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| Sujet: Obsédée Textuel 7/12/2012, 17:08 | |
| L'écriture à toujours été pour moi un refuge. Depuis mon début de l'adolescence, pourtant j'ai toujours eut une merveilleuse enfance, des parents aimant, une maman idéale, un papa extraordinaire, une grande soeur que j'ai toujours prit comme ma Jumelle, que je protégeais, on inversait un peu les rôles. Je n'ai pourtant jamais eut la santé idéale, toujours quelque chose, des soucis respiratoire. Mais je vivais. Je rayonnais même, j'étais le Petit Soleil de ma famille. Jamais épuisée, toujours souriante. Je pensais que rien ne pouvait casser cela, je croyais que mon bonheur était invincible, inépuisable, indestructible. Portant à l'âge de 13ans un garçon en a décidé autrement. Par peur, par naïveté, je n'ai pas parlé. J'ai été propulsée dans le monde d'adulte alors que je n'étais qu'une enfant, je devais subir des envies d'homme, on m'a volé mon innocence et bien plus. Durant un an et demi, mon seul refuge fut l'écriture, et rapidement je découvris le RP. Quel soulagement de pouvoir se glisser dans la peau d'une autre, plus forte, moins abimée, moins souillée. J'aimais ma famille, de tout mon coeur, et il le savait. Si bien que je me suis investi du rôle de les protéger du monstre qu'il était, croyant que ces menaces étaient réalisable, oubliant que mes parents m'avait toujours fait juré de tout leur confier. J'ai pourtant réussi à le quitter et à garder le secret durant 6ois encore après la disparition de sa présence physique. J'ai fini par parlé après un déni total. C'est là que je vous ai retrouvé. Assistante sociale qui pensait que c'était mon père qui m'avait détruit de l'intérieur, et ma mère qui me frappait. Puis un dépôt de plainte, des craintes, beaucoup de souvenirs. Là j'ai retrouvé ce besoin de me glisser autre part. J'ai découvert Nightside, puis vous. En fait vous ne savez pas comme vous avez pu m'aider. ( Non j'étais pas au bord du suicide mais tout de même. ) Parce que ce n'est pas avec le cercle social qui est resté, que j'aurais pu m'évader. Vous m'avez accueilli, déjà que Cali avait été du genre superadorableettropmignonne avec son compatriote Wolfy, mais là vos avez été tout ce que je désirais. Enfin voilà. Mon refuge a été l'écriture et le RP, donc " vous " depuis quelques temps. Puisque beaucoup d'entre vous ont un don magique pour l'écriture, je demande votre avis sur mes textes. Je me confie encore un peu à vous. :13:
Dernière édition par Noah E. Denam le 7/12/2012, 21:51, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Obsédée Textuel 7/12/2012, 17:15 | |
| Texte 1 - Spoiler:
Si aujourd'hui notre société est sans cesse insatisfaite, est-ce sans raison ? Je crois qu'aujourd'hui personne n'a réellement compris la signification du bonheur. Le bonheur c'est pas de s'acheter des vêtements de marques ni d'avoir le dernier Iphone ; satisfaction passagère. Moi je vous parle du vrai bonheur, parce que je crois qu'il y a erreur sur la marchandise. Le bonheur c'est pas matériel. T'es pas dans Mario là, tu ne vas pas augmenter ta jauge de bonheur avec tout ça. Le bonheur c'est tout et rien à la fois. C'est un concept, une philosophie, un mode de vie. Le bonheur c'est de savoir qu'une personne a travaillé d'arrache pied pour t'offrir un cadeau, c'est le fait que ta mère t'ai préparé ton plat préféré spécialement pour toi. Le bonheur c'est de voir ce sourire sur le visage de ton père quand tu l'embrasses. Le bonheur ça se partage, ça se diffuse et se consomme sans modération. Dans vos derniers instants, demandez-vous de quoi voulez vous souvenir une dernière fois ? De votre dernier achat ? De votre ordinateur mac ? D'une nuit d'amour avec la personne que vous aimez ? D'un souvenir commun avec vos amis ? D'un moment en famille ? Nous avons le luxe de pouvoir être heureux, profitons-en !
Belle société
Texte 2. - Spoiler:
J'ai l'impression que quoi que je fasse, que quels que soient les choix ou la direction que je prends, je dévale une pente. Tout ce qui ne va pas dans ton sens se jette dans un ravin, je suis tombée dans le piège, dans une impasse sans retour en arrière possible, je me sens coincée, couillée, c'est le cas d'le dire. Et je déteste ça. C'est comme si tu surveillais tous mes moindres faits et gestes, menaçant de me tomber dessus au moindre écart. Je n'ai plus aucune liberté, je suis juste là, ligotée, bâillonnée par mes sentiments ; même si je sens que la porte de secours n'est pas loin, juste devant moi, je sais que la choisir détruirait tout ce que je laisse derrière moi. Ultimatum, avancer et détruire, ou rester et subir.
Texte 3. - Spoiler:
Elle est au bord du gouffre, prisonnière d'une souffrance intolérable qu'elle ne soupçonnait même pas. Tout le monde la croit forte, solide et bien dans sa tête, mais cette image, c'est juste pour donner le change. La vérité, c'est qu'elle est vulnérable, désarmée, à la merci d'une simple petite phrase - " Je ne t'aime plus " - qui, en moins de temps qu'il ne faut pour la dire, lui a fait perdre tous ses repères, lui ôtant sa force et son envie de vivre.
Texte 4. - Spoiler:
« Encore une de ces soirées humide comme je les connais si bien, où mes faiblesses me submergent comme une vague dans une tempète. Un navire qui sombre. Et je ne peux tellement rien y faire. Je me sens si hideuse, si sale, si merdique, à peine humaine... » Voilà ce qu’elle pense tout au fond d’elle. Oui regardez la, elle qui complexe à chaque fois qu'elle croise d'autre fille dans la rue, elle qui se remet tout le temps en question, surtout quand elle est avec un homme. Elle a si peur, elle a besoin d'être rassurée en permanence. Elle se dit qu'elle n'arrivera jamais a rayonner physiquement et que c'est ce qui causera la perte de celui qu'elle aime par dessus tout. Mais oui regardez la les soirs des larmes roulant dans les cheveux, sur ce visage... Au fond elle est tellement cassée hein, on va pas se mentir... Mais combien de fois d'anciennes cicatrices se sont ré ouvertes, oh combien c'était insupportable... Elle est stupide. Malade, fragile, mais stupide.
Texte 5. - Spoiler:
Faîtes un vœu et placez-le dans votre cœur. Tout ce que vous voulez. Vous l'avez ? Bien. Maintenant, croyez qu'il peut se réaliser. On ne sait jamais d'où peut venir le prochain miracle. Le prochain souvenir. Le prochain sourire. Le prochain rêve devenu réalité. Mais si vous croyez que c'est au coin de la rue, et que vous ouvrez votre cœur et votre esprit à la possibilité de celui-ci, à la certitude de celui-ci, vous pourriez juste obtenir ce dont vous rêviez. Le monde est plein de magie. Vous devez juste y croire. Donc faites un vœu. Vous l'avez ? Bien. Croyez-y maintenant. De tout votre cœur.
Texte 6. - Spoiler:
J'ai sentie la descente aux enfers me tendre les bras, mais je refuse d'y plonger tête baissée à cause de toi. Je t'interdis le moindre droit sur ma vie. Je ne baisserai pas les bras, ne choisirai pas la facilité quitte à me lancer de le plus long et douloureux des combats. Mais c'est décidé tu ne gagneras pas. En aucuns cas je ne me laisserais couler pour ce que tu m'as fais, la petite fille renfermée dans sa douleur, c'est terminé. Tu verras, je trouverais la force de me battre contre toi, de t'oublier vraiment et enfin de me libérer de ton emprise malsaine. Je te déteste et si je pouvais aujourd'hui, si tu étais né avec, alors je t'arracherais le cœur de ma propre main que tu as tant abimée. Je t'en veux, Toi qui t'es permis de contrôler ma vie, de me blesser et me manipuler alors que je sortais tout juste de l'enfance. Tu n'avais pas le droit tu m'entends ? De brisée la petite fille en moi, tu as profité de la fragilité et la naïveté d'une jeune adolescente et cela montre bien que tu n'es rien d'autre qu'un lâche ne marchant que par la facilité. Je te plains. A avoir joué avec moi comme avec une poupée, tu vas bientôt tout perdre. Pendant longtemps j'étais désarticulée, faible, un petit bout d'être pas encore entier que tu t'amusais à briser et humilié, et ça tu le savais bien n'est ce pas ? Tu as fais de moi une enfant terrorisée, une femme craintive et méfiante, ta victime, ta proie, ton jouet, ton divertissement. Et tu as tout fait pour que je m'accroche à toi, pour qu'il ne me reste plus que toi. Tu te disais mon sauveur n'ayant que parfois des excès de colère, Tu prétendais m'aimer, sottises, je t'amusais arrête toi là. Comme ces chats qui courent après les souris et qui s'amusent de les voir paniqué, tu vois ? Oui voilà. J'étais la souris et tu étais le chat. Aujourd'hui je peux me tenir debout en regardant le bleu de mon dos et mes cicatrices sans vomir. Oui à cette époque désarmée par toi, vide de toute volonté tu te permettais de me tabasser par envie, dans un silence tueur, un sourire narquois me mettant au défis de me relever. Et je me relevais à chaque fois. Tu vois toi, tu prenais ça comme de la résignation mais c'était un signe. Je me suis relevée et jamais plus je ne plierais. Et bientôt je me tiendrais face à toi et tu seras dans les bancs des accusés. J'ai pris ma revanche. Je me tiendrais devant toi le sourire aux lèvres, tu seras terrifié et moi je pourrais jouir silencieusement de ce moment où tu auras peur ne sachant ce que deviendra ta vie, imaginant ton incertain destin. C'en est fini de tes griffes plantées en moi. Je me suis déliée de ton insalubre emprise. Je me battrais contre toi même si je ne récupérerais jamais ce que tu m'as volé et ne réparerais jamais ce que tu as brisé. Et ça tu le sais. Ce que tu ne sais pas encore, c'est que, pour la première fois, toi aussi tu connaîtras cette douleur étouffante, qui nous fait hurler et pleurer. Non, tu n'imagines même pas à quel point je vais te faire souffrir. Ma vengeance ne fais que débuté, mais crois moi, je te mettrais à genoux tout comme tu m'as obligé à le faire si souvent. Cette brisure qui fend lugubrement ma poitrine, depuis que tu as posé tes yeux sur moi avant de les détourner aussi vite, se referme et laisse place à un désire de vengeance que j'assouvirais jusqu'à la dernière goutte. Dans cette brûlure acide je noie ton poison et agrandis mon mépris. Même le mépris tu ne le mérites pas. Tu ne mérites même pas ces mots que je t'adresse mais j'ai besoin de te les cracher. Alors voilà c'est fini mais aujourd'hui je veux que tu saches que oui c'est vrai à un moment tu avais réussie ton coup. Plus que quiconque encore à ce jour, tu m'avais détruit mieux que personne Mais c'est fini. De toi à moi, les rôles s'en sont échangés. Celui qui souffre c'est toi, celle qui vie c'est moi. Et je te souhaite sincèrement de souffrir autant que toutes tes victimes pour celle que tu as faite et que tu continueras de faire. Bientôt tu ne seras plus rien, derrière des barreaux toutes les jeunes filles seront protégées de tes regards menteurs, de tes rires hypocrites qui cachent un monstre Grâce à moi, c'en est bientot terminé de toi.
Texte 7. - Spoiler:
« Non.. Je t'en supplies tais-toi. Ne me fais pas dire tout ce que je garde en moi. Je sais que la vérité tu ne la supporterais pas. Tu sais ça fais des années que je dors plus paisiblement, sauf quand je suis près de toi. Ne me fais pas ça, ne me fais pas crier ma colère, ne fais pas en sorte que pendant quelques instants je te haisse alors que tu es le seul être de ma vie que j'aime démesurément. Tu sais tu supporteras pas que je te dise qu'au fond de moi j'ai déjà essayé de le tuer, tu supporteras pas de voir en moi cette brisure que je te cache, cette infinie culpabilité dans mes yeux. Ne gâche pas ce moment, ne gâche pas ce qu'il y a entre nous; Je veux que dans tes yeux il y ai de l'admiration, je veux que tu continus de croire que je suis forte face à tout ça, alors par pitié tais-toi.. Tu ne sais de moi que ce que je veux bien te dire, mais sous cette façade que je cache sous du maquillage il y a une jeune enfant brisée. Il a tout cassé en moi, de mes rêves à ma confiance, il n'a rien épargné. Je ne peux pas faire ça, je ne peux pas te confier tout ça, te donner une partie de mon fardeau en t'avouant que je fais des nuits blanches quand je suis seule chez moi, que je dors avec la télé allumée, qu'en réalité depuis que je ne dors plus près de toi je hurle et pleure la nuit, que je tombe dans les abysses de mes nuits que quelques heures et que le sommeil n'est pas un de mes alliés, que je déteste la vie, que j'en veux au monde entier. Je ne peux pas te dire qu'en réalité j'ai déjà tenté de partir 3fois de ce monde pourri et la dernière fois était il y a à peine quelques mois car je ne t'avais plus toi. Tu vois au fond je suis ridicule, misérable car non seulement j'ai plié devant lui mais encore aujourd'hui j'ai peur de ce qui va m'arriver. Je veux juste nous imaginé toi et moi, j'aimerais pouvoir croire que j'arrêterais de saigner un jour, grâce à toi. Alors pars pitié tais toi, ne me fais pas dire ce que je veux garder au fond de moi, prends moi dans tes bras et berce moi, laisse moi me reposer au creux de tes bras, car il n'y a que là où je suis protégée de mon passé.. »
Texte 8. - Spoiler:
- Tu sais, si on s'était rencontré plus tôt, je t'aurais sortie de là.. Je ne te crois pas. Pas une seule seconde tu me feras croire à ça. Pourquoi ? Tu veux vraiment que je t'expliques ? Très bien. Dans le silence de la nuit, tu n'entends pas mon coeur saigner et mon âme pleurer. Tu ne prends pas la peine de t'asseoir et de m'écouter réellement. Je t'ai déjà envoyé des fusées de détresse, je t'ai même fournis mon mode d'emploi mais tu n'es même pas capable de me faire parler. Je suis même sure que si je venais à déverser ma colère et ma douleur sur toi tu m'en voudrais car tu ne saurais pas voir que c'est le seul moyen que j'ai de me libérer. Le soir, toi qui sais que j'ai peur du noir et du silence, tu te fous de savoir si je vais bien ou mal, tu ne restes jamais éveillé. Tu arrives même à t'excuser de ne pouvoir être là au procès. Mais bordel tu sais ce que j'en fais moi de tes excuses ? Je m'en fiche, je les jettes, les brule et les piétine. Je n'ai pas besoin d'excuses, la seule chose dont j'ai besoin c'est de toi, de savoir que tu seras derrière moi, avec dans ton regard, le plus grand des soutien. J'ai besoin de savoir que si à la fin du procès je m'écroule ce sera toi qui me calmera en me berçant dans tes bras, que je pourrais même me lâcher, hurler pleurer, taper, tomber dans les pommes, tu seras là pour me rattraper, pour me dire que c'est fini que je ne suis plus seule. J'aurais aussi besoin de toi sur le retour, peu importe le verdict du juge, j'aurais besoin de toi, de sentir que je ne suis plus enfermée dans la solitude, et pourtant je vais devoir me faire à l'idée que je n'aurais pas tout ça dans le moment le plus dur de ma vie. Alors je t'en pris ne me fais pas croire que tu aurais été là pour moi, alors qu'aujourd'hui et dans l'avenir tu n'es même pas capable de sauver ce qu'il reste de moi. Toi ou les autres, vous admettez le fait que je souffre de mon passé, vous le tolérer seulement quand ce n'est pas sous vos yeux. Et puis je sais qu'au fond, ni toi ni personne n'aurait eu le cran de s'interposer et de me sauver. - Je sais mais ce ne fut pas le cas.
Texte 9. - Spoiler:
Le verdict est tombé. D'abord glacial et douloureux, puis libérateur.
Quelle étrange sensation d'entendre une vérité, que je n'osais point m'avouer mais qui pourtant était toujours errante dans les tréfonds de mon esprit, sortir de la bouche de quelqu'un d'autre. - Vous savez, vous pouvez continuer votre thérapie pendant quinze ans encore en espérant changer et annihiler vos faiblesses, mais cela ne changera probablement jamais rien, a glissé mon psy dans la conversation. Il y a des choses qui malheureusement ne se réparent jamais, et il faut apprendre à vivre avec et faire le deuil de ce que vous ne pourrez certainement jamais faire. Ses paroles ont résonné dans ma tête pendant quelques instants, peut-être même quelques minutes. Je resterai une écorchée pour le restant de mes jours, voilà ce que signifiait en résumé tout ça. Oui, cette révélation m'a paru évidente, puisqu'elle était latente dans mon esprit depuis déjà fort longtemps. Peut-être que le monde aurait du s'effondrer autour de moi, en comprenant que je ne pourrais sans doute jamais reprendre des études ou suivre un cursus "normal", mais il n'en fut rien. Au contraire, après que la surprise se soit envolée, une vague d'émotions m'a soudainement envahi. Un soulagement intense s'est alors subrepticement glissé dans mon coeur. Enfin, la vérité éclatait. Je lui ai fais part de mes craintes. Je lui ai dit combien j'avais peur du regard de ce monstre qui flottait en moi, ainsi que celui des autres, celui-ci même qui me jugerait infatigablement comme étant marginale, différente. Il m'a dit alors que ma confiance était à zéro, et que j'avais certainement besoin du regard des autres mais que mon propre regard les faisaient fuir. Peu importe ce que penseront les autres malgré le fait que je vous n'ayez aucune estime bonne de vous même, certains d'entre eux verront votre potentiel, a-t-il continué, c'est VOTRE vie. Vous devez trouver un autre moyen de parvenir à vous épanouir dans la vie et dans la société. Continuez à écrire, n'abandonnez pas, c'est votre héritage.Vous voulez faire quoi plus tard ? J'aimerais être dans la décoration d'intérieur aussi dans la photo, en passe temps...Oui je veux faire de la photo, être derrière comme devant, je veux en faire ma vie, mon métier, ma carrière, mais j'ai un trop sal caractère et puis le physique.., lui ai-je alors répondu. Mais putain alors faites de la photo ! s'est-il écrié, me laissant un instant sans voix. Étais-je folle ou avait-il vraiment dit ça ? Faites de la photo, faites que ça s'il le faut, si vous êtes heureux ainsi et si c'est ce que vous voulez, faites en votre hobby, a-t-il conclu. J'ai soudain senti le carcan qui m'entravait s'effondrer dans un tintement sonore, empli d'un son merveilleux, celui de la liberté. Ce dernier carcan qui m'enchaînait à mon passé, au regard que me portaient mes parents et celui de certaines personnes, venait enfin de se briser à jamais. Quelle sensation merveilleuse ce fut. J'ai pleuré à l'intérieur de moi, car l'émotion était trop intense. Après tant d'années d'asservissement, enchaînée à des valeurs qui n'étaient pas les miennes, me voilà libre. Cette liberté m'offrait le monde à mes pieds, la vie comme jamais je ne l'avais envisagée. Enfin, je me suis sentie vivre pour de vrai. J'ai respiré mes premières bouffées d'oxygène en femme libéré. Ô combien de fois ai-je rêvé de tout cela ? Je ne saurais le dire avec certitude. Mais j'étais désormais persuadée du bien fondé de ma démarche, de mon rêve. Après avoir vécu l'enfer, il m'était possible de récupérer les morceaux éparpillés de mon âme, de mon être tout entier, et de le reconstruire brique par brique à mon image, pour en faire une fortification solide. L'épanouissement se tenait face à moi, bras ouverts. Le chemin pavé d'obstacles semblait soudain avoir une apparence angélique et paradisiaque. Oui, je pouvais librement m'avouer cette vérité que je me suis caché par peur d'être anormal pendant trop longtemps. Je devais continuer de viser mon objectif, car rien d'autre n'avait d'importance.Mon coeur est meurtri, certes, mais libre. Libre de battre le rythme qu'il désire, de tambouriner ou de saigner à son bon gré. Enfin. Je suis libre. Une jeune fille nouvelle. Plus jamais je ne regarderai derrière moi avec la même impression. Aujourd'hui débute une vie nouvelle, à laquelle il me faut m'accrocher. Si le sentiment de plénitude existe bel et bien, je crois le ressentir lorsque je regarde devant moi et que j'aperçois tout ce qu'il m'est possible d'envisager. Et puis j'ai mon homme au près de moi. Une personne unique, cette personne qui me fait voir que j'existe pas pour ce que je donne mais pour ce que je suis et ça il n'en a pas conscience. Dans son regard je me sens belle, j'ai même l'impression d'être importante. Je dois tout reconstruire et avec lui tout est plus facile, je ne crois plus en l'impossible - Je vous donne facilement 20ans ou 25ans de maturité, bientôt cela me fera peur car vous me dépasserez avec vos discours tellement vrai mais sur vos papiers et dans leurs yeux ce sera toujours votre âge réel qui s'affichera. Vous êtes en désaccord avec votre corps, m'a-t-il lancé. Je n'aime pas parler et pourtant je sors des discours, je réponds à mes propres questions peut être car j'ai peur des réponses des autres ? Mais ce caché derrière des discours c'est simple, c'est très simple. Fermer les yeux et parler pour ne pas voir dans les yeux de ces gens que " Ma petite, j'aurais toujours peur de ton âge, tu resterais à jamais une gamine. ".
Le verdict est tombé. D'abord glacial et douloureux, puis libérateur pendant une petite période avant de redevenir glacial et douloureux, me ramenant doucement à mon enfer.
Texte 11. - Spoiler:
De L'homme ou de la bête, lequel est le plus animal des deux ?Vous me direz sans réfléchir : la bête. Mais moi, quand je te vois, je ne peux que répondre l'homme. Qu'est ce qu'être un animal ? C'est répondre à toutes ses envies et ses pulsions sans faire son devoir de raison et de réflexion. Sans penser à après, aux conséquences de ses actes, de ses mots. Tu m'as brisée, salie, détruite. Tu m'as volé mon bien le plus précieux : l'enfance, l'innocence. Devant la cour tu as bafouillée que l'on t'y avait poussé. Mais moi je le sais. Tu n'es qu'une bête, sordide et ignoble, n'écoutant que tes besoins primaires. Tu ne mérite pas que l'on te respecte et que l'on te donne le nom d'Homme
Texte 12. - Spoiler:
Cher Père Noël, Il y a bien longtemps que tu n'es plus qu'une chimère d'enfant, mais peut être que ces quelques mots rendront mes souhaits plus fort et que toi Père Noël, Dieu ou force surnaturelle en vie, tu parviennes à les entendre. Je ne te demande ni richesse, ni gloire, pas même l'amour puisque j'ai déjà la chance de l'avoir. Non, je ne te demanderais que ce que je te demande depuis quatre ans à présent : la liberté. Pour cela je te demande : Un baume à appliquer, pour ne plus souffrir de mon poignet. Une fiole à avaler pour réparer les blessures de mon passé et enfin, je souhaiterais au pies du sapin, voir trôner une clé. La clé de mon bonheur tant désiré. Je veux bien encore une fois, redevenir une enfant pour t'espérer lentement mais je crois en toi, dans mon âme de maintenant car je suis certaine que tu m'offriras une belle année à venir. Vu ce que tu m'as déjà donné ces derniers temps, je ne peux que l'espérer fermement. S'il le faut, maintenant que tu m'as offert le très beau cadeau qu'est mon compagnon et que tu m'as donné la joie d'avoir une famille unie et grandie, je saurais me contenter de cela, supporter encore un peu ce que je supporte déjà et attendre l'année prochaine pour voir mes souhaits se réaliser enfin. Qui sait, je n'aurais peut être pas besoin de baume pour guérir ma main car tu mettras sur mon chemin un humain pour en prendre soin, ou peut être n'aurais-je nul besoin de plus que ce que je n'ai déjà pour guérir les blessures que l'on ma causées par le passé et ainsi je verrais le grand bonheur naitre lentement en moi pour ne plus me quitter. Et j'ai encore la naïveté d'espérer qu'au prochain noël la seule chose que je pourrais te demander, c'est de me dire comment te remercier. Comme tu peux le voir, cette année je crois en toi, car lentement je recommence à croire en moi.
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