✤ Traits de caractères 
Lukas est, c'est la première chose nous pouvons affirmer, un timide. Pour le peu de fois où il a pris la parole avec un inconnu, voire plusieurs, il cherche longtemps ses mots. Depuis son enfance, il vit introverti, reclus entre 4 murs, et le moins de fenêtres possible, donc il connait peu la société contemporaine, si ce n'est la place prépondérante des ordinateurs ; sinon il n'aurait pas commencé sa carrière. Sinon, il n'aime pas discuter pour discuter, pour se faire ses amis, des connaissances. Ca a pris racine avec ce plaisir coupable de l'entourloupe, l'envie furieuse de lancer un défi à son interlocuteur dès lors qu'il a assez sondé son âme. Depuis il n'aime pas aller vers les autres, affronter son inconscient juste pour avoir une vie sociale.
Il est extrêmement méfiant envers les autres et son environnement. Il laisse toujours un regard derrière lui, de temps en temps, quand il lit ou programme. Ses sens étant plus affûtés, et ce depuis 80 ans, il ressent, dans son habitat au silence mortuaire, le moindre bruit qui s'y infiltre.  A défaut d'avoir la force pour répondre à une intrusion, il la sentirait arriver promptement. Mais cette méfiance le rend exécrable en public, lorsqu'il sent que trop de monde tourne autour de lui. Il est alors de mauvaise humeur, est particulièrement nerveux, et peut très bien décider de s'en aller au bout de quelques minutes, sans prévenir.
Il mêle habilement l'"amour" du savoir et la mauvaise foi. Il s'instruit depuis qu'il sait lire - et il a appris tôt avec un père bibliothécaire - et sait de nombreuses choses, surtout en sciences techniques. Les mathématiques, la physique, et, depuis peu l'informatique, ont peu de secrets pour lui. Mais son comportement fait que souvent, il n'admet pas facilement avoir tort. Il ne se met pas en colère, et ne va pas dans le déni complet, mais demandera une preuve complète du contre-argument en face de lui. Il débat souvent, sur tous les sujets, et en général, quand il se fait quelques amis, ces derniers apprécient son esprit critique et sa culture. 
Même s'il est grognon dans la foule, en dehors, pour le peu qu'il y soit, il est bien plus agréable. Notamment, ses proches amis connaissent autant cette sorte d'agoraphobe que cet ami de confiance fidèle et confident. Avec eux, il a fait le plus gros du travail du soi, afin de ne pas céder à ses démons, et dorénavant, ils ne risquent aucunement de subir ses tentatives d'arnaque en tout genre, auxquelles il s'adonnerait joyeusement, s'il ne savait pas se retenir. Cela dit, il n'a jamais senti la nécessité de se faire des amis au sens sentimental de la chose, et doit cacher sa totale absence d'empathie, propre aux hérésies, à ces amis. S'il fait connaissance, c'est surtout un jeu, pour contenter son soi profond, une apparat qu'il prend au sérieux, conscient des déboires de la solitude.

✤ Occupations 
Lukas n'est pas vraiment curieux de la vie, érudit ermite et geek qu'il est. Ça implique qu'il ne pratique pas beaucoup d'activités différentes de sa journée. La première et principale, c'est la lecture. Manuels scientifiques, littérature naturaliste comme fantastique, en passant par le policier, les essais philosophiques, politiques, les pièces de théâtre, les poésies ... Tout y est, dans la relativement énorme bibliothèque de leur demeure, que s'est constitué le tout autant érudit maître de Lukas. Avant d'avoir commencé à travailler, c'est-à-dire les années 2000, il lisait toute la journée, des heures et des heures, et ainsi tout la semaine. Depuis, il n'a sacrifié que quelques heures, mais y passe encore un temps que peu consacrerait à la lecture. Luciférien convaincu, il compte ainsi atteindre un contrôle presque parfait de soi, et une élévation intellectuelle conséquente. Et de toute façon, dès le début, il prit plaisir à s'instruire.
Mais depuis une bonne décennie, il est développeur indépendant, créant des logiciels utilitaires, les revendant à bon prix. Le monde de l'algorithme est une passion pour ce scientifique centenaire, et il passe le temps qu'il ne passe pas à lire à en composer. La complexité et la rigueur lui donnent une sensation de contrôle satisfaisante. Ce contrôle, il voudrait l'avoir autant sur ses démons qui compliquent constamment sa vie sociale, entre autres. Commercialiser ses produits n'est pas sa phase favorite, parce qu'en général sa part démoniaque sa manifeste encore davantage, malgré tous les efforts possibles. L'arnaque est une solution de facilité pour l'hérésie, influencé par son ascendance, et, au mieux, ça se joue dans la négociation des prix, et au pire dans l'infiltration discrète d'un virus, dans une période de conscience faible. 
Tout cela, il le fait de jour, chez lui, ou plutôt chez eux : car il doit "garder" son maître, surveiller son cadavre pendant son sommeil. Car c'est là l'objectif visé par le Pacte : fournir une garde rapprochée aux vampires durant leur torpeur, pour ne pas permette une nouvelle Inquisition. La nuit, puisque le vampire était aussi un érudit plongé dans les livres, le contraire était possible, mais le combat mental avec sa part de démon manipulateur, lui coûte la moitié d'un sommeil humain basique ; donc il rejoint souvent son maître dans l'érudition, jusqu'à tard le soir.

✤ Influence

Le démon qui avait possédé sa mère était un sbire de Amoymon, un amateur des défis, des jeux et des paris insensés. Il en montra très vite les traits : pourtant pas superbement éloquent, il démontra d'un talent inné pour la manipulation. Ses amis furent les premières victimes de ses entourloupes : paris qu'il était sûr de gagner, des échanges déséquilibrés ... Ce ne fut qu'adolescent qu'il se rendit compte que son ascendance prenait aisément le dessus sur son comportement en communauté. Il n'allait pas bien loin dans le jeu, mais c'était le meilleur moyen pour se faire des ennemis que de se comporter comme l'aurait voulu le démon qui l'avait "mis au monde". Son ascendance lui demande un effort quotidien de travail sur soi, puisqu'en adepte du luciférisme, il désire plus que tout dépasser les pulsions démoniaques qui sommeillent en lui et se réveillent aux moments les plus inopportuns. Toutefois, un aspect de l'ascendance lui convient : ce goût de résoudre les problèmes, de relever les défis. Ce n'est pas une tare, et il en a tout à fait conscience : c'est même plutôt un don, que de vouloir venir à bout des plus longues énigmes, et de prendre plaisir à cela. Au fil du Xxe siècle, il comprit cela, et se concilia davantage avec sa nature profonde, bien qu'elle reste une sorte de malédiction à contenir, à maîtriser. En effet, il méprise cette partie de lui-même qui prend plaisir à piéger les autres, à les soumettre par des défis et des paris. Mais renier une partie de lui semble avoir des conséquences mentales : parfois, le clivage se matérialise, lorsqu'il se retrouve dans le dilemme - entre l'acceptation et le déni. Il commence alors à répondre à cette sorte de voix, bien que cette voix ne soit qu'une suggestion instinctive, et parfois, il fait une sorte de crise. Ces cas sont rares, et il faut le pousser aux retranchements de sa volonté pour m'y parvenir, mais le résultat est effrayant.

✤ Lien avec le vampire 

Balderich, son maître, a plus de 300 ans. Tout comme lui, il trouve un intérêt immense à apprendre des livres, à élever son esprit. Son Sire faisait partie des quelques survivants à l'Inquisition, et disposait d'une bibliothèque titanesque, de laquelle il avait hérité. Mais son Sire ayant finalement péri aux mains des Schimmel, pour avoir été trop peu discret en territoire austro-hongrois, l'Infant n'eut pas fait l'erreur. Il vécut dans l'ombre depuis ce jour, perfectionnant son don de Dissimulation pour mieux survivre, et se réfugiant dans les livres et la savoir qu'il pouvait en tirer. En 1923, il était connu de l'Essaim comme étant un vampire talentueux et érudit, et avait fait la correspondance avec le profil de Lukas. Depuis lors, les deux entretinrent une relation spéciale. Ils se parlent peu, mais la marqué est partagé entre un peu de rancune (il a quand même été enlevé du jour au lendemain), et une reconnaissance sincère. En effet, à ses côtés, il n'eut que plus de temps pour s'instruire, et contrairement à ce qui risquait de l'attendre, il était prévenu de tout risque de stigmatisation, de mépris à l'extérieur. Ce Sire silencieux le laisse vivre, peut-être par indifférence, mais pas ce n'est pas sans déplaire à Lukas. Ils s'apprécient, tiennent à la vie de l'autre, mais n'ont guère besoin de l'autre au-delà des conditions de la marque.

✤ Convictions 
La Révélation était ce que Lukas, en secret, redoutait. Il ne voulait pas de cette vie, à être aperçu comme un blasphème. Le non même d'hérésie, dans la monde surnaturel, écrasait déjà suffisamment la race comme cela ; alors les humains n'avaient pas à en rajouter. Et pourtant si, ils allaient le faire. Des êtres ne méritant pas d'exister, des fruits un peu incestueux, un peu illégitime, moisi et ravagé par la folie. Lukas ne ressentait pas grand-chose, mais la Révélation impliquait un inconvénient au sens pratique, un handicap du point de vue sociétal : être pris pour un animal n'arrangeait personne, ni en public, ni dans son travail. Mais au final, tant pis. Tant pis, s'il allait effrayer des enfants, être méprisé des adultes : Lukas se moquait déjà éperdument de l'opinion. Il préfère s'isoler, de toute façon, ne pas se montrer, lui, sa nervosité dans la foule, et quelques crises ponctuelles. La société l'avait vomi il y a longtemps de cela, donc elle ne pouvait pas le refaire. Il est prêt à rester encore plus chez lui, s'il le faut pour s survie, comme le fait son maître depuis 2007. Maintenant que l'article a divulgué l'existence des hérésies, il fallait se faire une raison, de toute évidence.
  

En l'an de grâce 1912, dans un Empire Austro-hongrois en proie aux tensions les plus épineuses, naquit Lukas. Mais l'heure de sa naissance n'était pas à la joie : sa mère, auparavant possédée par un sbire d'Amoymon, mourut à sa naissance. De plus, puisque la génitrice était possédée, le fruit de leur union fut une sorte de diablotin, pas laid mais effrayant, avec des yeux brillants comme nuls autres, et des ailes naissantes. Le père, comme tant d'autres à sa place, aurait pu le délaisser, au nom de sa défunte femme, mais ne voulant pas abandonner son enfant, et résigné à la perte de sa femme depuis ses accès de démence, accepta l'enfant. Il fit appel à un ami, le médecin du village, afin de gérer les excroissances, et tenta de l'élever normalement.
Mais en 1914, le père dut rejoindre l'armée, alors l'enfant fut confié au foyer du même ami ; mais ce fut surtout sa femme qui géra l'éducation. Ne démontrant pas encore des traits de caractères propres aux hérésies, il était toutefois particulièrement calme, peu expressif. La femme de médecin ayant été une lecture passionnée, elle lui lisait régulièrement des histoires ; et Lukas montrait un intérêt religieux envers ces dernières, écoutant attentivement le moindre mot, la moindre phrase. Peu à peu, elle lui apprit à lire et écrire de lui-même, l'enfant étant anormalement intelligent et prédisposé à apprendre. Il prit une avance considérable sur le sujet , bien qu'il ne sortait quasiment jamais, ne supportant pas la lumière du soleil.
En 1917, le père revint, reprenant la garde de son fils. Ce dernier sachant lire et écrire, il fut surpris de son avance intellectuelle. Mais il voulut toutefois l'ouvrir au monde, le faire davantage sortir. Et ce fut à partir de cet âge (5 ans) que les premiers symptômes mentaux de l'hérésie se distinguèrent. C'est lorsqu'il rencontra d'autres enfants, à l'école du village, qu'il fut dépassé par son ascendance, et trouva un plaisir inavoué dans la manipulation et les défis. Le personnel éducatif eut repéré tout de suite son don inné pour la manipulation, convoquant le père à de nombreuses reprises, mais l'enfant, malgré ses efforts, se laissait dominer parce plaisir coupable de l'entourloupe. Sa scolarité n'eut duré qu'un an, et dès lors, Lukas était conscient qu'il n'était pas comme les autres.
Pendant 12 ans, il vécut en intérieur, penché sur les livres pour pallier son absence de scolarité. Il réduisait le plus possible la luminosité fournie par les rayons du soleil, lisant parfois même à la bougie. Il apprenait les sciences, surtout les mathématiques, mais avec moins d'aisance que la lecture et l'écriture : ses démons, dont il avait dorénavant conscience, lui compliquaient la tâche. Il persévérait toutefois, y passant le plus clair de son sens, assimilant le plus de connaissances possibles, et résolvant les problèmes mathématiques les plus ardus qu'il puisse trouver. Il savait que ça contentait son côté « pervers », arnaqueur et joueur. Plus tard, vers sa majorité son père lui donna quelques tâches en bibliothèque, afin qu'il puisse approcher à nouveau le monde des livres : la clientèle était rare, donc Luk pouvait « naviguer » dans les livres en toute plénitude. Mais les quelques fois où la bibliothèque était davantage fréquenté, il connut ses premières crises, qui résultaient d'un combat trop long avec son pôle pulsionnel, et donc d'une exposition trop longue à la tentation de l'arnaque. Cela se matérialise, au mieux, en un attitude exécrable, et, au pire, à un monologue à voix haute, qui s'en suit d'un repli sur lui-même, une totale déconnexion de l'extérieur.
Or, en 1932, à ses 21 ans, alors qu'il travaillait à la bibliothèque tard le soir, il fut enlevé, de manière prompte et furtive, par des vampires. Il fut amené à un manoir isolé, et retenu (plus ou moins) retenu prisonnier. Il ne sut pas comment réagir : il n'avait pas peur, se sentait pas en danger parmi ces vampires qui le regardaient pourtant avec mépris. Ils discutaient, il ne les écoutait pas, mais au final, un vampire, qui lui paraissait puissant selon son instinct, apparut. Ils lui expliquèrent que dorénavant, il allait être marqué à celui-ci, qu'il allait lui devoir allégeance. Il ne comprit pas la situation, mais comprenait qu'en l'espèce, il n'avait aucunement le choix. Il laissa donc faire, accepta la marque, et suivit le vampire, nommé Balderich.
Dès lors, il vécut chez son maître. Peu à peu, il considéra la situation comme de moins en moins ennuyeuse. Il apprit de Balderich qu'il était un érudit tricentenaire, propriétaire terrien de par son héritage (de son vivant), et qu'il possédait donc une mine d'or de savoir, une immensité d'ouvrages. Il en profita dès les premiers jours, sans désaccord de son propriétaire, et finit donc par accepter son nouveau statut pleinement. Durant 5 ans, il découvrit le manoir familial de son maître (qui finalement appartient à lui seul depuis trois siècles), les livres variés qui y trônèrent, et accepta son rôle de gardien diurne de la demeure, qu'il tenait grâce à son instinct infaillible et sa méfiance permanente. Les marques s'enchaînèrent en cinq ans, afin de conférer au marqué une meilleur perception sensorielle, et bien sûr, l'immortalité. En parallèle, un envoyé de l'Essaim, hérésie marquée tout comme lui, vint en leur demeure, pour expliquer au nouveau marqué ses droits et devoirs, les règles fondamentales de l'Essaim. Lukas écoutait tout ce qu'il avait à dire, toujours attaché à l'ordre en général, mais se moquait bien de la présence d'une hérésie : n'importe qui aurait pu lui annoncer à la place. D'ailleurs, Balderich, gêné par le présence d'un membre de l'Essaim dans son manoir, fit comprendre qu'il poursuivrait lui-même l'énonciation des règles, s'il le fallait. Il partit donc rapidement de chez eux, et Lukas avait, de toute façon, tout imprimé de ce bref rappel.  
En 1937, le Sire de Balderich, qui ne vivait pas bien loin de lui, fut tué par un Schimmel. L'Infant, stupéfait par l'éventualité de la mort, d'un vampire qui avait survécu à l'Inquisition, comprit alors que la branche responsable de l'assassinat prenait de l'envergure. Il envisagea donc de s'en aller, conscient du danger imminent pour sa vie et celle de son marqué. Lukas, n'ayant rien à perdre (puisqu'il n'a aucune empathie), acquiesça, et, sous le prétexte de l'exode juive devant l'extension du IIIe Reich, ils vendirent toute les possessions terriennes de Balderich, pour s'en servir pour migrer aux États-Unis.
Ils s'installèrent alors en Louisiane, à la Nouvelle Orléans. Disposant d'une fortune fort conséquente, le maître investit en masse dans l'immobilier, dans la ville comme en dehors. Il avait considérablement divisé son capital, mais il était un fin stratège en investissement, et il fallut une décennie, pour que les placements devinrent rentables. Ils achetèrent immédiatement un hôtel particulier au cœur de la ville, et y passèrent le plus clair de leur temps, par méfiance envers les chasseurs probablement à leurs trousses, mais aussi envers la communauté de sorciers. Ils se consacrèrent pleinement à l'érudition, à l'enrichissement intellectuel.
Dans les années 1950, Lukas, déjà assez érudit et rigoureux dans son contrôle de soi, découvrit l'existence du luciférisme, par un contact de l'Essaim en Louisiane. Il en apprit plus sur la communauté, et se réclama très vite de cette religion propre aux hérésies. Il reconnut en elle la nécessité pour chaque hérésie de s'élever intellectuellement, pour surmonter ses démons, et les déboires de son ascendance. Il ne s'impliqua pas activement dans les mouvements communautaires et religieux, mais il s'imprégna complètement de l'idéologie, et écrivit même un essai, en 1982, clamant l'intérêt de l'élévation par le savoir, même s'il ne fit jamais allusion, logiquement, aux hérésies, au Pacte et au luciférisme. Les sciences techniques, notamment les mathématiques et la physique, devinrent sa spécialité, pour laquelle il fit quelques essais aussi.
Dans les années 2000, après de longues années d'érudition et d'édition d'essais sans véritable notoriété, Lukas décida de prendre une voie professionnelle, bien que le capital de son maître subvinsse largement à leurs besoins. Il choisit d'emprunter le voiede l'informatique, milieu nouveau à découvrir. Il fit des études en école d'informatique, paraissant suffisamment jeune, et les réussit grâce à tout ce savoir technique acquis en un siècle, une logique et une facilité pour les problèmes mathématiques souvent trouvées chez les descendants d'Amoymon. Il sortit de l'école, en 2005, avec un diplôme suffisant pour démarrer une carrière de développeur.
Néanmoins, en 2005, l'ouragan Katrina ravagea une grande partie de l'immobilier de la Nouvelle Orléans. L'hôtel particulier, et certains acquisitions immobilières de Balderich, furent concernés. Voyant leur domicile, et la moitié de leur capital, ravagé, ils décidèrent d'abandonner cette ville pour habiter dans une autre. Ils gardèrent les possessions, faisant rénover les biens détériorés, même l'hôtel particulier, mais partirent s'installer à Shreveport.
En 2006, ils achetèrent alors une maison dans le District, somptueuse sans être spacieuse, au goût vintage et sombre. L'espace est très nettement occupé par les livres, mais aussi deux bureaux imposants, chacun équipé d'un ordinateur fixe : l'un pour le propriétaire immobilier, l'autre pour le développeur débutant dans sa carrière. Lukas se consacra aux logiciels utilitaires, notamment les anti-virus. Même s'il ne connut pas vraiment le succès, il réalisait ce qu'il souhaitait : les algorithmes ressemblent en certains points aux problèmes dont il était tant friand. Ainsi donc, en 2014, il vit encore comme il vivait dans les années 1930 : isolé, timide, et érudit.