreams that storms will bring him peace. » L. Tolstoy.
Bill Gisborne
ALIAS ; Billoute-le-Cravacheur, il fait Führer !
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Sieghart Mönch 23/1/2016, 18:54
Sieghart Mönch a écrit:
Oh je suis dessus depuis quelques jours mais je n'aime pas trop poster la fiche nue
Y a clairement autre chose que t'aimes mettre à nu :
Bienvenue parmi nous, ne nous affole pas trop les donzelles.
Chaton à apprivoiser
SIGNALEMENT : petit chaton du Pard HABILITIES : métamorphe once OFFICE : trapèziste - acrobate
« Come in misery, where you can seem as old as your omens, And the mother we share Will never keep your proud head from falling. »
Shamina Ingelstone
MJ ◊ le chamois d'or!
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Sieghart Mönch 23/1/2016, 19:11
Sieggy a écrit:
Il faut encore que je me découvre, que je sache à quoi m'attendre face à des individus, à de la gentillesse, de la méchanceté, à des sentiments, quels qu'ils soient.
Mah, tu es déjà bien découvert, m'est avis. (non mais on va arrêter d'commenter ça, sinon tu vas tout cacher, fô pô.)
Bienvenue ici, en espérant que tu t'y plaises. A la moindre question, hésitation, n'hésite pas à requérir notre assistance. :05:
HELL COME HERE
HABILITIES : Je t'insuffle tout ce qui me chante, je caresse ton esprit et en modèle les pensées. OFFICE : Psychologue.
« Toutes les choses vraiment atroces naissent dans l'innocence », Hemingway.
Sieghart Mönch
Alias ; Zig-zig, le Monster Munch 100% tournesol, 100% plaisir
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Sieghart Mönch 23/1/2016, 19:25
Bon écoutez, je voulais partager avec vous cet art qu'est le tatouage, mais si vous faites vos vierges effarouchées je mets un pull hein
Merciii !
DISSOLVED GIRL
HABILITIES : Vampire nouvelle-née (étreinte en déc. 2016 par Tiberias Verhagen) ; discipline Cauchemar (niv.1) ; furie désaxée, piégée par ses fêlures dans le sommeil éternel. SERENADE : THE RAVEONETTES - Aly Walk With Me. TRIPTYKON - Shatter.
SOBRIQUET : Atomique / Rolling Sto' MISSIVES : 358 ACTE DE PROPRIETE : Liloo-59 (avatar) & Beylin (code signature)
Wer mit Ungeheuern kämpft, mag zusehn, dass er nicht dabei zum Ungeheuer wird. Und wenn du lange in einen Abgrund blickst, blickt der Abgrund auch in dich hinein. ☨ Nietzsche
Barbra Landgraf
MJ ✴ WUNDERBAR'BRA ✴ Miss Chalet 2015
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Sieghart Mönch 23/1/2016, 20:18
Vierges effarouchées ? Il y a des vierges effarouchées ici ?
Bienvenue en tout cas ! Très bon choix de groupe ! :63: Et psychologue, ma foi, tout le monde sur ce forum a besoin d'une séance, mais ne t'attends pas à ce qu'on l'admette !
HELL COME HERE
HABILITIES : Je t'insuffle tout ce qui me chante, je caresse ton esprit et en modèle les pensées. OFFICE : Psychologue.
« Toutes les choses vraiment atroces naissent dans l'innocence », Hemingway.
Sieghart Mönch
Alias ; Zig-zig, le Monster Munch 100% tournesol, 100% plaisir
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Sieghart Mönch 24/1/2016, 00:12
Merci bien, bon courage !
Survivante
SIGNALEMENT : Grande fausse blonde pouvant vous mettre la fessée, nettoyant ensuite les dégâts HABILITIES : Vision de la mort
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Gedauphin MISSIVES : 392 ACTE DE PROPRIETE : Panda ○ alainashuffman ○ Hôtel Morphée
Il ne faut jamais dire que l'espoir est mort. Ça ne meurt pas l'espoir. ○ Gabrielle Roy
Bailey Cuthbert
Admin ○ Un petit coup de Purell ?
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Sieghart Mönch 24/1/2016, 01:48
Welcome
Je suis là pour te guider
Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative. Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modérer pour la validation.
○ S'il est né en novembre, il a 23 ans et va avoir 24 d'ici quelques mois. Âge/mois à ajuster.
○ « Papa allemand et maman démon, j'en conclus quoi ? » Allemanferien ○ [...] les cordonniers sont les plus mal chaussés, à ce qui paraît. » Et la femme du médecin meurt jeune ○ « J'ai l'impression que je suis voué à une vie compliquée, et parfois j'ai bien du mal à le supporter » *file des mouchoirs* ○ « [...] et j'essaie de comprendre ce qui pousse les uns et les autres à se tirer dans les pattes, à se hanter, [...] » Quand tu trouves les réponses, n'oublies pas de les partager
○ « J'ai construit cette musculature dans la douleur et la sueur, [...] » Dans la sueur peut-être, mais les hérésies ne ressentent rien physiquement parlant.
○ Quand une hérésie est repérée, elle est kidnappée tout de suite. Rien qui modifie ton * énormément, à part pour le repérer avant.
○ Une petite question : il est arrivé à Shreveport quand ? Tu dis qu'il est né en Allemagne, mais il n'y a aucune mention de quand il est arrivé à Shreveport. À moins que ce soit en rapport avec son futur vampire et que, pour le début du rp il est toujours en Allemagne ?
○ Quelques petits détails, rien de grave :25:
★ OFFICIER DIEGO ★
SIGNALEMENT : Prince du Chaos ; Fils du Feu ; Lui-qui-attire-les-goules-dans-les-multis ; HABILITIES : Pouvoir de l'attardus debilitus ; OFFICE : Briseur de la vitrine d'Eoghan ; Cow-Boy qui fait du rodéo sur Poney-Sanford ; Némésis de MishMish ; Associé de l'Agent Oups, le chatccident ; SERENADE : /watch?v=D365SZuES18 /watch?v=PDsqAz4Io4o /watch?v=IBDJQF3EXpU
« Toutes les choses vraiment atroces naissent dans l'innocence », Hemingway.
Sieghart Mönch
Alias ; Zig-zig, le Monster Munch 100% tournesol, 100% plaisir
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Sieghart Mönch 24/1/2016, 10:02
Bonjour Merci à vous deux déjà !
Alors Bailey, pour l'âge j'ai modifié. Pour certaines de tes remarques je sais pas si tu te fous de moi ou si je dois modifier d'autres trucs (Heureusement que j'ai foutu un avatar plus correct sinon tu m'aurais tâclé là-dessus au-dessus haha :54: )
Pour le physique, c'est ce qu'il dit aux gens de la communauté, c'est pas particulièrement la vérité. Ensuite, c'est un pauvre hérésie qui se morfond, laisse-le chouiner
Pour son arrivée à Shreveport, c'est effectivement lié à son futur vampire et je pense qu'il est emmené à Shreveport à la fin de ce que j'ai écrit, c'est juste que je ne l'ai pas mentionné, je n'y ai pas pensé. Mais bon, il y est emmené de suite par d'autres hérésies. Un peu plus clair ?
Et pour le fait qu'il soit repéré, je vais faire une petite modification.
*Prend les mouchoirs* Personne ne m'aime de toute façon Merci en tout cas, dis-moi si j'ai mal compris certains trucs et que je dois modifier !
SANDS OF TIME
SIGNALEMENT : #BornToBeAVictim HABILITIES : Chimérie III. OFFICE : Horloger & Première Dame du Chaos. SERENADE : Hagia Sophia - Irfan
« J'ai appelé les bourreaux pour, en périssant, mordre la crosse de leurs fusils. J'ai appelé les fléaux, pour m'étouffer avec le sable, le sang. Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. »
Yago Mustaphaï
ALIAS ; Le juif pedofourbe en papillote. Tu veux des bonbons ?
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Sieghart Mönch 24/1/2016, 13:18
Encore un Boche ?
*Grattouille les tatouages pour voir ce qu'il y a en dessous*
Bienvenu, hérésie ! :63:
SSVF (Sorcier Sans Vagin Fixe).
SIGNALEMENT : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou. HABILITIES : Pratique à haut niveau de la Magie rouge. OFFICE : Vendeur de reptiles. SERENADE : I'm a man ¤ Black Strobe / Vengeance ¤ Zack Hemsey
SOBRIQUET : Le Tueur de Fun MISSIVES : 2141 ACTE DE PROPRIETE : Aurélie (ava') / Emi Burton (signa') / Biscotte Cynique (crackship)
No sleep until I am done with finding the answer. Won't stop before I find a cure for this cancer. Sometimes, I feel like going down and so disconnected. Somehow, I know that I'm haunted to be wanted. They say that I must learn to kill before I can feel safe. But I, I'd rather kill myself than turn into their slave. Sometimes, I feel that I should go and play with the thunder. Somehow, I just don't wanna stay and wait for a wonder.
Eoghan Underwood
MJ; Tragédie featuring Oedipe ; Est-ce que tu m'entends, Eo ?
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Sieghart Mönch 24/1/2016, 16:52
Oh putain j'ai pas dit bonjour
Yo ! Très sympa l'avatar, d'ordinaire j'suis pas hyper fan des tatoués de partout, mais le bonhomme a une sacrée gueule, et ton perso a l'air bien construit ! Un grand bienvenue parmi nous, et congrats pour la fiche éclair !
HELL COME HERE
HABILITIES : Je t'insuffle tout ce qui me chante, je caresse ton esprit et en modèle les pensées. OFFICE : Psychologue.
« Toutes les choses vraiment atroces naissent dans l'innocence », Hemingway.
Sieghart Mönch
Alias ; Zig-zig, le Monster Munch 100% tournesol, 100% plaisir
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Sieghart Mönch 24/1/2016, 18:14
Roh merci à vous, c'est gentil ! Bah, j'sais pas pourquoi ce petit faible pour les Allemands
*Tape la main de Yago* Namého! Pas touche!
Merci Eoghan, c'est sympa ! Et j'avais pas trop le temps de faire ma fiche alors j'ai mis un petit coup d'accélérateur, elle est peut-être pas aussi bien que ce que je voulais, mais au moins je l'ai terminée avant le début de la semaine.
*Note tous les noms sur le carnet de rdv* Héhéhé...
HELL COME HERE
HABILITIES : Sorcière Rouge - Télépathie - Occlumancie OFFICE : Juge Fédéral spécialisé dans les affaires surnaturelles - Porte Parole de la NRA
SIGNALEMENT : ton pire cauchemar « Plains ceux qui ont peur car ils créent leurs propres terreurs. » ; -La ligne verte- ; Stephen King
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Gedauphin MISSIVES : 1504 ACTE DE PROPRIETE : Marley Smith ; Klainerofthemoon ; Max Brooks
Tu perds la tête, tu déménages, tu travailles du chapeau, tu as les méninges en accordéon, tu as une araignée au plafond, tu as le timbre fêlé, tu ondules de la toiture, tu es bon pour le cabanon. Ou, tout simplement : tu deviens fou. ; Stephen King
Gwendoline Wright
ADMIN ; Don't touch me ; I don't want to feel your body
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Sieghart Mönch 25/1/2016, 00:16
Welcome
Je suis là pour te guider
Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative. Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modérer pour la validation.
; Y'a beaucoup de fouage de gueule (a) et quoi ton ancien avatar ? ; Oh le vilain menteur qui raconte ce qu'il veut à ses futures victimes /pan/ ; J'aime tout le monde qui me touche pas :63: ; Bonne trouvaille de vampire shreveportien
J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé ! Toutes mes félicitations !
Maintenant que tu fais partie des Dragibus de Drag Me To Hell, tu peux :
Te rendre dans une fois que tu es validé pour remplir quelques petits formulaires ; Remplir ton profil ; Demander à être parrainé si jamais tu te sens un peu perdu ; Adhérer à un clan ; Créer ta fiche relationnelle ; Choisir de recenser ou non ton personnage comme étant un CESS ; Demander un RP ; Visiter le coin des sujets multijoueurs pour pimenter ton jeu.
PS : tu pourras demander un logement et créer une entreprise, en cas de besoin, lorsque tu auras deux mois d'ancienneté et trois RP achevés.
Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu sur Drag me to Hell. Amuse-toi bien, et rappelle toi, que si tu as la moindre question nous serons toujours là pour y répondre.
HELL COME HERE
HABILITIES : Je t'insuffle tout ce qui me chante, je caresse ton esprit et en modèle les pensées. OFFICE : Psychologue.
« Toutes les choses vraiment atroces naissent dans l'innocence », Hemingway.
Sieghart Mönch
Alias ; Zig-zig, le Monster Munch 100% tournesol, 100% plaisir
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Sieghart Mönch 25/1/2016, 10:27
Merci :52:
DEATH LEAVES A BROKEN HEART NO ONE CAN HEAL LOVE LEAVES A MEMORY NO ONE CAN STEAL...
...
...
DIE WITH ME
BLACK QUEEN
...
GOLDEN QUEENY BITCH
SIGNALEMENT : Le désert de Gobi est plus humide que je ne le serais jamais. HABILITIES : Thaumaturgie - Branche de Destruction - Niveau III OFFICE : Nettoyeur. SERENADE : Viol - Gesaffelstein
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Biscotte Cynique MISSIVES : 760 ACTE DE PROPRIETE : Avatar : .Chaussette | Sign : PANDO | Profil : Magnus le troll ==>
J'ai entendu le doux bruit de tes silences.
Dillon Ó Súilleabháin
ALIAS ; « Ils m'ont dit on va tout raser. Wallah j'ai cru ils parlaient de Dillon »
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Sieghart Mönch 25/1/2016, 10:34
J'arrive après la guerre mais ... STEPHEN JAMES + HERESIE lslmldmkdmkzmdkqsdkmqkdqmkmksqmdkmsqkdqskmdksmkdm C'était mon cerveau, remerciez le
Bienvenue à toi et amuse toi bien avec ce personnage !