➽ date et lieu de naissance. 31 Octobre 1991, Shreveport ➽ nationalité. Américaine ➽ camp. neutre. ➽ classification. dangereux. ➽ état civil. célibataire. ➽ lieu d'habitation. Galloway Boulevard. ➽ métier. Infirmière. ➽ étiquette qui vous est collé. Etant donné que tout le monde a entendu parlé de l'effroyable crime dont elle a été victime, Kesia est considérée en ville comme une martyre, persécutée par les vampires, qui ont massacré sa famille. Les gens la prennent en pitié autant pour son passé que pour les répercussions qu'il a eu sur son présent. Les vampires, eux, la considèrent comme une possible menace, bien qu'il n'ai jamais été clairement prouvé qu'elle était responsable de la mort de Théodore. Tous s'accordent cependant sur le charme qui émane d'elle, cette beauté presque outrageuse qui la caractérise, ainsi que sur le fait qu'elle n'est vraiment pas comme tout le monde. Ses allures lunaires et rêveuses la font passer pour une fille un peu bizarre.

Kesia est perçue comme étant très froide, et ce à juste titre. Elle n'a pas d'amis, plus de famille, et ne cherche absolument pas à se lier à qui que ce soit. Ses interactions sociales sont extrêmement limitées, et elle ne fait jamais preuve d'aucun enthousiasme. Et pour cause, elle ne se sent plus concernée par quoi que ce soit. Elle n'a aucun but dans la vie. Kesia est indifférente. La souffrance des autres ne l’atteint pas le moins du monde, les bonnes nouvelles encore moins. Elle n'est cependant pas dénuée d'humour, au contraire, bien que ce dernier soit particulier. Très cynique, elle rit souvent aux mauvais moments, ce qui la fait passer aux yeux du service hospitalier pour une fille (très) étrange. Elle n'est cependant pas cruelle, et s'avère même être très polie. Elle a tendance à essayer de se faire oublier en permanence, et se complaît dans sa solitude. Elle est comme anesthésiée, et ne semble plus souffrir. En réalité, elle est complètement traumatisée par le meurtre de ses parents, ainsi que par l'acte qu'elle a commit. Elle porte en elle une culpabilité et une honte immenses, ainsi qu'une tristesse insondable. Mais elle ne se laisse jamais aller aux larmes. C'est sans doute ce qui la fait passer pour un monstre sans cœur. Elle ne parvient plus à pleurer. Elle est par ailleurs très intelligente, et aussi morne et lointain que soit son regard, elle lit les gens avec une grande facilité. Outre ses allures de larve émotionnelle, Kesia a un côté plus vivant, extrêmement sulfureux. Elle flirte avec la nymphomanie et a des rapports sexuels à une fréquence hors-norme. Elle est fascinée par la douleur et pourrait être qualifiée de masochiste. Enfin, elle resta très candide. C'est une facette de sa personnalité qu'elle ne révèle jamais, mais l'adolescente naïve et rêveuse qu'elle était n'est pas complètement morte. Elle ne parvient plus à être aussi insouciante et légère qu'elle l'était autrefois, mais désire ardemment le redevenir. Elle est dotée d'une sensibilité à fleur de peau.
Kesia a une vie nocturne particulièrement active. Dans un premier temps, elle est infirmière, et passe donc la plupart de ses heures en fonction. Elle aime déambuler dans l’hôpital, elle aime sa froideur, la vie qui y bouillonne, la présence constante de la Mort la rassure. Toute la douleur qui y règne lui donne l'impression d'être chez elle. Comme si elle savait que c'était là toute son histoire, tout son destin. Elle y est promise, elle n'a pas d'autre choix. Mais lorsque Kesia a une minute à elle, elle sort, écume les bars et les boîtes, à la quête d'un homme avec qui passer la nuit. C'est une addiction. L’amour de la chair, le besoin de baiser, comme des animaux. Cet étrange désir irrépressible de se dégrader, encore et toujours. Et lorsqu'elle ne travaille pas ou ne se perd pas dans les bras d'un imbécile, elle est ivre. Kesia est alcoolique, et c'est une habitude autant diurne que nocturne.
Manie : se mord la lèvre fréquemment – penche la tête sur le côté lorsque l'on lui parle – rit aux éclat, d'une voix très claire et enjouée, légère – est alcoolique, boit énormément, du whisky principalement – fume – sourit toujours avec un air narquois – soupire fortement, comme une enfant – a souvent le regard dans le vague – mange avec les doigts, mais de manière très délicate – mange rarement ceci dit – ment régulièrement, pour de petites choses – se promène en permanence, elle déambule beaucoup – la plupart du temps dans les couloirs de l’hôpital, et est constamment rappelée à l'ordre par ses collègues – se ronge les ongles – éternue en silence – passe le pouce sur ses lèvres lorsqu'elle est toute seule – croise les bras, tout le temps – s'exprime beaucoup par des haussements de sourcils sans équivoque – a constamment l'impression d'être suivie – se perds tout le temps en ville, errant d'une ruelle à une autre – n'a aucune concentration et change souvent de sujet de conversation sans y prêter attention, ne se rappelle jamais de ce qu'elle doit faire – colle des listes de tâches à exécuter partout dans son appartement, sur ses affaires, son corps etc. - est très facilement divertie – n'a pas peur des araignées, et aime souvent les prendre en main, détacher leurs pattes une à une – fait la même chose avec les papillons, et la plupart des insectes en général
Aime : le pamplemousse – les aliments acides en général – le sang – l'odeur de l’encens – les champs de fleurs – les coquelicots – le lila – les primevères – les agrumes – le poisson – la nourriture japonaise – le sexe – la douleur – les films d'horreur – les comédies hollywoodiennes complètement connes – les cafards – le noir – la pluie – les enterrements – les hommes qui portent des lunettes – la barbe de trois jours sur les garçons – les garçons qui ne parlent pas trop – les talk-shows – les hôpitaux – les aéroports – la nuit – les objets tranchants – les miroirs – la lingerie féminine – les gens qui rient – l'électro – le piano – la mer – les plages de galet – les bicyclettes – Tokyo – la foule – le silence
Déteste : les enfants – la nourriture trop sucrée – la nourriture trop salée – les comédies romantiques – les romans à l'eau de rose – la montage – les plages de sable – les animaux – elle-même – les gens qui parlent trop – les policiers – les lys – les roses – les filles vulgaires – l'argot – le bruit (les bruits trop forts lui font peur) – la violence (la tétanise) – les garçons qui s'intéressent à son passé – la religion – passer ses noëls et ses anniversaires toute seule – le souvenir de ses parents – les fast-foods – les centre-commerciaux – les garçons trop musclés – les garçons trop minces – avoir à parler – la confrontation – qu'on lui témoigne de l'intêret
Kesia était une nécromancienne prometteuse, avant. Ses parents lui enseignaient le vaudou et l'art de réanimer les morts, et l'enfant s'avérait extrêmement douée. C'est lorsque son don a pris une nouvelle tournure que tout s'est dégradé. Elle est dotée de la capacité de « réveiller » les vampires, et la seule fois où elle s'est essayée à l'exercice, elle a mis fin aux jours de sa victime. Depuis, elle n'utilise plus son don. Chaque fois où elle tente, elle est submergée par les émotions et ne contrôle plus ses capacités. Par ailleurs, les antidépresseurs et l'alcool qu'elle absorbe constamment inhibent ses dons. A noter qu'elle n'a plus procédé à un seul rituel depuis près d'un an et demie.
Elle ne s'en soucie pas réellement, étant donné qu'elle a toujours été au courant de l'existence du « surnaturel », puisqu'elle a grandit dans cette culture. Elle trouve cependant risible l'idée de considérer les vampires comme des citoyens normaux. A ses yeux, un vampire est un animal, une personne morte, sans raison aucune. La preuve pour elle en est leur propension à la violence, leur absence de remords et de scrupules. Elle est effrayée par ces derniers, mais éprouve une certaine pitié pour eux. Elle ne les considère pas comme mauvais, mais comme damnés. Ils n'ont plus d’âme, sont condamnés à l'éternité et ont perdu l'humanité qui donnait de la valeur à leur existence. Ils sont comme des chiens enragés, plus encore que les lycans, et ça lui fait de la peine. Elle ne croit pas en l'existence des faeys, et ne s'intéresse pas à la sorcellerie, qu'elle considère comme futile. Pour elle, seule la nécromancie est digne d'attention, car elle repousse les limites de la mort. Cependant, elle n'exerce plus. Sa vie se fait donc bien loin des CESS, même si elle vit dans la peur de croiser un vampire trop rancunier.
Kesia est d'une beauté à couper le souffle, ses traits sont dessinés avec une délicatesse renversante, son visage a la perfection d'une peinture. C'est ce qui la différencie le plus des autres, sa figure. Les gens se retournent sur elle constamment, l'observent, et certains la prennent pour une faey tant elle semble irréelle. Du reste, son alcoolisme est à noter, ainsi que sa consommation excessive d'antidépresseurs. Elle est masochiste, et sa sexualité est dépravée. Finalement, elle est rêveuse, et a toujours l'air perdue, comme dans la lune. Elle attire l'attention de par sa beauté comme de par son étrangeté.

« La plage est froide, le sable gris. Pas même blanc. Les vagues se brisent, se cassent et vomissent une écume blanchâtre. Je suis exsangue. Je tremble, je crois que je vais mourir. Ma peau hâlée contraste avec la multitude de grains de sable qui sont venu s'y coller. Je pleure, mais je n'arrive même plus à comprendre pourquoi. Mon corps ne répond pas. Je suis en état de choc, je pense. Mes lèvres sont bleuies, mon visage pâle. Je dois être très jolie. Je ressemble à l'un de ces cadavres. Est-ce qu'ils souffrent eux aussi ? Sans doute pas. Ils n'ont pas d'âme. Pas comme moi. Je suis rongée par le remord, la colère, l'amertume. Mais ce ne sont pas de ces émotions qui vous réchauffent. Elles me glacent le sang, elles me vident.

J'aime la douleur. Elle me fascine. J'ai besoin de quelque chose de concret. La douleur me fait sourire, me fait plaisir. Je la sens prendre le contrôle de mes nerfs et de mes émotions, mais c'est tout un jeu de la combattre. Ne surtout pas s'agacer. L'apprivoiser, la domestiquer, l'apprécier. C'est un délice de souffrir, vraiment. Je suis masochiste. Je joue avec les aiguilles et les couteaux. Presser la lame contre ma peau, la sentir s'ouvrir, voir le sang couler. C'est tellement mécanique. C'est bien là la barrière entre la vie et la mort. De la mécanique. Tout est effroyablement logique. Je comprends l'attrait qu'ont certains pour le chaos. C'est si romantique. »


Ses yeux sont d’une noirceur abyssale, ils avalent la nuit comme jamais auparavant. Elle sait qu’elle est unique. Que sous ses airs inoffensifs, se cachent colère et rancune. Regret, amertume. Honte et culpabilité. Elle fait partie de ces gens qui, un jour promis à un avenir exceptionnel, ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils étaient. L’ombre de ce qu’ils étaient voués à devenir. Elle déambule dans l’hôpital, ses jambes graciles dissimulée dans l’amplitude de son pantalon d’uniforme. Sa veste de tissu blanc, trop ample, tombe disgracieusement sur son corps à l’élégance certaine. Elle sait tout cela. Elle sait que c’est mieux de s’abriter, de s’occulter. Elle a appris depuis quelques années maintenant que les gens de sa réputation avaient tout intérêt à faire profil bas. C’est une question de survie. Elle était flattée autrefois, lorsque les gens posaient les yeux sur elle. Toujours, depuis qu’elle est enfant, elle a attiré l’attention des autres. De par sa beauté, sa prestance, presque surnaturelles. On lui a déjà demandé si elle était un vampire. Chaque fois, avec la même froideur embarrassée, elle a éclaté de rire. Son souvenir la hante. L’amour qu’elle éprouvait pour lui la hante. Elle sait que ce jour là, elle a cessé d’être quelqu’un de respectable. La vie d’un homme ne se juge pas aux années qu’il a vécues, aux crimes qu’il a commis, aux émotions qu’il a éprouvées. La vie d’un homme est libre de tout jugement, autre que celui de Dieu. Et elle a joué à Dieu. La colère coulait dans son sang, courait ses veines comme de la lave en fusion. Chaque matin, à la seconde où ses yeux s’ouvrent, comme chaque nuit, à la seconde où ils se ferment, elle le revoit. Elle lui a ôté la vie, et y a perdu la sienne.

Elle est tombée amoureuse de lui lorsqu’elle avait dix-sept ans. Lui en avait presque cent. Il en paraissait une trentaine. Son âge réel lui semblait tellement astronomique qu’elle ne parvenait pas à le réaliser. Ca lui paraissait ridicule, comme une blague de mauvais goût. Elle était assez naïve, elle s’en souvient. Les gens ne la connaissaient pas en ville, ou peu. Sa beauté avait fait tourner quelques têtes et sa famille était assez connue pour tenir un mémorial annuel dédié à la mémoire des esclaves morts lors de la ségrégation. Les noirs ne courent pas les rues ici. Elle ne se souvient pourtant pas avoir eu à trop endurer le racisme des gens. Elle vivait à la ferme familiale et y passait ses journées, et seuls quelques fils d’agriculteurs lui avaient parfois mené la vie dure. Des épisodes purement anecdotiques. Ceci dit, déjà à cette époque, elle était différente. Lunaire. Candide, trop pour son âge, elle passait le plus clair de son temps à rêvasser. Puis elle l’a rencontré. Theodore. Son simple nom lui avait inspiré autant de fascination que d’hilarité. Il traînait aux alentours de la ferme la nuit, et la rumeur courrait qu’il venait d’hériter d’une propriété non loin de là. C’était sans doute le fait qu’il soit un vampire qui l’avait attirée. Elevée depuis son plus jeune âge dans la tradition vaudou, ses parents l’avaient formée à devenir nécromancienne. Elle s’avérait plutôt douée jusqu’à là. C’était dans ses gènes après tout. Puis, elle lui a parlé. Il déambulait, encore, et toisait la campagne endormie de son air froid et souverain. Et elle, qui n’avait pas même le quart de son âge, était venue à sa hauteur, et l’avait abordé avec une fraîcheur et un naturel qui l’avaient presque effrayé. Ils avaient fait l’amour le soir même, sans qu’il ait à la charmer ou quoi que ce soit. Elle n’attendait que de se jeter dans la gueule du loup. Le reste, elle ne s’en souvient plus. Elle a comme oublié tout ce qui avait put constituer leur histoire, leur amour. Elle sait la durée. Plus d’un an. Elle sait la désillusion. Il vampirise une autre fille de son âge. Et elle se rappelle les émotions. La haine, la honte. Qui se mêlaient dans son esprit, la rendaient folle, l’écœuraient, jusqu’à ce qu’elle ne le supporte plus, et qu’elle perde la raison. Pas si longtemps que ça. Juste assez pour qu’elle mette en place le rituel, le réveille, le force à sortir de sa tanière en plein jour et le contemple brûler au soleil. Ce furent ces instants-ci qui la forgèrent réellement, plus que n’importe quelle amourette juvénile. La beauté qui s’était dégagée de sa mort. Cette lumière, si vive, et puis la chaleur. L’impression d’assister à quelque chose de grand. D’infiniment plus Grand qu’elle. La violence. Le meurtre. La Mort.

Les choses sont allées assez vite ensuite. Ils ont tué sa famille. Ses parents, ses grands-parents, ses tantes et son oncle. Leurs époux, leurs compagnes et leurs enfants. En l’espace d’une journée. Sans que quiconque ne vienne lui dire quoi que ce soit, sans que quiconque ne vienne la mettre en garde, la menacer, la tuer. C’est assez étrange. Elle a passé diverses hypothèses en revue, de l’utilité qu’auraient ses dons au seul fait que sa beauté était trop exceptionnelle pour être gâchée. Cette dernière idée l’a beaucoup faite rire. Vraiment beaucoup. C’est surtout cela qui l’étonne plus encore. Sa faculté à rire malgré tout. Sincèrement, d’un rire clair et enjoué, charismatique. Comme si elle était entrée en état de choc et n’en était jamais sortie. Elle ne se souvient pas avoir jamais pleuré la mort de ses proches. Elle ne ressent que la peur et la fatigue, le désir et le regret. Ses occupations ont changé depuis la mort de Théodore. Trois ans passés à se faire toute petite, et à vivre de peu, très peu. Elle ne dort plus, fait l’amour fréquemment. Le plus souvent, avec des garçons laids, bêtes et dégoutants. Elle n’a pas d’amis, ne souhaite pas s’en faire. Elle boit beaucoup trop, presque tout le temps, prend des antidépresseurs, n’exerce plus son don. Elle a essayé quelque fois, mais ses émotions l’envahissent, comme le jour où elle l’a tué. Et elle ne contrôle plus rien. Elle fait une bien piètre nécromancienne finalement. Elle s’en fiche. Elle se fiche de tout à vrai dire. Elle n’a plus de prise sur rien et ne s’intéresse à rien. Ne croit en rien. Ne rêve de rien. Elle est comme l’un des cadavres qu’elle relevait. Autrefois.

L’odeur du tabac froid lui brûle les narines, la réveille. Elle ouvre les yeux et son regard rencontre le corps de son amant. Ses bras sont étendus comme si ses tendons avaient été rompus, et elle cherche un instant à les imaginer, se demande où exactement ils se situent, quelle épaisseur de la chair il faudrait retirer pour les apercevoir. Ses jambes sont écartées et il ronfle. Avant de sombrer dans la nymphomanie facile et crasse qui fait son malheur, elle ne pensait pas qu’il était possible de dormir de manière aussi irritante et disgracieuse. De manière aussi négligée. Elle soupire et tire son corps trop mince des draps froissés. Les murs sont laids et sales alors elle ne les regarde pas. Doucement elle s’approche de la table de la cuisine, de ses mains fatiguées se serre un verre de whisky jusqu’à ras-bord, et le porte à ses lèvres. Le liquide incendiaire lui brûle la langue comme la gorge, et elle sourit avec satisfaction. Puis elle allume une cigarette et ferme les yeux. Le sang pulse contre ses tempes, la tête lui tourne. Peut-être qu’elle mourra bientôt. Elle sent son heure venir, lentement, mais sûrement. La Mort. Comme si elle prenait son temps, mais qu’elle comptait la faucher dans la fleur de l’âge, la laisser souffrir juste un peu plus. Et lorsque sa souffrance serait trop insupportable, elle viendrait la cueillir, avec une clémence délicieusement cruelle. D’un geste désinvolte, elle se ressert un verre. Elle aimerait qu’on vienne la sauver, parfois.

➽ pseudonyme. bwb ➽ âge. 18 ➽ code du règlement. et bien je crois qu'il ne manque plus que le thème musical du prince des ténèbres et je crois qu'on pourra commencer➽ avis général à propos du forum. ben je l'aime toujours, je suis désolée d'avoir déserté malgré moi (foutu internet), j'espère que vous m'aimez quand même ♥ ➽ avatar utilisé. jourdan dunn (la plus belle femme du monde, si si.)