✤ Traits de caractères Shy : Svend a toujours ce brin timide, réservé, parlant difficilement à d'autres que ceux de sa famille, ses amis ... Ca fait inéluctablement partie de lui, de telle sorte qu'auparavant, il côtoyait seulement la meute ; et aujourd'hui, presque personne. Il côtoie d'autant moins les humains, depuis le drame provoqué par les chasseurs ...
Protective : Malgré qu'il soit timide, Svend tient plus que tout à son cercle proche, à ses liens forts. Il donnerait sa vie pour sauver la leur. Il était impliqué dans la sécurité de la meute, autant qu'il le pouvait, et voit parfois la menace là où il n'y en a pas nécessairement.
Austere : Il n'a jamais eu besoin de luxe. C'est plutôt comme si le luxe le révulsait. Il préfère vivre simplement que de s'efforcer, se donner du mal, à graver un échelon social purement artificiel. De plus, il aime trop la nature et la lycanthropie pour s'imaginer dans une vie aisée et urbaine.
Perfectionist : Quand il fait quelque chose, il le fait de son mieux. Ils aiment faire quelque chose de ses mains, et s'entraîne à le faire le plus précisément possible. Ça lui permet de vider son esprit, d'oublier ses malheurs ou quelconque tracas occasionnel, le temps de son travail manuel.

✤ Occupation diurne Svend a pour plus fidèle occupation la sculpture. Et pas n'importe laquelle : la sculpture sur bois. Il taille des figures au couteau sur des pièces de bois qu'il part, pour le plupart, cher dans la forêt. Il passait beaucoup de son temps il y a quelques années, mais dorénavant, "beaucoup" est euphémique. Son temps libre est alloué à cette pratique, aussi bien pour chercher le bois à travailler que le travail de ce bois. Créer a toujours été quelque chose d'important pour lui, un besoin impérieux, qui a guider ses choix. Travailler dans le bâtiment, fonder une famille, mais aussi, encore et encore, créer de ses mains des œuvres, qu'elles que soient leurs formes. Tailler dans le bois lui a été appris par son père, qui en vivait : d'ailleurs, il arrive parfois que Svend vende ses excédents de bibelots, ce qui arrondit plus ou moins ses fins de mois assez difficiles.
Svend passe du temps en salle de musculation, pour préparer au mieux son travail plutôt physique. Pratiquer la musculation lui a toujours plu, puisque il en pratique de manière isolée, dans les salles les moins fréquentées, sans coach. Mais ça ne l'empêche pas, perfectionniste qu'il est, de pratiquer régulièrement et rigoureusement, de telle sorte qu'il place toujours une séance dans la semaine.
Mais bien sûr, l'activité qui lui prend le plus de temps est son travail. Puisqu'il s'agit, plus ou moins, de créer, son travail le contente, même si certains se plaindraient d'une telle paye. Ses horaires sont lourds, mais il sait tisser des liens avec ses collègues, même s'il lui faut le temps de s'installer convenablement.

✤ Manies, habitudes & goûts Svend est particulièrement glouton. Après tout, sa voracité en activité physique se solde obligatoirement d'une voracité alimentaire importante. Il mange uniquement en repas, mais si copieusement qu'un humain aurait presque du mal à suivre. Il ne se donne pourtant pas le temps de se préparer des bons plats chauds, ni n'a l'argent pour aller souvent au restaurant. Il se gave littéralement sur des plats assez simples, voire surgelés.
Svend suit des rituels assez précis quand il s'agit du travail. Il pratique un échauffement de quelques minutes, quelque soit la charge qu'on lui affuble, portant sur les gestes à chaque fois. Perfectionnisme ou connaissance du métier, Svend n'a jamais renoncé à cette habitude.
Depuis un an (le 14 mars 2014 pour être précis), et le massacre de sa meute, comprenant sa famille, Svend s'est mis à boire. Il tente au mieux de se contrôler, mais lorsque le chagrin l'assaille, il ne trouve autre moyen que de le noyer dans l'alcool. Ce n'est pas quotidien, mais ces attaques de chagrin adviennent les jours de congé (et donc de solitude), et donc jours d'alcoolisme.

✤ Transformation En tant que lycanthrope, Svend prend donc la forme d'un loup ; plus précisément de la sous-espèce du Groenland, en de nombreux points semblable au loup arctique. Père et mère lycans, il est donc lycan pur-sang, paraissant donc plus jeune que son âge (10 ans environ). Sa force est légèrement supérieure à la moyenne, mais c'est un effet aussi impliqué par les activités physiques qu'il pratique depuis son plus jeune âge.
Le danois a vite su gérer ses transformations, grâce à la meute dans laquelle il a grandi. De plus, son côté stoïque lui venant à l'adolescence lui faisait ignorer la douleur ... Autant qu'il le pouvait. Cela ne restait néanmoins pas une partie de plaisir, jusqu'à sa vingtaine, où se transformer devenait plutôt une liberté. Devenir un animal, oublier les responsabilités humaines le temps d'une nuit, tels étaient les bénéfices qu'il y voyait. Se transformer reste encore aujourd'hui un échappatoire à ses problèmes, à ses tracas des plus graves au plus bénins. Il a toujours pris la forme de lupus, ce qui lui a toujours plus ou moins convenu.
Svend faisait partie d'une meute danoise assez grande, non loin d'Esbjerg. Il aimait s'impliquer dans la vie "politique" de sa meute, où il avait vécu toute sa vie, où il connaissait tout le monde. Bien qu'il ne fût jamais sociable, la meute avait toujours été une exception dans sa morale. Il tenait à tous les membres, et proposait très souvent son aide. Il arborait d'ailleurs le titre de Hati, exécuteur auprès du Skoll, et était ami avec l'Ulfric. Mais un jour, alors qu'il rentrait du chantier en cours, il vit sa meute massacrée, jusqu'au dernier, jusqu'à sa femme et son fils. Dès lors, il erra dans le Danemark, puis partit aux Etats-Unis. Il n'intégra toutefois plus de meute, pensant ne pas pouvoir gagner leur confiance ...

✤ Convictions Svend aurait tout simplement aimé se jamais être découvert. Sa nature réservée implique qu'il a horreur que l'on porte un regard curieux sur lui. Et ce ne fut jamais autant le cas à partir de 2007, car toute sa meute fut rapidement suspectée, sans exception. Son travail ne fut heureusement pas compromis, mais il a dû montrer qu'il était digne de confiance pour ne pas effrayer son cercle de connaissances humaines, professionnelles y compris. La meute semblait vivre dans la méfiance, malgré que l'Ulfric essayât de dissiper cette méfiance. Svend, proche de l'Ulfric en tant que Hati, essayait de garder son sang-froid dans cette atmosphère pesante, mais il gardait une appréhension : il pensait surtout à la protection de sa famille.
Son point de vue prit réellement forme en 2014, un mois de Mars : Svend revint au village de la meute lorsqu'il vit toute sa meute anéantie. Et sa famille n'y dérogea pas : parents, femme, enfant ... Il rencontra toutes les émotions possibles, pour s'arrêter, aujourd'hui, sur le chagrin. Il ne connut pas précisément l'auteur de ce massacre, mais il mit cela sur le compte des humains. Soit un groupuscule extrémiste, soit des chasseurs, pour lui, c'était du pareil au même. Plus jamais il n'accorda sa confiance à un humain, pas même ses collègues. Bien qu'il tisse des liens presque amicaux avec eux, il ne leur délivre aucune information sur sa vie. Vis-à-vis ds vampires, on lui a appris à être méfiant, à ne pas les côtoyer, mais en réalité, il est totalement indifférent sur le sujet.

✤ Signes particuliers Svend ne possède qu'un trait qui le caractérise, c'est un tatouage au bras gauche, un mot plein de sens : "Huske", en calligraphie gothique, qui sifgnifie "se souvenir" en danois. Son accent danois passe peu inaperçu, aussi.

L'enfance de Svend, entre 1978 et 1996, se passa presque idéalement. Tout du moins pour un lycanthrope. Sa famille était entière, sa meute vivait dans la paix la plus totale, et dans le secret protecteur. Un environnement propice, dirons-nous, au développement du louveteau, qui apprit vite à être en accord avec lui-même, la nature et sa Bête.Il s'éprit de passion pour la création, notamment en créant des cabanes dans la forêt, mais aussi en sculptant au canif, plus tard dans son enfance. Cette éducation lui fit apprendre le respect de toute chose, mais surtout de la meute qui l'a vu grandir. Il respecta donc profondément ses membres, se lia d'amitié avec la plupart, et sut se faire respecter en retour, malgré sa nature timide. Après tout, son côté dominant l'amenait à faire prévaloir sa domination sur certains. Mais il reconnut la domination de ses aînés, de telle sorte qu'il n'eut jamais idée de dépasser l'Ulfric même plus vieux. Préférant largement faire quelque chose de ses mains, il prit la main des métiers du bâtiment, sachant pertinemment que ce n'était pas le chemin de la richesse. Cet équilibre de vie lui a permis de maîtriser sa bête presque totalement à sa vingtaine.

A partir de sa majorité, en 1996, il fit reconnaître sa loyauté envers l'Ulfric en rendant le plus de servies possible à la communauté. Il devint ouvrier dans le bâtiment, dans une boîte qui appartenait à l'Ulfric lui-même. Il se fit connaître dans la meute entière, mais ses yeux se tournèrent aussi vers une louve nommée Karen. Ils firent rapidement connaissance, et la relation devint vite amoureuse, à partir de l'an 2000. Ils vécurent ensemble aussi longtemps qu'ils le purent, et Svend se fixa pour priorité absolue de la protéger, envers et contre tout. En 2003, au mois de Juin, il défia le Hati, et réussit à le dominer pour obtenir son poste de bras droit du Skoll, qu'il occupa donc jusqu'en 2014. Ils eurent un enfant La même année, qu'ils nommèrent Jorgen. Il concilia donc trois vies : celle d'ouvrier, celle de Skoll, et celle de père. Mais ce ne fut jamais son ennui, car il ne connut jamais plus grande plénitude que celle de ces années, où il avait obtenu respect, amour et satisfaction. Cette vie était celle qu'il voulait, et il avait accompli dès lors tout ce qu'il cherchait à accomplir plus jeune.

Mais cette vie parfaite se dégrada en premier lieu avec la Révélation, en 2007. Le village de la meute était épié par l'extérieur comme un refuge de monstres, et certains chuchotaient sur la meute, comme pour parler d'une épidémie. La meute de Svend devint alors anxieuse, et la sécurité semblait compromise, bien que la menace qui pesait ne fût que métaphorique. Svend était de plus en plus demandé par le Skoll, sur des cas d'éclairage à l'extérieur du territoire de la meute, et il sentait lui-même qu'ils couraient un grave danger. Sa confiance était désormais difficile à obtenir pour un individu hors de la meute, et il était particulièrement soucieux de la sécurité de son fils, âgé que de 4 ans, incapable donc de se défendre.

Il perdit tout en 2014, le 14 Mars. Cette journée avait pourtant tout pour être normale. Un Vendredi, un chantier entamé depuis des jours, un départ routinier ... La journée de travail prit fin, aussi tard qu'à l'accoutumée, alors il prit le chemin de retour vers le village, à plusieurs minutes de trajet. Mais alors qu'il dépassait la pancarte d'entrée, il vit au loin des corps gisants dans leur sang. Au fur et à mesure que il s'approchait d'eux, leurs visages lui étaient familiers. L'un d'eux était le bras droit de l'Ulfric, mais semblait ne pas avoir pu opposer de résistance, puisque il n'était mort que d'une balle, placée dans la carotide. Certaines balles gisaient sur le sol, visiblement faites d'argent. Il ne reprit pas son véhicule, et courut dans le village, transpercé d'une peur viscérale, Dans le village entier, le spectacle était le même : des cadavres jonchaient le sol, aucune trace de vie, et des douilles de balles d'argent, toutefois peu nombreux, comme si la meute n'eut pas le temps de réagir. L'attaque semblait être spontanée, et massive, de telle sorte qu'aucune opposition n'était possible. Il rentra alors dans sa maison, presque résigné à ce qui allait l'attendre. Arrivé au salon, il trouva d'abord ma femme, gisant sur le canapé. Aucun souffle ni pouds, une balle en pleine tête, comme l'oeuvre macabre d'un tueur de sang-froid. Sans même s'arrêter, il accourut vers la chambre de son fils, mais le résultat était exactement le même, sauf que la peur semblait avoir parcouru son visage avant de mourir, comme s'il avait vu son assassin. Il ne put tenir debout, ses jambes étaient tétanisé. Il s'effondra alors sur ses genoux, regard dirigé vers le plafond, désespéré. Complètement abandonné, la peur ne l'affectait plus ; il était complètement anéanti.

Il lui a fallu plusieurs mois pour prendre le recul nécessaire pour comprendre que tout le repoussait du Danemark. Il partit alors Shreveport, pour fuir les fantômes de sa meute, et se reconstruire ...