date et lieu de naissance. 8 Mai 1172
nationalité. Japonaise
nom du sire. Mei Otsuka
date de l'étreinte. 1194 {quelque part par là -out-}
statut. Anciens {si c'est pas bon, c'est la faute d'Eden : c'est elle qui l'a diiiiit -out-}
discipline. Obténébration {niveau 5}
camp. Vampire solitaire
état civil. Célibataire
lieu d'habitation. Northern Suburbs
métier. Autrefois samouraï, devenu assassin... Shinji vit maintenant sur son confortable pécule qu'il regonflait parfois en honorant des contrats au Japon.
étiquette qui vous est collé. De tous temps, Shinji n'a jamais été catégorisé comme une personne aimable et agréable. Sa nature taciturne et sévère, née de son éducation, a tendance à refroidir les ardeurs des gens et lorsqu'il daigne ouvrir la bouche, ses phrases mordantes - huhu, la vieille blague xD - ont tendance à lui aliéner nombre de personnes. Mais bon, il a toujours été solitaire. Les clans, les meutes, les troupeaux - appelez ça comme vous le voulez -, il a déjà assez donné et ça n'a jamais vraiment été son truc.

Shinji est un connard. C’est ce que tout le monde dit, c’est ce que tout le monde pense, ou presque. Shinji est un connard parce qu’il n’aime personne, n’aime rien. Enfin c’est l’impression qu’il donne. Entre ses remarques acerbes, ses « Casse-toi, tu me fais chier » - c'est Miyuki qui lui apprend les jurons modernes - qui naissent par bouquet et toutes les fois où il se contente de se barrer, sans un regard pour son interlocuteur… autant dire qu’il n’a pas bonne publicité. En tous cas, pas en tant que personne sympathique.

Marqué par les assauts de la vie, il n’est pas resté ferme et ses principes déjà précaires ont perdu de leur rigueur. Contradictoire avec lui-même, et avec la société ; il est strict, énigmatique, bourru, hautain, dur et sarcastique. Mais loin d’être de ces hommes dont le masque annonce fidèlement le caractère ; il se montre, pour qui a su l’approcher sans détaler, tendre, communicatif, certes coupable, mais plein de remords, et malgré d’accablantes apparences, foncièrement droit.

Durant sa vie et sa non-vie, Shinji a pu jouer les samouraïs, les rônins, les assassins, les ninjas. Selon ses besoins et les caprices du hasard, il a revêtu de nombreux masques, de nombreuses fonctions... principalement en tant que guerrier. Liant un étrange contrat avec l'exubérante Miyuki, il est désormais son protecteur, bien que ça ne l'empêche pas d'accepter certains contrats. Etranger fraîchement débarqué à Shreveport, il occupe ses nuits à visiter la ville en compagnie de sa protégée ou à ses activités habituelles.
Ne venez pas me voir si c'est pour me parler

●● de Lycans ● Je n'aime pas les chiens.
●● de la Révélation ● C'était de la c*nnerie pure et simple.
●● des Vrais ● Les vampires de la Révélation étaient stupides, les Vrais le sont vraimentplus.
●● d'être plus aimable ● Votre avis m'importe peu.
●● d'être plus souriant ● Vous seriez encore plus persuade que vous avez un interet a mes yeux. Ce qui est définitivement faux.
●● de mon passé ● Mon passé et mes cauchemars ne regardent que moi.
●● de vous ● Je croyais que nous étions d'accord sur le fait que vous ne m'intéressez pas.
●● d'appareils modernes ● Je n'y entends goutte.

Oui, ca m'intéresse. Ce qui n'implique pas que j'aie envie de parler avec vous

●● de Miyuki ● C'est dangereux pour votre vie.
●● d'Histoire ● Pour un immortel, c'est comme un grand roman.
●● de cérémonie du thé et de calligraphie ● Mais les Occidentaux n'en saisissent jamais l'essence.
●● de Kenjutsu (art du sabre) ● Reposez cette lame, vous allez rependre votre sang partout sur mon tapis.
●● de Kyûdô (tir à l'arc japonais) ● Mais comme d'habitude, vous, les Occidentaux, vous en faites un truc totalement ridicule.

En général, je

●● trouve toujours quelque chose à redire ● Si vous manquez de principes et de discipline, ce n'est pas de mon fait.
●● parle peu ● Parce que je ne vois pas l'intérêt de vous parler.
●● m'entraîne tous les soirs ● La force de l'habitude.
●● me montre menaçant si on essaie de toucher à ceux auxquels je tiens ● Et n'hésite pas à éliminer de la façon la plus efficace possible ladite menace.

Il a tué. Énormément. Il a son effectif beaucoup trop d'heures de chasse pour réussir à les compter. A une époque, si lointaine qu'elle semble appartenir à une autre vie, la chasse était devenue une sorte de jeu, une occupation pour passer une éternité qui traînait en longueur. Puis vint la lassitude. La chasse devenait monotone, répétitive et surtout ennuyeuse. Quant au sang, ça n'a jamais vraiment excité les papilles : comme il se nourrissait par nécessité du temps de son humanité, il en prend parce qu'il faut qu'il se nourrisse, que ça entretient ses pouvoirs et sa puissance et que tout ennuyé par le monde qu'il donne l'air, il n'est pas prêt à mourir pour autant. C'est parce que le sang est plus une nécessité qu'un plaisir qu'il prend du True Blood. Pas tous les soirs, juste quand il a vraiment trop la flemme d'aller parcourir les rues à la recherche d'un rebuts de la société, quelqu'un qui n'a plus personne et ne manquera à personne. Car même si leur nombre tend à décroître avec les âges, il n'en reste pas moins que ses victimes meurent toutes de leur rencontre : il n'est pas assez fou pour laisser un humain en état de dire qu'il est un vampire. Il tient à son anonymat.
De la pure bêtise. Shinji n'en revient pas que ses congénères aient pu se montrer aussi stupides et inconscients. Endormi avant la Révélation, il n'y a pas cru lorsqu'il a vu un bar à vampires - il a d'abord cru que c'était une entreprise américaine de mauvais goût - et il a pensé à une mauvaise blague quand il a réalisé que les humains savaient pour les vampires, les lycans et autres créatures. Pour sa part, il n'a jamais participé à l'exhibition de sa nature - et donc de ses faiblesses -, se gardant bien d'avoir trop l'air surnaturel ou trop inhumain. Il a vécu trop longtemps pour ne pas savoir que les humains se rebelleraient ou en profiteraient tôt ou tard - et l'actualité lui a donné raison -. D'ailleurs, si les autres sont c*ns, il n'est pas obligé de l'être pour autant.
D'anciennes cicatrices plein le dos, stigmates de l'éducation de son père.

Le goût métallique du sang envahit brusquement sa bouche, alors que ses genoux rencontraient durement le sol détrempé par la pluie. Pourtant, malgré la douleur qui lui incendiait le corps, l'enfant ne réagit pas, prenant soin d'afficher un visage impassible. La verge de bois ne tarda pas à s'abattre de nouveau sur son dos, lâchant une traînée de feu le long de sa colonne vertébrale et il se mordit la langue plus fort pour ne pas crier. Mieux valait souffrir en silence. S'il lâchait une plainte ou s'il montrait la moindre faiblesse, Otôsan n'en aurait que le bras plus vigoureux encore.

●● Demain, tu iras. Et tu ramèneras sa tête. ●● Shinji déglutit mais acquiesça sans sourciller. La peur étreignait son cœur et son corps d'enfant de six ans à l'idée d'aller dans la salle où on avait déposé le corps du condamné. Plus grande encore était-elle lorsqu'il songeait qu'il aurait à rapporter la tête du cadavre à son père pour preuve de sa bavoure. Mais tout ceci n'était rien face à l'angoisse permanente que provoquait en lui Otôsan. Le daimyô se montrait aussi redoutable avec les ennemis de l'Empire qu'avec sa maisonnée qu'il dirigeait avec toute la rigueur et la discipline que son éducation de samourai lui avait conférée. Et puisqu'il n'avait eu qu'un fils, ce fils devait être parfait en tout point. En dépendait l'honneur de leur famille. Aussi, se faisant violence et malgré ses jambes vacillantes, Shinji se releva et après l'instant de faiblesse qui brouilla son équilibre, demanda-t-il à une domestique d'aller chercher Omoi-sensei pour la leçon d'équitation.




●● Tu trembles. ●● Glissa-t-elle à son oreille d'une voix moqueuse. ●● Ce n'est rien. ●● Menteur. ●● Se moqua-t-elle, son rire envahissant leur chambre de son tintement clair et délicat. Shinji se renfrogna. ●● J'ai déjà pris la vie de nombreux hommes. Je n'ai pas peur de tuer. ●● Reprocha-t-il à sa Sire. Avec elle et ses deux siècles de vie, il se faisait l'effet d'un gamin boudeur bien loin de l'homme qu'il était d'ordinaire. Depuis qu'elle l'avait traîné de force dans ce monde, tranchant sans ménagement les liens qu'il avait avec son ancienne vie et le transformant en cette créature étrange, il lui semblait qu'il s'éloignait de ce lui mortel qu'il avait été. Ce n'était pas de façon perceptible, c'était plus insidieux, plus graduel. Sa raideur naturelle n'avait pas disparu, on n'effaçait pas des années d'éducation ainsi. Même en plusieurs années d'errances. Mais il lui semblait que les liens qui l'entravaient se défaisaient petit à petit sous l'effet du temps.

●● Celui-ci était ton père. ●● Souffla-t-elle en le prenant dans ses bras enjôleurs et lui baisant le cou. ●● Celui-ci n'était rien. ●● Rétorqua-t-il, feignant l'indifférence en tournant son attention vers la séduisante Kyuuketsuki. C'était elle, elle et son tempérament follement intrépide qui l'avaient séduit plus que la docilité fade de son ancienne femme, elle et son expérience qui lui apprenaient la vie et la liberté plus que les préceptes de feu Nakajima-san. Elle et son amour brûlant qui pansaient ses cicatrices de leurs attentions. Le reste, à ses yeux, n'était que poussière.




Le corps qui s'effondra sur le tatami dans un bruit mat n'eut pas droit à un regard. Tout au plus les yeux de nuit glissèrent sur le cadavre encore chaud alors qu'il récupérait sa lame avec indifférence. Sans vraiment se presser, il se tourna vers le jeune garçon qui pointait un misérable tentô entre ses mains tremblantes. La course du temps sembla suspendue, le silence seulement brisé par le souffle saccadé de l'enfant. Shinji sembla sur le point de dire quelque chose. Mais il se ravisa et finalement, il eut autant de pitié pour le fils que pour le père, le tuant rapidement et sans douleur d'une lame dans le cœur.

●● Qui es-tu pour accepter une telle besogne ? ●● Lui demanda une fois encore Kaoru. Aucune animosité, aucun dégoût. Juste une question qui demandait une réponse. C'était une humaine étrange dont les grands yeux noirs le fixaient toujours avec un mélange disgracieux de compassion et d'incompréhension. Kaoru était curieuse, trop pour son propre bien, trop pour la patience et la prudence du vampire. Shinji l'aurait volontiers tuée, mais la fraîcheur de la jeune médium ne lui rappelait que trop celle de Setsuna. Et on ne tuait pas la fille d'un client d'ailleurs. ●● Je suis celui qui n'est rien d'autre qu'une arme. ●● Répondit Shinji, la voix glacée d'une indifférente mortelle. Bien loin était l'adolescent Kyuuketsuki qu'il était à l'époque. Mais ce Shinji là, jeune encore et amoureux stupide et transi, n'avait pas encore réalisé, blotti qu'il l'était dans les bras de Mei, à quel point l'éternité était froide. Et à quel point les kamis étaient traîtres. Ce Shinji là, celui qui n'avait pas vécu tellement de siècles, tellement de guerres et tellement de morts, lui n'était pas fatigué de vivre. ●● Alors peut-être devrais-tu aller dormir ? ●● Demanda candidement la medium. ●● Peut-être. Mais je ne peux pas encore me reposer, je n'ai pas fini mon travail. ●● Il lui suffisait de retrouver cette satanée sorcière qui avait tué Setsuna. Et de lui faire payer.




●● Tadaima ! ●● Claironna sa protégée en ouvrant la porte. ●● Okaeri. ●● Sa réponse était plus sobre, comme toujours. Mais elle ne s'en offusqua pas. Miyuki ne s'offusquait d'ailleurs jamais de ses humeurs ou de son manque d'humeur. A la place, il l'entendit se déchausser dans l'entrée, ranger son manteau dans la penderie avant de venir le rejoindre. Sans même la regarder, il la sentait qui le dévisageait et l'observait d'un œil critique et averti, jugeant de l'effet que produisaient les vêtements qu'elle avait choisi pour lui pendant la journée. Ayant trouvé qu'il prenait trop de temps à comprendre les rouages de la mode moderne, c'était elle qui choisissait toujours ses tenues. Et le redoutable vampire de 800 ans qu'il était se laissait faire. ●● Nous devons partir. ●● Dit-il soudainement. Cette évidence lui avait sauté aux yeux, comme les panneaux criards et vulgaires qui avaient Tokyo pendant son sommeil. Installé dans l'un des fauteuils de leur appartement, il avait attendu son retour tandis que la télé crachait sans interruption son flot de nouvelles. Depuis qu'il y avait eu la guerre, ça n'arrêtait plus. Avec les séismes, ça avait empiré. Et il n'allait pas attendre que les centrales explosent pour voir. C'était trop risqué pour Miyuki. ●● Nous devons partir, c'est devenu trop dangereux pour toi ici. Je viendrais aussi. ●● Répéta-t-il alors que silencieuse, elle réfléchissait à la question. Sans un bruit, il se leva, sa silhouette longiligne se dépliant avec grâce, et s'approcha d'elle. ●● Très bien. ●● Dès demain, je vais m'occuper de nous trouver des passeports. Je te fais confiance pour nous trouver une maison. ●● Sous sa dernière phrase se cachait plus que l'ordre qu'il semblait lui donner. Une promesse, quelque chose qui, même à demi-mots, y ressemblait furieusement. Mais après tout, tant qu'ils étaient tous les deux, ils étaient chez eux.

pseudonyme. Mnesyah
âge. 22 ans
code du règlement. Et bien il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu’on pourra commencer. *danse sous le regard perplexe de son personnage*
avis général à propos du forum. Je reviens... ça veut dire beaucoup, non ?
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