Born Under a Bad Sign • Balan

Niklaus Leonhrad Bălan

Feat Cillian Murphy

PRELUDE

DATE & LIEU DE NAISSANCE quelque part en Louisiane, un novembre glacé de 1977 ; NATIONALITE Américain, il se réclame de ses origines tziganes, donc Européenne ; CAMP suit son propre clan, se méfie de beaucoup de la Blanche Conéfrie et déteste les sectes sataniques ; CLASSIFICATION dangereux ; ETAT CIVIL célibataire LIEU D'HABITATION une cabane dans les bois, entourée de marécage METIER a posté une petite annonce dans les journaux, cette annonce lui rapporte quelques clients à qui il tire suffisamment d'argent pour ne pas en avoir trop, et quand l'argent manque, il revend quelques babioles magiques qu'il dispose, refile des grimoires qu'il fait vieillir afin de les vendre plus cher dans une boutique de magie, il lui arrive aussi de vendre son sang de nécromancien à des vampires sachant que cela peut rapporter de jolies sommes au marché noir CLASSE SOCIALE n'est pas spécialement riche, mais n'est pas non plus miséreux, s'assure d'avoir juste le nécessaire pour vivre, de toute façon ne croit pas aux banques ni aux économies ETIQUETTE nouvel arrivé, peu le connaisse vraiment, on pense que c'est une personne bien étrange, ses liens avec l'aniota pas vraiment sympathique du pard n'arrange rien, on sait qu'il traine dans le camp gitan, qu'il rend souvent visite à une pratiquante vaudou un peu bizarre, et il n'occupe apparemment pas de boulot stable, sachant où il vit, disons que les rumeurs vont bon train à son sujet, mais son charme ne laisse cependant pas indifférent ces commères quand ce sont des femmes aussi bien que des gays.

Traits de caractères Personnalité en dent de scie, il évolue entre un état d'euphorie étrange, des moments de grâce où tout semble lui réussir, où son ambition peut s'avérer sans borne, sans limite, où il peut exploser de joie à chaque instant, il fera tout comme si c'était le dernier jour de sa vie, et que demain une apocalypse allait tout détruire. L'amour. Il fera l'amour compulsivement, participera volontiers à une orgie, durera toute la nuit. Des sports extrêmes, il a le goût pour le danger, et aime frôler la mort, sentir l'adrénaline couler dans ses veines, son coeur battre à plein régime, ses muscles se nouer, tirer, douloureux, durs. Dans ces moments là, il sourit presque tout le temps, et dirait oui à pratiquement tout. On dirait un lion qui s'apprête à dévorer le monde. Charmeur, conquérant, il a quelque chose d'inquiétant par sa volonté omniprésente et redoutable.

Et puis, brutalement, et sans raison apparente, il peut sombrer soudainement. Une tristesse insondable l'accule. L'impression d'être un être maudis et damné l'ampli. Il devient insupportable de se regarder dans un miroir. Hyper sensible, il se cache, se niche dans l'obscurité, la lumière du soleil est une brûlure au même titre que le regard des autres. Il refuse tout contact, surtout physique. N'écoute pas. Il pourrait trancher la main de celui prenant le risque de le toucher dans ces moments là. Il ne veut pas qu'on l'aide. Il sombre. Seul l'opium, sa drogue, peut le contenter. Il joue de la musique, sur son piano, du Chopin, forcément. Il n'a la force de rien, le goût à rien. Traînant parfois une semaine entière, prostré dans le noir, oscillant entre une rage féconde, un besoin viscéral de faire mal, et l'envie de s'allonger dans la terre et de ne jamais plus en sortir, dans ces moments là il n'y a que la compagnie des morts qu'il supporte.

Bipolaire donc. Sujet à la paranoïa qui se serait développée chez lui apparemment en même temps que son goût pour les drogues douces. Il est surtout nourri d'une rage aussi abominable que féconde. Baignant son coeur et son âme, cette colère qui a une origine inconnue, fait pleinement parti de lui-même, elle le rend fort, mais le rend aussi dangereux. Allié à la susceptibilité et sa paranoïa, à son goût du sang, et son manque de morale concernant le trépas des autres, il est capable de faire des choses abominables. Sadique, il aime amputer des membres. Ses actes répréhensibles sont cependant guidé par la rancune, la sensation de profonde injustice, il inflige cela à ceux qui lui ont fait du mal d'une manière ou d'un autre, mais peu aussi péter les plombs par moment. Il lui arrive de tuer juste par curiosité. Parce que la mort lui semble douce, et qu'il préféra toujours converser avec un esprit qu'un vivant.

Sa culture et son mode de vie sont dictés par deux choses faisant entièrement parti de lui. La première est la nécromancie. Il a été éduqué comme tel, et pour lui, la mort est quelque chose infiniment plus rassurant et plus compréhensible que la vie. Il pratique donc des rituels de magie des morts de manière presque instinctive. Et réanimer des morts est pour lui un acte de foi, qui le soulage aussi, sa rage part en partie dans la réanimation. L'autre point non négligeable est sa culture gitane. Né gitan, il le demeurera toujours. Il a comme son peuple la culture du secret. Ne pas parler de son don à un étranger, ne pas partager son savoir avec quelqu'un d'autre qu'un sorcier gitan. Respecter la nature et les morts. Et cependant, manipuler les malédictions comme une justice avisée. Tout cela fait de lui quelqu'un de difficile à comprendre, et cependant aussi énigmatique qu'il puisse être, il s'avère plus sociable qu'on n'aurait pu le croire.

Occupation nocturne Ses nuits, parce que la journée il dort principalement, il les passe dans les cimetières, les lieux où les morts reposent l'attirent pour diverses raisons, et pas seulement parce qu'il peut les réanimer. Il apprécie leur compagnie silencieuse. Bien sûr il ne peut pas y passer tout son temps. Surtout parce qu'il ne fait pas exactement commerce de ses dons. Il a un petit encadré dans les pages jaunes, et tient de temps en temps un stand au Strange Carnival et c'est tout. Il ne tient pas à avoir une trop grande clientèle, pire, il n'a aucune envie de devenir l'employé de qui que ce soit. Alors quand le beurre manque dans les épinards, il vent quelques babioles magiques qu'il trafique pour les revendre plus cher, sa grand spécialité étant de vendre de faux vieux grimoires et bien que les formules marchent pour la plupart on pourrait le qualifier de faussaire si le proprio de la boutique de magie n'était pas lui aussi dans la combine. Enfin il lui arrive de vendre son sang au marché noir, sachant que des vampires peuvent payer une fortune pour quelques goutes. Bien que très fier, il préfère ça à devoir sacrifier sa précieuse liberté. Enfin si vous ne le trouvez pas dans sa cabane ni à son travail ni dans les cimetières de la ville, c'est probablement qu'il est au camp gitan, en train de taper la discute avec l'aniota, et de comparer ses notes. Et parfois, il ère dans les rues de la ville à la recherche d'une victime.

Manies, habitudes & goûts
☞ Joue du violon, il adore la musique classique, tout particulièrement Chopin, artiste auquel il voue une fascination sans borne.
☞ N'aime pas qu'on lui manque de respect, qu'on lui coupe la parole.
☞ N'a pas beaucoup de patience, et étant particulièrement susceptible, il a une tendance à tuer violemment tous ceux qui d'une manière ou d'une autre le vexe, l'humilie, etc...
☞ Sadique, aime mutiler ses ennemis plutôt que les tuer.
☞ Adore les sports extrêmes, aime les sensations forte de manière générale.
☞ Se sent lésé par la vie de manière générale, a donc le sentiment qu'il doit prendre au maximum en retour.
☞ Fume de l'opium et boit de l'absinthe.
☞ Peint, des couleurs vives ou très sombre selon la période, et cependant trop exigeant envers lui même, détruit la majeur partie de ses toiles avant que qui que soit ne pose les yeux dessus.
☞ A la culture du secret, vit dans une cabane au milieu des marrais ce qui à ses yeux lui assure la tranquillité et le silence dont il a besoin.
☞ Né gitan, éduqué comme tel, il passe du temps au camp gitan voisin de sa cabane, entretient une amitié étrange et secrète avec l'aniota du pard, et aime se faire passer pour un employé du strange carnival.

Nécromancie & vaudou C'est dans le giron maternel qu'il a apprit la magie des morts. Grandissant dans un camp gitan Louisien, il a été éduqué non pas dans la tradition vaudou mais celle gitane. On lui a d'abord enseigné le savoir de base. Ayant développé très tôt des dons en médiumini, se promenant dans le monde des morts durant ses rêves, voyant beaucoup d'esprits et communiquant avec eux sans se méfier, il fut nécessaire d'apprendre à l'enfant comment se protéger de ces esprits qui au fond ne cherchait qu'à l'abuser, l'utiliser et peut-être même le posséder. On pensa qu'il développerait comme sa mère des talents pour lire l'avenir, de la véritable médiumini, mais il s'avéra qu'il tenait plus de son père. Le don de réanimer les morts, ironique non? Quand on sait que son père était un psychopathe qui a été arrêté après avoir tuer une bonne vingtaine d'enfants?

On lui enseigna donc l'art de la nécromancie. Cela fut compliquer car au sein du peuple gitan, il y a très peu de nécromanciens. Réanimer des animaux était tout ce qu'il parvenait à faire. A 10ans il parvenait à animer un corps humain, seulement ne parvenant à lui transmettre assez de force, le zombie demeurait enfermé dans son cercueil au grand dam de son mentor. Le jeune garçon trouva pourtant comment remédier à tout cela. Il avait 14ans quand, il décida que puisqu'on le traitait de meurtrier comme son père, autant se mettre au boulot tout de suite. Il tua par curiosité. Il tua parce qu'on disait que c'était ce pourquoi il était doué. Il tua afin de ramener le mort. Et cela fonctionna. Ce fut le premier zombie qu'il a créer. Gardant le secret de comment il avait abouti à ce résultat, il parvint néanmoins à développer ses dons par la suite. Aujourd'hui, il est capable de relever des morts vieux de quelques années, n'a jamais tenté des morts trop vieux, a entendu parler des serviteurs zombies et des armées faites de zombie, l'idée le tente. Il a aussi envie d'essayer de relever des vampires.

L'un des inconvénients de pratiquer l'art de la magie des morts, c'est que quelqu'un d'aussi sensible et enthousiaste que lui est capable de s'aventurer bien trop loin. Quand il navigue dans le monde des morts durant son sommeil, il rend son corps accessibles aux esprits. Enfant, il a été possédé par un esprit maléfique et en garde un souvenir assez troublant, parce qu'il était à la fois en paix dans le monde des esprits et en même temps parce qu'il se souvient de la peine qu'il lisait dans le regard de sa mère. L'ennui, c'est que à chaque fois qu'il réanime, il tisse un lien plus ferme encore entre le monde des morts et lui. Les possessions n'ont pas disparues. Depuis qu'il n'est plus dans son camp, non loin des Calusari, ces gardiens de la paix des âmes, ceux que lui appelle les croquemitaines, il n'y a plus personne pour le protéger, et il lui arrive de temps en temps d'être possédé par un esprit. Cela ne dure jamais plus de 12heures. Mais durant ce temps là, il est perdu dans le monde des morts, souvent gelé, un peu terrifié, glacé par la peur de ne pas revenir, et surtout, il revient dans un corps usé, fatigué, et doit dormir parfois 20heures derrière. De plus il faut justifier ses actes de lorsqu'il était possédé, ce qui est loin d'être évident.

L'esprit qui le possède de manière régulière depuis qu'il est tout petit dit s'appeler Hyde. C'est un être terrifiant qui se comporte comme un bête, un animal enragé. Et cette créature veut le posséder définitivement. A chaque fois il laisse un corps usé, laminé, épuisé. Et les possessions dure de plus en plus longtemps.

Convictions La révélation était le choix, judicieux des vampires. Et cela Niklaus le concède facilement, les vampires avaient tout à y gagner. Les lycans en revanche, avaient tout à y perdre et les récents évènements tendent à le prouver. Mais jusqu'à présent il ne s'était pas réellement senti concerné. Peut-être parce qu'un gitan regarde les sédentaires comme on regarde des étrangers aux coutumes bizarres et incompréhensibles. Ou peut-être parce que rien n'avait été dit pour les nécromants. Certes pouvoir vendre ses dons a son utilité, ça évite de crever la dalle, mais bon. Est-ce un bien réellement? Non, il ne le pense pas. Et quand on entends les dernières news, les choses ne peuvent qu'empirer selon son avis.

Signes particuliers En vérité, il possède un bon nombre de tatouages. Inscrit dans sa chair quand il était enfant, ces tatouages dit runique sont sensé le protéger de la mauvaise influence de son père, des esprits qui le possédait quand il était enfant, des démons qui pourraient chercher ce vaisseau. Ils sont le symbole de toute une tradition gitane. Normalement il aurait dû être bénit par un rituel traditionnel lorsqu'il était bébé mais y a échappé par un hasard du sort. Sa mère a cherché à se rattrapé en lui faisant tous ces tatouages, mais les siens l'ont considéré comme perdu, tatouage ou pas, le mal était fait, il était maudis car n'a pas été béni dans les règles de la tradition.

Chronologie

• Naissance un mois de novembre pluvieux et glacé d'un batard. L'enfant gicle en dehors du ventre de sa mère sans un mot. La sage femme le fixe, hésitant un bref instant à jeter l'enfant dehors et attendre que le gel ai raison de lui. L'image de son père hante le bébé. Un père nécromant et psychopathe, surtout un meurtrier qui sera exécuter des années plus tard sur la chaise électrique.
• Des objets se déplaçant tout seuls, l'enfant semblant communiquer avec des êtres invisibles, lumières s'éteignant brusquement, ainsi qu'un tas d'incidents étranges poussent la mère à s'inquiéter. Son enfant n'a pas été béni selon la tradition ancestrale du clan, peut-être est-il maudis? Inquiète elle l'emmène chez les Calusari afin qu'ils exécute des rituels de protections.
• Il grandit au sein d'un camp gitan situé en Louisiane, aux abords du Mississippi, très traditionnels et secrets, ils considèrent Niklaus comme un batard du fait de son père qui ne l'a jamais reconnu, de l'union entre lui et sa mère placée sous le signe de la dépravation. Il subit les insultes, colibets et autres toute son enfance.
• Fuyant une famille qui le considère comme un batard, un étranger, un monstre, il vagabonde souvent dans les marécages où il rencontre une gamine tout aussi perdue que lui, qui possède elle aussi des dons, et une famille compliquée, des traditions à respecter et des croyances mais différentes des siennes.
• Vagabond, il est né avec la capacité de se déplacer astralement dans le monde des morts quand il dort, l'enfant le fait avec audace, et finit par ne pas pouvoir revenir. Possédé pendant plus d'une semaine, il subira un exorcisme, pratiqué par les Calusari qui le marquera à jamais. Bien qu'il ne révèlera jamais ce détail à qui que ce soit, la possession est due à un rituel exécuté avec Astrid, la gamine vaudou, elle aussi écopera d'une conséquence tout aussi lourde à porter.
• Adolescent, il parcourt les journaux parlant de l'exécution de son père. Surnommé L'ange exterminateur, il aura tué une vingtaine d'enfant, déclarant ainsi les rendre immortels et les protéger d'un destin bien plus tragique qui les attendait. Cela et la réputation qu'il a déjà de meurtrier, tel père tel fils à ce qu'ils disent, le pousse une nuit de noël à tuer un vieillard, juste pour voir ce que cela fait.
• Guidé par un fort désir de devenir un nécromant, but qu'il poursuit avec Astrid, il réanime quatre jours plus tard le dit vieillard. C'est sa première réanimation réussite. Fier, il tait pourtant son secret, conscient que son clan ne pourrait tenir secret bien longtemps cela. La seule à le savoir, c'est Astrid à qui il montre sa création. Mais ça dérape. Elle n'accepte pas l'abomination. Le zombie réagit selon les sentiments de Niklaus et attaque la jeune fille. Elle laisse alors place à sa possession à elle, un loa séducteur et versatile qui prend la virginité du jeune gitan.
• Rejeté par sa meilleure amie, par sa famille(bannissement de son camp qui le soupçonne d'être comme son père, à savoir un meurtrier), hanté par les gros titres et son geste, il a conscience de ce qu'il est à savoir un monstre, un tueur, un psychopathe. Une nature qu'il peut accepter à condition qu'il la domine, et qu'il soit maître de son destin. Il choisit alors de partir, de voyager.
• Il passe une dizaine d'année sur les routes, l'Europe le fascine, l'Asie l'interroge, il consulte différent type de sorcellerie, de magie, de croyance, il veut à un moment se guérir mais ça ne fonctionne pas, il tombe amoureux, il pense vivre avec elle pour toujours, ça finit mal, il pleure pas, il lui arrache simplement le coeur comme elle a arraché le sien. Il revient au pays.
• Nécromancien plutôt talentueux, il frappe un jour, curieux à la porte d'une secte satanique. Mal lui en prend. Il se retrouve mouillé dans des histoires de meurtres rituels, de sacrifices, et d'orgies sexuelles qui le dépassent. Il passe une bonne dizaine d'années dans la secte qui le marquera foncièrement, renforçant son manque de moral, sa facilité à tuer, ou encore ses appétits sexuels et une sexualité totalement débridée et déviante. La secte disparait suite à l'arrestation de son chef pour meurtre.
• Ayant la sensation d'être traqué après cela, il choisit de revenir en Louisiane. Sa mère est morte depuis quelques années et il n'a pas spécialement envie de revenir vivre dans le camp où il a grandit, toujours marqué au fer rouge par les Calusari, il décide alors de s'installer à Shreveport. Là il exerce des boulots divers et variés, dont gigolo, avant de faire la rencontre du jeune Vladimir et de se décider à vendre de la drogue.
• Face à la menace d'arrestation (découverte de cadavres près de là où il vit), le nécromant décide de s'installer au camp gitan où il doit montrer patte blanche. Nouveau départ pour le nécromant.