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 Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]

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MessageSujet: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime15/5/2012, 21:44

Les sentiments sont autant une faiblesse qu'une force, tout dépend de comment on les utilise et gère
Anastazia Karolina Ludwiczak


© Tumblr.com


Prélude
date et lieu de naissance. Pologne du nord -Est, le 12 décembre 1584 nationalité.Polonaise nom du sire. Arkadiusz Yaworski date de l'étreinte. 1608 statut. Ancienne discipline. Chimérie camp. Celui des puissants ou le plus avantageux pour ma personne, habituée des Cours, je suis donc membre de celle du Maitre état civil. Célibataire lieu d'habitation. District métier. Conseiller du Maitre et gérante de l’EQUINOX GALLERY étiquette qui vous est collé. La reine des Glaces. Je suis la beauté froide au cœur de pierre, celle qui n'exprime rien d’autre que la neutralité et le mépris. La garce qui ne pense qu'à elle, l'arriviste qui ne vise que son profit. Je suis celle qui sacrifie même ses semblables pour survivre et garder ses privilèges. Ceux qui me connaissent me savent aussi froide que la banquise. Mais la glace aussi fond.... Ce surnom pompeux, je l’ai gagné alors que j'étais une Nouvelle-née à la Cour de Bohême
.


I. I want know who you are
traits de caractère.
Je suis aussi froide que les glaces éternelles et aussi dure que la pierre. Nul besoin de faire connaissance ni d’essayer de le nier, c’est dans le communément admis. Toute Créature ayant croisé ma route autrefois ou récemment peut vous le dire. Je n’exprime rien, mon visage lisse reste fermé éternellement et mes sentiments prisonniers de mon cœur. Je suis froide au toucher et dans mes propos. Rien de chaleureux jamais n’échappe à ma personne. La neutralité est l’expression la plus familière sur mes traits fins. Qui sait ce que je pense vraiment ? En tout cas, ce n’est jamais visible sur mes traits. Rarement un sourire ourle mes lèvres, rarement mes yeux expriment quelque chose. Je me fais un devoir de ne rien montrer et de ne rien éprouver. Sauf parfois le dégoût et la moquerie, ces deux sentiments négatifs et avilissants pour les autres, je les laisse transparaitre et être visibles. Mais pour les autres, je reste la Reine des Glaces. La Vampiresse qui n’éprouve rien et n’a aucune pitié. Une statue vivante, pour peu que je le sois encore.

Cruelle et sadique dit-on de moi, quand on a essuyé mon courroux ou mes penchants sanguinaires. J’ai appris à survivre, entourée des pires Créatures, aussi ai-je pris le visage qu’il fallait pour ne pas devenir leur jouet. Et le meilleur moyen de ne pas être une victime est de faire partie des bourreaux. Alors j’ai appris très vite à être comme eux. Je n’ai pas un penchant avoué pour la souffrance, mais je sais en jouer à mon avantage. Qu’elle soit physique ou morale, je l’inflige sans un seul sursaut de remords ou de conscience. Peu m’importe que les autres payent, ma seule et unique préoccupation est ma survie. Moi seule compte, les autres je ne m’y attache pas. Ils sont là, pièces de l’échiquier et pions avec lesquels je joue quand il le faut. Je suis une garce finie, diront beaucoup. Une peste qui est capable de vendre ses proches pour s’assurer une sortie avantageuse. Tuer un Vampire ? Je l’ai fait plus d’une fois, par vengeance, par colère ou sous ordre. J’ai été jusqu’à livrer au Roi de la Cour de Bohême mes semblables pour avoir un meilleur statut et sa protection. Je ne suis pas forcément une sadique qui aime faire souffrir, mais je m’y connais assez bien en torture, vaste sujet d’étude qui m’a occupé un long moment. Faire couler le sang n’est pas un passe temps, mais dans ma nature. Je suis une prédatrice, en haut de l’échelle alimentaire, et je ne nie pas cette nature. J’applique donc avec fidélité ce que je suis. D’ailleurs, il vaut mieux être dans mes bonnes grâces, parait-il.

L’instinct de survie est ce qui prédomine chez moi, et ce même quand j’étais humaine. J’ai toujours fait ce qu’il fallait pour. Et pourtant, je déteste les Vampires et par définition je déteste ce que je suis. Vouloir survivre et en même temps haïr l’être qu’on est … Une jolie dualité qui me met parfois moralement au supplice. Autrefois prendre une vie humaine était compliquée, aujourd’hui je me suis faite à l’idée et je m’abreuve sans état d’âmes. Mais devenir une Canaïte n’était pas un vœu, plutôt une punition. Et j’ai des principes forgés dans le fer et inébranlables. Dans mon éducation, il m’a été inculqué qu’on ne pouvait pas s’ôter la vie. Aussi n’ai-je jamais rien fais pour. Mais bien l’inverse. Puisque je ne peux changer ce que je suis et redevenir mortelle, alors j’ai fait mienne ma nature. Et même si j’exerce ma race et peux l’éliminer sans remords, je ne fais rien pour attenter à ma vie. Non, je me suis battue dans un monde cruel et violent pour m’en sortir sans dégâts. Très vite après ma transformation, j’ai appris à masquer mes idées et ressentis pour être comme ceux qui m’entouraient. Faire partie des puissants est le meilleur moyen de survivre dans ce monde, surtout en Europe de l’Est.

Manipulatrice et dominatrice, je sais jouer avec mon entourage à mon profit. Intelligente, j’ai toujours su converser politique et économie avec discernement. Un trait de caractère que mon époux humain appréciait peu en général, mais qu’il utilisait à son avantage. Étant issue d’une famille de Sorciers, j’ai malgré l’époque et la faible condition de la femme à la fin du 16ème siècle, appris à lire et écrire. Nécessité liée à la Magie, mes parents m’ont instruite dans les rites et pratiques magiques. Dés mon plus jeune âge, je fus éduquée certes pour êtres une bonne épouse et mère mais aussi pour être douée et faire honneur à mon héritage familiale. Aussi, ai-je très vite développé une curiosité intellectuelle dépassant la Sorcellerie. Côtoyer les puissants Seigneurs de la région dés avant mon mariage, les écouter et réfléchir ont vite fait de moi une femme savante, comme on disait avec mépris à l’époque. Résultat, je suis une bonne joueuse dans les domaines politiques. Et ce trait-là m’a plus d’une fois sauvée la vie. Car savoir parler et agir parmi les puissants sans mettre son pied de travers est un art consumé chez moi. Finalement, malgré mon petit âge de Vampiresse, je connais plus de Prince, Roi ou Maitre que de simple Vampires. De nature dominante, j’ai appris à utiliser les mots ou mes atouts physiques pour obtenir ce que je désire. Et j’ai toujours ce que je veux. Le prix m’importe peu, les sacrifices aussi, tant que l’envie est comblée et satisfaite. Me vendre comme maitresse, jouer à l’amie ou exécuter un ordre m’est égal, si cela m’apporte quelque chose. Je sais me faire aimer et me rendre indispensable dans les Cours où je séjourne. Mais au fond, cela comme le sadisme n’est jamais qu’une manière de pouvoir exister et de survivre. De toute manière, je suis une arriviste et j’applique les propos de Machiavel avec délice et sagesse : la fin justifie les moyens.

Je n’ai jamais eu qu’une seule faiblesse, même humaine : ma famille. Mon plus grand regret et ma plus grande souffrance résident là. Je n’ai pu les sauver. Je n’ai pu les protéger. Et j’ai tout perdu. Quand pour me punir, l’immortalité me fut imposée, j’ai dû aussi constater la perte de mes dons de Sorcière. Ainsi tout ce que j’avais chéri et tenu m’était arraché en représailles. Torturée moralement par ma haine envers ce que j’étais devenue et physiquement par mon Sire, j’ai très vite masqué mes sentiments. La violence et le climat dans lequel j’ai longtemps vécu était peu propice aux sentiments. Après tout, on dit que j’en suis dépourvue. Et pourtant, je ressens les choses. C’est juste que pour me protéger je les masque. Si je n’avais pas de sentiments, je n’aurais pas veillé sur ce qu’il restait de ma famille humaine. Si je n’avais pas de sentiments, je n’aurais pas céder à Alessandro et ne l’aurais pas aidé à fuir… Ou mieux, je l’aurais tué cette nuit-là quand j’avais sa vie entre mes mains. Je ne suis pas naïve, je sais que j’en éprouve là au fond de moi et ils me torturent chaque nuit. Je peux aimer, mais alors je détruis l’objet de mon affection car je redoute trop qu’on me l’arrache à nouveau. Comment supporterais-je à nouveau de perdre ceux que j’aime ? C’est la raison pour laquelle en 430 ans je n’ai jamais marqué quelqu’un ni eu d’Infant. Ce serait mettre en péril leur vie et me créer un point faible. Ce serait châtier par l’immortalité comme je l’ai été. En moi, je souffre, j’hurle ma tristesse, mes remords, mon amour … Mais les cris restent emprisonnés de mon âme damnée. Rien ne transparait…. Depuis mon enfance, je suis restée malgré les siècles, cette petite fille criant pour obtenir attention et affection…. Et je l’ai eu brièvement par ma sœur cadette et mes 2 enfants. Mais ils m’ont été arrachés et depuis je masque habillement la personne fragile que je suis intérieurement.

Fragile et brisée, me détestant et faisant tout pour survivre… Quelle créature pitoyable je suis. Certaine nuit, la dualité qui m’habite est trop forte et m’arrache de larmes. Ces nuits-là, je suis invisible et ne sort pas de chez moi. Je reste cloitrée jusqu’à ce que le masque imperturbable et neutre, qui recouvre mon visage de porcelaine, soit à nouveau mis en place. Je me contrôle admirablement, ne cédant ni à l’envie, ni à la colère en publique. On dit qu’on ne peut m’ébranler. Et c’est vrai. Même si en moi, il y a une tempête de sentiments. Même si je suis cruellement en manque d’affection et que les remords me rongent toujours presque 5 siècles après…. Pour autant, je reste fidèle à moi-même et à mon code de vie. Et détestant les Vampires, je n’ai aucun mal à en fournir à mon neveu, dernier représentant de ma famille humaine. Je joue double jeu, tirant profit des deux côtés et avançant lentement les pions sur mon échiquier. Finalement, je crois que j’aime jouer avec les autres sur un plateau de domination. Ou alors est-ce la seule chose que je sache faire ?

occupation nocturne.
En quelques sortes, oui, j’ai un emploie, je dirais même deux. Rodée aux jeux politiques depuis ma transformation presque, ayant des relations dans les Cours vampirique européennes et connaissant beaucoup de puissants, devenir Conseillère fut presque logique. C’est un rôle que j’ai souvent rempli par le passé, quand je m’arrêtais dans une ville et y résidais quelques années. J’avoue que ces 50 dernières années, je les ai consacré à voyager au travers des USA sans jamais séjourner longtemps au même endroit. Mais toute errance a une fin, et j’ai choisi Shreveport comme point d’ancrage pour un moment. Je connais les Traditions, les respecte et applique et je suis une spécialiste des jeux de pouvoir et pour déplacer les pions sur l’échiquier. De plus, je sais flatter et me rendre utile. Et je fais sans état d’âme ce qui doit être fait, quitte à sacrifier des Vampires, ce que tout le monde n’arrive pas à faire. Aussi convaincre le Conseil de m’offrir le siège vacant de Conseiller ne fut guère compliqué. Certaines nuits, je suis donc au Conseil, écoutant et donnant mon opinion. Ce petit jeu m’amuse autant qu’autrefois, et je savoure ce petit statut, qui m’a aidée à m’intégrer plus rapidement en ville. Bref, je fais ce que j’ai toujours fait et je le fait à la perfection.

Il m’a aussi fallu un autre emploie, histoire de gagner de l’argent, même si je n’en manque pas vraiment et d’asseoir ma position sur la ville. N’étant pas franchement une réelle travailleuse, mon éducation ne m’a guère portée vers cela, j’ai opté pour le domaine artistique. Il a de nombreux avantages : je peux travailler de nuit, il est moins prenant et je m’y connais pour avoir quand même côtoyé de grands artistes européens. L’art aussi fut une passion quand seule et sans attache, je voyageais de pays en pays. J’ai aussi parfois acheté de belles œuvres d’art. J’ai donc dépensé une petite fortune pour acheter l’Equinox Galery en débarquant. J’avais visité les lieux, il m’avait plu. J’ai donc obtenu d’en être la gérante et propriétaire. Aussi, les nuits où je ne suis point au Conseil ni ailleurs, je me consacre à mes expositions. Je choisis les artistes à montrer, organise des soirées de vernissages, reçoit les jeunes talents, qui désirent exposer et espèrent ma clémence et un oui de ma part. Je vends aussi des œuvres d’art et parfois je m’amuse à dessiner au fusain dans l’arrière boutique. J’aime ma galerie, source de silence et de plénitude, lieu où je me ressource quand il le faut.

Bien sur, j’ai aussi des activités plus usuelles pour une Vampire. Il m’arrive d’errer en longues promenades dans la ville, de fréquenter les bars et autres lieux de perversion vampirique et humaine. Je vais aussi au cinéma, ce qui me permet de revoir la couleur du soleil et du jour. J’aime le cinéma merveilleuse invention. J’hante les expositions et parfois me trouve un amant ou une maitresse, peu importe tant que j’ai ce que je désire. Je passe aussi beaucoup de temps avec mon Neveu Sorcier. Je vénère la magie et vis avec le regret de la perte de mes dons. Ce qui ne m’empêche pas d’admirer les Mages et de les côtoyer régulièrement. J’erre donc dans les magasins de magie et noue des contacts avec des Sorciers peu farouches face à une Canaïte de mon âge. J’achète encore des grimoires que je lis. Peu m’importe de ne plus pouvoir pratiquer, si je peux encore savourer le goût de la magie par d’autres….

manie, habitudes & goût.
J’aime :
  • Les jeux politiques, manipuler mon monde, avancer mes pions et jouer au stratège
  • La Sorcellerie, souvenir de mon humanité, chose qui me fut arrachée mais que je vénère toujours. Je cherche spontanément le contact avec les Mages.
  • L’art, vecteur serein et apaisant qui m’aide à m’échapper un moment de mes pensées sombres.
  • Le sang, je suis une Vampire, j’en ai besoin pour vivre.
  • La littérature, la lecture. J’aime m’instruire, curieuse et intelligente je me suis toujours passionnée pour les évolutions de la société humaine.
  • Les promenades solitaires, les errances sans but d’une nuit
  • Ma descendances, ma famille… Ce qui a survécu et pu traverser les âges en étant encore Humain et Sorcier.
  • L’élégance, le raffinement et la beauté. Froide mais capable de s’apprêter pendant des heures.
  • Les enfants. Je ne les tue jamais, je ne les touche pas, souvenirs poignant des miens dont la vie fut arraché sous mes yeux. Capable des pires cruautés, je reste néanmoins incapable de faire du mal à un enfant quelque soit sa nature.
  • Ma liberté. Trop longtemps asservie, je déteste avoir l’impression d’être prisonnière, j’aime être maitresse de mon existence et de mes choix.


Je déteste :
  • Les Vampires, et donc par ricochet ce que je suis. Ils m’ont tout pris, m’ont détruite et créé la créature froide et sociopathe que je suis. Je peux les éliminer sans remords, froidement. J’aime peu la compagnie des miens, mais sais m’y faire tant qu’il n’est questions que de liens vagues.
  • Les sentiments, surtout l’amour qui m’a rendue sotte et fait perdre beaucoup puisqu’il fut chimère et trahison. Mais en même temps, je pleure intérieurement d’être aimée, alors que je vois là la faiblesse qui me briserait cette fois-ci définitivement.
  • L’argent, cela semble logique mais j’y ai trop goutée quand j’étais Nouvelle Née.
  • Le sexisme et le machisme, les hommes aiment se croire supérieure, j’aime jouer avec eux pour leur faire rappeler qu’une femme les dominera toujours
  • La trahison
  • Les préjugés
  • La Révélation
  • Les obligations, d’être asservie même si je peux dissimuler avec aisance ma rancœur dans ces cas-là.
  • Ma mémoire totale, qui ne m’autorise guère le repos de l’oublie
  • Qu’on arrive à briser ma carapace, me faire ressentir des sentiments et brisée la petite fille que je suis au plus profond de moi. Je déteste être percée à jour et réduite à l’état de petite chose en manque d’amour et faible.

régime alimentaire.
Je suis une Vampire. Par définition, je me nourris de sang et de préférence humain. Néanmoins comme déjà dit, j’ai un immense instinct de survie, qui m’a parfois poussée à m’abreuver de sang animal. Notamment quand j’ai traversé les plaines nord – est de l’Europe dépourvue de civilisation. Je peux aussi, puisqu’on les a inventés pour, utiliser le sang synthétique ou ces petits comprimés infects. Bien sur, si on l’exige ou si je n’ai guère le choix pour apaiser la soif. Il n’en reste pas moins que je préfère le sang, le vrai qui coule dans les veines humaines, capiteux et chauds, au goût métallique aromatisé par l’alcool ou les sentiments violents (adrénaline, peur, phéromones… Toutes des épices délicieuses). Pour ce qui est de la chasse, je me montre prudente. Soit j’ai recours à des Calices, des volontaires qui aiment la morsure, soit je séduis une proie et m’abreuve. Je ne tue pas forcément l’Humain. Si prendre une vie m’est devenu indifférent, avec l’âge j’ai appris à me contrôler. Je m’assure d’avoir toujours la permission avant de planter mes crocs. On n’est jamais trop prudent. Je prends pour calice ou proie homme ou femme indifféremment. Par contre, j’ai un interdit personnel, je ne touche jamais aux enfants ni jeunes adolescents.

disciplines.
Comme tous Vampires, je suis plus forte et plus rapide qu’une autre Créature. Je peux soit me déplacer si vite qu’on ne le perçoit point, soit si lentement qu’on ne le voit guère plus. De plus, j’ai d’excellents sens. Disons que ce fut le plus compliqué à appréhender au départ : voir mieux surtout dans l’obscurité, les sons plus perceptibles et distincts et l’odorat décuplé qui me permet de sentir le sang dans les veines des Humains. Désorientant, mais de grands avantages quand on chasse. Je ne suis pas télépathe comparée à certains Vampires, mais je possède un don d’observation immense. Habituée à scruter les visages pour m’adapter à ce que l’on attendait ou à deviner les opinions. Je perçois le moindre mouvement, le moindre changement dans l’odeur et de respiration et je l’analyse avec facilité sachant alors les sentiments, qui traversent mon interlocuteur. Et parfois j’en joue exacerbant peur, malaise ou désir. Et bien sur, comme tout Canaïte, je peux hypnotiser mes proies. Pour cela il faut un contact visuel et je peux influer une idée ou sensation. Le côté pratique est de convaincre un Humain de m’offrir son sang. Chez moi, l’hypnose va plus un plus loin d’une certaine manière. Le don obscur ,qui me fut fait lors de ma transformation, est la Chimérie. Autrement dit, je maitrise en quelques sortes les illusions, pouvant troubler un sens ou créer un mirage. J’ai atteint le niveau 4 lentement mais surement. Mes illusions en plus d’abuser plus d’un sens, elles deviennent permanentes. Je continue de pratiquer cherchant à atteindre lentement le dernier niveau. J’utilise avec précaution mes dons, uniquement quand cela est utile.

conviction.
La pire bêtise, que pouvait faire une Créature, était justement celle-là. Avouer au monde humain, que les mythes étaient réels, a sans doute été une catastrophe en soi. Bien sur, on a inventé le sang de synthèse pour permettre aux Vampires de s’intégrer… Mais nous avons notre « charme » pour convaincre. Que ce soit un représentant de ma race, qui le lance, était à mes yeux encore moins étonnant, vile créature aimant être admirée, vénérée et dominé…Mais ça reste stupide. Depuis, les incidents et autres, les réactions humaines diverses, nous avons tous en quelque sorte payé le prix fort. Je déteste la Révélation et tout ce qu’elle a perturbé dans mon existence. Avant j’étais une belle femme froide, j’errais de ville en ville, de pays en pays…. Personne ne savait ce que j’étais, personne ne se me méfiait de moi plus que cela et approcher des Sorciers était encore simple. Qui se serait interrogé sur mes motivations à parler magie ? Aujourd’hui, les Humains ne regardent soit avec adoration et m’empoissonnent avec leurs questions, soit comme une ennemie à abattre et éveille en moi l’instinct de survie. Approcher des Sorciers en est devenu plus compliqué. Je dois me faire encore plus discrète. Non, je préférais avant la Révélation, quand j’avais encore l’anonymat… Les choses étaient tellement plus simples que maintenant. Néanmoins, comme à chaque fois, je me suis adaptée pour survivre. .

signes particuliers.
Mes sœurs et mon époux ont toujours utilisé mon second prénom : Karolina. Seuls ceux qui me sont vraiment proche y ont droit.
Certains « amis » me surnomment Ania, c’est le diminutif le plus simple de mon prénom et surement la manière la plus répandue de me surnommer. Rares sont ceux qui m’appellent par mon nom en entier.
Je porte autour du cou une fine chaine en or avec un pendentif représentant un symbole de fertilité. C’est le seul vestige de ma vie humaine conservé. Un présent de ma sœur cadette Tatiana, auquel j‘accorde une valeur immense. De plus, j’ai toujours mon alliance, elle aussi accroché à la chainette.
Pour une Canaïte, je m’y connais relativement bien en magie, étant descendantes de Sorciers. J’accorde toujours beaucoup d’importance à cet art même si je ne peux plus le pratiquer.


Dernière édition par Anastazia K. Ludwic le 27/5/2012, 12:38, édité 24 fois
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime15/5/2012, 21:45

II. A true story

Nord – est de la Pologne, 1598

Je me sens faible et fatiguée. J’ai l’impression de n’avoir aucune force. C’est comme si je m’étais vidée de toute forme d’énergie ces derniers jours. Assisse sur mon lit, recroquevillée pour l’imitée la douleur, qui se fait muette en moi, je garde les jambes serrées contre ma poitrine. Anna ma sœur ainée, mariée depuis 4 ans, est venue me voir. Son époux fait la guerre, alors elle demeure avec nous. Tatiana, ma cadette à la chevelure de feu, a paniqué en voyant le sang. Il a fallu beaucoup de temps pour que notre Mère la calme. Je ne l’ai pas revue depuis qu’elle est venue constatée que j’étais bien une femme comme le disait la servante. Elle n’a pas eu un mot tendre ou rassurant. Elle voulait juste voir les draps souillés pour être sure que…. C’est Anna qui m’a expliqué et qui m’a félicité en disant que maintenant j’étais une femme, que la nature m’avait fait don de pouvoir enfanter. Et que comme elle j’aurais des enfants, qui m’aimeraient et que j’éduquerais à la magie. J’ai souris légèrement. Elle m’a aussi préparée un filtre avec des plantes médicinales, qui a apaisé la douleur. Elle est fière de moi et je me sens heureuse qu’elle le soit. Nous sommes assisse toutes deux sur le lit, en train de parler. Elle m’apprend un nouveau sort pour faire passer le temps et me distraire. La porte de la chambre s’ouvre avec fracas et je sursaute. Notre père, suivi de notre mère, pénètre dans la pièce. Il a la mine fermée et l’air si sérieux… Aurais-je fait une bêtise ?

« Puisque tu es devenue une femme, tu seras mariée cet été. J’ai un prétendant qui fera l’affaire, il a eu 30 ans cet hiver et se cherche une petite épouse pour avoir un fils. Il te fait l’honneur de t’accepter. » Déclare-t-il d’une voix très froide. Je n’ai pas l’impression qu’il soit fier ou heureux lui. Il voit juste une bouche en moins à nourrir.

« C’est un sorcier comme nous, il traque les Vampires. Tu finiras ton apprentissage avec lui et te soumettra à son autorité. Et tu lui donneras un fils. » La voix autoritaire de ma mère poursuit. J’ouvre la bouche pour dire quelque chose. « Le contrat est signé ! Pas la peine de faire ton enfant, tu n’en es plus une alors comporte toi en femme ! »

Ils n’ajoutent rien. Pas de félicitation, pas de mots gentils ou rassurants…. Avec une famille de 9 enfants, ils n’accordent leur amour qu’à l’ainé, leur fils qui reprendra le domaine. La porte se referme avec autant de délicatesse et c’est les larmes aux yeux que je me tourne vers Anna. Je ne veux pas me marier ! Je pensais finir mon initiation à la sorcellerie ici, avec mes frères et sœurs. Mais comme pour elle, maintenant que je peux enfanter, je suis mariable et une bouche inutile à nourrir. Elle me sourit tristement avant de me prendre dans ses bras et de me bercer comme un petit enfant. Ma vie me semble bien morne et toute tracée, identique à la sienne : un époux vieux, l’obligation de donner un fils, la magie à pratiquer et bien sur l’espoir maigre de survivre à chaque accouchement… Je ne suis pas idiote, j’ai déjà vu 2 de mes sœurs mourir en couche et d’autres femmes aussi que l’on devait aider par notre art médicinal …

Nord – est de la Pologne, 1608

La douleur vrille mon corps et me fait prendre conscience de certains os dont j’ignorais l’existence. Dire qu’en enfantant j’avais cru vivre les pires souffrances pour une femme…. Deux enfants, une fille et un garçon, un époux et Tatiana, qui depuis la mort de notre Mère passait plus de temps ici qu’au domaine paternel, ainsi que 5 domestiques…. Voilà ce qui composait mon logis quand le soleil s’était couchée hier… Et maintenant que les 12 coups de minuit avaient sonné, il ne restait que moi…. Allongée par terre, le sang tiède s’échappant d’une de mes blessures au niveau des côtes, je prends conscience que le Suceur de sang a bien réfléchi. Il ne m’a encore infligée aucune blessure mortelle, mais il a su me faire souffrir. Atrocement. Il est là assis dans le fauteuil de mon époux, à me regarder avec un sourire satisfait et qui en même temps ne présage rien de bons. Mes yeux remplis de larmes, eux, fixent le corps sans vie de ma cadette. Il l’a vidée de son sang, après avoir joué avec elle, pauvre gamine encore vierge… Puis lassé, il lui a brisé les cervicales comme il l’avait fait avec mon époux. Pour mes enfants, la mort fut plus rapide. Il s’est contenté de leur déchirer la gorge sous mes yeux impuissants. Il m’a brisée. Je sanglote me rendant à peine compte que la pierre est froide. J’ai perdu beaucoup de sang. J’ai mal. Mon corps n’est que souffrance et mon esprit torturé crie de rage et de tristesse mêlées. Je hais les Vampires, autant que mon défunt époux, si pas plus maintenant….

«Vois-tu ma Douce, maintenant tu sais ce que j’ai enduré quand ton vil époux a mis fin aux supplices de ma chère et tendre Katia. » Murmure d’une voix presque câline mais pas dénudée de sadisme Arkadiusz.

Je relève la tête vers lui, m’arrachant à ma contemplation morbide de Tatiana pour lui lancer un regard fiévreux. Les larmes coulent sur mes joues blanches. Elles ont le goût métallique du sang. Arkadiusz Yaworski, un Vampire centenaire voire plus, âgé et puissant qui ravage la région depuis des années, imposant sa loi. C’est mon époux, qui avec d’autres soit disant chasseurs de Vampires, a décidé de lui mener la vie dure. Trop vieux, trop puissant, ils ont voulu frappé là où ça fait mal ; sa compagne, Katia, jeune vampiresse d’à peine 50 ans…. J’ai aidé à localiser les couple, j’ai fourni les armes ensorcelées pour torturer la Canaïte et de quoi l’élimine. J’ai avec deux autres sorcières pratiqué le rituel pour les aider…. Et maintenant, je suis punie par le Vampire. Il sourit et se lève pour venir s’agenouiller face à moi, prenant mon menton dans sa main pour me forcer à relever la tête.


« Ton crime n’a pas de prix, mais je voulais que tu saches ma chère à quel point il est douloureux de perdre les siens… As-tu compris ? » Murmure-t-il en me fixant de ses yeux sombres.

« Tues-moi…. Tu as eu ce que tu désirais… Tu m’as tout pris… Tu m’as brisée… Alors tue-moi. »J’arrive à murmurer péniblement. Un os doit perforer un poumon. Chaque inspiration est douloureuse et laborieuse. La vie me quitte mais je devine que je ne mourrais peut-être pas. Je suis encore relativement jeune et solide. Je ne cache pas mon dégoût pour ce qu’il est. Ce n’était pas le premier Vampire que j’aidais à massacrer. Il rit, doucement et amusé avant de caresser ma joues froide comparée à sa peau réchauffée par le sang qu’il a bu.

« Te tuer ? Allons, allons ma douce, il y a pire comme punition que la mort… Ne le sais donc tu pas toi qui passe pour savante dans la région? » Lâche-t-il après quelques minutes. Je n’aime pas son ton ni le sous-entendu.

Veut-il me garder en vie pour faire de moi un jouet avant de m’achever ? Veut-il me laisser vivante pour que je souffre de leur mort et de culpabilité? Il doit savoir que je ne me donnerais guère la mort quoiqu’il arrive. C’est contre le principe de vie religieux de la Wicca. Il me redresse encore un peu, souriant de plus belle en admirant dans mes yeux le cheminement de mes pensées…. Désespérée, à demi-folle de tristesse et de souffrance, j’ose m’abaisser à l’implorer croyant frôler un reste d’humanité en lui.


« Pitié… Achève-moi… » C’est à peine audible tant la voix me manque et les sanglots écrasent ma gorge.

« Voyons ma douce…. » Susurre-t-il en me redressant et me coinçant dans ses bras. Je frisonne, révulsée par sa proximité et son odeur macabre. Il écarte mes mèches blondes souillées de sang et dépose un doigt sur ma veine avant de se pencher pour humer mon odeur et de laisser courir sa langue sur ma peau à peine sensible.
« Ne sais-tu pas qu’il y a pire comme sanction que la mort…. Sais-tu quoi ? L’Immortalité… »

Il empoigne ma chevelure et force ma tête à se pencher avant d’enfoncer sans douceur ses crocs dans me peau. J’hurle, ou du moins essaye. Mais brisée et à bout de force, je n’ai aucun moyen de le repousser. Ma vue se trouble et une certaine paix m’envahie…. Je ferme à demi les yeux quand il laisse mon corps presque sans vie chuter sur le sol. À travers mes cils, je le vois prendre un couteau et s’entailler le poignet, avant de venir le plaquer sur ma bouche. Je tente de résister… Mais il parvient à forcer mes lèvres… Le liquides carmins métallique et tiède coule dans ma bouche, ma gorge alors qu’il me maintient, me forçant à toujours en boire plus.

Nord – est de la Pologne, 1613

Le jour ne va plus tarder. Je le sens. C’est le moment que je préfère de la nuit. Quand l’aurore pointe son nez, mon Sire retourne se terrer dans son cercueil, plus haut dans le château. Il m’abandonne alors à la noirceur et l’humidité des cachots. Je peux me recroqueviller dans un coin et laisser l’endormissement prendre le dessus. Chaque nuit c’est le même scénario. Chaque nuit, il descend ici après s’être abreuvé de sang frais et humain et me torture. Je vais payer jusqu’à la fin de mon immortalité le crime que j’ai commis. Vivre juste avec les remords, lui a semblé trop doux. Il a préféré me garder, en bon Sire comme il dit, pour me faire comprendre mon erreur. Et moi, pauvre jeune Vampiresse, poupée désarticulée, maintenue à la non vie juste ce qu’il faut pour qu’il puisse laisser libre cours à son sadisme. Ce qu’il préfère ? Les lames en argent, qu’il manipule avec des gants et s’amuse à enfoncer dans ma chair ou juste les poser pour me bruler. L’eau bénite aussi est un breuvage auquel je goute souvent. Sinon il s’y connait en torture. Il a dû être Inquisiteur dans une autre vie…. J’ai subi presque tout ce que peut endurer un corps humain à ce niveau-là… Bien sur, moi, je me régénère et donc chaque nuit il peut recommencer. Cette nuit-ci n’a pas fait exception. Mon corps meurtri me fait souffrir et je gémis, incapable de me relever. Il m’a jeté sur le sol après m’avoir ramenée dans ma cage. Je me laisse rouler sur le dos et ferme les yeux. J’ai une conscience exacerbée de chaque os brisé par les outils de torture, de chaque plaie brulante parce que faite avec de l’argent… La bouche entrouverte, je gémis et inspire alors que cela m’est inutile. Je me mords la lèvre inférieure. Un liquide chaud coule sur mon nez, mes lèvres. J’ouvre les yeux. La souffrance accentue ma soif et le sang chaud et voluptueux coule sur ma peau, rend mes pupilles rougeâtre d’envie. Le poignet tranché de la jeune paysanne est au-dessus de moi. Il la maintient de force attendant que je cède à mes pulsions sanguinaires. Je lutte. Je refuse de jouer son jeu à nouveau. Pourtant… Pourtant, la soif gagne à nouveau. J’ai besoin de sang pour guérir. J’ai besoin du liquide carmin pour vivre…. Il m’avait bien cernée : incapable de me donner la mort et avec un immense instinct de survie. Je me redresse, utilisant mes dernières forces et saute sur la donzelle. Je la plaque au sol avant d’enfoncer mes canines douloureuses dans sa gorge et d’aspirer le sang goulument. Un rire sadique et amusé se fait entendre.

« c’est bien ma douce, comme cela tu guériras… Vide-la donc de son sang. Regarde, tu n’es guère mieux que les autres, tu agis comme tout Vampire… Guidée par ton besoin de sang. » Lâche-t-il.

Le bruit de serrure me fait lâcher le corps exsangue et sans vie de la pauvre jeune femme. Je tourne la tête, ma langue glissant sur mes lèvres pour en récupérer les dernières gouttes, en le regardant s’éloigner. Je recule et vais me terrer dans un coin de ma cellule. Mon monde se limite à cette cache et à la salle de torture. Chaque nuit il m’impose souffrance, se délectant de mes cris et gémissements, et après cela il me donne une proie… Histoire que je sois en forme la nuit suivante pour mon « éducation » comme il dit… je le hais. Lui et tous ses semblables. Je hais ce que je suis devenue. Je m’allonge sur la pierre froide et humide et ferme les yeux. La seule chose, qui l’agace en réalité, est le manque de réaction. À force, j’endure certaines souffrances mieux et ne lâche plus rien. Ne rien dire, ne rien exprimer sur mes traits l’énerve. Et aussi compliqué que cela puisse être, j’ai compris que la fin du calvaire ne viendrait que le jour où je serais une statue n’exprimant plus rien et résistant à tout. L’exercice n’est pas simple. Mais chaque nuit je gagne en maitrise lentement. Je ferme les yeux et ne bouge plus, repliée sur moi-même. Je sens le jour se lever dehors.


Cour de Bohème, 1665

Mes yeux froids et vides se promènent sur la grande salle et les différents Vampires présents. Pervertis jusqu’au bout, cruels par jeu et sadiques par plaisir… Ils sont tombés bien bas, s’abreuvant de sang vampirique plutôt qu’humain. Assisse dans mon fauteuil, j’observe les autres jouer à leur petit cirque habituel. Le dégout me monte à la gorge. Je les déteste et les crains en même temps. Je devrais être leur victime, c’était pour cette raison que j’avais été « offerte » au Roi de cette cour. Pour autant, je m’en suis sortie. J’ai utilisé les armes féminines que la nature m’a offerte et que l’immortalité a embelli ; ma capacité à négocier et à parler bien… J’ai eu une chance, je m’en suis saisie et j’ai prouvé mon utilité. J’ai même été plus loin, je me suis rendue désirable et indispensable. Mais je sais que ma position est instable. Le moindre faux pas et la moindre marque de dégoût ou de peur sera une invitation à me faire chuter. Si j’ai appris à dissimuler beaucoup face à mon Sire pour lui survivre et le lasser, je me suis encore perfectionner ici. Rien ne transparait sur mon visage toujours froid et neutre. Même mes yeux n’expriment pas le dégoût, qui enserre ma gorge à la vue de leur comportement et des tortures qu’ils infligent aux Canaïtes plus jeunes. J’ai appris à tout cacher, à sourire sur commande, à jouer la maitresse passionnée ou la bonne servante. Assisse, je n’exprime rien. Je suis couverte d’une robe de velours rouge couteuse et coiffée de boucle, à la mode française dit-on. Je n’ai jamais été en France. Peut-être un jour. Un mouvement sur ma droite attire mon regard clair. Le Roi s’installe sur son trône, je suis placée stratégiquement à sa droite comme une épouse. Pour beaucoup je passe pour la reine ou la maitresse du harem. Sa préférée en réalité parce que je lui apporte ce qu’il désire : des jeunes Vampires masculins. Je gère ses harems et en prends soin, sachant reproduire ce que j’ai subi pour cadrer et maintenir l’ordre. La main du Roi vient frôler la mienne, avant de remonter vers mon cou et de glisser le long du décolleté plongeant et recouvert de dentelle. Elle remonte ensuite vers ma gorge nue.

« Voilà une bien jolie peau et joli décolleté… Mais ma douce Karolina, il manque une décoration à ton charmant cou. » Susurre-t-il en venant frôler de ses lèvres ma gorge. Je sens ses canines pincer ma peau sensible mais je ne réagis point. Je force mes lèvres à former un sourire avant de me tourner vers lui.

« Peut-être bien …. Mais depuis quand ce que je porte vous intéresse-t-il ? » Je questionne doucement, d’une voix dépourvue de sentiment.

«Oh ma chère, tu sais bien que ta mine m’intéresse…. Et je pense qu’une petite récompense serait de mise vu le bon travail que tu fais et ta perfection… Aussi ai-je ma douce quelque chose pour toi. » Déclare-t-il en glissant un collier à mon cou. Je porte une main pour frôler le saphir qui orne son centre. « La même couleur que ton regard et aussi froid que ta personne… La pierre parfaite ma douce. »

Il se lève ensuite pour rejoindre un groupe entrain de jouer avec des nouvelles victimes. Je le suis des yeux un instant, avant de les reporter sur la salle au complet. Vivre ici m’étouffe et me rend malade. Mais je ne suis pas stupide. J’ai une place de choix, je suis gâtée et protégée. Si pour survivre il faut annihiler qui on est pour se conformer aux puissants, et bien soit je le ferais. Mon regard glisse sur chaque groupe et s’arrête sur un Vampire, plus vieux que moi, mais victime ici. Alessandro… Un dilemme à mes yeux et le seul avec qui je suis réellement cruelle. Je le déteste plus que n’importe quel autre Vampire parce que j’ai pour lui des sentiments, qui me révulsent. Aimer un autre Vampire…. Stupide et dégradant. Comment pourrais-je éprouvé des sentiments pour un être de mon espèce ? Un tremblement que je réprime remonte le long de mon dos. Je n’exprime rien en l’observant, mais je fais attention à ne pas trop m’attarder. Cette nuit aussi, j’irais le torturer pour le punir d’avoir réveillé mon cœur mort et avoir ramené des sentiments en moi.

Paris, 1932

Paris ne dort jamais. Paris la ville lumière, la ville des amoureux… Mais surtout la ville où la mode nait. Après 2 siècles d’errances à travers l’Europe, passant de ville en ville, je me suis décidée à venir dans la capitale parisienne, à visiter ce palais de Versailles une nuit où il y avait bal dont j’avais au 17ème siècle si souvent entendu parler. Libre, je le suis depuis qu’Alessandro à détruit la Cour de Bohême. Cette nuit, j’erre dans les quartiers bohèmes de Montmartre. Je ne me cherche pas une proie. J’ai un compte à régler avec un autre Vampire. Il m’a fallu du temps pour le retrouver, 50 ans en réalité. Il m’avait à l’époque causait bien des ennuies. J’ai failli périr par les flammes parce que celui-là s’était fait remarquer. Habille, il avait rejeté ses crimes sur ma personne. J’ai été assez manipulatrice pour m’en sortir, mais j’ai gardé le goût amer de la trahison d’un des miens. Et le pardon n’a jamais été chose aisée chez moi, mais la vengeance se mange froid. Je remonte la ruelle lentement. Je le connais bien, j’ai usé de mon influence auprès des Vampires dirigeant Paris et de ma diplomatie. Néanmoins je sais qu’après cette nuit, je devrais fuir la France et passé de l’autre côté de l’Atlantique au minimum. J’ai déjà prévu ma fuite. Sous mon long manteau, je cache un sabre. …

New York, 2007

Je suis installée dans un bar dit russe d’un quartier touristique de New York. La ville est grande et remplie de touriste. J’ai erré dans les expositions et les soirées depuis mon arrivée ici. C’est ici que j’ai débarquée aux États-Unis et y revenir me semblait une bonne idée. J’ai plus ou moins fait le tour du pays. Ici, j’ai calmé mon sadisme, j’ai pu être plus posée et discrète. Je n’avais aucune réputation, aucun rôle à tenir. Une aubaine après autant des siècles en Europe. Bien sur, je croise encore de vieilles connaissances, je continue à jouer avec les Maitres et Princes, sans scrupule. La politique me manque parfois. Mais je prends cette pause sans rôle préétabli comme de longues vacances, que je n’ai point eu en plus de 400 ans de vie. Je suis entrée dans ce bar à cause du nom écrit en cyrillique. Il y a un long moment que je n’ai plus entendu parler le salve. Et quelque part ce petit retour à mes racines est la bienvenue. Installée au bar, dans un coin, j’ai en face de moi un verre de vin rouge. Je ne le boirais pas mais cela fait humain et n’éveille aucun soupçon. Un homme d’une trentaine d’années s’est installé à ma gauche et tente d’attirer mon attention en me parlant. Mais comme tout le monde, il regarde surtout la télévision qui va. Merveilleuse invention avec le cinéma, qui m’a permis de revoir le soleil après tout ce temps. Je glisse mon doigt sur le bord de mon verre ne prêtant qu’une oreille discrète à ce que la journaliste raconte. Mais je capte tout. Il est question de guerre, d’économie et de crise… Finalement, c’est comme depuis toujours, les mêmes fléaux qui s’abattent sur l’Humanité, qui ne semble n’avoir rien appris de son passé. Mes lèvres scellées n’affichent aucun sourire. Je suis neutre et si mon doigt ne jouait pas sur le verre, je serais une belle poupée de cire à l’apparence si vivante comme dans ces musées où l’on représente les personnalités. La journaliste dévie sur l’histoire d’un procès et d’une révélation étonnante. Elle parle de Vampire. Mes yeux clairs reviennent sur l’écran de télévision et un vague froncement de sourcil anime ma figure, avant de reprendre cette expression neutre habituelle. Elle poursuit, décrivant ma race avec précision et parlant de sang synthétique. Mais elle décrit surtout ces créatures mythiques de la nuit avec une précision à faire peur. Je sens les regards se tourner vers moi. Pour la première fois en 4 siècles, ma pâleur, mon maintien aristocrate et gracieux, mon immobilité et le fait que mon verre reste désespérément plein sont des indices qui me vendent. Jamais avant je n’avais été démasquée, sauf par mes proies avant leur mort…

« Vous ne seriez pas un Vampire, parce que la description vous va bien ? » Questionne mon dragueur attirant mon regard de glace sur lui.

« Parce que vous croyez aux Vampires ? » Je rétorque calmement.

« Et bien, oui, on a la preuve qu’il existe…. Alors en êtes-vous une ? » Lâche une voix fluette féminine derrière moi.

Je me tourne pour observer la petite brune, qui me fixe avec une lueur d’admiration dans les yeux. Mon regard fait ensuite le tour de l’assistance, majoritairement une clientèle en dessous des 30 ans. Tous m’observent et attendent une confirmation ou non de ma part. Je sens leur curiosité. Certains éprouvent une sorte d’adoration et semblent conquis par ce que je peux être. D’autres, beaucoup moins nombreux, me fixent avec dégoût et haine. Mes yeux reviennent sur la télévision un bref instant. Même le barman me regarde curieux de savoir. Et tout ça parce qu’un Vampire s’est montré assez stupide pour se faire remarquer et avouer sa vraie nature en apportant des preuves concrètes. Ce qui a permis de vendre du soit disant sang synthétique. La seule chose qui me vient à l’esprit est qu’il faut que je sorte d’ici, pour ma survie. Comme la journaliste reprend en abordant ce fameux procès et le problème de juger coupable ou non un Canaïte, l’attention des Humains retourne lentement vers la télévision. J’en profite pour utiliser ma vitesse surnaturelle et sortir du bar. Personne n’a pu me voir bouger. Et je me doute de l’étonnement que mon absence créera. Je prends une ruelle et m’appuies contre un mur, mes yeux restant fixés sur la rue principale. Enfoncée dans les ténèbres, je suis invisible aux regards humains.

Stupide créature qui se croit intouchable et supérieure… Il a fallu forcément que ce soit un Vampire qui ose avouer l’existence du surnaturel. Maintenant, l’Humain se rappellera pourquoi il craint les ténèbres. Mais notre charme opère aussi sur beaucoup d’eux, qui vont tomber je suppose dans l’adoration et le culte. Jusqu’où ira cette comédie infecte ? Une vague de dégoût et de colère monte en moi. Les choses vont être plus compliquées et plus tendues maintenant. Combien de temps faudra-t-il avant qu’une « guerre » se déclare entre l’Humanité et les Créatures ? Je peste doucement sans qu’aucun son ne sorte de ma bouche. Il va me falloir trouver un endroit où vivre et retrouver la protection d’une Cour. En groupe, avec des règles strictes nous sommes plus à même de faire face.


Shreverport, 2012

«Et vous voulez acquérir cette galerie d’art ? Vous en êtes sure parce que si vous désirez placer votre argent intelligemment je crois qu’il existe des actions qui pourrez vous rapporter gros…. » Déclare l’homme en costume tout en fouillant dans ses papiers.

Pour ma part, je parcoure lentement la salle d’exposition presque vide où trônent encore quelques œuvres d’art non vendues par l’ancien propriétaire. Je suis tombée amoureuse de la galerie lors de ma première visite quelques mois plutôt. Aussi dés que j’ai appris qu’elle était en vente, j’y ai vu une occasion en or. J’assois ma position sur la ville et me donne un poids en tant que personnalité influente, ce qui vu mon statut de Conseiller du Maitre est le bienvenu. Mais cela m’offre aussi un refuge et une occupation pour certaines nuits bien vides et mornes. Ne plus voyager entraine en moi le besoin d’avoir une activité, car cette Cour-ci est bien différente des autres où j’ai séjourné. Et je suis sure qu’ici Alessandro ne viendra pas me relancer pour un énième affrontement…. De plus, je m’y connais en art. j’ai toujours été fasciné par cela et admirative des sentiments qu’on peut y mettre. Je suis vieille, j’ai eu le temps d’admirer certains grands artistes à l’œuvre. Je reviens vers l’homme, un avocat que j’emploie depuis mon arrivée et qui me sert bien. Il faut dire qu’il est bien payé et me craint à cause de ma nature.


« Je ne désire pas me faire de l’argent. Je veux cette galerie. Alors faites donc ce pour quoi je vous paye si cher et obtenez moi le titre de propriété ! » Je susurre d’une voix glaciale et vaguement menaçante, mes yeux froids planté dans les siens. Je sens sa peur monté lentement. Il sort un papier qu’il me tend rapidement, cherchant à éviter mon regard transperçant.

« Et bien, signez… J’ai remplis les démarches cette après-midi et vu le prix que vous mettez, je suis sure que le bien sera à vous, madame Ludwic » Murmure-t-il d’une voix tremblante.

Je prends le papier et y appose ma signature sans le lire. J’en connais déjà la teneur. Et tant que j’obtiens ce que je convoite, le reste importe peu. Je lui rends le document, avant de refaire un tour de ce qui sera bientôt mon chez moi et mon nouveau lieu de jeu. J’aurais l’occasion de découvrir un nouveau métier et de m’amuser un peu. J’apprécie cette ville, pour diverses raisons. La Louisiane est marquée par la Magie depuis des siècles, cela se sent dans l’air. Mais c’est aussi une ville typiquement vampirique et surtout mon neveu y vit. Mon dernier descendant Humain et Sorcier est gouverneur de cet état. J’ai été heureuse de pouvoir mettre la main sur lui et de lui venir en aide. Oui, j’ai repris mon occupation première : les échecs… Sauf que moi, j’y joue grandeur nature avec diverses Créatures. Finalement, l’immortalité ne change pas un caractère, elle ne fait qu’apporter un peu plus de sagesse et encore… Pour une fois, j’autorise mes lèvres à former un sourire mais personne en peut le voir.[/i]


III. That thing I want to tell you
pseudonyme. Ryuna, Ennostiel, junon ou Calli âge. plus très loin de la trentaine code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer. avis général à propos du forum. Bof.... avatar utilisé. January Jones


Dernière édition par Anastazia K. Ludwic le 27/5/2012, 13:21, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime15/5/2012, 21:46

Alors j'ai créé le compte et comme demandait en Mp aux administratrices, je doute de la faire en 2 jours comme habituellement.... Ma vie étant ce qu'elle est en ce moment, je pense qu'elle sera finie début juin... Si je peux trainasser jusque là ...

Je suis un peu paranoïaque, sinon j'aurais attendu pour la créer de tout avoir rédiger ><
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime15/5/2012, 21:52

Comme tu le sens miss mais on te réservait le pv jusque début juin de toute façon tu sais =)
Fin c'est jamais que dans deux semaines donc je ne crois pas que ça pose vraiment soucis!
Courage pour ta fiche, hâte de la voir finie :004/:
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime15/5/2012, 21:56

Re-bienvenue du coup ^^ Bonne rédaction, elle est alléchante la madame...
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime15/5/2012, 21:57

Re-bienvenue parmi nous et bonne chance pour ce nouveau personnage :)
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime15/5/2012, 22:11

MAMOOOOOOOOOOOOOOOOOUUUUNNNNNNNNNNEEEEEEEEE !!! * Se jette sur elle, se blottit dans ses bras et ronronne*

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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime15/5/2012, 22:16

Ouch, celle-là je m'y frotte pas sans mes flingues et 3 kilos de chaine en argent. Remarque...ça serait pas mal comme perspective. Cool
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime15/5/2012, 22:19

Merci à tous

@ Alek: Oui je sais, mais en ce moment je suis méga parano.... la faute au travail ><
Merci Miss :)

@ Ducan: Merci, oui alléchante mais à longues canines XD

@ Téméraire : merci :)

@ Amber: ma maso de fille *gros câlins* promis toi je ne te mangerais pas :)

@ Julian: continue avec tes chaines tu m'intéresse là.... je vais te mater moi, j'ai toute la panoplie pour XD
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime15/5/2012, 22:51

Hey rebienvenue Callie Ma caille!!
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime15/5/2012, 23:57

Re-bienvenue!

Mâter Julian? *prend des pop-corn et s'installe dans un fauteuil confortable*

Bon courage pour ta fiche!
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime16/5/2012, 06:12

Mhhhnnnnaaaaaaannn, elle est pas masoooo !

Elle est .... Elle essssttttttttt, désespérée ?

T'inquiète, Vi' va régler les choses, ça te dis un tour de manège ? :020/:
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime16/5/2012, 07:01

MDR ce smiley maintenant me fait trop pensé à Loki qui dit "tu te rend compte de ce que je suis?! Je suis un Dieu!!" et Hulk qui le prend par un bout et le valdingue dans tous les sens, le frappe au sol, comme si c'était une poupée... Cette scène est géniale et je vais tout de suite arrêter 1) de spoiler 2) de flooder.
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime16/5/2012, 12:19

Bienvenue la méchante madame Cool
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime16/5/2012, 14:38

Merci Miss Morgane ^^

Amber je l'aime beaucoup, je vais la chouchouter, Vialy j'ai déjà fait la liste des tortures à lui faire subir ..... Quoique s'il me laisse ne paix, je lui laisserais la vie.

Allessandro: t'inquiète chéri je m'occupe de toi avant de Julian ^^
Ahhhhhhhhhhhhhhh j'ai adoré cette scène de The Avengers, j'étais morte de rire :025/: Culte comme scène lol

Lyle: merci petit mortel... Et je ne suis pas méchante, juste arriviste.
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime16/5/2012, 17:54

CHUUUTT ! J'ai pas encore vuuuuuuuuu ! XD
( Mais j'suis morte de rire déjà, ça promet )

Ohh oouuii ! ♥

Pour Vi', on va sérieusement parler d'un lien toi et moi après ta validation !
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime16/5/2012, 17:57

Ah va le voir, ce film est trop ... j'ia adoré, bourré d'humour en prime ^^

Oui oui je te mangerais une fois validée, promis Vitaly ^^
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime17/5/2012, 09:35

Pour son emploi, comme vu son super caractère de dominante je la vois mal avoir un chef, j'hésite entre:

directrice du STRAND THEATRE ou gérante de l'EQUINOX GALLERY

Et il n'y a pas d'indication de races pour ses postes, donc je demande lequel est possible à envissager?

EDIT:

En statut j'ai mis ancienne en référence au statut de la description... mais euh 430 ans ça me semble jeune pour une Ancienne Oo (Ou j'ai trop l'habitude des antiquité ^^")

Accessoirement, miss politique étant du clan du maitre, peut-elle être conseiller?
Ou a-t-elle un autre rôle?
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime18/5/2012, 16:11

Conseiller c'est envisageable, à vrai dire, j'y avais pas vraiment songé mais oui, elle pourrait avoir ce statut. Pour le boulot, l'un dans l'autre, après je la vois plus en gérante de l'équinox mais fondamentalement c'est la même chose. Pas de spécification.

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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime18/5/2012, 16:32

Ah non mais conseiller j'y ai pensé ce matin en finissant son caractère, vu qu'elle a un peu l'habitude de la politique (beaucoup elle passe sa vie à faire ça) et qu'elle connait beaucoup de puissants..... Disons qu'elle peut être un atout si elle s'en donne la peine ou qu'on l'utilise bien
Va pour l’équinoxe alors, j'avoue avoir une préférence pour aussi ^^

Merci pour ta réponse Chouchoute :)
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime19/5/2012, 11:17

Bienvenue sur le forum :D Bon choix d'avatar Wink
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime19/5/2012, 11:18

Merci

J'aime beaucoup ton avatar (Diane <3)

et une jolie sorcière, il nous faudra un petit lien *_*
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime25/5/2012, 07:28

Et voilà, ne reste que la biographie et le code règlement.
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OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys

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SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime25/5/2012, 10:05

Pour le code ça devrait être rapide lol Wink
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime25/5/2012, 13:17

Oui je le connais par coeur Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Ania - The Ice Queen [TERMINÈE]   Ania - The Ice Queen [TERMINÈE] Icon_minitime

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