Wren Tristen Spencer âge. 26 ans date et lieu de naissance. le 23 juillet 1984 à Londres, Angleterre nationalité. anglais état civil. célibataire lieu d'habitation. Coven Garden métier. interne en médecine légale étiquette qui vous est collé. Que dire de Wren. On ne le connaît jamais vraiment. Même ses camarades de promotion ne le connaissent pas tant que ça. Il est arrivé il y a quelques années à Shreveport. Il apparaît souvent comme un garçon mystérieux car très peu loquace. Il a l’habitude de travailler beaucoup, principalement la nuit. Des humains un peu trop stupides l’avaient pris pour un vampire, car il ne se montrait que très peu le jour, mais avec la Révélation, ils se sont rendus compte qu’il n’était qu’un homme. Oui, qu’un homme. C’est cela qu’on retient de lui. Un homme mystérieux avec des montagnes de secrets, mais juste un homme.

traits de caractère.
Il y aurait bien des moyens de décrire le caractère de Wren… et celui de Tristen. Car oui, ce n’est pas seulement deux prénoms que ses parents lui ont donné à la naissance, mais deux personnalités qui, bien que dans un seul et même corps, s’ajoutent, se complètent et se rejettent. Wren est un jeune homme comme beaucoup d’autres. Il est certes un peu plus timide que la normale, taciturne, mais il sait aussi se montrer joyeux et drôle, bien que ça n’arrive que très peu souvent, et pas forcément au bon moment. Wren est quelqu’un de relativement faible, ou qui a toujours été considéré comme tel. On l’a longtemps cru autiste car il ne regardait jamais personne dans les yeux, évitait les gens et cédait souvent à la panique lorsqu’on l’approchait de trop près. Même ses parents avaient droit à ce traitement. Cependant, Wren, sans être autiste le moins du monde, réagissait ainsi car il savait que son autre facette était bien plus dangereuse. Il avait toujours peur qu’elle ne se réveille au contact des gens et ne fasse un carnage. Wren est donc profondément un homme attentionné et protecteur envers l’humanité. Il souhaite toujours la paix dans le monde et que l’homme ouvre enfin les yeux sur les méfaits qu’il commet sur ses semblables et la planète sur laquelle il vit. C’est évidemment une peine perdue, comme le lui rappelle si souvent Tristen.
Ah, Tristen. Il a toujours été le côté fort et orgueilleux du jeune homme. Méchant, cynique et sadique, il trouvera toujours un moyen pour vous faire du mal. Alors que Wren, malgré quelques petites bêtises, a toujours été l’innocence incarnée, la pureté d’un enfant qui ne cherche jamais à mal, Tristen représente toute la cruauté de l’humanité. Bien que très protecteur envers son “petit frère” (Wren) et envers la planète comme lui, il pense que la force résoudrait bien mieux tout ceci. Il suffirait de botter le cul aux dirigeants une bonne fois pour toutes pour qu’ils comprennent enfin qu’il ne faut pas jouer avec la Terre. Il s’avère également être manipulateur, égoïste et menteur. Bref. Si Wren a toujours été renfermé et taciturne, Tristen est fier et arrogant et n’hésite pas à se mettre en avant. Il surgit, rugit et attaque alors que Wren se courbe, se plit et fuit. Malgré cela, c’est la personnalité de Wren qui domine la plupart du temps. Peut-être ont-ils compris que c’était plus intelligent pour eux de vivre ainsi, Tristen leur attirant sûrement trop d’ennuis.
Car bien qu’ils aient de nombreux points de discordance, Wren et Tristen ont aussi des points communs. Ils sont tous deux très intelligents et malins. Ils ont également un grande soif d’apprendre et aiment découvrir toujours plus de choses. Curieusement, ils ont également la même fascination morbide pour la médecine légale.
occupation diurne.
Wren est interne à la morgue. Il peut ainsi travailler et gagner un peu d’argent le temps de finir ses études et de pouvoir enfin devenir un médecin légiste digne de ce nom. Il travaille sans relâche, ne s’accordant vraiment que très peu de moments de détente et de loisirs. D’ailleurs, ses loisirs se résument principalement à lire des articles de revues scientifiques sur les nouvelles découvertes sur le corps humain et son esprit. Sa propre “maladie” l’ayant poussé à se documenter toujours plus — à travers les écrits scientifiques autant que les romans et fictions — sur la psychologie de l’être humain, il possède chez lui toute une collection de livres traitant de la chose et son livre préféré est “L’Etrange Cas du Dr. Jekyll et de M. Hyde”. Il s’identifie d’ailleurs souvent à ses deux personnages.
manie, habitudes & goût. 
Wren ne regarde jamais personne dans les yeux, de peur que, jugeant cela comme un défi, Tristen ne se montre et en mette plein la tronche à son interlocuteur. Il marche toujours plus ou moins voûté, le regard fuyant et en rasant les murs. Il n’apprécie guère de se retrouver en pleine lumière, sauf lorsque c’est pour un exposé à l’université. Il a toujours l’habitude de se tordre les doigts lorsqu’il est gêné — autant dire presque tout le temps — et il se ronge les ongles. Wren ne fait pas non plus beaucoup attention à son look, si bien qu’il a toujours les cheveux de bataille et la chemise qui ressort de son pantalon.
Evidemment, comme on s’y attend, Tristen est à l’opposé. Il fait tout pour croiser le regard des gens qui ont le malheur de passer près de lui, allant jusqu’à les gêner par cette observation appuyée. Il n’a pas peur des représailles car il sait qu’il peut se défendre, aussi bien verbalement que physiquement. Il se tient toujours très droit, fier et aime se mêler aux gens, à la foule. Il a pour habitude de glisser ses pouces dans ses poches de pantalon et il prend bien soin de son apparence. Loin d’être un dragueur, comme on pourrait le croire — il n’en a rien à faire des filles, sauf si elles sont un tant soit peu intelligentes pour attirer son attention —, il fait attention à son physique pour ne pas apparaître comme un looser. Il se coiffe avec attention le matin, mettant du gel pour discipliner ses cheveux, et s’habille avec un goût certain.
conviction.
Peu importe. C’est ce que Tristen a avoué lorsqu’un journaliste avait osé lui poser la question un jour. Oui, Tristen s’en fiche comme de sa première montre. Après tout, c’est une Révélation, pas une Apparition. Alors pourquoi faire tout un foin de gens et des choses qui étaient déjà là, qui vivaient déjà parmi nous ? Franchement. Ça l’a toutefois quelque peu éclairé sur des meurtres non résolus et des cadavres en piteux état. Mais c’était tout. Ces personnages, ces créatures, étaient déjà là avant, peut-être même bien avant eux, et ils avaient cohabité d’une certaine manière avec l’espèce humaine… Qu’est-ce qu’on venait l’embêter avec ça, hein ?
Pour Wren, c’est un peu près la même chose. Sauf qu’il redoute tout de même un peu ces créatures. Oui oui, elles étaient déjà là avant… mais maintenant qu’elles ne se résument plus qu’à des contes et à des histoires pour faire peur aux enfants, elles n’en étaient que plus terrifiantes...
signes particuliers. 
A part sa double personnalité et sa soif d’apprendre toujours plus grande ? Rien.

pseudonyme. Azraël
âge. 20 ans
code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu’on pourra commencer.
avis général à propos du forum. Je l'aime pas *boude* Je le déteste même ! C'est pour ça que c'est mon 4ème personnage
avatar utilisé. Keegan Allen

histoire. 

Journal de Wren

12 novembre 1990

Papa et Maman me regardent bizarrement. Je ne suis pas aveugle et je le vois depuis déjà quelques années. Je ne sais pas pourquoi. Qu’ai-je donc fait pour qu’ils me regardent comme ça ? J’aimerai juste qu’ils me regardent comme les parents des autres enfants le font. Avec amour, colère, malice, mais pas avec inquiétude et angoisse. Je sais qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez moi. Je le sais car j’ai des moments d’absence qui me laisse une drôle de sensation. De la peur, de la méchanceté et une terrible joie issue de cette peur et de cette méchanceté. Pourtant, à part ça, je ne me rappelle jamais de rien. Des fois, je me réveille et il est déjà le soir. Je ne sais pas ce que j’ai fait de la journée. Mais je crois de plus en plus qu’il y a quelque chose avec moi, en moi. Je fuis ce regard perturbant de mes parents. Si bien que j’évite celui des autres gens, de peur d’y voir la même chose. Que cette lueur d’angoisse ne fasse que grandir cette chose en moi. Je préfère rester seul. Avec un livre. J’aime les histoires d’ogres et de sorcières. Ils me font bien moins peur que ce qui est à l’intérieur de moi. Aujourd’hui encore, je ne sais pas ce que j’ai fait. Je me souviens m’être réveillé dans mon lit, d’avoir vu un petit oiseau sur le rebord de ma fenêtre. Puis plus rien. Rien que du noir, jusqu’à ce que j’entende Papa et Maman discuter tous les deux, comme si je n’étais pas là. J’étais assis en haut des escaliers, les espionnant. Ce n’est pas moi. Je n’espionne pas les gens. Ils parlaient d’un docteur pour la tête, ou je ne sais quoi. Ils se demandaient comment un petit garçon si gentil pouvait faire de telles horreurs. Parlaient-ils de moi ? Je sais pas. J’espère que non. Je ne veux pas aller voir un docteur du cerveau. Qui sait ce qu’il pourrait bien en faire ? Alors je suis reparti dans ma chambre très vite.
Là, je suis caché sous ma couette, avec une lampe et mon cahier. J’ai envie que ça s’arrête. Je ne veux plus que Maman et Papa me regardent comme ça. J’ai envie d’avoir la même vie que les autres petits garçons. Je… Mince, c’était quoi ça ? Je viens d’entendre une voix. On aurait dit la mienne. C’était bizarre. Il n’y a personne dans ma chambre pourtant, j’en suis sûr. D’où ça vient alors ? Ça vient de dire “dans ta tête, peluche !”. Je ferme les yeux. Je les rouvre sinon je peux plus écrire. C’est bizarre. “Pas bizarre : toi ! Enfin moi !” Non, c’est encore plus bizarre. Je ne comprends rien. La voix est vraiment dans ma tête ? “Crétin”, que ça dit. Je ne suis pas un crétin. C’est quoi d’ailleurs, un crétin ? Peut-être que je le suis. Bon, je vais dormir maintenant. C’était peut-être que la fatigue. Après avoir dormi, ça ira mieux. Oui, ça va aller mieux… Je l’entends rire. Ça fait peur.

13 novembre 1990

Ce matin, Maman m’a trouvé endormi en boule, comme notre vieux chat, complètement sous ma couette. Je serrais très fort mon ourson contre moi, elle m’a dit. Me voyant, elle m’avait serré dans ses bras et caressé les cheveux. Elle m’avait dit que j’avais fait un cauchemar et que c’était fini maintenant. Mais je l’avais entendu rire. Je lui disais que je l’avais entendu rire. Encore ce regard bizarre. Je me suis mordu les lèvres. J’aurais mieux fait de me taire. Elle m’avait emmené prendre mon petit déjeuner et était partie rejoindre Papa dans l’autre pièce. Je les entendais encore discuté. Le regard dans mon bol de chocolat, je me disais que je n’aurais pas du dire ça. Ils me trouvaient déjà bizarre et je leur disais que j’entendais des voix. Non pas des, une voix. J’y avais beaucoup pensé avant de réussir à dormir. Elle ressemblait à la mienne mais en moins… comment dit Maman déjà ? Fluette ? Oui, c’est ça. Je ne sais pas exactement ce que ça veut dire, mais elle n’était pas fluette. Et elle ne partait pas dans les aigus sur les fins de phrases. C’était vraiment pas normal. J’étais pas normal ? C’est pour ça que Papa et Maman voulaient m’envoyer voir un docteur du cerveau ? Ou peut-être que ce n’était pas moi ? Mais qui d’autre alors ? Non, ça devait être moi.

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Je restais dans mon coin. On ne m’embêtait pas et je ne disais rien. A force de voir le regard de Papa et Maman, je m’étais dit que c’était mieux que je ne dise plus rien. Mais j’écoutais beaucoup. En ne disant rien, c’était comme si je devenais invisible, comme si je n’étais pas là alors les gens faisaient, parlaient comme si je n’étais pas là. Ils se sont décidés. Dans un mois, j’ai rendez-vous avec le docteur du cerveau. J’espère qu’il ne va pas m’ouvrir la tête pour le regarder. Oh non non non, ce serait bien trop bizarre… Mais qu’est-ce qu’il ne l’est pas autour de moi. Je n’ai pas encore eu d’absence aujourd’hui. Peut-être que cet autre moi a compris que ce n’était pas bien, qu’il me perturbait plus qu’autre chose. J’entends encore son rire dans ma tête… On dirait celui d’un vieux méchant de cinéma dans les films que Papa affectionne. Mais sorti de la bouche d’un enfant. J’ai peur. J’ai peur de cette chose dans ma tête, peur de ce que le docteur pourrait bien me faire, peur de décevoir Papa et Maman et de ne pas avoir une vraie vie.

31 janvier 1991

Je vais maintenant voir le psychiatre — j’ai réussi à retenir le nom du docteur du cerveau ! — une fois par semaine. C’est un vieux monsieur qui me demande toujours de m’asseoir ou de m’allonger sur son canapé. Lui reste sur son fauteuil, jambes croisées, les mains jointes sur un petit calepin. Il me pose des questions et prend des notes, même si je ne parle pas. A croire qu’il note quand je cligne des yeux ou quand je bouge pour ne pas avoir mal en restant trop longtemps dans la même position. Je ne dis rien. J’ai appris à me taire pour qu’on ne me prenne pas pour un fou. Parfois, j’ai l’impression d’être comme les gens que j’ai vu là où Papy est. Maman me dit qu’il est dans une maison pour gens un peu spéciaux. Serais-je spécial moi aussi ? Mais Papy a toujours l’air si joyeux, si plein de vie. Il n’arrête pas de faire des blagues. Des fois, il me fait bien un peu peur, mais les vieilles personnes sont toujours un peu bizarres, non ? Mais même si le docteur du cerveau a l’air tout aussi bizarre, il ne me brusque jamais. Il me laisse souvent dans mon silence avant de poser une nouvelle question. Je me contente de regarder mes pieds ou les murs. Il y a plein de photos, de peintures. Certaines sont étranges, elles me font peur. Je préfère regarder mes pieds.
J’ai quand même commencer à parler un peu. Après tout, c’est un docteur, il sait quoi faire, non ? Il ne risque pas de me faire du mal, si ? Il est le seul à qui je parle. Les autres, j’ai trop peur qu’ils réveillent Tristen. Oui, le psychiatre et moi avons donné un nom à cet autre moi. Tristen. C’est mon deuxième prénom. Le même que Papy je crois. Je ne suis pas sûr. Le docteur m’a dit que mes absences étaient sûrement dues à l’apparition de Tristen, au fait qu’il se réveille et prenne sa place dans mon corps. Comme si j’avais quelqu’un d’autre avec moi, en permanence dans ma tête. C’est bizarre. Je lui ai un peu parlé des voix, des sensations. Il m’a dit que c’était que Tristen se réveillait mais sans me chasser complètement. C’est dur à comprendre. Mais avec les exercices qu’on fait, j’arrive à parler avec Tristen, par la pensée. C’est bizarre quand même ! Mais au moins, j’ai un ami. Je sais qu’il ne me veut pas de mal même s’il est méchant avec les autres. Le docteur dit que je ne peux pas lui faire confiance. Mais je sais, je sens, que je peux. Non, il ne me fera pas de mal. Je ressens de quelle manière il regarde le docteur à travers mes yeux. Un regard — comment on dit déjà ? — dédaigneux. Oui dé-dai-gneux. Il ne l’aime pas. Même si je sais qu’il apprend en même temps que moi sur notre situation. Il n’aime pas que le docteur le prenne pour le méchant et moi le gentil. Je crois que Papa et Maman lui ont raconté ce qu’il se passait lorsque Tristen prenait l’avantage.

4 mars 1995

Papa et Maman ont réussi à me faire entrer dans une public school (école privée Angleterre). Je n’ai toujours pas d’amis, à part Tristen. Je suis toujours aussi silencieux mais l’école a réussi à me dérider un peu. En cours du moins car, en dehors de ça, je suis toujours tout seul. Ça ne m’embête pas. Je préfère même cela. Beaucoup ne comprendrait pas. Ils ne comprendraient pas la présence de Tristen, le fait que je sois renfermé sur moi-même. Et puis apprendre occupe la plus grosse partie de mon temps. J’ai trouvé quelque chose à faire de ma vie. Apprendre encore et encore. Etrangement, ça me détend et je me sens plus en harmonie avec moi-même. Tristen et moi aimons travailler ensemble. Il me pousse parfois à tester des choses un peu plus audacieuses lors d’une rédaction. Je ne triche pas. Vu que nous ne sommes qu’une seule et même personne. Wren Tristen Spencer. Pour une fois, mes parents sont fiers de moi. Je ramène de bonnes notes et apparemment je ne fais plus rien de trop bizarre. Sauf peut-être rendre visite à Papy. Je n’irais pas jusqu’à dire que je me sens bien là où il est, mais les gens qui sont avec lui ne me font plus si peur. Je continue bien évidemment mes thérapies avec le Dr. Van Forsen mais elles se font plus espacées à mesure que mes deux personnalités cohabitent mieux. C’est encore dur. Mais pourtant, alors que je m’échine à travailler sur des mathématiques ou de la chimie, j’ai l’impression d’avoir Tristen au dessus de mon épaule, penché sur ma feuille et me donnant des conseils. Je ne le rejette plus autant qu’avant et beaucoup, je le sais bien, pensent que j’ai un ami imaginaire. Les autres enfants n’osent pas m’approcher. Ils ont peur de moi et de cette autre partie de moi. Les professeurs aussi. Mais mes parents ont beaucoup d’argent, ils peuvent les forcer à m’accepter plus ou moins. Je le sais, je les ai entendus. Ils font toujours comme si je n’étais pas là, comme s’ils n’avaient pas de fils. Mais je suis bien là, et j’écoute tout. Je ne leur en veux pas. Enfin, si, un peu. J’aimerais parfois attirer leur attention. Qu’ils m’écoutent et ne se contentent pas de m’offrir tout ce que je leur demande. J’ai envie que Papa m’emmène voir un match ou que Maman m’aide à faire un gâteau. Même si je ne suis pas très attiré par le sport ni par la cuisine. Mais ça prouverait qu’ils tiennent à moi et savent que j’existe.
Je crois qu’en fait, ils savent que je suis là, mais qu’ils aiment faire comme si ce n’était pas le cas, comme s’il n’avait pas de fils. Je suis comme un paria dans la famille. Ils ne veulent pas d’un petit garçon dérangé dans sa tête. Ils veulent quelqu’un de normal. Mais je ne le suis pas, je ne le serais jamais. Et je n’ai pas envie de l’être. J’aime la compagnie de Tristen même s’il me fait parfois un peu peur. J’aime le savoir toujours derrière moi, protecteur, prêt à surgir au moindre problème. D’ailleurs, c’est toujours lui qui râle, qui réclame, qui exige. Je ne suis pas assez fort pour ça. Il me donne le courage de m’exprimer devant la classe quand c’est à mon tour de parler. Et il me laisse aussi me souvenir de ce qu’il peut bien faire lorsque c’est lui qui prend le contrôle. Enfin, pas tout le temps. Il m’arrive encore d’avoir des trous noirs dans ma journée. Je me doute qu’il ne veut pas qu’il sache ce qu’il a fait.

Journal de Wren Tristen

14 février 1999

La Saint Valentin. Wren a horreur de cette date. Alors c’est avec plaisir que je prends sa place. Non pas que je sois si intéressé que ça par les filles, elles sont si idiotes ! Elles ne comprennent jamais que mon pauvre Wren est bien trop faible et renfermé sur lui-même pour apprécier leur compagnie. Sur ce plan-là, nous sommes semblables, ni lui ni moi ne voulons d’une femme dans les pattes pour l’instant. Ni même plus tard. Les études sont bien trop importantes pour notre futur. Je sais bien que, parfois, Wren observe quelques filles qu’il trouve jolies… mais je le rappelle à l’ordre. Jamais aucune ne voudra de nous. De nous deux, dans le même corps, inséparables. Elles voudront toujours soit l’un soit l’autre, mais pas les deux. Je ne voudrais pas qu’il ait le coeur brisé par une donzelle. Mais vous me direz, si je ne me montre pas, comment pourraient-elles savoir que j’existe ? Je n’ai pas l’intention de m’absenter des semaines juste pour le bon plaisir de ce cher Wren. Je l’aime comme un frère, même pire que ça, vu qu’il est moi. Cependant, je veux ma vie également. Il y a de ça un moment déjà, nous avons en quelque sorte conclu un pacte stipulant qu’il devait être la personnalité dominante afin de nous attirer le moins d’ennuis possible. C’est parfois dur, mais c’est mieux ainsi. Pourtant, j’aimerai bien sortir un peu plus. Alors une petite amie pour ce faible Wren ? Pas question !
Les filles, ce sont des ennuis. Combien de fois j’ai bien pu voir à travers ses yeux des garçons se battre pour l’une d’entre elles ? Combien de fois, j’ai pu remarquer que celles qui intéressaient Wren — bien que pas les plus populaires — avaient toujours un petit ami tout en muscle et en imbécillité prêt à les défendre et à les garder pour eux ? Bref, les filles, c’était une mauvaise idée. Et j’essayais d’en convaincre Wren qui s’échinait toujours à les regarder à la dérobée. Il ne pourrait se faire que du mal. Sans même penser aux petits copains. Il apparaissait bizarre et renfermé aux yeux de tout le monde, presque stupide et naïf alors que nous étions intelligents. Les filles auraient vite fait de le briser. Alors je prends sa place, digne chevalier, pour combattre les assauts inexistants de demoiselles en chaleur en cette journée propice aux cupidons de malheur.

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Il y a bien eu quelques filles qui sont venues me voir. A les regarder, elles étaient venues surtout pour Wren, et non pour moi. Elles avaient le même look que mon “petit frère”. Mal coiffées — couettes ou cheveux bouclés comme les caniches —, des vêtements amples et une silhouette voûtée, comme habituée aux coups des populaires. En voyant mon assurance, ma fierté et mon arrogance, elles se sont tout de suite doutées que quelque chose n’allait pas. Que ce n’était pas vraiment Wren qui se tenait devant elles mais quelqu’un d’autre. Ça n’a pas été bien difficile de les faire fuir. A tout les coups, demain, elles l’approcheront avec un peu d’appréhension avant qu’il ne leur fasse son sourire niais qui les faisait assurément toutes craquer. J’avais passé la plus grosse partie de mon temps seul — point commun que nous avions tous deux : la solitude — pour étudier à la bibliothèque. Cette sublime bibliothèque que l’école possédait. Je me demandais vraiment comme ces jeunes ne pouvaient apprécier tant de beauté ! Elle était tout simplement somptueuse et je ne me voyais passer la journée avec d’autres ternes ravissantes qui roucoulaient parce qu’on leur offrait un chocolat ou une rose. Je suis resté jusque tard à lire et à réviser mes cours, à faire des exercices qu’on ne nous avait pas donné à faire mais qui piquaient ma curiosité. De toute façon, ce n’était pas comme si Papa et Maman s’inquiétaient pour moi. Moins j’étais — nous étions — dans leurs pattes, mieux ils se portaient. C’était vraiment dommage à dire mais même si Wren et moi cohabitions bien mieux qu’avant, ils ne nous acceptaient toujours pas. Parce que nous n’étions toujours pas normaux. Mais la normalité, qu’est-ce que c’était vraiment ? Pouvaient-ils eux-mêmes faire partie de cette normalité en ignorant leur enfant, en ayant donné naissance à une telle chose ? Peut-être était-ce justement pour ça qu’ils ne nous aimaient pas. Parce que nous les avions privés de leur normalité. Ah … ! Qu’ils pouvaient être pathétiques. Dès que ce serait possible, Wren et moi les quitterons, je le jure ! Qu’il le veuille ou non. Leur présence n’est pas saine pour lui de toute façon, ça ne le fait que plus se renfermer sur lui-même… Comme au début, comme s’il croyait encore que s’il s’attardait, s’attachait trop à une personne, je ferais surface pour tous les dévorer.

Extraits du bulletin de fin d’année (2001/2002) de Wren Tristen Spencer

Note de Mr. Farwell, professeur de mathématiques.

Note de Mrs. Young, professeur d’anglais.

Journal de Tristen

08 mai 2003

Cette première année de médecine n’a pas été facile. Surtout avec le déménagement. Oui, j’ai enfin quitté Papa et Maman. J’ai même quitté l’Angleterre pour tout dire. Wren n’a pas été très content mais comme d’habitude, il s’est plié à ma décision. Je me suis trouvé un petit job, pour les vacances. Il faut bien, si je veux m’offrir quelques privilèges comme une télévision et un lecteur DVD. Papa et Maman ne paient que l’appartement et l’université. C’est déjà bien. La Californie est si différente de l’Angleterre. Bien plus ensoleillée déjà. Et puis il y a toutes ces filles, bien plus désinvoltes que sur le vieux continent. Elles viennent chahuter ce pauvre Wren qui préfère rester planqué sous les palmiers que sortir au soleil. Je le comprends un peu, notre peau n’est pas habituée et on risque de choper des coups de soleil… mais ça fait tellement du bien de chausser une paire de lunettes de soleil et de profiter de la caresse du soleil sur sa peau ! Etudier dehors au lieu de l’éternel chambre sombre de la maison. Faire de longues balades sur la plage en courant. C’est bien plus attrayant de faire du sport lorsqu’il fait beau que sous le ciel presque éternellement gris de Londres.
Je n’ai pas eu tellement de temps que ça pour faire du sport, mais à chaque fois que je faisais une pause dans mes révisions, je sortais courir avec mon iPod. Il n’y avait rien de mieux qu’un peu d’épuisement physique pour se vider la tête après des séries de formules chimiques et de noms médicaux. Je laissais ça à Wren — y jetant quand même un coup d’oeil quand il était trop fatigué —, moi, je courais. Sentir l’air manquer dans mes poumons à mesure que je forçais sur mes muscles déjà douloureux… C’en était presque jouissif. Se sentir si vivant par la douleur. Ça me rappelait mes petites expériences sur les animaux, quand j’étais petit. Ce qui avait poussé mes parents à emmener Wren chez un psy. Quand je regardais les autres courir avec moi, je ne voyais pas leur beauté ou leur sueur, peu m’importait tout ça. Je voyais leurs muscles rouler sous la peau, leur souffle régulier ou, au contraire, haché par la difficulté de l’exercice.
Maintenant que ce sont les vacances, je prédomine de plus en plus souvent dans notre corps. C’est plus pratique pour le petit job que j’ai trouvé. Wren se ferait trop marcher sur les pieds à ma place. Alors si c’est pour se faire brutaliser ou virer, ce n’est pas la peine. Je le laisse potasser les magasines médicaux le soir, après le travail. C’est bien comme ça. Une équipe qui gagne. Lorsque l’un se repose, l’autre travaille, et vice-versa. Toujours aussi bien rentable, nous sommes major de promotion, comme au collège et au lycée.

6 septembre 2006

On m’a conseillé d’aller continuer mes études à Shreveport. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Mes professeurs savent que je suis intéressé par la médecine légale, pourtant, je ne vois pas ce que je pourrais bien faire dans un petite patelin comme ça, dans le trou du *** de la Louisiane. En plus, il fait humide là-bas. Ce n’est pas bon pour courir. Pas forcément mieux que l’air sec de Californie… mais on est tout de même moins collant et souillé à la fin. Et puis j’ai posé la question. Apparemment il y aurait un médecin légiste assez renommé établi là-bas. Que ce serait bien si je pouvais devenir interne à la morgue, une sorte d’assistant en somme. Soit. Il fallait encore déménager mais j’avais réussi à mettre pas mal d’argent de côté depuis quelques années, et Papa et Maman étaient d’accord pour mettre au bout ce qui me manquait. Je me suis trouvé un bon petit loft à Coven Garden. Un petit bijou avec un belle vue sur les marais. Aussi ternes, sombres et mystérieux que mon âme. Tout ce qu’il me fallait.
Aurai-je toujours le droit d’étudier sur de vrais corps ? Après tout, que je vienne de Stanford ou pas, je suis toujours le meilleur. Il n’y a que les meilleurs qui ont le droit de travailler sur de vrais corps. Que ce soit dans cette ville paumée ou à Los Angeles, ça doit être pareil. Je les entends déjà tous jaser. Pourquoi le petit intello de Stanford a-t-il été envoyé ici ?! Ah ah ah, il a du faire une connerie ! Qu’est-ce qu’il fout là lui ? Il va me piquer ma place au sommet ? Pourquoi il est venu ici s’il avait si bien à Stanford ? En gros, ce qui revenait le plus souvent était : “Qu’est-ce qu’il fout là lui ?” Enfin bon, je verrais ça demain. En attendant... Au lit !

Journal de Wren

31 octobre 2006

Tristen prend de plus en plus le contrôle de notre corps. Je me souviens de la plupart de ces actes, comme si j’avais regardé à travers les yeux. C’est sûrement ainsi qu’il voit le monde lorsque je suis aux commandes. Mais il y a toujours ses parts d’ombre. Ces instants où je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Ça arrive souvent en fin de journée. Et, toujours, toujours, il y a ces cauchemars. J’en viens parfois à me demander si ce sont vraiment des cauchemars… Ils ont l’air si réel. Je peux sentir, toucher, entendre, voir et goûter comme lorsque je suis éveillé. Ces rêves sont effrayants. Même les mauvais songes d’un petitt enfant plein d’imagination ne peuvent rivaliser avec ce que je vois. Est-ce que c’est ce que Tristen fait durant la nuit ? Alors que je crois dormir ? Ou sont-ce ses pulsions qui croissent ? J’ai peur. J’ai toujours eu peur de Tristen. De ce qu’il pourrait faire aux autres. Pas à moi. Il ne me ferait jamais de mal, nous partageons le même corps… Mais oui, aux autres. Cela fait maintenant plusieurs années que je me réveille en sueur, hurlant un cri parfois muet, parfois déchirant l’obscurité. J’ai peur. Peur que ça se réalise, que ce soit réel… Que je sois un être horrible. Que Tristen fasse des choses horribles.

test rp. 
Quand Wren s’est réveillé ce matin, il était couvert de sueur. Son corps était moite de transpiration et son souffle était haché. Il avait encore fait un cauchemar. C’était étrange de le voir ainsi, depuis plusieurs années déjà. Oui, vraiment étrange car je ne savais pas de quoi il pouvait bien rêver. C’était l’une des rares choses que nous ne partagions pas : les rêves. Ou peut-être faisions-nous les mêmes mais sans le savoir ? Je n’en savais rien. Je l’avais regardé se redresser sur ses coudes, haletant. Son corps réagissaient différemment à ce rêve. Des gouttes salées ruisselaient sur son visage, dans son dos et sur son ventre. Mais il y avait également son anatomie dressée. Vestige de la nuit, chose habituelle du matin ? Ou réaction à ce songe extrême ? Avait-il pris autant de plaisir que de peur dans les images qu’il avait vu ? Je m’étais posé dans sa tête pour découvrir les réponses à ces questions. Dans les tréfonds de sa pensée, il avait bel et bien éprouvé ces deux sentiments. Je m’étais alors souvenu de mon propre rêve. Je pourchassais une demoiselle dans les marais. Sa petite robe blanche était collée à son corps par la vase verdâtre. Etrangement, je ne l’en trouvais que plus désirable. La voir courir ainsi, fuir ma silhouette. Je savais où marcher pour ne pas m’enfoncer dans le liquide visqueux et collant. Sa peau était souillée également. Elle avait du repousser l’une de ses mèches brunes qui tombaient sur ses yeux. Son regard se portait sur tout et rien à la fois, me cherchant. Pour mieux m’éviter. Mais comparé à sa tenue autrefois éblouissante et immaculée, la mienne se fondait dans le paysage, aussi noir que la nuit. Elle s’était retournée. J’étais déjà de l’autre côté. Une main sur son épaule et elle hurla. Pas longtemps, juste le temps que ma lame ne lui trace un collier sanglant, le rouge tranchant sur sa peau si pâle. J’en avais moi-même tiré une certaine satisfaction. Je ne savais pourquoi. Wren et moi avions toujours été fascinés par les corps morts… mais de là à les achever nous-mêmes… Il y avait tout un monde. Pourtant, c’était peut-être mon excitation qui s’était manifestée sur son corps — notre corps. Avions-nous bel et bien partagé le même rêve ?

Wren nous avait mené dans un petit restaurant pour le repas de midi. Il était maintenant propre comme un sous neuf, bien qu’il n’ai pas fait d’efforts pour s’habiller et se coiffer mieux que d’habitude. Son oeil morne ne faisait que passer sur les gens, sur le menu, comme s’il ne voulait s’attarder sur rien. Il avait toujours cette peur de moi, cette peur que je surgisse s’il s’intéressait un peu trop à quelque chose. « Wren, ne sois pas stupide voyons. Tu sais bien que je peux me manifester, prendre ta place quand je le veux. » Il sursauta. Il n’avait toujours pas l’habitude que je vienne lui parler dans sa tête. Mais il avait tout de même cessé de regarder tout autour de lui pour chercher la provenance de ma voix. Il était toujours surpris que je parle mais ne se demandait plus d’où ça venait. Un point pour lui. Il s’empara du menu et je le parcourus en même temps que lui. Je venais de remarquer qu’il nous avait emmenés dans un restaurant japonais. Je savais qu’il prendrait des brochettes et des nouilles. Lui donnant une tape psychique sur l’épaule — il manqua de se retourner, je soupirai —, je lui demandai : « Rajoute donc des sushis et des makis. » « Tu sais bien que je n’aime pas ça Tristen… » Il fit une grimace. J’aurai voulu sourire malicieusement. « Mais moi, j’aime ça. Nous sommes deux à sentir le goût de ce qui nous tombe dans la bouche. Et je veux des sushis et des makis. » Je sentis sa force mentale plier sous ma demande.

La petite serveuse typée asiatique vint alors prendre la commande. Avec satisfaction, je l’entendis prendre aussi ce que je lui avais demandé. Il savait bien que je ne lui ferais pas de mal mais il me redoutait quand même. Il resta à demi-recroquevillé sur sa chaise. Je ne voyais que ses mains nouées l’une à l’autre sur la table. Dieux du ciel ! Il pourrait au moins se détendre un peu ! J’avais parfois envie de lui botter le derrière. Quand la jeune femme revint pour apporter la carafe d’eau, il leva quand même les yeux vers elle. Il la trouvait jolie. Elle me faisait penser à la fille du rêve. Bien qu’elle ne lui ressemble pas du tout. A part la petite taille peut-être. Wren frissonna et la remercia en baissant de nouveau les yeux. Nous partagions la plupart du temps nos pensées. Je décidai de ne rien dire. Je ne pouvais guère voir grand chose mais je pouvais entendre. La télévision fixée au mur crachotait des informations. On parlait de vampires. Je forçai mon “petit frère” à lever la tête. « L’accusé se dit être un vampire. Vous y croyez vous ? Un vampire ! Je n’y crois pas. Ce type doit être sous l’emprise de la drogue. Ou complètement fou. Encore un qui veut plaider la folie et avoir des circonstances atténuantes si vous voulez mon avis ! » Wren et moi avions cru un instant que c’était encore l’une de ces séries télévisées ou un film. Mais non. C’était la chaîne d’informations, les infos de midi. Ils diffusaient maintenant des extraits du procès en question. L’homme avait l’air en effet bien plus pâle que la moyenne des gens, mais sans plus. Cependant, à un instant, il dévoila une paire de crocs qui sortir de sa mâchoire comme par magie. Wren fit un bond sur sa chaise et manqua de tomber. Heureusement que mon sens de l’équilibre avait pris le dessus.

La serveuse revint avec ma partie du repas. Wren regarda le plat, légèrement livide de voir de la viande crue, à part les crevettes. « Tristen, je crois que je n’ai plus faim… », chuchota-t-il. Je le remuai un peu, le forçant à prendre ses baguettes. Moi, j’avais faim. « Et bien figure-toi que ce n’est pas un vampire qui va me couper l’appétit, alors mange ! » Il enfourna un maki imbibé de saucé sucrée dans sa bouche avec un dégoût perceptible. Par contre, lorsque sa propre assiette arriva, il se jeta dessus comme la pauvreté sur le monde. Comme quoi, il avait faim quand même. Tout en mastiquant et en essayant d’attraper ses nouilles, Wren discutait mentalement avec moi. Un point positif, on peut faire les deux en même temps. « Tu y crois vraiment, toi, aux vampires qui existent pour de bon ? » « Pourquoi pas ? Ça résoudrait pas mal d’incompréhension à propos de certains meurtres élucidés. Ou des plaies qu’on a pu apercevoir sur le corps sur lesquels on travaille à la fac. » « Tu dois avoir raison… » Je ne répondis pas et il continua à manger, l’esprit bien trop occupé pour faire attention à mes sushis qu’il engloutissait.

Wren était inquiet à propos de cette Révélation. Il pensait que les vampires et autres créatures pourraient lui faire du mal, faire du mal aux gens. Je n’essayais pas de le tempérer. Après tout, s’ils étaient déjà là avant, ils avaient déjà fait du mal aux gens — du moins ceux qui le voulaient — et maintenant qu’ils étaient reconnus par la race humaine, au contraire, ils devraient se tenir à carreau. Mais à quoi bon lui raconter tout ça ? Il le verrait bien de toute façon. Et puis il devrait avoir d’autre soucis en tête. Comme cet entretien avec la médecin légiste de la ville, pour qu’elle accepte de nous prendre comme interne. Enfin, au moins, cette Révélation avait l’avantage de lui faire oublier temporairement ses cauchemars...

famille. 
Les parents de Wren sont toujours vivants et vivent toujours à Londres. Il ne les voit plus que très rarement maintenant, à cause de la faculté et de son travail d’interne. Sinon, que dire de plus ? Ils sont relativement riches et ont de l’influence.

Spoiler:

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Wren T. Spencer a écrit:

Merci Lo' :89:

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