HABILITIES : Vampire nouvelle-née (étreinte en déc. 2016 par Tiberias Verhagen) ; discipline Cauchemar (niv.1) ; furie désaxée, piégée par ses fêlures dans le sommeil éternel. SERENADE : THE RAVEONETTES - Aly Walk With Me. TRIPTYKON - Shatter.
Nothing is an absolute truth ; everything is permitted.
Nina Hark
ADMIN ; Niark-Niark, Daddy's little girl
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Fiona ※ Vacuity . 23/9/2013, 19:01
Fiona Lewin
Feat Antje Traue
PRÉLUDE
DATE & LIEU DE NAISSANCE 12 Mars 1967 ; ORIGINES Irlandaises ; CAMP Solitaire transitoire ; FORME ANIMALE Loup au pelage gris perle (prédilection pour la forme lupus) ; TYPE DE MÉTAMORPHOSE Lycanthrope pur sang, à caractère discret et soumis ; ÉTAT CIVIL Mariée, mais supposée décédée ; LIEU D'HABITATION Sa voiture ; MÉTIER Aucun, elle se prostitue indépendamment pour subvenir à ses besoins ; CLASSE SOCIALE Basse : ni boulot, ni patrimoine, ni aides sociales nominatives, c'est une maigre louve errante comme il en existe souvent hors des meutes ; ÉTIQUETTE Elle est étrangère par ici, on ne la connaît pas. C'est une silhouette fantomatique qu'on reluque comme on se perd dans les dégradés de la nacre. Oublier le vide et contempler l'impossible ailleurs, l'utopie, le rêve. La chaleur en soi, quand tout autour règne un éternel hiver. Cette femme a la beauté d'une aube tranquille sur le toit du monde. On se croirait, près d'elle, effleurer du bout de l'âme ce qu'il reste de candeur et d'espoir dans une humanité saccagée. Elle a la tristesse immobile des profondeurs de la mer, ses ténèbres paisibles à l'angoissante immensité. Enveloppée dans ces trop grandes mailles d'un gris sans ton, d'aucuns la verront un soir pleurer comme on soupire. Vomir l'aigreur, l'échec. Expurger la lassitude d'une vie entière de déni de soi.
INTRODUCTION AU GENRE
Traits de caractères Maelström de verre brisé, Fiona est cette forme de conscience qu'on peine à élucider. Impavide devant l'éternel, elle semble avoir vu mourir même la mort et regardé des âges naître et péricliter. Son regard est un horizon polaire, lumineux, infini, capable sans doute d'émouvoir le plus solitaire des êtres mais si vide. Tellement vide, qu'on voudrait se prévenir d'une compréhension trop dérangeante de ce qu'elle est en la pensant défoncée en permanence, ou bien affublée de quelque araignée au plafond. La regarder longuement, c'est finir par se retrouver happé par cette banquise secrète, inondée par un soleil glacé, irradiant de la lumière aveuglante du néant : incompréhensible à qui n'a pas parcouru les lignes de sa vie, Fiona est prisonnière de sa chrysalide de givre, contrefaçon d'une humeur égale – un masque immaculé qui ne reflète rien. Et pourtant, tout le monde peut décider, sans crier gare, de parcourir l'océan gelé de sa psyché. Sous la surface ondule une vie dont on ne sait déterminer la nature, dont on attend un signe, perplexe. Mais qui pourrait soupçonner, dans cette immensité sans tache, la patiente respiration du Léviathan ? Affable et silencieuse, la bête somnole langoureusement au plus profond des abysses. Elle sent que bientôt, son heure reviendra, mais elle ne la presse pas. Esclave de l'improbable versatilité de son être, Fiona ne sait pas choisir entre la paix et la guerre, alors elle surnage sur les eaux stagnantes de ses modestes prétentions. Comme Ophélia noyée pour l'amour d'un homme qui n'a pas su l'aimer comme il fallait. Poussée par le vent de l'adversité, elle dérive, parfois chute dans les rapides d'où son alter-ego se soulève en hurlant, avec l'indomptable violence de l'onde furieuse qui se fracasse sur la roche mais jamais n'arrête sa course. L'ire de la bête est aussi fulgurante que le retournement d'une carte : il n'y a pas d'entre deux, l'équilibre est impossible. Par instants, les cendres de sa mélancolie sont soufflées par un éclair de fascination. Elle oublie alors qu'elle ne parvient jamais à emmener autrui avec elle sur le chemin de cette brise qui l'a sauvée d'un étouffement silencieux. Les débris de son âme se colorent d'une fébrile incandescence, des braises dont on ignorait l'existence, ravivées par cette façon qu'a la vie de vous offrir la surprise de sa sensualité. Sans doute ne pourra-t-on, hélas, comprendre combien cette intrusion fugace de la beauté dans son existence peut l'émouvoir, car elle est plongée dans un univers incolore depuis si longtemps qu'elle parvient à sourire de la grisâtre amertume de nos échecs ordinaires.
Elle n'est pas folle, pourtant – pas tout à fait – puisqu'elle sait que le cours estropié de sa vie n'est pas à proprement parler « normal ». Elle n'a simplement pas la force de devenir quelqu'un d'autre.
Occupation nocturne Fiona se déchire. Les amants de son trouble sont tantôt l'impartialité d'une lame de rasoir, tantôt l'intraitable raclement de la bile le long de son œsophage, tantôt les couleurs changeantes d'un délire secondé ou non par des volutes à l'odeur de fleur létale, tantôt l'inconstance de l'odeur et du visage de l'homme qui se penche sur elle. Elle n'a jamais compris la manière de construire une vie dans les clous, ou plutôt si, elle l'a comprise dès son premier souffle – lorsqu'il s'est infiltré en elle comme on vous viole, susurrant sa vérité profonde : « Jamais toi ». Fiona écrit. Des pages et des pages et des pages, sur des cahiers, des carnets, des blocs-notes, des serviettes de table, des cartons, du papier à cigarettes, les murs des toilettes publiques ou des abris où elle se terre. Décousus de la sorte, ses écrits se font échos ou suite, mais qui pourrait le deviner ? Vomissures noires d'encre ou larmes de cigüe, peu importe, ce ne sont que des saignements supplémentaires et ils finissent de la même manière. Abandonnés sur des surfaces sans éclat, courbes graciles qui n'en finissent plus d'agoniser, sans que nul œil ne prête la moindre attention à leurs supplices muets. Ils se chuchotent des paysages vert et ardoise, des courses effrénées dans les ténèbres, des effluves d'humus, d'herbe, de sexe et de sang, des visages difformes, des corps emmêlés, des enfants fauchés par un trop grand vide, et puis l'amour qui toujours vous regarde comme l'œil du ciel, tout là-haut, au sommet du puits.
Manies, habitudes & goûts Étrangement immergée dans son monde pratiquement achromique, Fiona se plonge aisément dans une curieuse fascination pour des choses anodines, qu'on n'a pas nécessairement la présence d'esprit de remarquer ou de s'approprier à la réflexion. On la croit autiste, ou simplement oisive. Elle n'est ni l'un ni l'autre, cependant elle s'accommode bien de ces masques. Des cicatrices plus ou moins fines parsèment sa peau diaphane, et elle aime se contempler nue dans un miroir comme une bête curieuse dont on voudrait comprendre le mécanisme. La seule beauté qu'elle y décèle, c'est le potentiel de vie et de mort qui git en elle, et demeure inexplicable à son sens. Elle ne fume pas, mais ne refuse jamais une cigarette. Sa consommation d'alcool est une plaie intime, et elle joue l'abstinente devant l'offre. Si ce n'était l'instinct de survie de la bête qui l'habite, elle oublierait de manger. Et si ce n'était pour la triste magie de séduire, elle pourrait oublier de s'habiller, également – car à quoi bon se vêtir quand les autres passent leur temps à vous dévêtir, des yeux ou plus avant ? Mais tout prend vie lorsqu'elle respire l'odeur du passé. Celle des livres. Celle du cuir. Celle du tabac bon marché. Celle du Redbreast qui ne leur coûtait presque rien parce qu'ils s'appelaient MacLochlainn. Tragique certitude parmi toutes ces douceurs : jamais elle n'a trouvé d'émotion dans l'odeur d'aucun homme depuis qu'il s'en est allé – peut-être ne se l'est-elle jamais permis.
Transformation Sa forme de prédilection est celle du loup commun (ou lupus), où elle arbore un pelage gris clair ou crème, sa tonalité changeant inexplicablement selon la lumière. Bien que de sang pur et pour une raison non élucidée, elle ne se montre que rarement capable de passer aux formes plus hostiles de sa lycanthropie, comme l'hispo ou le crinos, ne parvenant à se changer en glabro que lors d'exceptionnels accès de sauvagerie barbare. On suppose qu'il s'agit là de la manifestation la plus évidente de son caractère soumis, feutré. Excellente dans l'art de se fondre dans l'indifférence générale, elle a toujours été considérée comme investie d'une faiblesse de sang largement compensée par sa « malléabilité », qui lui a valu une très grande « affection » de la part des hommes de sa meute, et plus particulièrement de son propre père. Toujours surprotégée dans cette organisation machiste qui ne concevait pas les femmes au combat, on a souvent tendance à oublier qu'à maintes reprises pourtant, elle s'est portée en rempart contre les sévices du paternel à l'endroit de son frère Duncan, vilain petit canard du groupe, son préféré.
Convictions Constamment inquiète au sujet de la sécurité des siens, elle a mal vécu la Révélation de 2007. Ce qui n'était que précautions au départ est devenu le fruit d'une véritable paranoïa, lorsqu'elle entendait parler des problèmes d'intégration rencontrés par les enfants de la meute dans la société humaine, notamment à l'école. Approchant de leur maturité dans un contexte social et familial piètre (dissipation financière maintenant la meute dans la stricte survivance, laxisme ordinaire sur le plan des manières à observer en société avec les humains, etc), les louveteaux avaient toujours tendance à s'attirer des problèmes, et la réputation infecte de la famille et de ses proches parents n'avait vraiment pas besoin que les on-dits se voient confirmés. Si la situation locale ne s'est en réalité jamais dégradée au point que la meute ait à se sentir réellement en danger, il reste que Fiona n'est jamais parvenue à vivre avec la Révélation. Aujourd'hui encore, elle cache son identité lupine autant que faire se peut, même aux sympathisants pro-garous déclarés. Non pas qu'elle en ait honte : c'est simplement qu'elle ne supporte pas l'idée qu'il arrive du mal, à elle comme à son entourage, sur la base de ce motif. La recrudescence des attaques revendiquées par les pro-humains passe à ses yeux pour une preuve du bien-fondé de son soin du secret.
Signes particuliers Sous forme humaine, on remarque sur son corps de nombreuses marques, pas nécessairement évidentes au premier coup d'œil. À la base de sa nuque sont disséminées de multiples petites cicatrices qui semblent anciennes, et pourtant manifestes de traumatismes répétés. Ce sont des marques de morsures infligées durant pratiquement toute sa jeunesse par les mâles, lorsque pour une raison ou pour une autre ils jugeaient bon de lui infliger ce geste supplémentaire de domination en accompagnement de sévices sexuelles. Dans le même ordre d'idée, un regard averti notera la présence de cicatrices ou inclinaisons articulaires témoignant de la cassure entretenue de plusieurs os ou parties du corps, comme une capacité ou incapacité à plier certains doigts ou à les orienter de manière impropre, ou bien les vestiges de fractures maintenues volontairement ouvertes qui se sont mal résorbées. Sous forme animale, et principalement lupus, cela se traduit par une foulée un peu particulière, comme exagérément souple, dont la louve s'est accommodée au point de ne plus voir la différence : à chaque petite faiblesse articulaire correspond un mouvement compensatoire qui fait que, par exemple, elle ne court jamais vraiment en ligne droite. On s'est souvent moquée d'elle dans la meute en disant qu'elle avait tellement d'alcool dans le sang que même ses changements de forme ne pouvaient plus l'en libérer. Autre ancien sujet de moquerie : le prénom de son ex-mari, que ce dernier lui avait plus ou moins commandé de se faire tatouer sur les reins. Ses incessantes (et infructueuses, dûment à la régénération lycanthropique) tentatives pour le rayer à coup de lame se sont progressivement changées en une habitude singulièrement malsaine, qui fait que c'est un endroit où elle se scarifie avec autant d'automatisme qu'on se ronge les ongles. Cette partie de son corps est toujours couverte d'une compresse, elle a honte de ces lettres d'encre plus que des lignes qui les strient, et ne souhaite pas que quiconque pose les yeux dessus.
VIDEODROME
PERSONNAGE INVENTÉ, SCENARIO OU PV? Inventé (auparavant simple PNJ de réserve). PSEUDONYMEDERRIÈRE L'ÉCRAN Eummh... Je suis l'animal de compagnie de Rossou Galeano, et le martyr préféré de Benja Ganja (le chevelu hybride cave à bières). J'aime la musique metal, les concerts où on se fait fouetter la tronche avec un parfum de Head&Shoulders, camper dans des festivals où les hommes se baladent torse nu et crient « apéro » à toute heure du jour et de la nuit, cuisiner pour que les gens se goinfrent en disant « putain c'est trop bon », rêvasser en mode hippie. Par contre, j'aime pas l'anis et j'aime pas qu'on me soule avec la politique. Sinon je fais un caca liquide sous votre oreiller. CODE DU RÈGLEMENT Grosses blattes à pus. COMMENT NOUS AVEZ VOUS DÉCOUVERTS ? C'était en 2011, j'voulais jouer un loup-garou, j'suis allée sur BestRPG et puis vous en avez chié comme pas permis (que dis-je, vous pleuriez tous les soirs quand vous n'avez pas tout simplement fui) pendant un an et demi, jusqu'à ce que la pitié me force à vous laisser la vie sauve. AVIS GÉNÉRAL SUR LE FORUM C'est beaucoup trop noir, ça fait genre satanique et tout, ça va pas. Pis t'façon moi j'voulais pas v'nir, c'est l'autre, là, la chicana, elle me tient par les cou... ettes... ; AVATAR UTILISÉ Antje Traue.
Dernière édition par Fiona Lewin le 30/9/2013, 21:11, édité 6 fois
DISSOLVED GIRL
HABILITIES : Vampire nouvelle-née (étreinte en déc. 2016 par Tiberias Verhagen) ; discipline Cauchemar (niv.1) ; furie désaxée, piégée par ses fêlures dans le sommeil éternel. SERENADE : THE RAVEONETTES - Aly Walk With Me. TRIPTYKON - Shatter.
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 23/9/2013, 22:24
Carnet de route
12 Mars 1970 – Naissance au caern de la meute menée par Ethar MacLochlainn. Fiona est, avec son frère jumeau Mael, l'aînée des enfants du couple alpha, qui en aura quatre autres par la suite.
1970 à 1975 – La petite louve vit entourée par une famille aux mœurs traditionnelles et empruntes de sauvagerie, bien qu'impliquée dans la lutte indépendantiste du nord de l'Irlande en vertu de la possession du territoire, et s'inscrivant dans un schéma mafieux typique. Bien que prenant part au combat anti-impérialiste qui déchire les populations humaines, Ethar n'a que faire de ces idéaux politiques et règne sur les siens en oligarque, secondé par ses frères et invaincu par les fenrir qui se succèdent de moins en moins. Fiona et son frère acquièrent très rapidement une place privilégiée auprès de lui, Mael apprenant dès son plus jeune âge à devenir le successeur de son père, tandis que sa jumelle est particulièrement choyée. Elle est élevée parmi les autres enfants de la meute, mais on la traite d'une manière un peu différente, comme investie d'un rang particulier et jalousée pour cela. Elle le perçoit et en saisit la raison, mais n'aime pas la distanciation ainsi imposée et se montre maternelle envers les autres louveteaux. Sa mère fait montre d'une grande fierté à l'égard de son fils, mais délègue les préoccupations mère-fille aux autres louves dont elle sait se faire admirer et/ou obéir. Elle n'a que des rapports sporadiques avec Fiona, à l'instar d'une grande dame veillant à la bonne gestion de son foyer par des gouvernantes.
1975 à 1977 – Chef de guerre impitoyable et maître en la matière, Ethar déplore toutefois la mort de plusieurs de ses loups dans le combat contre les britanniques (qui, devant le cataclysme généré dans leurs rangs, se sont alliés à nombre de vampires). L'ulfric refuse de sacrifier sa famille au complet, décide donc de changer de point d'ancrage. Après une ultime opération vendetta, la meute se replie dans la région de Galway, où elle se livrera à une véritable colonisation du territoire. Par un habile jeu de manipulation orchestrée par Moira, la lupa, ils s'allient avec deux meutes locales pour débarrasser la zone des vampires, puis massacrent tous les loups adultes, d'une meute puis de l'autre, non sans intégrer leurs louveteaux en âge d'être « convertis ». Le racisme, et la xénophobie, bien que déjà présents dans l'idéologie collective de la famille, se renforcent. Est ainsi projeté sur l'éducation des jeunes un spectre tyrannique : seule leur meute digne de considération. Tacitement s'instaure une règle d'autarcie en matière de pérennité du groupe : plus aucun membre ne prendra de partenaire hors de la meute. Naissance le 13 avril 1977 du troisième enfant du couple alpha, Duncan : un événement déterminant dans la vie de la petite louve, qui ne peut encore en prendre toute la mesure. Son esprit, en proie aux plus grands doutes, balance entre l'admiration et l'amour qu'elle porte à son père depuis toujours, et l'effarement éprouvé devant tous ces changements qu'elle ne comprend évidemment pas très bien : ils l'effraient autant qu'ils fascinent et exaltent son jumeau. Pour l'en distraire, on lui assigne la garde de son cadet, et de toute son âme, elle se raccroche inconsciemment à cette responsabilité.
1977 à 1985 – Les loups ont établi leur suprématie sur la zone portuaire de Galway et ses environs. Les alphas peuvent se consacrer à la recherche de nouvelles sources de revenus, et décident de tourner les activités de la meute vers les trafics, trouvant de quoi compenser la perte du mercenariat grâce aux circuits des armes, des fonds, des ressources premières et, dans les années 1980, de la drogue. Leur réseau demeure discret; leur influence s'étend lentement en Europe, mais est rapidement profuse en direction des États-Unis. Malgré cela, le niveau de vie n'est pas si aisé que ça pour les loups : « pour leur sécurité », l'argent est entièrement géré par Moira, et on n'en voit que peu la couleur au regard des mouvements qu'il effectue. Finalement, les alphas font l'acquisition d'un terrain pour y faire bâtir une demeure capable d'héberger la meute dans son intégralité, et affermissent leur connexion avec l'économie locale en se portant acquéreurs de plusieurs commerces et logements sur leur territoire. Bien qu'on note la naissance d'un troisième fils chez le couple dominant cette même année, puis d'un quatrième en 1984, la natalité dans la meute s'amenuise et la mentalité change : la très forte cohésion de ses membres et les mariages convenus entre les différentes branches de la famille subliment les rapports à l'autorité, établissant pour de bon Ethar comme un véritable pseudo-murak qui mène une guerre permanente aux cabots : c'est soit l'adhésion, soit la mort, et peu en réchappent. De plus en plus ego-centré, le groupe finit par devenir une cellule obscure qui ne communique plus avec l'IRA que par l'intermédiaire des frères d'Ethar, établis avec leurs propres meutes « satellites » et totalement dévoués aux ordres de ce dernier (car évidemment bénéficiaires de toutes ces magouilles), et n'a pour ainsi dire aucun contact avec le monde humain hormis via les commerces qu'il tient. Même l'éducation des louveteaux est restreinte, suite aux différentes convocations pour indiscipline et autres affaires de violence émanant des écoles.
Fiona, elle, vit tout ça de manière extrêmement diffuse : plus le temps passe, plus son père se fait présent dans sa vie, constatant la relation privilégiée qui s'instaure naturellement avec son jeune frère Duncan. Celui-ci, assez étonnamment au vu de son caractère d'ordinaire calme et doux, fait partie du peu de louveteaux qui ne veulent pas comprendre pourquoi on les empêche de mener une vie confondue avec celle des enfants normaux.
1985 – L'un de ces enfants « dissidents », âgé de neuf ans et ami proche de Fiona et Duncan, est finalement tué devant l'entièreté de la meute par l'ulfric en personne qui se déclare ainsi définitivement comme l'incarnation de la loi au sein de la communauté : la dictature prend sa forme pleine, personne n'est à l'abri de ses sentences. Mais c'est pourtant cet homme dépourvu de compromission qui permet à la meute de vivre, et après avoir versé le sang du père fou de chagrin qui a voulu le défier, Ethar impose pleinement son rôle. Devant ce qui lui apparaît comme un double fratricide, la rébellion de Duncan se densifie au point de devenir un principe vital, et dès lors il signe pour lui et sa sœur un aller simple pour l'enfer.
1985 à 1991 – La vie de la meute est stabilisée, et reste sensiblement la même durant les années à venir, la dynamique portée par le couple dominant s'enrayant un peu tandis ce celui-ci traverse une crise qui demeure cependant en sourdine. En effet, Fiona se découvre un nouveau petit frère n'ayant pas partagé le même ventre maternel. La lupa réclame la mort de la tentatrice et est exaucée, mais Ethar refuse que son fils subisse le même sort et l'enfant est donc confié à celle en qui il a le plus confiance : sa fille, qu'il aime plus que tout. Cet amour va pourtant nuire à Fiona. Dans le cadre de l'éducation des jeunes loups de la meute, il est de coutume de les mettre à l'épreuve les uns contre les autres, afin de motiver leur développement selon les valeurs guerrières et la discipline qui sont traditionnellement celles de la meute. Très rapidement, l'effronterie de Duncan, qui refuse de se prêter contre ses frères de meute à cet apprentissage de la domination par la violence, met les nerfs du patriarche à rude épreuve, et si au début les corrections ne sont qu'un mécanisme de soutien de son autorité, l'ulfric va au fil du temps en faire un mécanisme malsain. Il apprend à haïr son fils autant que son fils le hait. Cette opposition devient un véritable cancer, un mal si intime que l'un comme l'autre ne souhaite finalement plus que la mort de celui qui, par delà tout ce qui les lie, est un adversaire. Et dans ce combat, Fiona, sans jamais céder même devant les supplications de Duncan comme d'Ethar, se fera le bouclier de son frère. Les premiers temps, les provocations du jeune loup sont encore celles d'un enfant capricieux. Chaque fois, la jeune louve se fait l'avocate de son cadet, mais parfois ses mots ne suffisent qu'à atténuer la colère de son père, et perdent chaque fois un peu de leur pouvoir. On prive le garçon de nourriture, on le séquestre momentanément, on l'humilie, on le livre à la violence sexuelle de ses aînés et puis on le frappe. On le frappe systématiquement, de plus en plus fort, ses os se brisent et on ne le soigne qu'une fois l'ire du père rassasiée du cruel spectacle du « sang de son sang » maculant le sol. Ceux qui s'en offusquent ne trouvent pas le courage de dénoncer cette barbarie entretenue. Moira se tait et affiche clairement son indifférence. Les autres participent. Ethar devient fou, fou de haine contre son fils, et ivre de sentiments confondus face à sa fille qui défend cette petite merde étalée sous son pied. Elle, la seule avec son jumeau qu'il estime digne de son affection, celle après qui sa progéniture n'est qu'un ramassis d'imbéciles incapables d'hériter de ce qu'il a bâti. Il hurle, lui tire les cheveux, lui tord le bras, la gifle. Il l'envoie valser contre un mur. Et puis le sol se dérobe sous lui, un instant et il la prend dans ses bras en tremblant, il essuie le sang qui barre sa lèvre ou son arcade, en murmurant fiévreusement qu'il s'en veut et qu'il l'aime tellement, tellement, tellement. Fiona l'aime, elle aussi, mais désormais il lui fait peur et pitié à la fois. Elle l'entoure de ses bras, lui chuchote qu'elle lui pardonne, et elle l'embrasse.
1991 – Les années passent. Âgé de quatorze ans, Duncan perd tout contact avec le monde extérieur en coupant brutalement les ponts avec son amie d'enfance, une humaine prénommée Sineád, afin de la protéger. Fiona sait que son petit frère veut mourir. Elle le voit tendre la gorge aux adversaires qu'on lui impose, elle sent qu'il refuse de bouger une fois vaincu en espérant se vider de son sang là, sous les yeux de tous. Elle ne le supporte pas et supplie son père d'arrêter ces traitements, le supplie de ne pas l'achever. Plusieurs fois elle le dissuade de tuer son propre fils, autant de fois elle est battue pour avoir l'audace d'entraver le cours de sa fureur meurtrière, mais c'est sur leurs raisons à tous les deux que l'ulfric fait pleuvoir les coups. Brisés mentalement, ils ne tiennent qu'à un fil. Ethar se nourrit de la déception immense de ne pouvoir être fier de son fils et de la rage qu'elle génère; Fiona repose sur la seule présence aimante et reconnaissante de Duncan.
Une fois de trop elle se dresse contre les autres jeunes mâles qui s'acharnent en petit comité sur le défouloir vivant, dans l'espoir d'enfin triompher du prince renégat. Cette fois-là son père n'est pas spectateur de la chose et les loups en profitent. La princesse intouchable est emmenée à l'écart, violée dans un des coins sales de la grande maison familiale, et sauvée dans la tourmente par son père qui n'a jamais paru si aliéné. Un, puis deux, puis trois des coupables sont frappés à mort sous les cris et les yeux écarquillés des quelques membres de la meute qui étaient là et qui n'ont rien fait. Ethar prend sa fille avec lui, avec pour la première fois un regard sur son autre enfant meurtri qui n'est pas celui d'un assassin. Il demande qu'on l'enferme dans une chambre avec de quoi manger et que personne n'ait plus le moindre contact avec lui jusqu'à nouvel ordre. Duncan est sa victime à lui, son martyr et sa mort sont pour lui. Fiona pleure dans le lit où son père la cajole, la couvre de baisers et de caresses et lui parle doucement. Il essaye de lui expliquer que ce n'est pas comme ça qu'on aime le corps de quelqu'un d'autre; qu'eux, ils ne l'aimaient pas comme il faut, et qu'ils ont mérité de mourir comme des chiens. Elle est calme, elle ne pleure plus. Elle a les yeux ouverts sur le vide immense qui s'est creusé en elle et qu'elle perçoit pleinement pour la toute première fois. Ses bras entourent le cou de son père, dont les lèvres, au coin des siennes, murmurent encore des paroles qu'elle entend sans plus les écouter. Il l'embrasse, soupire, la déshabille lentement et l'embrasse encore, goûte sa peau blême comme un fruit délicat qu'on voudrait dévorer mais qu'on craint d'abîmer. Fiona devient le vide. Elle ne veut pas savoir si tout cela mérite qu'elle manifeste une quelconque volonté. Elle ferme les yeux. Elle pense à Duncan qui doit vivre à tout prix.
Sitôt remis de cette dernière tentative de meurtre à son encontre, celui-ci se résigne. Après la perte de Sineád, sa sœur est tout ce qu'il lui reste de cher, et il se refuse à être aveuglé plus longtemps par son orgueil. Il voit clair dans le miroir brisé qu'est devenue Fiona, et décide qu'il est plus que temps de lui rendre la monnaie de sa pièce.
Mael était absent cette nuit-là. C'est sa mère qui lui apprend la nouvelle, choisissant ainsi de jouer sa carte maîtresse – la plus imprudente de ses manipulations à ce jour. Il interroge sa sœur, comprend qu'elle lui cache quelque chose. Or, conscient des penchants de son père, il en sait plus qu'il ne le prétend. Une entrevue confirme ses soupçons et dégénère. L'héritier défie officiellement l'ulfric, qui tiendra là son combat le plus difficile. L'aîné et le plus prometteur de ses fils, celui qu'il destinait à prendre la suite de son règne, est malgré tout trop inexpérimenté et ne tient pas le coup une fois que l'être humain a laissé la place à la bête. Il cède devant la puissance inébranlable de son géniteur. Lorsque celui-ci mande Fiona, seul à seule, au milieu de la nuit, il lui paraît pétrifié. Il est assis sur un large fauteuil qui ressemble à un trône où siège un roi déserté par la vie, accoudé et la tempe reposant sur son poing encore maculé de sang, une bouteille pendue à son autre main et à laquelle il a à peine touché. Elle ose à peine s'approcher, mais finit, avec d'infinies précautions, par lui prendre cette bouteille pour la poser non loin. « Est-ce qu'un jour tu me pardonneras tout le mal que j'ai fait ? » Cette voix rocailleuse fait vibrer jusqu'au moindre de ses os, brisant la fine couche de givre qui empêchait sa gorge de se nouer. Elle se détourne et ses larmes roulent, sans bruit. Ses jambes qui la soutiennent sont de la poudre aux yeux, tandis qu'elle va chercher de l'eau et une serviette. Elle revient à ses pieds et entreprend d'effacer comme elle peut les insoutenables vestiges brunis de son jumeau sur la peau du tyran. Elle a l'impression de laver son propre sang. Sa chair dissociée, l'être qui avait partagé l'abject événement de leur venue au monde. Pris dans l'engrenage abominable des lois de la meute, nourri d'idées préconçues, était-il vraiment aussi monstrueux que les autres ? Il n'était pas là pour la défendre... Mais à la vérité, même présent dans cette demeure du diable, il n'a jamais réellement été « là ». Les châtiments, pour lui, se justifiaient tous par l'acceptation de l'autorité. Jamais elle n'aurait cru qu'il se soulèverait ainsi pour elle, parce qu'il n'a jamais manifesté la moindre sollicitude. Finalement, la seule fois où il s'y est essayé, il en est mort. Est-elle maudite, comme le lui a dit un jour le vargamor... ? Son esprit et son cœur sont en lambeaux, elle ne sait plus rien distinguer, rien déduire de ce qui est bien ou mal. Sans grand espoir, elle veut trouver une réponse dans les traits burinés de cet homme qui la chérit démesurément. Ses yeux céladon se hissent vers lui, et rencontrent, stupéfaits, les siens emplis de larmes.
1991 à 2000 – Progressivement, Duncan s'aligne sur le fonctionnement de la meute, sur le mode de dressage qui s'y opère, et consent malgré lui à faire comme les autres dans le but de les surpasser. Fiona veille constamment sur lui. C'est toujours elle qui panse ses blessures, toujours elle qui s'occupe de lui comme une mère de son enfant. Mais cette tendance tend à s'équilibrer, car tandis que la lupa déserte le lit conjugal, Ethar a perdu tout sens des limites entre son statut de père et sa déroute passionnelle. Duncan prend sur lui et fait au mieux pour que Fiona n'ait plus à le défendre, tout en se faisant l'appui inconditionnel de sa sœur, un confident unique, une porte vers une utopique sérénité. Petit à petit, l'abandon de sa lutte lui octroie la sensation éphémère de trouver sa place parmi les siens, de prendre goût à ce qu'ils sont, ce qu'ils font. Les fêtes de la pleine lune ne lui sont plus un supplice, et Fiona elle-même se laisse aller avec lui vers l'enthousiasme malfaisant des autres loups qui ces nuits-là vandalisent, volent, agressent et tuent au hasard de leur course effrénée dans les jardins de leur ignominie. Ethar change doucement, lui aussi, et prend part à ce rêve d'opium en mettant de côté toute la colère qu'il éprouvait contre le cadet; un rapport de père à fils tente timidement de s'instaurer, le premier s'étonnant des aptitudes physiques bien vite développées par le second. Duncan, pourtant, ne sera jamais complice ni avec son géniteur ni avec ses frères, ce qui conduira à une fusion d'autant plus forte entre Fiona et lui. Poursuivie des assiduités de quelques mâles de la meute, elle est protégée par son frère. Ethar, mettant son fils à l'épreuve tout en comptant bien se débarrasser des prétendants le cas échéant, leur assène que s'ils ne sont pas capables de renverser Duncan, c'est qu'ils ne sont pas dignes d'elle – or celui qui petit à petit se forge l'étoffe d'un prince autant craint que convoité ne lâche pas un pouce de terrain. C'est avec Fiona qu'il découvre la sensualité et ses subtilités, un privilège gagné dans la douleur des mâles vaincus et initié par la louve. Elle lui confie que si elle avait pu choisir l'homme qui administrerait sa vie et s'approprierait son être, elle aurait aimé qu'il soit comme lui : un homme affranchi du poids d'un héritage séculaire, épris de liberté et profondément aimant. « Promets-moi que tu resteras toujours cet homme-là. C'est la seule perspective qui me rende la vie moins détestable. »
En 1993, Duncan trouve un job payé au noir et est donc moins présent, mais son petit revenu suffit à ne plus le compter dans les dépenses familiales, ce qui fait passer la chose sans trop de grincements. Fiona, heureuse pour lui, sent la solitude la menacer comme une épée de Damoclès, sans en dire un mot. Son frère essaye de rester près d'elle le plus possible, mais la lupa compte bien tirer profit de son échec. Mael disparu, elle sait qu'il est désormais probable que sa supériorité physique et sa reconnaissance parmi les loups fasse de lui l'héritier choisi par Ethar. Elle s'est donc mis dans la tête de le marier à une descendante directe de sa lignée à elle, sa nièce Ornóra, qu'elle manipule comme une marionnette. Cette pauvre fille a tant d'admiration pour lui qu'elle déborde d'amour quand il n'éprouve qu'indifférence. Seuls la compassion et le sentiment d'avoir renoncé à la capacité de dire non le poussent à lui témoigner un peu d'intérêt, à feindre la sympathie, à contrefaire la séduction.
L'aînée des MacLochlainn ne veut pas quant à elle retenir son frère, et redoute qu'il s'enchaîne encore plus à la médiocre destinée que réserve cette meute à chacun de ses membres : elle désire uniquement son bonheur et c'est dans la liberté qu'il réside. Depuis longtemps, elle ne souhaite que son départ de la meute, afin qu'il mène une vie tranquille loin de tous ceux qui lui ont fait endurer tant de supplices et qu'il est obligé, ici, de saluer chaque jour comme des frères et sœurs de cœur et d'armes. Chaque fois qu'il lui parle de la difficulté qu'il éprouve à jouer la comédie pour satisfaire les alphas, elle s'acharne à encourager sa rupture définitive avec la famille, cependant qu'il s'obstine à vouloir rester tant qu'elle-même n'aura pas sauté le pas, en dépit de la fureur prévisible d'Ethar. Tous les deux se sentent emprisonnés dans une vie dont ils ne veulent pas, mais leur fusion retient leur tête hors de l'eau.
Quatre ans plus tard, il lui raconte qu'il a retrouvé Sineád, combien elle est belle et combien elle lui a manqué; elle lui répond qu'il n'a toujours aimé qu'elle et qu'il ne sera jamais heureux avec Ornóra, quels que soient leurs efforts. « Laisse-toi devenir fou amoureux et va-t'en. » Et pendant trois années il s'efface, de plus en plus. Il a un petit appartement en ville, il l'y invite et elle rencontre la Sineád du présent : une jeune femme magnifique, solaire, qui ressemble à l'idée qu'elle se fait des anges dont lui parle Duncan et auxquels elle fait semblant de croire par fantaisie. Ils lui donnent envie d'accorder ce qu'il lui reste de foi à cet imaginaire céleste, mais c'est en eux qu'elle trouve la beauté et l'extase du paradis. Les voir est comme être témoin de l'existence d'une volonté supérieure et bienveillante. Duncan est fait pour marcher dans la lumière de cet astre fait femme; Fiona, elle, sourit tout en retournant aux ténèbres qui ne la lâcheront jamais, puisqu'elles vivent dans cet abîme béant que la vie a fait d'elle.
2000 – Duncan souhaitait un entretien en tête-à-tête, mais ils sont cinq. Le monarche, son épouse, Ornóra et Fiona l'entourent. Il annonce qu'il quitte la meute. Sa fiancée babille, incrédule, des questions qui se heurtent au silence bouillonnant. Duncan veut répondre mais soudainement Ethar le saisit, sans sommation. De nouveau dans ses yeux, son fils a treize ans et défie son autorité, mais pire, détruit un espoir qui avait eu tant de mal à renaître, ravage toute une série d'efforts pour rétablir un lien, saccage les précieuses prémices de l'affection. Trahison, insulte, mépris. Pratiquement battu à mort, Duncan parvient à peine à se tordre de douleur pour vomir des flaques rouges. La respiration aussi lourde que le regard qu'il porte sur son fils, Ethar hésite. Dans ses membres fulmine la frénétique pulsion de mort, mais à l'intérieur de son esprit pulvérisé s'entrechoquent dans un vacarme insupportable des souvenirs, des mots, des gestes, des souhaits insupportablement beaux. Le visage et la voix de Mael s'imposent au milieu du tumulte, et le colosse pétri de rage tourne son visage déformé par la bête en lui vers sa fille, le ventre subitement noué comme par un coup de poing. Finalement, il renonce à l'achever : l'enfant indigne est débarrassé de la vue de son père chez qui la honte, la colère et la souffrance s'affrontent pour la suprématie. Près de la lupa, Ornóra est tombée à genoux, inconsolable. Elle a subi la violence de l'ulfric par procuration, témoin bouleversée de cette annonce qui condamne ses rêves d'union et de vie à deux, et du spectacle horrifiant de la sanction appliquée à son promis. Moira est impassible, la main durement serrée sur le bras d'une Fiona secouée de frissons parfaitement muets, qui n'ose pas quitter des yeux le demi-cadavre de ce qu'elle a de plus précieux au monde, et entend encore en boucle l'atroce claquement des os, le fracas du sang par terre, les borborygmes de la chair qui cède.
« C'est toi qui lui as mis ces conneries dans le crâne », recevra-t-elle pour accusation un peu plus tard. Son visage est barré par le filet de sang qui s'échappe de son nez et de sa lèvre, des ecchymoses bleuissent ses bras, ses jambes, ses côtes et sa pommette gauche. Ses vêtements sont déchirés et, tant bien que mal, elle tente de se couvrir de leurs ruines, prostrée en position fœtale, le regard perdu et vide, la respiration hachée par des tremblements incontrôlables. Elle entend les vociférations incompréhensibles du tonnerre au dessus d'elle, mais plus que tout elle sent comme si c'était palpable le cyclone de détresse qui secoue également son tortionnaire, l'infinie tristesse qui coule dans ses veines comme du poison ou de la javel et le brûle au dernier degré. Si elle pouvait parler, elle lui dirait que tout va s'arranger, qu'elle est là, qu'elle l'aime et qu'elle va tout faire pour soulager sa peine, qu'il n'a qu'à demander. Tout ira bien, tu verras. Elle ne se souvient pas qu'il soit sorti, elle l'a juste entendu dire « Faites-en ce que vous voulez », et c'est comme si les autres étaient déjà penchés sur elle; tout se mélange, leurs mains, leurs bouches, leurs dents, leurs griffes, et toutes les manières qu'ils jugent opportunes de la prendre sans la moindre humanité; pour finir elle n'essaye même plus de savoir à qui sont ces voix qui lui éructent des choses obscènes et qui la blessent autant que leurs jeux. Elle ferme les yeux. Duncan doit vivre. Je voudrais tellement que tu le laisses être celui que tu aurais dû être.
Peut-être était-ce le lendemain, ou bien plus tard. Une main caresse son front pour dégager ses cheveux emmêlés, collés de sang, de larmes et de foutre. Elle n'a pas besoin d'ouvrir ses yeux encore gonflés pour savoir à qui appartient la peau rude de ces doigts, mais elle veut le voir... Ses cils soudés crépitent sous la lumière, elle discerne la crispation de ses mâchoires impitoyables et l'ondulation de sa gorge quand il déglutit avec difficulté. Il sent l'alcool. Sa respiration est des plus inégales. Il renifle et soupire, avant de la manipuler avec une délicatesse proche de la piété, incommensurable. Lentement déposée contre sa poitrine massive, elle a l'impression de s'envoler quand il la soulève, comme quand elle était petite. Sa main engourdie se crispe péniblement sur le vêtement sous elle. La lourde tête qui la surplombe dépose un baiser brûlant sur son front, elle sent la tiède moiteur d'une larme s'y imprimer. Tu souffres de maux obscurs et incurables, je le sais. Tu t'es perdu en chemin, mais tu as libéré ton fils de tes regrets. « Je t'aime, papa. » Et je te pardonne.
2003 – Cette église est un endroit très étonnant, se dit-elle en papillonnant des yeux dans toutes les directions. Ils y sont peu nombreux, et pratiquement tous dans la vingtaine, deux ou trois convives seulement la dépassent en âge. Fiona a trente ans et il lui semble qu'à l'instar de son frère, elle vit le plus beau jour de sa vie, ainsi que le dicte l'expression. Elle a encore au bout de ses doigts la sensation du tissu d'un brun presque noir, la qualité de ses finitions, la douceur de la soie, sa mémoire olfactive se repasse le souvenir de sa peau lorsqu'elle a ajusté la cravate aux tons sable, ou beiges, ou dorés, très doux et élégamment moirés sous la lumière de cet après-midi de juin. Une cravate qu'il était à deux doigts de jeter par la fenêtre. Elle se souvient aussi de sa respiration hésitante, du lourd soupir qu'il a poussé en se regardant dans la psyché, avant de lâcher « Putain, j'ai l'air d'un vendeur de balais à chiottes. » Elle a simplement souri, un sourire débordant d'une tendresse sans fin et qui voulait tout dire. « Si y en a un comme ça qui se pointe chez moi, je commence une collection. » Debout près de l'entrée, face à l'allée centrale, elle retrouve ce sourire en passant sa main sur sa robe prune, là où ses bras la serraient si fort qu'elle s'est dit qu'il n'arriverait jamais à la lâcher. Levant les yeux, elle s'émerveille encore une fois de la manière qu'ont les vitraux incolores des hauteurs de la nef de laisser filtrer les rayons paresseux du soleil, corridors où dansent des myriades de grains de poussière ondoyant comme une poudre d'or au dessus de leurs têtes. Les fleurs exhalent un parfum divin : jasmin, roses blanches, lys et ces grappes de petites fleurs d'un ocre pâle dont elle ignore le nom. Partout la lumière danse, jusque dans les ombres portées où s'illuminent pour le regard attentif les pétales blancs, les bijoux des invitées, les dorures des statuettes de saints dont elle ignore le nom. La prêtre lui fait signe, elle va chercher Duncan resté dehors pour ne pas s'évanouir de trac, et les premières notes solennelles d'une musique qui restera à jamais dans sa mémoire avec la mouvance de leur procession, font se lever la petite assemblée.
[NOTE : format hybride autorisé par admin.]
Dernière édition par Fiona Lewin le 28/9/2013, 23:24, édité 1 fois
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 23/9/2013, 23:03
D'accord. Se faire violer par Minou, y'a pire. Je vais juste tenter de faire l'impasse sur le fait que dans une autre vie, tu étais un robot nommé Bimbo. *se prend une poutre*
*agite sa chevelure blonde en courant dans les prés*
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 23/9/2013, 23:18
Encore du vieux tout neuf O.O
C'est la fête !!!!!!!!!!! (on notera l'effort pour mettre un smiley irlandais !)
Rebienvenue ! Peut-être que j'aurai ENFIIIIIIIN un lien avec toi
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 24/9/2013, 00:06
Pour changer l'éditeur de message, tu dois appuyer sur l'icône complètement à droite, celle en forme de page.
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 24/9/2013, 00:12
Rebienvenuuuuuuuuuue !!! :21: Bon courage pour cette nouvelle fiche ! ^^
Au passage, tu préférés pas partager la sympathique roulotte d'un loup plutôt que de rester toute seule dans ta voiture ?... *sort*
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 24/9/2013, 00:21
Alors primo.
WELCOME BACK! Sérieux, Minou!!! *hurle à la lune* :52: :13: :21: :25:
Secondo.
C'est quoi cette histoire de robot nommé Bimbo?
Et puis.
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 24/9/2013, 00:39
Tu ne veux pas savoir Eden.
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 24/9/2013, 00:44
Ah okaaaaaay, merci Stellou ! jambono mio
Yeah Sunny, irish dancing style pas de souci pour voir pour un lien mais je préviens à l'avance que je serai peut-être pas toujours très très dispo, donc je ferai c'que j'peux mais comme j'peux pas prévoir bien loin pour l'instant je préfère avertir qu'y vaut mieux pas m'investir de liens cruciaux ! xD
Théo, pareillement, je suis TOUTE GRANDE OUVERTE pour un petit (ou un gros) quelque chose avec touah. J'adorerais visiter ta roulotte...
Et puis Edenou. Ouuuuuuuh Edenou. Toi que j'ai manquée lors de mon passage en invitée. :ahahah: :42: Et avant que ça échappe à tout contrôle (et surtout au mien), je me presse d'expliquer... Bimbo = nom d'un prédéf que j'avais pris en y mettant le même avatar, y a longtemps, dans un univers futuriste. C'était une femme à moitié cyborg qui avait été biomécanisée suite à un accident quasi mortel, par un génie de la technochirurgie qui voulait faire d'elle son jouet, son arme, sa bonne à tout faire. Elle s'appelait Bimbo suite à une plaisanterie dans son ancien milieu professionnel, très machiste : des courses illégales de véhicules surboostés.
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 24/9/2013, 01:52
De rien
Jolie histoire
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 24/9/2013, 08:21
~ Dis ... depuis quand on revient sans laisser un filet de bave petit mot dans ma boite à mps, hein hein :68: :68:
J'te pardonne pas NAH, ce serait trop facile d'abord
J'vais faire bien pire
(En attendant que ton imagination te fasse dérouler, ouélcome back :63: )
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 24/9/2013, 12:11
Mince je m'attendais à une histoire plus juteuse! Genre l'anecdote inavouable. Bien que le fait de porter un tel nom, déjà en soi, faut faire preuve de courage^^. Non mais vas-y lâche toi avec les smiley, mais surtout, garde moi un méga lien. Avec Wolfy je vais l'exiger très fortement, surtout que ta louve famélique a l'air fortement sympathique.
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 24/9/2013, 18:02
bienvenue :-)
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Louve blanche et Alpha, lupa de la Meute.
En octobre elle devient la compagne officielle de Jeremiah A.C Kellog alors Ulfric de la Leute de Shevreport. Elle attend son enfant.
Février 2014, alors enceinte de 5 mois, Melinda découvre le corps de JEremiah, éviscéré, en pleine nuit.
Début Mars 2014, après avoir été pourchassée avec Duncan dans la forêt, puis sauvée par HAnsfried, celui ci se hisse au poste d'Ulfric.
Depuis, que le calme est revenu dans la Meute, Melinda s'enfonce dans une dépression dont personne ne parvint à l'en sortir. Pas même Conrad qui a réussit tout de même à lui redonner le sourire.
le 30 avril 2014, Melinda, torturée par Cinead en pleine forêt,accouche et oublie son enfant. Tisha qui la retrouve près du Pard la raccompagnera à la Meute, où Iza les rejoindra avec le bébé mort entre les bras... SOBRIQUET : Arwana / Arwy MISSIVES : 2817 ACTE DE PROPRIETE : Bazzart
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 24/9/2013, 19:23
Minouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu tu me l'as même pas dit jsuis trop triste !!
*lèche la poire de sa minette favorite*
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 24/9/2013, 21:32
/chope la Louve et l'outre à bière. A moi. /grogne
Invité
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 24/9/2013, 21:44
Fiona Lewin a écrit:
Théo, pareillement, je suis TOUTE GRANDE OUVERTE pour un petit (ou un gros) quelque chose avec touah. J'adorerais visiter ta roulotte...
Héhé *ouvre en grand la porte de sa roulotte* xD
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 24/9/2013, 22:38
UPDATE ! côté biographie. (Résumé, ouais, c'est ça, mon poil !)
Edenou : no soussaï ! On verra ça quand j'en aurai fini avec la fiche. (2120 mots au taff aujourd'hui, j'suis contente de mouah)
Merci Oxie !
Oh 'tain Melou t'es encore de c'monde ? Après tout c'qui t'est arrivé ? xD T'inquiète choupette, j'te garde au chaud aussi.
/roule un patin à Rossou et bloblotte la cave à bière de Ben.
Théo :
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 24/9/2013, 22:42
oh bah t'as cru que j'allais mourir comme ça toi ? O_o non non j'ai même de nouvelles ressources !
Je m'en remets pas de votre retour ça a éclairé ma journée *.*
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 25/9/2013, 10:24
Fiona Lewin a écrit:
UPDATE ! côté biographie. (Résumé, ouais, c'est ça, mon poil !)
Edenou : no soussaï ! On verra ça quand j'en aurai fini avec la fiche. (2120 mots au taff aujourd'hui, j'suis contente de mouah)
Merci Oxie !
Oh 'tain Melou t'es encore de c'monde ? Après tout c'qui t'est arrivé ? xD T'inquiète choupette, j'te garde au chaud aussi.
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 25/9/2013, 14:06
'tain, j'suis fan. :whaturdoing:
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HABILITIES : Vampire nouvelle-née (étreinte en déc. 2016 par Tiberias Verhagen) ; discipline Cauchemar (niv.1) ; furie désaxée, piégée par ses fêlures dans le sommeil éternel. SERENADE : THE RAVEONETTES - Aly Walk With Me. TRIPTYKON - Shatter.
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Nina Hark
ADMIN ; Niark-Niark, Daddy's little girl
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 25/9/2013, 18:59
UPDATE ! toujours sur la bio. Petites modifs sur le déjà posté + doublé de volume.
Laughlin S. Valentine a écrit:
~ Et moi on m'oublie volontairement carrément
Va manger tes carambars toi ! Au lieu de bouder.
Spoiler:
:36:
Inspirée, oui, si on veut, enfin je réfléchis pas trop avant d'écrire donc ça se déroule doucement, gentiment, mais sûrement.
C'est vrai Benichou ? (tavu hein benichou tu t'y attendais pô à celle-là hein dis hoho)
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 25/9/2013, 19:56
J'veux bien te souhaiter bienvenue mais du coup t'as déjà ton fanclub alors ça fait vraiment trop mainstream tu vois. Mais ce qui ne m'empêche pas de venir faire connaissance.
(Eden au fait il en est où le projet de taxation sur les smileys ? )
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 25/9/2013, 20:01
Mainstream ou pas je te mettrais bien dans mon lit.
EDIT - Ouais bon j'avoue c'est un peu agressif comme approche, mais dans une autre vie tu t'appelais Lewis et j'avais le béguin pour toi alors... bon...
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Sujet: Re: Fiona ※ Vacuity . 25/9/2013, 20:18
Ok, j'ai même pas capté que t'étais le minou miaou-miaou. Tout s'explique. On peut concrétiser alors.