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 — « Je partis dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter. Vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie. »

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— « Je partis dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter. Vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie. » Empty
MessageSujet: — « Je partis dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter. Vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie. »   — « Je partis dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter. Vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie. » Icon_minitime16/6/2010, 10:26

Clelia Vera De Luca
âge. 35 ans.
date et lieu de naissance. 22 octobre. Florence.
nationalité. Italienne.
camp. Bien.
type de magie. Mage. Elémentaliste de Feu.
statut occupé. Membre.
classification. Inoffensif.
état civil. Célibataire.
lieu d'habitation. North of Shreveport. Presbytère de Damian S. Reyes.
métier. Maître Verrier. Peintre sur verre.
étiquette qui vous est collé. Clelia est l'étrangère. La nouvelle. Arrivée il y a quelques mois à peine, on ne sait pas trop à quoi s'en tenir avec elle. Elle a l'air sympathique et son petit accent italien, ses manières méditerranéennes ont une insolence charmeuse qui plaît. Ou pas.
— « Je partis dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter. Vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie. » Avcotillard02b

Qui je suis
CES PETITS DETAILS QUI ME DEFINISSENT


traits de caractère.

« On ne lit pas et on n’écrit pas de la poésie parce que ça fait joli. Nous lisons et nous écrivons de la poésie parce que nous faisons partie de l'humanité ; et l'humanité est faite de passions. La médecine, la loi, le commerce et l’industrie sont de nobles occupations, et nécessaires pour la survie de l’humanité. Mais la poésie, la beauté, l’amour, l'aventure : c’est tout ce pour quoi nous vivons. »
— Dead Poets Society

Si elle ne perd pas de vue les nécessités matérielles de ce monde, Clelia est, avant tout, d’excès et de passions. Ce n’est pas un feu qui brûle chez Clelia, mais un brasier qui dévore. L’équilibre, elle ne l’atteint que rarement, et souvent c'est la précarité même de cet équilibre qui pimente son existence. Elle est la funambule qui s’avance sur le long du fil pour plonger à son aise, celle qui charme les serpents en jouant la mauvaise mélodie. Sensuelle, elle aime la vie ; tout ce que ça peut lui apporter de bien ou de mal elle le place sur un pied d’estale qui magnifie tout.

« Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais... chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l'œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, - ou faire un vers !
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
À tel voyage, auquel on pense, dans la lune ! »

— Cyrano de Bergerac

Bien qu'ayant choisi de vivre de son art, des passions plutôt que des conventions, Clelia ne recherche pas la gloire, elle ne cherche pas non plus la reconnaissance. Pourquoi ? Parce que ce serait bien trop contraignant et parce qu'elle déteste les chaînes trop courtes. De ses histoires passées, elle a appris l’indépendance et son expérience lui a donné un goût excessif pour la liberté. Egoïste, elle ressemble aux chats, tantôt câlins et dociles, tantôt revêches et solitaires. Elle pourrait parfaitement partir du jour au lendemain, sans au revoir et sans explications, abandonnant tout ceux qui traînent sur le bord du chemin qu'elle se trace avec fureur et détermination.

Certains disent qu’elle est solitaire sans forcément être asociale. Qu'elle n'en fait jamais qu'à sa tête sans jamais tenir compte des autres. Mais finalement, sa solitude n’est-elle pas seulement le fruit de sa lâcheté ? Car faire confiance est difficile… faire confiance, c’est donner à l’autre des clés tant pour qu’il puisse nous atteindre que pour qu’il puisse nous enfermer à jamais. Et les cages, fussent-elles dorées, Clelia n'en veut pas. Alors s’armant d’orgueil et de mépris, elle éloigne autrui et cache ses plaies aux yeux du monde. Aux siens, les premiers. Car si elle parvient à se persuader que tout va bien alors, effectivement, tout ira bien. Puis, ses problèmes, ça ne regarde pas le premier venu, pas plus que ça concerne le dernier.

« Dans la forêt, le chemin se sépare en deux, et là, je choisis toujours le moins fréquenté, et chaque fois je constate la différence. »
— Frost

C'est le chemin qu'elle a choisi et hors des sentiers battus, la vie est tellement amusante. Les gens disent parfois qu'elle prend un malin plaisir à ne rien faire comme on l'attend d'elle et à voir sa mère, ce ne serait pas étonnant que ce soit héréditaire. Mais elle se moque des on-dits et l'approbation, c'est facultatif. Ca ne la dérange pas d'être seule pourvu qu'elle ne s'égare pas elle-même. Elle n'est pas de ces gens qui ont un besoin maladif de s'attacher ou de faire partie d'un groupe pour se sentir exister. Et quand bien même elle a des liens, elle n'est pas non plus du genre à les entretenir avec ferveur. Loin des yeux, loin du cœur, dit-on. Pour la jeune femme, quelque part, c'est un test. Si la relation perdure, c'est qu'elle est assez forte pour. Sinon ? Et bien, sinon tant pis. C'est la vie. En tous cas, c'est la sienne.

Pour la plupart, Clelia n'est pas une amie comme il faut. Mais les autres savent qu'elle n'a pas besoin de déclarations niaiseuses pour entretenir une amitié. Ne pas voir quelqu'un pendant dix ans et le retrouver comme si la séparation datait d'hier, ça lui convient tout à fait. Ses relations, les vraies et pas celles qu'on fait en passant, elle les préfère pas trop encombrantes.

« Fais-le. Ou ne le fais pas. Mais il n'y a pas d'essai. »
— Star Wars

On a toujours le choix. De refuser ou d'accepter. De dire oui ou de dire non. Personne n'a dit que c'était facile. Ca l'est rarement sinon ça ne serait pas important. Mais ça ne veut pas dire qu'on n'a pas le choix. Au contraire. Alors quand on a décidé quelque chose, il faut s'y tenir, rester ferme et assumer. Absolument tout, ce qui est bien et ce qui ne l'est pas. Car la demi-mesure, cela n'existe pas vraiment pour la demoiselle. Elle aime les avis clairs et les résolutions fermes. Extrémiste ? Oui. Beaucoup. Il y a cette ligne tracée dans le sable, que la mer efface souvent chez les autres, mais qu’elle n’oubliera jamais, qu’elle ne traversera jamais pour personne – et surtout pas pour elle. C’est ce qu’elle appelle ses principes. Elle crèverait plutôt que de les renier, plutôt que de les bafouer. Pour eux, et ça en horrifierait beaucoup s'ils le savaient, elle serait bien capable d’abandonner ses proches si on l’obligeait à choisir. Personne n'a dit que choisir, c'était facile.

« Où la volonté ne manque pas, une voie s'ouvre. »
— Le Seigneur des Anneaux

Pas toujours pour le meilleur et parfois pour le pire.
Advienne que pourra.

occupation diurne.

Son train de vie n'est d'ailleurs pas extravagant, même s'il reste plus que confortable. Et parce qu'elle vient d'une famille qui a de l'argent, Clelia n'a jamais vraiment eu besoin de se soucier des problèmes bassement matériels et financiers.
Aussi peut-elle consacrer toutes ses journées à sa verrerie adorée que ce soit pour endosser le rôle de créatrice, de restauratrice ou même de peintre. Cela occupe, pour beaucoup, ses journées et même ses nuits. Il lui est d'ailleurs arrivé, prise par une fièvre créatrice, d'enchaîner une ou deux nuits blanches afin de capturer sur le papier des croquis d'œuvres en devenir. Avec son caractère enflammé, disparaître plusieurs jours d'affilée pour assouvir une soudaine passion lui arrive parfois également.
Le reste de son temps est généralement partagé entre la magie, une lecture avant d'aller dormir, l'incontournable passegiata du week-end et quand l'envie lui prend, un bon film ou une séance de shopping.

Depuis son arrivée dans la région, elle est occupée par la restauration des vitraux de San Jesus Church en échange du logis. Et ses folies créatrices ne pouvant pas se tailler dans le verre sans les équipements adéquats, elle prospecte pour voir si elle va établir durablement un atelier dans le coin et si elle trouve des galeries d'art intéressées par son travail.

manie, habitudes & goût.

— Lorsqu'elle est de bonne humeur, elle chantonne en travaillant le verre, même si elle n'a jamais eu de formation musicale. Si quelque chose la contrarie, elle est silencieuse et a tendance à froncer les sourcils.
— Même si elle n'est pas douée, la jeune femme aime faire de la poterie juste pour rire. Elle avait pris des cours étant plus jeune.
— C'est une cinéphile. Elle apprécie donc d'aller au cinéma mais elle n'aime pas les cinémas modernes.
— Elle a tendance à tutoyer très naturellement les gens et à glisser des mots en italien au milieu de ses phrases.
— C'est une adepte de la sieste. Rien ne vaut de se poser au Soleil, lire quelques pages d'un bon livre et faire une sieste après le déjeuner. Malheureusement, elle en a rarement le temps. Sauf le lundi, en général - ce qui la rend irritable si on la dérange -.
— Les week-ends, un peu avant le repas, Clelia aime faire une passegiata, se promener dans les rues sans vraiment de but. Souvent, elle finit par se poser dans un café avec un verre et un livre.
— Elle aime le vin. Surtout le vin blanc.
— Généralement, quand elle part en voyage sur une longue durée, elle a toujours son moulin à café et sa cafetière italienne dans sa valise. Elle prend son café noir et sans sucre, très serré. Elle boit beaucoup de café durant la journée, cela la détend.
— Elle ne cuisine jamais, trop souvent la flemme. Mais ses lasagnes et son osso bucco sont excellents quand elle trouve la motivation de les préparer.
— Clelia fume. Trois cigarettes par jour minimum. Une après le petit déjeuner, une avec son café à quatre heures et une autre après le dîner. Cependant, elle ne fume jamais lorsqu'elle travaille.
— Clelia dort nue.
— Bien qu'elle boite très légèrement, la canne ouvragée qu'elle traîne souvent avec elle ne lui est pas nécessaire pour marcher ou pour courir (elle court moins vite que la plupart des gens cependant). C'est surtout un accessoire de mode et un bon moyen de cacher son bâton.
— Clelia souffre d'algodystrophie : ce syndrôme est caractérisé par une douleur entrainant une impotence ; des troubles trophiques avec des troubles vaso-moteurs (œdème, modification de température et d'aspect de la peau) ; une déminéralisation épiphysaire des os ; et une migration fréquente vers d'autres localisations. Il n'existe pas de traitement curatif de cette affection et les symptômes peuvent revenir des années plus tard au même endroit ou ailleurs.
— Elle fait des crises d'angoisse les nuits d'orage.
— Même si les gens pensent le contraire, elle n'a plus aucun souvenir de ses 6 premières années. Elle a seulement une excellente mémoire.
— Son familier est un furet qui passe une grande partie de son temps à dormir (souvent dans son sac à main quand elle sort) et qui traîne dans les pattes de l'italienne le reste du temps. Efisio et Clelia se la jouent souvent " Je n'en ai rien à faire de toi " bien qu'un lien émotionnel très fort se soit tissé entre eux.
— En dehors des vieux talismans qu'elle a hérité de sa famille paternelle, Clelia fait ses propres amulettes et aime enchanter des objets pour se rendre la vie plus pratique.

magie utilisée.

Parce qu'elle vient d'une lignée de magiciens, il y avait pas mal de chances pour qu'elle hérite du don. Mais puisque, contrairement à la majorité des De Luca, elle maîtrise le feu et non pas l'eau ou l'air, Clelia a été formée par un ami de la famille qui, lui, était élémentaliste de feu. Membre de la Confrérie, elle n'use que de magie blanche, une habitude due à une rigueur dans son apprentissage plutôt qu'une réelle conviction. Et puis... quelque part, elle qui a soif de contrôle sur sa propre existence, elle ne supporterait pas de se faire posséder par la magie.

Sa bonne mémoire lui a permis de retenir plutôt facilement une quantité de rituels et de sortilèges. En revanche, les potions ne sont pas tellement sa tasse de thé, bien qu'elle sache préparer les plus basiques d'entre elles (mais mieux vaut éviter de lui en demander plus en la matière, elle pourrait vous empoisonner par mégarde). Très douée car passionnée - et donc motivée -, elle s'entraîne constamment pour améliorer son niveau de maîtrise, ne se satisfaisant que de l'excellence. Se lançant elle-même dans certains challenges, elle s'intéresse depuis peu à l'ancienne magie. De plus, elle aime utiliser son don de clairvoyance pour voir le monde différemment. La magie est belle et il est tellement agréable de la sentir courir le long de sa peau ou crépiter sous ses doigts. C'est une sensation indescriptible.

conviction. A dire vrai... elle n'a rien contre mais elle préférait avant. Son égo s'enorgueillissait de connaître l'existence d'une chose que les autres ignoraient. C'était une sorte de secret d'alcôve grisant et enivrant. De plus, quelque part, que personne ne sache que les sorcières existent, c'était aussi être beaucoup plus libre pour elle. Elle n'avait de compte à rendre qu'à la Confrérie. Maintenant, il faut compter avec les phobies d'humains qui se retrouvent brusquement plusieurs crans en dessous dans la chaîne alimentaire. Alors oui, maintenant, elle peut toujours se cacher. Et elle le fait. C'est un moyen comme un autre d'être tranquille (et les surnaturels n'ont pas besoin qu'elle affiche sa magie pour deviner qu'elle est là). Si certains sont assez benêts pour montrer leur jeu dès le début de la partie, et bien c'est leur problème. Elle, elle a trop souvent entendu des histoires où les sorcières finissent brûlées vives pour prendre ce genre de risques. L'air de rien, elle tient à la vie.

signes particuliers. Ses mains sont calleuses à cause de son travail et parfois, des pigments de couleur s'attardent sous ses ongles. Une marque de naissance en forme de fleur de lys florencée marque son cou, juste là où pulse la jugulaire, comme tous ceux de sa famille qui ont reçu le don. Et pour finir, depuis son accident et l'opération qui a suivi, elle boite très légèrement ce qui a rendu son pas très caractéristique. Presque autant que la canne qu'elle traîne partout avec elle. Ceux qui l'ont déjà vue au réveil savent qu'elle a des cicatrices sur le corps. En particulier dans le dos et sur les avant-bras. Ils savent aussi qu'elle utilise un onguent à la fleur d'oranger pour les masquer magiquement.

pseudonyme. Mnesyah.
âge. 21 ans.
code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer.
avis général à propos du forum. J'ai craquééééééé. C'est pas bien. Mais c'est tellement boooon. <3
avatar utilisé. Marion Cotillard.


Dernière édition par Clelia Vera De Luca le 9/7/2010, 11:25, édité 40 fois
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— « Je partis dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter. Vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie. » Empty
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Une histoire extraordinaire
TOUTES CES EPREUVES ONT FAIT CE QUE JE SUIS


histoire.

— « Je partis dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter. Vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie. » 10h9izt

ACTE PREMIER
Il Etait Une Fois Ou Presque




Pour beaucoup de monde, Samuele aurait été le parti idéal. Elégant, calme et intelligent. Quelqu'un qui savait exactement où il allait, par quels moyens il irait et quand il arriverait. Un jeune homme talentueux, surdoué même, et issu d'une famille respectable de Florence.
Pour beaucoup de monde - et ses jeunes camarades de son école privée les premières, Samuele était le parti idéal. Galant et attentionné, disaient les rares élues à avoir eu droit à un rendez-vous avec lui. Avec cela, il était agréable à regarder, ce qui ne gâchait absolument rien.

Pas pour Elle.

Elle, si bruyante et si remuante, le trouvait trop froid, trop neutre.
Pourtant... lorsqu’ils croisaient le fer dans leur club de débats, il lui faisait face ; lorsqu'il la fixait de ce regard déterminé et brûlant tout en lançant l'assaut ; Natalina ne pouvait s'empêcher de le trouver beau. Tout simplement.


Pour beaucoup de monde, Natalina était une jeune femme charmante. Elle était jolie certes. Mais elle était surtout piquante, toute de réflexions sucre-acide et d'orgueil rayonnant. Tellement qu'elle en irradierait presque de lumière. C'était une Vespucci après tout, et avec le père qu'elle avait, personne n'aurait douté qu'elle sache s'imposer, même au milieu d'une foule.
Pour beaucoup de monde - et certains garçons, Natalina était l'insaisissable. Toute provocante qu'elle était, elle ne se laissait jamais attraper par personne. Puisqu'elle était jolie, ça pimentait la chasse. Et elle jouait le jeu, amusée et amusante.

Pas pour Lui.

Lui, si rationnel et si posé, trouvait qu'elle n'était qu'une créature pleine d’agitation et de répliques acérées.
Pourtant... lorsque, par hasard, il l'apercevait sur une scène ; lorsqu'il la voyait enfiler un masque qui la rendait plus 'elle' qu'elle ne l'était jamais en temps normal ; Samuele ne pouvait s'empêcher de la trouver magnifique. Tout simplement.


Mais l'un comme l'autre, ils ne l'auraient jamais avoué à voix haute.
Parce que quand leurs regards se croisaient dans les couloirs de leur pensionnat, à la cantine ou dans les jardins, ils se souvenaient aussitôt à quel point ils étaient opposés, à quel point il était silencieux et à quel point elle ne l'était pas. Alors ils s'ignoraient, tout en s'observant du coin des yeux, et continuaient d'écrire leur histoire, chacun de son côté. Après tout, Samuele connaissait déjà la fin de la sienne et Natalina, elle, ne savait pas encore où mènerait la sienne - devait-elle mener quelque part d'ailleurs ? -.


Scène Première ; Dis-moi ...

Loin des bancs de l'académie, elle n'aurait jamais cru le recroiser un jour. Adolescent, il était tellement sérieux qu'elle l'aurait plus volontiers imaginé cloitré entre les quatre murs d’un Ministère ou dans d’un cabinet d’avocats. En tout cas, pas en jean-chemise à la sortie d’une représentation au Théâtre Verdi.

" Buena sera Natalina.
- Buena sera Samuele. "

Propos d'une banalité affligeante. Mais propos étranges entre eux.
De leurs jeunes années, jamais encore ils ne s'étaient adressé la parole. Les regards pleins de mépris et de sublime dédain qu'ils échangeaient suffisaient à ce qu'ils se comprennent amplement. Et la légère, infime et à peine perceptible lueur qui illuminait leur regard et disait " Oui " quand tout le reste disait " Non " également.

Se saluer comme ça, comme si de rien n'était, était déconcertant. Mais presque naturel. Etaient-ce parce qu'ils étaient adultes désormais ? Samuele en aurait presque ri si ça n'avait été d'une impolitesse à toute épreuve : Natalina Vespucci n'était pas faite pour être adulte.

" Comment te portes-tu ? continua-t-elle en ajustant sa capeline sur ses épaules.
- Molto bene. Et toi ? "

Le tutoiement lui était venu comme allant de soi. Samuele De Luca ne méritait guère le respect déférant du vous. A moi que le tu ne sois trop familier justement ? ... Comment diable parler à quelqu'un à qui on n'avait jamais lâché un mot en sept années d'internat et qu'on connaissait pourtant mieux que sa poche ?

" De même.
- Attends-tu quelqu'un ?
- Non, personne.
- Allons prendre un verre alors. Je connais un café sympathique non loin d'ici, cela te tente ?
- Avec plaisir. "

Voilà comment il s'était retrouvé assis face à elle et leurs deux cafés noirs. Un moment, son regard jade et or s'attarda les tasses qui patientaient sur la table. Ni l'un, ni l'autre n'avaient ajouté de sucre au liquide noir et fumant. Il l'avait su au moment même où elle avait annoncé prendre comme lui au serveur qu'elle n'ajouterait pas de sucre. Il savait qu'elle prenait son café exactement comme lui. Il savait aussi qu'elle mettait juste un sucre dans son thé le matin - accompagné d'une pomme -, et qu'elle ajoutait un nuage de lait dans l'expresso qu'elle aimait prendre aux environs de dix-huit heures pour accompagner son carré de chocolat noir. Il savait mille et une petites choses, des manies en passant par ses expressions favorites. Etonnant comme ces détails lui semblaient naturels alors qu'il ne l'avait jamais observée que du coin de l'œil.

" Que deviens-tu alors ? demanda-t-il pour briser le silence qui s'était glissé entre eux.
- Le théâtre...
- Encore.
- Non : toujours. Même si ça semble tellement puéril aux gens comme toi. Après tout, il en faut bien pour amuser les gens comme toi lorsque vous vous décidez à sortir. "

De nos jours, il y avait des métiers plus utiles selon la masse bien pensante de ce pays et d'ailleurs. Ce n'était pas l'avis de Natalina. Le théâtre comme la littérature était nécessaire. Etait utile. Nul n'était meilleur à montrer les travers des hommes et de la société qu'un comédien. D'ailleurs, il riait, le maroufle. Et même si elle trouva charmant dépouillé de son sérieux habituel, cela ne l'empêcherait nullement de lui mettre une bonne raclée s'il ne s'arrêtait pas de suite. ><

" Ton talent est bien plus utile que l'incompétence de certains bureaucrates, Natalina. "

Il ne l'aimait jamais tant que lorsqu'elle montait sur scène. Et alors que la salle était plongée dans le noir et qu'elle rayonnait, il lui semblait que les masques de théâtre lui allaient bien mieux que les masques de tous les jours.

" ... Tu...
- A chaque soir de première. "

Regard surpris.

" Crois-tu que les gens comme moi soient trop terre-à-terre pour savoir admirer la beauté d'une pièce ? "

Et il rit encore.


Scène Seconde ; Show Me That Slow Knowing Smile

Une tasse fumante devant lui, Samuele attendait patiemment son rendez-vous dans un salon de thé. Etait-ce l'impatience q'uil ressent au creux de l'estomac ? En tous cas, il s'était installé à une table de laquelle il ne manquait aucune arrivée. Son regard opiacé se porta jusqu'à la montre qu'elle lui avait offerte trois mois plus tôt. Il avait encore dix minutes d'avance et son rendez-vous n'arriverait pas avant l'heure prévue : il la connaissait assez pour pouvoir le prédire.

Comme pour démentir ses suppositions, la cloche de l'entrée tinta joyeusement.

Raté. Il ne s'agissait que d'un couple en compagnie de leur enfant. Le jeune homme eut un sourire, en lissant mécaniquement sa chemise de coton. Il venait de s'imaginer entouré d'une marmaille courant partout dans la maison, rendant folle leur mère. A moins que ce ne soit l'inverse ? Il fallait dire que Natalina avait tendance à contaminer tous ceux qu'elle approchait. Même lui ne pouvait s'empêcher de laisser tomber ses défenses lorsqu'elle n'était pas loin.

" Buongiorno Samuele. "

Soudain, quelqu'un vint s'installer face à lui. S'il ne laissa rien paraître de sa surprise - par tous les saints, il s'était mis là pour ne pas la rater et elle l'avait surpris en train de rêvasser, joli boulot, vraiment -, elle afficha tout de même un sourire victorieux. Sale gamine. Son visage se fendit en un doux sourire alors qu'il lui faisait remarquer, ravi :

" Tu es en avance.
- Ah bon ? demanda-t-elle en jetant un regard à sa montre à gousset, puis au poignet de Samuele : Tiens, ma montre est en avance. "

Natalina affecta d'être agacée, un peu vexée qu'il pointe du doigt son avance. Et son impatience.
Bah. Qu'importe, elle adorait son sourire. Elle voulait bien perdre cette bataille-là.


Scène Troisième ; Le Blanc Te Va Si Bien ...

Blanc. Scintillant.
C'était la couleur de la neige qui recouvrait les toits et les rues de ce petit village de montagne où ils étaient partis en vacances. En tout bien tout honneur bien sûr ! Natalina revenait tout juste de Berlin où sa troupe avait salle comble et lui n'avait pas pris de congés depuis... il ne s'en souvenait même plus. Pas depuis qu'il avait passé un week-end dans la Cité des Doges avec elle. Où serait-il allé de toute façon, tout seul qui plus est ? Non, il n'y avait aucun endroit où il aurait vraiment voulu aller en fait. Autant en profiter pour accumuler les dossiers et obtenir plus vite de l'avancement.

La montagne, c'était son idée à elle. Lui préférait les endroits aux températures plus décentes.

" Ah, tu n'es qu'une chochotte, avait-elle ri en le voyant grelotter alors qu'ils se promenaient en forêt.
- Excuse-moi de n'être qu'un petit citadin de base. "

A peine le temps de lui retourner un regard qu'il voyait une boule de neige lui foncer droit sur le visage. C'était froiiid ça. ><° Une minute plus tard, montre en main, il se relevait pour répliquer alors qu'elle s'enfuyait dans un éclat de rire. Il n'y avait qu'avec elle qu'il se montrait aussi gamin.

" Tu ne m'auras pas ! le mit-elle au défi.
- Tu vas voir ! "

Et sans réfléchir plus loin, il s'élança à sa poursuite. Elle faisait de lui ce qu'elle voulait sans avoir jamais l'air d'y toucher. Ce devait être ça le charme Vespucci comme disait Antonio. Si l'époque de l’école, ils faisaient jeu égal, il était plus rapide qu'elle maintenant. Aussi ne tarda-t-il pas à la rattraper et d'un bond, elle se retrouva dans ses bras alors qu'ils allaient s'écraser dans la poudreuse en riant comme les gamins... qu'ils avaient été ? Qu'ils étaient ? C'était difficile à dire entre elle qui ne prenait rien au sérieux et lui qui prenait tout au sérieux.

Ses belles boucles noires étaient parsemées de neige et sa peau encore plus laiteuse qu'à l'ordinaire - à cause du froid peut-être ? - lorsqu'il se redressa pour la libérer du poids de son corps. Le blanc lui allait bien au teint, songea-t-il lorsqu'il se pencha tout naturellement pour cueillir un baiser du bout des lèvres, voleur hésitant et inexpérimenté.

Le blanc lui allait bien.
Mais le rouge... le rouge indécent de ses lèvres, le rouge timide de ses hautes pommettes, presque incongru chez elle. Oui, le rouge lui allait tellement mieux.



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ACTE DEUXIEME
My Short Stories




Je ne me souviens plus.
Ni de ma mère, ni de mon père.
Ni de la maison de mon enfance ou de la scuole dell'infanzia où j'allais.
Ni d'anniversaires. De fêtes ou de repas de famille.

Tout ce qui s'est passé avant mes 6 ans est effacé. Bien entendu, mes parents, ma familles et d'autres enfants qui étaient mes camarades m'ont raconté... mes souvenirs, leur amour, notre vie. Mais tout ça, bien que je le connaisse par cœur, je ne parviens pas à l'intégrer comme étant ma vie. Ma mémoire n'en veut pas. Triste, dîtes vous ? Non, je ne trouve pas. Ma vie, celle que je considère comme ma vraie vie, elle commence avec elle. Ca n'a pas toujours été tranquille. Bien au contraire. Elle a souvent crié, elle a souvent eu peur et souvent aussi, elle n'a pas su quoi faire. Mais malgré les responsabilités, la peur viscérale de mal faire, le devoir écrasant de bien faire, malgré tout ça, elle a toujours eu cette chaleur dans la voix et un peu de réconfort pour moi qui réclamait ses bras tendres.


Scène Première ; Je Veux Avoir Autre Chose A Me Souvenir Que Les Souvenirs Des Autres

" Noooooon ! Je veux paaaaaas ! "

Ce cri, vibrant de colère et de frustration, retentit dans les premières heures de la matinée, faisant frémir les peluches qui trônaient sur le lit. La gouvernante soupira, un soupir lourd de lassitude. Elle aurait dû croire les ragots de l'apprenti du cuisinier qui disait que son prédécesseur avait baissé les bras après un mois et demi. Elle n'était là que depuis une semaine et déjà une marée noire avait envahi ses paupières inférieures et chaque matin, l'idée même de se lever la décourageait. Se lever impliquait de devoir aller dans la chambre d'enfant, de batailler un quart d'heure pour lever la petite avant d'essayer de la convaincre de s'habiller. Dans ses meilleurs jours, Clelia se laissait faire, sans l'aider pour autant. Le reste du temps - et c'était souvent -, elle préférait se glisser sous le lit en hurlant. Il fallait alors tour à tour la gronder, puis la cajoler, attendre qu'elle se fatigue de hurler ou encore qu'elle sente l'odeur de la brioche grillée qui lui servait de petit déjeuner.

Généralement, le petit déjeuner et les heures de repas se passaient plutôt bien. L'enfant mangeait sans un bruit. A part les cris, Clelia disait rarement un mot, se contentant de fixer les gens avec de grands yeux. En tous cas, elle agissait ainsi avec les employés de la maisonnée. Luisa l'avait vue discuter avec entrain à ses précepteurs.

Quelque part... cela la vexait que la fillette se montre aussi insupportable quand il était évident qu'elle pouvait se comporter de façon tout à fait civilisée. L'intendant lui avait expliqué que cela datait de l'accident que Clelia avait eu. L'homme était bavard et semblait tirer une certaine fierté d'être le plus ancien employé des De Luca. Elle n'avait donc eu aucun mal à lui tirer un peu les vers du nez. Luisa avait ainsi appris que la fille de ses patrons avait souffert d'amnésie et que, par dessus les découragements d'une rééducation qui traînait en longueur pour cette enfant vive, il avait fallu ajouter l'insistance des parents pour lesquels ces six années de souvenirs perdus étaient primordiaux. Apparemment, la sauvage fillette s'était pliée de bonne grâce aux séances souvenirs devant les albums de famille, les récits d'anecdotes. Et finalement, la mémoire avait fini par lui revenir. Le contrôle de ses jambes également, bien que ce fut un peu plus long.

Pourtant, ça n'avait pas duré très longtemps. L'enfant avait fini par se plaindre d'articulations douloureuses au point qu'elle en devienne folle. Malgré toute la science du médecin de famille, les inflammations ne se calmaient pas, et allaient jusqu'à empirer même, réveillant la fillette au milieu de la nuit. Il avait fallu plusieurs mois avant de découvrir que Clelia ne s'était jamais vraiment remise de l'accident et qu'elle souffrait d'algodystrophie dans les jambes. Et bien que la cure qu'elle suivit ait suffi à faire taire les symptômes pour un temps, ce dernier coup termina de persuader les parents que leur enfant était une petite chose fragile. Aussi, Clelia avait été retirée de l'école où elle allait, ses cours seraient dorénavant donnés par des précepteurs. Elle devait arrêter immédiatement les cours de danse qu'elle prenait. Sur demande de sa femme, Samuele était également parvenu à convaincre Lelio Alvisi, le Maître de Clelia, de venir loger chez eux pour l'apprentissage de l'enfant plutôt qu'elle aille chez lui à Venise. Et tant qu'à faire, les cours de poterie avaient été déplacés à la maison, les De Luca avaient assez d'argent pour se le permettre.
Et plus les portes se refermaient, et plus l'enfant se montrait incontrôlable, tournant en rond dans la maison comme un lion en cage.

" Pourquoi continuer alors ? avait-elle demandé, incrédule de si peu de bon sens.
- Monsieur et Madame ne manquent pas d'intelligence, tu sais. Mais on n'ira jamais raisonner des parents quand il s'agit de leur enfant.
- Mais pourtant, ça se voit.
- Quand tu auras des enfants, tu comprendras, Ragazza. "

Enfin, en attendant, ça ne l'aidait pas à faire sortir l'Indomptable de sa cachette.

" Signorina... vous ne voulez pas sortir ?
- Nooooooooooooooon !!
- Clelia, sortez voyons ! C'est ridicule !
- Laisse moi ! Je ne veuuuuuuux paaaaaaaas ! "

Elle avait l'air bien stupide, allongée ainsi par terre et la joue collée au parquet pour pouvoir voir Clelia. Avec un soupir agacé, elle lâcha un " Pourquoi ? " irrité. Bien qu'elle doute que la fillette ait une raison valable à part celle de lui pourrir ses journées, demander ne coûtait rien.

" Parce que quand je dors, je rêve. Et quand je rêve, je vais où je veux ! Alors laisse-moi tranquille, je ne veux pas sortir de la chambre ! "

Luisa la fixa, surprise lorsque soudain, une idée commença à germer dans son esprit. Si la logique, les chantages, les menaces, les cajoleries et les supplications ne fonctionnaient pas, peut-être que ça, ça fonctionnerait. Quand bien même on lui avait toujours répété que c'était l'une des pires choses à faire avec les enfants. Mais puisqu'elle avait déjà eu recours aux cajoleries et aux supplications, les deux autres " pires choses ", elle ne perdait rien à essayer.

" Je t'emmènerai en promenade si tu es sage aujourd'hui.
- Menteuse ! Maman ne veut pas que je sorte ! hurla la fillette d'un air accusateur.
- Ta maman n'est pas là, n'est-ce pas ? Elle est en tournée si je ne m'abuse.
- ... Oui.
- Alors elle n'a pas besoin de savoir. "

La petite italienne, toujours planquée sous son lit, sembla peser le pour et le contre avant de décider si elle se laisserait corrompre pur cette alléchante proposition. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait guère eu l'occasion de sortir du domaine familial... et elle avait envie d'aller se promener dans la campagne environnante.

" Pour vrai ?
- Oui.
- Alors d'accord... "

Pour la première fois depuis quatre ans, Clelia accepta de parler pendant son petit déjeuner.


Scène Seconde ; An « Almost Fairytale » Is Better Than A « Just Fairytale »

Il était dix heures à peine mais la gare fourmillait déjà de voyageurs. Chacun s'affairait, les plus jeunes s'inventaient de folles aventures. Pendant ce temps, les parents discutaient entre eux, chargeaient les valises dans les trains aux coques rutilantes.

Une silhouette se tenait plus loin, au bout du quai, appuyée négligemment sur l'un des piliers. C’était indéniablement une adolescente, cela se devinait à son timbre de voix ensoleillé quand elle râlait tout bas. Les traits simples mais élégants étaient éclairés par la lueur d’arrogance et de fierté qui flottait dans un regard taillé à même le lapis. Vêtue simplement et sans extravagance, elle avait revêtu une chemise de lin blanc et une longue jupe de coton aux nuances rouge bordeaux. Sa chevelure d’ébène jouait avec la nuque délicate à chaque mouvement de la jeune florentine, qui montrait déjà la plupart des signes de l’impatience.

L'année s’était déroulée à merveille, malgré qu’elle n’ait pas vu Marc-Antonio depuis les dernières vacances. Elle avait, de toute façon, été trop occupée entre les entraînements intensifs de magie qu'elle suivait et les heures qu'elle passait à apprendre la verrerie. Pourtant, maintenant qu'elle se retrouvait sur le quai de Rome, elle était surprise de constater qu'il lui avait manqué. Ses bras s’étaient d'ailleurs croisés sans qu’elle ne s’en aperçoive vraiment et son ton se faisait déjà plus ennuyé que quelques minutes auparavant. Mais il faudrait bien attendre encore trois quarts d’heure et seule qui plus est.

Agacée, elle porta son regard vers la montre à gousset qui reposait dans la poche intérieure de son manteau. Un nouveau soupir impatient s'échappa. Auquel répondit l'accent distingué d'un romain :

" Es-tu si pressée de retrouver Rome ? "

Tournant la tête vers la voix familière, elle haussa aristocratiquement un sourcil quand Marc-Antonio lâcha avec un sourire en coin et des accents moqueurs :

" A moins que tu ne m'attendes, ce qui serait bien plus probable. J'imagine que je t'ai manque...
- J’attends avec impatience le retour des classes si tu veux tout savoir. J'ai hâte d'être débarrassée de toi. " répliqua-t-elle avec une moue vexée de s'être fait surprendre aussi facilement.

Se plantant devant lui, et approchant son visage de celui du romain, elle goûta à ses lèvres. Un baiser impérieux et vorace qui lui donnait l’assurance qu’il lui avait effectivement manqué durant les deux mois qui s’interposaient entre le week-end qu'ils avaient passé ensemble à Pâques et l'instant présent. La fougueuse italienne se moquait bien de savoir qui pouvait les regarder ou pas et fut tout à fait satisfaite de constater, lorsqu'elle sentit son bras se glisser autour de sa taille pour la serrer contre lui, que mon amant pensait de même.

" Et tes deux derniers mois ?
- Ils furent... romains, lâcha-t-il tout d'abord comme si cela expliquait tout. Beaucoup de cours, de sorties, de nuits folles, de migraines matinales, de filles et... "

Faiblement comédien, il écarquilla les yeux comme s'il venait de faire la pire bourde de sa vie. Malheureusement pour lui, Clelia le savait trop soigneux des mots qu'il disait pour faire une bourde pareille. D'autant qu'on trouvait difficilement plus soigneux dans ses études que l'italien. Aussi sa piètre performance n'eut-elle droit, pour tous applaudissements, qu'un rire acidulé.

" Tu ne me fais pas très bien ta cour. Tu as peut-être du sang princier mais tu as oublié le charmant en route, je crois, fit-elle remarquer, moqueuse.
- J'ai fait ma cour et je l'ai réussie. "

L'affirmation fut marquée d'un sourire carnassier alors que ses doigts jouaient avec l'ourlet de la chemise, effleurant la peau de la jeune fille. Celle-ci se fit un honneur de garder un visage impassible bien qu'un frisson trouva que sa colonne vertébrale était un terrain de jeu tout à fait indiqué. Dire non de la bouche et oui du regard était un jeu auquel ils excellaient tous les deux. C'était ainsi qu'ils s'étaient trouvés. Et en plus, Clelia détestait les contes de fées, son amour à la guimauve et son bonheur enrubanné de rose.

" Et toi ? Verrerie, verrerie et verrerie ? Ce doit être lassant à la fin, non ?
- Ecoutez-le, l'élève du Liceo Tasso ! Je suis certaine que tu as passé tes journées dans tes versions latines. La seule différence, c'est que toi, au moins, tu n'es pas perclus de douleurs et de courbatures. C'est épuisant de souffler le verre, le savais-tu ? Rit-elle en le bousculant légèrement de l'épaule avant d'ajouter, mutine : Et à ce que tu me racontes, je regrette d'être restée fidèle. Ce n'était pas les prétendants qui manquaient à l'internat. "

Puisqu'il lui fournissait déjà une ébauche de réponse, Clelia broda autour, contant les classes qu'elle suivait dans l'école de verrerie de l'île Murano, dans la lagune vénitienne et omettant discrètement de parler de ses week-ends et des permissions qu'elle passait dans la maison de son Maître à apprendre la magie. De toute façon, son amour pour le travail du verre était tellement brûlant qu'il n'aurait pas été étonnant qu'elle y passe même son temps libre. Marc-Antonio le croyait, elle n'avait jamais affirmé ou démenti.

" Je me ferais pardonner mon ignoble trahison en m'occupant de ton petit corps maltraité.
- Il faudra beaucoup te faire pardonner, mon cher.
- Mais ce sera avec plaisir. " Assura-t-il de la bouche et du regard.

Alors qu'elle embrassait de nouveau son amant, avide de ses lèvres, ses doigts se refermèrent sur le poignet de Marc-Antonio. Malgré ses airs assurés, le doute s'accrochait encore un peu au coin des yeux. Après tout, ils ne sa voyaient jamais que pendant les vacances et avec son entraînement, ce n'était pas tout le temps non plus. Alors elle ne pouvait pas s'empêcher de se faire du soucis de temps en temps. Mais l'appétit avec lequel il l'embrassa fit disparaître les dernières poussières de doute. Et lorsqu'ils se séparèrent quelques instants plus tard, elle l'entraîna plus vers la sortie de la gare, traînant sa valise derrière elle.


Scène Troisième ; Le Rire Est Le Premier Pas Vers La Libération.
On Commence Par Rire. On Rit Donc On Se Libère. On Se Libère Donc On Peut Combattre.


Grondement de tonnerre.

Et avant même qu’elle ne s’en rende compte, ses yeux scrutaient déjà les ombres qui se cachaient entre les rais de lumière. Elle cherchait. Elle cherchait la cause de son malaise, elle cherchait sans trop savoir quoi, sans trop savoir pourquoi. Son regard se perdit vers la fenêtre.

Ce n’était que l’orage.



Ce n’était que l’orage.

Sur ses cuisses, quelque chose s’agita, gigota comme pour dire Arrête de bouger. Mais elle se lèva, ne fit même pas attention au familier qui se lova aussitôt dans le creux d’un coussin plus mou que les autres. Et elle quitta les lieux, elle fuit la chambre pour se réfugier dans la salle de bains. Elle n'alluma pas la lumière, mais elle se cacha directement dans un des coins vides de la pièce. Elle enfouit sa tête dans ses bras, puis décida que ce n'est pas assez lorsqu'elle préféra poser ses mains sur ses oreilles.

Et elle se cachait. Encore et toujours trop fière pour appeler à l’aide.
Elle ne jouerait pas les princesses. Jamais. Ces robes là étaient bien trop étroites, bien trop petites pour elle. Cette fierté mal placée, c'était encore le seul barrage qui lui permettait de ne pas céder à cette panique qui la prenait à la gorge. Cette panique qu'elle ne comprenait pas. Elle ne savait pas d'où ça venait, elle ne savait pas pourquoi. Elle savait juste que c'était comme ça, qu'elle n'arrivait jamais à lutter qu'importe à quel point elle essayait et qu'elle avait toujours envie de hurler à s'en arracher les cordes vocales. Seulement, si elle commençait à hurler, elle savait aussi qu'elle ne s'arrêterait pas.

Alors elle attendit.
Elle attendit simplement que ça passe. Ca passait toujours.
Si ça ne passait pas, il suffirait de faire comme si et en se persuadant assez fort, ça finirait bien par passer.

Ce n’était que l’orage après tout...
Pas la peine d’en faire toute une histoire. Et pourtant, la prise de ses mains se resserra, pressant avec plus de vigueur son crâne pour filtrer tous les sons extérieurs.

Ce n'est que l'orage...
Il se tournait, se retournait. Se frottant contre la soie des coussins, il cherchait, dans son demi-sommeil, la même chaleur que celle qui le berçait tantôt. Inutile. Il ne parviendrait pas à s’endormir sans elle. Où était-elle passée encore ?

Un œil… puis deux. Maintenant qu’il était tout à fait réveillé, elle avait intérêt à avoir une bonne excuse. Le bruit du ciel qui se fendait en deux attira soudain son attention. L’orage bien sûr… Le familier lâcha un semblant de soupir. C'était toujours le même manège et depuis le temps qu'il était avec elle, il ne savait toujours pas d'où pouvait venir cette frayeur qu'elle avait des orages. Puis, fallait surtout pas compter sur elle pour lui expliquer. Cette gamine aux grands airs était bien étrange. Parfois, il se demandait pourquoi il restait avec elle et pourquoi il supportait son insupportable caractère.

Zigzaguant habilement entre les quelques meubles, Efisio alla rejoindre la salle de bains. Il n’eut pas à chercher bien longtemps, Clelia ne s’installait jamais qu’à deux endroits lors des orages, si bien qu’il avait fini par les classer en deux catégories : ceux où il aurait droit à beaucoup d'attention – souvent lorsque sa protégée se morfondait toute seule dans son coin et voulait éluder toute question – et ceux où il pouvait toujours se brosser pour avoir droit à la moindre attention – lorsque sa protégée était trop effrayée, elle était toujours d’un égoïsme maladif.

D’un coup de museau sur sa cheville, il attira son attention, attendant qu’elle tende le bras pour aller rejoindre le berceau de ses bras.

Tu aurais dû venir me réveiller…
Non. Parce que Clelia n’appelait jamais à l’aide. Qu’elle tombe si elle devait tomber, mais il ne fallait pas compter sur elle pour avouer qu’elle avait besoin d’aide. Quelque part, elle lui faisait penser à ces héroïnes de tragédie qui suivent leur chemin avec résolution, qui semblent fortes et fières, inébranlables et stables même lorsque tout semble s'écrouler autour d'elles. Mais finalement, elle était peut-être tout simplement stupide.

Te réveiller pour quoi ?
Pour si peu ? Inutile. Ca passait toujours.
Il suffisait d’attendre.

Une minute. Une heure. Un jour.
Un mois. Une année.
Ou une vie peut-être.

Mais ça passait toujours.

Ses doigts vinrent se perdre dans l’immaculée fourrure, recherchant la chaleur qui leur manquait cruellement. Le museau humide qui se frotta contre son bras nu se voulait réconfortant et finalement, elle n’avait pas besoin de plus pour reprendre pied avec la réalité, tremblante comme les feuilles des arbres malmenés par l'orage. Cette présence silencieuse, elle ne se souvient même pas avoir jamais vécu sans.

Pourtant il s’était écoulé tant d’années avant que lui n’arrive comme un boulet de canon, un invité importun et un parasite, tout ça à la fois, dans ce monde qu’elle se façonnait pour elle seule et pour personne d’autre. Ce qui l’avait poussée à accepter sa présence, elle ne s’en souvenait même pas. Peut-être simplement parce qu’aucune promesse, aucun serment ne les liait. Parce qu’il se moquait bien ses cicatrices, que chacun les garde pour soi c’était déjà bien assez de boulot. Il se contentait d’être là sans rien demander et se la jouait indifférent à son sort à elle.

Alors elle se sentait bêtement rassurée.

Délicatement, elle essuya les prémisses de larmes qui perlaient au coin de ses yeux et se releva, le familier toujours dans ses bras. Ce sourire ambigu qui vint courber sa bouche sans pourtant couler jusqu’aux prunelles d'eau ne signifiait qu’une chose : la levée des boucliers.

Allons dormir.
Elle savait d’avance qu’il ne refuserait pas.
Il ne refusait jamais : c’était une arme qu'elle avait contre lui, son joker face contre la compassion qu'il pourrait avoir pour elle. De toute façon, elle ne savait même pas si elle avait une réponse aux questions qu'il se posait... elle avait oublié ce qui s'était passé.

Allons dormir.
Lui savait aussi comment ça allait se passer. Il allait écouter son égoïsme, la petite voix qui dit que puisqu'elle le proposait pour une fois... et il remettra ça au lendemain. Il sera toujours temps de poser la question plus tard. Quand elle sera plus d'aplomb - ou quand il aura eu son quota d'heures de sommeil. Seulement, plus tard, elle rira. Quand le Soleil chasse les monstres qui se cachent dans son passé, Clelia rit toujours de toute façon. C'est sa façon à elle de croire qu'elle contrôle les choses et d'avancer.


Dernière édition par Clelia Vera De Luca le 1/7/2010, 10:28, édité 45 fois
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Une histoire extraordinaire
TOUTES CES EPREUVES ONT FAIT CE QUE JE SUIS


test rp.

— « Je partis dans les bois parce que je voulais vivre sans me hâter. Vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie. » K04nxt

ACTE TROISIEME
I'm On My Way



Le silence, parfois, se froissait sous les cris des oiseaux qui campaient sur les branches d'un arbre. Le Soleil se levait à peine, mais ses rayons, s'infiltrant entre les rideaux tirés, rampaient déjà sur les draps du lit pour venir caresser la peau dorée de la jeune femme. Avec un marmonnement incompréhensible, elle se retourna, boudant Apollon et lui faisant dos sans vergogne. Celui-ci, obstiné, insista pourtant en venant mordre la peau du dos, remontant jusqu'à l'épaule avant de glisser le long de la nuque. Une paupière, en se levant brièvement, dévoila un œil bleu et brusquement, le corps s'anima dans un froissement de draps et de soupirs.

Dans le lit, le loir qui y dormait ouvrir un œil à tour avant de lâcher un Referme les rideaux râleur. Avec un sourire, l'italienne enfila une nuisette avant d'aller ouvrir en grand les fenêtres qui déversèrent dans la chambre un flot de lumière. Clelia cligna des yeux, sa vue s'adaptant à la brusque montée de luminosité alors que son familier, en lâchant des couinements indignés, alla se réfugier dans son sac. Un rire clair vint alors remplir la pièce, chassant le silence douillet par la fenêtre.

Le sourire qu'elle avait aux lèvres la suivit jusque dans la salle de bains dont elle prit possession, le temps d'une douche. Ses cheveux collaient encore à ses temps lorsqu'elle ressortit de la pièce, enroulée dans un peignoir, pour retourner à sa chambre. En chemin, sa main vint instinctivement trouver le pendentif d'argent qu'elle portait au cou et joua avec tout en chantonnant un air que Luisa lui chantait pour la faire dormir. Quand elle entra dans la chambre qu'elle louait en échange de ses services de Maître Verrier, elle trouva son familier encore en train de squatter son sac à main et la vision de ce puissant mage coincé dans le corps d'un mustélidé paresseux la fit sourire affectueusement.

La porte de son placard s'ouvrit avec un léger grincement, dévoilant son trésor de vêtements et de chaussures. Soigneusement, la coquette italienne choisit sa tenue pour la journée. Puisqu'ils étaient Dimanche, Damian était occupé et les restaurations attendraient que Lundi arrive pour reprendre de plus belle. Etant tout sauf croyante, Clelia disposait donc de sa journée, et avec plaisir.

Sur le lit dont les draps avaient été repoussés, elle déposa sa jupe noire et son chemisier rouge sang avant d'aller chercher une ceinture de soie noire. Ses poings sur les hanches, Clelia jugea d'un œil critique la tenue fraîchement composée et satisfaite, elle fit glisser son peignoir au sol. Le pot de crème qu'elle ouvrit dégagea aussitôt une odeur de fleur d'oranger et la jeune femme étala généreusement la crème sur les cicatrices qu'elle portait dans le dos et sur ses avant-bras avec une précision scientifique. Un tour complet devant le miroir et son regard acéré l'informèrent que les traces de son accident avaient toutes disparues. Plus qu'un futile soucis esthétique, c'était simplement parce que son passé, ça ne regardait personne. Ni le premier venu, ni le dernier.

" Efisio, appela-t-elle en poussant du pied le sac pour réveiller son familier : Rappelle-moi qu'il faut que je trouve une boutique de magie ici. J'ai besoin de refaire de la crème. "

De tous les onguents magiques, c'était le seul qui était de sa composition. Le seul aussi dont elle ne pouvait pas se passer. Sans ses cicatrices et les regards pleins de pitié dédaigneuses qui immanquablement l'accompagnaient, Clelia se sentait plus libre d'être qui elle voulait. Elle n'était plus " la pauvre petite " ou " l'accidentée ". Elle devenait anonyme, vierge d'histoire et de passé. Elle recouvrait simplement le droit d'être elle. Qu'importe ce que ce " elle " signifiait à ses yeux.

" Espèce de paresseux. " râla-t-elle en s'habillant rapidement.

Une séance de maquillage et un passage par la case " coiffure " plus tard, elle se rendit dans la cuisine. Cherchant dans le réfrigérateur qu'ils se partageaient, elle en sortit triomphalement une dose de grains de café qu'elle moulut avec soin. Les senteurs de café lui sautèrent au nez et elle sourit d'aise. Une saveur de grillé, un peu acide. Juste assez agressive pour réveiller l’attention et attirer le regard. Rien ne valait le café fraîchement moulu. Surtout s'il était préparé à l'italienne - bien qu'aucun de ses actuels américains de locataires n'aime son café à l'italienne, trop fort pour eux... xD -.

Un petit quart d'heure plus tard, elle avait trouvé les tranches de brioche grillée. Ca ne valait pas la ciambella de sa grand-mère mais l'intention était très appréciable. Le pasteur était très pressé le dimanche matin, et pourtant, il trouvait toujours un moment pour laisser quelque chose aux locataires qui n'allaient pas à la messe. Grignotant une tranche, elle surveillait avec impatience que son café soit terminé. Café sur lequel elle se rua sans aucune modération pour le verser dans un grand mug.

En fait, si. Il y avait mieux qu'un café à l'italienne, corrigea-t-elle en sortant. Un café à l'italienne, accompagné d'un bon livre, sur une terrasse inondée de Soleil. Une journée qui débutait ainsi ne pouvait qu'être une bonne journée.

famille.

Autrefois famille patricienne de Florence d'importance moyenne, les De Luca sont une lignée de mages et des membres importants de la Confrérie depuis de nombreux siècles. La magie se transmet principalement de mâle en mâle mais il arrive qu'elle soit transmise à une fille : ce n'est pas exceptionnel bien que ça ne soit pas obligatoire. Une habitude familiale dit que si c'est le cas, elles sont plus prédisposées à la manipulation de la magie. C'est sûrement dû au fait que la première bouture magique qui se greffa à la lignées était une femme, Vera Massari. En général, les De Luca sont des élémentalistes d'eau ou d'air, leur caractère posé et calme les prédispose à ce choix.

Les Vespucci sont une famille plutôt commune. Ils ne sont pas particulièrement riches ou influents. Mais leur principal trait, c'est l'Art. Dans cette famille, on dénombre des modèles qui ont posé pour des peintres, des encadreurs, des joailliers, des sculpteurs, des couturières, des comédiens, quelques musiciens, des saltimbanques autrefois également. Certains d'entre eux furent protégés par les Médicis du temps de leur gloire. Ce sont des originaux pour la plupart, qui ont réussi ou pas - cela des tempéraments de chacun - mais qui sont le plus souvent passionnés par leur art.

Samuele De Luca | Mage (eau) . Père de Clelia . Avocat et associé au cabinet Mancini et Associés.
Natalina De Luca, née Vespucci | Medium . Mère de Clelia . Professeur de théâtre.
Leone De Luca | Mage (air) . Frère cadet de Clelia . Juge pour enfants.

Lelio Alvisi | Mage (feu) . Maître de Clelia, devenu Membre du Haut Conseil de la Confrérie . Critique gastronomique.

Orfeo De Luca | Mage (air) . Oncle de Clelia . Professeur au Liceo (mathématiques).
Raffaela De Luca, née Di Viale | Sorcière . Tante de Clelia (femme d'Orfeo) . Professeur au Liceo (mathématiques).
Teo De Luca | Mage (eau) . Cousin de Clelia (fils d'Orfeo et de sa première femme) . Elève à la scuola media.
Tatiana De Luca | Medium . Cousine de Clelia (fille d'Orfeo et Raffaela) . Elève à la scuola primaria.
Alessia De Luca | Mage (élément inconnu) . Cousine de Clelia (fille d'Orfeo et de Raffaela) . Elève à la scuola primaria.

Isaia Fieschi | Medium (Gardien dans la Confrérie) . Oncle de Clelia . Chef cuisinier.
Ines Fieschi, née De Luca | Mage (eau) . Tante de Clelia . Médecin urgentiste.

Noe Vespucci | Medium . Oncle de Clelia (et jumeau de Natalina) . Orfèvre.

Vincente Vespucci | Humain . Oncle de Clelia . Ebéniste.
Zita Vespucci, née Lercari | Medium . Tante de Clelia (femme de Vincente) . Cantatrice.
Ugo Vespucci | Medium . Cousin de Clelia (fils de Vincente et de Zita) . Ebéniste.
Eliana Vespucci | Medium . Cousine de Clelia (fille de Vincente et de Zita) . Musicienne.

Leandro Vespucci | Humain . Oncle de Clelia . Comédien.
Beatrice Vespucci, Di Vecchiato | Humaine . Tante de Clelia (femme de Leandro) . Costumière.
Milena Vespucci | Humaine . Cousine de Clelia (fille de Leandro et Beatrice, jumelle de Battista) . Elève à la scuola media.
Battista Vespucci | Humain . Cousin de Clelia (fils de Leandro et Beatrice, jumeau de Milena) . Elève à la scuola media.


Dernière édition par Clelia Vera De Luca le 1/7/2010, 01:27, édité 7 fois
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Tiens tiens...
Une douce apparition....
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:97: Je viens t'embêter. x)
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*récupère Clelia dans ses bras*

Tu sais que tu peux toujours toi... :010/:
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*se laisse faire avec plaisir*
Il ne faut pas dire ce genre de choses, je pourrais te prendre au mot. Razz
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Comme ci tu ne le faisais pas déjà Rolling Eyes
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Marion Cotillard <33 (re)Bienvenue et (re)bon courage pour ta fiche ^^ :56:
En plus une sorcière :015/:
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Lucian A. Corleone
 
SECRET DE CONFESSION
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SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort.
OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys

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INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen
MISSIVES : 8449
ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr

I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
 
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BIG BAD BOSS Ϟ Je suis... La Drag-Queen.


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Bienvenue heart
Marion! Très bon choix d'avatar.
Bon courage pour ta fiche.
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Damian
    Comme si ça te déplaisait. x)


Merci beaucoup tout le mondeeee ! :018/:
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Je n'ai jamais dit cela...
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*fait une bise* :002:
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*lui fait un clin d'œil*
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Oooooooooh! :016/: Marion Cottillard! :018/: . J'adore ton avatar et j'aime le prénom! :015/: . Je sens que je vais te harceler pour avoir un lien toi.
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Merci beaucoup ! :015/:
Pas de soucis ! Je note, je note ! ^^
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Bienvenue à toi miss =)
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* Arrive avec l'air de la bonne du curé dans le crâne, c'est agacent XD *

Bonjour et bienvenue sur le forum :046/: Le personnage à l'air chouette, je salue le choix d'avatar, bon courage pour ta fiche !
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LA BONNE DU CURE !!! :76:

(désolée je pouvais pas être morte de rire de ça sous Damian xD)
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Merci beaucoup ! *o* Le mérite en revient entièrement à Marion Cotillard qui est... *o*
Barda, ton avatar est... waw.

Et je veux des liens avec touuuuuut le monde, il mio angioletti. :013/:
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:90:
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Je trouve pas de phrase de titreeeeeeeeeeeeeeeee. x)
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What Else ? x)
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XD
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:004/:
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