Sujet: LIBRE ; Ludvík Lipov (m) Matthew McConaughey 23/5/2013, 12:17
Ludvík Lipov
Feat Matthew McConaughey
PRELUDE
AGE 38 ans ; NATIONALITE Russe ; GROUPE humain CAMP le sien ; ETAT CIVIL en couple LIEU D'HABITATION vit à Stoner Hill METIER mafieux, pour plus de détail, à vous de déterminer CLASSE SOCIALE s'en tire pas trop mal ETIQUETTE Il avait une réputation de charmeur, puis il eut la réputation d'un junkie, désormais il a l'image de quelqu'un de blasé qui semble observer le monde et ce qu'il s'y passe avec un complet détachement.
POINTS FORTS Affirmé, charismatique, volontaire et audacieux, Ludvík était quelqu'un de particulièrement envoûtant, possédant un charme indéniable, une puissance caractéristique, et une certaine intelligence qui lui permit de s'élever et passer de simple petite frappe à un mafieux en puissance. Dominateur, il avait toutes les caractéristiques pour réussir. Mais aujourd'hui c'est quelqu'un d'usé par les épreuves et le temps, quelqu'un qui sait, qui connait les gens et leur comportement, observateur, intelligent il est calculateur et parvint facilement à déjouer les machinations, il lit dans le comportement autant que dans les expressions faciales. Son instinct est demeuré très fort, et son charisme demeure présent même s'il est bien moins présent qu'auparavant. Silencieux, il n'est plus aussi bavard qu'auparavant, même si sa tendance à arranger la vérité à sa sauce est demeurer assez présente. Il préfère cependant ne pas parler, encore moins de lui, et se contente d'observer. Il ne dit rien, mais mémorise tout. Il ne lâche rien. Il vous observe, tout simplement.
POINTS FAIBLES Blasé, il ne semble plus posséder aucune ambition, ni même énergie. Il observe le monde avec un air las, prédisant les actions futures avec une absolue certitude, ses traits affectent un air las, et sa mine est sombre. Son coeur auparavant battant avec force dans sa poitrine, ne le fait plus qu'à un rythme lent, décomposé, mécanique presque. Il continue, ou plutôt survit, parce qu'il n'a pas l'envie ni le courage de se foutre en l'air, estimant le suicide stupide. Certains y verrons du cynisme dans ses propos, il est vrai qu'il manie le sarcasme à merveille. D'autres y verront quelqu'un d'usé par le temps et les épreuves, se demandant s'il est encore capable de se motiver pour quelque chose. Froid, mécanique, presque robotique, il tue avec détachement, et parle avec aigreur.
UNE DROLE D'HISTOIRE
Ludvík est un mafieux, un gangster, et au fond, il a toujours mouillé dans l'illégalité. L'histoire a commencée comme tant d'autres. Papa faisait les poches des touristes, fouillait les tiroirs des commodes des vieux, alors, le gamin voulu faire comme son papa. Roi de la cambriole, il s'aventura plus loin que son père. Enfant doué, adolescent ambitieux, il devint un jeune homme talentueux. Des banals cambriolages, il passa au braquage de banques qu'il effectuait avec un copain. Malin, il mit au point un système lui permettant d'échapper aux autorités. Naturellement les deux loustics firent parler d'eux. Ludvík avait quelque chose de charismatique, le gosse doué, intelligent, pas trop moche, pratiquant juste ce qu'il faut d'humour, certes un brin vantard, un peu trop parfois, mais il plu à des gens haut placé. Une mafia locale l'embaucha. Le jeune homme gravit les échelons, jusqu'à abandonner sa vieille veste en cuir pour une longue veste en laine noire, sa moto contre une mercedes, et ses cheveux teintés contre une coupe plus moderne et plus classieuse. Promis à un bel avenir, il fit la rencontre d'une fille des rues. Il voulait en faire une mule ou une prostitué, son malheur fut de tomber amoureux d'elle. La petite était un peu tordue, elle avait vécu des trucs moches, mais c'était justement ça tout son charme. Il en fit sa compagne. Pour elle, il prit le risque de voler son patron. ERREUR FATALE. Ils durent prendre la fuite. Riches, jeunes et beaux, amoureux, le monde leur appartenait. Ils visitèrent l'Asie, et dépensèrent tout leur argent, le dilapidèrent si facilement, eux les gosses de rien du tout, lui le petit pickpocket qui n'avait jamais eu assez d'argent pour se payer des bonbecs et elle, la fille des rues aux genoux calleux, profitèrent de cet argent, trop. Ils furent à court en Chine. Coincé là, il fallait alors reprendre les affaires. Et c'est là que les choses empirèrent. Elle voulu reprendre son boulot de prostituée. Ils se disputèrent. Il ne supportait pas de la voir s'échapper. Convaincu qu'elle ne l'aimait plus, doutant qu'elle ne l'est jamais aimé, il se mit à dealer, consommant ce qu'il vendait. C'était elle qui rapportait de l'argent, lui en perdait plutôt qu'autre chose. Le jeune homme ambitieux devenait peu à peu une loque humaine. Bourru, brutal, parfois violent, il lui balançait des horreurs, et elle l'ignorait. Jusqu'à ce qu'un vampire l'enlève. Il réalisa qu'il l'aimait encore par la peur qu'il ressenti. Il lui proposa de prendre une seconde chance, à Shreveport. SECOND DEPART. C'est lui qui en a eut l'idée. Repartir à zéro, en Louisiane. Là-bas, dans l'Amérique, il pensait qu'ils allaient se refaire. Cependant, les choses ne s'arrangent pas. Elle continue de l'ignorer. Et lui, de plus en plus blasé, se demande où est passé le jeune homme énergique, où est passé celui qui avait envie de dévorer le monde, il observe ce territoire nouveau et ne ressent rien. Parfois, il se demande s'il est encore capable de ressentir quelque chose. Il se pince, se fait mal, et la regarde, plein de dégoût, en se demandant ce qu'il fout encore là. Alors il attend, que quelque chose se produise. N'importe quoi. Que tout explose.
YOU AND ME
La relation unissant Ludvik et Apolonija est une relation délitée. Ils se sont aimés, énormément, passionnément. Il l'a aimé comme il n'avait encore jamais aimé, ça le torturait de l'intérieur, c'était viscéral. Elle l'a aimé avec tendresse et douceur. Avec lui, elle se sentait vivante. Avec lui, elle oubliait tout. Elle était presque redevenue une fleur délicate. Mais ils ont été trop ambitieux. Elle s'est senti des ailes poussée. Elle a voulu montré à son amant qu'elle était capable de les couvrir d'or. Elle a voulu lui offrir une vie sans travail. Un gros coup. C'était un pari risqué, mais les amoureux vivaient sur leur petit nuage, là-bas ils étaient immortels et indestructibles. Tels des anges, ils ont chuté. Leur histoire n'a pas survécu à la vie en cavale. Les difficultés financières sont venues et leur ont brisé les jambes. Aujourd'hui, leur relation varie entre l'indifférence, la froideur totale, capables de se croiser chaque jour pendant presque un mois sans lâcher un mot, elle nie son existence, elle couche avec tant d'hommes, laissant habilement traîner des preuves de sa trahison, et lui ne réagit pas. Parfois si. Parfois il dit un mot, acerbe, parfois il attaque. Une vanne, certes, mais cruelle et méchante. La plupart du temps, elle ne dit rien. Son indifférence le tue. Il devient alors méchant, cruel. Ca la fait réagir. Elle sort de ses gonds. C'est rare mais ça arrive. Et alors ça cri, ça hurle, ça s'époumone, ça se lance des objets. Les colères sont rares. Mais ils les croient salvatrices car seule relation qu'ils sont encore capables d'avoir. Pourtant, ils ne se quittent pas. Même si elle couche régulièrement avec un autre. Même s'il voit d'autres femmes. Ils continuent à vivre ensemble. Ils essaient. Renoncer reviendrait à dire qu'ils ont fait tout ça pour rien. Renoncer est hors de question. Il faut se battre, encore une fois.
Ci-dessous, je vous est mis en spoiler les textes issus de ma fiche de présentation ou leur relation est évoquée.
Lorsque nous nous sommes rencontrés:
Il porte une longue veste en laine épaisse noire, des lunettes de soleil noir et dans les rues des quartiers pauvres de Serbie, il est aussi discret qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Sa voiture est une Mercedes. Je le sais parce que tout le monde en parle. Il doit rouler sur l'or, peut-être un mafieux, sûrement sinon il n'oserait pas s'aventurer ici. Je me dis que ce type est suicidaire. Il va se faire liquider rien que pour sa bagnole. Ses talons claque sur le sol. Il s'arrête devant moi, les mains dans les poches, la clope au bec. Je renifle avant de lui demander s'il a pas du pognon, et si des fois, par hasard, s'il voudrait pas m'en refiler. Le même discourt, avec la trogne d'une morveuse, observant ses chaussures comme si le sol allait s'ouvrir et l'engloutir. Il dit rien. Puis il se met à rire. Je relève la tête et lui jette un regard noir. Son rire est une insulte, et j'ai pas peur de le lui montrer. Il rit de plus belle. J'hésite une seconde, et je me jette sur lui, toute griffes dehors, enfin plutôt ongles, et je lui lacère la peau, mes jambes enlacent sa taille, je suis juchée sur lui, et je mord, je griffe. Cet imbécile a osé rire de moi. J'suis p-t'être une rien du tout, mais j'l'emmerde lui et les autres qui se donnent des airs de grands. Il y a tant de colère en moi, que je ne peux la retenir. Elle jaillit hors de moi telle une énergie incontrôlable. Il se débat, et finit par arriver à choper mes deux poignets. Il doit me plaquer contre un mur, et manquer de m'étrangler pour que je m'arrête, presque à bout de forces, mais les yeux lançant toujours des éclairs de colère et de rage. « Calme toi. Je voulais pas me moquer de toi. » Je crache par terre, mais l'idée de lui infliger ce crachas à la gueule m'a bien traversé l'esprit. Il me regarde à la fois étonné, médusé, toujours le regard rieur. Ce qui m'énerve passablement d'ailleurs. « T'es belle. » fait-il simplement. Je m'agite à nouveau. Il caresse mon visage, et je me débats. J'ai envie de hurler quand il me touche avec douceur, et je sens son désir palpiter contre ma hanche. Je finis par attraper sa main et la mordre. Il lâche un hoquet de douleur et me frappe aussitôt. La douleur se diffuse dans mes veines, remonte jusqu'à mon cerveau, grillant les neurones, laissant s'ouvrir la porte de l'endorphine qui par un curieux hasard s'insinue dans mon cerveau, un fucking bug ou je ne sais quoi, mais y'a des putain de papillons qui s'agitent dans mon bas ventre, ça palpite là dessous. Je sais ce que c'est, j'ai dix sept ans, j'ai déjà baiser des types pour avoir quelques thunes, juste assez pour bouffer, parfois m'enfiler un truc dans les veines, ça fait oublier, mais ça laisse toujours un goût amer en bouche, si bien que les drogues c'est pas mon truc, juste de temps en temps. Là n'est pas le sujet. Cette putain de baffe qui a faillit me décoller la mâchoire m'a filé la trique. J'suis excitée bordel, et c'est pas la première fois que ça m'arrive. A chaque fois j'ai conscience qu'il y a un truc qui cloche en moi. Ca me gêne. Ce qui m'excite encore plus. Foutu bordel. Je dois avoir un défaut de fabrication. Il doit avoir capté le truc parce qu'il se colle à moi en me caressant encore plus, tirant sur le bout de tissus qui couvre mon corps pas encore terminé, palpant mes seins avec une avidité animale. J'ai envie de me débattre, et je le fais, j'hurle un non à moitié avalé par des larmes que je ravale douloureusement, et il me saisit par les épaules pour me plaquer durement contre le mur. « Fais pas l'idiote. J'te paierais si c'est ça que tu veux. » réplique-t-il durement en me plantant ses yeux noirs dans les miens. Un frémissement me parcourt. Mon crâne a heurté le mur quand il m'y a collé, et cette douleur se diffuse en moi, délicieuse, amer et douce à la fois, j'aime la sensation de la douleur alors qu'elle me poignarde la cervelle. Il touche mon corps, tire sur le tissu, l'arrache, me fout à poil dans une putain de ruelle sale et je le laisse faire. J'en ai envie. Je sais que c'est sale, mal, les leçons de mes parents me reviennent en tête, l'image de mon père reste un peu plus longtemps. Je me pince les lèvres. Le désir efface tout. J'ai mal à la tête, il me fait mal, il me pince, me serre trop fort, me plaque contre le mur, me retourne, me penche contre une poubelle. Je me sens salie et j'aime ça. Quand il a finit son affaire, il se rhabille tranquillement. Je tiens plaqué contre moi le bout de tissus sale qui me servait de robe, attendant ses maudis billets en espérant qu'il crèvera égorgé par un gang local. « T'as pas l'air si farouche que ça une fois qu'on t'a baisée. » lâche-t-il. Je renifle. « T'es pas très bavarde, mais j't'aime bien. » Putain, ce con va me donner mon fucking fric ? J'ai envie de lui arracher la langue. Et tout ce qu'il fait c'est de me regarder avec cet œil vitreux, presque aimable. Quel sale con ! « Ecoute, ici tu feras pas long feu. Camée ou crevée, t'espère quoi ? Rien. J'en vois tous les jours des gamines comme toi, vendant leur corps pour trois fois rien, allant s'acheter une dose pour oublier et recommençant le même cirque. - Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Demandais-je. - Ca me fait que, p'tite conne, je te propose mieux. Viens avec moi, tu seras bien habillée, je te protégerais, et tu seras loin de toutes ces conneries. T'as pas envie d'une vraie douche ? D'un lit ? Ca fait combien de temps que t'as pas eu un vrai repas ? » Je serre mon bras, je me mords la lèvre sans oser lever le nez. Au fond, il n'a pas tord. Et puis lui ou un autre, hein ? Quand est-ce qu'une telle chance se représentera ? Je finis pas lâcher un oui dans un hoquet, en me disant qu'après tout, je n'aurais qu'à le buter dès que l'occasion se présentera en me barrant avec tout son fric.
S'aimer ne nous suffisait pas:
Il caressa sa peau endolorie en soupirant et déposant un baiser sur chaque lacération, chaque trace laissée par le fouet, provoquant à chaque fois un soupçon de douleur qui disparaissait presque aussitôt. Elle était nue, allongée sur le dos sur le lit, au milieu de ce cloaque qui leur servait de refuge, et il caressait de sa langue et de sa bouche toutes les traces qu'il avait laissées sur son corps. Elle sourit doucement alors qu'il remontait le long de son dos jusqu'à gagner ses épaules, il lécha sa nuque, puis engloba son lobe, le suça, puis glissa au creux de son oreille dans un murmure : « Tu es si belle. » Elle rossit de plaisir avant de rouler sur le côté et de planter ses yeux dans les siens. « Tu m'aimes ? Demanda-t-elle. - Oui je t'aime. » Elle sourit satisfaite avant de soudainement froncer les sourcils. « Alors pourquoi ne me laisse-tu pas travailler ? - Tu es ma compagne pas mon employée. - Mais j'en es assez de rester enfermée ici à me languir de ton retour. Je veux pas me comporter comme une femme gâtée. De toute façon, tu ne vas pas pouvoir te payer ce luxe bien longtemps, pas vrai ? - Ce sont mes affaires, pas les tiennes, et puis, tu ferais quoi ? - Tu sais ce que je fais de mieux. - Non, Nija, il en est hors de question. » Elle sauta hors du lit, boudeuse, et se tourna vers lui. « Et pourquoi pas ? T'en baise bien d'autres toi. Et pour rien, j'suis même sûre que tu leur offre des conneries. - Nija... soupira-t-il. - Soit pas stupide, tu sais bien que je suis douée. Et puis tu peux m'apprendre plus de trucs, je peux danser aussi, tu sais j'ai suivit des cours quand j'étais petite. - Nija ! Il sorti du lit et l'attrapa pour la plaquer contre le mur. Il est hors de question que tu te prostitues, d'accord ? Fin de la discussion. »
Il observait les billets s'étalant sous ses yeux. Il y avait bien milles valeurs étalées sur le lit. Puis il tourna les yeux vers elle. Apolonija se tenait debout, drapée dans ce peignoir en soie chinoise, juchée sur des talons hauts coûtant une fortune, portant des boucles d'oreilles, un collier en or, des bijoux valant une certaine somme. « Je... Elle poussa un soupire et s'approcha de lui, posa ses mains sur ses épaules et se colla à lui. - On n'avait pas le choix. Tu allais tout perdre, et le syndicat t'aurait fait tuer. Au lieu de cela, grâce à mon corps, on a gagné une jolie somme. - Tu aurais pu te faire tuer... Elle sourit. - C'est vrai que si tu n'étais pas arriver à temps... M'enfin, on s'en est bien sorti non ? Il ne répondit pas, se contentant de hocher la tête. - Bon, alors où on va ? »
Et puis on s'est perdu de vue:
Et voilà que je retrouve à nouveau au lit avec un homme. Sauf qu’il n’a rien d’un chef de gang local comme j’ai pu en croiser en Serbie, qu’il ne ressemble pas du tout au gros bonnet de la drogue qu’on a plumé et tué en Russie, c’est une créature de la nuit, et au moment où elle met ses mains sur moi, je comprends que je vais y passer. […] Tout ce qui semblait être la réalité s’effondre sous mes yeux. […] Mais j’ai pas le temps de m’interroger. Tout va si vite. Je pense à l’homme que je suis supposé aimer et qui est sensé m’aimer en retour, je sais qu’il doit être en train de dealer à cet heure-ci, et qu’il doit redouter le moment où l’on se retrouvera, au lever du soleil, moi les cuisses encore pleine de foutre et lui, le nez saignant, défoncé par tout ce qu’il peut s’envoyer. Nous n’avons plus rien du couple légèrement dérangé, un peu pervers, aimant faire des trucs déviants mais sacrément et foutrement amoureux l’un de l’autre. Peut-être qu’on a été trop gourmand. On a sacrément profité de la vie, c’est vrai. J’étais jeune et il m’a gâté. L’argent du gros bonnet russe nous a bien servi. On en a vraiment profiter. Mais un jour, on a réaliser que l’argent avait cessé de couler à flot. On n’avait plus un rond, et on était à l’autre bout du monde. Heureusement, en Chine, les filles au profil plus européen ont la côte. Ils aiment nos seins, nos poils, nos yeux en amande, nos cheveux bouclés. Alors j’ai pas réfléchi. Je savais que sans fric, nous ne tarderions pas à sombrer, et nous éterniser quelque part, ça signifiait la mort. On doit nous chercher pour ce qu’on a fait. Alors je lui est dit de reprendre ses anciennes activités, et moi j’ai repris le plus vieux métier du monde. Ce soir, les choses ont dérapé. […]
Quand l'amour s'est envolé, que reste-t-il?:
[…] « Nija ? Je relève les yeux, et je le vois, il est planté là, et me regarde comme si on venait d'annoncer que j'avais la syphilis. Je le regarde comme s'il était idiot, méchant et stupide. Le regard mauvais j'hausse les épaules. — Oui, j'ai tué un type, mais j'en suis pas morte. C'est cet idiot qui a crevé, pas moi, alors qu'on me fiche la paix et qu'on arrête de faire comme si j'allais m'effondrer. Il s'avance et me prend dans ses bras. Ma parole, c'est moi ou il va se mettre à chialer ? Pitié, faites qu'il chiale pas, faites qu'il ne se mette pas à chialer. Et si. Merde. Il chiale. Je le repousse. Il me regarde sans comprendre. A nouveau j'hausse les épaules. — Arrête de chialer, bordel. J'ai juste envie de l'étrangler quand il me regarde avec cet air de chien battu. Qu'est-ce qu'ils ont tous, ces cons, à me la jouer comme ça ? — J'ai eu si peur... » Je le repousse brutalement. Une haine brûlante monte en moi et me déchire de l’intérieur. J’hoquète un instant, tant cette haine est viscérale et bien présente. C’est pas la première fois que je la ressens, contre lui. Je lui en veux de m’aimer encore, je lui en veux de me regarder comme ça, je lui en veux d’être si blasé qu’il est incapable de me cogner comme il le faisait avant, j’ai beau lui hurler toutes les insultes qui me passent par la tête, il demeure sans rien dire, blasé et bêtement amoureux. Je sais pas ce que je dois faire pour m’arracher de son cœur. Je me sens stupide aussi de rester. Pourquoi suis-je aussi lâche ? J’ai envie de lui arracher le cœur de la poitrine. Je le haïs et je le déteste. Je crois qu’il le lit dans mes yeux car il se détourne de moi. Je finis par tourner les talons et claquer la porte derrière moi. Tant pis pour lui.
Parfois je me demande si je l'aime encore. La colère m'inonde et me fait penser que non, que je le déteste et qu'il ne sert à rien. Je me surprends même à imaginer comment lui faire du mal puisqu'il n'est plus capable de m'en faire. En marchant j’ai plongé mes mains dans mes poches et je caresse l’arme que j’ai bien sûr récupérée. Je songe à Isaac, je me demande où il est, je me reproche de ne pas l’avoir suivit. Je suis resté auprès de celui qui m’étouffe et que je torture à longueur de journée. Son destin m’indiffère et je crois que le mien a finit par le désintéressé à son tour. Mes pas m’on guidé jusqu’au 7 pêchés capitaux. […]
Tout d'abord, merci de vous être penché sur ce scénario. Comme vous avez pu le voir, j'ai passé assez rapidement sur son passé, vous pouvez peaufiner la chose comme vous le souhaiter, de même que sa profession actuelle est laissée libre. Je le vois plutôt en tueur à gage étant donné sa personnalité mais vous êtes libre de choisir celle que vous préférez tant qu'elle demeure dans l'illégalité. Tout simplement parce qu'il ne pourrait envisager une vie rangée dans la légalité. Concernant l'histoire, et la relation, tout tourne autour de leur relation, mais il peut aimer une autre femme ou avoir des vues sur quelqu'un, de toute façon ils sont loin d'être profondément amoureux l'un de l'autre, c'est peut-être plus du ressentiment qu'il ressent pour elle actuellement. L'avatar est bien évidemment négociable. Si vous avez des questions, envoyez moi un mp. (vous pouvez également me contacter sous mon compte principal à savoir Alessandro E. Llywlyn)