✤ Traits de caractères Le moins que l'on puisse dire sur Léo, c'est qu'il est un extravagant. Il peux passer d'un extrême à l'autre mais sans jamais faire de demi mesure. Il sait se montrer sociable et jovial, souriant de bon cœur jusqu'à ce que les commissures de ses lèvres touchent ses oreilles, explosant de rire jusqu’à réveiller tout le voisinage, partageant sa bière, son repas voire son caleçon sale si cela avait été possible. Puis il est aussi capable de se montrer colérique, bagarreur, son corps déterminé à vous dévisser la tête tandis que ses sourcils au comble de leur froncement occultent des pupilles meurtrières qui vous fusillent.
Malgré tout on note une certaine constance chez lui qui s'applique à toute sa palette d'humeur : Il est d'une franchise absolue, ne lésinant pas pour exprimer clairement son opinion et ses goûts. Il est également intelligent. Il a une certaine sensibilité qui lui confère une qualité d' altruiste, mais il sait également s'en détacher totalement lorsqu'il cherche à rester objectif dans une décision nécessitant de mettre de coté l'affect. Mises ensemble ces qualités l'imposent comme un fin stratège dont les talents de leader l'ont conduit à devenir un meneur d'hommes.

Mais il est également bardé de défauts : colérique, porté sur la supériorité physique et mentale, élitiste. Il est le genre d'homme à ne pas supporter l'assistanat et à ne jurer que par l'effort. C'est un véritable phobique de l'inutilité et de la défaite. Ainsi il aura plus tendance à l'égoïsme envers des gens qu'il estime moins méritantes que lui.

On lit en cet homme comme dans un livre ouvert d'un simple regard. Et il est certains qu'il soit capable de réciprocité de par une intensité rare dans le regard.


✤ Occupation diurne Existe t-il une déformation professionnelle? Probablement lorsqu'on voit que Leo ne peut s’empêcher de jouer les redresseurs de tords dès qu'il en à l'occasion. Pour se faire, il traine dans les bars et les quartiers en quête de quidams à venir déranger pendant qu'il vaquent à des occupations illicites. Sa journée type commence donc par la pratique intensive de sport avec entrainement drastique à la clé. La plupart du temps il dépense au minimum 3h en travail d'endurance et de résistance à l'effort. Non pas pour entretenir sa plastique envieuse mais réellement pour l'efficience de ses techniques de combats. Par la suite, il s'isole et tente de contrôler sa transformation. Tout du moins à utiliser des traits animaux sans avoir à changer d'apparence, bien trop couteuse en énergie et pouvant être létale en journée. Il veux perfectionner sa vue perçante pour le tir, sa rapidité de réaction pour le combat, son instinct pour sa pugnacité. Il tente à tout prix d'aiguiser ses sens augmentés pour en faire usage dans son quotidien. Tout cela lui prend souvent entre 2 et 4h selon son état de fatigue et d'accession à sa phase animale. Le tout est évidemment entrecoupé de repas et de discussions en tout genre. Sa quête d'information pour se rendre utile passe souvent par des accrochages dans les troquets où plus simplement en usant de son verbe plutôt que de sa carrure.
Mais notre homme n'est pas du genre à délaisser le mental. Depuis son incident, il se renseigne assidument sur sa forme animale ainsi que les processus biologiques lui permettant la transformation. De manière plus générale il étudie beaucoup la physiologie des vampires, des lycans et des médiums. Il part du principe qu'il faut se connaitre ainsi que connaitre son adversaire pour mieux le combattre. 3 nouvelles heures sont souvent dépensées dans cette activité là.
Enfin lorsqu'il ne dors pas, il vît, tout simplement. Il produit des fèces comme tout un chacun et soulage sa vessie en extérieur dès qu'il le peut. Il se montre également très sociable malgré sa propension évidente à la provocation. Jamais il ne rechignera à venir en aide à quelqu'un à partir du moment où l'exercice peut lui apporter reconnaissance, activité où dépassement de soi.


✤ Manies, habitudes & goûts Le bonhomme à pour habitude d'user de sa stature en toute occasion : Augmenter son pouvoir de persuasion, menacer, défier ou dissuader. Il a cette fâcheuse tendance à se montrer outrecuidant et élitiste à des fins de provocation. Son goût prononcé pour la compétition le force à toujours vouloir se positionner comme prétendant au titre. Il cherche toujours la progression et l'acquisition de compétences.   De même sa profonde aversion pour l'inactivité et le défaitisme lui garantie une quantité d'energie phénoménale mais dont la consommation lui est presque obligatoire. Il ne tient donc jamais en place et ne s'octroie de repos que lors de ses très rares instants de satisfaction.


✤ Transformation Peu connu au demeurant et relativement rare, sa forme animale est celle d'un rapace : le milan noir.
Cet oiseau de proie est un chasseur formidable grâce à ses appendices caractéristiques de son espèce : un bec retroussé pour faire office de dent, une vue perçante, des serres tranchantes et une agilité indéniable et une rapidité vertigineuse. Seule entorse à la normalité sa taille est semi-double par rapport à un congénère animal (2m d'envergure).
les transformations étaient chaotiques et erratiques dans les premiers temps mais de par un travail acharné, Leo les maitrise de mieux en mieux. Certes elles restent extrêmement douloureuses et relativement longues par rapport à d'autres formes animales, mais leur fréquence est maintenant bien plus soumise à sa conscience et son bon vouloir. Son atout majeur est de pouvoir conserver une part d'animalité sous forme humaine et inversement. Il disposera de qualités légèrement supérieure par rapport à un humain normal et pourra également être un oiseau de proie doté d'une intelligence certaine.


✤ Convictions "Le voila le sursaut évolutif. Grand bien leur en fasse à tous ces humanistes qui se pensent au sommet de l'évolution."
Voilà la phrase qui résume parfaitement les pensées de Leo au sujet de la révélation. Sauf qu'elles ne datent pas d'hier ...
En effet, alors qu'il n'était encore qu'un humain, il acceptait le fait que d'autres créatures puissent émerger de l'homme comme ancêtre commun et être dotées de nouvelles capacités. Très pragmatique, il adhérait au darwinisme et aux lois de mutation qui en découlait. Ainsi il accueillit la nouvelle de la révélation comme étant une suite logique de chose et ne s'en ému pas plus que ça. Ce qui le chagrinait pas contre était, au même titre que les humains par rapport au reste du monde, était ce sentiment de suprématie de certains. Lui n'avait jamais vu l'humain comme un aboutissement à l'intelligence. il n'était ni plus ni moins qu'un versant évolutif prenant pour base de développement l'intelligence au même titre que d'autres espèces suivant une autre forme d'améliorations. Ainsi il se plaisait à croire que nulle race, à l'instar de l'humanité, ne pouvait régner en maître sur l'ensemble du monde compte tenu des différence de climats ou de biozone.
Par la suite, il devînt animorphe et ne changea pas de ligne directrice pour autant. Il changeait uniquement de catégorie et voulait participer à sa juste valeur dans son nouveau milieu.


✤ Signes particuliers L'homme possède un visage qui porte le poids des années : des rides d'expressions au niveau des yeux, des cernes bien ancrés, des rides du lion ainsi qu'une vilaine cicatrice sur la joue gauche. Tout cela trahit son age plus proche de la trentaine passée que de la vingtaine, son sens aiguisé de la fête ainsi que sa propension à être très expressif. Il est capable d'osciller entre le bon rire franchouillard et la tête des mauvais jours avec une facilité déconcertante en composant avec son visage carré et buriné aux milles facettes, un menton anguleux délimitant une mâchoire forte, un nez fin et rectiligne, des sourcils châtains peu fournis à peine arqués mais soulignant profondément son regard inquisiteur porté par des petits yeux verts auréolés par des paupières lourdes et noircies.
Mais l'ensemble ne fait pas de lui quelqu'un de moche au contraire. Son charme réside justement dans ce visage très masculin, expressif au possible, vestige de sa vie de baroudeur.
Le corps, lui aussi, raconte cette même histoire mais d'un point de vue différent. A défaut de pouvoir véhiculer des expressions, cette carcasse de 80Kg et culminant à 1m75 impose tout de suite le lourd passif de boxeur du bonhomme. Ses articulations fines tranchent terriblement avec sa musculature lourde et parfaitement dessinée. Ses épaules sont larges, son buste épais, sa taille fine aux abdominaux bien dessinés malgré un très léger embonpoint du à un abus d'alcool. Ses bras sont puissants et ses avants bras fortement veinés indiquent clairement son gout prononcé pour la bagarre.

Notre protagoniste vient d'un milieu modeste dans lequel on lui a toujours inculqué la valeur du travail. Son père artisan et sa mère fonctionnaire ne roulaient pas sur l'or mais pouvaient se vanter d'avoir des valeurs fortes au sein de leur cocon familial. Ainé d'une fratrie de 2, Léo à donc grandi dans un environnement sain aux règles éditées assez strictes mais ne manquait de rien si ce n'est de biens matériels lorsqu'il voulait suivre le consumérisme maladif contemporain. Lui et son frère eurent une enfance heureuse et relativement standard. Là où la différence entre enfants se faisaient était que l'ainé était le plus tête brulée et curieux tandis que le benjamin se révélait plus timide et réservé. Très tôt donc le bambin acquis des capacités de leadership et s’intéressa aux sciences et au sport.

Sa scolarité se déroula plutôt bien. Les résultats se révélaient très bons et l'enfant s'initia rapidement à la pratique de nombreux sports et à la musique avec une réussite inhérente à son désir de compétition et sa curiosité. Son développement physique et psychique connu une bonne continuité.
Peu à peu il se dota d'une belle musculature et d'un sens aigu de la critique qu'il mobilisa au quotidien, affinant ainsi ses goûts et se positionnant de plus en plus dans une perspective d'avenir. Voyant a quel point les jalousies et les injustices étaient légions, le métier de policier s'imposa de lui même.
Les années passèrent et le jeune homme avait déjà accumulé bon nombres de galons dans la pratique de la savate, poursuivait de brillantes études en droit, et jouissait d'une petite notoriété départementale avec un groupe de musique rock dans lequel il chantait et jouait de la basse et de la guitare.

Enfin il parvînt à décrocher son diplôme et réussît à intégrer l'école des officiers de la police nationale tout en participant en parallèle à des tournois de boxe et de MMA. Sa ligne de conduite un peu borderline, loin de s'amoindrir, s'était même intensifiée au fur et à mesure de ses succès. Il se montra élitiste et outrecuidant par certains aspects. Sa popularité en pâtissait mais ses qualités indéniables le rendait tout de même incontournable.
Il devînt sous-lieutenant, lieutenant puis capitaine avec toujours plus d'honneur pour son implication sans faille et son sens du devoir implacable. Pourtant, la dureté de son travail et la vermine qu'il côtoyait, autant dans ses rangs que dans les lignes adverses, lui ôtèrent une partie de son humanisme et exacerbèrent encore plus ses travers : son humour se teinta de cynisme, son élitisme virait presque à l'eugénisme et son sens de la justice était toujours plus poussé. Rare étaient les fois où il pouvait se retenir de briller d'un nouveau coup d'éclat en usant de ses poings pour recadrer un délinquant où un pourri. Ses méthodes brutales demeuraient néanmoins toujours bien délimitées pour ne pas verser dans l'illégalité et il était auréolé par ses supérieurs pour ce comportement là. Ces derniers le récompensèrent d'ailleurs en le délestant des services classiques pour l'incorporer dans les forces spéciales dans lesquelles sa ferveur pouvait être bien plus utile.
Puis arriva ce fameux jour de juin où le capitaine était chargé d'interpeller et perquisitionner à son domicile un multirécidiviste connu pour des faits de braquages. Il était à peine 2h du matin lorsque l'escouade sonna la charge, espérant le surprendre dans son lit et profitant que le juge ait levé les horaires de perquisition. Malheureusement, lorsque le bélier fît sauter la porte, une rafale de M16 arrosa les policiers qui tombèrent les uns après les autres. Léo ne dû son salut qu'à sa position en retrait pour diriger l'opération.
Immédiatement après, il fallait évacuer les blessés qui avaient eu la chance de ne pas être touché à la tête et qui vivait encore grâce au casque ou au gilet pare-balle. De l'autre coté de l'immeuble, une simple détonation se fît entendre. et un bruit de vitre indiqua que le projectile avait pénétré le lieu.
"Ennemi au sol ! Ennemi au sol!" se fît entendre entre les grésillements de la radio de Leo qui comprenait que le sniper était parvenu à faire mouche. Voyant que les 2 sergents de soutien écartaient encore les blessés et que le prévenu ne tirait plus, il s'arma de son Sig Sauer et pénétra le couloir, enjambant ses propres hommes. et arriva dans le salon pour découvrir, à la lueur de sa lampe, le fusil d’assaut au sol, baignant dans une marre de sang. Une trainée sanguinolente indiquait que le prévenu avait rejoins sa chambre en rampant pour s'écarter de la fenêtre et sortir du champ de vision nocturne de la lunette du sniper toujours posté sur le toit. D'intenses gémissements de douleur émanaient de cette fameuse chambre que le capitaine approchait à pas feutré, le canon de son arme bien orienté devant lui pour faire feu au moindre mouvement. Il n'aurait su dire si c'était l'adrénaline où un effet Doppler mais plus il approchait et plus les plaintes semblaient se muer en râle animal. Il poussa la porte et remarqua immédiatement dans le faisceau lumineux la présence de plumes maculées de sang sur le lit mais n'eût pas même le temps de se poser la question de leur provenance. Surgissant de l'ombre, par le coté, un énorme faucon d'une envergure incroyable lui fondît dessus et lui empoigna le poignet de ses énormes serres avant qu'il ne puisse faire feu. Rompu aux techniques de combat, le gradé chercha à s'en défaire mais sa technique orienté pour ses semblables se révéla inefficace contre l'animal dont la puissance et la rapidité le stupéfaire et lui ôtèrent toute mobilité. Avec cette prise bien assurée, le volatile n'eût plus qu'à lacérer les bras de Leo tout en le martelant de coup de bec au niveau du cou afin de percer le tissu protecteur et entailler la jugulaire pour l'emporter vers une mort certaine.
Les secondes semblaient être des heures tant la douleur était intense et son entrave bien verrouillée. Il ne pouvait strictement rien faire à part hurler à la mort de l'épargner. Par chance, ce n'est pas la faucheuse qui entra dans la pièce mais bien un membre de l'équipe de soutien qui se retrouva devant la scène effaré. Le criminel comprît alors que son secret d'animorphe ne pouvait être conservé plus longtemps et qu'il ne pouvait tuer l'ensemble des témoins et du se résoudre à s'enfuir par une autre fenêtre.

Deux semaines plus tard, Léonardo rouvrît les yeux pour la première fois depuis l'incident. Laissé pour mort par le criminel maintenant fiché par le BRIS, il se trouvait à présent dans une chambre d’hôpital bien trop blanche pour qu'il ne puisse se rendre compte de ce qui lui empêchait de bouger. Il lui fallu quelques minutes d'habituation à la luminosité pour comprendre que ni les relans d'anesthésie, ni les perfusions lui refusaient toute mobilité mais bien des sangles au niveau de ses bras et de son torse. Étonnamment, il s'agissait d'entraves élastique qui le serraient plus que de raison. Tournant la tête pour mieux constater, il remarqua des plumes  sur le lit, ce qui lui raviva la mémoire en une fraction de seconde. Un collègue à son chevet lui expliqua la situation. il n'était pas seulement là en tant qu'ami mais aussi en tant que flic pour le surveiller et resserrer les liens durant les transformations. Il lui annonça également que sa guérison miraculeuse n'était due qu'à ce mélange des sangs, mais que le revers était aussi sa mise à pied inhérente à sa nouvelle condition.
Le capitaine ne voulait réellement y croire et pensait que maintenant qu'il était éveillé, il allait pouvoir se contrôler et rester humain. Jusqu'à ce que dame nature ne reprenne ses droits.
Presque un mois plus tard, une nuit où la lune brillait telle un lampadaire devant sa fenêtre, arborant une belle rondeur comme pour le narguer, Leo se sentait mal. Il commençait à transpirer à grosses gouttes en sentant son corps en proie à des pulsions incontrôlables. Il voulait lutter, du mieux qu'il pût, mais ne parvenait pas à réprimer cette force surnaturelle qui finit par officier. Ses membres se courbèrent et prirent des conformations interdites pour un humain tandis qu'il suffoquait tant il se sentait compresser. Sa taille diminua et ses poils devinrent des ébauches d'ailes. Le physicien Lavoisier avait bien dit que "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme". Or Léo sentait très clairement que sa cage thoracique perdait en volume, sa boite crânienne également, au point qu'il ne pût bientôt plus du tout respirer et que ses yeux se révulsaient sous la douleur. Pourtant tous les ostéocytes et la masse musculaire qui fondait n'était pas perdu et se transformait en ces phanères majestueuses ou migraient pour créer un bréchet ainsi qu'un bec acéré. La douleur était particulièrement insupportable au delà de la ceinture pelvienne qui se ramassait totalement pour devenir des serres imposantes, griffues et acérées comme des rasoirs. Le pauvre homme passait ainsi plus de 3 minutes en apnée totale, voyant sa vie défiler devant lui, sans pouvoir maitriser quoi que se soit avant de reprendre conscience du monde extérieur sous les traits d'un magnifique oiseau de proie d'une hauteur frôlant les 1m20 et d'une envergure excédant les 2 mètres. Il semblait appartenir à la race des milans royal mais à la taille doublée. Il se rendît immédiatement compte qu'il possédait une vue d'une précision redoutable, d'une ossature légère permettant le vol et d'une rapidité impressionnante. Épris d'un soudain désir de liberté il chercha son envol si fortement qu'il se blessa involontairement sur les entraves. D'aucun ne pouvait le calmer tant l'instinct animal avait prit le dessus et perdura des heures durant dans le silence de la nuit où ses cris étaient étouffés dans cette pièce insonorisée.
Bientôt le jour se leva et une nouvelle transformation inverse se produisît. Il se sentait enflé et se voyait exploser tant ses membres de contorsionnaient à nouveau pour reprendre forme humaine dans un ballet de craquements osseux et de bruit de succion des chairs. Enfin il retrouva son souffle et constata son inaction face à sa nouvelle nature. Son rêve de commander le Raid était brisé ...

S'ensuivit une longue période de doute durant laquelle le bonhomme devînt assez patibulaire. Sa noirceur se mêlait à sa force de caractère et il écumait les bars en quête d'un nouvel objectif de vie. Craint par les autres il ne parvenait plus à partager sa bière où à apprécier une bonne partie de rosse tant il était craint. Il choisît alors l’exil et se replia sur lui même pour devenir secret sur son passé. Lui qui se vantait très souvent  de son passif de champion de boxe, de son joli grain de voix rock et une certaine aisance avec un instrument à corde, devînt l'inconnu du coin. Les gens le savaient gaucher en le voyant jouer, se servir d'outils où pour avoir déjà manger violemment ses phalanges dans la tronche, mais c’était à peu près tout. Dans sa descente aux enfers il ne trouvait plus de personne capable de rivaliser avec ses capacités améliorés pour qu'il puisse se reprendre en main. Mais un jour, il eût connaissance de Shreveport, de sa concentration de créatures et de l'existence d'une milice animorphique. Dès lors il comprît que sa place était là bas. Il avait évolué en un sens et il ne tenait qu'à lui de réutiliser sa ferveur justicière, son ardent désir de compétition et son sens du devoir au sein du pard. Briguant le poste de Foufou, il mua son amertume en combativité pour atteindre cet objectif.

Nous le retrouvons 5 mois plus tard, maitrisant bien mieux sa transformation par un entrainement quotidien drastique, valises à la main, aux portes de la ville.