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 Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished

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Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Empty
MessageSujet: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 18:42

Don’t count your chickens before they turn into KFC
Emmanuel Deveraux


© Azrael

Prélude

date et lieu de naissance. 1 août 1984 à Lannion (Bretagne), France nationalité. française, bien qu’il ait un visa américain votre forme animale. loup noir aux prunelles ambrées date de la trasformation. 28 novembre 2012 type de métamorphe. hybride camp. cabot état civil. célibataire lieu d'habitation. southampton métier. stagiaire au Breath's Writing étiquette qui vous est collé. Emmanuel est nouveau en ville, bien que ça fasse presque un mois qu’il est arrivé. Les gens le perçoivent comme un jeune homme renfermé et distant. Ils préfèrent l’éviter quand ils le peuvent. Il est malheureusement soumis à des sautes d’humeur très fréquentes, surtout aux alentours de la pleine lune, qui font fuir le peu de monde qui daigne lui adresser la parole. Pourtant, Emmanuel est d’ordinaire un garçon très aimable, drôle et gentil. Mais ça, les gens de Shreveport ne le savaient pas et ne veulent sûrement pas le savoir. Ils se fient aux apparences et puis c’est tout. Ils ne veulent plus faire confiance pour se retrouver égorgés un peu plus tard… Emmanuel reste donc la plupart du temps dans son coin, avec son livre, essayant de lire, de se concentrer sur autre que ce qui se passe dans sa tête. Il apparaît alors comme taciturne et asocial.


I. I want know who you are

traits de caractère.
Emmanuel est quelqu’un de très drôle, aimable mais aussi studieux et attentif. Il est bien souvent pris pour un rat de bibliothèque car il adore les livres, mais il sait aussi se montrer très adepte de la nature et de promenades. Il ne passe d’ailleurs pas un jour sans aller marcher dans les bois, ou au bord de l’eau. C’est une personne également très humble et sincère. Peut-être un peu trop franc d’ailleurs. Il n’aime pas le mensonge et la trahison, ni l’hypocrisie. Il aime les gens honnêtes et vrais. Pourtant, il lui arrive parfois de se montrer sous une autre facette, bien moins glorieuse. Il est quelques fois susceptible, irascible, jaloux et possessif. Bien avant même d’avoir été mordu. Cependant, ses sautes d’humeur étaient bien moins notables alors. C’était comme si la bête avait exacerbé toutes ses émotions en plus de ses sens. Surtout les plus sombres. Emmanuel est devenu plus agressif, défendant un territoire tout autant physique que sentimental ou psychique. Un rien l’irrite, comme un parfum trop fort ou un enfant qui pleure. Et puis il y a les femmes. Son comportement avec les femmes a changé aussi. Hier, il était timide et discret, osant à peine adresser la parole à l’une d’entre elle, lui d’habitude si ouvert et sociable. Aujourd’hui, il n’hésite pas à leur offrir un verre, à les inviter à danser et à boire un café chez lui. Le jeune homme aurait pu trouver cette métamorphose libératrice dans un sens, mais c’était bien loin d’être le cas. Il ne se reconnaissait plus. Ne reconnaissait plus celui qu’il devenait. Alors il s’est renfermé sur lui-même dans ce monde étrange, dans sa tête, son esprit maintenant peuplé de chasse et de forêts sombres. Il n’ose plus aller vers les autres, de peur que la bête ne surgisse pour les dévorer, autant physiquement que sentimentalement. Il a peur des répliques acerbes qui s’échappent d’entre ses lèvres pourtant guère habituées à ce genre de propos. Il craint le bien des autres bien plus que le sien. Il sait qu’il perd doucement la raison et la seule chose qui l’empêche de se laisser aller dans cette torpeur infernale est la conscience aigüe du fait qu’il blesserait bien plus de gens s’il se laissait glisser dans la folie. Folie qui semble refermer ses mâchoires toujours un peu plus sur sa gorge chaque jour à mesure que son esprit humain lutte contre l’animal, se refuse de le laisser pousser son hurlement de délivrance…
occupation diurne.
Emmanuel vient de décrocher le poste de stagiaire au Breath’s Writing. Il a réussi à passer l’entretien d’embauche malgré ses soucis émotionnels et le gérant a décidé de le prendre. Il espère pouvoir conserver ce poste assez longtemps car s’il l’a choisi, c’est parce qu’il fait appel à ses goûts humains, à sa passion pour les livres. Il les aime tous, des plus anciens au plus récents et possède une connaissance relativement importante sur chacun des genres. Tant qu’à travailler, autant le faire dans une branche qui nous plaît, n’est-ce pas ? D’autant plus lorsque ce travail représente une bouffée de liberté, comme c’est le cas pour Emmanuel, qui ne trouve de repos qu’au milieu des livres.
En dehors de son travail et des livres, Emmanuel passe beaucoup de temps à se promener, que ce soit à pied ou à vélo. Il aime beaucoup faire du vélo, en ville ou en forêt. Il ne saurait expliquer pourquoi, mais il adore ça. C’est étrange, quand on y pense, un loup qui prend son pied sur un vélo… mais Emmanuel est comme ça.
manie, habitudes & goût.
› Il porte toujours ses lunettes, malgré le fait que sa lycantropie nouvelle ait guéri sa vue
› Il en a juste fait changer les verres pour qu’ils ne soient plus correcteurs
› Il se réfugie dans ses livres lorsqu’il est stressé ou apeuré
› On peut donc souvent le retrouver assis en tailleur au milieu de ces derniers, par terre
› Il aime la solitude mais a peur de son loup dans ses moments-là
› Il aime le whisky
› Il mange beaucoup de fruits mais pas beaucoup de légumes
› Il n’aime pas les insectes, en particulier les mouches, les puces et les tiques
› Il n’aime pas non plus les sucreries
› Etrangement, il aime aller courir dans les marais et se battre avec les alligators les nuits de pleine lune
› Il prend une douche le matin et le soir
› Il dort généralement nu
› Il aime se rouler en boule sur le canapé, devant la cheminée
› Il adore le jell-o
› Il aime jouer au billard et est même plutôt doué
transformation.
La bête d’Emmanuel est un puissant loup noir aux yeux comme de l’ambre en fusion. Il a le poil mi-long, soyeux. C’est un animal à la fois mortel et gracieux. Etrangement, il reflète si bien Emmanuel, contrairement aux émotions qu’il fait ressortir en lui. Le loup d’Emmanuel est joueur, il aime courir, ou juste hurler à la lune. Mais dans ces caractéristiques innocentes, il se montre aussi terriblement cruel et sauvage… mais c’est un animal, pour lui, ce n’est pas grave, pas le mal.
Les transformations d’Emmanuel sont très douloureuses. Il a l’impression que chaque os de son corps se brise, que chaque muscle se déchire et que son crâne explose. Il souffre le martyr, hurle et pleure. Il essaie de se retenir. De se retenir de se transformer, de crier. Pourtant, rien ne peut l’arrêter. Rien du tout. Le désespoir s’empare de lui chaque mois, chaque nuit durant lesquelles il doit se transformer. Affronter cette bête en lui. La sentir déchirer son être en morceaux pour s’en échapper. Comme s’il était une cage et qu’elle en explosait les barreaux.
conviction.
Comme beaucoup, au début, Emmanuel n’y croyait pas. D’autant plus que sa France natale ne semblait pas être en proie à autant de « monstres » que les Etats-Unis et la Russie. Il avait entendu des bruits d’un peu partout, ayant des connaissances à travers le monde, lui qui cherchait toujours à se procurer un livre en particulier, quitte à payer le prix. A vrai dire, la Révélation n’avait guère changé sa vie. Il ne faisait pas plus attention que ça à ses voisins, n’essayait pas de deviner si la mamie sur son palier était effectivement la vieille sorcière dont elle avait l’air ou pas. Pour Emmanuel, c’était chacun sa vie. Il en oublia alors presque tout cela. Ça faisait partie de la vie, un point c’est tout. C’était sa philosophie jusqu’à ce soir-là. C’était une nuit de pleine Lune. Il était parti se promener. Les forêts bretonnes regorgent de légendes… mais il avait été bien en peine de surprendre l’une d’entre elle… Comment ne pas accepter, se rentrer une bonne fois pour toute dans le crâne, la Révélation quand celle-ci penche son museau dans vos tripes ?
signes particuliers.
Emmanuel n’a pas de tatouage, ni vraiment de signes particuliers qui le détacheraient des autres, à part le fait qu’il soit taciturne maintenant qu’il est devenu loup. Mais ceux qui le connaissaient avant ne sont plus à proximité pour en témoigner. Sinon, il a bien évidemment la cicatrice laissée par le loup qui l’a transformé. Elle barre son ventre d’un tissu rosâtre.


II. A true story


Option 2: la version anecdotique
Il court. Il sent l’herbe sous ses pieds, sous les mains. Il sent sa douce caresse, comme une amante soulagée de le retrouver. Aimante. Tendre. Il a envie de se rouler dans les tiges frêles et de frotter son nez dans la terre humide. Mais il est bien trop perturbé par ces petits points blancs qui tombent du ciel. Ils sont froids, ils fondent sur son poil et dans sa bouche alors qu’il s’amuse à les attraper. Il ne ressent pas le froid. Il sait qu’il aurait pourtant du. Il aurait du grelotter. Mais non. Rien du tout. Il ne ressentait que l’adrénaline courant dans ses veines comme un torrent. Fouettant son corps comme les vagues qui s’écrasent sur une falaise. Puis, soudain, son attention fut détournée de la neige. Il lève la tête vers le ciel où quelques étoiles percent à travers le couvert nuageux. Elles brillent comme des petits diamants. Il penche la tête sur le côté, renifle et hurle à la Lune qui daigne se montrer à son tour. Le son qui s’échappe de sa gorge est étrange à ses oreilles. Il ne parvient pas à reconnaître sa voix. Ce n’est pas une voix. C’est un long hululement, un animal. Il tressaille mais ses sens sont de nouveau attirés. Une odeur, une fragrance légère que la neige ne dissimule pas encore dans son manteau blanc. Il se met à courir. Les branches fouettent son flanc. Il ne se souvient pourtant pas que celles-ci l’atteignaient plus haut que le genou. Il grogne à mesure qu’il se rapproche de la source de la senteur. Un grondement qui fait vibrer tout son être. Il entend un son précipité. Sa proie, l’objet de sa convoitise s’enfuit. Il force sur ses muscles. Des muscles dont il n’a jamais eu conscience auparavant. Mais ce ne sont que des pensées secondaires. Il remonte le fil de l’odeur. Encore. Un peu plus près, un peu plus vite. Cours. Cours encore. Saute. Il saute. Il bondit dans les airs. Avant de retomber plus loin. Ses griffes — des griffes ? quelles… ? — pénètrent profondément dans la chair. Il roule avec sa victime dans un buisson. Des épines se coincent dans sa fourrure. Une touche de poils y reste accrochée. La chaleur s’échappe du corps en dessous de lui. Il goûte sur sa langue une saveur exquise. Il ne sait pas qu’est-ce que c’est mais il n’a jamais rien goûté de meilleur. Un gémissement s’échappe et un frisson parcourt son échine. Il aime sentir la peur. La mort. Il ouvre les mâchoires et plonge ses crocs dans le coup frêle de biche. Elle est ravissante. Apeurée, coincée sous ses griffes et sous le poids de son corps. Il ne réfléchit plus. Il pense uniquement au bien-être qui s’empare de lui. Il se sent repu. Comblé.

NON ! Emmanuel se réveille en sursaut. Son souffle se fait haché, difficile alors qu’il se souvient de son rêve. Etait-ce vraiment un rêve ? Il avait l’air si réel. Il se souvenait maintenant de tant de sensations. Il se rendait maintenant compte que dans ce rêve, il n’était pas un homme. Non. Un animal. Il revoyait le regard désespéré de la biche et eut un haut-le-cœur. Il plaça sa main devant sa bouche. Il eut le temps de l’entrapercevoir pourtant. Elle était maculée de terre, d’herbe. Il frissonna. Frissonna encore lorsqu’il remarqua son corps couvert de feuilles mortes craquantes à cause du gel. Que… Il ne comprend pas. Il frisonne à nouveau. Le vent s’est levé. Il charrie une odeur à la fois immonde et familière. Emmanuel ne veut pas savoir. Il ne veut pas comprendre alors que son esprit relie déjà les points entre eux. Une ombre noire passe devant ses yeux. Il la chasse de la main, distrait. Puis une seconde. Il émet un petit grognement. Un nouveau geste. Cette fois, une mouche repose dans sa paume. Il cligne des paupières. Une fois. Deux fois. Il a attrapé une mouche. Il la jette au loin, précipitamment, avant d’essuyer ses mains dans les feuilles. Il humecte ses lèvres, goûte le goût cuivré qui s’y est déposé. Ses doigts rejoignent sa bouche. Rouges. Il frotte. Du sang séché. Il sait. Il sait que c’est du sang séché. Il se souvient de quand il était petit et qu’il saignait du nez durant son sommeil. Il était barbouillé de sang aussi. Mais là, ce n’était pas le sien. Il le savait. Finalement, il tourna la tête et contempla le cadavre de la biche que la bête avait tuée. Qu’il avait tuée. Et il vomit.

Emmanuel était rentré chez lui comme dans un état second. Heureusement, il connaissait des chemins pour éviter les rues fréquentées. Il ne savait pas quelle heure il était. Il savait juste qu’il était nu, couvert de terre, de feuilles, d’herbe, de sang et de vomi. Il avait marché pendant ce qui lui semblait des heures avant d’apercevoir un début de civilisation. Comme un déclic, une bouffée de peur s’empara de lui. Avait-il fait du mal à sa famille avant de s’attaquer à cette biche ? Avait-il dévoré tout aussi sauvagement ses parents et sa jeune sœur ? La peur lui serra les tripes alors qu’il se mit à marcher plus vite, avant de courir pour rejoindre la petite maison. Ouvrant la porte à la volée, il hurla le nom de ceux qui lui étaient le plus chers. Il n’entendait que son cœur cogner rageusement contre ses côtes. Son regard tomba sur la cicatrice qui lui barrait l’estomac. Il frissonna. Un loup. Un loup-garou. Il ne pouvait quitter la balafre rosâtre sur sa peau, pantelant. Finalement, une voix s’éleva. Légère et inquiète. Manu ? Manu, c’est bien toi ? Mais qu’est-ce que… Qu’est-ce que tu fais à poil et couvert de… de… ça ? Il leva les yeux et croisa ceux de sa sœur. Elle était en pyjama, les cheveux ébouriffés, les bras croisés sur la poitrine. Ça ne te ressemble pourtant pas de boire comme un trou et de finir à poil dans la forêt. Elle décroise les bras et lève les yeux au plafond pour éviter de contempler la nudité de son frère. Papa et Maman, où sont-ils ? Ils vont bien ? Elle le regarde à nouveau et s’avance, le doigt tendu pour toucher sa peau. C’est quoi ça… ? Du sang ? Qu’est-ce que tu as fait, Emmanuel Deveraux ? Il recule, juste à temps pour que sa sœur ne le touche pas. Un grondement sourd s’élève d’entre ses lèvres, résonnant dans son ventre. N’approche pas, Cara. S’il te plaît. La peur, la tristesse et l’incompréhension luttent sur le visage de l’adolescente alors que des bruits de pas se font entendre. Le soulagement envahit Emmanuel alors qu’il voit ses parents bien vivants. Etonnés, surpris, mais vivants.

---

Emmanuel fixe le plafond de sa chambre. Il est un peu fissuré. Ou bien ce n’est qu’une écaille dans la peinture. La lune n’est plus pleine mais la lumière qu’elle diffuse au travers des carreaux éclaire la pièce presque comme en plein jour. Il a peur de dormir, de s’abandonner au sommeil. Peur une nouvelle fois de s’éveiller hors de son lit, couvert de feuilles et d’immondices. Les doigts crispés sur la couverture, il lutte pour garder les yeux ouverts. Il voit très nettement cette fissure. Le grain de poussière qui tombe comme un flocon dans les rayons lunaires. Il le voit virevolter, se diviser sous le coup d’une brise imperceptible. Les deux petits flocons de poussière, si minuscules, dansent un ballet des plus beaux, presque romantique. Emmanuel cligne des yeux. Il ne porte même pas ses lunettes. Il a changé. Il le sait. Et pas qu’au niveau de cette présence qu’il sent constamment dans son crâne. Comme s’il partageait son être avec un autre individu. Mais bien loin d’être un autre être humain, Manu vivait avec un loup. Et celui-ci lui faisait peur. Ses doigts se crispèrent encore sur le drap alors qu’il reconnut les prunelles ambrées qui le regardaient intensément. Il savait que la bête était à l’intérieur, pas en face de lui, que ce n’était qu’un tour de son imagination, ou une hallucination. Un délire profond. Pourtant il voyait bel et bien ses iris brûlants. Le jeune homme frissonna dans son lit. Pas de froid. La peur enserrait son cœur. Pas pour lui. Il n’avait que faire de ce qu’il allait devenir. De ce qui pourrait bien lui arriver. Non, il avait peur pour ceux qu’il aimait. Un nouveau nuage de poussière se décolla de la fissure quand sa sœur marcha en talonnant un peu trop à l’étage du dessus. Il ne pouvait quitter ce spectacle des yeux. Longtemps, il observa cette danse immuable et ses yeux commencèrent à se fermer. Ses paupières tombaient toutes seules, occultant la scène. Il luttait, ouvrant précipitamment les yeux à chaque fois qu’il avait conscience de les fermer. Mais bientôt, il ne put plus rien y faire et sombra dans les bras de Morphée.

Il marchait dans l’obscurité croissante. Il était parti se promener dans la forêt, juste avant la tombée de la nuit. Juste assez longtemps pour pouvoir contempler le coucher de soleil du haut de la falaise. C’était l’une des choses qui lui plaisaient le plus. Il aimait la poésie et la noblesse du soleil couchant. Il avait hâté un peu le pas. Il était en retard. Comme si le soleil allait se formaliser s’il arrivait deux minutes plus tard. Pourtant, les mains enfoncées dans ses poches, un bon jean et de bonnes chaussures de randonnée, Emmanuel pressait le pas. Quand il arriva à destination, l’astre solaire se déchirait en lambeaux nuageux, se teintant d’une profonde teinte purpurine. Le jeune homme inspira l’air frais, l’odeur des sapins et de l’herbe gelée. Il faisait froid. Le vent se levait, charriant quelques grains de sable provenant du contre-bas. Il reste encore. Encore un peu, jusqu’à ce que l’astre disparaisse complètement derrière l’océan. Il pousse enfin un soupir d’aise, contemple le jeu des vagues avec l’opalescence de la Lune. Il lève les yeux vers elle. Douce amie. Tendre confidente. S’il savait. S’il avait su… Il frissonne mais s’interrompt dans son geste alors qu’un son le fait se figer. Un long hurlement résonne entre les arbres figés pour l’hiver. Il se retourne, sort les mains de ses poches. Ses lèvres s’entrouvrent. Derrière lui, la Lune semble le regarder avec un sourire à la fois désolé et savoureux. Un nouveau frisson le traverse mais il se décide à rejoindre le couvert des arbres malgré tout. Il sait qu’il avance vers la source du bruit mais c’est la seule solution pour rejoindre la maison. Pour rejoindre la ville. De nouveau, il force sur ses muscles, les oblige à fonctionner plus activement. Il ne court pourtant pas. Il arrive à l’endroit où le terrain forme une dépression. Une petite vallée, un creux, dans la forêt. La lune brille, nappant le paysage d’argent liquide. Le souffle d’Emmanuel forme un nuage de vapeur devant ses lèvres. Il se fige. De l’autre côté du trou, se tient une créature. Il n’aurait jamais du s’oublier dans la routine. Jamais. Un long frisson le parcourt de la tête au pied et le loup hurle son amour à la Lune, savourant la peur de l’humain. Humain qui est partagé. Partagé entre l’envie de fuir en courant et celle qui lui chuchote de ne pas faire de gestes brusques, de ne pas courir. De ne pas hurler. De ne pas, surtout pas, quitter la bête des yeux. Il tente un pas sur le côté et l’animal imite son geste comme un miroir. Un regain d’espoir jaillit dans le cœur du jeune homme. Peut-être, peut-être pourrait-il tourner ainsi jusqu’à arriver de l’autre côté. Il continue alors. Un pas après l’autre. Doucement. Lentement. Il ne veut pas attiser l’envie, le désir de l’animal. Alors qu’il plonge ses yeux dans les siens, il ne parvient pas à y reconnaître la moindre trace d’humanité. Pourtant il sait. Il sait que ce n’est pas un loup normal. Si noir… Et ces prunelles ardentes. Il frissonne à nouveau et le loup montre ses crocs acérés. Il déglutit avec difficulté, recule d’un pas et ne peut s’empêcher d’émettre un son apeuré alors que la bête bondit au milieu du creux. Il recule encore. Juste un peu. L’animal grogne. Emmanuel se fige. Il se perd dans l’abîme flamboyant de ces iris irréels. Seigneur… Juste un murmure, dans un soupir. Une supplication. Une prière. Car il voit sa propre mort jouer dans ces iris-là. Il passe sa langue sur ses lèvres, s’apprête à s’élancer pour s’enfuir. Courir. Courir sans s’arrêter. Instinct de survie. Il n’y peut rien. Il détourne les yeux du loup et s’élance entre les arbres, luttant contre les branches qui lui giflent le visage. Il entend l’animal bondir à sa poursuite. Il ferme les yeux, une larme roule sur sa joue et gèle avant même de s’écraser au sol. Emmanuel la suit, juste quelques instants plus tard. Il roule dans l’herbe durcie, sent les griffes lézarder son blouson. Il parvient à se retourner, il en sait comment. Un sanglot s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’il contemple dans toute sa splendeur la main de sa mort. Le museau de la bête et si proche de son visage. Il ne veut pas mourir. Pas aujourd’hui. Il avait encore tant à faire. Tant de choses à accomplir. Une nouvelle larme roule sur sa tempe pour se perdre dans ses cheveux. Le loup recule. L’humain bat des paupières, ne voulant croire à sa potentielle libération. Non, il n’aurait pas du y croire. Pas une seconde car il sent les mâchoires se renfermer sur son abdomen. Son blouson en lambeaux. Un morceau de peau s’en va avec lui. L’air froid se glisse sur sa peau nue et à vif. Il frissonne et hurle sa douleur. Il entend à peine le grognement de satisfaction du loup qui renifle ses chairs sanguinolentes. Il sent pourtant parfaitement sa langue râpeuse et la viscosité du sang qui s’écoule sur sa peau. Il ferme les yeux, prit pour s’évanouir, pour ne plus rien ressentir. Il entend le loup chanter sa victoire à la Lune et tout devient noir… Enfin.

Emmanuel se réveille en sursaut, épuisé et en sueur. Ses doigts enserrent le drap du dessous. Il cligne des paupières et le décor de sa chambre se dessine bien vite devant lui. Au moins il n’est pas perdu dans la nature. Il fixe la pénombre jusqu’à ce que sa respiration se calme. Inspire. Expire. Inspire… Il pousse un soupir et prend son visage entre ses mains. Il avait souhaité la mort mais tout ce qu’il avait obtenu, c’était une malédiction. Sa propre bête le regardait avec ses grands yeux de flammes, comme si elle ne le comprenait pas. Peut-être était-ce le cas. Il secoue la tête. Il ne peut pas rester là. Ne peut pas rester avec sa famille. Trop dangereux. Il se lève, repousse les draps. Il regarde le paysage à travers la fenêtre. Sa maison. Il ne veut pas partir. Il doit partir. Il ne peut faire autrement. Il ne veut pas les mettre en danger. Il ne se souvenait même plus s’il avait déjà quitté la maison, quelques jours auparavant, lorsqu’il s’était transformé ou s’il l’avait fait dans la maison avant de s’enfuir vers les bois. Il ne se souvenait plus. Il passe la main sur ses yeux, secoue à nouveau la tête. Il enfile un peignoir vieux comme le monde et sort de sa chambre. Il va se réfugier dans le salon. Le feu brûle dans la cheminée et il se perd dans sa contemplation. Il ne se lèvre que pour remettre du bois quand le feu se meurt. Le petit matin arrive et la maison se réveille doucement. Il entend ses parents et sa sœur s’afférer à l’étage avant qu’ils ne descendent. Ils le trouvent là, toujours assis dans le canapé, en face du feu. Sa mère ose s’avancer un peu. Il n’a même pas besoin de se retourner pour en être convaincu. Il sent sa fragrance délicate. Il ferme les yeux et fronce les sourcils, peiné par ce qu’il devient. Emmanuel… ? Il finit par se lever, fait face au restant de sa famille. Ils ont été les plus gentils du monde avec lui alors même qu’ils devinaient qu’il n’était plus comme eux maintenant. Ils l’avaient accepté. Avaient même fait quelques plaisanteries. Papa ne sera plus le seul à aimer son steak saignant ! Il avait même rit avec eux. Il avait eu l’impression de toujours faire partie de cette famille, comme auparavant. Mais plus les jours passaient, plus les cauchemars le hantaient, plus il savait qu’il ne pourrait rester. C’était bien trop dangereux. Il accorde un regard attentif à chacun d’eau. Sa petite sœur si ravissante, si frêle et pourtant si forte. Elle n’avait pas hésité à venir le chatouiller alors qu’ils jouaient au Monopoly et qu’il lui avait piqué la rue qu’elle voulait. Sa mère, aux yeux si tristes, si pleins d’espoir. Il lui offrit un sourire navré. Son père, bien droit, la main posée sur l’épaule de sa femme, rassurante. Emmanuel voyait de la fierté dans son regard. De la peine aussi, mais une résignation qui lui faisait mal au cœur. Son père avait déjà deviné ce qu’il s’apprêtait à leur annoncer. Et il comprenait. Il jugeait aussi que c’était la meilleure des décisions. La plus sage. Je ne peux pas rester ici… C’est trop… trop dangereux. Je risquerais de vous blesser. Voire pire. Je ne veux pas. Il secoue la tête, arrête d’un geste sa mère qui veut se rapprocher, argumenter. Non, Maman, je ne peux pas rester. Pas tant que je ne contrôle pas… cette bête en moi. Cet animal qui ne désire que sang et violence. Finalement, il la laisse approcher, la laisse se blottir tout contre lui. Le reste de la famille suit peu après, l’enlaçant de leurs corps. Emmanuel pose sa joue contre les cheveux de sa mère. Il allait lui manquer… Terriblement. Mais c’était mieux que de ne jamais plus les revoir et de porter la culpabilité de leur mort.

---

Il descend de l’avion. Il a juste un sac avec quelques vêtements qui lui sont chers. Ses lunettes reposent sur son nez alors qu’il n’en a guère besoin. Pour la seconde fois, il pose le pied sur le sol américain. La première, qui lui avait permis d’avoir un visa, était si peu de temps avant la nuit fatidique où il avait cru mourir. Il était venu pour faire des recherches. Il voulait écrire un livre. C’était étrange de vouloir écrire un livre fantastique maintenant que tous savaient que ce n’était plus fantastique mais bien réel. Pourtant, Emmanuel s’était dit que d’autres écrivaient bien sur des affaires policières et des chagrins amoureux qui étaient bien réels eux aussi… Alors pourquoi pas ? Mais aujourd’hui, ce n’était pas pour des recherches qu’il revenait. Non. Il avait décidé de faire des Etats-Unis son pays d’exil. Aller vivre parmi les monstres, si l’on pouvait dire. Là où ils étaient le plus nombreux. Alors, peut-être, pourrait-il essayer de se faire une vie. Peut-être pourrait-il apprendre à canaliser ces instincts qui le rongeaient de plus en plus. Il quitta le hall de débarquement et se dirigea vers le parking des bus. Il ne lui restait plus qu’à trouver celui pour Shreveport. C’était là qu’il allait.



III. That thing I want to tell you

pseudonyme. Azrael âge. 21 ans code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer avis général à propos du forum. avec un troisième compte, vos n'allez tout de même pas penser que je n'aime pas ce forum, si ? Razz avatar utilisé. Kris Holden-Ried


Dernière édition par Emmanuel Deveraux le 31/1/2012, 13:14, édité 20 fois
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 18:45

Bordeeeeeeeel !!
Et hier soir, je disais à Gigi que j'allais faire une demande pour être gérant du Breath's Writing !! XDDD

Re-bienvenue, et surtout : change pas d'idée en cours de route ! lol :74:
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 18:48

Quelle drôle de coïncidence Razz xDD Ça pourrait être sympa xD Pauvre petit loup nouvellement transformé avec Duncan +ZBAAF+

Non non, je ne vais pas changer d'idée Razz
Merci pour le re-bienvenue ^^
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 18:54

Non mais je serai un gentil patron, il a tous les critères pour ça le p'tit. ^^
'Fin j'dis ça mais en fait j'ai même pas demandé, encore xD Bon courage pour la rédaction en tout cas.
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 18:55

Oui, gentil patron, sinon, il va avoir peur mon pauvre Manu éè
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 19:00

Note à moi même: mettre le feu, dynamiter et raser le Breath's Writing.

Ehem.

Suis-je impoli. Rolling Eyes Re-re-bienvenue & bon courage pour la rédaction! :018/:
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 19:02

Mais mais mais... J'ai rien fait moi :( Et puis, jeune homme, vous n'allez tout de même pas brûler et dynamiter un endroit qui abrite des livres, si ? :64:


Merci xD
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 20:07

Re bienvenue, sac à puces Cool !
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 20:14

Merci, the illusionist +ZBAAF+
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 21:06

Emmanuel Deveraux a écrit:
Mais mais mais... J'ai rien fait moi :( Et puis, jeune homme, vous n'allez tout de même pas brûler et dynamiter un endroit qui abrite des livres, si ? :64:

Je promets de sortir les livres avant, va. :96:
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 21:08

ah bah voilà. gigigolo est un être civilisé !
tu vois qu'on est pas si diffèrent. on a trouvé notre terrain d'entente. *lui donne les allumettes*
XD

Re-re-bienvenue Miss *-*. Courage pour la fichette. hâte de voir ce que tu nous réserves. et ... j'sais pas, ça m'intriiiigue. Puis j'adore la bann Razz Elle me donne trop envie de découvrir le perso >< faut pas chercher le pourquoi. mais jadore XD
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 21:12

Merci Julian, c'est gentil :)

Merci Renzo ^^ Je suis ravie que ça t'intrigue autant xDDD
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 21:38

Julian J. Lannister a écrit:
Note à moi même: mettre le feu, dynamiter et raser le Breath's Writing.

note à moi même: mettre le feu, dynamiter, et raser Julian
:020/:


Rebienvenue, cocotte ... ou coco??? SOIT, au plaisir de te taper sur le système, d'avance. :024/:
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 21:45

(Pourquoi le "raser Julian" m'a fait éclater de rire ??? xDDDD)

Merci Rena :D +ZBAAF+
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 21:49

Re bienvenue parmi nous, beauté fatale! Sous les traits d'un beau mâle, charmant...On t'a dis que Alek aimait beaucoup le sang des loups? :030/:
*esquive la brique lancée par Lorenzo*

Bonne chance pour finir ta fiche! Essaie de la traîner jusqu'à mardi sinon tu devrais poireauter pour ta validation Razz
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 21:54

Merci beau brun Razz Et oui, j'ai cru l'entendre quelque part xD

Merci ^^ D'accord, au pire si j'ai fini avant, j'attendrais. Mardi, c'est pas non plus dans quinze ans Razz
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 22:05

*lance une seconde brique à alek et sort le lance flamme pour Manu*
On est jamais trop prudent hein. Rolling Eyes

*tire par les cheveux alek et le ramène à la maison*

:sort:
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 22:16

Ne t'inquiète pas, Renzo, le loup de Manu ne chasse pas ce genre de gibier Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime29/1/2012, 22:56

J'ai capté y a une minute que tu (Manu, hein...) es plus vieux que moi. Mais c'est moi l'chef. Ha ha. XD
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime30/1/2012, 07:37

Et bien, c'est pas bien grave xD En tout cas ça ne pose pas de soucis à Manu xD
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime30/1/2012, 13:09

C. Lorena Conti a écrit:
note à moi même: mettre le feu, dynamiter, et raser Julian
:020/:

Dans le genre pas crédible... :96:

Et bien sûr que Gigi est un être civilisé. Même qu'il aime lire, y'a pas que les armes dans sa vie, na. Pas sa faute si y'a deux lupins dans la librairie quoi...
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime30/1/2012, 22:07

Pas leur faute non plus ><

Sinon, ai fini :oops: sauf s'il y a à redire, évidemment ><
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Lucian A. Corleone
 
SECRET DE CONFESSION
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SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort.
OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys

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INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen
MISSIVES : 8449
ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr

I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
 
Lucian A. Corleone
BIG BAD BOSS Ϟ Je suis... La Drag-Queen.


Black Moon
JE SUIS:
CAPACITES:
MEDISANCES:
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime31/1/2012, 17:09

Welcome
Je suis là pour te guider

Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative.
Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modérer pour la validation.


Superbe fiche, j'ai même pas un brin de petite critique à faire... enfin je vais pas m'en plaindre au contraire. J'adore ce personnage. Et ton histoire... miam! lol

Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished 20j09sn
J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé!
Toutes mes félicitations!


Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option!
Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des clans et meutes pour choisir ton clan. N'hésite pas à faire un tour dans le quartier des sujets multijoueurs pour animer ton jeu. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!

Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu sur Drag me to Hell.
Amuse-toi bien, et rappelle toi, que si tu as la moindre question nous serons toujours là pour y répondre.
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime31/1/2012, 17:16

Je suis ravie que ça t'ai plu :oops: Merci pour la validation :006/:
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SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
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OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
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MISSIVES : 8449
ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr

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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime31/1/2012, 17:33

De rien Wink
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MessageSujet: Re: Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished   Emmanuel Deveraux — The Dark Artifices { finished Icon_minitime

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