AccueilAccueil  Tumblr DMTH  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


 
Bienvenue sur DMTH Invité love01
PRENEZ LA ROUTE DE BÂTON ROUGE, SUIVEZ NOUS SUR LA V2 !
   
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime15/6/2010, 11:06

Louise,Nora Moreau
âge. vingt-cinq. (25)
date et lieu de naissance. 21 décembre — Paris, France
nationalité. Française vivant aux Etats-Unis
camp. neutre
capacités. Illusion matérielles et immatérielles, qui lui permettent de produire à souhaits des illusions
classification. potentiellement dangereuse
état civil. célibataire
lieu d'habitation. Coven Garden
métier. avocate qui vient de lancer son cabinet Moreau, and Co.
étiquette qui vous est collé. considérée comme très influente de par la notoriété de son père, on la décrit comme une femme secrète et une avocate acharnée.
Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. 2q8vx1j

Qui je suis
CES PETITS DETAILS QUI ME DEFINISSENT


traits de caractère. Au delà d'une apparence snob, présomptueuse et suffisante, c'est quelqu'un d'attachée à ses valeurs: elle ne trahi aucune promesse, elle n'est pas médisante et ne cherche pas à lier de liens affectifs avec les autres. La conception des sentiments de Louise est très particulière: pour elle l'attachement ne se conçoit pas sans la douleur et la souffrance permanente. Elle se refuse donc à avoir le moindre sentiment pour les autres; mais est-il nécessaire de reparler de son ex-fiancé pour voir combien elle se soustrait à ce dernier commandement .
Ce n'est pas la plus simple des femmes à comprendre même si elle prétend le contraire, elle n'arrive absolument pas à être spontanée, toujours maîtresse d'elle-même, chaque geste est contrôlé, calculé pour ne jamais trahir le fond de sa pensée. Minaudière, elle ne peut pas s'empêcher d'afficher des expressions caractéristiques sur son visage au risque de passer pour snob, l'expression revenant le plus sur son visage étant celle d'un profond mépris envers ses semblables.
Derrière cela, c'est une femme qui ne s'empêche jamais de rires aux éclats même si ce trait contraste bien avec sa personnalité si trouble et obscure, elle aime beaucoup manger et regarder la télé. Là encore, surprenante opposition avec sa situation dans la société bien supérieure à celle d'une célibataire de vingt-ans fraîchement débarquée de New York.
occupation diurne. Avocate réputée dans le milieu, avant d'arriver à Shreveport, elle était avocate de l'accusation et travaillait pour le procureur de New York. La raison pour laquelle elle a quitté New York fut le désamour qu'elle avait pour Silas Hunter son ex-fiancé, et pour ne plus être mêlée à l'affaire qui l'impliquait elle ainsi que tout le cabinet du Procureur et qui risquait de ternir sa réputation et sa carrière. La peine affective a également guidé son choix, en effet, les sentiments qu'elle éprouvait pour Silas Huniter n'étaient pas partagés et elle le savait mais se refusait à l'admettre .Elle s'est attachée malgré elle à la ville Shreveport et à la vie qu'elle y mène, le contraste avec la Grosse Pomme est certes flagrant mais elle ne regrette pas la vie qu'elle a choisie de de mener loin de Silas.Elle aime par dessus tout suivre sa petite routine quotidienne, avec le café du matin pris sur le pouce, les déjeuners avec les collaborateurs dans de somptueux restaurants et le dernier café du soir avant de rentrer à la maison se reposer avec sa tortue devant la télé en mangeant des céréales. Elle n'est pas adepte des boîtes de nuits mais les fréquentes pour affaire, personnelles ou professionnelle. Son occupation favorite le week-end, hormis s'avachir sur de vieux procès, est le shopping qu'elle se laisse pour le samedi dans les boutiques du Centre-Ville.
manie, habitudes & goût. Elle aime beaucoup manger ce qui n'est pas flagrant quand on s'attarde sur son apparence physique, mais elle pratique également le sport de salle. Tous les jours, elle suit rigoureusement sa petite routine quotidienne à laquelle elle tient particulièrement, accro à son travail, elle passe le temps à feuilleter de vieux procès et de vieux dossiers classés. La plupart de ses contacts étant dans la police, elle n'a aucun mal à se procurer de quoi se divertir. C'est une acco de la télé malgré les apparences, il n'y a pas de bonne soirée sans sa tortue, son bol de céréales et un bon programme télé, elle n'est pas allergique aux mondanités bien au contraire mais elle n'irait pas à les préférer à une soirée télé. Son goût pour le luxe modéré n'est pas la caractéristique qu'on retiendrait d'elle si on voyait dans quelle voiture de sport elle roule. C'est une autre de ses passions récurrentes: les belles voitures, on dira que c'est une de ses folies.Amatrice d'art elle est particulièrement sensibles aux chefs-d'œuvre des maîtres de la peinture, avec un goût prononcé pour les paysages impressionnistes devant lesquels elle pourrait passer des heures à contempler . La lecture constitue un très bon divertissement pour Louise également, elle apprécie les grands classiques et la littérature française. En termes plus larges, c'est une femme très cultivée. Notons aussi qu'elle fume beaucoup sans être dépendante du tabac et qu'elle n'arrive pas à se défaire d'un accent français très prononcé, autre chose elle a la fâcheuse tendance à faire "la bise à la française" à ses connaissances.
don. Illusions capables de se matérialisée, mais cette branche de son pouvoir lui est encore incontrôlable, bien qu'elle sache comme celle-ci se déclenche, en effet, le moteur de son pouvoir est l'émotivité. La peur en particulier, caractère qui lui est familier et qui s'est plus accru en elle devient le déclencheur de cette partie de ses capacités. Dans un état normal; Louise est capable de produire des illusions à différents degrés mais son état physique s'en trouve diminué à chaque fois. Elle n'a ni besoin de mots, ni de geste, une concentration exceptionnelle est néanmoins requise et ses yeux doivent à tout prix rester ouverts. Lorsque ces conditions sont remplies, il lui suffit de plonger son regard dans celui d'un autre et de ciller pour que l'illusion s'opère. Le temps est aussi limité que ses ressources physiques, ainsi après utilisation prolongée, elle ressentira une fatigue conséquente. Dans le cas où elle dépasserait ses propres limites, elle se met en danger et l'énergie puisée le sera directement via les organes vitaux comme le cœur ou le cerveau qui ont une activité permanente, les dégâts seraient alors beaucoup plus conséquent à long terme. Autre particularité, qui requiert de sa part un moindre d'effort est de se plonger dans l'esprit d'une victime afin de matérialiser un souvenir ou une situation passée, et c'est d'ailleurs ce pour quoi elle opte lorsqu'elle est contrainte à utiliser son pouvoir.
Son rapport aux esprits est particulier, depuis son quinzième anniversaire, elle est en quête de "Ayman" le Djin de son enfance qui selon elle, en saurait plus sur sa vraie nature. Elle n'a donc aucune peur ni aucun rejet des esprits, mais elle sait rester méfiante.
conviction. La révélation, Louise aurait voulue qu'elle n'arrive jamais, bien sûr elle soupçonnait l'existence d'autres entités telles que les vampires ou les lycanthropes mais révéler à la face du monde un tel secret...le monde avait les yeux rivés sur Shreveport. A New York, elle avait repris certains cas étranges auquel elle avait eut affaire, et se tourna vers la Criminelle pour consulter les affaires non-élucidées, a priori, la Révélation expliquait pas mal de choses. Elle qui ne buvait pas se fit une bouteille de vin à elle seule le soir même.
signes particuliers. Qualifiée de fruit du démon par la famille de son père elle s'est faite tatoué un 9 sur la hanche gauche, le neuf étant un nombre sacré dans la culture orientale représentant les quatre-vngts dix-neuf sourates du Coran, livre sacré de l'Islam, tous les multiples de neuf sont considéré comme sacrés.

Une histoire extraordinaire
TOUTES CES EPREUVES ONT FAIT CE QUE JE SUIS


histoire.
Citation :
Mentir, c'est diviniser autrui.

On ne sent point qu'on est menteur quand on a l'habitude de l'être.




Louise Nora Moreau naissait un solstice d’hiver il y a de cela vingt-cinq années à Paris de l’union d’une demi-fée richissime et cupide, mère fée et père humain, et d’un médium, atteint de cécité. Comme lui avait promis la sorcière algérienne Gärmia, l’enfant venu à point. En effet, Nina Capel Moreau, fée d’origine ayant choisi une existence matérielle et luxueuse et renonçant à son héritage, elle s’était faite maudire par son arrière-grand-tante pour l’affront subi et cette dernière lui promis que jamais elle ne pourrait enfanter. Ignorant la malédiction, Nina se maria à Leopold, médium depuis des générations déjà de la famille Moreau.

Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. 2agltts Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. 2jd5389 Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. 20fdztl

Malheureusement Leopold un jour espérant tous les jours que sa femme eut un enfant se tourna vers sa famille pour leur demander conseil.
« C’est ta femme, pas la nôtre, tu t’es marié à elle, l’espoir d’un enfant devient vôtre avenir, il n’y a rien que je ne puisse faire. C’est à toi de prendre l’initiative de pousser tes dons afin qu’ils te servent, les dons s’entretiennent, tu as manqué à ce devoir, désormais pousser cette branche te sera plus dure et nécessitera beaucoup plus d’effort qu’avant. Depuis combien de temps ne t’es-tu plus exercé à la divination ? » demandait sa grande tante Elisa.
Moins de dix années, mentait Leopold. Naturellement, cette année faisait la douzième alors à deux années près, le compte y était…pour lui.
« Oui, eh bien…exerces-toi et ne soit pas trop gourmand mon enfant ».
Leopold reprit les exercices divinatoires soir après soir comme il le faisait enfant, au bout de six mois, il se décida à tenter l’expérience et à repousser les limites du temps afin de chercher dans l’avenir les traces de sa progéniture. Mais ce qu’il vit…fut si terrible qu’il perdit la vue.

Choquée par ce qui venait de se passer, Nina consola son époux autant que fut possible. Il était devenu un autre homme. Taciturne, il se réfugiait dans le travail, ne parlait peu, ne touchait plus à l’art divinatoire et ne se servait plus de ses dons, même avec sa propre femme il demeurait peu bavard. Nina devinait que ce que désirait le plus monde l’homme qu’elle aimait, la seule personne qui comptait plus qu’elle-même sur la Terre, était un enfant. Car à bien des égards, Nina était folle d’amour pour Leopold, elle, qui dans sa vie avait toujours été une égoïste comblée par le sort avait réussi à trouver quelqu’un qui l’aida à détacher son regard du reflet d’un miroir. Elle aurait été jusqu’en enfer pour lui apporter le bonheur, et c’est ce qu’elle réussi presque à atteindre à ce titre…
De son côté Leopold était un homme accompli, il avait fait de brillantes études et était PDG de la première entreprise européenne de placement monétaire, il était également actionnaire majoritaire de deux quotidiens populaires en France et concevait l’accomplissement d’une vie par un enfant. Il avait aimé Nina, non pas pour sa surface mais pour ce qu’elle avait su lui montrer de meilleur en elle, et le plus beau cadeau qu’elle lui fit, ce fut un enfant.


Nina savait que ce que désirait ardemment le cœur de Leopold était une progéniture qu’elle n’était pas en mesure de lui apporter. Elle cacha donc à son époux qu’elle retournait dans le Sud-Ouest Algérien d’où elle était originaire, française pied-noir, pour trouver une vieille connaissance. Gärmia, ou maîtresse en arabe était une sorcière reculée et millénaire qui devait sa longévité aux pactes qu’elle liait entre le démon et les humains. Très puissante et redoutable, elle exauçait n’importe lequel de vos vœux à conditions d’y mettre le prix et plus vous demandiez plus le prix s’élevait. Nina demanda un enfant à Gärmia au solstice d’été il y a maintenant vingt-six ans. La sorcière lui répondit en ses termes lorsque la femme lui demanda quinze ans pour s’acquitter de sa dette :
« Très bien, je te l’accorde. Mais voilà ce que nous allons faire : tu enfantera au solstice d’hiver et si l’enfant vis, il vivra mais s’il doit mourir alors il mourra, dans ce cas tu t’acquittera dans quinze ans de la moitié de ta dette, s’il vit, tu t’en acquittera entièrement. »
Nina n’avait pas tergiversé et avait immédiatement accepté.
« Et quel sera ton prix ? »
« Je veux…ta raison. »
Nina n’avait pas compris ce que sous-entendait Gärmia par raison, elle pensait qu’il s’agissait d’un symbole, d’une leçon qu’elle devait tirer et accepta immédiatement le marché.
« N’oublie pas, si l’enfant meurt… »
« Il vivra ! » coupa Nina gonflée d’assurance et d’arrogance, heureuse d’enfin pouvoir revoir son époux sourire.

Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Fdbk1z Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Xbhava

Et elle fut enceinte. Quand Leopold toucha le ventre de sa femme, de retour d’Algérie, et qu’il ressenti les plus infimes palpitations qui soient, il devient l’homme le plus heureux sur cette terre. Un sourire se dessina sur son visage et jamais plus il ne le quitta. C’était un homme bien différent que celui qu’avait supporté Nina ces derniers mois, il parlait de bébés, de chambre, de mobilier, de prénoms et d’écoles, il s’y voyait déjà. Rien de plus ne suffisait à Nina qui vécu une douce grossesse qui s’acheva le 21 décembre. Ce fut le jour où le sourire de Leopold glissa lentement pour donner à son visage une teinte blanchâtre et une expression d’inquiétude mortuaire. Le bébé vint au monde dans la nuit. Une toute petite chose qui ne respirait à peine, à peine mais suffisamment pour redessiner sur le visage de son père l’ombre d’un soulagement. La mère en revanche dormit deux semaines tant elle fut fatiguée par l’effort consommé. La petite chose resta un moment en couveuse avant d’être tirée d’affaire comme l’avait juré Nina à la sorcière. On l’appela Louise et Nora en l’honneur des grands-mères respectives des deux parents. Elle fut chérie et aimée plus que tout par son père, éveillant un brin de jalousie de sa propre mère qui voyait au contraire son époux accablé d’attentions pour sa progéniture et avare de douceurs pour sa femme.

Leopold se tourna vers sa famille pour s’accorder à dire que l’enfant était divin, médium comme son père, et beau comme de raison si on s’attardait sur la branche maternelle féerique. A cinq ans, on comprit que quelque chose ne tournait pas rond chez l’enfant. Louise s’amusait beaucoup toute seule et même dans la cour du jardin d’enfant les autres la fuyait ce qui ne l’empêchait jamais de rire aux éclats, de courir comme si il lui était donné un ami invisible ou de se parler à elle-même. D’un tempérament introverti, la petite Louise avait peur de s’exprimer en public et détestait les photographies, c’était une peur récurrente, une angoisse qu’elle ne surmontait pas jusqu’à ses neuf ans. C’est d’ailleurs pourquoi elle sur le point de pleurer sur toutes ses photos de deux à huit ans mais ce n’est pas ce qui inquiéta le plus son père, non, son père voulait savoir avec qui sa fille parlait des heures dans la salle de bain, elle d’un naturel si peu bavard.

« Avec le Djin.. » avait-elle répondu d’une petite voix.
« Avec le Djin ? Qui est ce ? C’est ton ami ? demandait son père.
« Oui…Non, je sais pas, c’est le Djin…

Sa mère passait à ce moment précis quand ce mot retint son attention. « Le Djin ». Il ne lui en fut pas plus pour prendre l’avion et repartir en Algérie retrouver Gärmia. Cependant, la sorcière mis trois semaines avant de réapparaître un grand sourire sur les lèvres.

« Je sais pourquoi tu es là. Tu ne peux pas rompre le contrat. »
« Je le sais bien ! Je suis venue te demander pourquoi des Djins tourmentent ma fille ! »
« Oh !Oh ! Oh ! Ils veillent à ce que tu me payes bien mon dû cher enfant, il faut bien que je leur donne de quoi s’occuper jusqu’à ce que nous récupérions ce qui nous appartient, n’est-ce pas ? » et elle avait éclaté de rire.
« Gärmia regardes-toi, tu n’es plus rien qu’une vieille sorcière et encore je crois que toi aussi tu es devenue un Djin, tu t’es alliée au Malin et regarde ce qu’il a fait de toi, pauvre esclave du Sheitan, j’ai eu tort de te demander cet enfant »
La sorcière avait arrêté de rire : « Quoi qu’il en soit tu l’as désiré et tu l’as eu. Je te conseille de ne pas prononcer aussi vulgairement son nom, à défaut de quoi tu en sera amèrement punie »
« Ni ton maître, ni personne ne me fais peur ! »

Et elle était repartie, morte de trouille. De retour en France près de sa famille, elle ne voulait plus s’approcher de la petite Louise qui parlait souvent du Djin à son père sous le regard inquisiteur de Nina.
« Tais-toi ! avait-elle crié presque à son insu un soir où l’enfant racontait comme le Djin lui avait appris à écrire. Ne nous parle plus jamais de ce Djin, je ne veux plus que tu lui parle, il n’existe pas ! Il n’existe pas ! C’est ton imagination !
Au bord des larmes, la petite chose avait quitté la table et partit aussitôt se coucher se persuadant que le Djin n’existait puisque sa mère lui avait dit et que c’était son imagination. Mais croyez-vous qu’à partir de ce jour la petite Louise Moreau, huit ans réussi à dormir ? Non, et ce n’était que le début.
Ce soir là, Leopold Moreau ne pu ouvrir la bouche pour dire quoi que ce fut à sa femme bien qu’il désapprouva fermement son comportement puisqu’il réussi à voir. Ce qu’il vu lui ôta le moindre mot de sa bouche. Une entité immatérielle croquant une ombre blanchâtre qui enveloppait la silhouette qui ne pouvait être autre que celle de sa femme. La lumière lui piqua les yeux et le rythme de son cœur battait anormalement, c’est ce jour-ci que commençait ses irrépressibles migraines et son hyper tension mais ça, bien sûr, Leopold ne l’avait pas remarqué, gardant cet épisode pour lui seul.

Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. 2pquo9h Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Ju7l9y Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. V5h5ac Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. 2iviiq

Depuis ce soir, le Djin que s’évertuait d’oublier Louise ne cessa de la tourmenter. Il parlait bien sûr, il lui disait des choses horribles, il lui raconta les débuts du monde, Adam et Eve, il ne manqua pas de souligner le terrible épisode du déluge relaté dans les livres de religions, il parla de la passion du Christ qui horrifia les oreilles de la petite gamine, mais encore ce n’était rien. Il arriva à l’Apocalypse et c’est là que les choses empirèrent pour Louise. D’un naturel craintif et peu farouche, l’enfant ne se sentit plus en sécurité nulle part lorsque le Djin annonça la fin du monde. Il la quitta sur ce dernier épisode biblique à l’âge de neuf ans. Il fut deux années de crises d’angoisse, de pleurs et de peur pour que la raison revienne à Louise et qu’elle comprenne que la fin du monde n’était pas pour demain et nul besoin de s’en inquiéter. Trois ans fut le nombre d’année que mis à s’en remettre la fillette. Entre temps, elle avait grandi et entrait déjà au collège. Sa mère avait d’ors et déjà commencé à avoir de difficiles relations avec l’enfant, en effet les marques de tendresses étaient inexistantes, et jamais l’on eut pu croire qu’elles aient toutes deux un lien de parenté si ce n’est qu’elle se ressemblait fortement physiquement, à défaut de quoi leur relation était chaotique. Nina avait difficilement accepté tout cet amour inconditionnel que versait son mari sur leur unique enfant, elle était quelque part jalouse et à la fois terrifié par cet enfant qui avait un jour parlé de Djins dans sa maison. Mais au lieu de lui vouloir un mal récurrent et de lui rendre la vie impossible, Nina se vengeait sur Louise d’une autre manière. Pratiquement séquestrée l’enfant n’avait déjà pas beaucoup d’amis dans sa toute petite jeunesse et maintenant qu’elle commençait à s’en faire, elle ne les voyait pas en dehors de l’école. Sa mère était contre les amis, elle répétait sans cesse qu’ils n’apportaient rien de bon, ce que soutenait Leopold, « amis à l’aube, ennemis au crépuscule » disait-il. Pour s’en faire, Louise avait du passer outre son tempérament et s’était fait le masque d’une gentille petite fille normale. Elle passait bien parmi les autres enfants de l’école publique et ne se faisait remarqué que par son manque de sommeil qui lui donnait une teinte blanchâtre à son visage, de grands yeux bordés de cernes, toujours sur le point de fondre en larmes. C’était un fait qu’elle n’arrivait pas à dormir, elle était bien trop occupée à penser et c’est d’ailleurs ce qui la caractérisait bien : cette obsession pour la réflexion sur des banalités du quotidien de la vie, sur la philosophie et sur l’existence. Rien n’était plus paradoxal pour Louise que l’existence. Elle ne se sentait pas vivante et le problème venait de là. Un jour, elle avait bien osé le dire à sa mère qui était entrée dans une fureur noire et qui lui avait sommée d’arrêter de dire des bêtises. Quand elle dit à son père, qu’elle ne se sentait pas humaine et que lorsqu’elle se regardait dans la glace il lui arrivait de ne pas se reconnaître et qu’elle n’avait pas l’impression de vivre sa vie mais de subir, d’être spectateur, il lui expliqua qu’elle avait tout d’un être humain et que ce n’était qu’une période de crise existentielle. Cependant une fois rassurée, il appela de son côté sa grand-tante qui lui parla d’un syndrome récurrent de la famille Moreau qui incluait les symptômes de la petite Louise.

Comme l’avait prévu sa mère, la petite Louise avait connu beaucoup de déception dans sa courte vie, surtout amicales. Les autres enfants ne l’aimaient pas beaucoup et ses copines quand elle s’en faisaient, ces dernières se détournaient d’elles ce qui causa beaucoup de chagrin à la fillette. Mais en dépit de ceci elle grandissait. Et développait une étrange aptitude. Un soir qu’elle s’attardait rentrant du collège, elle fut prise à partie par quelques filles que l’on pourrait appeler aussi « voyous » pour une énième histoire de ragots dans laquelle on l’avait mêlé à tort lorsqu’elle réussi à s’extirper de leur griffes avant même que l’une d’entre elles ne lui ai porté le moindre coup. Elle s’enfuit les jambes tremblantes en voyant sa propre personne se débattre contre les trois filles qui lui portaient des coups. Seule dans sa chambre elle n’avait pas pleuré, elle avait essayé de reproduire ce qu’elle avait fait auparavant sans succès. Elle avait cru à une espèce de projection astrale mais la vérité était ailleurs.

Les années passèrent, et les relations entre Louise et sa mère s’étaient détériorées. Nina était une femme irritable, contrariée, en colère, susceptible et paranoïaque, elle ne pouvait voir que le mal en les actes de sa fille et à chaque fois que son mari prenait parti elle se sentait détestée, rejetée par l’homme qu’elle aimait. Elle se posait alors en victime et piquait des crises de larmes où elle affirmait avoir gâché sa vie et ne pas avoir de chance avec une fille pareille qui commençait à chercher à s’émanciper et à se détacher du cocon familial. La vérité c’est que Nina souffrait beaucoup, parce que Nina regrettait depuis tout ce temps d’avoir fait appel à la sorcière Gärmia qui réclamerait bientôt son du.

Le soir du quinzième anniversaire de Louise. On frappa à la porte. La jeune fille désormais, alla ouvrir innocemment. C’était une femme, une vieille femme.

« Je viens prendre ce qui est à moi, Iblis, ôte-toi de mon chemin. »
« Non, je m’appelle Louise et pas Iblis. Je crois que vous vous trompez. »
« Je ne me trompe jamais. » avait dit la femme en éclatant de rire.

Ce soir-ci Leopold était en voyage d’affaire à Hambourg pour signer un important partenariat, il n’y avait plus que Louise et Nina.

« Louise, monte à l’étage, avait dit sa mère en arrivant dans le vestibule, la voix tremblante.
« Tu l’a connais ? Elle m’a appelé Iblis, dis-lui que je m’appelle Louise, répondait la jeune fille avant de s’exécuter. Je n’aime pas cette femme.
« Tu le sens Iblis ? Hein ? avait ricané la vieille avant que ne parte Louise. Je viens récupéré ce qui m’appartient, ajouta-t-elle à Nina.
« Bien, se résigna cette dernière. Fais donc. Mais je ne sais pas comment tu vas faire pour prendre ma raison, ça ne veut rien dire, vieille folle. »

Nina était très calme dans son ton, quoi que sa voix trahisse quelque peu la peur qu’elle éprouvait elle songeait qu’elle se débrouillait plutôt bien. Louise, ce soir, se sentait très mal, seule dans sa chambre le soir de son anniversaire, elle se regarda dans une glace. Son visage était extrêmement pâle et ses yeux bruns étaient si sombres, les cernes les parant ne faisant que les enfoncer dans leurs orbites. Elle regarda ses mains : elles tremblaient. Elle avait très froid bien que le chauffage soit allumé, une main passa sur son front : elle était brûlante. Ni son nez, ni sa gorge n’étaient atteint, alors quel mal la rongeait. Elle passa de l’eau sur son visage à plusieurs reprises avant de se regarder dans le miroir si sa mine avait changée. Apparemment, non. … Un instant son regard s’attarda sur le reflet derrière elle, son cœur ne fit qu’un bond avant qu’elle ne se retourna précipitamment. Une hallucination. Sûrement car elle avait cru revoir le Djin à nouveau. Elle s’allongea après un haut-le-cœur. Sa tête tournait sa vue se brouillait et doucement un sifflement parvint à ses oreilles. Le doux sifflement l’attirait, alors lentement, la jeune Louise se releva, elle tomba aussitôt à genoux mais continua à ramper au sol, toujours attirée par le sifflement. Non sans difficulté, elle ouvrit la porte de sa chambre et su que le sifflement venait d’en bas. Elle rampa et manqua de dévaler les escaliers pour finalement arriver à genoux dans le vestibule où elle trouva l’impensable.
Nina était par terre, se tordant de douleur, criant, gémissant, hurlant, la jeune fille voulut l’aider mais elle n’y parvint pas. Des créatures dépourvues de matière s’attaquèrent à sa mère agonisante, dévorant comme des animaux un hâle blanchâtre formé autour de leur victime. Des larmes commençait couler des yeux de la jeune personne sans qu’elle ne puisse sentir leur roulement sur ses joues. Elle bougeait avec difficulté et malgré ses efforts répétés aucun son ne sortait de sa bouche sèche. Le sifflement était bien distinct désormais. Un cri s’éleva et raisonna plus fort encore que le sifflement et bien plus haut que les gémissements de Nina ; Louise avait réussi à crier un mot qu’on entendait peu dans sa bouche : « Maman ».

Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. 24xoxed Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. 2dl2cl4

Quelque chose de surprenant se produit ce soir-ci. Une explosion. Dans le vestibule, puis les étranges créatures prenaient feu, on voyait des nuages dans la maison, un lustre sorti de nulle part s’écroula sur la sorcière qui s’en trouva prisonnière, meuglant des ordres aux funestes créatures et se débattant sous les yeux bouffis de la jeune fille cachée sous une couverture d’enfant en patchwork. Sa mère dans un nuages au sol, inconsciente, gisait dans ce néant improbable d’objets hétéroclites. Apeurée, Louise regardait autour d’elle, la couverture sur sa tête, un autre explosion ajouta d’autre nuages, une autre encore propulsa quelques horloges ici et là, d’autres encore apportait une pluie de plumes, ça n’en finissait pas. La jeune fille regarda la sorcière et distingua le moi « Lreign » avant qu’un tissu noir et doux ne se posa sur ses yeux et tire en arrière sa tête. Elle se débattu en vain, elle hurla mais personne ne l’entendait. Elle voulu enlever de ses mains le bandeau mais rien y fit, la couverture glissa, la tête heurta le sol.

Elle se réveilla en sursaut dans un cri qui fit frémir l’assistance. En sueur, elle regarda autour d’elle. Sa famille et son père la regardaient la mine inquiète. La première à poser une main sur son visage fut sa grande tante Elisa.
« Calmes-toi, ça va aller…. »
Les yeux écarquillés dans le vide et la respiration haletante Louise sentit le réconfort de la douce main d’Elisa sur sa peau et reprit doucement conscience.
« Est-elle … ? dit d’une voix blanche son père
« Non, toi-même tu peux le sentir, n’est ce pas Leopold, elle, elle va bien. »

« Elle » avait dit sa grande tante. Les souvenirs étaient flous dans la mémoire de Louise mais elle se rappelait encore de sa mère, suppliante, hurlante devant la vieille femme. Que voulait dire Elise ?

« Co…comment maman ? articula enfin la jeune fille.
On se tourna vers elle. Son père s’approcha et prit sa tête pour la poser contre son torse.
« Economises-toi, ma chérie…
Tout le monde dévisageait à présent Leopold.
« Ne la…commença son père.
« C’est ma fille ! tonna Leopold. Quoi que vous puissiez en dire ! »
« Tu sais très bien…voulu ajouter sa mère
« Je sais tout, je ne veux rien de plus de vous ! Si vous ne voulez plus de mon enfant, vous me rejetez aussi alors partez ! Partez tous si vous ne voulez pas de Louise ! »

Louise comprenait à peine ce qui se passait et de quoi ils parlaient, l’image de sa mère gisant sur le sol s’était imprimée dans son esprit et c’est tout ce à quoi elle pensait.

« Maman…
Elle agrippa la manche de son père.
« Maman. »
« Ta mère n’est pas en forme Louise, confia son père. Ta mère ne va pas bien Louise.

Elle ne comprenait pas encore ce qui était arrivé à sa mère et pourquoi elle n’allait pas bien mais elle allait bientôt mesurer l’ampleur de la situation. Nina Moreau était ce que l’on pourrait qualifier « personne mentalement déficiente », incapable de reconnaître sa famille, sa fille, incapable de dire quoi que ce soit de cohérant, elle avait été internée dans une clinique spécialisée. Leopold Moreau était devenu un tout autre homme, il avait perdu la femme qu’il aimait le plus au monde, la mère de son enfant, et avait eu peur de perdre sa seule progéniture qui venait de passer deux semaines dans le coma. Il était devenu quelqu’un d’obscur, de froid, stoïque, et fermé.
Quand Louise sortit de l’hôpital, on lui expliqua ce qu’il était advenu de sa mère. A ce moment, elle s’effondra en pleurs. Ce fut Elise qui lui parla, car personne d’autre à part elle et son père ne voulait s’approcher d’elle ou communiquer avec elle. Elle lui posa par la suite quelques questions.

« As-tu fais un rêve pendant que tu dormais… ?
« …Non, répondait en pleurs la jeune fille bouleversée sans trop savoir de quoi elle parlait.
« Tu n’as pas entrevu de lumière ? »
« Non. »

Elise faisait allusion au passage entre la vie et l’haut de-là pour savoir si le coma de sa petite-nièce en était un ou non. La réponse semblait évidente lorsqu’une semaine après, elle lui apprit ce qui s’était produit. La vieille femme s’était tu, laissant le silence s’installer avant de répondre.

« Il me reste peu de temps à vivre. Je sais que je suis vieille et souffrante, désormais je n’attends plus rien de la vie. Louise Nora, tu ne connais pas encore l’histoire de notre famille. Mais nous ne sommes pas une famille ordinaire, depuis des générations, tous les membres de la famille Moreau portent quelque chose en eux, quelque chose de spécial. Tu as eu un aperçu de ce que c’était. Chacun a sa particularité mais nous formons, même si certains choisissent d’ignorer ce qu’ils ont ou bien d’œuvrer pour faire le mal avec. C’est un tout. Il doit exister peu de familles comme les nôtres mais plusieurs personnes de notre race. »
« Race ? »
« Race, nous n’appartenons plus vraiment aux Hommes, nous suivons un autre processus d’évolution qui fait que nous sommes une autre branche humaine. »
« Je ne comprend pas. »
« Un jour, tu le comprendras, parce que tu n’aura pas le choix, je le sais, je le vois. Mais je ne serais plus là. Tu l’as remarqué, plus personne de la famille ne veut t’approcher à cause de quelque chose qu’a fait ta mère et que cautionne ton père. Quelque chose de grave. »
« J’ai le droit de savoir ? »
« Demain viens me trouver, si je suis encore là, je te le dirai, sinon chercher la vérité ailleurs parce que ton père a juré de se taire. »
« Ma mère a fait quelque chose ? »
« Oui, c’est ce qui fait de toi quelqu’un d’unique sur cette terre. Tu ne fais plus partie de notre branche parce que désormais tu lui es supérieure. »
« Pardon ? »
« Ta mère a fait de toi quelque chose d’horrible, que tu veuilles l’entendre ou non. »
« Q..quoi ? quelque chose d’horrible ? comme un monstre ? Mais je n’ai rien fait. Je n’ai rien fait, ce jour je voulais aider Maman c’est tout ! je le jure »
« Tu es une erreur et tu risques de nuire à tous, même à ton propre père, il vaut mieux pour tous que tu… » et elle but calmement une gorgée de thé. « Tu me rejoignes demain matin ».

Elle la laissa sur ses mots. Choquée, abasourdie, elle n’avait pas réussi à s’en remettre. Le lendemain, la grande tante Elise était morte et Louise compris ce qu’elle avait sous-entendu par « la rejoindre ». Devait-elle mourir puisqu’elle était un monstre ? une erreur ?quelque chose d’à peine humain ? Son père lui avait expliqué un jour qu’elle était un être humain comme les autres. Savait-il à l’époque déjà ? Louise se posait la question et hésitait à commettre le geste. Son père s’était réfugié dans le travail mais elle, où se réfugierait-elle ? Dans la maison familiale vide à Deauville, la jeune fille se le demandait. Où cela la mènerait-elle ? Sa grande tante avait dit qu’elle comprendrait et qu’elle n’aurait pas le choix. Cette perspective l’effrayait. Elle se souvint alors du Djin. Quand elle était petite, et lorsque ce jour fatidique elle l’avait cru l’apercevoir, après tout, si le Djin c’était elle en fin de compte ? Son père prit l’avion pour Prague où il avait une importante réunion avec les actionnaires majoritaires de son groupe et Louise, elle devait retourner à Paris dans un nouvel appartement dans les faubourgs du quatorzième arrondissement. Seule, elle retourna dans leur ancienne maison. La façade était intacte mais lorsqu’elle entra, elle fut prise d’un violent haut-le-cœur en découvrant les dégâts occasionnés à la bâtisse fantôme. Elle posa sa main sur le mur du vestibule et eut un spasme. Elle se décida à monter dans sa chambre bien que l’état actuel des lieux paru dangereux. L’étage était touché aussi. Mais quand elle ouvrit la porte de feu sa chambre, elle trouva la pièce dans l’était où elle avait laissée. Elle s’avança.

« Ayman ? »

Le nom résonna anormalement dans toute la pièce. Elle le rappela et scruta autour d’elle. Elle resta là une demi-heure peut être dans cette ambiance mortuaire avait de partir en jetant un dernier coup d’œil à la façade. Puis précipitamment, elle rentra à nouveau dans la demeure et chercha dans ce qui restait du vestibule le petit meuble de chevet. Elle fini par le trouver. Elle ouvrit son petit tiroir et récupéra les cigarettes Davidoff que fumait sa mère ainsi que son briquet. Elle sortit, s’assied devant la maison et fuma les unes après les autres les cigarettes du paquet jusqu’à ce qu’il en reste deux. Ensuite, elle entra de nouveau, fit un petit tas des débris divers, plaça dessus une des cigarettes et l’alluma. L’autre elle la plaça dans sa bouche et entre chaque bouffée qu’elle tirait de tabac, elle sifflait un petit air. Le feu de la première cigarette embrasa le tas de débris lentement sous les yeux de la jeune fille qui continuait à siffler et à fumer. Elle se retourna laissant les lieux peu à peu brûler et quitta la demeure une dernière fois. Après avoir fini sa cigarette deux rues plus loin, elle se décida à rendre visite à sa mère. C’était la première fois qu’elle la reverrait depuis l’incident du soir de son anniversaire, elle était si anxieuse. Quand elle arriva, l’heure des visites était terminée lui avait dit une aide-soignante. Elle se dit que les forces du destin estimaient qu’elle n’était pas encore prête et elle attendit deux années supplémentaires avant d’aller voir sa mère.

Cette fois-ci, elle était à l’heure. Elle demanda Nina Moreau à l’accueil et une douce jeune femme qui s’occupait de l’aile dans laquelle était soignée sa mère la conduisit jusqu’à elle. Louise la reconnu à peine. Mangée par les cheveux blancs, fourchus et mal peignés, ses cernes ne laissaient de places aux rides qui s’étaient installées. Son regard était perdu dans le néant et la fatigue se lisait dans l’impassibilité de ses traits.

« Bonjour Maman. Ca fait longtemps, pas vrai ? Je sais que tout est de ma faute, je ne sais pas quoi dire, je suis désolée. Tu as du faire quelque chose pour moi et c’est ce qui fait que tu es dans cet état là. Je ne vais pas te mentir, j’ai pleuré quelque fois durant ces deux dernières années et pourtant je m’étais jurée que je ne pleurerais plus, il y a que je ne veux pas être obligée de ne plus pleurer Maman. Tu dois me comprendre, parce que honnêtement, pleurer tu connaissais ça. Je fais des études de droit, c’est quelque chose que tu aurais sûrement voulu que je fasse. Papa gère ça comme il peut, mais je sais qu’il est très triste. Il se noie dans le travail depuis deux ans déjà. J’ai l’impression qu’hier il me faisait des câlins sur ses genoux, et que tu criais sur moi. Finalement le temps passe beaucoup plus vite qu’on ne le croit. Ce soir là, je ne sais pas qui était la vieille dame qui m’avait donné ce nom débile et qui…avait fait des trucs bizarres. Moi aussi j’ai fait des trucs bizarres, ce soir là, j’ai démoli la maison. Bon après je l’ai brûlée, je te l’avais dit ? Non ? On habite dans le XIVe maintenant, tu le sais. La famille de Papa n’a pas été très…comment dire…enthousiaste quand ils ont su ce que tu as fait pour moi. La grande tante Elise disait que tu avais fait de moi un monstre, je ne sais pas ce qu’elle entendait par là mais….elle voulait….elle voulait que je fasse quelque chose…pour eh bien…débarrasser les autres de moi. J’étais prête à le faire, tu sais, mais j’ai pensé à Papa, il ne lui reste plus que moi. Le reste de la famille ne voulait pas de moi à mon réveil, je les ai entendu un moment parler de trouver le moyen de me faire disparaître. Je ne sais pas ce que tu as fait Maman, mais ils ont peur. Grande Tante Elise m’avait parlé d’un truc qu’on a dans notre famille, j’ai toujours su que je l’avais en moi, ce truc spécial mais je ne m’en rendais pas compte. Ces deux dernières années m’ont aidés à comprendre et à apprivoiser ça. Je peux voir ce que je veux. »

Un battement de cils et des feuilles volaient gaiement dans toute la pièce, ce qui ne perturba pas d’un pouce la réflexion profonde dans laquelle était terrée Nina.

« Je suppose que ça doit être ton cas aussi, moi je peux le partager. C’est triste que je ne puisse pas voir ce que tu vois. J’aurai voulu savoir si tu allais bien. »

Et la visite s’était arrêtée là. Louise arrêta nette l’illusion et regarda sa mère une fois encore, elle l’embrassa sur la joue après l’avoir étreinte avant de partir. Le manque cruel de sa mère depuis ces deux années ne l’avait pas quitté. Elle ne s’entendait pas avec sa mère, mais Dieu, qu’elle l’aimait.

Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. 2lvls3n Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. 23matyt

Cinq années plus tard, à vingt deux ans, les études de Louise étaient terminées. Elle avait son diplôme en poche et partit rejoindre son père à New York où il vivait depuis trois années déjà. Elle devint avocate de l’accusation et assistance au substitut du procureur. Sans difficulté, elle se fit un nom dans tout le pays en tant qu’avocate, héritière d’un empire financier gigantesque, associée avec Silas Hunter, fiancé et substitut impliqué dans des affaires de fausses preuves et témoignages arrangés.

Mais on eut vite vent d’un procès, un procès célébrissime qui marquait l’histoire du pays, et qu’on y cru ou non, on en avait beaucoup parlé en bien ou en mal, c’était un fait. On avait dit que l’accusé était un vampire, et quand on avait en fin de compte examiné les faits, comme l’avait fait Silas et Louise, on comprenait pourquoi on eut vite de penser ça. Et puis une loi avait fini par être votée, une loi si étrange, si peu compréhensible. Une loi qui considérait les vampires comme des citoyens à part entière…

Louise avait commencé à cette époque à se faire des contacts dans la ville de Shreveport où s’étaient produits les faits. Elle avait rencontré de nombreuses fois des gens qu’elle soupçonnait fortement d’appartenir à une autre race que la race humaine. Comme l’avait suggéré sa grande tante Elise des années auparavant en parlant de sa propre personne. « Un monstre » ce mot n’était pas sorti de son esprit bien des années plus tard. La française s’était décidée finalement à savoir ce qu’elle était. Elle voulait partir vivre à Shreveport et sentait que toutes les menaces et les soupçons qui pesaient sur son fiancé finiraient par avoir raison de lui et de sa réputation. Elle décida de rompre leurs fiançailles et de le laisser à New York pour Shreveport.

test rp.
Il était vingt et une heure lorsque le téléphone sonna ce soir-là au cabinet Moreau and Co. Louise Moreau, vingt-cinq ans, avocate de la défense répondit en personne puisque la secrétaire avait pris un congé maternité depuis une semaine déjà. Elle se demanda en répondant qui cela pouvait être à une heure pareille, sûrement un énième client de la circonscription d’à côté qui souhaitait à tout prix qu’elle le représente dans une affaire de blanchissement d’argent comme c’était souvent le cas. Il ne fut pas beaucoup de temps à la française pour s’apercevoir que selon la nature du litige, les heures auxquelles les clients appelaient correspondaient : par exemple, les divorces, c’était vers le coup de dix heures du matin ou encore les viols, séquestrations, poursuites criminelles, ça allait du milieu d’après-midi jusqu’à vingt heures dans les cas les plus graves. Mais ce soir, ce n’était ni pour une histoire d’argent, ni un litige qu’on l’appela.

« Cabinet Moreau and Co., Bonsoir, je vous écoute.
- Louise ? demanda une voix familière et masculine.
- Silas, soupira la jeune femme. Qu’est ce que tu veux ?
- Je te dérange ? demanda avec un petit rire l’homme au bout du fil.
- Non, qu’est ce que tu veux ?
- Qu’est ce qu’il y a ? J’ai l’impression que tu t’attendais à parler à quelqu’un d’autre.
- Bien sûr que je m’attendais à parler à quelqu’un d’autre, je suis avocate, les coups de fils je n’attend que ça, mais pas venant de toi. Qu’est ce que tu me veux ?
- Qu’est ce qui te prend ? ricanait son ex-fiancé. Je n’ai pas le droit de prendre des nouvelles ?
- Silas, ne me fais pas perdre mon temps, je n’ai pas envie de rire…
- Je te taquines un peu, c’est pas méchant. Comment tu vas ?
- Ca va, ça va, j’ai beaucoup de travail ce soir.
- Tant que ça ?
- Oui, je réexamine ce truc, cette histoire de vampire, ça a piqué ma curiosité au vif.
- Tu ne préfères pas t’occuper de moi ?
- Je ne suis plus à New York, Silas. Je ne peux pas m’occuper de ton cas alors que j’ai déjà une tonne de boulot.
- Tu as une tonne de boulot mais tu fourres bien ton nez dans un vieux dossier classé.
- Je me détend, ce n’est pas tout à fait la même chose, et puis tu sais très bien que tu es déjà défendu.
- Je ne veux pas de Hertzog, je veux que tu me défendes en personne. Je t’ai vu à l’œuvre et tu t’en sort bien…trop bien pour cette ville.
- Silas…
- S’il te plait.
- Silas, je sais ce que tu as fait et en sachant cela je ne pourrais pas te défendre. Je ne retournerai pas non plus vivre à New York.

La conversation s’éternisait et son ex-fiancé et ex-collaborateur au bureau du procureur ne voulait pas entendre raison, il restait sur ses positions sachant pertinemment à quel point il arrivait à la française d’être elle aussi très têtue. Le jeune homme aimait ça, et Louise le savait. Elle l’avait quitté vingt-cinq mois auparavant et c’était installé ici, à Shreveport, la ville des vampires comme on aimait bien l’appeler. L’étrange attraction qu’avait eu la métropole sur la jeune femme l’avait poussée à rejoindre cette espèce de Bouche de l’Enfer pour tout ce qui touchait à l’obscurantisme et au paranormal. Cet aspect de la ville avait également fait de Shreveport le lieu idéal pour Louise qui se cherchait encore dans cette vague désignation « Monstre ».
Elle raccrocha après avoir promis rappeler Silas Hunter le lendemain, chose qu’elle ne ferait pas et la semaine suivant à la même heure il l’a rappellerait de lui-même. Elle ferma le dossier qu’elle était en train de consulter et soupira. Elle avait eu une longue journée, elle n’avait qu’une hâte : c’était de rentrer s’allonger devant la télé.



famille. Leopold Moreau, son père dirige un empire financier entre New York et Paris, il médium mais atteint de cécité. C'est un homme froid, stoïque et ferme, en dépit de son handicap, il est tout le contraire de ce qu'il paraît.
Sa mère Nina Moreau est internée dans une luxueuse clinique pour les déficients mentaux à Paris.

coco jewels
âge. 19
code du règlement. eh bien il ne manque plus que le thème musical de Dracula le prince des ténèbres
avis général à propos du forum. je suis très heureuse d'avoir trouvé enfin chaussure à mon pied en matière de forum rpg, j'espère que celui perdura car il me plaît beaucoup, je me sais pleines d'idées et d'initiative et l'aperçu que j'ai pu avoir du forum me laisse entendre que ma créativité aura tout l'espace dont elle a besoin ici.
avatar utilisé.france gall


Dernière édition par Louise Moreau le 17/6/2010, 09:34, édité 29 fois
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Re: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime15/6/2010, 12:31

Bonjour et bienvenue !
Wouah ! France Gall ? C'est peu commun de la voir jouer sur des forums ! C'est très étonnant ^^
Bonne continuation pour ta fiche.
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Re: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime15/6/2010, 12:34

Bienvenue à toi !!!! :015/:
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Re: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime15/6/2010, 12:48

Bienvenue par ici ! :018/:
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Re: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime15/6/2010, 13:15

    Je vous remercie pour votre accueil ~
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Re: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime15/6/2010, 13:36

Bienvenuue :56: & bon courage pour ta fiche ^^
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Re: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime15/6/2010, 15:11

Merci
Je viens de commencer l'histoire, vous m'excuserez je n'ai pas eu le temps de l'illustrer en son et en image et je n'ai pas encore fini, c'est super long je suis vraiment désoléeee.
Revenir en haut Aller en bas
 
Lucian A. Corleone
 
SECRET DE CONFESSION
Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Tumblr_lxp2oqgn0n1qggrzno3_250

SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort.
OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys

Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Tumblr_lxp2oqgn0n1qggrzno7_250
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen
MISSIVES : 8449
ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr

I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
 
Lucian A. Corleone
BIG BAD BOSS Ϟ Je suis... La Drag-Queen.


Black Moon
JE SUIS:
CAPACITES:
MEDISANCES:
Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Re: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime15/6/2010, 21:01

Bienvenue heart
Bah oui, avec tout ça, moi je t'avais pas encore dit bienvenue...
Bon courage pour ta fiche!
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Re: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime15/6/2010, 21:12

Re-bienvenue =D (hihi)
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Re: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime15/6/2010, 22:52

    Merci, je viens d'achever ma fiche, je suis ouverte à toutes vos critiques, et merci de me préciser si incohérences ou erreurs il y a ^_________^
Revenir en haut Aller en bas
 
Lucian A. Corleone
 
SECRET DE CONFESSION
Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Tumblr_lxp2oqgn0n1qggrzno3_250

SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort.
OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys

Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Tumblr_lxp2oqgn0n1qggrzno7_250
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen
MISSIVES : 8449
ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr

I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
 
Lucian A. Corleone
BIG BAD BOSS Ϟ Je suis... La Drag-Queen.


Black Moon
JE SUIS:
CAPACITES:
MEDISANCES:
Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Re: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime16/6/2010, 00:50

Welcome
JE SUIS LA POUR TE GUIDER

Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative.
Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modéré pour la validation.


Alors je vais commencé par le début. La classification concerne tout les médiums. La Confrérie n'est pas seulement présente en Louisiane mais partout dans le monde. Tu ne peux pas avoir passé entre les mailles du filet.
Le caractère n'est pas assez long, en fait la première partie est très courte selon mon opinion. Dans la partie caractère tu résume un peu trop à mon sens. A la limite tu passe du coq à l'âne. Il ne faut pas hésiter à mieux décrire surtout que pour le coup, on ne comprend pas tout, on saisit seulement l'essentiel. Quand tu évoque le fait qu'elle n'est jamais elle-même, on ne comprend pas très bien ce que tu entends par là. Est-ce que cela sous-entend qu'elle est hypocrite? qu'elle joue sans cesse un rôle? dans ce cas lequel est-il et quelle est sa véritable personnalité? Quand à la dernière phrase, ça n'en est pas une. Ne se raccordant pas à tes propos précédent, ça manque un peu de cohérence tout ça.
Ensuite la partie occupation diurne. On ne dit pas avocat de l'accusation on dit soit procureur soit assistant du procureur ce qui n'enlève en rien le titre d'avocat sur le cv de la demoiselle ou sa carte de visite. Mais tu parle beaucoup de New York et pratiquement pas de Shreveport. Tu m'avais parlé d'un cabinet qu'elle a ouvert, c'est l'endroit idéal pour nous dire comment lui est venue l'envie de passer de l'autre côté si je puis dire, puisqu'en ouvrant un cabinet d'avocat elle a quitté le procureur et à priori va se charger de la défense. Et puis ouvrir un cabinet à Shreveport quand on a quitté New York, ça doit quand même être un changement bouleversant, non?
Manie et goût, c'est un peu court, mais cette partie n'a pas non plus besoin d'être forcément longue.
Pour le don, il faudrait que tu nous explique un peu plus en quoi consiste ce don. Les illusions d'accord, mais comment agit-elle? Doit-elle se concentrer, pénètre-t-elle l'esprit de sa victime? a-t-elle besoin de regarder sa victime dans les yeux? Peut-être plonger dans une illusion plusieurs personnes en même temps? Bref il faudrait qu'on en sache plus sur ses capacités. Et dans cette partie, on a besoin que tu nous en dise plus sur l'utilisation de ses capacités et pas seulement de son don. Par exemple, est-ce qu'elle vit bien avec les esprits qu'elle voit? les ignore-t-elle? Comment ça se passe quand elle perd le contrôle? Bref, il y a plein de choses que tu ne nous a pas encore dit.
Hum la partie conviction ne me convainc pas. Je la trouve trop courte et les vérités générales ne disent absolument rien sur son avis personnel. La révélation a forcément changer quelque chose dans la vie de la jeune femme, dis-nous quoi.

Ensuite l'histoire. Une phrase me choque: "D’un naturel craintif et peu farouche, l’enfant ne se sentit plus en sécurité nulle part lorsque le Djin annonça la fin du monde. " il serait plus juste de dire d'un naturel craintif et farouche.

Sinon du reste l'histoire comporte quelques petites incohérences, quelques petites fautes, mais rien de bien méchant. Faudra juste que tu te relise avec un peu plus d'attention la prochaine fois. Quand au test rp, c'est juste parfait, j'aime beaucoup ta manière d'écrire, et le dialogue? Je l'ai trouvé très crédible, ce qui n'est pas toujours le cas. Bref j'attends que tu fasses les modifications nécessaire pour ta validation.

Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Re: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime16/6/2010, 04:11

Bienvenue Louise ! :014/:
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Re: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime16/6/2010, 09:35

    Je vous remercie à tous de votre accueil et prend bien en compte des modifications a apporté à ma fiche, je m'en charge immédiatement, merci en core

    edit j'ai apporté quelques modifications à vous de juger ♥️
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Re: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime16/6/2010, 14:23

Bonjour et bienvenue sur le forum !
C'est vrai que le choix d'avatar est très original, bravo à toi ( Louise aimeuuuuuh les sucettes euuuuh ... >___>)
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Re: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime16/6/2010, 14:28

    Merci beaucoup, je connais par coeur la plupart des succès de France Gall
Revenir en haut Aller en bas
 
Lucian A. Corleone
 
SECRET DE CONFESSION
Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Tumblr_lxp2oqgn0n1qggrzno3_250

SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort.
OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys

Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Tumblr_lxp2oqgn0n1qggrzno7_250
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen
MISSIVES : 8449
ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr

I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
 
Lucian A. Corleone
BIG BAD BOSS Ϟ Je suis... La Drag-Queen.


Black Moon
JE SUIS:
CAPACITES:
MEDISANCES:
Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Re: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime16/6/2010, 16:13

Welcome
JE SUIS LA POUR TE GUIDER

Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative.
Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modéré pour la validation.


C'est beaucoup mieux ainsi! On comprend mieux ton personnage niveau du caractère, et ça n'enlève rien du mystère qui l'entoure. C'est son côté à la fois sophistiqué, bourreau de travail et à côté fan de soirée devant la télé qui la rend attachante et plus humaine aussi. Avant les modifications on aurait dit qu'elle était trop parfaite, maintenant elle est plus attachante. Pour ce qui concerne les manies, tu as bien fait d'en rajouter, ça la rend plus humaine encore. Cela dit il faut que je te dise que tu as une petite manie, tu colle un peu trop les points. Soit tu laisse trop d'espace soit tu n'en laisse pas du tout. Fais attention à ça, c'est un peu perturbant, mais je suppose que ça vient du fait que tu laisse tes idées venir, et dans ton empressement tu ne fais pas bien attention. Mais en rédigeant sur word ça ne devrait pas poser de problème vu qu'il y a la correction orthographique.

Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. 20j09sn
J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé!
Toutes mes félicitations!

Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option!
Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des challanges ou bien dans l'animation. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!

Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu sur Drag me to Hell.
Amuse-toi bien, et rappelle toi, que si tu as la moindre question nous serons toujours là pour y répondre.
Revenir en haut Aller en bas
 
Anonymous
 
 
Invité
Invité


Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Re: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime16/6/2010, 16:31

    Gééééénial ~ Merci ^_____________________________^
Revenir en haut Aller en bas
 
 
 
Contenu sponsorisé



Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Empty
MessageSujet: Re: Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.   Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges  les plus  cruels par le silence. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Louise Nora Moreau. — « 0n exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Chimère fantomatique aux vices froids et cruels je suis... cette bête inassouvie.
» Louise. Nymphadora Van Dergraft [en cours]
» [TERMINÉE] Louise - Rien ne sert de culpabiliser lorsque l'on a aucune morale.
» [en cours] « Il y a souvent un vice jugulé, dominé à la source des vies admirables. » # F. Mauriac

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
DRAG ME TO HELL ::  :: Never Forget :: Archives fiches de présentation-