Ezio Angelo Damiani âge.25 ans date et lieu de naissance. 4 juillet 1985, Shreveport nationalité. Américaine votre forme animale. Loup noir bleuté type de métamorphe. Pur sang état civil. Célibataire lieu d'habitation. Shenandoah métier. Dirige un bar/ restaurant pourquoi par l'Orée du Bayou étiquette qui vous est collé. Relativement discret, il n’est pas du genre à faire des vagues et ne se fait pas remarquer inutilement. Il ne fait pas parti de ces gens qui ont constamment besoin d’être le centre d’attention du reste du monde, il vit dans sa petite bulle et fait de son mieux pour s’en sortir. Certains le prennent pour un simplet parce qu’il ne parle que très rarement mais c’est mal le connaître, il n’a peut-être pas eu la chance de faire des études mais cela ne l’empêche pas de dévorer des tonnes de livres et de faire quelques expositions dès qu’il en a l’occasion.

traits de caractère. Il est d’un dévouement maladif envers sa famille et se sent investi de la lourde tache de les protéger envers et contre tout, ce qui le rend un peu trop protecteur, au point d’étouffer presque totalement sa petite sœur et de la suivre pour s’assurer qu’il ne lui arrive rien. Plutôt réservé à l’extérieur, c’est un vrai moulin à paroles dès qu’il se retrouve chez lui et il est même difficile d’en placer une pour sa mère et sa sœur mais il fait de son mieux pour se soigner. Homme de caractère et étant contraint de grandir en très peu de temps, il arrive qu’il pique des colères pour des broutilles et quand les choses ne vont pas dans son sens, d’ailleurs, depuis le départ précipité de son père, il a le besoin viscéral de tout contrôler. Il ne laisse aucune place à l’imprévu et peut se rendre malade d’angoisse quand il ne maîtrise pas tous les paramètres d’une situation, c’est plus fort que lui mais l’abandon de son père l’a profondément marqué. Il s’est d’ailleurs toujours juré que le jour où il aurait des enfants, il ferait en sorte d’être un bon père et de les abandonner sous aucun prétexte. Vivre avec des femmes a réveillé sa part de féminité puisqu’il est en mesure de choisir un cadeau adéquat à n’importe quelle femme et ne fait que rarement des fautes de goût ou presque mais cela s’arrête là car il s’avère incapable de comprendre leur intérêt pour les soaps avec Brandon et Brenda et toutes ces petites excentricités féminines auxquelles il n’entend strictement rien. Ses facilités avec les femmes et le fait de vivre avec deux représentantes de la gente féminine ne l’empêchent aucunement de ce comporter comme un véritable macho, après tout c’est sa réputation qui est en jeu et même s’il n’en a pas grand-chose à secouer, il s’efforce de correspondre à l’image qu’on pourrait attendre de lui, comme si ne pas le faire le renverrait au même rang que son père. Sous sa carapace d’homme à femmes se cache quelqu’un de fragilisé par le départ de son père et d’incroyablement gentil et généreux, il donnerait sa vie pour les gens qu’il aime et n’a aucune limite quand il s’agit de protéger les siens. Sa plus grosse crainte est que son père refasse un jour surface, il ne saurait probablement pas comment réagir et encore moins quoi faire même s’il prétend qu’il lui tirerait une balle entre les deux yeux pour lui faire payer sa lâcheté.

occupation diurne. Il passe le plus clair de son temps dans le petit bouge que l’ancien propriétaire lui a légué après sa mort et il le chouchoute comme il le ferait avec son propre enfant. Son boulot est certainement la chose la plus importante de sa vie après sa mère et sa petite sœur. Bien entendu, sa vie ne tourne pas qu’autour de son boulot et de sa famille, bien au contraire, il adore bricoler toutes sortes de choses et passe son temps libre à retaper la vieille maison familiale qui est pourtant bonne à raser et à reconstruire. Sinon, quand il se sent d’humeur à se mélanger aux autres et à cesser d’être un ermite, il se rend en ville pour siroter quelques bières dans un bar quelconque et quand il a un peu de chance, une fille lui tombe dessus, attirée par son côté incroyablement mystérieux et peu bavard. Les femmes et lui, c’est une très grande histoire d’amour, il les respecte plus que tout et les aime énormément, malheureusement elles ne le lui rendent pas très bien car il finit toujours par se faire plaquer d’une façon ou d’une autre, ou peut-être est-ce parce qu’il n’est pas vraiment familier avec le terme « fidélité ». Ce n’est pas faute d’avoir essayé mais il se lasse très vite et pour être sincère, construire quelque chose ne fait pas vraiment parti de ses priorités bien au contraire. Hormis papillonner à droite et à gauche, il aime assez se cultiver et tout est bon à prendre dans ce cas de figure, musées, films indépendants, expositions ou bien tout simplement concerts de musiques alternatives, il ne manque jamais une occasion de se prouver qu’il peut apprendre malgré le fait qu’il n’ait jamais fréquenté les bancs de l’université. Mais lorsqu’il a besoin de se ressourcer et de faire le point, il attrape sa guitare et va se poser dans le jardin pour gratouiller en paix et s’évader quelques minutes.

manie, habitudes & goût.
C’est un grand fan de métal et il ne perd jamais une occasion d’aller voir Metallica quand ils passent pas loin d’ici.
C’est sa mère qui se charge de nettoyer sa chambre et de faire sa lessive, s’il est capable de cuisiner et de faire la vaisselle, il s’avère impuissant face à une machine à laver ou un aspirateur et ça peut vite virer au combat des titans. Ils en sont déjà à leur cinquième aspirateur et leur troisième machine à laver …
Amoureux des animaux, il a trois chiens et ne peut se résigner à laisser un animal blessé sur le coin de la route. Quand il était petit, il avait une véritable ménagerie et n’a jamais pu se résoudre à n’avoir aucun animal près de lui, plus que des compagnons, ce sont de véritables amis, du moins le voit-il ainsi.
Il déteste le coca cola de manière viscérale et pour un américain, c’est un peu étrange autant le dire.
Il ne se coiffe qu’en se passant une main dans les cheveux et c’est relativement probant, son style un peu destroy fait chavirer les cœurs, on ne change pas une équipe qui gagne.
Piètre danseur, il faut qu’il ait un taux d’alcoolémie battant tous les records pour qu’on le voit sur une piste de danse et quand c’est effectivement le cas, c’est un véritable massacre et mieux vaut sortir les appareils photo pour en garder une trace.
Chez lui, il est souvent de corvée de vaisselle et ne s’en plaint pas, il juge que c’est tout à fait normal de participer aux taches ménagères et d’aider un peu sa mère. Le fait qu’il ramène de quoi manger n’est pas un argument valable pour se défiler, bien au contraire.
Tous les mercredis soir, ils organisent, sa mère, sa petite et sœur et lui, une soirée DVD et pizzas et se réunissent pour partager un vrai moment familial. Ils ont d’ailleurs pleins de petits rituels du même genre qui se sont crées au fil des années et qui ont renforcés leurs liens.
Il déteste tous les petits amis de sa mère et se débrouille pour les effrayer avant que cela ne devienne trop sérieux, il ne tient pas à partager sa place de chef de famille et surtout pas à voir sa mère souffrir de nouveau à cause d’un homme. Il semble persuadé qu’en la coupant des autres hommes il parviendra à la protéger, balivernes.
Il ne croit pas en Dieu mais accompagne sa mère à l’église tous les dimanche pour qu’elle prie et se confesse, ce qu’il trouve particulièrement risible mais il se retient de faire tout commentaire, ne tenant pas particulièrement à subir un savon de plusieurs heures.



transformation.
Depuis ses quinze ans, il vit au rythme des transformations et a fini par se faire à sa véritable nature bien que ce ne soit pas évident tous les jours. Sa mère a pris soin de tous lui expliquer et de préparer le terrain des années avant que la première transformation ne survienne, voilà pourquoi il vit plutôt bien sa condition et n’a pas véritablement honte de se qu’il est, il se considère bien plus humain que les vampires. Sans doute est-ce une chance d’être un sang pur puisqu’au fil du temps, la douleur a fini par s’atténuer et aujourd’hui il ne souffre plus vraiment quand il devient son alter ego, un magnifique loup noir aux reflets d’un bleu étrange, ses yeux sont d’un bleu ciel glacial, rien à voir avec ses magnifiques yeux gris/verts qu’il possède sous sa forme humaine. Il a également la chance de pouvoir se transformer en loup lorsqu’il le désire, autre avantage d’être un sang pur sans doute. Mais s’il assume parfaitement sa véritable nature et qu’il aime assez sa différence, il n’aime pas nécessairement l’idée de vivre en meute et de devoir être dirigé par le loup alpha, de ce fait, il se tient relativement loin de la communauté et trouve toujours l’excuse du boulot pour ne pas se mêler à leurs agissements. Si sa mère et sa sœur s’intéressent à tout ce qui se passe pour la communauté, ce n’est pas réellement son cas. Disons qu’il fait parti de la meute de Shreveport par intermittence et qu’il leur apporte tout ce qu’il peut sauf sa propre personne.

conviction.
Habitant un peu à l’écart, il n’a pas été réellement touché par la révélation comme ont pu l’être ceux qui vivaient en ville à l’époque mais une chose est sûre, il déteste l’idée que toutes ces sangsues puissent se balader en toute impunité où bon leur semble et sans avoir à rendre de compte à qui que ce soit. Il trouve ça aberrant et est persuadé que tout ceci n’est que le début de leur prise de pouvoir. Il n’a, pour sa part, jamais eu à souffrir de la discrimination faite aux métamorphes et s’en réjouit, il ne sait pas comment il aurait pu réagir dans une pareille situation. S’il évite de se faire remarquer la grande majorité du temps, il est fort probable qu’il n’en aurait pas été de même s’il avait été injustement pris à parti. Cependant, ce n’est pas parce que tout cela lui est égal qu’il ne pense pas à la sécurité de sa famille et il se demande si toute l’agitation provoquée au centre ville par cette révélation ne va pas finir par atterrir dans leur petit coin de paradis et venir foutre un véritable merdier. Beaucoup d’humains se sont déjà improvisés chasseurs et semblent prêts à en découdre, inutile de préciser que ça finira mal.

signes particuliers.
Amoureux du body art, il a commencé à se faire tatouer juste après le départ de son père, à l’âge de quatorze ans, depuis il n’a jamais arrêté et trouve toujours quelque chose de nouveau à se faire faire. Entre les crânes, les démons, les femmes vampires, les pin up et autres lettrages, il ne manque jamais de matière. Il complète d’ailleurs sa panoplie de vilain garçon avec une magnifique Harley Davidson fatby qu’il s’est offerte à la sueur de son front et dont il est très très fier.
Où qu’il aille, il a toujours sa veste en cuir sur les épaules, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige, rien à faire, on ne peut la lui faire enlever.
Toujours en jean, il faut bataille pour qu’il enfile autre chose pour les grandes occasions.
Ses santiags sont sa vie et il en a pas mal de paires qu’il va chercher directement au Texas, du sur mesure, petit plaisir qu’il se fait de temps à autres.

histoire.

Installé seul à une des tables de la cafétéria, il découvrait ce que sa mère lui avait préparé pour le déjeuner et fut ravi de découvrir dans une boîte en plastique, sa génialissime salade de pommes de terre, elle n’avait pas manqué de lui ajouter sa bouteille de coca et son Muffin à la myrtilles ainsi que sa barre chocolatée au cas où il aurait encore un petit creux. Il faisait parti des rares ados qui ramenaient leur déjeuner plutôt que de s’acheter de la malbouffe au self du collège et forcément, ça faisait jaser. On avait déjà inventé toute sorte d’histoire sur sa famille et leur situation et ce simplement parce qu’il vivait à l’extérieur de Shreveport, ce qui était ni plus ni moins considéré comme étant la campagne emplie de cul terreux ne sachant pas lire et encore moins écrire. Quelle bande d’abrutis incultes. Leurs remarques ne l’avait jamais touché plus que ça, d’ailleurs il était plutôt rare qu’il s’inquiète de ce que pouvaient penser les autres de lui, ça lui passait totalement au-dessus de la tête, pour ses quatorze ans, il s’avérait être bien plus mature que tous ses camarades réunis et pas seulement dans son attitude mais également physiquement parlant. Il les dépassait tous de plusieurs tête et ressemblait déjà à un homme ce qui lui donnait un sacré avantage, il pouvait dire merci à sa nature cachée et à ses origines, cela avait forcément dû accélérer sa croissance. Sa corpulence dissuadait tous les autres de venir lui chercher des noises et sa réputation faisait le reste, il passait le plus clair de son temps avec les plus vieux de l’établissement à fumer et à faire les pires âneries possibles et imaginables quand il ne tabassait pas ceux qui le regardaient de travers. Sa devise avait toujours été d’attaquer avant que l’autre n’ait même pensé à le faire et jusqu’à présent ça avait plutôt bien fonctionné.

« Hey Damiani, c’est vrai que tes parents, ta sœur et toi vous vivez dans une caravane, comme des roumains ? »

Cette voix, il l’aurait reconnu entre toutes, elle appartenait à ce merdeux arrivé de Floride il y avait de cela seulement deux semaines. Cet abruti s’était fait renvoyé de son ancien établissement et voulait certainement imposer sa loi ici et pour ça, il fallait qu’il détrône celui qui occupait déjà cette place à savoir Ezio. Le jeune homme venait tout juste d’enfourner une énorme fourchette remplie de salade dans sa bouche et il ne put s’empêcher de lever les yeux de son repas, mastiquant nerveusement, pour s’assurer qu’il n’avait pas rêvé ce qu’il venait d’entendre mais non, Karl se tenait bien là, devant sa table, un sourire narquois aux lèvres, visiblement fier de lui sous le regard stupéfait du reste de l’assistance qui savait très bien comment cela allait se terminer.

« Casse-toi avant que je te fasse avaler ta langue. » l’avertit-il amicalement

S’il y avait bien une chose qu’il ne supportait pas, c’était qu’on vienne le déranger pendant qu’il déjeunait et il était hors de question qu’il cesse ce qu’il était en train de faire pour satisfaire les besoins de tout contrôler d’un merdeux pré-pubère. Grossière erreur et il eut tout le loisir de le comprendre lorsqu’il se retrouva la face dans son saladier, le visage plein de sauce et de pommes de terre. Le culot du petit gamin de Miami déclencha l’hilarité générale et particulièrement le courroux de celui qu’il venait de provoquer effrontément. Sans vraiment y réfléchir à deux fois, il se leva brusquement, envoyant sa chaise dans le décor pour attraper ce merdeux par le col, le maintenant suffisamment pour qu’il reçoive sa droite de plein fouet. Le reste demeure un peu flou dans le souvenir d’Ezio mais l’image du gamin en sang reste pourtant gravée dans sa mémoire ainsi que les heures qui suivirent dans le bureau du directeur de l’école. Qu’y pouvait-il ? Il avait toujours été un enfant turbulent et plus il s’enfonçait dans l’adolescence, plus il devenait fou à lier, ne supportant aucune remarque, aucune critique, balançant sa table dès qu’un prof avait le malheur de lui demander de retirer sa casquette. Lui-même ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait et ses parents se bornaient à lui répéter que c’était sa toute nouvelle nature qui se réveillait et qu’il lui faudrait du temps avant qu’il ne la maîtrise. Ne comprenait-il pas qu’en attendant, il se retrouvait mis au banc de la société ? A l’écart du reste du monde à cause de cette particularité qui frisait presque l’anormalité ?

Après avoir cassé le nez et quelques côtes à Karl, on décida qu’il était préférable de le renvoyer quelques jours, du moins jusqu’à ce qu’il se calme et que ses parents l’inscrive à des cours de self control pour que ce genre de malheur ne se reproduise plus. Puis vint le moment inévitable où le directeur, après lui avoir passé un savon de plusieurs heures, décida de téléphoner à ses parents et pour une fois, ce ne fut pas sa mère qu’il vit franchir la porte du bureau dans lequel il passait bien plus de temps qu’il ne pouvait en passer en classe mais bien son père. A l’époque, il n’y avait aucun autre homme qui pouvait rivaliser avec Adriano dans l’estime de son fils, il tenait la place principale et ce depuis la plus tendre enfance d’Ezio, il suffisait de le voir entrer dans une pièce pour rester admiratif, du moins était-ce l’avis du gamin qu’il était à l’époque. Adriano était plutôt bel homme, très grand, il portait ses cheveux noirs ébène mi longs et arborait toujours une barbe broussailleuse qui lui donnait un côté vilain garçon qui avait, selon les dires de celle-ci, fait fondre sa mère immédiatement. Il ne sortait jamais sans son blouson en cuir qu’il traînait depuis ce qui semblait être des siècles et sa paire de jeans. Lorsqu’il pénétra dans la pièce exigüe, il fit un clin d’œil à son fils avant de s’installer sur la chaise à ses côtés. Si le père Damiani était très sévère avec son fils, depuis que celui-ci était entré dans l’adolescence, il se montrait incroyablement compréhensif et ne lui interdisait rien ou presque, il était rare qu’il le rabroue mais quand il avait quelque chose à reprocher à son fils, celui-ci faisait profil bas. Décevoir son père était bien pire que se recevoir une raclée par lui.

« Monsieur Damiani, je suis navré de vous déranger mais nous avons eu un léger incident avec votre fils et je voulais que nous en discutions. »
« Qu’a-t-il fait cette fois ? »
« Il a frappé un de ses camarades et l’a envoyé à l’hôpital. »
« Comment va le gamin ? » s’enquit-il avec une réelle inquiétude dans la voix
« Il est hors de danger mais ça aurait pu être bien pire. »
« Je comprends parfaitement monsieur Lawson et je punirai mon fils comme il le mérite mais je connais mon garçon et je sais qu’il ne frappe jamais gratuitement. »
« Rien ne justifie un tel comportement M.Damiani et je pensais que vous seriez à même de le comprendre. »
« Ce que je comprends c’est que vous punissez constamment mon fils mais que vous vous montrez bien moins autoritaire avec ceux qui le provoquent. La violence n’est pas une solution, je le sais parfaitement mais elle est parfois la seule réponse à certains comportements. »
« Les enfants n’ont jamais été tendres entre eux, ce serait ridicule que de s’attarder sur ce qu’ils peuvent échanger comme méchancetés. »
« Pas si ridicule que ça si cela se termine à l’hôpital monsieur Lawson. Mon fils est l’objet de moqueries et malgré ce que ma femme a pu vous dire, je vois que vous n’avez toujours pris aucune mesure drastique. »
« Vous vous trompez monsieur Damiani puisque j’ai décidé de renvoyer votre fils pendant une semaine, le temps qu’il se calme et que vous l’inscriviez à des cours de self control pour qu’il apprenne à canaliser sa colère et sa violence. Comme je le disais à votre épouse, je ne suis pas certain que notre établissement soit adapté à un enfant tel que le votre. »
« Insinuez vous que mon fils est anormal ? » grogna le barbu avec colère
« Non non mais il est disons, différent. »
« La différence n’a jamais été une tare à ce que je sache mais l’intolérance si. Croyez bien que cette histoire n’en restera pas là. Ezio, lève toi mon fils, on s’en va. »

Et voilà comment à cause de lui, ses parents se retrouvaient de nouveau dans une situation délicate. Il essayait toujours d’agir en douce pour que cela ne retombe pas sur sa famille et qu’ils n’en arrivent pas à de pareilles extrémités mais cette fois il y avait trop de témoins et de dégâts pour nier l’évidence, il ne pouvait plus rester à l’école tant que sa seconde nature le travaillerait autant et mettrait en danger la vie de ses petits camarades. Côte à côte, père et fils quittèrent le bureau du directeur pour rejoindre le vieux pick-up de la famille. Ils roulèrent pendant une bonne dizaine de minutes avant que le jeune adolescent réalise que son père n’empruntait pas le chemin habituel pour rejoindre leur maison.

« Papa, tu t’es trompé, c’est de l’autre côté. »
« Non, on va aller faire un tour tous les deux. »

Cela aurait dû lui mettre la puce à l’oreille sur le moment mais il était probablement trop naïf pour penser au pire, dans son esprit, une famille était nécessairement composée d’un père et d’une mère. Son paternel s’arrêta au bord d’un lac et l’invita à sortir de la voiture pour le rejoindre et s’installer au bord du ponton afin de plonger ses pieds dans l’eau fraîche. C’était une belle journée de mai et le soleil tapait déjà fort, il était à peine 11 heures et l’odeur qui se dégageait des arbres et de l’eau était incroyablement grisante. Tous les sens du jeune homme qu’il était alors semblaient être en éveil. Il avait toujours adoré passer du temps avec son père et cette énième chance d’être qu’avec lui le comblait de joie.

« Tu sais fils, je pourrais pas toujours te sortir de ce genre de situation. »
« Je sais P’pa, je suis désolé mais j’ai vu rouge et j’ai pas pu me contrôler. »
« Je connais ça mais il faudra que tu apprennes à te contrôler, pour ne pas mettre les autres en danger, y compris ceux que tu aimes, tu comprends ? »
« Oui. »
« Ils ne pourront jamais qu’entrevoir la réalité et te prendront pour un fou mais n’oublie jamais que tu n’as rien de bizarre, tu as été choisi, tu fais parti des rares chanceux qui sont vraiment différents et peuvent accomplir de grandes choses, ne gâche jamais ça, tu n’en as pas le droit. »
« Etre différent c’est pas toujours une chance. »
« Tu es trop jeune pour comprendre, tu y verras plus clair quand tu auras un peu vécu. » ricana Adriano en tapant dans le dos de son fils ce qui lui fit faire un sacré bon en avant

Lorsqu’il ouvrit les yeux le lendemain matin, il n’était plus là et sa mère était attablée à la cuisine, les yeux rougis par toutes les larmes qu’elle avait versées, une lettre entre les mains alors que deux autres étaient posées sur la table, l’une portait le nom de sa petite sœur et l’autre le sien. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que c’était la fin de la vie qu’il avait eu auparavant, la fin du bonheur parfait et le début de la descente en Enfer. Son père avait déserté par lâcheté et abandonné le bateau à son fils déjà incapable de s’occuper de sa propre personne et trop jeune pour tenir une famille à bout de bras, pourtant, il se retroussa les manches et prit son courage à deux mains pour sortir les siens de l’impasse. Tandis que sa mère enchaînait ses trois emplois, il s’occupait de sa petite sœur, continuait à aller à l’école et essayait de trouver un petit boulot pour arrondir leurs fins de mois.

***

« Non désolée gamin, j’ai plus de boulot, j’ai déjà un cuisinier et je doute que le mini short t’aille vraiment bien. »
« Monsieur Villeneuve, vous ne comprenez pas, j’ai besoin de ce travail, mon père s’est tiré et nous a laissé une maison à payer et d’autres crédits, ma mère s’esquinte à bosser à trois endroits différents et dort à peine 5 heures par nuit, il faut absolument que je l’aide, je récurerai votre cuisine, je nettoierai les tabouret ou même les chiottes, j’en ai rien à faire mais il me faut un travail et vous êtes ma dernière chance d’aider ma mère. »
« Ok ça va, arrête un peu tu vas finir par me faire chialer. Tu commences ce soir et tu as intérêt à être à l’heure, tu feras la plonge et aideras Andrew en cuisine, tu peux ramener ta petite sœur avec toi pour ne pas qu’elle reste seule, elle aura qu’à s’installer au bar pour que je puisse jeter un œil sur elle. »
« Oh merci monsieur, vous ne serez pas déçu, vous pouvez en être certain ! »

Grâce à sa ponctualité et à son travail sérieux et soigné, le gamin gravit les échelons un à un jusqu’à se retrouver derrière le bar à même pas quinze ans. Dans une petite ville, personne ne prêtait vraiment attention à qui servait ou non l’alcool, tant qu’il était servi et correctement. Le salaire qu’il apportait n’était pas négligeable et aida considérablement sa pauvre mère qui put se permettre d’abandonner un de ses jobs pour passer un peu plus de temps avec ses enfants. Ce fut cette même année qu’il vécut sa toute première transformation qui le cloua trois jours au lit avec une fièvre violente. La douleur fut insoutenable et jamais il n’eut plus besoin de son père qu’en cet instant. Après la pleine lune passée et la douleur avec, il comprit que désormais, il ne reverrait jamais plus celui pour qui il avait toujours eu tant d’admiration et surtout qu’il n’avait plus besoin de lui, il était désormais un homme.

***

« HAN MON DIEU, qu’est-ce qui t’es arrivé Ezio ? »

Sa petite amie du moment venait d’ouvrir la porte de chez elle sur un homme qui n’avait plus vraiment l’allure d’un être humain, son arcade était ouverte et son visage couvert de sang avec que sur ses vêtements, de morceaux de fleurs étaient restés accrochés, vestige du bouquet qu’il avait voulu lui offrir pour leur petite soirée romantique ou plutôt nuit de folie cloués au lit pour les prochaines heures. Sans lui laisser le temps d’ouvrir la bouche, elle le saisit avec force par le bras et l’obligea à entrer avant de l’installer sur le canapé et de filer dans sa salle de bain pour récupérer de quoi le soigner. Elle déposa son délicat petit derrière sur la table basse et se mit à tamponner les blessures de guerre de son cher et tendre.

« Bordel qu’est-ce que tu as encore fait ? »
« Rien, j’ai juste croisé ton mec. » lança-t-il avant de ricaner comme un dément
« Je t’avais dit de l’éviter, maintenant il risque de rappliquer ici et de me demander des comptes. »
« Arrête un peu Stacey, c’est pas comme si tu étais totalement clean dans cette histoire, à ce que je sache je baise pas encore tout seul. »
« T’es trop con pour comprendre que Brian est l’homme de ma vie. »
« Pourtant c’est pas son prénom que tu cries quand on est tout les deux. » lui envoya-t-il, cinglant
« Le sexe n’a rien à voir la dedans, tu m’apportes les orgasmes et lui tout le reste, mais le sexe on peut vite s’en passer. »

Cette réplique le mit immédiatement en colère, ayant déjà le sang chaud, cette fois il semblait bouillir et quand la blondinette tenta de soigner son nez, il arrêta net son poignet, le serrant sans doute trop fort mais il n’en avait pas grand-chose à faire. Vivement, il la repoussa, la toisant de toute sa hauteur une fois qu’il fut sur ses deux pieds.

« Achète toi un vibro, ça t’évitera de venir me casser les couilles avec tes conneries. » dit-il en ramassant sa veste et en l’enfilant avant de se diriger vers la porte d’entrée, il mit la main sur la poignée avant de se tourner de trois quarts, un sourire aux lèvres « Au fait, je crois qu’il a apprécié la petite vidéo que j’ai fait de nous, je lui ai laissé, histoire qu’il puisse apprendre à te contenter dans tous les domaines. »

Le visage de la jeune femme devint livide ce qui fit jubiler Ezio qui savoura quelques secondes sa victoire avant de claquer la porte et de se diriger vers sa voiture, farfouillant dans sa poche pour mettre la main sur son cellulaire. Une de perdue, dix de retrouvées, il n’allait pas se miner le moral pour une pimbêche comme elle, après tout, il valait mieux que ça.

« Allô, Erika ? C’est Ezio, tu fais quelques chose ce soir ? Non … Si je viens te chercher dans une demi-heure, ça te va ? »

***

« Les gens se posent des questions sur tes intentions Ezio. Tu devrais venir à nos réunions hebdomadaires, juste une fois pour montrer que tu ne t’en fous pas totalement. »
« Mais maman, j’en ai rien à faire de leurs histoires de meute et de dominants, dominés, j’ai décidé de ne pas me mêler à tout ça le jour où Adriano s’est tiré et je ne changerais pas d’avis. »
« Si tu ne le fais pas pour toi, fais le pour nous, ils sont notre avenir et sans eux je ne sais pas ce qu’on serait devenus. S’il-te-plait mon chéri. » le pria sa mère en venant apposer sa main sur le visage de son fils âgé de 19 ans pour lui caresser la joue

Il ne pouvait jamais résister à sa douceur, elle était l’unique femme au monde à pouvoir lui demander n’importe quoi sans qu’il ose broncher, il râlait, juste pour la forme avant d’accepter lâchement et de se laisser entraîner là où elle voulait aller, juste pour lui faire plaisir, la voir sourire et avoir l’illusion qu’elle était enfin heureuse, ne serait-ce que quelques minutes. Il hocha la tête avec un sourire avant de venir déposer un baiser sur la joue douce de sa mère. Sa sœur choisit cet instant pour dévaler les escaliers et faire son apparition dans la cuisine, vêtue comme une lolita ce qui déplut fortement à son frère. Elle était trop jeune pour s’habiller si court et se tartiner autant de couches de maquillage sur le visage, il était hors de question que sa petite sœur devienne comme l’une de ses filles qui partageaient ses nuits et comblaient sa solitude, il lui interdisait et comptait tout mettre en œuvre pour que cette horreur n’arrive jamais.

« Où est-ce que tu crois aller dans cette tenue ? »
« Jeremy m’a invité à aller au cinéma. » claironna-t-elle avec fierté
« QUOI ? Qui est ce Jeremy ? »
« Un copain de classe et peut-être mon futur petit ami ! »

Un rire nerveux échappa au jeune homme avant qu’il ne se passe une main dans les cheveux, ce qui était toujours mauvais signe, c’était le signe avant coureur de sa perte de patience et sa mère, qui le connaissait bien s’en aperçut immédiatement et vint déposer sa main sur son épaule pour lui imposer le calme.

« Ecoute Angela, tu sais que je t’aime plus que tout mais il est hors de question que tu sortes dans cet état et encore moins avec un garçon. Tu es trop jeune pour fréquenter des garçons, ils pensent tous à la même chose et je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit ! »
« Tous les garçons ne sont pas comme toi et maman a dit que je pouvais. »
« Mais pas dans cette tenue jeune fille, fais moi le plaisir de monter te changer avant ton rendez-vous. »

L’adolescente soupira avant d’obéir, laissant le temps à son frère de se tourner, stupéfait, vers Selina.

« Tu la laisse déjà fréquenter à son âge ? »
« Je les conduis moi-même au cinéma et les attendrais, t’as pas à t’inquiéter ! »
« Bien sûr que je m’inquiète ! Crois moi, il ne la touchera pas, tu peux en être sûre. »
« Ez-… »

Il était déjà trop tard, le seul homme de la maison se précipitait déjà vers la porte d’entrée pour accueillir le prétendant de sa petite sœur. S’ensuivit les quinze minutes les plus longues de la vie de ce malheureux puisque l’aîné des enfants Damiani les passa à l’avertir que s’il avait le malheur de toucher sa petite sœur, il le saurait et lui ferait bouffer ses mains et s’arrangerait pour qu’elles ressortent par des orifices qu’il ne préférait pas imaginer. Après tout c’était ça être un grand frère, prendre soin de sa petite sœur et lui foutre en l’air tous ses coups.

***

Assis sur le canapé, il profitait de son jour de repos en gratouillant sa guitare, son chien allongé à ses pieds tandis que la télé diffusait un match de football américain sans le son. Tout le monde était de sortie sauf lui, sa petite sœur dormait chez son petit ami et sa mère sortait avec le sien, ce qui laissait notre célibataire endurci seul et un brin déprimé. C’était bien la première fois depuis qu’il avait commencé à fréquenter la gente féminine qu’il n’avait nullement envie de la compagnie de l’une de ses représentante et pourtant, il avait préféré son canapé, son chien et sa pizza plutôt qu’une bonne et longue nuit de sexe. Soit il était malade, ce qui n’était pas totalement impossible, on ne pouvait clairement pas rester toute une vie sans attraper une bonne grippe, soit il était las et avait besoin d’un peu d’isolement avant d’endosser de nouveau son costume de Don Juan. Pile au moment où il venait de se caler suffisamment en équilibre pour que sa bière et sa pizza tienne sur ses abdos, le téléphone sonna, mettant à mal des minutes et des minutes de concentration pour arriver à un tel résultat. L’air blasé il se redressa, sa bière à la main et décrocha le téléphone.

« Ouais ? »

Il entendait quelqu’un renifler à l’autre bout du fil et il ne lui fallut pas longtemps avant de reconnaître sa petite sœur.

« Angie, qu’est-ce qui se passe ? Est-ce que ça va ? »
« Non … Je suis au restaurant là, est-ce que tu peux venir me chercher ? »
« Au restaurant ? Mais tu ne devais pas être chez Joe ? Ca fait loin de chez lui ! »

Elle fondit en larmes et il comprit qu’il venait de se passer quelque chose de grave, les pires scénarii commençaient à se créer dans son esprit et après lui avoir dit qu’il arrivait le plus vite possible, il lâcha sa bière, balança ses chaussons dans un coin de la pièce et se précipita sur ses santiags, ses clés de voiture et son portable avant de quitter la maison, son chien sur les talons. Une fois devant son restaurant, cadeau du vieux Villeneuve après sa mort, il repéra sa sœur à moitié nue, uniquement couverte de son blouson, le visage tuméfié. Il ne fallut pas longtemps avant qu’il ne comprenne ce qui venait de se passer, pourtant, il prit sur lui et se contenta de poser sa veste sur les épaules de sa sœur avant de la conduire à la voiture.

« Il n’a pas voulu me rendre mes vêtements et mon sac à main. » hoqueta-t-elle dans la voiture, sur le chemin de leur maison, toujours collée à son frère
« C’est pas grave ça, t’en fais pas, je vais m’en occuper, d’accord ?! Je suis là, maintenant c’est fini, tu ne crains plus rien je te le promets. »

Intérieurement, il bouillonnait de rage, pas seulement envers le salopard qui avait osé lever la main sur la prunelle de ses yeux mais surtout envers lui-même pour ne pas avoir été suffisamment prévoyant, pour ne pas avoir su la protéger davantage et avoir vu le coup venir. Si seulement il s’était plus occupé de sa sœur et moins de combler toutes les filles qui passaient, il aurait pu voir que quelque chose n’allait pas chez ce type, du moins voulait-il s’en convaincre. L’impuissance était un sentiment qu’il ne supportait pas et pour le coup, il se sentait aussi lâche que son père, il avait l’impression d’avoir abandonné sa famille et cette simple idée le rendait complètement malade. Une fois chez eux, il prit sa sœur dans ses bras et la monta dans sa chambre, l’aidant à enfiler son pyjama et découvrant l’ampleur des dégâts, ce qui ne fit qu’accroitre sa rage. Il dut d’ailleurs sortir quelques minutes pour se calmer, prétextant qu’il allait lui faire un thé. Il en profita pour passer un coup de fil à sa mère avant de rejoindre sa petite sœur et de s’allonger près d’elle pour la prendre dans ses bras et la serrer fort contre lui, elle avait besoin d’être rassurée.

« Tous les hommes ne sont pas comme ça. »
« Je sais. » murmura-t-elle alors qu’elle agrippait sa chemise, enfonçant sa tête dans son cou pour pleurer à chaudes larmes
« Je suis là ma puce, t’as plus à avoir peur. »

Une heure plus tard, elle parvint à s’endormir et Selina prit le relais à son chevet, croisant son fils dans le couloir, elle l’attrapa par la manche pour le faire s’arrêter quelques secondes.

« Fais lui payer. »

Il était étonné, elle qui l’empêchait de toujours trop s’emporter et lui conseillait la prudence plutôt que la violence, elle venait de changer son fusil d’épaule. Il acquiesça avant de disparaitre dans la forêt se situant à proximité. L’avantage d’être un loup c’était qu’on pouvait se déplacer comme on voulait sans se faire repérer et à une vitesse impressionnante. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il se retrouva devant chez le fameux Joe, nu comme un ver mais sa haine lui tenait suffisamment chaud pour qu’il ne sente pas le vent du mois de novembre lui chatouiller la peau. Le corps fut retrouvé des mois plus tard, lacéré et dans un état de décomposition avancé, on mit ça sur le compte des loups de la région et ne chercha pas plus loin. C’était la première fois qu’Ezio tua un homme contre sa volonté, le lycan avait fini par prendre le dessus et tout était allé si vite qu’avant même de pouvoir penser à arrêter, son adversaire avait cessé de respirer. Pourtant, encore aujourd’hui, il ne le regrette pas.



test rp.

« Ezio ? »
« Ecoute Sally je t’ai déjà dit que ce qui s’est passé la dernière fois dans la réserve n’aura pas de suite, je suis déjà gentil de te garder alors arrête de me les briser avec cette histoire. »
« C’est pas ça ! Y a un vampire qui vient d’entrer et il demande une bouteille de True Blood, je suis dis quoi ? »
« D’aller se faire foutre, ici c’est pas un établissement pour les sangsues à ce que je sache. »
« Elle me fout les jetons, tu n’as qu’à aller lui dire toi-même ! »

Exaspéré, il leva les yeux au ciel et retira son tablier avant de contourner le bar et de se diriger vers la table 8 où se trouvait une magnifique petite brunette, il était vraiment difficile de penser qu’elle pouvait avoir le sang infecté mais il suffisait de la renifler un peu pour sentir quelque chose ne tournait pas très rond chez elle. Remettant un peu d’ordre dans ses longs cheveux, il traversa la salle et vint s’installer en face de la jeune femme, comme il l’aurait fait avec une cliente qui lui aurait plus sauf que cette fois, c’était pour la mettre à la porte. Depuis qu’il avait repris l’établissement, les vampires n’étaient pas nombreux à venir se bousculer au portillon bien au contraire, dans cette région, c’était le territoire des loups et il fallait avoir un sacré problème pour venir agiter ses crocs par ici. Pourtant depuis cette fichue révélation, ils étaient de plus en plus nombreux à venir tâter le terrain, sans doute pour voir s’il pourrait un jour investir ce coin du pays, ils possédaient déjà Shreveport, pourquoi fallait-il qu’ils viennent les faire chier eux aussi ? Bonne question à laquelle il n’attendait aucune réponse, ces bestioles étaient bien trop attardées pour lui répondre clairement, selon lui, ils étaient le mal incarné et il ne supportait pas leur simple présente, ça lui irritait le nez durant des jours.

« Ecoute la sangsue, je vais faire clair, t’es pas la bienvenue ici. »
« Et toi, est-ce que tu l’es ? » répondit-elle du tac au tac
« Ne cherche pas à faire de l’esprit avec moi, je ne suis pas d’humeur. Tu vas gentiment te barrer avant que je m’énerve. »

A la couleur de ses yeux, on pouvait deviner qu’elle n’était qu’une jeune vampire dont il pouvait aisément ne faire qu’une bouchée ,cependant, très peu d’habitants du coin étaient au courant de sa « particularité » et il ne tenait pas à le crier sur les toits sous peine de voir débarquer une foule avec des fourches et des torches pour venir lui brûler son business et lui aussi par la même occasion.

« Je suis une cliente et j’exige d’être servie, c’est bien ce que ton permis implique non ?! »
« Je n’ai pas de Tru Blood. »
« Alors je prendrais un verre de vin rouge. »
« Qu’est-ce qui n’est pas clair dans : « casse toi, ici t’es pas la bienvenue » ? »
« Peut-être le manque de délicatesse et de politesse ou bien le fait que je n’ai pas envie de partir avant d’avoir obtenu satisfaction. »
« SALLY ! AMENE UN VERRE DE VIN ROUGE A MADAME ! Inutile de sortir un verre à pied, elle le prendra dans un gobelet. » dit-il sans quitter la vampire des yeux

Si les premiers temps, il fit de son mieux pour mettre dehors tous les clients aux dents un peu trop longues, il finit par être contraint d’acheter du sang synthétique et de tolérer leur présence, pour le bien de son business et également parce qu’il n’était pas rare qu’ils se fassent éviscérer à l’arrière de son restaurant, ça en faisait toujours un de moins … Il ne les aimait pas seulement parce qu’ils étaient de véritables tueurs insensibles mais principalement parce que depuis la révélation, il récupérait tous les lauriers ainsi que le pouvoir tandis que les temps étaient durs pour tous ceux qui avaient le malheur d’appartenir à la mauvaise catégorie de la population à savoir les métamorphes, combien des hommes de la meute avaient perdu leur emploi après qu’on ait découvert qu’ils n’étaient pas tout à fait humains ? Trop à son goût et il était persuadé que tout ça était un complot des sangsues qui sur le long terme, visait à faire totalement disparaitre leur race. Une guerre inter espèce couvait, les protestations commençaient à s’élever chez les lycanthropes et il ne faudrait pas longtemps avant que cela ne touche les autres métamorphes, une révolution était en marche et comme toute révolution, cela s’accompagnerait d’une guerre et de massacres et Ezio était prêt à livrer bataille.



famille.
Sa famille est relativement réduite mais comme le dit le vieil adage, ce n’est pas la quantité mais la qualité qui compte et cela s’applique à la famille Damiani. Descendants d’immigrés italiens du côté paternel, ils ne savent pas très bien à quel génération ils ont contracté cet étrange virus, peut-être a-t-il d’ailleurs toujours été dans la famille et qu’il vienne d’une grande meute de loups italiens, ils n’en savent strictement rien et pour dire vrai, ils n’ont pas vraiment de contact avec le reste de leur famille. Les Damiani sont en effectif réduits, trois pour être exacte, il y a tout d’abord Selina, américaine pure souche et membre de la meute de Shreveport depuis sa naissance, puis le fils aîné de la famille à savoir Ezio et sa petite sœur Angela qui a 19 ans. Pour ce qui est du chef de famille, il a mis les voiles il y a plus de dix ans de cela pour des raisons obscures, abandonnant femme et enfants sans même un regard en arrière, il prend tout de même la peine d’envoyer des cartes pour les grandes occasions, thanksgiving, Noël, nouvel an et les anniversaires, cartes qu’Ezio se fait un plaisir de déchirer en mille morceaux. La famille a été profondément marquée par l’abandon de son patriarche et les liens entre les différents membres se sont resserrés et c’est tout naturellement qu’Ezio est arrivé à la tête de cette petite meute comme il aime à le dire. Depuis il fait de son mieux pour subvenir aux besoins des deux femmes de sa vie et bosse comme un fou pour que sa petite sœur puisse suivre des études, sa hantise est qu’elle finisse par sortir avec un lycan et abandonne tous ses beaux projets. Son rêve serait de les emmener loin d’ici et de toute possibilité de s’attacher davantage à la meute mais il sait que leur vie est ici et que toute sa bonne volonté ne changera rien à cet état de fait. Maintenant que nous avons fait le tour de tous les membres dits humains de la famille, il faut également parler de ceux qui la constituent mais ne peuvent pas vraiment le revendiquer, je veux bien sûr parler de ses trois chiens, Midir un husky de 2 ans, Missy un labrador de quelques mois et celui dont Ezio est le plus proche, son dogue allemand de 6 ans, Misfit. Ses animaux sont sa bouffée d’oxygène et lui permettent de décompresser et surtout, il les considère comme des membres à part entière de la famille Damiani.

Spoiler:

Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative.
Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modérer pour la validation.

Un nouveau loup parmi nous ! Le bonheur ! Enfin même si j'en connais une qui n'est pas forcément hyper heureuse de ton existence -- cela fera un peu de chasse pour un autre moi x). Bon allez je vais arrêter de parler de moi au pluriel ! U.u. Ta fiche est super sympa, elle explique bien les différents moments importants de la vie de ton personnage et maintenant que nous sommes d'accord sur sa place dans la meute, je ne peux que te souhaiter Bon Jeu ! <3

J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé! Toutes mes félicitations!

Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option!
Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des challanges ou bien dans l'animation. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!

Maïa S. Eisenskaïa a écrit:

Viens donc me prouver ça de plus près petit cabot...